Etre végétalien ou ne pas être écoresponsable, telle est la question !
Il est temps de savoir ce que vous avez dans le ventre...
Selon Winston Churchill « les hommes trébuchent parfois sur la vérité mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si de rien n'était. »
Serez-vous de ceux-là ou saurez-vous prendre le temps de considérer les données de l’élevage en particulier, de la consommation de produits animaux en général afin d’en tirer les conséquences et, si ce n’est déjà le cas, faire le choix d’une conduite responsable au plan écologique ?
Churchill disait vrai pour une raison très simple : nous sommes des êtres d’habitudes et lorsque nous renonçons à l’une d’entre elles, quelle qu’elle soit, c’est une part de nous-mêmes qui meurt. Notre résistance au changement est donc bien compréhensible.
Le problème est que, tout naturel qu’il soit, ce penchant, cet « instinct de conservation », n’est pas anodin car « quand des personnes honnêtes qui sont dans l’erreur apprennent la vérité, soit elles cessent d’être dans l’erreur, soit elles cessent d’être honnêtes. »
Le documentaire de Kip Andersen et Keegan Kuhn intitulé Cowspiracy mérite toute votre attention et votre soutien (même s’il est visible gratuitement en vostfr ici) car son argumentaire simple et efficace — qui démontre, entre autres, que l’agriculture animale est de loin le premier producteur de gaz à effet de serre — va très probablement vous mettre face à ce choix difficile : rester honnête ET changer ou bien fermer les yeux pour ne rien avoir à changer.
En effet, il contient non pas une mais des vérités saisissantes dont, pour la plupart, nous ignorons tout étant donné que les médias et les politiciens restent silencieux à leur égard alors même qu’ils prétendent parfois énoncer une « vérité qui dérange. »
J’ai fait le choix de rester honnête et donc, vu les arguments présentés par Cowspiracy, j’admets que la survie de l’humanité ne peut passer que par le végétalisme — hormis le cas, pas forcément improbable, d’une réduction dramatique des populations à l’occasion d’une guerre mondiale ou d’une pandémie (genre film) d’horreur.
Me voilà donc décidé à changer mes habitudes et à renoncer à l’alimentation d’origine animale.
En tant que psychologue de l’habitude, je sais que cela va être un sacré combat car même si je me passe très facilement de viande, renoncer à tout aliment d’origine animale est autrement plus exigeant. Si elle existait, il est probable que je rejoindrais l’association des Omnivores Anonymes.
Mais même en son absence, il nous est possible de mobiliser ce qui fait la principale force de tels groupes : les mécanismes d’influence sociale inhérents au fait que l’image que nous avons de nous-mêmes est avant tout construite par l’intériorisation de la représentation que les autres se font de nous (cf. l’hypothèse du miroir social de Charles H. Cooley).
En clair, nous sommes prêts à beaucoup de sacrifices pour pouvoir continuer à penser que nos proches voient en nous une personne pleine de qualités ; une personne qui a, notamment, le courage et la détermination de se tenir à ses décisions quoi qu’il en coûte.
Bref, ainsi que les expériences de psychologie sociale l’ont amplement prouvé, il n’est rien de plus efficace pour rester fidèle à ses choix que de s’engager publiquement à le faire.
C’est justement ce que me permet cet article.
Je prends donc ici l’engagement que l’année 2015 sera la dernière qui me verra omnivore. L’année prochaine je serai végétalien. Qu’on se le dise !
Pour finir, comme je n’aime rien tant que la lucidité, je voudrais exprimer ma gratitude aux auteurs de Cowspiracy — ainsi qu’aux amis qui me l’ont fait découvrir — pour la gifle formidable que je viens de prendre en découvrant ces vérités qui renversent et, donc, remettent les choses à leur place.
J’imagine qu’à partir de là, il pourrait exister mille luttes à engager pour assumer pleinement nos responsabilités vis-à-vis de l’humanité présente et future mais une chose après l’autre : d’abord la prise de conscience et le passage à l’acte individuel.
Il sera toujours temps de se donner ensuite un programme d’actions individuelles et collectives afin de mieux contribuer à la survie de l’humanité ; survie dont on ne peut plus raisonnablement douter qu’elle soit en balance.
138 réactions
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foufouille 20 février 2015 15:56@Corinne Colas
c’est la femelle d’hitler qui mangeait des saucisses. dans un pays végétarien, il y a eut 1500 morts tués par des végétariens.
certaines villes sont interdites aux omnivores et autorise uniquement le broutage d’herbe le cul à l’air.
tu as même des écoles réservées à la race supérieure végétarienne.
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Corinne Colas 20 février 2015 16:04@foufouille
« la viande n’est pas un cadavre »...C’est politiquement correct, qu’on se le dise alors : la viande n’est pas une partie d’un animal mort, la vache ou le bœuf paissent toujours dans le pré !Désolée mais je suis obligée de clore cette conversation surréaliste. -
foufouille 20 février 2015 16:09@Corinne Colas
c’est mieux. l’animal est mort mais pas la viande. tu as entendu parler des greffes d’organes ?
c’est un monologue, pas une con-versation. -
Luc-Laurent Salvador 20 février 2015 16:44@Corinne Colas
Merci pour ce commentaire intéressant et polémique.
Je suis bien d’accord à peu près tout ce que vous avez écrit.
En particulier ceci qui, notez bien, ne s’oppose pas à ce que j’ai moi-même écrit mais qui en est le complément logique :
"Lorsqu’on remplace une mauvaise habitude par une bonne habitude, c’est tout notre être qui revit car alors le corps et le mental sont en harmonie.«
En effet, il en va des habitudes comme des formes vivantes. L’évolution (pour le meilleur fait que certaines meurent pour laisser la place à d’autres plus adaptées.Concernant »le soi (construit) dans le miroir social", vous voyez là un problème et vous avez raison. C’est un des principaux facteurs de la misère humaine : cette inter-dépendance dans laquelle nous nous sommes constitués et dont il faut apprendre à s’extirper pour accéder à la liberté sans pour autant tomber dans la misanthropie.
si je l’évoque c’est que c’est une réalité première de l’humain et comme toutes les forces, elle peut servir dès lors qu’elle aide à aller dans le bon sens.
Lorsqu’on reste fidèle à soi-même et que l’on est apprécié pour cela par son entourage, c’est une satisfaction qui ne fait pas de mal, dès lors qu’on en devient pas dépendant et que l’on ne perd pas la possibilité de... changer de convictions
Concernant ce qui vous paraît devoir poser problème, sachez cela n’en est pas un pour moi. Je suis provoc par nature, donc je m’amuse toujours de l’ire que je peux susciter à l’occasion par mes prises de position.
Le seul vrai problème que je vois n’est donc pas le jugement des autres (le miroir social) mais la coordination des habitudes avec ceux dont je partage la table.
En effet, c’est moi le cuisinier...
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Corinne Colas 20 février 2015 23:41@alinea
Re-salut... Oui vaste sujet que l’acceptation par les autres qui passe d’abord par l’acceptation de soi !... un problème général dans une société modelée par des standards imposés au gré des besoins des habitants de Stratos (nos élites), on peut en causer sans épuiser le thème.
Quelle attitude adopter pour éviter de casser des perches ? Mon petit exemple plus bas (échange sans surprise utile à ce que je voulais écrire ici ), c’est plutôt le contraire de "tout le monde accepte sans souci, très facilement, ce qui est évident pour l’autre".
Se faire exclure de quoi au final ? Etre végé, c’est un très bon « détecteur à couillonnade », le mien fait bip quand je ne suis pas à ma place en fait, c’est génial de simplicité.
" je tenais énormément à ce qu’il soit notifié nulle part que le resto était végétarien ».
Ce sera possible lorsqu’il sera banal de proposer dans tous les restaurants des menus : végé, non végé, sans gluten, sans lactose. Et certifié bio… Le concept non élitiste et avec une assiette accessible à tous, rendrait ensuite obsolète l’idée d’une « étiquette » publicitaire. Pour le moment, c’est bien que ce type de resto s’affiche, ils sont toujours pleins et le prix est identique à un double menu Mac Do. Comme quoi, c’est possible si on le veut...
" la vie que j’ai menée ces cinq dernières années n’étaient pas du genre à me laisser du mou pour m’occuper de moi et me faire un douillet quotidien"
Les événements de la vie nous ouvrent ou nous aigrissent, on apprend enfin des choses. Ce n’est que confronté à la difficulté que nous découvrons ce que nous sommes. Notre volonté d’en tirer une signification ou pas est aussi importante. Et ceux qui ne sont jamais sortis de leur zone de confort (moi j’attends d’y entrer, j’ai mon master es mouise), sont trop pétris de certitudes pour aider les autres.
Retour d’expérience :
si l’on attend d’obtenir un "douillet quotidien" (un doux rêve) pour s’occuper de soi, on prend le risque de n’être plus capable de s’occuper des autres qui ont besoin de vous. Cette façon d’affronter la vie mène à l’épuisement car le corps a ses limites que le mental ne reconnait pas. J’en suis un excellent mauvais exemple puisque avant de faire la gazelle à deux pattes, j’ai été obligée de passer par la case : poisson échoué sur la plage pour enfin réagir et cela a pris du temps pour remonter la pente !!!! Le cimetière est rempli de gens indispensables...
Bon courage dans ta convalescence ! Je sais ce que c’est...
Si le végétalisme n’arrête pas les balles, ne rend pas plus intelligent, n’évite pas forcément la grippe etc. dernièrement cela m’a aidé à récupérer plus vite ça c’est sûr ! il y a 4 mois, j’étais à l’hosto... J’’ai désormais une belle cicatrice de pirate du bas de l’omoplate jusqu’au bras qui fait 16 cm de long, ça fait chic à la piscine) et il a fallu que je me fâche 1) pour manger végétalien 2)) pour qu’ils m’enlèvent la perf. Ils me soutenaient que si je n’avais pas mal, c’est parce que j’avais la pompe à morphine mais je ne l’utilisais pas et n’en avais pas besoin non plus.... J’ai été mise dehors après 4 jours et dix plus tard, j’étais en ... salle de muscu. histoire d’être avec les vivants plutôt que les éclopés chez un kiné.... J’ai un tigre dans le moteur (sans en manger), un régime Mac Do ne l’aurait pas rendu possible.
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alinea 21 février 2015 00:43@Corinne Colas
Oui, je crois, que l’allant de soi, sans provoc ni récriminations, est accepté par l’autre, juste parce que, quand on « veut », on de force et plus rien ne coule de source.
Pour le resto, c’était juste l’idée - peut-être fausse, j’en conviens- que les gens ressortant du lie, rassasiés et s’apercevant qu’il n’y avait pas une once de beurre dans le gâteau, en seraient éberlués. Ces gens-là ne seraient pas rentrés dans un resto végé !
Prosélytisme à cent sous ? Peut-être bien ! j’aurais adoré essayer !!
Mais que t’est-il arrivé ?
La bouf et : le tempérament, hein !!
Mon accident à moi fut un harcèlement en règle pendant cinq ans ; état de sidération et état de choc ! plus deux accidents corporels qui m’ont un peu rivée à Avox !!
Déprime donc ; qui dit déprime dit incapacité à s’occuper de soi ; et le minimum syndical pour les âmes que j’ai en charge ; donc recharger mes batteries bien à plat ! Quand je dis « douillet », c’est juste qu’on arrête enfin de me taper dessus, de m’emmerder, que je respire !!
J’espère que mon tigre à moi ne fait que roupiller, que je le réveillerai !! -
foufouille 21 février 2015 10:08@Corinne Colas
"Ce sera possible lorsqu’il sera banal de proposer dans tous les restaurants des menus : végé, non végé, sans gluten, sans lactose. Et certifié bio… "
c’est pas possible et contradictoire avec l’écologie, etc car vil y aurait une tonne de gaspillage.
et non le végét-aryen ne vit pas plus vieux ni n’est en meilleure santé, sinon en inde tout le monde vit 120 ans -
Mowgli 19 février 2015 22:14Tout ce qui vous intéresse, vous les bouffeux d’herbe, c’est de faire chier le plus posisible le plus de monde possible tout en faisant les jolis coeurs.
Si vous aviez la moindre honnêteté intellectuelle vous annonceriez la couleur : vous faites la retape pour le jaïnisme.
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Ludwiga 16 mars 2015 20:58@Mowgli Si tu prenais la peine de regarder le film avant de parler.. Le but des végétaliens n’est pas de faire chier non, et au passage les végétaliens sont d’anciens carnistes, auxquels on a expliqué les raisons écologiques et/ou éthiques de devenir végétalien, donc pas la peine de les stigmatiser comme s’ils étaient des aliens.
Ce documentaire traite avant tout des dégâts causés par l’industrie animale : pollution des eaux, gaspillage massif d’eau et de nourriture etc. Si tu préfères faire l’agacé, c’est ton droit, mais c’est très mal venu. On parle quand même de la plus grande source de pollution de la planète (51% des émissions de gaz à effet de serre), alors je ne vois pas trop l’intérêt de ton commentaire.
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Mowgli 19 février 2015 22:29« on peut aussi apprendre à faire pousser des tomates en plein hiver sans source d’énergie externe »
Vous vous souvenez aussi des grrrrands savants Mitchourine et Lyssenko qui faisaient pousser des tomates dans l’Arctique ?
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Tillia 19 février 2015 23:13S’alimenter raisonnable me paraît être la meilleure façon de se mettre à table.
Certains consomment de la viande midi et soir, 7jours/7, cela m’apparaît déraisonnable, tout comme les végétaliens qui mangent liquide ou que des aliments crus. Ces deux attitudes ne sont pas bonne pour la santé.Il faut manger varié, une seule fois par semaine de la viande rouge, une fois une viande maigre, des œufs, du poisson, des fruits et des légumes, des légumes secs, etc ... Il faut arriver à faire des menus très variés.Si déjà on baisse sa propre consommation de viande, si chaque famille, réduit à une fois par semaine, je pense que déjà on tiendra le bon bout. Pour commencer il faut manger maigre ensuite on s’habitue à une alimentation différente, c’est à dire moins riche et moins abondante. Je me suis habitué le soir à me contenter d’un potage et de fruits, avec un peu d’imagination, la vulgaire soupe de cantine se transforme en plat de fin gourmet.-
Luc-Laurent Salvador 20 février 2015 16:59@Tillia
La voie du milieu paraît toujours la plus sage.
Sauf que nous ne sommes plus au milieu.
Le fléau de la balance penche du mauvais côté, du côté du fléau tout court.
Alors, peut-être est-il temps de sortir du raisonnable pour venir au radical.
Le soir je ne mange plus.
C’est juste une question d’habitude.
Le plus dur au début ça a été d’accepter le sentiment de faim, de ne pas lutter comme je le faisais auparavant.
Il fallait alors que je me relève dans la nuit pour manger n’importe quoi qui apaise ma faim.
Je me contente à présent de la douce certitude que le matin va venir avec un petit déjeuner royal comme je les aime ! -
Corinne Colas 20 février 2015 21:34« Si déjà on baisse sa propre consommation de viande (..) »Hé oui, ce ne sont pas les « khmers verts » qui l’affirment mais les médecins puisqu’il faut limiter celle-ci à 200 gr maximum par semaine. On est loin du compte...Quant la polémique sur un régime alimentaire plus raisonnable qu’un autre, il n’y en a pas dans les faits lorsque l’information ne vient pas des publicités :« Les experts chargés par l’État français d’établir les recommandations alimentaires ont souvent des conflits d’intérêts (ils travaillent pour l’industrie laitière ou l’industrie de la viande), ce qui pourrait expliquer les différences observées entre les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) et les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)…Les diverses études menées dans le monde, montrant les bienfaits d’une alimentation végétarienne, ne sont que très rarement diffusées en France.
A titre d’exemple, la position de l’American Dietetic Association et des Diététistes du Canada au sujet de l’alimentation végétarienne, basée sur plus de 250 études, qui sert de référence aujourd’hui, est encore très peu répandue en France. Cette étude conclut que « Il a été montré que l’alimentation végétarienne, menée d’une façon appropriée, est bonne pour la santé, adéquate d’un point de vue nutritionnel et bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. L’alimentation végétarienne est adaptée à toutes les périodes de la vie. »
L’association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d’hypertension, de diabète, et de cancers de la prostate et du colon » et que les végétariens sont moins sujets aux problème d’obésité. »http://www.dieteticienne-amiens.fr/vegetarisme-vegetalisme/
Des diététiciennes sortent enfin de l’obscurantisme :
« si vous craignez que votre alimentation (végétarienne ou végétalienne) n’apporte pas tout ce dont votre corps a besoin, je me ferai un plaisir de vous aider… »
Quelques uns aiment bien citer des cas de déséquilibre chez les végés, cela arrive bien sûr mais ce n’est pas le végétarisme/végétalisme qui est à remettre en cause.
En effet, si l’on raisonne de la même façon à l’égard des amateurs d’animaux et dérivés, la question est :
les « carnistes » avec leur cholestérol, leurs crises cardiaques, leur goutte, leurs calculs rénaux, leur diabète, leurs bourrelets et leur gras sur le bide... sont-ils crédibles quand ils donnent des leçons sur l’alimentation aux « végétariens/végétaliens ?
Etre omnivore, c’est la faculté de choisir contrairement aux carnivores et aux herbivores. Quand on a la possibilité d’éviter la souffrance animale sans se ruiner la santé et en ne participant pas au saccage de la planète, cela donne des millions de végés de par le monde qui posent un acte politique. Cela ne devrait faire peur qu’aux lobbies...
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foufouille 21 février 2015 10:14@Corinne Colas
« L’association américaine de diététique’
les ricains bouffent surtout de la merde. les seules »études« » vantant les mérites de ta secte sont celles de végétaryens et truquées.
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ralph 20 février 2015 00:54@ l’auteur,
Comme vous le dites si bien, nous sommes des êtres d’habitude.
Mais ce n’est que lorsque on accepte de changer « un peu » une habitude, pour une raison qui nous est personnelle, qu’on découvre qu’il y a du bon dans le changement.
C’est quoi une habitude ?
Vous donnez une cigarette à un gosse de dix ans...il vomira de dégoût !
Puis, une deuxième, une troisième...et il ne pourra plus arrêter de fumer.
Mais je suis d’avis que chacun est libre de faire ce qu’il veut.
On accuse les végétariens d’être des « mangeurs d’herbe ».
Lorsque l’été vous faites un peu de course sous le soleil...quand vous rentrez vous avez juste envie
d’une énorme salade bien assaisonnée...avec des tomates, des concombres...et puis du melon
ou de la pastèque...
Et quand vous êtes satisfait de votre fraîche salade qui réhydrate votre corps vous voulez juste
profiter de votre bien-être.
Et si on fait ça deux ou trois fois, je dirais qu’on prend une habitude « agréable » et on n’a plus envie
d’en changer. Vous vous sentez en harmonie avec votre corps et vous lui donnez ce qu’il vous demande.
Je ne parle pas de bonnes ou mauvaises habitudes, mais juste de choix agréables ou pas.
Et plus on commence à bien se nourrir, plus on apprécie ce qu’on mange et on a envie d’expérimenter d’autres plats succulents, bien colorés, avec plein d’épices....
Et là on se rend compte qu’on ne renonce à rien...on se fait juste plaisir...et tant pis pour ceux
qui pensent qu’on est juste des « mangeurs d’herbe » !!-
Luc-Laurent Salvador 20 février 2015 17:01@ralph
vous avez bien raison. Les changements d’habitudes réussis se basent sur le plaisir.
Il faut saisir les opportunités et les reproduire pour construire... la bonne habitude.
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Jean Keim 20 février 2015 08:55Le problème est dans l’excès, tout ce que notre espèce entreprend se fait en mode giga et nous sommes 7,.. milliards de bouches à nourrir, les perspectif pour 2050 pourraient être d’environ 9 milliards.Rien n’est simple dans de telles perspectives Agriculture -
Jean Keim 20 février 2015 08:58Bon qq. chose n’a pas marché normalement Agriculture était le lien http://www.wikistrike.com/article-les-vegetariens-tuent-25-fois-plus-d-animaux-par-kilogramme-123589993.html
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prolog 20 février 2015 16:54@Jean Keim
Salut Jean,on se connait pas c’est vrai mai ce genre de lien me surprend de ta part :). Comparer la production de viande en prenant en compte uniquement les bêtes élevées et la production de céréales en prenant en compte le défrichage et autres désagréments des installations, ca ressemble aux études dont on commande le résultat (c’était un peu mon taf avant).
Tout ca sous la houlette d’un « éthicien » (merde ! :) ) qui semble à même de dire qu’une souris en liberté toute sa vie puis empoisonnée souffre plus qu’un kangourou en captivité puis abattu. Sérieux...
On n’est pas obligé de cultiver comme ca. Ni d’élever les bêtes ainsi. On n’est pas obligé de contraindre un paysan à acheter de semences qui ne repoussent pas. On n’est pas non plus obligé de tous se mettre à brouter uniquement de l’herbe, ni de manger de la viande. Mais pour ca, faut discuter. Et ca c’est mauvais pour l’égo et le porte feuille.
Les chiffres et les études de ce genre ne sont utilisés que pour esquiver le dialogue, c’est dommage.
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Jean Keim 20 février 2015 21:57@Luc-Laurent Salvador
@prolog
Je n’ai pas dit que je souscrivais avec le contenu du lien mais simplement que dans le contexte actuel de la production de masse, si la demande mondiale en viande diminue, pas de probleme « ils » assureront d’une autre façon.Si effectivement le niveau de 9 milliards de terriens est atteint, leur alimentation supposera la mise en œuvre de gros moyens.Manger de la viante ou des produits dérivés de l’animal est une éthique personnelle, la façon dont la nourriture est produite et fabriquée en est une autre.L’idéal serait de consommer ce que nous produisons, soit individuellement, soit au moins localement, est-ce toujours possible ? Il faut du temps et des espaces dédiés, il faut un changement de nos modes de vie sinon cela restera le privilège de qq. uns.Il n’est pas rare de voir un végétarien/végétalien avec des chaussures en cuir ...Il nous faut aussi carnivores ou pas apprendre la frugalité,Et il faut bien commencer par qq. chose ... le premier pas. -
joletaxi 20 février 2015 22:47@Jean Keim
L’idéal serait de consommer ce que nous produisons, soit individuellement, soit au moins localement,j’ai essayé, mais le poivrier, le caféier,la vanille,l’oranger, le citronnier, sur mon balcon, j’sais pas pourquoi, mais cela ne donne rien ?
Moi je croyais que les gens qui s’affichent de gauche, et les verts sont de gauche, pronaient la solidarité, le partage, mais je constate que ce sont surtout des égocentriques.
Moi j’suis partageux, j’achète des produits venus du monde entier, permettant aux populations locales de mieux vivre sur place,mais heureusement, je ne suis pas seul, il suffit de voir la foule dans les supermarchés, pleins de bons produits exotiques
Alors les zozos locavore, c’est un peu une curiosité, c’est d’ailleurs ce qu’ils recherchent, un épanouissement dans la singularité, être les phares qui guident et vont sauver le monde, du moins, ils ont la prétention de le croire.Mais on a rien inventé, déjà les romains....les salauds hein
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prolog 20 février 2015 22:52@Jean Keim
pas sur qu’on ait lu le même lien alors mais je suis d’accord avec tout ce que tu dis.
Localement, se nourrir c’est possible mais en ville peut être pas. Pour la viande, on peut en faire un peu chez soi. Les vaches par contre, il faut vraiment de l’espace.
Je sais pas si l’idéal serait de produire individuellement.
Actuellement, on a un système de production et de distribution de nourriture très performant. On l’a rendu sale en y torturant des animaux et en y dealant des produits chimiques. Si on arrive à rendre dégueulasse toutes les bonnes idées, le problème doit venir d’ailleurs,non ? -
Jean Keim 21 février 2015 09:25@prolog
C’est le bon lien seulement il est outrancier, les exces ne donnent jamais de bons résultats.Nous sommes trop nombreux sur terre, voilà un des paramètres importants.Un homme qui coupe un arbre est acceptable, qq. milliards qui en font autant et c’est une catastrophe écologique.La politique familiale française est aberrante, les moteurs de la communauté humaine : le consumérisme, l’avoir et le profit sont suicidaires, la méconnaissance des mécanismes qui gouvernent nos comportements mentaux est destructrice.@joletaxiC’est l’intention et la sincérité qui importent. -
prolog 22 février 2015 09:53@Jean Keim
C’est vrai que c’est bizarre d’encourager les naissance sans consulter les autres (pays) mais c’est aussi le principe de la guerre, et la France est en guerre.A partir du moment où quelques personnes prennent 90 % de ce qu’il y a sur la table, et que le reste des convives veut faire pareil, on peut en conclure qu’il y a trop de monde autour de la table.
Sauf qu’avec deux fois moins de monde, le problème se poserait encore non ?
En dessous d’un certain nombre, il n ’y aurait plus assez de monde pour bosser pour ceux qui se servent. Donc ils ne pourraient plus autant se servir... et ils encourageraient sans doute les naissances.
Se mettre d’accord sur ce qu’est un partage (au lieu de la définition actuelle qui revient à dire « premier arrivé, premier servi ») me parait nettement plus crucial que de réduire les enfants.
Ou alors j’ai mal compris ce que tu disais.
Ca me fait penser au concept de taux de chômage minimal pour éviter l’inflation. C’est le politiquement correct pour dire que si il y a moins de 10% de chômeurs, les salaires augmentent donc le business devient moins rentable donc les patrons n’y vont pas.
Dans un premier temps on pourrait se dire qu’il y a trop de travailleurs potentiels puis on se rend compte que le partage se fait pareil quel que soit le nombre, le but étant de mettre la pression sur tout le monde.
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Jean Keim 22 février 2015 16:18@prologOui vous êtes à deux doigts de poser la bonne question, à la plupart des analyses la suite donnée est en réaction, la plupart de nos faits et gestes ne sont que des réactions, bien sûr que le partage est souhaitable, il est évident qu’il faille limiter notre population, ne pas exploiter inconsidérément notre environnement etc., etc., mais pourquoi cela ne se fait-il pas naturellement, sans effort, le film proposé par L.L. Salvador est intéressant par son contenu mais surtout par ce qu’il dévoile sur le fonctionnement des grandes organisations qui gravitent autour de l’écologie (ou du social ou autres choses), elles sont spécialisées dans un domaine et leur préoccupation est de perdurer et certaines brassent des sommes considérables, qui aurait pût penser qu’un énarque dirigerait une association de chiffonniers devenue une multinationale, cela n’est pas condamnable en soi et elle fait un travail considérable pour palier les incuries de la société. Mais ces organisation montrent toutes la même déviance, leur pérennité prime sur leur raison d’être initiale et elles n’ont pas plus que nous une vision globale.Alors qu’est-ce-qui cloche chez nous au point d’avoir des comportements aussi incohérents ?Qu’est-ce-qui prend la direction des opérations au point de nous faire dénier la réalité ?Finalement qui se pose ce genre de question ? -
prolog 23 février 2015 09:08@Jean Keim
Les comportements ont l’air sous tendu par la logique « le plus possible pour ma gueule, le plus vite possible ». Du coup, le domaine utilisé (politique, ENA, Emmaus, humanitaire...) a peu d’importance vu que la logique derrière est la même.
L’incohérence vient du fait qu’on pense que cette logique amène la sécurité individuelle alors qu’elle crée aussi des ennemis donc amène l’insécurité. T’en penses quoi ?Pour qu’une telle logique soit possible, on dirait qu’il est nécessaire d’établir une hiérarchie, un but dans la vie, un truc pour quoi se battre. Et perso je bloque vers là :). Hiérarchie = pensée mais là ca reste intellectuel. Et tu risques de me dire qu’il y a juste des pensées et pas de penseur mais là, je dis ok sans comprendre.
Ton avis ?
« Qui se pose ce genre de question ? »
sincèrement, je sais pas. Toi ? Moi, j’ai l’impression. Moi, ca veut dire un truc ? Je sais pas, je remarque que ca a plutôt tendance à faire fuir les gens qu’à les attirer. -
Jean Keim 23 février 2015 09:52@prolog
Si nous recherchons la sécurité, alors la recherche passe au 1er plan et nous organiserons notre vie pour être en sécurité et l’organisation de la sécurité passe à son tour au 1er plan, une organisation suppose des règles et une hiérarchie, écrire des textes et/ou trouver notre place dans l’organigramme se retrouvent à leur tour au centre des préocupations et jamais le cirque ne s’arrête.C’est le jeu politiqueLa pensée classe la pensée en différentes pensées et de ce découpage naît de nouvelles pensées qui de classements en découpage nous fait perdre le fil du processus qui n’est que penser. Et donc la pensée invente l’âme, l’esprit, la conscience, l’inconscient, le subconscient, le supra conscient, l’intelligence, le ça, le moi, le surmoi, les dieux, Dieu, le diable et je dois en oublier encore qq. uns.Peut être que certains de ces concepts ou même tous existent réellement mais les admettre et les intégrer comme des faits sont le jeu de la pensée qui reproduit des contenus mémorisés.Envisager que la pensée est cela est très frustrant, qu’à cela ne tienne, il suffit de créer le nouveau concept qu’il y a la pensée et aussi ce qui la transcende, en oubliant que c’est toujours le processus de la pensée qui est en œuvre.Penser qu’il y a un penseur qui pense n’est encore qu’une pensée et une astuce pour s’en sortit.
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kerloen 20 février 2015 15:39synchronisation avec ma réflexion du jour :
Face au modèle agricole imposé, soyons pragmatiques. Go vegan !
http://biocoenoseterre.over-blog.org/agrobusiness_GOVEGAN.htmlMerci pour le lien, je ne savais pas que le doc était deja visible sur www.
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COVADONGA722 20 février 2015 17:49Bonjour , en préambule je mange carné peu mais j’essaie bon .1/2 fois semaine maxi un plat familial et de partage .
Je conviens que le consumérisme alimentaire outre qu’il donne des industrie d’élevage terrifiantesappauvris la terre et la biodiversité.De la à me laisser dicter un dogme alimentaire par la secte des khmers verts ya un sacré chemin et mon fusil en travers .Un autre truc ou je pense que l’auteur à fait l’impasse j’habite un quartier populaire « zus » à Marseille et tout prés les belles villas dans les collines je passe donc devant un beau magasin bio végétalien et végétarien. C’est dingue le nombre de berlines cossues et 4x4 allemands et les friqués qui y font leur course .Gents à revenus ,middle classe éduquée voir à statuts protecteurs .Ces vainqueurs des glorieuses et du consumérisme à donf !!Se refont une santé et une conscience morale ;Tout en nous sommant nous les plus pauvres de consommer moins de polluer moins !Yep dans un souci de servir mère gaia vous avouerais je que beaucoup d’entre eux je les verrai bien devenir combustible fossile « sont bios » ,que le cycle se perpétue.... -
Corinne Colas 20 février 2015 20:59J’ y vais aussi mais avec ma Fiat Pipo de 93... on ne voit que ce que l’on a envie de voir !
Quant à critiquer « la middle classe » (ce n’est pas d’elle dont il faut se méfier mais des autres au-dessus qui n’ont pas besoin d’aller faire leurs courses eux-mêmes), il serait aberrant d’être « éduqué » et de ne pas en tirer quelques conclusions, non ?L’homme a su s’adapter en toutes contrées, de là la diversité de nos régimes alimentaires. Pour un qui se nourrissait d’une façon au Nord, il y en avait un autre dont le régime était essentiellement frugivore autour de l’Equateur. Dans les deux cas, les animaux dont ils se nourrissaient, étaient « prélevés » dans leur milieu naturel.
Aujourd’hui, de multiples études scientifiques nous disent la différence entre survivre et bien vivre (essayer plutôt) mais le fossé est énorme entre ce qui est enseigné à la fac et ce qui est diffusé au niveau de Mr « tout le monde » (par ex aucun prof en biologie n’est assez fou pour manger des crevettes désormais), on veut faire croire à de la polémique mais il n’y en a pas. Concrètement, même une infirmière apprend que deux cancers sur trois sont liés à l’environnement : malbouffe et pollution.
Pendant ce temps, on fait une émission télé où un « chef » organise un repas à base uniquement de bonbons (je n’ai pas le lien, cela m’a été rapporté) et à longueur de temps, on nous vante les protéines provenant d’animaux absolument distincts de ce qu’ont connu nos ancêtres, l’innocuité du gluten pour des produits qui n’existaient pas il y a peu, des produits laitiers etc.
Ne vous inquiétez pas d’être forcé à consommer moins, ce sont les pauvres qui engraissent les riches en les singeant superficiellement avec l’objectif (impossible) d’être comme eux un jour.
Vu le prix des cigarettes, des portables et fringues de marque (jusqu’au slip « Adidas » bien apparent), les lunettes et autres quincailleries qui circulent, on peut se demander pourquoi tout ça est plus important pour certains que d’aller pousser la porte de ce magasin décrié... Là, les pommes bio, les nouilles bio et autres, c’est le même prix que dans un Carouf voire moins cher.Mieux encore, il y a le panier direct du producteur, les cours gratuits pour apprendre aux gens qu’un budget alimentaire bio n’est pas plus élevé :Pour sortir du marasme, il y a d’autres voies telles que :-
joletaxi 20 février 2015 22:38@Corinne Colas
Concrètement, même une infirmière apprend que deux cancers sur trois sont liés à l’environnement : malbouffe et pollution.on l’attendait celle_là,
c’est pas bien de faire concurrence à Cabanel, les cancers sont nucléaires, tenez_en compte svpsinon, rien sur l’étonnante longévité, et en plus en meilleure santé de nos populations confrontées à tous les maux que vous agitez comme un camelot à la foire ?
Et ce n’est qu’un début, le génie génétique est une nouvelle révolution, qui ouvrira de nouvelles perspectives,dont même vous finirez par profiter.concernant le lien entre obésité, maladies cardio vasculaires, les mêmes qui stigmatisaient le « gras » commencent à revoir la problématique, si ça se trouve, ils vont nous conseiller 2 côtes de porc par jour ?
D’ailleurs, on commence à examiner de près tous ces « dogmes » issus d’études pour le moins, faibles, comme pour les nitrates par exemple.Mais vous avez bien posé le problème:vous militez pour une cause politique,,qui n’a pas de programme sinon d’abattre la société capitaliste, pour installer un nouvel « ordre mondial »( c’est le discours de tous les membres de votre clique, la démocratie est inadaptée aux enjeux environnementaux) bref des fachos peints en vert.
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Corinne Colas 21 février 2015 00:10@joletaxi
Si vous êtes honnête, vous allez bien trouver les cours d’une étudiante infirmière sympa avant d’aboyer et vous irez ensuite accuser la « société capitaliste » qui ose enseigner de telles inepties.Pour info, on n’est pas dans un système capitaliste mais ce n’est pas le sujet, et concernant la démocratie, le jour où elle arrive, je veux bien être prévenue....Eux aussi : https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cwJe vous laisse à vos deux côtes de porc, pas besoin non plus de génie génétique pour tenter de lui ressembler, ce sera toujours moins bien. -
Luc-Laurent Salvador 21 février 2015 02:25@Corinne Colas
Bravo pour cette belle répartie !
Votre interlocuteur l’a bien méritée. -
foufouille 21 février 2015 10:22@Corinne Colas
que des liens pour petit bourgeois largement au dessus du smic.
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gnozd 21 février 2015 07:43@Corinne Colas
Moi aussi ! J’ai appris que nous étions des bobos, des zozos, des zinzins, des sectaires, des khmers verts, et que nous roulions tous en 4x4 !
Y’a de quoi faire une chanson.
Bon week-end à tous, même aux connards !
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foufouille 22 février 2015 12:54"Ainsi, l’Inde connaît une augmentation rapide de sa population. La population indienne augmente d’environ 19 millions d’individus par an (conséquence d’une fécondité de 2,4 enfants par femme en moyenne — contre 1,5 pour la Chine). L’espérance de vie est passée de 38 ans en 1952 à 64 ans en 2011."
c’était un pays végétarien en 1952, superbe résistance aux maladies, le végétarien.