lundi 10 septembre 2018 - par Nicolas Kirkitadze

Eugénie Bastié : le visage souriant de l’ultra-conservatisme

Eugénie Bastié 

Tantôt souriante, tantôt emportée, habillée tour à tour de vestes en cuir ou de robes de couvent, des yeux d'un gris bleuâtre et les traits d'un visage malicieux qui suggèrent l'hédonisme… Adulée ou détestée, Eugénie Bastié, journaliste au Figaro et nouvelle coqueluche des conservateurs, ne laisse personne indifférent. A seulement 26 ans, cette ancienne étudiante en philosophie a su s'imposer comme une figure incontournable du paysage audiovisuel français. Mais que cachent son ton rebelle et son humour ? Est-elle une journaliste indépendante ou bien fait-elle de l'entrisme ultraconservateur ? Pourquoi une "dissidente" censée porter une parole minoritaire et persécutée est-elle omniprésente dans les médias ? Autant de questions que se posent nombre de téléspectateurs.

Née le 18 novembre 1991 à Toulouse au sein d'une famille nombreuse, Eugénie Bastié est la fille d'une paysagiste et d'un médecin ; elle a quatre frères et sœurs et grandit dans un milieu petit-bourgeois provincial typique : aisé et catholique, comme elle l'a elle-même racontée en parlant d'une famille "catholique solide". Celle qui revendique haut et fort l'image d'une féminité traditionnelle reconnait avoir été un "garçon manqué" aimant le foot et la castagne…

Après une scolarité dans une pension catholique pour jeunes filles de bonne famille, elle entre en 2009 à Sciences Po qu'elle quittera avec un master en Affaires Publiques cinq ans plus tard. Elle se dit également détentrice d'une licence en philosophie obtenue à la Sorbonne.

Passionnée par la politique mais peu intéressée par le militantisme, la demoiselle (qui a déjà les idées bien arrêtées sur la famille) est dans les premiers rangs de la Manif Pour Tous entre 2012 et 2014, année durant laquelle elle commence à écrire pour Causeur, le site dextrogyre dirigé par Élisabeth Lévy qui la prend sous sa protection et lui enseigne les rouages du métier journalistique. En 2015, la jeune Eugénie, soucieuse de parfaire sa plume, effectue un stage de plusieurs mois au FigaroVox, l'aile dure du Figaro, créée sur le conseil de Patrick Buisson et composée de personnalités telles que Jean Sévilla, Maxime Tandonnet ou Vincent Trémolet de Villiers (le fils de l'avocat de Paul Touvier). Un trombinoscope qui ferait fuir la plupart des jeunes filles de la génération Y, mais qui ravit notre Eugénie à tel point qu'elle postule pour travailler au Figaro. Elle y est acceptée avec grand plaisir.

A partir de 2016, c'est donc l'envol de sa carrière et le début d'une notoriété nationale pour cette opposante à l'avortement qui se dit antiféministe et aime à être appelée "Mademoiselle Bastié". La notoriété, elle y avait déjà goûté en septembre 2015, lors d'une émission télévisuelle diffusée par cette chaîne de gauchistes qu'est Canal +. Tellement gauchistes qu'ils ont donné la parole à une anti-IVG. C'est lors de cette émission, et d'une joute verbale contre Jacques Attali sur le sujet des migrants, qu'elle s'était fait connaître du grand public et adouber par la réacosphère qui y avait décelé "un talent prometteur" : ils n'ont pas été déçus.

Non contente d'une notoriété médiatique, la jeune journaliste a décidé en 2016 de se lancer dans l'écriture. Son livre Adieu mademoiselle, paru en avril 2016 aux éditions du Cerf (dirigées par l'ordre dominicain et connues pour la publication d'auteurs dextrogyres) est un véritable manifeste antiféministe où les militantes sont tour à tour caricaturées, moquées et comparées à des enfants gâtés. La notion d'égalité en prend aussi pour son grade dans les lignes de cet opuscule qui défend mordicus la "complémentarité" entre l'homme et la femme. Cependant, pas une page n'est consacrée aux violences sexuelles subies par les femmes, sauf quand il s'agit de violences attribuées aux migrants : un long chapitre est en effet dédié aux évènements de Cologne, où plusieurs dizaines de femmes avaient été agressées par des migrants lors du réveillon 2016. Malgré tout, elle refuse d'assumer l'étiquette de "réactionnaire" que lui apposent les médias.

Elle a entretemps fondé sa propre revue, Limite, dont elle est toujours rédactrice en chef : une revue d' "écologie intégrale" (notez l'allusion maurrassienne) dont on pourrait résumer la ligne éditoriale par cet aphorisme célèbre de Barrès : "la terre et les morts". Après un rapide passage chez France 2, la jeune femme est recrutée par Europe 1 en janvier 2017, elle y anime chaque semaine une chronique consacrée aux sujets de société. Elle est également contributrice régulière de la revue Éléments, un magazine identitaire qui a récemment prôné un "retour en vogue" du raciste Arthur de Gobineau, et qui a compté parmi ses rangs des personnalités telles que l'historien pro-nazi Jean Mabire et le militant négationniste Tristan Mordrelle. Enfin, Eugénie Bastié est aussi animatrice de l'émission Historiquement Show, diffusé hebdomadairement sur la chaîne Histoire que dirige Patrick Buisson.

Un parcours qui peut légitimement agacer mais qui, il faut le reconnaître, n'a été émaillé d'aucun accroc, contrairement à d'autres personnalités du même acabit qui ont multiplié les propos illégaux ou polémiques. L'état de grâce semble néanmoins avoir pris fin en 2018 : année des boulettes pour la jeune femme. Invitée pour parler de l'égalité hommes-femmes le 8 mars dernier sur la chaîne Cnews, la journaliste avait justifié l'inégalité salariale entre les hommes et les femmes en déclarant que celles-ci seraient "moins performantes au travail", imputant cette infériorité à la maternité et aux cycles menstruels. Cette déclaration a évidemment enflammé les réseaux sociaux où les protestations ne sont pas uniquement venues de la gauche SJW, plusieurs femmes de droite s'étant clairement désolidarisées des propos de Mlle. Bastié. A peine deux semaines plus tard, c'est à une nouvelle tempête médiatique que la journaliste devait faire face : le 24 mars 2018, après le sacrifice héroïque d'Arnaud Beltrame, celle-ci avait tweeté : "Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr", allusion directe à la polémique qui avait éclaboussé la célèbre école militaire où plusieurs cas d'agressions sexuelles avaient été signalés. Cette blague sur un militaire mort en héros a bien sûr mis le feu aux poudres tant à droite qu'à gauche et, d'après une source bien placée, lui aurait coûté un passage de savon de la part de ses supérieurs. La mort de Serge Dassault le 28 mai 2018 augure des changements futurs au sein du Figaro : il se murmure que les enfants Dassault, nouveaux propriétaires du journal, songeraient à expurger les plumitifs les plus virulents parmi lesquels Mlle. Bastié figurerait en bonne place. A suivre.

En attendant, Eugénie Bastié est devenue la coqueluche de toute une frange de la droite et de l'extrême-droite. Ses tweets et articles sont ainsi régulièrement partagés par des sites nationalistes ou intégristes comme Le Rouge et le Noir ou Média Presse Info. Son conservatisme social et son antiféminisme en ont fait l'idole des jeunes droitards, tout excités à la vue d'une femme qui fait l'éloge de la soumission féminine et implore ces messieurs de reconquérir leur virilité. Son article Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus, paru en octobre 2017 (directement inspiré du livre de Rod Dreher, un essayiste états-unien ultraconservateur) a été vu et partagé plusieurs milliers de fois aussi bien par des clercs que par des laïcs catholiques. L'islamophobie à peine voilée (oups) de la demoiselle fait également battre des cœurs. Sa bête noire : les associations musulmanes qu'elle accuse, en bonne émule de McCarthy, d'être "crypto-islamistes" et de faire de l' "entrisme". Elle a ainsi commis plusieurs articles accusant Lallab et le CCIF d'être "des officines islamistes". Sa position envers la chanteuse Mennel a également été d'une sévérité implacable et certains murmurent qu'elle a participé à la cabale contre le rappeur Black M, viré de Verdun en 2016 pour des textes vieux de dix ans. Pas d'ambigüité non plus pour le concert de Médine au Bataclan, qu'il faudrait déprogrammer selon elle "par décence publique". Ses positions lors de la polémique sur Maurras sont plus modérées : sans soutenir la pensée du sourd de Martigues, elle a affirmé regretter la décision de Françoise Nyssen. Et son choix entre les deux grandes Simone est fait : "#TeamSimoneWeilAvecUnW", tweetait-elle en juillet 2017, une manière courtoise de marquer son antipathie envers la seconde.

Anglicismes, ton boute-en-train, vestes de motarde et vocabulaire d'une jeune fille ordinaire de la génération Z… Eugénie Bastié semble être le visage humain d'un conservatisme désireux de faire peau neuve et de s'adapter au troisième millénaire. Que l'on ne s'y trompe pas : si l'emballage semble flambant neuf, l'intérieur sent l'encens. Que fait cette jeune femme, sinon reprendre les théories antiféministes et conservatrices de la tradisphère française en leur enlevant les aspects les plus controversés et en les vulgarisant ? Sous un ton impertinent et faussement rebelle, on y décèle un discours "vieille France" mâtiné de catholicisme militant et décomplexé. Bastié, c'est bel et bien du Maurras à la portée des lycéens. Car, tout comme son ami Rochedy, c'est la jeunesse qu'elle vise en premier, au travers de ses discours et de ses apparitions médiatisées. Une réac hyperconnectée qui maîtrise tous les rouages de la modernité. Une antiféministe oublieuse du fait que son droit de conchier publiquement le progrès lui vient justement des luttes progressistes menées entre autres par ces grandes figures féminines qu'elle abhorre. Bizarrement, cette avocate de l' "esprit chevaleresque" se montre bien silencieuse lorsque l'animateur de radio Yassine Belattar révèle qu'un journaliste dextrogyre haut placé bat sa femme. Bizarrement, cette pourfendeuse de l'islamisme n'a jamais dénoncé les ventes d'armes françaises à l'Arabie Saoudite, allez savoir pourquoi…



27 réactions


  • Julien30 Julien30 10 septembre 2018 11:07

    « Que fait cette jeune femme, sinon reprendre les théories antiféministes et conservatrices de la tradisphère française en leur enlevant les aspects les plus controversés et en les vulgarisant ? Sous un ton impertinent et faussement rebelle, on y décèle un discours »vieille France« mâtiné de catholicisme militant et décomplexé.  »

    Décidément vous continuez de donner des preuves de votre conversion au camp du bien, vous allez bientôt pouvoir prétendre à un poste chez Buzzfeed, brave garçon.



    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 13:28

      @Julien30
      J’irais même jusqu’à dire que bien qu’il y ait probablement des choses à reprocher à Eugénie Bastié, la façon dont l’auteur la critique et les points sur lesquels il insiste me ferait plutôt l’effet d’une publicité pour l’accusée si je me contentais de cet article pour me faire un avis.


    • Cateaufoncel2 10 septembre 2018 18:37
      @Julien30

      « ...en bonne émule de McCarthy... »

      La référence est savoureuse de la part de Kirkitadze smiley

  • Jeff Parrot Jeff Parrot 10 septembre 2018 11:44

    Du « isme » , du « sphere » et de l’« anti » .

    bel exercice de diabolisation smiley


    • Albert123 11 septembre 2018 10:08

      @Jeff Parrot

      le tout avec sa pincée habituelle de « dextrogyre » terme que l’auteur affectionne particulièrement.

  • leypanou 10 septembre 2018 11:51
    le 24 mars 2018, après le sacrifice héroïque d’Arnaud Beltrame : arrêtez de colporter cette fable, sa mère a dit publiquement qu’il ne s’est pas sacrifié, qu’il comptait avoir le dessus mais le sort en a décidé autrement.

    Cela fait toujours mieux de parler de sacrifice dans cette affaire, mais c’est une contre-vérité.

    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 13:29

      @leypanou
      En tout cas hier soir on a eu 7 candidats involontaires au « sacrifice » à Paris, mais ils ont dit que « la piste terroriste n’est pas retenue » donc tout va bien, ça compte pas !


    • hunter hunter 10 septembre 2018 14:53

      @V_Parlier


      C’est vrai que c’est quand même bizarre, cette habitude des passants de Paris, résidents ou touristes, de se jeter sur des lames de schlass détenues par d’autres touristes ( les derniers en date étaient afghans me semble-t-il), en fait d’innocents chercheurs en physique quantique, se détendant après un congrès éprouvant et plusieurs heures de conférence, en flânant un peu dans la ville.....

      Une assoc’ quelconque envisage-t-elle de porter plainte contre ces passants de Paris, si inconscients et irresponsables, dans leur comportement ?

      < mode ironie OFF >

       smiley

      Adishatz

      H/

  • Ben Schott 10 septembre 2018 12:04
     
    « Un parcours qui peut légitimement agacer mais qui, il faut le reconnaître, n’a été émaillé d’aucun accroc, contrairement à d’autres personnalités du même acabit »
     
    Et qui a une cohérence certaine, contrairement à celui de l’auteur de ce billet.
     
    Nicolas, dans un monde idéal, tu devrais faire une traversée du désert d’environ une trentaine d’année avant de pouvoir la ramener sur quelque sujet que ce soit. Ici, comme tu as pu le remarquer, t’es grillé de chez grillé !...  smiley
     


  • hunter hunter 10 septembre 2018 13:02
    Papier très « journalisme français XXI ème siècle », c’est à dire partisan, à charge, et on sent comme une pointe de regrets, car visiblement, elle est pas mal hein l’a p’tite eugénie, et je crois bien Monsieur le journaliste indépendant, que vous n’avez aucune chance....

    Ah merde, dommage........ !

    Aucune objectivité dans ce papier donc, aucun élément d’information pertinent, du vague, du tout venant, bref du rien quoi !

    Un camarade plus haut vous prédisait Buzzfeed ou autre « informateur » de ce type, perso, vu votre niveau, vous pouvez prétendre à France 2, TF1, voire même France Inter !

    Encore un petit effort, et vous pourrez même envoyer une candidature spontanée à France Culture !

    Adishatz

    H/

    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 13:31

      @hunter
      Il est vrai que l’air hautain pris sur la photo de l’avatar de l’auteur penche dans le sens de cette description... bon, je dis ça je dis rien...


    • hunter hunter 10 septembre 2018 14:34

      @V_Parlier


      Effectivement. Je n’avais pas vraiment examiné cette photo, je viens de le faire suite à votre remarque, merci.

      Je me demande vraiment si l’auteur ne s’est pas pris un râteau avec la charmante Eugénie (éconduit d’une interview, vu comment il se définit, interview au cours de laquelle il aurait peut-être tenté un rapprochement.....), et du coup il s’est dit « putain d’salope, j’vais m’venger, j’vais la descendre sur Avox.... »

       smiley

      Enfin, comme vous dites, je dis ça, je dis rien aussi.......

      Adishatz

      H/

    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 10 septembre 2018 15:27

      @hunter
      Hum... j’ai été dans le même cortège qu’elle à la Manif Pour Tous. Si mon but était de me la faire, j’aurais tenté ma chance depuis longtemps. Oui, on a eu des parcours similaires : seulement, à un moment j’ai compris l’hypocrisie des conservateurs (souvent des refoulés désireux de se prouver à eux-mêmes qu’ils sont hétéros) et trouvé ce que je cherchais dans le libertarianisme tandis que Mlle. Bastié a trouvé sa vocation dans cette idéologie conservatrice que j’ai fuie. Je n’ai rien contre elle personnellement et, si elle remet ses certitudes en question, je serai le premier à faire son eloge. Je vous accorde qu’elle est jolie et possède une véritable culture (rare chez les journalistes) mais vous vous méprenez si vous voyez de la rancoeur ou du fantasme dans mon texte. Celle que j’aime est (du moins, selon moi) bien plus ravissante et sur la même longueur d’ondes que moi.


    • hunter hunter 10 septembre 2018 15:37

      @Nicolas Kirkitadze


      Je suis ravi de lire que vous avez trouvé chaussure à votre pied, et je vous souhaite le meilleur avec votre libertarienne préférée.

      Je suis heureux de lire que vous rendez hommage à son niveau de culture, et à sa plastique agréable, quoique personnellement, je trouve surtout ses yeux vraiment très beaux.....plus que tout le reste.

      She’s not just a pretty face....comme on dit !

      Eh oui, je suis à l’opposé du raciste Mélenchon, qui lui déteste les yeux clairs....

      Quand à son idéologie, la votre....vous savez, les goûts les couleurs.......ainsi va la vie.

      Adishatz

      H/

  • hunter hunter 10 septembre 2018 14:47
    M L’auteur,

    vous avez oublié de dire qu’Eugénie est aussi régulièrement invitée dans la matinale de France Culture, animée par le « so politically correct » Guillaume Erner, dans le dernier 1/4 d’heure où officie entre autre Aurélien Béranger.

    Elle n’y est pas invitée systématiquement comme Aurélien, qui lui tient une chronique tous les jours, mais assez souvent quand-même !

    Elle fait partie des deux autres invités quotidieins, qui alternent des chroniques, Aurélien Béranger étant lui « anchor man ».

    Comme quoi, le cas France Culture (que j’écoute depuis longtemps, et dont le niveau ne monte pas vraiment depuis deux ans), n’est pas complètement désespéré !

    quant à votre analyse de son livre.........allez, je n’insisterai pas...soit vous n’en avez lu qu’un résumé sur le réseau, soit vous ne l’avez pas compris.........ce qui est pire.

    Mais il est vrai que Mademoiselle Bastié, écrit mieux que vous !

    Adishatz

    H/

    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 10 septembre 2018 15:49

      @hunter
      Mais je ne dis pas le contraire ! Avoir des désaccords avec ses idées ne m’empêche pas de considérer objectivement ses qualités stylistiques et sa grande culture. Quant à son livre, je l’ai lu et je n’y ai trouvé que les rengaines habituelles du conservatisme, habillées d’un enrobage stylistique et rhétorique certes beau à lire mais creux sur le fond.


    • hunter hunter 10 septembre 2018 15:54

      @Nicolas Kirkitadze


      J’ai bien aimé son bouquin ; lu à sa sortie, mais je vais le relire...
      Mais j’avoue que rien que plaider pour le mt Mademoiselle que cette société malade veut expurger, me la rend sympathique !

      Et mon goût pour les joiles femmes fait le reste, même si à mon âge, il faut se calmer, et j’y travaille, j’y travaille...

      adishatz

      H/

  • Trelawney 10 septembre 2018 15:23

    Bizarrement, cette pourfendeuse de l’islamisme n’a jamais dénoncé les ventes d’armes françaises à l’Arabie Saoudite, allez savoir pourquoi…

    Parce qu’on ne peut pas cracher dans la soupe lorsqu’on y mange.

    Relisez les illusions perdus. De Rubempré est toujours d’actualité. Ils pensent tous arriver à la consécration ultime, mais à la fin, il y a un je ne sais quoi qu’il les en empêchent. C’est ce qui rend ce monde si palpitant 

    • V_Parlier V_Parlier 10 septembre 2018 17:56

      @Trelawney

      « n’a jamais dénoncé les ventes d’armes françaises à l’Arabie Saoudite »
      -> Là ça en ferait carrément un « agent d’influence russe », et là terminé la radio et la télé !

    • Pere Plexe Pere Plexe 10 septembre 2018 21:38

      @Trelawney
      un ou une bonne journaliste ment d’abord par omission.

      la nouvelle coqueluche des réactionnaires n’y déroge pas.

    • Trelawney 11 septembre 2018 07:27

      @Pere Plexe
      Il n’existe pas de bons journalistes. Un journaliste crée la polémique par des investigations ou des fausses nouvelle ou des orientations sociales ou politiques. Son but est d’être lu afin d’y placer de la pub qui lui donnera son salaire.

      Un journaliste caresse son lecteur dans le sens du poil dans le seul but qu’il soit perméable aux « biens faits de la société de consommation » On ne verra jamais dans l’Humanité un article ventant les mérites d’un patron de stratup qui a réussit. Dans valeur actuelle on ne verra pas un article ventant les mérites d’un patron arabe qui a réussit et dans le Figaro on ne dira jamais de mal de Dassault.

      Grace aux journalistes on peut se payer la tête des élites et nous faire oublier notre condition d’exploité par le système. Un journaliste nous fait croire qu’il est le pourfendeur du système alors qu’il est le système tout entier au même titre qu’un banquier.

      Il n’y a pas de bons journalistes

  • Pere Plexe Pere Plexe 10 septembre 2018 21:34

    La pimprenelle donne un sacré coup de vieux à Verdier-Molinier, et fait passer Gaspard Koening pour un dandy vaniteux.

    La place de lèche botte numéro un de la droite réac est très disputée.
    ...doctrine libérale oblige ?



  • troletbuse troletbuse 11 septembre 2018 09:39

    Quand on se dit « indépendant » et qu’on aime notre président, il faut bien se décarcasser pour trouver des sujets insignifiants qui ne le touchent pas. C’est l’homosexualité dans tous les sens du terme. Et ca se dit « journaliste ». Non « journapute »


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 11 septembre 2018 11:31

      @troletbuse
      Bonjour


      « Quand on aime notre président » ? Je n’ai sans doute pas été assez clair dans mon explication sur ce que je pense de Macron : comme je l’avais expliqué, je le considère effectivement comme le moins incapable d’entre tous à l’heure actuelle, mais je ne me dirai jamais « macroniste » car j’ai bien trop de désaccords avec lui et avec nombre de ses ministres. S’il adoptait une politique résolument libérale et s’il virait les ministres comme Schiappa et Collomb, je réfléchirais peut-être à prendre ma carte chez LREM, même si je doute de retourner un jour à la politique active tant j’ai été dégoûté par mon expérience militante.

      D’autre part, je dois avouer que votre remarque ironique sur l’homosexualité et votre parallèle entre macronisme et homosexualité me gêne quelque peu. Quel lien existe-t-il entre un état de nature hormonal et une pensée politique ? Il y a certes des personnes homosexuelles au sein de LREM mais il y en a bien plus dans les partis prétendus chrétiens et nationalistes. Personnellement, l’homosexualité ne me pose aucun problème : chacun sa vie. Par contre, un refoulé qui fait tout pour prouver (aux autres et à soi-même) qu’il est un hétéro et un chevalier du Christ, cela a le mérite de m’agacer. Je connais un journaliste nationaliste (les vrais savent) qui traite tout le monde de « fragile » ou de « lavette » dès qu’on émet une position modérée, mais ce même journaliste porte une robe rouge la nuit et se fait appeler Carmen... Donc, non, il n’y a aucune relation de cause à effet entre l’homosexualité et le macronisme, et, quand bien même il y en aurait, je ne vois pas où est le problème.

      Quant aux « putes », elles font un très beau métier (pour celles qui le font volontairement et non par détresse financière) et j’ai un grand respect pour elles. Nous sommes tous prostitués à quelque chose. Quelle différence entre prostituer son vagin et prostituer sa main ou son cerveau ? En quoi un militaire ou un philosophe seraient-ils plus respectables et plus purs qu’une femme usant de son charme naturel pour faire fortune ? Je préfère de loin une charmante hétaïre à un prof gréviste.

    • troletbuse troletbuse 11 septembre 2018 12:51

      @Nicolas Kirkitadze

      Quel lien existe-t-il entre un état de nature hormonal et une pensée politique ?
      Je dirais plutôt :
      Quel lien y-a-t-il entre un état hormonal et l’homosexualité NON AVOUEE d’un président ,
      Le chantage, mon frère, le chantage !
      On a bien vu le ridicule d’un Hollandouille lors de ses escapades en scooter. Macronimbus n’a plus aucun crédit lors de ses rencontres à l’étranger.
      Quant aux « putes », elles font un très beau métier (pour celles qui le font volontairement et non par détresse financière)
      Je pense plutôt le contraire
      une femme usant de son charme naturel pour faire fortune
      Vous avez des noms ?
      Je préfère de loin une charmante hétaïre à un prof gréviste.
      Ca ne m’étonne pas de vous

      Je résume la politique d’aujourd’hui et en particulier de LREM par la chanson prémonitoire de Dutronc

  • Charles Martel Charles Martel 11 septembre 2018 18:09

    portrait à charge qui rend cette dame fort sympathique.



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