samedi 26 mai 2018 - par delepine

« Fake news » à propos du cancer anal ? Promotion Gardasil pour les garçons ? Eléments de réponse à la tribune du Monde

Tout récemment le journal Le Monde a publié une tribune trompeuse [1] utilisant la peur «  la douleur et le malheur  » pour promouvoir la vaccination anti HPV (papillomavirus) chez les garçons. Nous savons que le projet d’étendre aux garçons la recommandation du vaccin Gardasil, très insistante chez les jeunes filles, et éventuellement son obligation, comme les 11 vaccins chez les petits, est dans les tuyaux du ministère et des lobbies bigpharma. Cet article du Monde n’est pas un hasard, ne vise pas seulement à éviter 60 décès annuels par cancer de l’anus, mais probablement de préparer la population à une nouvelle obligation qui serait évidemment pour le bien de tous…

 

« Fake news » à propos du cancer anal ? Promotion pour le Gardasil pour les garçons ?
Eléments de réponse à la tribune du Monde (16 mai 2018)

 

 Par le Docteur Gérard Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien.

 

Il peut paraitre étrange de discuter de la fréquence du cancer anal dans une tribune comme Agoravox. Nous réservions autrefois ces discussions aux revues médicales et congrès spécialisés. Mais, à partir du moment où les médias grand public distillent à longueur d’émissions quotidiennes des « informations » pour le grand public, ainsi que les journaux comme le Monde, il nous parait légitime d’y répondre précisément, afin de dissiper des flous et trop souvent grandes annonces lancées sur ces supports.

Tout récemment le journal Le Monde a publié une tribune trompeuse [1] utilisant la peur «  la douleur et le malheur  » pour promouvoir la vaccination anti HPV (papillomavirus) chez les garçons. Nous savons que le projet d’étendre aux garçons la recommandation du vaccin Gardasil, très insistante chez les jeunes filles, et éventuellement son obligation, comme les 11 vaccins chez les petits, est dans les tuyaux du ministère et des lobbies bigpharma. Cet article du Monde n’est pas un hasard, ne vise pas seulement à éviter 60 décès annuels par cancer de l’anus, mais bien à préparer la population à une nouvelle obligation qui serait évidemment pour le bien de tous …

Notre réponse permettra aux lecteurs de bénéficier d’un exposé respectueux des données acquises de la science et d’une vision moins dramatique de ce cancer. La foi en un vaccin ne justifie pas la manipulation des chiffres. Rappelons les faits scientifiques établis en citant nos sources afin que chacun puisse les vérifier [2]..

 

Fréquence internationale réelle du cancer anal

Contrairement à ce que prétendent les signataires de la tribune du Monde, d’après les différents registres internationaux du cancer, l’incidence du cancer anal n’a pas été multipliée «  par au moins trois en trente ans ».

 Durant ce laps de temps, l’incidence[3] standardisée[4] du cancer anal a augmenté dans certains pays en moyenne de 80% (donc toujours multiplié par moins de 2 !)

40% en Norvège (de 0.8 en 1985 à 1.1 en 2015[5]), 50% aux USA ( de 1.2 en 1985 à 1.9 en 2015)[6] , 63% en Grande Bretagne (de 1.4 en 1995 à 2.4 en 2015)[7], 100% au Danemark (de 0.68 à 1.48 chez les femmes et de 0.45 à 0.80 chez les hommes entre 1978 et 2008) [8], 90% en Australie (de 0.8 en 1982 à 1.5 en 2016)[9] , 84% aux Pays Bas (0.45 en 1989 versus 0.83 en 2010)[10], 100% en France (de 0.2 à 0.5 chez les hommes et de à 1.3 chez les femmes de 1982 à 2012 )[11], 60% en Italie entre 1983 et 2007 (de 1 à 2 chez les hommes et de 1.8 à 2.5 chez les femmes)[12].

A l’opposé, aucune augmentation d’incidence significative n’a été observée en Espagne, en Israël, aux Indes, ni en Asie (Japon, Singapour).

Dans les pays où une augmentation de l’incidence a été constatée, elle est due à deux sous-groupes à haut risque : les immunodéprimés et les personnes pratiquant le sexe anal passif.

Les malades prenant des traitements immunodépresseurs souffrent d’une incidence du cancer anal 5 fois plus élevée que la population globale [13], taux proche de celui des hétérosexuels infectés par le virus du sida (5.9)[14] [15].

La pratique du sexe anal passif constitue le facteur causal le plus important[16] [17] [18] [19] et explique en partie le surrisque constant des femmes par rapport aux hommes hétérosexuels (risque multiplié par 1,5 à 3), et le risque 60 à 90 fois plus élevé des homosexuels masculins passifs (incidence du cancer anal de 95/1000002, culminant même à 130/100000 chez ceux qui sont porteurs du virus HIV )[20].

En dehors de ces deux groupes à risque, le cancer du canal anal ne constitue pas un problème de santé publique. En France il représente moins de un millième des cancers, avec environ 280 cas répertoriés et moins de 60 morts en 2015[21] à comparer aux fardeaux du cancer du sein chez la femme (58 968 nouveaux cas de cancer du sein en France métropolitaine et 11 883 décès en 2017) et du cancer de la prostate chez les hommes (48 427 nouveaux cas de cancer en 2013 et 8207 décès )[22].

 

Cause ou association avec le virus papilloma ? aucune certitude !

Pour promouvoir la vaccination, les auteurs de la tribune du Monde ont focalisé l’attention sur le possible lien de causalité entre infection à papillomavirus et cancer anal arguant de l’association statistique réelle entre cette infection et le cancer.

Mais association, concomitance ne signifient pas nécessairement lien de causalité.

Outre la séropositivité HIV, les traitements immuno- suppresseurs et les rapports passifs anaux déjà mentionnés précédemment, d’autres facteurs statistiquement liés à ce cancer sont également susceptibles de favoriser sa survenue : infections sexuellement transmissibles (gonorrhée, chlamydia), l’herpès, le tabagisme[23][24] [25] [26] [27], le nombre des partenaires et l’âge des premiers rapports sexuels

Compte tenu de l’extrême fréquence des infections HPV chez les personnes sexuellement actives et leur guérison spontanée habituelle chez les sujets non immuno- déprimés, elles pourraient tout aussi bien ne représenter qu’un marqueur d’activité sexuelle importante, susceptible comme les microtraumatismes répétés et les autres infections sexuellement transmissibles de maintenir une inflammation locale chronique dont le rôle cancérigène est connu depuis longtemps.

Le rappel de ces facteurs de risque est nécessaire pour fonder les bases d’une prévention qui ne peut pas se limiter à promouvoir des vaccins qui n’ont toujours pas apporté la preuve de leur efficacité dans la prévention des cancers invasifs.

D’autant que des articles récents alertent sur la constatation d’une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus en Suède depuis la vaccination[28] et aussi dans d’autre pays [29] rappelant les multiples incertitudes qui grèvent les études initiales bâclées et une autorisation de mise sur le marché précipitée.

Dans l’étude pivot qui a permis d’obtenir l’AMM (autorisation de mise sur le marché) , la vaccination s‘est révélée susceptible d’augmenter le risque de cancers chez les femmes préalablement infectées par le virus HPV ou d’en précipiter l’évolution[30]. Ce mécanisme explique peut-être, qu’actuellement, dans les pays à forte couverture vaccinale, l’incidence du cancer du col soit supérieure à celle de la France peu vaccinée !

 

Prévention classique et efficace

Il est par ailleurs incompréhensible que les auteurs de la tribune du Monde qui plaidaient officiellement pour la prévention primaire du cancer anal n’en aient pas rappelé les bases consensuelles :

Utilisation du préservatif pour tous rapports qu’ils soient vaginal, buccal ou anal.

Ne pas fumer et éviter de s’exposer à la fumée de tabac.

Et si l’on se drogue utiliser toujours des seringues à usage unique.

En évitant la contamination par le HIV et les autres maladies sexuellement transmissibles, on diminue à coup sur son risque de développer un cancer anal.

Vacciner tous les français en espérant ainsi protéger certaines minorités sexuelles représente actuellement un pari trop risqué et trop coûteux. Même si le vaccin était réellement efficace, combien pourrait-il sauver des 60 morts annuels de ce cancer ? Avec quels effets secondaires sur des millions de français ? A un coût prohibitif (200 millions) pour une société n’a plus les moyens d’assurer un accueil décent aux urgences, ni dans les EPAHD pour lesquels la ministre, n’ayant pas d’argent magique, n’a promis que 60 millions d’€ ?

Et pour un bénéfice médical très incertain et possiblement négatif ! Le Gardasil pour les garçons ? Non merci !

 

[1] Collectif En moins de trente ans, l’incidence du cancer anal a été multipliée par au moins trois dans la plupart des pays occidentaux. Tribune Le monde https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/05/16/en-moins-de-trente-ans-l-incidence-du-cancer-anal-a-ete-multipliee-par-au-moins-trois-dans-la-plupart-des-pays-occidentaux_5299575_1650684.html

[2] Cet article ne contient pas de liens hypertextes ; pour consulter l’article cité il suffit de copier la référence et de la coller sur la barre de votre navigateur internet habituel.

[3] L'incidence du cancer est le nombre de nouveaux cas qui sont observés sur 1 an, souvent présentée pour 100.000 personnes par an (« taux brut » en anglais : [Crude Rate])

[4] Étant donné que le cancer est plus fréquent chez les personnes âgées, le taux brut d'incidence sera généralement plus élevé dans une région ou les personnes âgées sont plus nombreuses. Pour éviter ce biais il est d'usage de normaliser le taux d'incidence par la structure par âge. Si la population standard européenne ou mondiale est utilisée on obtient le taux standardisé européen (en anglais European Standardized Rate ou ESR) ou le Taux Standardisé sur la structure d’âge de la population Mondiale (TSM).

[5] B T Hansen, S Campbell, M Nygård Long-term incidence trends of HPVrelated cancers, and cases preventable by HPV vaccination : a registry-based study in Norway BMJ Open 2018 ;8:e019005. doi:10.1136/ bmjopen-2017-019005,

[6] Surveillance Epidemiology and End Results (SEER)13 Cancer Statistics Review, 1975-2015

[7] Incidence of anal cancer Cancer Research UK 2017

[8] Nielsen, Munk C, Kjaer SK Trends in incidence of anal cancer and high-grade anal intraepithelial neoplasia in Denmark, 1978-2008. Int J Cancer. 2012 Mar1 ;130(5):1168-73. doi : 10.1002/ijc.26115. Epub 2011 May 30,

[9] Cancer in Australia 2017,page 81 can be downloaded for free from the AIHW website <http://www.aihw.gov.au/cancer-publications

[10] IARC Handbooks of Cancer Prevention Vol. 10 : Cervix Cancer Screening. IARC Press. Lyon

[11] Bouvier AM1, Belot A, Manfredi S, Jooste V, Uhry Z, Faivre J, Duport N, Grabar S ; French network of cancer registries FRANCIM. Trends of incidence and survival in squamous-cell carcinoma of the anal canal in France : a population-based study. Eur J Cancer Prev. 2016 May ;25(3):182-7. doi : 10.1097/CEJ.0000000000000163.

[12] Ferlay J, Bray F, Steliarova-Foucher E and Forman D. Cancer Incidence in Five Continents, CI5plus : IARC CancerBase No. 9 [Internet]. Lyon, France : International Agency for Research on Cancer ; 2014. Available from : http://ci5.iarc.fr

[13] Grulich AE, van Leeuwen MT, Falster MO, et al. Incidence of cancers in people with HIV/AIDS compared with immunosuppressed transplant recipients : a meta-analysis. Lancet 2007 ;370(9581):59-67.

[14] A. Nyitray MS Anal cancer and human papillomaviruses in heterosexual men CURRENT ONCOLOGY—VOLUME 15, NUMBER 5 3 UPDATES AND DEVELOPMENTS IN ONCOLOGY 2008 Multimed

[15] 31. Grabar S, Le Moing V, Goujard C, et al. Clinical outcome of patients with HIV-1 infection according to immunologic and virologic response after 6 months of highly active antiretroviral therapy. Ann Intern Med 2000 ;133:401-10.

[16] Daling JR,Weiss NS, Hislop TG, Maden C, Coates RJ, Sherman KJ, et al. Sexual practices, sexually transmitted diseases, and the incidence of anal cancer. N Engl J Med 1987 ; 317(16) : 973–7.doi:10.1056/NEJM198710153171601

[17] Holly EA, Whittemore AS, Aston DA, Ahn DK, Nickoloff BJ, Kristiansen JJ. Anal cancer incidence : genital warts, anal fissure or fistula, hemorrhoids, and smoking. J Natl Cancer Inst 1989 ; 81(22) : 1726–31. doi:10.1093/jnci/81.22.1726

[18] Frisch M, Glimelius B, van den Brule AJ, Wohlfahrt J, Meijer CJ, Walboomers JM, et al. Sexually transmitted infection as a cause of anal cancer. N Engl J Med 1997 ; 337(19) : 1350–8. doi:10.1056/ NEJM199711063371904

[19] Tseng HF, Morgenstern H, Mack TM, Peters RK. Risk factors for anal cancer : results of a population-based case–control study. Cancer Causes Control 2003 ; 14(9) : 837–46. doi:10.1023/B:CACO. 0000003837.10664.7

[20] Silverberg MJ, Lau B, Justice AC, Engels E, Gill MJ, Goedert JJ, et al. Risk of anal cancer in HIV-infected and HIV-uninfected individuals in North America. Clin Infect Dis 2012 ; 54(7) : 1026–34. doi:10.1093 cid/cir1012

[21] Haut conseil de la santé publique Avis relatif aux recommandations vaccinales contre les infections à papillomavirus humains chez les hommes 19 février 2016

[22] Jéhannin-Ligier K, Dantony E, Bossard N, Molinié F, Defossez G, Daubisse-Marliac L, Delafosse P, Remontet L, Uhry Z. Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017. Rapport technique. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 80 p. Disponible à partir des URL : www.santepubliquefrance.fr et http://www.e-cancer.fr/

[23] Daling JR, Sherman KJ, Hislop TG, Maden C, Mandelson MT, Beckmann AM, Weiss NS.

Cigarette smoking and the risk of anogenital cancer. Am J Epidemiol. 1992 Jan 15 ;135(2):180-9.

[24] Nordenvall C, Nilsson PJ, Ye W, Nyrén O. Smoking, snus use and risk of right- and left-sided colon, rectal and anal cancer : a 37-year follow-up study. Int J Cancer. 2011 Jan 1 ;128(1):157-65. doi : 10.1002/ijc.25305.

[25] Coffey K, Beral V, Green j, Reeves G, Barnes I ; Million Women Study Collaborators. Lifestyle and reproductive risk factors associated with anal cancer in women aged over 50 years Br J Cancer. 2015 Apr 28 ;112(9):1568-74. doi : 10.1038/bjc.2015.89. Epub 2015 Mar 12.

[26] Daling JR, Madeleine MM, Johnson LG, et al Human papillomavirus, smoking, and sexual practices in the etiology of anal cancer. Cancer. 2004 Jul 15 ;101(2):270-80.

[27]Holly EA, Whittemore AS, Aston DA, et al Anal cancer incidence : genital warts, anal fissure or fistula, hemorrhoids, and smoking. J Natl Cancer Inst. 1989 Nov 15 ;81(22):1726-31

[28] LARS ANDERSSON Increased incidence of cervical cancer in Sweden : Possible link with HPV vaccination Indian Journal of Medical Ethics Online First Published April 30, 2018

[29] Delepine Vaccin Gardasil : augmente-t-il le risque de cancer invasif du col de l’utérus chez les femmes déjà contaminées par HPV ?. Agoravox 14 5 2018

[30] VRBPAC Background Document Gardasil™ HPV Quadrivalent Vaccine May 18, 2006 VRBPAC Meeting page 25



28 réactions


  • Eric F Eric F 26 mai 2018 10:46
    Merci pour cette présentation claire et convaincante. La frénésie vaccinatoire devient effarante, la justification est basée, comme vous l’expliquez, sur des extrapolations mais non sur des campagnes d’essai dument validées.
    Un de vos arguments me parait très important, le fait de trouver un élément associé à une pathologie ne signifie pas que c’en soit une cause (en l’occurrence, la présence d’un virus comme significatif de rapports multiples, non comme cause du cancer). 

  • doctorix, complotiste doctorix 26 mai 2018 11:21

    C’est curieux, quand il s’agit des effets secondaires des vaccins, on nous balance régulièrement qu’il y a concomitance mais pas de lien de causalité.

    Mais quand il s’agit de fourguer un vaccin, on nous affirme que concomitance et causalité, c’est pareil...
    60 morts probablement majoritairement non évitables pour ce cancer...
    Pour la rougeole, un mort par an, probablement immuno-déprimé...
    Et pour ça, il faut vacciner 825.000 enfants chaque année..
    Soit un enfant tous les mètres de Paris à Perpignan...
    Avec combien de centaines d’effets secondaires parfois gravissimes, y-compris des décès ?

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 mai 2018 12:22

      @doctorix


      Les pays qui souffrent de la rougeole vous remercient smiley

    • Pere Plexe Pere Plexe 28 mai 2018 13:25

      @Olivier Perriet
      ...en quoi iraient ils mieux si on vaccinait les petits français ?


    • doctorix, complotiste doctorix 28 mai 2018 14:45

      @Olivier Perriet
      Les pays qui souffrent de la rougeole vous remercient


      « Toto, mange ta soupe, il y a des petits chinois qui ont faim. »
      Alors toto mange sa soupe.
      Mais les petits chinois ont toujours aussi faim.
      Les noirs et les maghrébins sont prédisposés à souffrir des effets secondaires de la rougeole parce que cette maladie ne les touchait pas jusqu’à ce que nous la leur apportions au 19ème siècle ou même plus tard, au travers de la colonisation.
      Nous avons subi une sélection naturelle qui n’a laissé survivre que les résistants et à tué les plus fragiles avant qu’ils ne se reproduisent, et eux pas encore : ce qui ne veut pas dire que le vaccin les protègera.
      La mauvaise qualité de la protection du vaccin contre la rougeole fait qu’actuellement les adultes contractent cette maladie à un âge où elle est plus dangereuse, et que les mères n’ont plus de protection à transmettre à leur bébé, d’où une résurgence anormale des cas avant six mois, âge dangereux.
      Bref, c’est un succès commercial mais un fiasco médical.

    • doctorix, complotiste doctorix 28 mai 2018 14:47
      Le véritable miracle vaccinal est commercial.
      Il a d’abord consisté à convaincre des générations de citoyens et de médecins qu’il était efficace et sans danger, en profitant de certaines caractéristiques des épidémies, dont la principale est la régression spontanée.
      Il a consisté à faire croire à tout le monde qu’on pouvait connaître les vaccins au travers des notices pharmaceutiques et d’études élaborées par les laboratoires, où en écoutant des soi-disant spécialistes aux conflits d’intérêt multiples.
      Il a encore consisté à persuader les médecins de ne surtout pas chercher à en savoir davantage, au nom du célèbre théorème énoncé par Marisol Touraine : « Les vaccins, ça ne se discute pas ». Comparaison hasardeuse, car le théorème, lui, se démontre.
      Au nom de quoi les médecins sont convaincus de connaître les vaccins, et surtout qu’ils n’ont pas besoin d’en savoir davantage, alors que si on fouille un peu, cette connaissance est tout à fait superficielle, du moins chez ceux qui y croient encore, les autres ayant viré leur cuti au fur et à mesure qu’ils s’instruisaient. La lutte contre cette méconnaissance est d’ailleurs mon principal combat, après, chacun fait bien ce qu’il veut, puisque c’est encore légal.
      Enfin, le dernier miracle, et non des moindres, a consisté à planquer sous le tapis des millions d’effets indésirables pendant des décennies.
      Tous ces miracles sont dus aux deux plus grands promoteurs des vaccins, Pasteur, une légende plus que trouble si on prend la peine de s’y intéresser, et la famille Rockefeller, connue pour avoir réussi à vendre du pétrole comme antitussif et fortifiant. Ce chimiste et ces milliardaires étant spécialement connus pour leurs aptitudes commerciales.

  • njama njama 26 mai 2018 12:34
    La vaccination contre le HPV plutôt que d’expliquer que la sodomie ça présente des risques... 

    Il ne serait peut-être pas surprenant que l’augmentation du cancer anal serait proportionnel à l’évolution de nouvelles mœurs dites « progressistes »sous nos latitudes dites civilisées. Un parallèle statistique avec d’autres pays qui ne connaissent encore la promotion ouverte de ces déviances sexuelles serait intéressant.

    La vaccination des garçons contre le HPV est une question qui avait déjà été soulevée depuis plusieurs années pour des raisons de logique - un b.a.ba du raisonnement scientifique - puisque il s’agit d’une MST et que l’on en voyait pas pourquoi les filles seules auraient dû être protégées

    La vaccination « contre le cancer de l’utérus » n’aurait en fin de compte qu’une explication marketing, un cheval de Troie pour instiller la peur chez les adolescentes d’abord et pénétrer un nouveau marché .


    • njama njama 2 juin 2018 13:13
      @FreeDemocracy

      merci pour la référence, je ne connaissais pas Judith Reisman, ni le rapport Kinsey

  • njama njama 26 mai 2018 13:01
    « Nous savons que le projet d’étendre aux garçons la recommandation du vaccin Gardasil, très insistante chez les jeunes filles, et éventuellement son obligation, comme les 11 vaccins chez les petits, est dans les tuyaux du ministère et des lobbies bigpharma. »

    c’est effectivement un secret de polichinelle.

    dans la vidéo* de LCP à partir de 7’02 on entend Olivier Véran (neurologue, député LREM désigné rapporteur général de la commission des affaires sociales, en charge du projet de loi de financement de la Sécurité sociale PLFSS 2018) déjà avancer les pions du débat vers (je cite) :

    « les étapes suivantes » (?) ... « pour protéger les enfants » (!) et évoquer de possibles débats futurs sur le papillomavirus et le cancer de l’utérus, "étapes qui n’apparaissent pas aujourd’hui dans le projet de loi parce que l’étape aujourd’hui essentielle c’est de permettre d’améliorer la couverture vaccinale contre les maladies transmissibles, d’autres débats viendront ..."

    *Vidéo 7’37 vif échange entre la députée LREM Blandine Brocard et le député Olivier Véran, médecin hospitalier et rapporteur du PLFSS
     
    http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/vaccination-obligatoire-vif-affrontement-entre-une-deputee-lrem-et-le



    • njama njama 28 mai 2018 14:42
      vaccin Gardasil
      contrairement aux 11 vaccins devenus obligatoires chez les enfants en bas âge on peut espérer que les adolescent(e)s ne se laisseront pas piquer comme de la vulgaire volaille ... et qu’ils sauront se mobiliser (ils savent très bien le faire, et d’autant plus vite maintenant avec les réseaux sociaux) si le gouvernement aurait quelques velléités de le rendre obligatoire.







  • njama njama 26 mai 2018 13:20
    « Le 23 mars 1998, le Journal de 20 heures sur la 2 présenta une note interne du laboratoire Pasteur-Mérieux : « Sur le marché de la vaccination, les adolescents sont un segment très porteur... Il faut dramatiser... faire peur avec la maladie ». Cette seule publication aurait dû provoquer une remise en question du vaccin [contre l’hépatite B], puisque la « nécessité de vacciner » a été basée sur des affirmations qui relèvent du délit de publicité mensongère. Comment les défenseurs du laboratoire vont-ils pouvoir noyer cet énorme poisson ? »


    Source : Réponse de Sylvie Simon à l’article de Pierre Kaldy paru dans Le Figaro du 12 février 2008
    Une bombe à retardement, le vaccin contre l’hépatite B http://www.infovaccin.fr/bombe_retardement.html

    Il ne serait pas très étonnant que pour faire la promotion des vaccins Gardasil ou Cervarix (comme d’autres peut-être) les méthodes fussent les mêmes

    • baldis30 28 mai 2018 13:16

      @njama
      bonjour,

      oui … faire peur, faire peur, faire peur …. bien sûr sans raison…

      crier au loup abusivement et puis se retrouver sans défense lorsque le loup arrive !

      En dépassant le cadre de l’article pour mettre en lumière certains aspects de la surcharge de certains services d’urgence …. dont on abuse ….


    • njama njama 28 mai 2018 13:44

      @baldis30

      si l’on en croit les oracles de Jacques Attali il y aurait des « peurs structurantes » ... et (ne riez pas) une petite pandémie permettra d’instaurer un gouvernement mondial ! (paru sur Solidarité & Progrès 13 mai 2009).On comprend mieux dès lors cette insistance à vouloir vacciner toute la planète ...

      «  L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur  : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique.  »

      Pour Attali, « La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes  », car elle fera surgir, « mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé. »

      « Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial.  »
      « C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France, au XVIIe siècle, la mise en place d’un véritable Etat », avance-t-il pour conclure. Cependant, avec la loi Bachelot et les autres « reformes » qu’impose son « ami Nicolas », c’est précisément l’hôpital qu’on démantèle.
      http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/Attali-une-petite-pandemie-permettra-d-instaurer-un-gouvernement-mondial_05437.html


  • njama njama 26 mai 2018 16:29
    Les statistiques sur le cancer anal (biaisées comme l’article de Gérard Delepine le démontre) viendraient-elles au secours du Gardasil, car celles sur le cancer du col de l’utérus semblent très nettement insuffisantes pour convaincre de se faire vacciner ?

    Sachant que « par an, il naît un peu plus de 400 000 filles susceptibles d’être la cible de ce vaccin », et que la protection contre le cancer du col de l’utérus concernerait au final seulement 144 femmes !

    On apprend que dans 3 études réalisées à Reims, Amiens et Besançon le portage d’HPV à haut risque concerne 14 à 15 % de la population soit 60 000 femmes.

    Parmi ces dernières 2 à 3 % sont porteuses des HPV 16 et 18 prédisposant au cancer du col et présents dans ce vaccin soit 1 800 femmes.

    Dans 90 % des cas, ces virus s’éliminent naturellement dans l’année il ne reste donc que 180 femmes concernées.

    Elles ne seront protégées que contre 70 % des virus à haut risque soit 144 femmes.

    (chiffres indiqués dans cet article de 2007 publié ici sur AV par LNPLV (Président de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccination) on obtient donc un taux de protection effectif de l’ordre de 0,036 % voilà l’efficacité réelle ... pour un vaccin qui protégerait contre 2 (Cervarix) ou 4 (Gardasil) des 60 papillomavirus.

    Quand on arrive à une efficacité aussi dérisoire, quel est l’intérêt de cette vaccination ? avec un bon placebo 100 fois moins cher, ou quelques recommandations d’hygiène, on peut obtenir le même résultat











    • philippe913 28 mai 2018 14:31

      @njama

      parce que tes chiffres, c’est de la merde sans source.

      http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-col-de-l-uterus/Quelques-chiffres

      environ 3000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus par an, 1000 décès.


    • njama njama 28 mai 2018 15:11

      @philippe913

      Je ne vois pas en quoi les chiffres de l’Institut du cancer que vous avancez seraient plus fiables il pourrait bien prêcher pour sa paroisse...

      mais excusez-moi, je ne voulais pas faire un commentaire trop long, puisque j’indiquais le lien vers cet article de 2007 publié ici sur AV par LNPLV

      Ci dessous les deux paragraphes qui précédent l’extrait que je citais, les chiffres proviennent de la page 2 de cette publication (relisez) :

      Voici mon analyse argumentée avec les chiffres publiés dans la plaquette du Quotidien de médecin diffusée après que ce vaccin a obtenu le prix « Galien ». Je donnerai à chaque fois la page où vous pouvez retrouver cet argument dans le fascicule du prix « Galien ».

      Pour cerner le sujet nous allons nous intéresser à une année de naissance des filles, on aurait pu prendre une génération, mais les pourcentages étant les mêmes j’ai fait le choix d’une année de naissance.


    • njama njama 28 mai 2018 15:23

      @philippe913
      si vous avez manqué de lire cet article bien documenté :

      Vaccin Gardasil : augmente-t-il le risque de cancer invasif du col de l’utérus chez les femmes déjà contaminées par HPV ?
      par delepine | lundi 14 mai 2018

      Synthèse des résultats publiés accessibles.

      Dans les pays industrialisés, dont les populations ont accès au dépistage par frottis, la couverture vaccinale « idéale » promue par les chantres du Gardasil n’a permis de diminuer ni l’incidence, ni la mortalité du cancer du col de l’utérus, contrairement a ce qui était espéré et largement claironné par les médecins liés au laboratoire et par la plupart des autorités sanitaires mondiales. Alors que la France, presque sans Gardasil, mais avec frottis, a une évolution nettement plus satisfaisante tant pour l’incidence que pour la mortalité !

      lire la suite :

      Cela vaut-il la peine de vacciner les filles, et les garçons bien sûr si on veut être logique puisque ce type d’infection est une MST ?
      ou que les garçons ? smiley

    • njama njama 28 mai 2018 17:37
      @philippe913

      notez que la remise du Prix Galien pour le vaccin « contre le cancer du col » (Gardasil, Sanofi-Pasteur-M.S.D.) fin 2007 par Roselyne Bachelot est un Prix qui ne prouve absolument rien, le Vioxx fut accordé au Vioxx™ (rocecoxib MSD) en France en 1999 un an avant d’apprendre que cette nouveauté avait peut-être tué de 20 000 à 40 000 américains et était en quelque sorte un ‘tueur en série légalisé’ ...

      Il me semble que face à des erreurs d’appréciation scientifique sur des médicaments aussi énormes, un peu d’humilité s’impose, ou devrait s’imposer dans la « communauté scientifique ».


    • njama njama 28 mai 2018 17:43

      correction :
      le Prix fut accordé au Vioxx™...

  • njama njama 26 mai 2018 16:43
    Xavier Bertrand ministre de la santé du gouvernement Dominique de Villepin (2005-2007)en avait-il touché des pots-de-vin de MSD ? on peut se poser la question quand on sait que l’AMM du Gardasil® a été accordée à la hussarde ...

    Dans la récente liste de médicaments sous surveillance figure le Gardasil®, vaccin qui ne va pas tarder à rattraper le ministre qui s’est commis avec l’industrie pharmaceutique, c’est le moins qu’on puisse dire. Il en a été le défenseur à tout crin et de plusieurs manières.

    A-t-il appliqué le principe de précaution pour le Gardasil® ? Pas vraiment !

    Ce vaccin obtient son AMM de manière très rapide (9 mois entre le dépôt de la demande et l’obtention juin 2006 ), pendant le passage de Xavier Bertrand à la tête du ministère de la santé (du 2 juin 2005 au 26 mars 2007), ce qui provoque déjà l’étonnement des spécialistes.

    Puis en février 2007 alors qu’il sait qu’il va quitter le ministère de la santé, il prend une position surprenante : Deux mois avant que la commission de la HAS ne rende son avis, il annonce à l’Assemblée Nationale que le vaccin Gardasil® sera remboursé à 65 % comme les autres médicaments avant la fin du 1er semestre. Il coupe ainsi l’herbe sous les pieds de la commission chargée de proposer ou refuser le remboursement du vaccin. Interrogé sur l’avis favorable donné ultérieurement (le 18 avril 2007) par la commission, son président, avouera : « Le ministre avait déjà annoncé son remboursement ». Et le 11 juillet 2007, sous la référence JORF 159, le JO publie l’arrêté fixant les conditions de remboursement du vaccin Gardasil® limité aux adolescentes de 14 ans et aux femmes de 15 à 23 ans n’ayant pas encore eu de rapports sexuels.

    Il est certain que sans prise en charge par la Sécurité Sociale ce produit n’aurait eu aucune chance de devenir un Blockbuster.


    Source :Gardasil® : Aujourd’hui le ministre de la santé lave plus blanc que blanc
    par LNPLV samedi 29 janvier 2011






  • zygzornifle zygzornifle 26 mai 2018 16:58

    Tous les 3 jours un paysan se suicide dans l’indifférence la plus totale et le mépris de la plupart des politiques , on aimerait bien un vaccin a base de pognon qui leur permette de vivre dignement de leur labeur .... 


    • Eric F Eric F 26 mai 2018 18:24

      @zygzornifle
      surtout que la loi interdit aux commerçants de vendre à perte, mais qu’elle ne leur interdit pas de forcer leur fournisseur de vendre à perte.


    • Pere Plexe Pere Plexe 28 mai 2018 19:29

      @zygzornifle
      Tous les jours se sont 27 personnes qui se suicident en France

      C’est à dire qu’en trois jours 80 personnes qui ne sont pas paysans meurent dans l’indifférence.

      Pour les amoureux des chiffres 1 sur 81 c’est 1.25% des suicidés alors que les agriculteurs représentent 3,6% de la population active. 

  • baldis30 28 mai 2018 13:09

    bonjour,

    superbe article sur le plan méthodologique !

    Il mériterait sur le plan de la méthodologie d’être étendu à bien d’autres sujets et pas seulement médicaux … je retiens par exemple cette phrase que je tire hors du propos :

    « à partir du moment où les médias grand public distillent à longueur d’émissions quotidiennes des « informations » pour le grand public, ainsi que les journaux comme le Monde, il nous parait légitime d’y répondre précisément, afin de dissiper des flous et trop souvent grandes annonces lancées sur ces supports. »

     Il y a les gourous, les géniaux petits inventeurs, les manipulateurs d’opinion tous plus ou moins élèves d’un sinistre personnage propagandiste du IIIème Reich….qui n’avait pas vacciné sa famille contre le cyanure ! Le domaine médical n’est pas à l’abri ...


  • njama njama 28 mai 2018 16:29
    Vaccination des garçons contre le papillomavirus : tous les prétextes sont bons ! 14 mai 2013 
    La Coalition Priorité Cancer au Québec veut que les garçons soient vaccinés contre le HPV 
    [...............]
    En attendant, qu’on se « rassure », l’agence américaine des Médicaments (la FDA), planche actuellement sur l’indication du Gardasil en prévention du cancer anal chez les hommes et les femmes de 9 à 26 ans. Outre que le cancer anal est vraiment anecdotique dans cette catégorie de gens aussi jeunes, cette démarche de la FDA se base sur un essai clinique n’ayant porté que sur 602 homosexuels ! Et voilà comment on arrive à trompéter sur les soi-disant 78% d’efficacité sur la prévention du cancer anal chez ce groupe d’homosexuels !

    Et quid des cancers anaux liés aux autres souches ? La vérité, c’est que ces vaccins ont de moins en moins la cote, les fabricants baissent leurs prix pour les écouler en nombre dans les pays pauvres et essaient aussi de trouver de nouvelles indications pour rebooster leurs ventes dans les pays riches. Tout manipulateur prospère au dépend des plus crédules...





  • Zevengeur Zevengeur 28 mai 2018 16:33
    Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant, on désinforme au profit des lobbies pharmaceutiques comme sur tous les autres sujets d’ailleurs.
    Avec Macron aux manettes, les multinationales sont reines !

    Pour mémoire, j’avais écrit un dossier sur le cancer en 2012, il n’y a a pas une ligne à changer : 
    Cancer , la catastrophe silencieuse


  • troletbuse troletbuse 28 mai 2018 21:06

    J’espère que Macronimbus va se faire vacciner. C’est un sujet à risque.


  • njama njama 29 mai 2018 11:00
    Le Gardasil sera-t-il un Distilbène bis ?

    Le vaccin Gardasil est recommandé par nos autorités sanitaires pour la protection contre l’infection du col de l’utérus par les papillomavirus.
    Le conservateur de ce vaccin est le borax (borate de sodium)*. Or, depuis le 6 novembre 2008, les sels de bore sont classés par la réglementation européenne comme toxiques. Les emballages de ce produit doivent porter le logo à tête de mort avec les deux indications suivantes :
    - R60 (peut altérer la fertilité)
    - R61 (risque pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant).
    Il paraît pour le moins imprudent d’utiliser un tel conservateur dans les vaccins contre les infections du col de l’utérus quand on sait qu’au cours des études cliniques réalisées avant la mise sur le marché, cinq femmes tombées enceintes 30 jours après leur vaccination ont eu des bébés anormaux [avis du CTV et du CSHPF relatif à la vaccination contre les papillomavirus humains (séance du 9 mars 2007)].
    Souvenons nous du Distilbène, ce médicament donné aux femmes enceintes dans les années 60, en théorie pour éviter les fausses couches, et qui ont été atteintes par la suite de cancers des voies génitales ainsi que leurs filles. Aujourd’hui, des anomalies génitales sont observées chez les petits enfants de ces femmes (donc 3ème génération).
    Ne va-t-on pas avec ce vaccin, au-devant d’un scénario comparable à celui du Distilbène ?
    Michel Georget
    Professeur honoraire de Biologie des Classes préparatoires aux grandes écoles.
     
    Source : en commentaire Écrit par : Georget | 14/11/2011 sous l’article de Pharmacritique - Gardasil : Nouveaux signalements d’effets secondaires graves et de décès (Judicial Watch) 26/06/2009


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