Enfance violée, enfance volée
Un Dieu utopique aux confins d’un univers imaginaire lance ses éclairs de rage sur la grande bâtisse grise servant de repaire aux destructeurs de vie, violeurs d’innocence, faiseurs de cauchemars, démons de l’enfance. Colère chimérique, courroux illusoire face à la faute des fautes, au péché des péchés, à l’inconcevable, à l’innommable…
Une bourrasque courbe les arbustes du jardin, la foudre tombe au loin, la pluie gifle avec fureur les vitres de la chambre du gamin. Une lumière pâle, laiteuse filtre sous la porte tel un spectre, un suaire sale. Il est là, tremblant dans son lit, terré sous ses draps, effrayé par les pas dans le couloir qui se rapprochent de sa chambre. Comme souvent, l’ami de sa mère, profitant de l’absence de celle-ci qui travaille en poste de nuit à l’hôpital, viendra le chercher pour l’emmener dans cette immense et effrayante maison où des adultes font du mal aux enfants de son âge. Il le tire par le bras, l’assoit dans la voiture. Pendant le trajet, il criera, le menacera, lui promettra monts et merveilles car, le salaud sait très bien souffler le chaud et le froid, manier la carotte et le bâton. Le pervers beau père est spécialiste en déstabilisation enfantine, un putain de SS en torture psychique. Eric six ans ne comprend pas ce que ces adultes là lui font et il a peur, il a mal, il a froid. C’est un jeu, mais il ne faut surtout pas qu’il en parle car c’est un secret lui disent-ils sinon, ils seront très en colère contre lui et, plus personne ne l’aimera. Ces immondes individus ont l’art et la manière de faire culpabiliser les enfants qu’ils violentent. Il y a des sommités dans ces rassemblements pour détraqués, des gens importants et bien habillés dans ces soirées, il a même reconnu le monsieur de la grande pharmacie, un autre qui a sa photo sur les affiches en ville et, même un qui passe à la télé. Voilà maintenant deux ans que ces sorties nocturnes sont organisées par l’abject individu qui dort dans le même lit que sa mère.
A l’école ça ne va pas très fort, la maîtresse a fait venir sa maman pour lui expliquer qu’Eric ne participe pas beaucoup, qu’il ne parle pas, qu’il est taciturne et dessine des choses indéchiffrables, macabres pour son âge. La directrice lui a conseillé d’emmener Eric voir un Psy car, pense t-elle, cela pourrait avoir un rapport avec le divorce de ses parents que l’enfant vivrait mal depuis ces deux dernières années. Vous savez Madame, à notre époque ou un couple sur deux se sépare, les cas comme votre enfant ne sont pas rares, il n’y a pas de quoi vous alarmer… l’enfant porte son fardeau en silence.
A la visite chez le Psy, Eric est tétanisé car il a reconnu dans le praticien un adepte des jeux tordus qu’on lui fait subir. Devant son mutisme et sa peur, sa mère a essayé de communiquer avec lui mais sans résultat. Le taré de la pratique freudienne l’a rassuré en lui disant que ce n’était pas grave, que la séparation d’avec son père et que la préadolescence devait beaucoup le perturber car c’était un enfant très fragile psychiquement et, que pour les prochaines séances, il faudra le laisser seul avec Eric… Ce sale prédateur veut manipuler sa proie. C’est là que l’on s’aperçoit qu’entre l’homme et l’animal, il n’y a pas des différences de nature mais des différences de degré et que parfois, dans l’utilisation de leur cerveau reptilien, siège des mœurs, le second est supérieur au premier dans bien des cas.
Voilà une histoire sordide parmi tant d’autres qui ne seront peut-être jamais découvertes. Des enfants détruits qui ne se reconstruiront peut être jamais ou, deviendront des adultes refoulés à la libido bancale. Ils vivront avec ce dégoût ancré au plus profond de leurs chairs. Des années de thérapie pour enterrer des années de non dits, des années de souffrance. Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur et des silences qui sont de dangereux explosifs ! Sous une épaisse couche de cendre fumante, somnole la culpabilité léguée par leurs bourreaux. Des volcans sommeillent mais une lave incandescente charriant un limon de colère, coule et couve dans leurs veines, prête à jaillir à tout instant.
Ce genre d’horreur n’est pas nouveau, la pédophilie, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est un fléau qui détruit l’humanité chez l’homme et l’âme chez l’enfant. A toutes les époques, des malades, des déséquilibrés, des ordures, je ne sais comment les nommer, ont usé de cette perversion. Personnellement, il m’est absolument impossible intellectuellement de comprendre ou d’excuser ce genre de déviance. Cela confirme que le monde est stone et que dans la tête de certains, des fils se touchent. Aujourd’hui, je m’inquiète et m’interroge sur notre époque ou la famille et ses valeurs volent en éclat sous les coups de boutoir de certains lobbies aux fallacieux prétextes de liberté sexuelle. Je crains que notre société ne s’achemine vers la banalisation de certaines pratiques douteuses. Loin de moi de vouloir jouer les moralistes, et je n’ai pas à juger des mœurs et des pratiques sexuelles quand elles s’effectuent entre adultes consentants mais là, des adultes s’en prennent à des enfants.
Nous savons que des gens très haut placés abusent de mineurs. Que des ministres vont au Maroc ou en Thaïlande assouvirent leurs instincts primaires. Que des députés du parlement européen qui ont retourné leurs vestes de l’extrême gauche révolutionnaire à la position d’atlantiste convaincu aiment un peu trop les petits enfants. Que des représentants religieux, couvert par leur hiérarchie, ont sali l’innocence qu’ils étaient en charge de protéger. Que certains se cachent à peine et s’en vantent en écrivant dans des torchons les envies et les besoins qui les motivent. Malheureusement, ce genre d’affaire est très souvent enterré au plus haut niveau de la justice et de l’état, rappelez-vous l’affaire Dutroux (voir lien en fin d’article)...
Si l’enfer existe, il a une succursale sur terre peuplée d’adeptes aux cerveaux malades. Un feu distille son venin dans mes veines, mon cœur pleure et ma tête se révolte. Je leurs vomis mon mépris et surtout, que des salauds ne viennent pas me dire ici que des enfants sont consentants ! Nous survivons à pas mal de colères, nous essayons de les remplacer par de l'amour mais il est des cas ou cela surpasse notre volonté. La vie n'est qu'une longue guérison mais devant une telle infection les plaies ne peuvent se refermer qu’avec l’éradication des porteurs du virus.
Il n’est pas aisé d’écrire sur un sujet comme celui-ci. Peur de se tromper, peur de choquer, peur de réveiller les démons endormis au fond des âmes meurtries aux risques de provoquer un tourbillon de haines et de rancœurs. Mais, même si cela ne servait qu’à dénoncer une fois de plus, encore et encore, qu’à rappeler pour ne jamais oublier que cela existe toujours aujourd’hui et, parce qu’un enfant violenté se tait alors oui, je prends le risque d’écrire pour lui et peu importe la bienséance et les bien-pensants qui trouvent des excuses à tous les comportements même les pires, moi dans ce cas, je suis atteint d’amnésie émotionnelle, je n’excuse pas.
A tous les tortionnaires de l’enfance, la vie doucement de vos corps s’évapore, la folie démoniaque qui vous ronge et vous accompagne jamais ne vous trahit, de ce monde en déliquescence où vous jouissez de la souffrance d’autrui, un silence assourdissant dans nos âme hurle son cri, consumant nos ailes et violant nos esprits. Un doux rêveur se présentant comme le fils de Dieu a dit un jour : « En vérité je vous le dis, tout ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites… ». Je prie et j’espère pour qu’un jour la lumière qui se glisse sous la porte des chambres d’enfants, ne soit plus source de peur mais éternelle promesse de réconfort.
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2012/04/22/24071025.html
29 réactions
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TicTac
25 août 2015 10:50
Je n’ai qu’un mot à dire : peine de mort !
Il n’y a pire crime que celui-là et il n’y a rien à faire pour les empêcher de nuire à l’avenir.Puisque c’est dans la tête que ça se passe, qu’on la coupe !-
Fergus
25 août 2015 13:33
Bonjour, TicTac
« Il n’y a pire crime que celui-là »
Sans doute. Pour autant la peine de mort ne peut être une réponse à quelque crime que ce soit. Particulièrement dans ce domaine où très souvent le pédophile est un malade, et où très souvent également, il a lui-même subi des agressions sexuelles durant son enfance.
Cela dit, les pédophiles doivent être écartés autant que possible. A cet égard, il existe au Danemark des villages où les pédophiles peuvent avoir une vie à peu près normale, chacun dans une petite maison, mais en un lieu isolé d’où ils ne peuvent sortir. La plupart acceptent cette situation avec gratitude car elle permet de ne pas les remettre en situation d’assouvir leurs pulsions.
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TicTac
25 août 2015 14:50
@Fergus
Oui sauf...Sauf que l’enfermement à vie n’existe plus.Sauf que la castration chimique n’est pas la panacée.Notre réponse n’est que temporaire et il se trouvera toujours quelqu’un pour trouver inhumaine une peine à vie.Et une fois dehors, rebelote.Un autre enfant.Un autre viol et, qui sait, un autre meurtre, pour éviter de repartir à la case prison.Je sais que la peine de mort n’est qu’une illusion de réponse.Mais il me fait du bien de rappeler de temps en temps, comme une imprécation, qu’elle a existé. -
Gabriel
26 août 2015 07:33
@TicTac
Je dois vous avouer que je trainerai bien les coupable jusqu’en enfer. Mais devant cette ignominie, mon jugement est faussé par le dégout et la colère.
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gaijin
25 août 2015 12:15
@ gaby
oui pas mieux !
on n’en parlera jamais assez !quelques points a préciser :
« C’est là que l’on s’aperçoit qu’entre l’homme et l’animal, il n’y a pas des différences de nature mais des différences de degré »
non c’est pas ça l’animal est ce qu’il est, l’homme est un potentiel , potentiel de quoi ? potentiel de ce qu’il veut : au delà de ce que l’on peut imaginer de mieux et malheureusement aussi de ce qu’on peut constater de pire
" Nous savons que des gens très haut placés abusent de mineurs. Que des ministres vont au Maroc ou en Thaïlande assouvirent leurs instincts primaires. Que des députés du parlement européen qui ont retourné leurs vestes de l’extrême gauche révolutionnaire à la position d’atlantiste convaincu aiment un peu trop les petits enfants. "
oui le chi , sarko et d’autres ont des villas au maroc et on a des accords avec ce pays pour laisser fleurir le commerce du shit dont les plantations sont au roi du maroc , ( c’est chirac qui avait vendu la mèche ) en échange de l’exportation de nos pervers huppés .....
la thailande , bordel a ciel ouvert mis en place par les ricains pour le confort des troupes......no comment ......-
Gabriel
26 août 2015 07:39
@gaijin
On pourrait citer Cohn-Bendit, Jack Lang, Frédéric Mitterand et malheureusement beaucoup d’autres issus de ces milieux moralistes. -
gaijin
26 août 2015 08:26
@Gabriel
oui on pourrait .......
mais chut ! pas trop fort .....( je me suis fait censurer sur Avox pour un un simple rappel des faits connus du grand public )
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Fergus
25 août 2015 16:55
Bonjour, Gabriel
Vous touchez là un problème grave qui constitue l’une des pires plaies de la société. Grave et malheureusement insoluble, ce genre de dérive comportementale existant depuis la nuit des temps, et cela dans tous les milieux sociaux, comme vous le soulignez avec pertinence.
Par chance, les services sociaux et judiciaires y sont nettement plus attentifs que par le passé, et lorsqu’un signalement est fait aux services sociaux, des policiers spécialisés prennent en charge ces gamins, ce qui contribue à libérer la parole des enfants plus facilement qu’autrefois.
Les enfants violés sont-ils destinés à tous être gravement perturbés durant leur adolescence puis à l’âge adulte ? Hélas, oui pour la plupart, même s’ils apprennent instinctivement, avec ou sans aide, à masquer leurs problèmes psychologiques. Mais, malheureusement, certains ne le supportent pas, au point de développer des comportements suicidaires, comme ont pu le constater à différentes reprises – de manière évidemment très éprouvante – ma sœur et mon beau-frère, dans leur fonction d’assistants familiaux. Cela dit sans compter les procès contre leur propre famille qui constituent, lorsqu’ils ont lieu, une horreur pour ces gamins.
Cela dit, il arrive aussi que des enfants semblent surmonter les faits qu’ils ont subis, et c’est très étonnant de constater à quel point ceux-là semblent bien dans leur peau. Mais ils sont très rares, et nul ne sait quand – dans 10 ans, dans 20 ans... – se déclenchera la crise qui viendra sinon détruire leur vie, du moins gravement la perturber par des souvenirs odieux, au point d’engendrer de redoutables dépressions. Car tous les spécialistes semblent d’accord sur ce point : cette crise surviendra tôt ou tard !
Des enfants abusés comme ceux-là, j’en ai connus plusieurs, garçons et filles, chez ma sœur et mon beau-frère*. Normal : la plupart des enfants placés durablement par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) sont des victimes d’atteintes sexuelles, plus nombreux même que les gamins battus ou délaissés, et c’est un vrai crève-cœur !
* J’ai fait allusion à eux dans un article de 2011 que m’avait inspiré le propos déplacé d’un journaliste de RTL : Famille d’accueil : la démagogie de Christophe Hondelatte.
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Gabriel
26 août 2015 07:44
@Fergus
Merci Fergus pour ces éclaircissements, les associations font ce qu’elles peuvent mais face à des gens puissants, la lutte est inégale aussi, il faut dénoncer et mettre des noms sur les coupables afin qu’ils soient mis hors d’état de nuire.
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Fergus
26 août 2015 09:17
Bonjour, Gabriel
Ce n’est hélas pas facile lorsqu’il s’agit de personnes puissantes : les « ’élites » font souvent bloc pour empêcher la vérité d’émerger.
Quant à « dénoncer », encore faut-il avoir des éléments probants, faute de quoi le risque est grand, soit de n’aboutir à rien, soit de porter un grave préjudice à une personne innocente, victime d’interprétations ou de rumeurs calomnieuses.
Mais une chose est certaine : si l’on constate le moindre agissement suspect, il faut absolument ouvrir l’œil et s’ouvrir des soupçons à d’autres personnes en situation elles aussi d’exercer une surveillance.
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Aristide
25 août 2015 19:15
Le respect de la douleur de tous ces enfants explique peut être ce silence. La gène devant cette ignominie sans nom, devant le désastre annoncé pour ces enfants qui pour la plupart ne s’en remettront jamais.
Que dire sur ce sujet ? Politiser en désignant tel ou tel autre salopard déguisé en artiste de variété, cinéaste de talent, ancien gaucho ou vrai faux neveu ? Les désigner et essayer de faire passer cette saloperie comme un crime réservé à une classe jouisseuse, incapable de discernement ? Ailleurs, un maître d’école bien sous tout rapport, un organisateur de voyage en bateau pour enfants d’une classe aisée, éducateur, un pédopsychiatre, et puis pire prêtre ou pasteur, évêque, hommes de religion... Mais pas seulement ...Pour la plupart, ces crimes sont commis dans le cercle de famille, la violence physique et morale, une catastrophe annoncée, un malaise permanent, une peur constante ... indescriptible traumatismes subis par des êtres en devenir à qui ont enlève tout ....Je n’ai vraiment plus les mots pour désigner cette horreur. Je vous conseille de voir « Calvary », film d’un intensité assez insoutenable, avec un Brendan GLEESON exceptionnel. Une errance dans la douleur et le repentir, la faute et la vengeance, ... Même s’il ne fait qu’évoquer la pédophilie, ce film exprime avec force la culpabilité « collective » que l’on peut ressentir face à ce désastre ...-
Gabriel
26 août 2015 07:58
@Aristide
Vous avez raison, cette ignominie n’est pas seulement le fait des personnes puissantes, il se produit aussi chez des gens socialement instables et ou dans une pauvreté intellectuelle et financière extrême. A une différence près cependant, si vous me le permettez, ceux de la première catégorie, celle qui dirige, gouverne et nous assène sa morale et ses lois à longueur de temps, celle là est uniquement guidée par la perversité car elle n’a même pas l’excuse de la misère.
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Fergus
26 août 2015 09:21
@ Gabriel
« celle là est uniquement guidée par la perversité car elle n’a même pas l’excuse de la misère »
Attention, terrain glissant ! Les puissants n’ont effectivement pas l’excuse de la misère économique, mais il en est qui ont vécu dans leur propre enfance une terrible misère affective, voire des agressions sexuelles au sein de leur propre famille. Même eux ne sortent pas forcément indemnes de cette enfance.
Cela précisé, vous avez globalement raison d’établir cette différence.
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scorpion
25 août 2015 20:10
On touche la a un sujet des plus sensible. Le dénoncer sans tomber dans la banalité, il faut un certain talent, un certain courage aussi. Respect Sir Gabriel.
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Jean Keim
25 août 2015 20:29
Si les listes publiées sont véridiques et si les parents des victimes se rapprochent de la justice alors pourquoi cette dernière ne fait-elle rien ?
Les politiques, la police et la classe juridique ne peuvent pas être entièrement impliqués ou alors notre monde est dominé par des forces démoniaques.Les individus qui commettent ces horreurs ne peuvent être que des malades mentaux, appeler les malade de l’âme si cela vous convient.Tout malade mental présentant un danger pour autrui doit être interné et ainsi écarté de la société et soigné, si son cas est jugé incurable ou même suspecté de l’être, alors l’internement doit être à vie.Il est du devoir de la communauté humaine de les traiter correctement et d’en assumer la charge mais il est également de sa responsabilité de protéger les êtres faibles et sans défence.Reste à savoir pourquoi ces derniers ne sont pas intégralement protégés.L’article de Gabriel concernant les enfants touche notre cœur mais il y a tous les autres enfants, ceux qui sont exploités, qui sont enrôlés dans des guerres, qui meurent de faim ...,Pourquoi des êtres humains perdent leur humanité, cette humanité que nous possédons tous à la naissance, quel est ce démon (mental ?) qui habite en chacun de nous, si nous ne résolvons pas cette question alors toute démarche pour un monde meilleur est condamnée à l’échec.-
Gabriel
26 août 2015 08:10
@Jean Keim
Les noms sont connus, mais cette perversité touche tous les milieux décisionnels (La politique, la justice, la police etc…) ce qui fait qu’il est difficile de faire aboutir la vérité car beaucoup, quand ils ne sont pas menacés préfèrent, par confort pour leur carrière, fermer les yeux. Regardez la vidéo du lien ou le député européen dénonce cela et voyez le nombre d’élus qui fuient lâchement l’hémicycle, étrange non…
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gaijin
26 août 2015 08:23
@Jean Keim
" Les politiques, la police et la classe juridique ne peuvent pas être entièrement impliqués ou alors notre monde est dominé par des forces démoniaques. «ben ............il l’est ............ !
non pas que tout le monde soit directement concerné par les faits mais tout le monde est conscient ( si j’ose dire ) de la nécessité de maintenir l’omerta a ce sujet
étudiant en fac de psy j’ai entendu ça : » on estime a 20 % le nombre de femmes agressées sexuellement dans l’enfance mais il ne faut pas le dire " a l’époque j’ai trouvé ça tellement énorme ( la juxtaposition des 2 éléments de la phrase ) que j’en suis resté sans réaction, je n’ai réalisé que plus tard face aux faits le sens de cette phrase.
on est face a un tabou !
tous ceux qui savent se taisent et les autres ne veulent surtout pas savoir
en premier lieu les victimes se taisent
et ensuite tout le monde : professionnels de l’humain , magistrats , politiques ......notre magnifique monde civilisé rationnel etc n’est rien de tout ça ......on a un immense problème face a certaines réalités : la sexualité ( l’étalage de viande n’a rien a voir avec la liberté ) les émotions ( a ne montrer ni en public ni en privé : signe de faiblesse de manque de maitrise ) ......
notre objectivité recèle une tache aveugle énorme en son centre : l’incapacité a connaître et a , penser l’humain , comment alors comprendre ce que peut être un syndrome post traumatique ?
alors vite en cas de symptômes d’humanité rebelle jetons un voile pudique sur le problème un petit cocktail antidépresseur- anxiolitique-somnifère et le tour et joué .......
quand a ceux qui finissent sous un train ou dans les rues avec une seringue dans le bras c’est l’affaire du ministre des transport et de ville .....dormez braves gens......
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Jean Keim
26 août 2015 15:42
@Gabriel & gaijin
Le démon (mental) qui nous nous habite et qui tourne sans arrêt par le mouvement des pensées est capable du déni de la réalité tant l’acceptation de cette réalité est traumatisante par les repères qu’elle détruit, de même que l’adepte d’une idéologie religieuse, politique ou intellectuelle, malgré des signes de la fausseté de sa croyance ne peut se résoudre à se remettre en question et à l’abandonner. Ce déni est tellement puissant qu’il peut amener à tuer au nom d’une doctrine d’amour ou d’une raison dite supérieure.Nous ne pouvons pas changer cela chez les autres mais chacun peut le percevoir en soi-même et si chacun le fait, une ouverture peut advenir, si beaucoup le font quelque chose de nouveau émergera, je ne vois pas et en fait il n’existe pas d’autre alternative.Une idée peut être bonne, personne ne peut dire le contraire, mais hors du domaine concret, une idée n’a pas d’autre réalité que celle que nous lui accordons ; la spiritualité véritable ne s’exprime jamais par un enseignement initiatique et/ou doctrinal, tout le message de Jésus qui fut un homme extraordinaire est vide de tout système, c’est l’organisation religieuse qui s’est chargée de l’édicter. -
Gabriel
26 août 2015 17:25
@Jean Keim
J’entends bien tout cela mais hors propos philosophique ou métaphysique, il faut bien protéger les victimes et pour cela empêcher de nuire les prédateurs. Après, on peut analyser le pourquoi du comment et prendre les mesures qui s’imposent. Tout le monde est en équilibre sur un fil avec d’une côté le ravin de la folie et de l’autre l’autoroute de la perversité. Autant celui qui bascule dans la folie peut-être soigné, autant celui qui se vautre dans ce vice doit être sévèrement enfermé afin de ne plus nuire et ne plus détruire l’innocence des enfants.
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Jean Keim
26 août 2015 21:37
@Gabriel
Absolument et c’est ce que j’ai écrit dans le commentaire précédent mais ce sera toujours insuffisant sur le terme.
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soi même
26 août 2015 01:15
Bon soir Gabriel, c’est un sujet tellement dramatique que vous abordez, qu’il n’est pas facile de faire un commentaire .
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Gabriel
26 août 2015 08:17
@Le p’tit Charles
C’est là que l’on s’aperçoit du niveau de déliquescence de notre société. Dostoïevski disait qu’on voyait le degré d’évolution d’une nation à l’état de ses prisons. Concernant la France, sur ce sujet comme sur celui évoqué dans l’article, no comment…
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Fergus
26 août 2015 09:29
Bonjour, Le p’tit Charles
« Bon nombre de violeurs de pédophiles ressortent après une courte peine passée en prison. »
Cette observation, souvent relayée, relève très largement de l’idée reçue, même s’il est vrai que les peines ne sont pas forcément les mêmes entre les différentes juridictions.
En réalité, dans la plupart des cas, les violeurs en général, et les violeurs d’enfants en particulier, sont lourdement sanctionnés par la Justice. Intéressé par le fonctionnement de cette institution, je l’ai moi-même constaté à différentes reprises, y compris comme juré d’Assises lors de deux procès ayant abouti tous les deux à une peine de 18 ans de réclusion criminelle, l’un pour le viol d’un garçon par un oncle, l’autre pour le viol de trois jeunes filles.
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Fergus
26 août 2015 09:30
@ Le p’tit Charles
Autre chose : les ronds-points ne relèvent évidemment des fonctions régaliennes, mais de la volonté des élus locaux.
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Fergus
26 août 2015 11:42
@ Le p’tit Charles
« les élus locaux sont dans les partis politiques qui gouvernent il me semble..donc au service des gouvernants..dire le contraire est affligeant. »
Beaucoup d’élus locaux sont sans étiquette. Or, ceux-là ne sont pas moins demandeurs de ronds-points que les autres !
« la plupart ressortent au bout de la moitié de la peine. »
Ce qui est vrai pour les peines mineures relatives à des actes de délinquance ne l’est pas pour les lourdes peines prononcées dans les affaires criminelles. A cet égard, les magistrats avec lesquels j’en ai parlé m’ont indiqué un taux d’exécution de la durée de la peine nominale d’environ 70 %.
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