lundi 3 avril 2017 - par rosemar

François Sarkozy ou Nicolas Fillon...

On a découvert, ces derniers mois, un nouveau François Fillon : empêtré dans des affaires, il n'a cessé de pratiquer le déni, le mensonge, le reniement...

Et si le collaborateur dépassait le maître ? Et si François Fillon avait pris des leçons auprès de Nicolas Sarkozy ? Et s'il s'inspirait de l'ancien chef de l'état ?

François Fillon aime bien plaisanter sur Macron, "Emmanuel Hollande"... c'est ainsi qu'il l'appelle.

Et si François Fillon n'était, lui-même, que l'avatar de Nicolas Sarkozy ? Et si l'élève surpassait le maître ?

Lui qui a osé déclarer : "Je vous le dis les yeux dans les yeux, ici : jamais les juges ne pourront démontrer que l’emploi de mon épouse était fictif. Jamais, jamais." Pas de preuves, pas de délit...

François Fillon a été à la bonne école... Il a appris la rouerie, la ruse, la tromperie, auprès d'un certain Nicolas Sarkozy.

Comment pourrait-on s'en étonner ? François Fillon n'a fait qu'appliquer, pendant des années, le programme de son maître.

Comme Nicolas Sarkozy, il se propose de s'attaquer aux fonctionnaires, aux enseignants : augmentation du temps de travail, suppression de 500 000 emplois publics en 5 ans, institution de 2 jours de carence...

On se souvient des effets négatifs de cette politique éducative : la suppression massive de postes d'enseignants avait eu des conséquences graves... classes surchargées, effectifs pléthoriques, baisse du niveau des élèves.

On se souvient de ce slogan célèbre : "Travailler plus pour gagner plus..."

Fillon, au cours de cette campagne, renoue avec les méthodes sarkozystes : il attaque et dénonce les médias, il déforme la vérité, il avait affirmé, par exemple, que 200 000 français étaient présents au Trocadéro, pour le soutenir, en fait 45 000 personnes s'étaient déplacées.

Désormais, ce sont des sarkozystes qui l'entourent et le soutiennent, dans sa campagne électorale : Christian Jacob, François Barouin, Luc Chatel.

Nicolas Sarkozy a été, lui aussi, mis en examen, pour l'affaire Bygmalion.

Comme son mentor, François Fillon droitise sa campagne : il a ainsi ajouté une nouvelle mesure répressive à un programme qui en compte déjà un certain nombre : l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans. Une idée défendue par Nicolas Sarkozy, lors de la primaire.

C'est indéniable : Fillon s'inspire de Sarkozy.

Et ces deux personnalités qui semblaient si différentes sont finalement assez proches.

François Sarkozy, Nicolas Fillon : n'est-ce pas le retour du petit Nicolas dans ses oeuvres et ses magouilles ?

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2017/04/francois-sarkozy-ou-nicolas-fillon.html

 



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