jeudi 5 septembre - par Françoise DEGERT

Fabrique de l’opinion : en route vers le glouton

Bruxelles poursuit son objectif de virer les ruraux en leur rendant la vie impossible.

Pour y parvenir, l'Union européenne organise la dispersion sur les territoires de grands prédateurs en tout genre. On a le loup, réintroduit et sur-protégé, suivi du lynx, puis du chacal doré, dont le croisement espéré avec les loups créera une espèce encore plus ingérable comme le démontre l'exemple américain de croisement coyotes-loups. Mais ce n'est pas tout car les "scientifiques" de la "Large carnivores initiative for Europe" (LCIE) grassement payés par Bruxelles ont dès le début envisagé de compléter le tableau avec le glouton. Soit au total, le loup, le lynx, le chacal doré et le glouton.

Peu importe que ces deux dernières espèces soient parfaitement inconnues dans nos contrées, l'essentiel est de permettre aux multinationales de l'agro-business et de Big Pharma de mettre la main sur les ressources, de généraliser une agriculture techno sans agriculteurs et sans paysans, bref de transformer nos espaces cultivés et pâturés en pourvoyeurs de matières premières industrielles destinées entre autres à la création d'une alimentation ultra transformée (fausse viande, faux poisson, faux lait, faux oeufs, etc, etc...). Inutile de rappeler que la disparition de l'élevage véritable est programmée avec la caution idéologique de l'escrologie et des anti-spécistes (ou vegans)...

Ceux qui voudraient connaître le résultat de cette alimentation techno peuvent se reporter au très beau discours de Robert Kennedy Junior qui soutient la campagne électorale de Donald Trump pour lutter contre la corruption des cartels de l'alimentation et des laboratoires (1). Des cartels qui ont soumis 70% des Américains à des maladies chroniques au point que le Pentagone n'arrive plus à recruter son quota de militaires...

Et le glouton dans tout ça ? (2) C'est la dernière pièce du mécano que l'on commence à présenter sous un jour avenant pour préparer les esprits sur l'air de "le glouton c'est bien, c'est la biodiversité". Or le glouton est en fait une horrible bestiole moins grosse qu'un ours (jusqu'à 25-30 kg), mais suffisamment féroce pour qu'aucun prédateur ne s'en approche à moins de disparaître totalement. Il mange tout, même les os, ne laisse rien derrière lui. Bruxelles organise déjà son acceptation : le glouton fait fuir les loups. Autrement dit c'est la solution fondée sur la nature. L'UICN (union internationale de conservation de la nature) doit être ravie...

Notes :

1 - https://www.youtube.com/watch?v=kQzwykbLbyo

2 - https://sciencepost.fr/le-glouton-animal-grand-nord-meute-loups-carcajou-wolverine/



24 réactions


  • Samy Levrai Samy Levrai 5 septembre 09:29

    Volverine...


  • SilentArrow 5 septembre 09:34

    En plus du loup, du lynx, du chacal doré et du glouton, il y a aussi les peuplades islamiques que le gouvernement déverse progressivement dans les campagnes.


  • sylvie 5 septembre 11:33

    Voilà un premier ministre présentable !


  • Les paysans sont quasiment tous chasseurs ,

    Hormis éventuellement une introduction à la méthode pourrie par surprise , les paysans vont travailler avec le fusil à porter fr mains .

    Mais si, il introduise le glouton et que ce dernier ne doit pas être chassé , là ça va foutre la merde , la seule solution sera de se débarrasser de Bruxelles et des politiciens français . 


    • Françoise DEGERT 5 septembre 13:13

      @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

      Comme le loup, le lynx et le chacal doré, le glouton fera partie des espèces protégées bien sûr ! 


  • ZenZoe ZenZoe 5 septembre 13:14

    Et du coup, les migrants font partie du plan ou pas ? Il seraient les prédateurs de qui ?

     smiley


    • JPCiron JPCiron 5 septembre 13:29

      @ZenZoe

      Une fois que le glouton aura commencé à éliminer les loups, les chiens de bergers, les brebis, etc, il pourrait alors être promu et faire partie du Plan de lutte contre l’immigration clandestine.... au risque de perdre aussi quelques ramasseurs de champignons...


    • ZenZoe ZenZoe 5 septembre 13:30

      @JPCiron
      Ah, ok
       smiley


    • OJBA 5 septembre 14:36

      @ZenZoe
      Les moigrants sont une espèce protégée


  • Seth 5 septembre 13:49

    Et pourquoi pas ? On a bien pour notre malheur acclimaté le macronus hollandi ?


  • Eric F Eric F 5 septembre 18:00

    Si seulement ces prédateurs s’attaquaient aux taupes et blaireaux qui ravagent nos pelouses, mais non, ils préfèrent les tendres agneaux !


  • xana 6 septembre 09:06

    Si je comprends bien Mme Degert, l’ennemi ce n’est pas les loups, les lynx, les chacals ni les gloutons. Ce n’est même pas les immigrés. Inutile de gaspiller nos coups de fusil !

    Pour elle, l’ennemi c’est Bruxelles.

    La solution est simple : Faisons une pétition auprès de Mr Poutine, qu’il vaporise Bruxelles avec l’un de ses sarmats.

    Question suivante ?


    • Françoise DEGERT 6 septembre 11:20

      @xana
      Eh bien figurez vous que l’Union européenne (UE) avec sa commission et ses commissaires nommés (non élus) et dotés des pleins pouvoirs, son conseil, sa cour de justice et son parlement d’apparat existe bel et bien. Et que c’est cette même UE qui fait le droit dans tous les domaines à une ou deux exceptions, notamment dans le domaine de l’environnement. Et que les pays européens entérinent ensuite les directives de Bruxelles. Et que les directives Habitat nous imposent depuis les années 70 des mesures de protection strictes que ce soit sous forme d’aires protégées (Natura 2000, AMP etc...) ou de protection des espèces. Et que les grands prédateurs, à commencer par le loup, l’ours etc figurent dans ces mesures de protection. Et que si la France ne respecte pas ces directives venues de Bruxelles elle s’expose à de lourdes pénalités financières. Et que c’est toujours Bruxelles (le siège de l’UE...) qui prépare et organise via sa direction de l’environnement les mesures à prendre. Et que cette direction prend les avis de la LCIE dirigé par le biologiste Luigi Boitani, un groupe de « chercheurs » adoubé par l’UICN. Et que les mesures en faveur des grands prédateurs sont en grande partie financées par le fonds européen LIFE... Et que... Inutile d’agiter le chiffon russe et de faire croire que Poutine va intervenir pour nous sauver de la gueule des loups. C’est totalement ridicule. 


  • berry 6 septembre 10:58

    N’oublions pas les ours, une espèce protégée également, qui pourraient se retrouver demain sur l’ensemble du territoire.

    Ils sont actuellement cantonnés dans les Pyrénées, mais il se murmure qu’ils pourraient déjà être présents dans le Jura. Des individus en quête de nouveaux espaces, ou réintroduits par l’homme discrètement. Comme ils sont protégés, les ruraux et les touristes devront faire avec.

    Il faudra faire gaffe aux sorties en forêt, surtout vers le mois d’octobre où ils mangent comme quatre avant l’hibernation.


    • xana 6 septembre 17:41

      @berry
      Je te rassure.
      Ici en Roumanie, on estime que les ours sont au nombre de 8 à 10 mille !
      Et ils n’emmerdent pas la population. Dans le bois derrière ma maison les jeunes ours viennent chercher à manger quand leur mère les a chassés. Ils mangent des champignons, et en automne ils aiment les raisins dans les vignes. Les ours adultes se méfient davantage, eux chassent le chevreuil et restent dans les collines. Mes voisins apiculteurs savent s’en protéger : Ils mettent des clôtures électriques autour des ruches.
      Le seul vrai problème chez nous ce sont les touristes. Beaucoup sont assez idiots pour se faire des selfies avec des ours rencontrés sur la route, et parfois se retrouvent défigurés (une gifle d’ours ca fait mal). Mais quand on est con, on est con.
      Cet été j’ai parcouru le route touristique « transfagaraseana » et j’ai compté 15 ours différents dans l’après-midi... Il est interdit de leur donner à manger mais comme j’ai dit plus haut, les touristes sont tellement cons...


    • Françoise DEGERT 6 septembre 18:02

      @xana
      Ah le doux rêve de la Roumanie ! Selon les données officielles, 26 personnes ont été tuées par des ours ces 20 dernières années en Roumanie et 274 grièvement blessées. En 2023, 7 500 appels d’urgence ont été enregistrés. Et ne parlons pas de la dernière attaque d’ours qui a tué une jeune randonneuse de 19 ans au point que le président lui même, Klaus Iohannis, s’en est ému le 10 juillet dernier ! le président a réclamé une loi « qui respecte les normes européennes mais aussi la vie humaine », car « il y a trop d’ours, trop d’incidents, cela ne peut plus durer » a-t-il ajouté ! Le problème est que la Roumanie ne peut diminuer par une loi « respectant la vie humaine » la protection des ours sans risquer de voir les subventions européennes drastiquement diminuées. Voilà la réalité !  


  • xana 6 septembre 17:43

    Et curieusement ici les bergers ne se plaignent pas que les loups ou les ours leur tuent leurs moutons. Il faut dire qu’il n’y a pas de budget pour les rembourser ! Sinon ce serait pire qu’en France !


  • xana 6 septembre 17:49

    Et la présence de ces 8 à 10 mille ours dans nos forêts ne nous empêchent pas d’aller nous y balader et de passer de bonnes après-midi ) y cueillir des champignons. C’est moins dangereux que de se balader dans Paris !


    • berry 7 septembre 12:55

      @xana
      C’est ce que disait le musicien classique Julien Gauthier avant de se faire tuer par un ours au Canada.


  • xana 8 septembre 11:12

    Chers amis, la vie est dangereuse.

    A part le Christ (dit-on), toute personne née finit par mourir.

    Notre « amie » F Degert finira par mourir, soit déchirée par les loups (s’ils arrivent à retrouver sa piste), soit sous la balle d’un sniper, soit renversée par le bus, soit d’un microbe un peu plus agressif que le Covid. Horrible !

    Qu’elle ait peur des loups comme nous quand nous étions petits ne changera rien à son sort.


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