jeudi 5 décembre 2019 - par Jean-Luc Picard-Bachelerie

Et si nous parlions de projet de société plutôt que d’une réforme des retraites bidon

Du temps de sa conquête du pouvoir, Macron nous a fait croire (comme tous ses prédécesseurs) qu’il ne serait pas comme eux. Avec lui, le pays allait être réformé, réparé de toutes les erreurs de ses illustres devanciers incompétents. Faut-il rappeler toutes les réformes, tous les plans, toutes les promesses d’Emmanuel Macron ou bien faut-il se contenter de celles qui ont réellement produit du progrès économique et social ? Cette dernière liste est bien plus simple car elle est vide. La seule réussite de ce banquier c’est d’administrer le pays comme un comptable : économie, dette, économie, dette… lobbys et inégalités. Mais que de beaux discours maniérés accompagné d’un coach voix pour ne pas être ridicule… Alors, cette réforme des retraites ? Simple correctif ? Projet de société ? Ou nouvelle erreur ?

Disons-le sans détours et circonvolutions lexicales. Mise à part la volonté de supprimer le régime spécial aux parlementaires (c’est pas gagné), tout est à jeter dans la réforme Macron.

Prenons la suppression des régimes spéciaux et leur remplacement par un traitement égalitaire. Comme si tous les métiers se valaient et qu’ils n’avaient aucune raison d’être sinon celui de créer de l’injustice. Leur création répondait à des motivations diverses, comme la nécessité de fidéliser un personnel qualifié, la volonté de « récompenser ceux qui exerçaient un métier vital pour la nation » et compenser des métiers pénibles ou exposés à des risques. Les supprimer d’un trait en prétextant un traitement égalitaire, relève d’un déni de la réalité. Certes, tous ces régimes doivent être mis à jour et certains peuvent mériter d’être supprimés. Mais, tout de même. Á l’heure ou le commerce parvient désormais à faire du sur-mesure pour tout et n’importe quoi, les ordinateurs de Bercy n’y parviennent pas. Quand l’iniquité prend le masque de l’égalité.

Prenons les riches qui gagnent plus de 10 000 euros mensuels. Au-delà des 10 000, au lieu de cotiser à 28%, ils ne cotiseront plus que 2.8%. Cela veut dire que celui qui gagne 100 000, au lieu d'abonder les réserves des caisses de retraite, ne paiera 28% que sur 10% de son salaire et 90% avec un taux ridiculement bas. Après la suppression de l’ISF, la suppression de la cotisation retraite pour les riches !

La catastrophe de l’arrivée des baby-boomers, parlons-en. Pourquoi ne parle-t-on pas des fonds de réserve de Jospin et des caisses de retraite ? Ceux-ci existent pour répondre à cette arrivée massive des nouveaux retraités et représentent, environs, 150 milliards. Certes, mal répartis, mais ils existent. Sans compter la CADES qui aura rétabli les comptes de la sécu en 2024. Tout cela permet de prendre le temps d’une vraie concertation qui prenne en compte les attentes de la société et qui réponde aux évolutions à venir.

Car la réforme, ça n’est pas qu’une question de comptabilité mais un vrai projet de société qui intègre aussi la disruption technologique, la poussée démographique et la transition écologique.

Entre 2030 et 2040, il y aura moins d'actifs cotisants que de retraités. Raison démographique, raison technologique. Alors, qui paiera ? Le dernier salarié devra-t-il payer pour tous les autres ? La réalité est que la technologie remplace de plus en plus le travail humain et ce depuis le début de l'ère industrielle et qu'elle représente 13 fois plus de poids de PIB que le travail humain. Ecart exponentiel. Travail humain qui diminue par des journées plus courtes, des congés plus longs, un taux de chômage entretenu par la finance et la retraite. Technologie qui, certes, crée des emplois mais jamais autant que ceux qu’elle ne crée pas et qui entretient un chômage endémique.

Continuer à se faire croire que c’est le travail humain qui peut abonder les caisses pour des retraites confortables, c’est foncer droit dans le mur car c’est impossible. Le recul de l’âge de la retraite trouve ses limites par la santé et les jeunes qui ont besoin de gagner leur vie.

Si encore, le gouvernement développait les secteurs non menacés par la technologie : service à la personne ; agriculture bio et recherche. Mais non ! On manque de personnels de santé, de personnels éducatifs, de magistrats, de policiers, d'aidants, etc. Le retour à la terre est une notion inconnue de ce gouvernement. Et les budgets de recherche sont chaque année en baisse.

Alors, qui doit abonder les caisses de retraite : le salarié ou la technologie ?

Au-delà de la question des retraites, c’est bien du temps libre généré par le remplacement de l’humain par la technologie qu’il faut aménager et gérer. Cette problématique est un enjeu de société, un projet pour un monde nouveau.

Le modèle sur lequel on vit est intenable à tous les niveaux.

Le progrès nous a donné la possibilité de vivre mieux. Au contraire de cela, nous avons fait en sorte de rendre les choses incompatibles entre elles. La France est riche, mais la pauvreté augmente tandis que les classes moyennes régressent. On connait les solutions « vertes » mais la pollution augmente à tous les niveaux comme la production de C2. La pression économique est telle, qu’elle provoque des contestations de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses et qu’en réponse des mesures antidémocratiques sont prises. Ces régressions sont le fait du système économique dans lequel nous baignons : un capitalisme déclinant qui tente de résister en se raidissant dans le néolibéralisme. Et cela se généralise dans tous les coins du globe. Nous vivons dans un monde de progrès mortifère dont nous profitons et que vont payer nos enfants et les enfants de nos enfants.

La vérité est que l’Etat - les Etats - peut intervenir. Un autre récit que celui de la régression sociale, la régression démocratique, la régression de la qualité de vie, peut être encore inventé si tant est que nos économistes se dégagent de l’emprise des lobbys pour inventer un nouveau système économique. Une économie qui ne repose plus sur la croissance et la productivité mais qui repose sur une écologie sociale, environnementale et démocratique. Une économie qui ne raisonne plus en quantité de production / consommation mais en qualité de vie dans un environnement sain et une expression sociétale mieux prise en compte.

Comment rendre compatible et complémentaire les avancées technologiques et les défis sociaux, environnementaux, sanitaires et démocratiques ?

Le travail est source de revenus mais aussi source d’épanouissement. Mais, comment faire que tout le monde travaille ?

La terre a besoin qu’on s’occupe d’elle en cessant de polluer, de produire trop de CO2 et en la « réparant » : la nettoyer, la replanter, la désartificialiser et en protégeant la faune et la flore.

Les réseaux sociaux et l’Internet ont facilité la diffusion de l’information, développer un système d’échange et de mise en relation qui génère un désir de plus en plus fort de participation à la décision et donc de démocratie.

Une solution existe et l’Etat peut l’organiser.

- Développement des emplois protégés des avancées technologiques : personnels de santé, personnels éducatifs, magistrats, policiers, aidants, etc. Développement de l’agriculture bio et encouragement au retour à la terre. Augmentation des budgets de recherche afin de permettre la transition écologique et d’assurer la productivité à moindre coût.

- Inventer la semaine de 21h sur 3 jours en doublant les équipes de telle sorte que la semaine travaillée soit de 6 jours. Le plein emploi est retrouvé.

- Pour compenser la baisse de revenus, l’Etat compense par la mise en place d’un Revenu universel de base avec contrepartie : sur les deux jours libérés d’un travail salarié, suivre une formation continue et participer à un service citoyen qui consiste à agir sur les communs : l’environnement, la solidarité, l’humanitaire, la démocratie, la culture.

- Pour assurer les abondements pour la couverture sociale, les entreprises sont taxées sur leur technologie. Limitation des profits personnels et implication des salariés dans la gouvernance des entreprises.

- Par ailleurs, même si l’impôt existe toujours, la taxe sur les transactions financières est élargie et la TVA sur les produits de première nécessité disparait.

Macron nous avait promis de réformer le pays.

En fait de cela, nous avons l’autoritarisme, l’injustice, les inégalités, le chômage, et maintenant une baisse des retraites généralisée.

Si le système de retraite actuel est obsolète, celui de Macron l’est déjà avant même d’avoir existé et passe totalement à côté du sujet.



55 réactions


  • tashrin 5 décembre 2019 16:15

    Macron nous avait promis de réformer le pays

    Avec lui, le pays allait être réformé

    La seule réussite de ce banquier c’est d’administrer le pays comme un comptable


    Je suis globalement d’accord avec votre article, mais ces phrases me font bondir.

    Le mec a été ministre de l’economie avant d’être élu et s’était déjà largement dévoilé, il est issu d’un petit cercle fermé de millionnaires, affidé au systeme bancaire, etc etc... C’est pas comme si les infos n’étaient pas accessibles

    Il fait donc exactement ce pour quoi il a été élu... Ceux qui sont réellement à blamer, ce sont les bas du front qui sont allés voter pour lui gentiment parce qu’il avait une belle gueule et qui maintenant se permettent de manifester leur mécontentement. Merci à eux !


  • Old Dan 5 décembre 2019 17:35

    D’accord sur le fond de votre article...

    ... que la perspective sociale, économique et environnementale à court terme relativisent et de beaucoup !

    .

    [ Qui peut dire ce qu’il en sera dans 10 ans, sauf p’têt si les gosses se bougent ] 


  • Albert123 5 décembre 2019 18:31

    le débat sur un projet de société a été amorcé avec les GJ, il se termine aujourd’hui avec celui sur le refus de la réforme des retraites.

    projet de réforme de retraite que je ne cautionne pas mais qui monopolise le débat et ce pour le seul profit de 3,4 % de la population active de ce pays.

    une très belle opération républicaine menée de main de maître par Macron dont tout le talent se résume dans ce genre d’enfumage dont il s’est fait le spécialiste


  • vesjem vesjem 5 décembre 2019 19:02

    le nivellement par le bas des retraites et le système par « points », avec suppression de tous les régimes spéciaux (publics ou privés), n’a qu’un but :

    simplifier la vente au capital (par actions) du système de retraite, avec au passage la spoliation des fonds de retraites (excédents de dizaines de milliards d’€, de la "caisse de dépôts et consignations, et des caisses privées)


    • Sparker Sparker 5 décembre 2019 21:30

      @vesjem

      Exactement, et dans leur cas c’est un hold-up.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 décembre 2019 22:45

      @vesjem
      Pouvez-vous développer ou citer vos sources ?


    • vesjem vesjem 5 décembre 2019 23:06

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      je ne te ferai pas le plaisir de mâcher la découverte par toi-même ;
      tout est sur le net, pour info


    • vesjem vesjem 6 décembre 2019 10:37

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      crois-tu que les larbins du système financiers, vont te révéler le pourquoi réel de cette réforme ?
      le principe de la vente des actions « retraites » est fomenté depuis plusieurs années ;
      il en est de même pour bien d’autres secteurs ; les + faciles à digérer pour la populace ont été les autoroutes, la sidérurgie, les banques,les jeux ; sont les AdP, les barrages hydroélectriques etc ; seront les retraites, la sécu, les écoles...
      tu fais semblant d’ignorer ou tu fais le canard ?


  • Sparker Sparker 5 décembre 2019 21:29

    Je suis globalement d’accord mais il y a quand même le fait que « les sociétés humaines au développement basé sur le mercantilisme et l’accumulation de richesses », si elle reste les maîtres du jeu par le financement ça sera guère possible car ce serait leur disparition pure et simple.

    Il va falloir aussi inventer un autre système économique, sur d’autre base, la « contrainte écologique » peut le rendre vertueux.


    • Sparker Sparker 5 décembre 2019 21:33

      @Sparker

      Tout en ayant, ou quasi, le reste du monde contre soi...
      A moins que ça fasse tâche d’huile, le résistance sera féroce, dedans comme dehors.


  • titi titi 6 décembre 2019 07:57

    @L’auteur,

    IL y a juste un truc que vous n’avez pas vu.

    Depuis 1990, il y a un glissement du financement du social des cotisations vers l’impôt.

    Au jour d’aujourd’hui, environ 25% des recettes provient de l’impot et 75% des cotisations.

    Donc déjà c’est le signe que système imaginé en 1945 est en faillite complète.

    Et surtout la CGT, la CFDT, le Medef via les « organismes paritaires » disposent d’environ 20% de recettes de l’impôt. Quelle légitimité ? Connaissez vous le nom du patron de la sécu ? l’avez vous élu ?


  • Jean Keim Jean Keim 6 décembre 2019 08:32

    Bon article, merci.

    Comment instaurer le plein emploi ? Et bien c’est hyper simple, il suffit de partager le travail et ce qu’il produit y compris par les machines robotisées.

    Il est à noter que le partage du travail et des richesses produites, logiquement amèneraient tôt ou tard une refonte totale de l’argent-fric et des banques, voire même leur disparition ainsi que celles des inégalités et donc de la pauvreté et de la richesse , ainsi que la disparition des caisses de retraite (pourquoi les conserver, elles ne seraient d’aucune utilité), des caisses de chômage (idem), des impôts devenus également inutiles...


    • Jean Keim Jean Keim 6 décembre 2019 08:35

      Dans une telle perspective, vaincre les obstacles qui ne manqueront pas d’être opposés par les nantis, les profiteurs et les égoïsmes sera un vrai défi.


    • titi titi 6 décembre 2019 09:26

      @Jean Keim

      Si partager l’emploi était la solution nous serions au plein emploi depuis 1997 et les 35 heures.

      L’emploi ne se partage pas.
      L’époque de Charlot de les « Temps modernes » où l’emploi consistait à faire un tour de clef sur chaque boulon qui passe sur le tapis roulant est révolu.

      Il faut être formé et surtout il faut être dans le bassin d’emploi où l’emploi se crée.
      D’où la concurrence de ceux qui sont prêts à faire 5000 km pour vendre des sandwichs à Paris et ceux qui ne sont pas prêts à en faire 500.


    • Jean Keim Jean Keim 6 décembre 2019 19:08

      @titi

      W

      Dans la mise en place des 35 h, très rapidement le profit, les égoïsmes, les individualismes l’ont emporté sur toute autre considération, je l’ai vécu comme tout le monde en direct.

      Partager le travail, ce n’est pas prendre le travail des autres, mais c’est l’organiser autrement, c’est travailler utile, fabriquer utile, c’est implanter les sites là où se trouvent les gens, avec les technologies qui voient le jour comme les imprimantes 3D, l’informatique, la robotique, en petites unités c’est possible, travailler pour assurer un service communautaire, peut importe les compétences de chacun, il faut de tout pour faire un (nouveau) monde, dans une société où la sécurité de l’emploi et même la sécurité tout court règnent, les mentalités ne peuvent que changer, les intelligences par la motivation également.

      La hiérarchie devra s’effacer devant l’exigence d’être responsable, il y a trop de chefs irresponsable et pas assez de responsables qui en n’ont rien à faire d’être chef, même la notion de salaire devrait disparaître.


    • titi titi 6 décembre 2019 20:42

      @Jean Keim

      Alors ne parler plus de 35h.
      Dites que vous voulez ressortir des cartons les utopies du 19ème, genre phalanstère de Charles Fourier, mais ne parlez pas d’économie.


    • Jean Keim Jean Keim 7 décembre 2019 08:49

      @titi

      C’est vous qui avez mis les 35 h sur le tapis, pas moi.

      Je ne parle pas d’économie qui n’est qu’une idéologie parmi tant d’autres, qui dans ses dogmes a mis des inepties du genre : la loi du marché, la régulation par l’offre et la demande, le travail de l’argent alors qu’il ne produit rien, l’exploitation de la force de travail des prolétaires, etc., et que certains débitent à l’envie comme un curé son bréviaire, j’ai foi en des valeurs sûres comme la collaboration, l’entraide et le partage.

      Si nous ne changeons pas nos modes de vie soit nous disparaîtrons, soit nous dégénèrerons (c’est en cours).


  • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 décembre 2019 10:46

    Si l’emploi peut se multiplier, c’est qu’il peut se partager. C’est juste du bon sens. Si les 35 heures n’ont pas stopper le chômage, c’est du fait des entreprises et de la recherche de profits. Au lieu d’embaucher, les patrons préfèrent augmenter la productivité par l’emploi de la technologie ou/et la dégradation des conditions de travail.

    Mais, effectivement, si on se met du côté du patron, il est plus simple de gérer 1 personnel que 2, et donc plus simple de lui augmenter son temps de travail ou sa cadence qu’en s’organisant à 2. Cela revient aussi un peu moins cher. Ce qui veut dire qu’embaucher peut porter atteinte aux profits des plus rapaces.

    C’est une des raisons pour lesquelles, je pense à la semaine de 3 jours. Parce qu’à ce niveau, l’entreprise est obligée de revoir son organisation et d’embaucher. Mais, pour atténuer sa dépense nouvelle, je propose le revenu universel qui vient compenser les revenus des personnels.

    D’autre part, lorsque vous parlez de ceux qui font 5000 kms pour venir travailler, je pense que vous parlez des travailleurs immigrés. Il ne faut tout de même pas oublier que ceux qui choisissent cet exil, c’est parce que leurs conditions de vie n’est pas mirobolantes et qu’il viennent pour envoyer l’argent à la famille. Et je ne parle pas des réfugiés qui eux ne choisissent rien et ne font que fuir. Et puis, vous oubliez que c’est surtout la mondialisation qui fournit le travail à 5000 kms de chez nous.


    • titi titi 6 décembre 2019 11:05

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      L’emploi ne se partage pas. 
      Vous prenez une société avec une secrétaire, 3 mécanos, 1 carrossier, 1 chef d’atelier.
      Vous dégagez 4 de chaque emploi et vous obtenez quoi ? Rien. Un 3/4 de temps par semaine, moitié mécano, moitié secrétaire/carrossier/chef d’atelier.

      Ce que j’admire chez les gens comme vous c’est la capacité à ne jamais apprendre des erreurs du passé. 
      Si les 35h n’ont pas conduit au plein emploi c’est bien sûr à cause des salauds de patrons.
      Le fait que c’était une idée qui avait 30 ans de retard à l’époque n’y est pour rien.
      Elle a maintenant 50 ans de retard, et bien évidemment elle va super mieux fonctionner….


    • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2019 11:46

      @titi
       
       si les 35 heures ne fonctionnent pas, c’est que les dividendes se dégagent au dessus de la 35 ème !
       
       Ah non ! On me dit qu’aujourd’hui c’est au dessus de la 25 ème, règle des 60/40 oblige.
       

       


    • titi titi 6 décembre 2019 11:56

      @JL

      Je suis à peu prêt sûr que vous ne savez même pas ce qu’est un dividende...

      Retournez faire des règles de 3 et on en reparle..


    • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2019 12:15

      @titi
       
       ’’Je suis à peu prêt sûr que vous ne savez même pas ce qu’est un dividende...’’
       
      Et qu’est-ce que ça changerait au fait que la France est championne du monde en versements de dividendes ?
       
      Je me demande quand vous arrêtez de faire des commentaires aussi fielleux à mon intention qu’inappropriés à l’égard des autres lecteurs ?


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 décembre 2019 13:10

      @titi
      Bien entendu, si les profits ne se comptent qu’une fois avoir versé des salaires mirobolants et des dividendes de même, effectivement, les profits ne commencent qu’au-delà de la 35ème heure. Et en augmentant un peu tout ça, ce sera au-delà de la 40ème. Le capitalisme néolibéral n’a ni limites ni scrupule.

      Ce que j’admire chez vous, c’est de n’avoir aucune conscience du système économique dans lequel on vit qui vise à enrichir les uns en appauvrissant les autres.


    • titi titi 6 décembre 2019 15:59

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      « si les profits ne se comptent qu’une fois avoir versé des salaires mirobolants et des dividendes de même »

      Bah non… perdu… pas de chance...
      Essayez encore….


    • titi titi 6 décembre 2019 16:02

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      Vous ne savez pas ce que c’est mais vous avez un avis sur la question.

      Allez je vais de ce pas reprendre Emmanuel Klein quant à la théorie quantique des cordes.
      Je n’y connais rien, mais visiblement ce genre de détail n’effraie personne.


    • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2019 18:11

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
       De fait, le véritable ratio en faveur du profit est tellement insolent qu’ils en minimisent l’apparence cependant qu’ils maximisent artificiellement l’apparence de rémunération du travail, en versant des salaires mirobolants aux PDG et staffs de direction.


    • titi titi 6 décembre 2019 20:43

      @JL

      Isolent ?
      Mais encore ?

      Donnez nous le chiffre !


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 09:37

      @titi
       
      merci de me poser la question sur laquelle j’ai effectivement deux choses à dire.
       
      Tout d’abord sur le ratio en faveur du profit : c’est officiellement 40% pour le capital, 60% pour le travail. 
       
      Ensuite je dis que ce ratio est insolent, et j’ajoute que sa dégradation au fil des ans l’est encore plus.

      J’appelle dégradation la diminution du ratio « part du travail / part du capital ». Si j’évoquais le ratio « part du capital / part du travail » je parlerais d’aggravation, exacerbation, acutisation,
       
      Je rappelle que les gains de productivité sont essentiellement le fait du travail ie l’inventivité, la sérendipité de ceux qui travaillent, le goût du travail bien fait, etc ...
       
      Je dis que le capitalisme est le meilleur le système économique du fait que positivement il permet d’allouer une part des richesses produites dans un investissement en vue d’une meilleure exploitation future des ressources,
      mais négativement le plus mauvais par le fait qu’il permet à une minorité d’individus se s’approprier les fruits de la croissance et d’exploiter insolemment à tort et à travers, et les ressources naturelles et les sociétés humaines ou animales.
       
       
      « Le monde (capitaliste) appartient aux médiocres supérieurs » (Rostand)
       
      « nous en voulons au capitalisme parce qu’il élève des gens de bas niveau »


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 décembre 2019 10:30

      @JL
      « Je rappelle que les gains de productivité sont essentiellement le fait du travail  ie l’inventivité, la sérendipité de ceux qui travaillent, le goût du travail bien fait, etc ...  »

      Désolé de vous contredire mais, actuellement, la technologie représente 13 fois plus de poids de PIB que le travail humain. C’est pour cela qu’il y a de moins en moins de travail. Là où je suis d’accord avec vous, c’est que la proportion entre les profits et la rémunération du travail est à l’avantage des premiers. Ce qui parait normal au vu de la richesse produite par l’une et par nous autres.

      « Je dis que le capitalisme est le meilleur le système économique du fait que positivement il permet d’allouer une part des richesses produites dans un investissement en vue d’une meilleure exploitation future des ressources,
      mais négativement le plus mauvais par le fait qu’il permet à une minorité d’individus se s’approprier les fruits de la croissance et d’exploiter insolemment à tort et à travers, et les ressources naturelles et les sociétés humaines ou animales. »

      Finalement, vous en dîtes quoi du capitalisme ? Bon ou mauvais ? Parce que s’il ne tenait qu’aux investissements et aux profits, ce ne serait pas compliqué de le corriger.

      Pour moi, le capitalisme est intrinsèquement pervers de la même manière que Pie XI avait dénoncé le communisme.

      Propriété privés des moyens de production, des communs et des biens sans usage
       Indicateurs de richesse et critères du PIB non moralisés
       Profits illimités
       Création de l’argent par des banques privées au-delà du raisonnable
       Croissance obligatoire

      Là, par contre, cela devient impossible de le changer. Il faut tout bonnement le supprimer et le remplacer. Mais, comme cela ne se peut, la question est de savoir comment amener les puissants à corriger ces 5 constituants de manière à les éliminer.


    • titi titi 7 décembre 2019 10:52

      @JL

      J’ai répondu à votre message avec votre règle de 3 mal faite et à votre message concernant le document de l’INSEE.

      Donc votre ratio 30/70 ce n’est pas le ratio salaire/capital mais le ratio salaire/capital + investissement + tout le reste.

      Regardez de plus près l’évolution de la CSG par exemple, qui s’applique aux revenus du capital à un taux très élevé, et vous trouverez où est passé le delta.

      Là est l’insolence : 0% en 1990.... et 17,2% en 2019. 


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 11:53

      @titi
       
       la CSG sur les revenus du capital ne compense pas, et loin s’en faut, la baisse récurrente de l’IS ni les subventions de toutes sortes. Et je n’irai pas plus loin, mais je vous mettrai le nez dedans en vous priant de regarder les hausses insolentes des gros salaires et grosses fortunes.
       
       Les milliardaires de plus en plus riches ne se font pas par génération spontanée.


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 12:03

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
       ’’ la technologie représente 13 fois plus de poids de PIB que le travail humain. C’est pour cela qu’il y a de moins en moins de travail. Là où je suis d’accord avec vous, c’est que la proportion entre les profits et la rémunération du travail est à l’avantage des premiers.’’
       
      Que d’erreurs ou d’ignorance dans ce court §
       
      D’abord la technologie n’appartient pas au capital : c’est un bien commun, même si l’outil de production est entre les mains du capital. S’il était entre les mains de l’État, diriez vous que c’est l’État qui produit ? Absurde !
       
      Il n’y a pas de moins en moins de travail, c’est faux, c’est ce qu’on veut nous faire croire ; allez dire ça aux travailleurs, de plus en plus soumis aux cadences infernales et à l’allongement de la durée du travail. Pourquoi sont-ils dans la rue à votre avis ?
       
      Enfin ne me faites pas dire le contraire de ce que j’ai dit, à savoir que la proportion entre les profits et la rémunération du travail serait à l’avantage des premiers et normale.
       
      Merci.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 décembre 2019 13:05

      @JL
      C’est un plaisir de converser avec vous et d’être pris pour un con. Mais passons puisque c’est constitutif de votre mode de communication à ce que j’ai pu voir par ailleurs.

      Cela dit, si j’avance des chiffres, c’est que je les ai pris quelque part, en l’occurrence chez Denis Clerc, économiste. Donc, à moins que vous soyez meilleur économiste que lui, le chiffre de 13 est exact ainsi que la proportion de main d’oeuvre dans la production face à ce que produit la technologie. 

      Ce que je vous accorde, c’est que le travail existe en quantité plus que suffisante si on considère celui qui ne produit pas de richesse. J’employais le mot (très imprudemment au vu de la qualité de l’esprit critique de mes lecteurs) pour celui des emplois. 


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 14:03

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
      est-ce que j’ai réfuté ce rapport 13 avancé sous couvert de Denis Clerc, fondateur d’une revue que je respecte ? J’ai simplement soutenu en substance que ce n’était pas une raison pour que le capital s’en approprie tous les fruits. Cette technologie n’a été possible que par la capitalisation intellectuelle et financière des fruits du travail antérieur ; ce qui justifie la définition : « Un actionnaire, c’est-à-dire un homme bénéficiant de l’action des autres. » Robert Sabatier
       
      Question : quand vous écrivez : ’’ le travail existe en quantité plus que suffisante si on considère celui qui ne produit pas de richesse.’’, parlez vous du travail produit, ou bien du travail à faire ?
       
      En effet, le doute est permis au vu de l’adjectif « suffisant ». Quantité suffisante de quel point de vue ?
       
       ps. C’est un plaisir partagé.


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 14:13

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

       
       il ne me déplairait pas de lire votre définition de ce qu’est la richesse dans cette phrase : ’’ le travail existe en quantité plus que suffisante si on considère celui qui ne produit pas de richesse.’’


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 15:43

      @titi
       
       il y a deux titi ?!!!
       
      https://www.agoravox.fr/auteur/titi
       

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      https://www.agoravox.fr/auteur/titi-116773
       

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    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 décembre 2019 19:23

      @JL
      Peu importe de savoir à qui appartient la technologie pourvu qu’il paye la taxe robot, ordis et IA pour les retraites et le chômage. 

      Quand je parle de richesse, c’est au sens du PIB : la valeur financière ajoutée. Mais, justement, il faudrait la redéfinir pour un PIB respectueux de l’environnement et des droits humains, là où est la véritable richesse. 


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 19:30

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
       ’’Peu importe de savoir à qui appartient la technologie’’
       
       J’en doute, puisque vous vous en servez pour justifier le ratio excessif à mes yeux et dont nous parlons ici.


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 19:32

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

       
      sur le fond : je ne suis pas sûr que la solution de faire payer des taxes pour les robots soit une bonne idée.


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 19:51

      @titi
       
       ’’... ratio 30/70 ce n’est pas le ratio salaire/capital mais le ratio salaire/capital + investissement + tout le reste.’’
       
       Les investissements c’est du capital ; tout le reste, c’est quoi ?


    • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2019 20:39

    • Francis, agnotologue JL 8 décembre 2019 09:26

      Les 500 familles les plus riches de France :

      En 1996 elles accumulaient 6,7% du PIB.
      En 2017, ----------------------> 25% du PIB
      En 2018, --------------------—> 30% du PIB

       
      (merci Fifi)


    • Francis, agnotologue JL 8 décembre 2019 11:35

      @titi et les autres
       
      explication sur l’assertion qu’un salarIé français travaille 45 jours par an pour l’actionnaire :
       
      25 millions de salariés
      27 000 euros de salaire brut moyen par an
      149 milliards US$ de dividendes versés en France en 2018, soit 122,2 mds €
      253 jours ouvrés en 2018
       
      On trouve un ratio de 45,8 jours par an.
       
       CQFD
       
       
       https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/versement-de-dividendes-la-france-enregistre-un-nouveau-record-788082.html
      « Même si le gestionnaire d’actifs note que la hausse récente du dollar pourrait avoir un impact sur la conversion des dividendes émis en monnaies locales, Janus Henderson maintient ainsi sa prévision de 1.358 milliards de dollars pour cette année 2018, alors qu’elle était de 1.250 milliards en 2017. »


    • Francis, agnotologue JL 8 décembre 2019 12:16

      @JL
       
       Ramené sur l’année de 365 jours, ça fait deux mois : un salarié travaille deux mois par ans pour l’actionnaire.
       
       « Un actionnaire, c’est-à-dire un homme bénéficiant de l’action des autres ». (Robert Sabatier)


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 décembre 2019 16:56

      @JL
      Peu importe puisque le propriétaire soit l’entreprise nationalisée ou le privé, elle paye. Oui, je sais, l’entreprise nationalisée c’est l’Etat. Mais cette entreprise abonde alors la caisse de retraite plutôt qu’autre chose.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 décembre 2019 16:58

      @JL
      Qui peut être sûr que c’est la bonne solution. La difficulté réside aussi dans son calcul. Ce dont je suis certain c’est que lorsqu’il y aura plus de retraités que d’actifs cotisants, il sera impossible de maintenir le système des trimestres ou à points. 


    • Francis, agnotologue JL 8 décembre 2019 18:55

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
       je pense que c’est une fausse bonne idée parce qu’elle nécessitera une usine à gaz.
       
       @JL, plus précisément 2,35 mois : les salariés travaillent 2,35 mois par an pour les actionnaires.
       


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 décembre 2019 22:38

      @JL
      Des usines à gaz, on sait faire. Je ne pense pas que ce serait bien plus compliqué qu’un système qui intègre des régimes spéciaux. Que proposez-vous pour résoudre la crise démographique des retraites ?


    • Francis, agnotologue JL 9 décembre 2019 09:36

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
      Est-ce que vous avez remarqué qu’il y a beaucoup de chômeurs ? Des gens qui, au contraire des personnes âgées, pourraient et voudraient travailler, et qui ne le peuvent pas, faute de structures d’intégration de leur créativité et leurs capacités d’action ?
       
      Notre législation est faite de rafistolages, et ça pète de partout. Il faut revoir tout ça, globalement. Je propose de faire un nouveau conseil national de la résistance (CNR), qui réunirait tous les résistants à la guerre économique que mènent les ultra riches contre les peuples.
       
       
      « Warren Buffett (l’homme le plus riche du monde), a déclaré : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner  ». (François Ruffin, La guerre des classes, publié chez Fayard )
       
      « Les diatribes de Mitterrand sur les « maîtres de l’argent » étaient plus violentes que les prises de position actuelles de Besancenot. » (François Ruffin)


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 9 décembre 2019 23:27

      @JL
      A votre question initale je vous répondrais par une question : avez-vous bien lu ma tribune ? Je viens de compter que j’avais utilisé par 3 fois le mot chômage dont l’une était pour dire qu’il était entretenu et l’autre, qu’il était endémique.

      D’autre part, en guise de proposition vous me citez du Ruffin. J’aime bien Ruffin, mais lorsqu’il parle de Mitterrand et de Besancenot, il se trompe lourdement. Mitterrand a fait copain avec le libéralisme et la finance. Besancenot, je ne vois pas bien. 

      Et sinon, c’est quoi votre proposition ?


    • Francis, agnotologue JL 10 décembre 2019 10:17

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
       
       Pour le chômage vous avez raison ; il se trouve que j’avais zappé à cause de ça : ’’ Travail humain qui diminue par des journées plus courtes, des congés plus longs, un taux de chômage entretenu par la finance et la retraite.’’ trop de choses dites et non dites rendent cette phrase incompréhensible. Notamment sur le fait que le travail est un mot ambigü pour la confusion trop souvent faite avec emploi.
       
      Mais sur le fond, nous sommes d’accords, en témoigne mon article 35 heures et heures sup’

       
      Je ne sais pas ce que Ruffin dit de Besancenot, et je m’en fiche. Ce garçon est sorti de mon champ de vision. Quant à Mitterrand, je pense qu’il a fait comme bien d’autres, et comme ils le font tous, hélas.
       
      Je ne les citais pas comme modèles, mais seulement pour signifier que les choses ont bien changé. A mon avis elles ont changé parce que désormais, le libéralisme préside tous les imaginaires, comme disait Édouard Glissant. Et il n’avait pas encore tout vu.


    • Francis, agnotologue JL 11 décembre 2019 08:41

      @JL

      sur l’assertion qu’un salarié français travaille 45 jours par an pour l’actionnaire :
       
      De fait, il n’y a pas 25 millions de salariés dans le privé mais 19,27 !!

      27 000 euros de salaire brut moyen par an
      149 milliards US$ de dividendes versés en France en 2018, soit 122,2 mds €
      253 jours ouvrés en 2018
       
      On trouve un ratio de 59,42 jours par années de 253
      ou 2,82 mois par an

       
       CQFD


  • zygzornifle zygzornifle 6 décembre 2019 13:52

    Pour changer le vieux monde dans lequel tu vis il faut changer le vieil homme qu’il y a en toi ....

    Quand on voit la tronche des politiques de tous partis ce n’est pas gagné , même les plus jeunes sont des momies ....


  • Rémi Mondine 6 décembre 2019 15:40

    Monsieur Picard,

    vous me pardonnerez une certaine exaspération.

    Lorsque vous écrivez : « Projet de société ? Ou nouvelle erreur ? »

    La réponse devrait être évidente : Pas d’erreur, oui il y a un projet de société et non il ne peux pas être publié officiellement.

    Comme l’écrit Orwell dans 1984 il faut maintenir une société pyramidale. Laissez les gens profiter de la richesse crée par le progrés technique va contre les intention de l’élite.

    La société que vous décrivez en desaliennant une large part de l’humanité aurait le défaut d’ouvrir la voie à un partage du pouvoir.

    Il y a déjà eu au XXième siécle le probléme que les gens n’acceptaient plus de devennir domestiques.

    Tonton Macron applique donc le projet de société suivant :

    -Appauvrir relativement car cela se voit les classes inférieures via impôts et inflations.

    -Créer de la surcharge psychologique dans ces même classes par la précarité.

    -Inquiéter et réduire les marges de manoeuvre de ces classes pauvres par la presse, la destruction de toutes les organisations de masse qui ont porté le monde ouvrier et en transformant les droits sociaux en charité attribuables ou non.

    Bref il faut corriger les pauvres des pays riches pour paver la voie au retour de l’oligarchie qui pendant ce temps là sera renforcée par un droit toujours plus abscond garantie qu’il y aura toujours une faille pour servir ceux qui auront les bons avocats.

    Si vous ne l’aviez pas compris durand la campagne, Macron comme Al nostra fait de l’excellent boulot.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 décembre 2019 10:44

      @Rémi Mondine
      Il vous a échappé que ma formulation était une interrogation pour lancer mon propos. Non une manière implicite de cacher la vérité du projet macronien ou celui des puissants de ce monde qui quadrille le monde de manière à nous transformer en consommateurs serviles, en cerveaux disponibles et en esclaves volontaires à des critères supposés incontournables comme la dette.

      Cela ne m’échappe pas. Mais, dénoncer une conspiration des élites mondiales, ne sert pas à grand-chose pour faire réagir les gens parce que cette dénonciation produit principalement deux effets : 
       Celle de passer pour un conspirationniste et donc de décrédibiliser mon propos
       Ou celle de décourager toute forme de combat

      Dans les deux cas, on décourage toute réaction. Or, avec ce projet de réforme, on a non seulement un bon moyen d’entraîner les gens à réagir, mais aussi le moyen de créer une brèche dans le système des confiscateurs.


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