mardi 28 janvier - par Christophe Bugeau

Faut-il élire les juges et les commissaires ?

Les jours se suivent et se ressemblent, la France connaît des agressions, des viols et des assassinats croissants, d’un côté la Police et la Gendarmerie, souvent contre leur propre hiérarchie, font ce qu’elles peuvent, de l’autre la Justice relâche rapidement les coupables ou les condamne à des peines légères, alors comment faire « réellement » appliquer la loi ?

Lola, 12 ans, tuée après viol et sévices, Thomas, 18 ans, tué dans une fête de village à Crépol, Philippine,19 ans, étudiante violée et tuée à Paris, Kylian, 17 ans, tué à la sortie d’une boite de nuit en Normandie…

Ces victimes ne sont que quelques unes d’une liste interminable et combien d’autres suivront demain !

Il faut désormais que justice soit faite, mais comment procéder ? Peut-on envisager sérieusement de faire changer les corps de directions des forces de sécurité, Police et Gendarmerie, peut-on sérieusement faire évoluer le mode de pensée des magistrats ? Non.

Alors oui, il faut probablement un changement radical de l’organisation du service public de la Police et de la Justice. Il faut les remettre au service des français et s’assurer qu’ils appliquent bien la loi.

Il faut que les juges soient élus par le peuple !

Aux Etats-Unis, le responsable de la Police locale, le Juge, le Procureur sont élus par les citoyens, en Suisse les juridictions civiles et pénales voient souvent leur procureur général et leurs juges être élus par les citoyens ou le parlement local pour une durée déterminée, au Mexique, une vaste réforme en 2024 va faire élire par les citoyens prés de 7000 juges pour faire face à l’inefficacité de la justice.

Il faut donc que la France engage elle aussi une vaste réforme afin de redonner aux français le contrôle sur leur service public de la police et de la justice.

Il faut envisager que le Commissaire, le Procureur et le Président du Tribunal soient élus tous les 3 ans par les citoyens de chaque sous-préfecture. Au bout d’une année d’exercice, leur mandat pourrait être remis en cause par 1/10 ème des électeurs, s’ils n’appliquent pas correctement la Loi et ne rendent pas équitablement la Justice.

Ils seraient surveillés par un Conseil de citoyens tirés au sort parmi les électeurs de la sous-préfecture.

Pour engager les pouvoirs publics vers une vraie réforme permettant d’assurer les français d’une vraie sécurité nous lançon une pétition en ligne que nous invitons chacun à signer et à partager.

Pétition · Pour que Justice soit faite ! Elisons les Juges et les commissaires - France · Change.org

 



15 réactions


  • Étirév 28 janvier 10:59

    « Faut-il élire les juges et les commissaires ? »
    Ce qui renvoie à la question suivante : Est-ce que la « force numérique » sur laquelle repose la démocratie est le moyen le plus sur pour éviter les injustices et la corruption ?
    La réponse est NON car rappelons que l’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : Le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir.
    Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents. C’est pourquoi la démocratie est intimement liée à la conception « égalitaire » si chère au monde actuel, c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée démocratique c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Aussi, une élite véritable, qui ne peut être qu’intellectuelle, n’a rien de commun avec la « force numérique » sur laquelle repose la démocratie ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde actuel.
    NB : Après 1789, la France est passée d’une monarchie qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoirs, le tout sous le vocable trompeur de démocratie. La démocratie est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, mais cette représentation est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des « puissances d’argent ».
    Jadis les hommes se sacrifiaient pour ce qu’ils aimaient. Aujourd’hui, rendus « libres » à la faveur de la démocratie, ils sont désormais contraints de se faire tuer au besoin pour le diable en personne ou pour l’intérêt du Capitalisme, ce qui revient au même.
    Le Marxisme paraît défendre les travailleurs parce qu’il semble vouloir tout remettre au pouvoir de l’État afin d’assurer une meilleure répartition des biens et des fortunes, alors qu’en réalité son but est, en conquérant les masses ouvrières par la ruse, de tout accumuler entre les mains des « puissances d’argent », dissimulées et camouflées derrière des partis politiques qu’elles contrôlent, qu’ils soient socialistes ou communistes.
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    • Jclaude babelouest 28 janvier 16:13

      @Étirév
      Mais bien sûr qu’il ne doit y avoir qu’une hiérarchie passagère et non renouvelable : un travail collectif est à faire, les travailleurs se choisissent un coordinateur, ce qui n’est pas forcément la meilleure place, et quand un autre travail collectif est à faire c’est un autre qui sera choisi. Aucun chef permanent. TOUS égaux en droits et en devoirs, TOUS différents. Les marxistes seraient mal à l’aise, parce que là il n’y a ni financiers, ni prolétaires : on bosse ensemble.
      C’est pourquoi dans ma proposition de Constitution le président de la République n’est en général qu’un « juge de paix » ; en revanche en cas de danger menaçant tout le monde et NOS territoires, c’est lui qui prend immédiatement la tête de la Défense. En quelque sorte, c’est le citoyen d’astreinte, comme il y en a pour l’électricité, le gaz...
      On notera que je n’ai pas parlé de démocratie.


  • Buzzcocks 28 janvier 11:45

    Et vos trois élus peuvent lever l’impôt pour créer les conditions pour appliquer la loi ? Parce que pour mettre un mec en prison, il en faut une....

    Du coup, vous parlez de l’échelon de la sous préfécture... votre sheriff arrête un malfrat, le juge le met en prison mais y a pas de prison dans sa sous prefecture, et le juge voisin ne veut pas qu’on utilise la sienne car il la remplit pour être réelu par ses clients. On fait comment ?

    Bref, inapplicable, en plus Bugeau en bon homme de droite, en a marre de payer des impôts. Il préfère vivre dans un quartier sécurisé où il paie une milice privée qui monte la garde et le tient éloigné des manants.

    Vous regardez Antoine de Maximy se balader aux USA, il veut voir Hollywood, il tombe sur un garde d’un quartier barricadé, il dit vouloir se balader, le mec ne peut pas l’empêcher mais il n’aime pas trop sa présence, il est carrement hyper hostile à ce qu’un mec vienne là. C’est vraiment génial les USA.

    Mais bon, patience, on y vient petit à petit.


  • Octave Lebel Octave Lebel 28 janvier 11:56

    Grosse démagogie.Que dire d’autre.Si ce n’est « que pense de nous et de notre équipement mental ce qui s’essaient à ce genre de petites manoeuvres ? » « Au service de quelles forces politiques qui ont besoin de cultiver ce terreau où il y a déjà du beau monde avec de très gros moyens » « Dont l’origine nous en dit long sur la supercherie à laquelle s’essaie tout ce petit monde. »

    Bien entendu, ce sont des devinettes trop faciles pour qu’il y ait promesse de récompense à qui trouve les réponses smiley


  • Buzzcocks 28 janvier 13:15

    Ca me fait penser à un doc que j’avais vu sur France 2 (bon, c’est une chaine de bobo gauchiste wokiste islamo-machin, désolé de ne pas lire France Soir).

    Aux USA, une nana est retrouvée morte. Le sheriff débarque en pleine nuit sur les lieux, et il repère 2 mecs drogués pas très loin. Il les coffre, il leur fait signer des aveux. Il a ses coupables. Le procureur est content, l’enquête a couté zero aux électeurs/contribuables, et pareil pour le juge.

    Une ONG trouve ça bizarre, surtout que les 2 zozos se mettent à démentir, cette ONG paie alors un enquêteur privé pour mener la vraie enquête... et là, le privé dévouvre des tas d’incohérences, qui le mène comme classiquement dans ce genre d’affaire à l’époux de la nana. Le reporage s’arrête là donc on ne saura jamais si l’enquêteur réussira à disculper et amasser assez de preuves.

    Mais voilà votre super justice, des sheriffs, juges, procureurs au service de leurs clients, qui veulent des résultats et donc pour en produire, font n’importe quoi, baclent les affaires et envoient au trou n’importe quel paumé qui fait l’affaire. Et puis, après tout, ça arrange tout le monde que le zonard du coin aile en prison pour meutre même si il n’a jamais tué personne. On l’aime pas trop ce mec, il fait peur aux enfants.

    .


  • Jason Jason 28 janvier 14:00

    Absolument pas ! Il faut que la justice soit indépendante. Vous voulez retourner à l’Ancien Régime ? « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».


    Le clientélisme, je l’ai vécu aux USA, non merci. Votre proposition est absurde. Ce n’est pas la peur du gendarme qui préviendra les crimes, mais l’éducation, non pas seulement au niveau de l’école mais au niveau de la famille, des associations, clubs sportifs, ou professionnels.


  • sylvain sylvain 28 janvier 14:08

    Il faut désormais que justice soit faite


    justice, au sens d’application de la loi par des magistrats, a ete faite. Peut etre cette application ne vous parait elle pas juste, encore qu’il soit etrange de ne meme pas enoncer les peines pour juger ( en son ame et conscience) de leur adequation avec nos sens personnel de ce qui est juste.

    A vrai dire, a lire le texte, je ressens surtout le besoin d’une sorte de vengeance spectaculaire. Je serais curieux de savoir ce que l’auteur attend de ce« il faut que justice soit faite »


  • ZenZoe ZenZoe 28 janvier 15:39

    Élire les juges, sans doute pas, mais sûrement revoir ou repréciser certains éléments de la loi organique n°58-1270 de 1958 régissant leur fonction. Leur indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif de devrait pas les dispenser de respecter l’esprit des lois souhaitées par le peuple et votées par le parlement. La démocratie, c’est l’indépendance de la justice, pas la dictature des juges. Or, trop souvent, on constate que de nombreux juges pensent que leur indépendance les autorise à interpréter la loi, or ils oublient qu’ils sont tenus aussi et surtout à l’impartialité, et ne doivent en aucun cas tenir compte de leurs opinions ou préjugés personnels. Où en est-on aujourd’hui ? Les choses ont-elles évolué depuis que Mitterrand a déclaré ’’Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie, ils tueront la république’’ ?


    • Jclaude babelouest 29 janvier 04:04

      @ZenZoe
      L’avantage d’élire, c’est qu’on peut « désélire » si la personne ne fait pas correctement ce qui convient à sa charge. De toute façon, on ne peut élire que des personnes :
      — volontaires
      — qui sont compétentes, donc qui ont fait les études correspondantes, même si ce n’est pas pour tenir un haut poste (plus c’est haut, plus on peut tomber de haut)
      — qui de toute façon seront toujours en phase de probation, en particulier en ce qui concerne l’impartialité : rien de tel pour ne pas faire d’écarts !

      Bien entendu si un juge a manifestement fauté, il doit être toujours possible COLLECTIVEMENT de casser ce jugement.
      .
      Dans ce cas de figure, TOUS les actes de tout le monde peuvent être cassés, si c’est le Peuple en son entier qui le décide.


  • anaphore anaphore 28 janvier 19:25

    Oui, non m’enfin .... des juges *

    N’importe quoi.....

    pourquoi pas des jeunes filles de bonne famille qui suceraient les bites de leurs neveux ou oncles....

    .............. smiley


  • titi titi 28 janvier 19:59

    @L’auteur

    Dans la mesure où les juges et les magistrats sont politisés, le revendiquent, qu’il revendiquent également prendre des décisions politisées, alors, oui, ils doivent passer par les urnes.


    • sylvain sylvain 28 janvier 20:19

      @titi
      vous auriez un exemple de juge qui revendique de rendre des jugements politises ??


    • titi titi 29 janvier 12:09

      @sylvain

      Lorsque Sarko avait mis en place les peines plancher, le syndicat de la magistrature avait appelé ses membres à ne pas les appliquer.

      Donc à faire une lecture politique de la Loi.


    • sylvain sylvain 29 janvier 21:05

      @titi
      Ca ce n’est pas prendre parti pour tel ou tel bord, ou meme telle ou telle ideologie politique. C’est plus simplement refuser de mettre en oeuvre une loi innapplicable.

      Innapplicable parce que, pour prendre un seul exemple, la peine maximale pour detention de drogue est de 10 ans max, donc tous ceux qui se font choper deux fois avec un peu d’herbe doivent prendre 5 ans direct, il y a dans les 5 millions de consommateurs occasionels  : en 2 mois toutes les prisons de france sont pleines, or elles sont deja pleines .


  • Jules Seyes Jules Seyes 29 janvier 14:30

    Je vais me permettre plusieurs objections :

    Le premier sujet est le budget et il : Condamner suppose des prisons et ca a dévoré les dernières hausse budgétaires du ministère de la justice. Là, il faut avoir le courage de faire des prisons de masse à faible coût où le travail des prisonniers paie le budget de fonctionnement. 
    Ca signifie rompre avec ce que l’on appelle les droits de l’homme tels que la CEDH les entends, car ces prisons ne pourront être construites que dans des zones où le foncier est peu cher. Les visites seront donc difficiles pour les familles.

    Ensuite la justice, une fois libre de condamner car il y a des places, on pourra exécuter les peines déjà prononcées.

    Alors, il faudra rattraper le retard des procès

    Enfin, la police où la question est le redéploiement des moyens pour éviter d’allouer une large partie des forces de sécurité publiques à la protection de nos sAigneurs et maîtres pour les renvoyer dans la rue.

    Ensuite, il faudra que les autorité locales laisse la police attaquer les réseaux, ce qui signifie réduire des quartiers à la mendicité et nous verrons alors la violence de la politique sociale menée en France.

    Voter ne changera rien au fait qu’aujourd’hui 41% des peines ne sont pas exécutées.

    Mais admettons pour les besoins de la cause :

    Il y a deux sortes de juges : Procureurs et Juges du sièges.

    Ensuite, les forces de police.

    On vote pour qui ? procureurs ou juges du siège ?


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