jeudi 11 avril 2019 - par Pierre-Yves Martin

Frexit ou pas : le hors-sujet des européennes ?

 

Un récent sondage (1) a confirmé ce dont on pouvait se douter : les Français n'ont plus confiance en l'Union Européenne. Une majorité est passivement résignée et une importante minorité hostile.

Mais seulement 19 % indiquent que des raisons relatives à l'U.E. seront parmi les deux premiers facteurs de leur choix aux élections européennes. C'est peu et cela explique en partie l'absence de débat, ou en tout cas son manque de profondeur, sur le maintien ou non de la France dans l'U.E.

Dans le contexte du faux Brexit, on aurait pourtant pu s'attendre à des débats animés sur un possible Frexit.

 

Des « programmes » surréalistes

 

LFI a eu pendant un certain temps un discours selon lequel ils auraient vis-à-vis de l'U.E. un plan A, la renégociation des traités, et un plan B, qui allait de la désobéissance à la sortie de l'U.E. Puis le plan B a été plus ou moins enterré. Leur « programme » pour les européennes (2) comporte des critiques, globalement justifiées, puis un grand nombre d'annonces de changements et de mesures. Le « comment » tient en moins d'une demie page sur une trentaine et la plan B y est ramené à « construire de nouvelles coopérations européennes libérées des traités austéritaires avec l’ensemble des pays qui partageront ce projet. ». C'est l'art de prendre ses désirs pour des réalités, ou plutôt de faire semblant. Pas étonnant, dans ces conditions, que LFI se morfonde devant des sondages qui lui promettent une déculottée.

 

Le PCF écrit « Nous voulons que notre pays puisse négocier librement les contours de sa participation à l’UE. » (3) sans préciser le moins du monde comment, mais en excluant le Frexit. Le récent article de Dominique Claire sur Agoravox (4) peut aussi être vu comme résumant la position du PCF. L'approche du PCF ne tient aucun compte des réalités, mais leurs vrais objectifs sont probablement ailleurs : démontrer qu'ils ont encore une capacité de nuisance électorale vis-à-vis de LFI et atteindre le seuil de 3 % qui permet le remboursement des frais de campagne.

 

DLR annonce aussi un grand nombre de changements fondamentaux. Le « comment » ne va guère au-delà de : « ...renégocier avec nos partenaires sur la base du traité alternatif (en faveur d’une Europe des nations et des coopérations). Si les négociations aboutissent, ce dont nous ne doutons pas, nous soumettrons le traité à referendum ; si les négociations échouent, la France quittera cette Union européenne fantôme. ». Ils pourraient bien payer dans les urnes ce manque de réalisme et ce flou.

 

Sans que cela fasse de vous un fan de l'UPR, on peut reconnaître que Monsieur F. Asselineau est le seul parmi les candidats à disposer d'une préparation sérieuse sur ces questions (5). Il n'est pas impossible que cela permette à sa liste d'échapper cette fois-ci à la malédiction qui a maintenu jusqu'ici l'UPR aux alentours de 1 % lors de toutes les élections.

 

Traités de l'U.E. et Constitution française

 

Les échanges de messages qui ont suivi un récent article sur Agoravox (4) illustrent un vrai déficit de connaissances sur les aspects constitutionnels, y compris de la part de ceux qui expriment les opinions les plus définitives. Quelques rappels semblent donc utiles.

Extraits de l'article 50 du traité sur l'Union européenne (6)

( ce traité est un des deux qui résultent du traité dit « de Lisbonne » )

1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.

2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. (...), l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union. (...)

3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai. (...)

La Constitution (7)

Article 55

Cette disposition existe depuis le début dans la constitution de 1958.

L'article stipule que « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois ... »

Une loi contraire aux traités de l'U.E. sera donc probablement déclarée inconstitutionnelle par le conseil constitutionnel tant que la France fera partie de l'U.E., ceci même dans la période, en gros de 2 ans, qui suivrait la notification prévue à 'article 50 du traité sur l'Union européenne. Pour pouvoir désobéir pendant cette période à quelque disposition des traités de l'U.E. que ce soit, il faudrait que cet article de la constitution aie été supprimé ou modifié.

Articles 88

Un Titre XV DE l’UNION EUROPENNE (Art. 88-1 à 88-7) a été ajouté en 2009 à la constitution française, pour rendre possible la ratification du traité de Lisbonne.

« La République participe à l'Union européenne constituée d'États qui ont choisi librement d'exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne... ».

Cette formulation est impérative. Il n'y a par ailleurs rien concernant un retrait éventuel.

Étant donné que l'article 50 du traité sur l'Union européenne impose que sa mise en œuvre par un état membre soit faite « conformément à ses règles constitutionnelles », on voit mal comment la République française pourrait faire la notification qui y est prévue sans modifier préalablement sa constitution.

Conseil constitutionnel

Le CC a les apparences d'une juridiction et « ses décisions ne sont susceptibles d'aucun recours » (Art. 62). Il n'empêche que c'est en réalité un organisme politique, notamment par les modalités de désignation de ses membres.

Sa composition influe sur ses décisions, par exemple sur l'application des « principes à valeur constitutionnelle ». Or les membres du CC ont été en grande majorité des défenseurs de l'U.E. Ils ne laisseront rien passer dans l'hypothèse que nous envisageons ici.

Révision de la constitution

Une révision constitutionnelle est donc nécessaire avant même de faire la notification à l'U.E.

Normalement, cela devrait se faire par la procédure de l'article 86 alinéa 2, c'est-à-dire avec un referendum. Mais, compte tenu d'un blocage probable par le Sénat, on pourrait envisager de recourir à l'article 11, voire de faire deux referendum successifs, l'un institutionnel par l'article 11 puis l'autre plus général par l'article 86 alinéa 2. Ce serait un coup de force, mais déjà pratiqué à deux reprises par le général de Gaulle et possible politiquement en raison du caractère non représentatif du Sénat et de l'illégitimité démocratique d'un tel blocage.

Cette révision devrait rendre possibles des mesures d’urgence pour éviter des fuites de capitaux et nous permettre de nous défendre contre une possible guerre économique, car, dans beaucoup de cas, les mesures indispensables seraient en contradiction avec la constitution actuelle. Il faudrait aussi encadrer davantage les pouvoirs du CC et laisser au peuple le dernier mot en cas de conflit majeur entre l'exécutif et l'Assemblée nationale d'une part, le CC (et éventuellement le Sénat) de l'autre.

Comme on ne peut pas faire une suite de modifications de la constitution, on pourrait y ajouter d'autres aspects importants, par exemple le referendum d’initiative citoyenne, la refonte des règles concernant les grandes révisions constitutionnelles, des limites aux droits des grands intérêts financiers, etc.

C'est probablement d'une révision complète qu'il s'agirait, et en peu de temps.

 

En pratique

 

Le Frexit ne pourra s'envisager que si les trois conditions suivantes sont remplies :

  • une forte volonté populaire,

  • un Président de la république fermement décidé à le faire aboutir,

  • une nette majorité en ce sens à l'Assemblée nationale ( en ce qui concerne le Sénat, ce serait illusoire).

Aucune de ces conditions ne semble actuellement susceptible d'être remplie. Mais les circonstances peuvent changer. Malheureusement, pour qu'un tel bouleversement intervienne il faudra probablement que des événements et/ou des situations graves se soient produits.

Il est cependant souhaitable de s'y être préparés.

Avant le referendum

Un ou deux referendum sont donc politiquement et juridiquement indispensables pour déclencher le Frexit.

Dès l’annonce d’un possible Frexit, il y aura des fuites de capitaux, dus notamment à de très riches résidents en France. Le seul moyen de l'empêcher, c'est de leur faire peur dès qu'une majorité en ce sens se sera dégagée en annonçant des sanctions qui s'appliqueront à ces agissements ; celles-ci frapperont principalement au porte-monnaie (amendes, confiscations, etc.) et seront rétroactives.

Cependant, jusqu’au résultat du referendum, il n’y aura pas trop de danger de guerre économique car les grands intérêts financiers feront tout pour que le Frexit ne soit pas voté et ils éviteront ce qui est susceptible de braquer les électeurs.

Après le referendum

Dès le résultat connu il y aura de sérieux risques de mouvements spéculatifs. Il faudra probablement instaurer un contrôle des changes, rigoureux dans un premier temps puis assez vite assoupli.

On peut aussi s'attendre à des attaques tant économiques que politiques, en partie ouvertes et en partie sournoises, de la part de la haute finance internationale et de ceux qui la servent (USA, certaines ONG, etc.). Il faudra non seulement être prêts à réagir mais même prendre les devants dans certains cas.

Rapidement, il faudra changer le statut de l'institut d'émission français pour qu'il revienne sous la tutelle de l’État et recréer un Franc en parallèle à l'Euro. Cela devrait s'accompagner d'une grande réforme bancaire.

Les dettes légalement internes en euros seront dans le plupart des cas transformées en dettes en francs, au taux de un pour un. La question des autres dettes est très complexe et ne peut être abordée en quelques phrases.

Tout ce qui précède est en totale contradiction avec les traités de l'U.E.

Les relations avec l'U.E.

Les expériences de la Grèce et du Brexit démontent qu'il ne peut jamais y avoir de négociation de bonne foi avec l'U.E.

Celle-ci est d'un juridisme total quand il s'agit des états membres ou de leurs peuples mais n'hésite pas à transgresser les traités quand ceux-ci la gênent. Dans le cas du Brexit, par exemple, elle a exigé de la Grande-Bretagne une capitulation sur trois points essentiels, comme condition préalable pour commencer la négociation dont l'article 50 lui faisait pourtant obligation.

Ceci ne signifie pas qu il ne faudra pas tenter une négociation préalable, comme LFI ou DLR le prévoient, mais qu'on peut seulement le faire à partir d'un vrai rapport de force. Celui-ci ne peut exister que si l'adversaire sait que la France est prête à aller jusqu'au bout et qu'elle est sans illusions Dans le cas contraire, on répéterait les erreurs de Messieurs Tsipras et Varoufakis et de Madame May ( en admettant que cette dernière n'aie pas été connivente ).

Comme la France aura commencé immédiatement à désobéir aux traités, il faut s'attendre à diverses « sanctions » :

  • procédures contentieuses devant la CJUE, pour condamner la France à d'énormes amendes ; notre pays devrait bien sûr refuser de les payer ;

  • procédure pour déficit excessif, avec les mêmes conséquences ;

  • interruption du versement des aides (agriculteurs, DOM-TOM, etc.) ; la France diminuerait alors ses propres versements à l'U.E., ce qui lui permettrait de se substituer à cette dernière ;

  • et, plus grave, interruption des concours de la BCE aux banque françaises, comme cela avait été largement fait à l’encontre de la Grèce ; il faut bien comprendre, en effet, que la France fait partie de l’Eurogroupe et est donc sous la tutelle de la BCE, ce qui n'était pas le cas de la Grande-Bretagne ; on rejoint ici les questions de l'institut d'émission et de la gestion des dettes.

 

Réfléchir ensemble

 

On aimerait pouvoir conclure que la sortie de la France de l'U.E. est imminente et le chemin pavé de roses. C'est un peu ce que l'UPR laisse entendre. Ce n'est pas le cas et le faukonyaka ne mène probablement à rien, ou peut-être même au désastre.

Il ne faut pas pour autant tomber dans l'excès inverse et évacuer purement et simplement la question, comme le font actuellement presque tous les politiques, et aussi la grande majorité des Français.

Il existe des réflexions, parfois assez approfondies, sur la possibilité de sortir de l'U.E ; elles ont émané par exemple de F. Asselineau, A. Bernier, J. Nikonoff, J. Sapir...

Il y a aussi, notamment sur Agoravox, des zélateurs qui insultent l'intelligence, le sérieux, voire la santé mentale de ceux qui se démarquent de leur dogmatisme. Ceux-là rendent antipathique leur étiquette, nuisent aux idées qu'ils croient défendre et parviennent surtout à étouffer toute discussion sereine.

Ce n'est pas demain que la sortie ou non de la France de l'U.E. sera un débat de masse, mais cela pourrait être déjà un débat ouvert. Pour commencer il faudrait que soient assimilés un minimum d'éléments de base. C'est à cela que le présent article tente de contribuer.

 

  1. https://www.francetvinfo.fr/elections/sondages/sondage-l-europe-ne-fait-plus-rever-les-francais-seuls-29-y-voient-une-source-d-espoir_3265559.html

  2. https://lafranceinsoumise.fr/actualites/elections-europeennes/lavenir-en-commun-en-europe-aussi/

  3. http://www.pcf.fr/aloffensivepourchangerleurope

  4. https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/traites-europeens-frexit-les-213816#forum5463149

  5. https://www.upr.fr/conferences/le-jour-dapres-la-sortie-de-lunion-europeenne-fin-du-monde-ou-liberation/ ( Cette adresse a été indiquée par « Legestr Gaz » en commentaire de (4) )

  6. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.C_.2016.202.01.0001.01.FRA&toc=OJ:C:2016:202:TOC#C_2016202FR.01001301

  7. https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur

 



57 réactions


  • gaijin gaijin 11 avril 2019 15:36

    " Ce n’est pas demain que la sortie ou non de la France de l’U.E. sera un débat de masse«  

    ça pourrait aller très vite en fait dès que l’on va s’ apercevoir que les anglais survivent très bien au brexit ( raison pour laquelle tout est fait pour le pourrir ) 

     »mais cela pourrait être déjà un débat ouvert."

    non a peut pas ....comme l’a préciser junker : il n’y a pas d’opposition démocratique a l’ europe ....fin du débat

    solution :

    https://www.upr51.fr/sites/default/files/2019-01/RIC_Frexit_dictature_0.jpg


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 15:46

      @gaijin
      Sauf qu’on vient d’avoir confirmation que le Brexit, c’est le contraire de la guerre de Troie : il n’aura pas lieu !
      Et c’est vrai : l’U.E. est bien une dictature.


    • Gollum Gollum 11 avril 2019 16:02

      @Pierre-Yves Martin

      il n’aura pas lieu !

      Cela semble très mal parti en effet. Mais du coup, d’ici 6 mois aura t on des GJ British revendiquant leur Brexit ? 

      Dès lors on aurait deux pays avec GJ : GB et France. (et comme on dit : jamais 2 sans 3)

      Pas sûr que l’oligarchie financière en tentant ce coup de poker stupide ne se tire pas une balle dans le pied...


    • Sozenz 11 avril 2019 21:32

      @Pierre-Yves Martin
      Et c’est vrai : l’U.E. est bien une dictature.

      c est pire que cela ...


    • Eric F Eric F 11 avril 2019 23:52

      @Pierre-Yves Martin
      Le brexit est reporté ce qui ne signifie pas qu’il n’aura pas lieu, la décision ne peut être prise que par le parlement britannique, et s’il n’a pas d’élément nouveau à la date butée, il sera prononcé de facto ; Les autres pays de l’UE n’ont pas intérêt à une situation conflictuelle, à part « décourager » les velléités d’autres départs, mais après les élections ce point sera moins crucial pour les dirigeants européens, et les « réalités » devraient reprendre le dessus.
      Pour la France, beaucoup plus imbriquée que le R.U.dans le substrat européen (eurozone, Schentgen, etc.) une sortie serait bien plus complexe encore, et il n’y a pas de « mer » constituant les frontières naturelles, la remise en place de celles-ci serait considérable.
      Ce ne sera pas aux élections européennes que cela se posera puisque la majorité gouvernementale est pro-UE, mais cela reviendra sur le tapis en 2022, sachant qu’en 2017, ce point n’a pas été celui qui a prévalu dans la campagne présidentielle. La différence en 2022 sera peut-être que certains électeurs qui se sont abstenu voteront « contre » Macron, quel que soit l’adversaire.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 02:14

      @Eric F
      En ce qui concerne le Brexit, je ne crois pas pas à la sortie automatique à la date butée. Il y a plusieurs options : nouveau referendum, élections suivie d’une révocation de la notification, accord modifié ne mettant un délai de 5 ans à la clause irlandaise, révocation pure et simple de la notification.


    • gaijin gaijin 12 avril 2019 08:22

      @Gollum
      « Pas sûr que l’oligarchie financière en tentant ce coup de poker stupide ne se tire pas une balle dans le pied... »
      en effet ce n’est pas parce qu’ils ont le pouvoir qu’ils comprennent ce qu’ils font on a pu le constater récemment ou anticipant la crise sociale ils ont forcé la main a macron pour qu’il fasse passer en premier les mesures les plus intéressantes ( isf-flat tax ) ....provoquant de fait la crise qu’ils craignaient
      de toute façon a court terme l’europe c’est mort : la bulle idéologique a explosé face aux faits ( comment ça va chez les grecs ? : la catastrophe suis son cour ) reste les tentatives désespérées de noyage de poisson ( grand débat , non brexit a répétition ) et ensuite seule issue : tirer sur la foule et mettre en place des états policiers ( en angleterre je sais pas mais en france la législation est préparée pour ça depuis sarkozy .......)
      ça va être mignon ....


    • Eric F Eric F 12 avril 2019 09:31

      @Pierre-Yves Martin
      S’il ne se passe rien d’ici là, institutionnellement la sortie serait automatique à la date butée. Mais je pense qu’un compromis sera trouvé, éventuellement en dernière minute selon la « dramaturgie » européenne.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 10:20

      @Eric F
      « dramaturgie » est bien le mot, encore qu’on s’approche ici du Guignol.


  • foufouille foufouille 11 avril 2019 16:42

    upqr !! hail lino et son ancien emploi fictif !!!


  • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 16:43

    La nullité de ce commentaire me dispense de répondre.


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 16:46

      @Pierre-Yves Martin
      ceci était bien entendu adressé à « Positronique ». Quand à « Foufouille », que voulez-vous dire ?


    • Drugar Drugar 11 avril 2019 18:24

      @Pierre-Yves Martin
      Les bots macronistes foufouille et Positronique sont des bots aux rabais totalement défectueux. Il ne faut attendre aucune pensée cohérente ou construite de leurs part, seul le logiciel « insultes, mensonges et calomnies gratuites » est inclus. 


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2019 20:08

      @Drugar
      Désolé... Foufouille était là bien avant Macron.
      Positronique est un troll résurgent.
      Mais je dois dire que certains de ses commentaires sont colorés, j’en convient, mais pas complètement idiots, loin de là.
      Bon, quand je l’ai sur le dos, ça saigne.
      Mais c’est pas grave, je l’aime bien quand même !!  smiley
      Il faut de tout pour faire un monde...


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 20:28

      @Positronique
      Si vous aviez trouvé mon article bon, j’aurais été vraiment vexé. Comme cela, ça me convient.


    • ppazer ppazer 12 avril 2019 11:35

      @Positronique
      Oui, vive l’Europe. C’est pour ça qu’il faut sortir de l’Union Européenne.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 18:24

      @Positronique
      Il semble que vous m’accusiez d’avoir fait « censurer » un de vos précédents messages
      Je n’y suis pour rien. Je ne signale comme abusifs que des messages clairement illégaux (racisme, homophobie). Cela m’est arrivé rarement dans le passé et pas du tout cette fois-ci.
      Ceci étant, je peux très bien imaginer pourquoi il a été supprimé ; vous vous écartiez effectivement très nettement de la charte d’Agoravox.


    • Drugar Drugar 12 avril 2019 21:12

      @Le421
      « Désolé... Foufouille était là bien avant Macron.
      Positronique est un troll résurgent. »
      Je sais bien, mais faut bien le tittiller le foufouille, sinon il va finir par y croire à ses bêtises smiley J’entends bien que l’on puisse ne pas apprécier l’UPR ou que l’on soit opposé à ses idées. Mais dans ce cas il faut argumenter un minimum, ce qui n’est pas le cas de foufouille. Je lui reconnais quelques bonnes remarques de temps à autres, mais le taux de déchet est important.
      Quant à Positronique, c’est un troll, résurgence, sans doute, d’un autre compte plus connu de troll. Quoi qu’il en soit il y a une bête immonde à poil derrière le clavier. Mais le nom de Positronique colle beaucoup mieux avec l’idée de bot macronique smiley


  • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 11 avril 2019 16:59

    «  Il n’est pas impossible que cela permette à sa liste d’échapper cette fois-ci à la malédiction qui a maintenu jusqu’ici l’UPR aux alentours de 1 % lors de toutes les élections. »

    Bien vu : des sondages le créditent de 2 % ! C’est peu, mais Asselineau peut rêver de doubler son score... traditionnel. 


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 17:07

      @Cateaufoncel3
      C’est bien pour cette raison que j’ai écrit cela.
      Ceci étant, sa participation au débat de Fr2 et le coup des menottes l’ont peut-être rendu crédible.
      Je n’ai ps regardé ce débat. D’après les commentaires, je crois deviner que les autres ont été nuls de chez nuls.


    • Eric F Eric F 11 avril 2019 23:58

      @Cateaufoncel3
      1% ou 2% revient au même : pas d’élu ni de remboursement de frais de campagne. C’est 5% pour avoir au moins un élu. Même en fusionnant avec la liste « patriotes », cela semble difficile. Il faudrait pour y parvenir un ralliement spectaculaire de personnalités influentes de premier plan.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 02:20

      @Eric F
      3% : remboursement des frais.
      5% : 2 ou 3 élus (probablement 3).
      Par contre, pour l’UPR, même 2 % ressemblerait à un début de convalescence. Selon ce sondage, cela la mettrait quand même dans la même catégorie que le PCF !


    • Eric F Eric F 12 avril 2019 09:49

      @Pierre-Yves Martin
      Plutôt que de convalescence, on pourrait parler de début d’émergence ; mais je pense que les difficultés du brexit vont un peu plomber la cause du frexit dans l’opinion.
      La multiplication des listes est également un frein à la progression des mouvements émergents, ainsi on parle d’une liste « animaliste » (sic) et d’autres encore. Il semble que les « filtres » sont moins contraignants que pour les autres élections, et peut-être les couts de campagne. .


  • devphil30 devphil30 11 avril 2019 17:40

    L’UE c’est fantastique , c’est le bazar si tu y reste et c’est le bazar quand si tu en sors ....

    L’UE n’est pas l’Europe des nations mais une volonté supranationalité anti démocratique pour transformer les nations européennes en plusieurs grandes régions et détruire les structures nationales nous conduisant à une dictature qui ne dis pas son nom dirigé par des personnes non élus.

    Quand à savoir si c’est pire de sortir , non avons bien vécu pendant des siècles sans cette Europe rejeté par tous les peuples alors oui sortir est complexe mais y rester est mortifère.

    Aucun doute pour moi , je voterais pour ceux qui prônent la sortie depuis toujours


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 18:01

      @devphil30
      Je pense que cela ne doit rien au hasard. Le projet d’en finir avec « les excès de » la démocratie a commencé avant même l’effondrement du communisme, mais à cette époque il leur fallait encore faire attention.
      La grande finance mondiale a des moyens illimités et elle sait planifier à long terme des stratégie coordonnées. La « construction européenne » fait partie de ces stratégies.


    • ppazer ppazer 12 avril 2019 11:37

      @devphil30
      Mieux vaut une fin dans la douleur qu’une douleur sans fin.


  • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2019 18:22

    Il est vrai que pour les feignasses anglicistes, dire « Frexit » est bien mieux que de dire « sortie de la France de l’UE ».

    J’en conviens.

    Mais ça me fait dresser les poils sur les bras.

    Désolé.


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2019 18:23

      @Le421
      Vivement que l’on passe au « Samexit » !!  smiley


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 18:32

      @Le421
      Je reconnais qu’il y a une part de flemme, mais cela parle aussi mieux qu’une périphrase.
      Est-ce totalement un anglicisme, sachant que « exit » est du latin (« il sort ») ?
      Je ne me repends pas de l’emploi de ce terme, bien que je suis moi aussi hostile au franglais.


    • Attila Attila 11 avril 2019 18:37

      @Le421
      « Il est vrai que pour les feignasses anglicistes, dire « Frexit » est bien mieux que de dire « sortie de la France de l’UE  ».

      Vous avez une mémoire de poisson rouge ou vous faites exprès ?
      C’est la deuxième fois que je dois rectifier votre erreur :
       »Le frexit est la contraction de 2 locutions :

       Le préfixe « Fr » sinigifie France et « exit » signifie «  elle sort » en latin (qui a donné par la suite “sortie” en anglais).

      Le terme exit demeure utilisé en français, comme le rappelle le dictionnaire Larousse."

      .


    • Attila Attila 11 avril 2019 18:40

      @Attila
      J’ai oublié le Lien.

      .


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 18:46

      @Attila
      Il faut quand même reconnaître que l’emploi du mot « exit » est très courant en anglais et rare en français.


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2019 19:26

      @Attila
      Désolé... J’ai été quelque temps au Québec, et là-bas, Stop est marqué Arrêt sur les panneaux, et Exit, c’est Sortie...
      Après, le reste...
      Je ne suis pas un coworker habitué du brainstorming en open space, je n’ai pas switché ma bizness line... Désolé si c’est disruptif !!
      Et puis en plus, honnêtement, le parler Macron, ça me défrise !!
      Grave ta mère !!
      A la limite...  smiley


    • Attila Attila 11 avril 2019 19:26

      @Pierre-Yves Martin
      Je le reconnais.
      Mais c’est bien un terme latin et français : on ne peut pas accuser ceux qui l’utilisent d’anglomanie.

      .

      .


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2019 20:12

      @Attila
      Quitte à paraître lourd, je reviens sur une explication.
      Ma voisine s’appelle Samantha (Meleneu, nom de famille !!).
      On l’appelle « Sam ».
      Quand elle sort de chez elle et que je vois ses petites jupes courtes, je dis « samexit »... Voilà tout !!  smiley
      Allez, cool, rions un peu...


  • pierrot pierrot 11 avril 2019 21:26

    Bonjour,

    il me semble que l’UE est pour beaucoup un « bouc émissaire » facile par paresse. Or les résultats économiques et sociaux des 27 pays de l’UE sont très variables de l’excellent (pays scandinave pur l’essentiel) aux pires exemple (Hongrie, Pologne ...) ce qui montre qu’une politique nationale est possible dans le cadre européen sous réserve d’un peu de courage et de volonté de fer.

    C’est comme accuser les difficultés (emplois, inégalité, sociales ...) à l’immigration, aux juifs, communistes, francs maçons, énarques, X, élites arrogantes, banquiers corrompus... tout cela n’est que paresse intellectuelle.


    • Pierre-Yves Martin 11 avril 2019 21:40

      @pierrot
      Mon article ne concernait pas les conséquences de l’U.E. car c’est très largement traité par ailleurs. Pour moi les conséquences de l’UE sont détestables mais s’inscrivent aussi dans un cadre plus large : les stratégies des grands intérêts financiers mondiaux.
      Je connais mal les pays scandinaves. il me semble cependant que celui qui s’en sort le mieux est la Norvège, qui refuse de faire partie de l’UE, tandis que la Finlande souffre du déclin de Nokia.


    • kirios 12 avril 2019 10:08

      @Pierre-Yves Martin

      "Le Frexit ne pourra s’envisager que si les trois conditions suivantes sont remplies :

      • une forte volonté populaire,

      • un Président de la république fermement décidé à le faire aboutir,

      • une nette majorité en ce sens à l’Assemblée nationale ( en ce qui concerne le Sénat, ce serait illusoire)."

      3 conditions ? il n’y en a qu’une qui vaille la « forte volonté populaire, » !
      si le peuple le veut, il imposera un référendum ,un seul ,et imposera une négociation de sortie sans tergiversations

    • Eric F Eric F 12 avril 2019 10:10

      @Pierre-Yves Martin
      La Norvège bénéficie de ressources pétrolières qui l’ont poussé à faire cavalier seul, car elle aurait été un pays fortement « contributeur » en cas d’adhésion à l’Union, et les accords de libre échange très favorables lui conviennent.
      La suède a une position particulière dans l’Union puisqu’elle a gardé sa monnaie, et semble bien s’en trouver.
      Dans la zone euro, à part l’Allemagne et les Pays Bas, la plupart des autres pays d’Europe de l’Ouest y ont perdu (je ne saurai dire pour les quelques pays de l’Est raccrochés ultérieurement à l’euro). Il me semble que, plus que le Frexit très « radical », l’option de sortie de l’euro pourrait être considérée ref https://www.sudouest.fr/2019/02/28/le-passage-a-l-euro-aurait-fait-perdre-beaucoup-d-argent-a-chaque-francais-5859011-705.php
      (malgré les prophéties et les attaques extérieures cette monnaie ne s’est pas délitée d’elle-même, mais faut-il y rester attaché ?)

      PS : un point est très rarement évoqué, c’est l’inattendue « mansuétude » des instances européennes sur le déficit public français suite aux annonces de Macron le 10 décembre (les 100€ de prime d’activité), car on repasse soudain la barre des 3%, on peut l’interpréter comme la crainte de la montée dans l’opinion de l’hostilité vis à vis de l’Europe. De ce fait on voit que quelques « dérogations » pourraient passer (autres que sur le déficit).


    • kirios 12 avril 2019 10:15

      @Pierre-Yves Martin

      • "et, plus grave, interruption des concours de la BCE aux banque françaises, comme cela avait été largement fait à l’encontre de la Grèce ; il faut bien comprendre, en effet, que la France fait partie de l’Eurogroupe et est donc sous la tutelle de la BCE, ce qui n’était pas le cas de la Grande-Bretagne ; on rejoint ici les questions de l’institut d’émission et de la gestion des dettes."

      bien entendu ce point est essentiel, mais en cas de sortie de la CE , la France retrouve sa souveraineté monétaire , la gère comme elle veut et dans son propre intérêt

    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 17:52

      @Eric F
      Décidément, vous êtes très au courant.
      En ce qui concerne la sortie de l’Euro, ou plutôt de l’Eurogroupe, elle n’est pas permise par les traités. On peut entrer dans l’U.E. sans prendre l’Euro, mais, quand on l’a, on ne peut plus en sortir, sauf bien sûr en sortant de l’U.E. elle-même.
      Il n’est pas interdit de re-créer une monnaie nationale à côté de l’Euro, mais le système bancaire resterait en principe accroché à la BCE via la Banque de France, laquelle est censée rester indépendante.
      Il y a d’ailleurs des pays qui ont l’Euro comme monnaie nationale sans faire partie de l’U.E. : Kosovo, Kenya.
      Je ne crois pas à la sortie de l’Eurogroupe sans le scenario évoqué ici de sortie globale. Par contre, il y aurait probablement une période où le Franc et l’Euro auraient tous deux cours légal en France.


  • macchia 12 avril 2019 11:13

    L’opinion publique n’est pas au courant de l l’ordre donné par la UE, au nom de la privacy, de supprimer des archives indispensables à la police pour combattre la criminalité organisée


  • lala rhetorique lala rhetorique 12 avril 2019 12:04

    Les anglais avaient gardé leur monnaie, ce qui traduit leur sentiment de doute ; ils sortent de la soi-disant europe, car le peuple a clairement manifesté son hostilité aux migrants ; cependant, comme d’habitude, les anglais veulent conserver un maximum d’avantages... Ils se servent de l’europe comme on se sert dans les rayons d’un supermarché. Mais le problème vient sans aucun doute de Bruxelles qui veut faire traîner afin de montrer comme un exemple, qu’il n’est pas si aisé que cela, voire impossible, de sortir de l’union européenne.... Maintenant pour le frexit, les français auront-ils assez de couilles au cul pour rompre avec l’UE ? pas si sûr !


  • Tom France Tom France 12 avril 2019 12:16

    De toute façons il n’y a que 2 options :

    1 soit la France en sort légalement à la suite d’une victoire de l’UPR (j’avoue ne pas du tout y croire malgré le soutien que je lui apporte)

    2 soit la France en sort de manière brutale quand l’euro et finalement ce merdier supra national explosera dans très peu de temps et alors là, bonjour les dégâts !

    Toujours est t’il que c’est je pense bel et bien la solution 2 qui l’emportera à terme puisque seule la souffrance peut nous faire avancer collectivement et c’est bien dommage ! 


  • docdory docdory 12 avril 2019 12:34

    @Pierre-Yves Martin

    Effectivement, il n’y a que deux partis qui , au cours du récent débat télévisé, se prononcés pour le Frexit : l’UPR de François Asselineau et les Patriotes de Florian Philippot.

    Compte tenu de la forte minorité de français ( dont je fais partie ) qui sont en faveur du Frexit, il faut se demander les raisons qui font que ces deux partis ne dépassent pas les1% d’intention de vote.

    Pour ce qui est de Asselineau, il y a un problème avec les idées de son parti en matière de politique étrangère. A lire les textes de ce parti, il semble avoir une position nettement anti-israélienne dans le conflit israélo-palestinien, alors que bon nombre de Français, dont je fais partie, souhaitent l’adoption de mesures analogues à celles qu’a prises Trump : déplacement de l’ambassade de France à Jerusalem, reconnaissance de l’annexion du Golan et reconnaissance de la totalité de Jérusalem comme capitale d’Israël. 

    Il a aussi un problème avec l’immigration : rien dans les écrits de ce parti ne laisse supposer qu’il ait la moindre intention de freiner l’immigration, et en particulier l’immigration mahométane, qui est l’un des principaux sujets de préoccupation des Français.

    Pour ce qui est de Philippot, dont le parti est issu d’un schisme au sein du front national ( devenu rassemblement national ), il se trouve dans la position très gênante du diviseur de sa cause, ce qui n’est jamais porteur électoralement, et il paraît trop à gauche économiquement, ce qui ne va guère dans le sens de l’histoire.

    Reste le fait que, au vu de la difficulté de quitter l’union européenne, un certain nombre de pays, au premier rang desquels on trouve l’Italie et la Hongrie, ont décidé de ne plus tenir aucun compte des oukases de Bruxelles, par exemple sur les questions migratoires. En théorie, si l’on appliquait les règles européennes, ces pays s’exposent à des sanctions. Mais, en raison de la règle de l’unanimité, celles-ci n’ont plus aucune chance d’être avalisées par l’ensemble des 27 ( ou des 28 en attendant le Brexit ). Par conséquent, de plus en plus de pays européens feront chez eux comme bon leur semble, étant certains de ne pas être sanctionnés par Bruxelles faute d’unanimité...


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 17:59

      @docdory
      II y a aussi pas mal de Français qui se sentent de gauche, ce qui n’est d’évidence pas votre cas, et qui souhaitent que la France sorte de l’U.E.
      Je pense que les explications concernant les résultats électoraux de l’UPR sont à chercher ailleurs, mais personnellement ce n’est pas ma préoccupation actuelle.


    • tiers_inclus tiers_inclus 12 avril 2019 18:14

      @docdory

      Partisan du Frexit peut-être mais vous n’avez pas compris l’esprit de l’UPR.

      Les solutions aux problèmes clivants que vous posez se trouvent bien en amont. Ces problèmes ne trouveront pas de résolution sans souveraineté.
      Tous les partis qui posent des réponses à ces problèmes sont voués à adopter celles de l’oligarchie avec ou sans leur bénédiction, notamment via l’UE qui est le levier de cette oligarchie.

      N’est ce pas ce que nous constatons ?
      Ces questions perdurent toujours et toujours.

      Sur Philippot qui est loin d’être méprisable, je pense que son patriotisme s’exercerait mieux au sein de l’UPR, structure plus aboutie et sans connotation, que sa jeune initiative.

      L’UE est vouée à une dislocation, il est préférable d’adopter une posture préventive plutôt que de subir le chaos engendré par une UE moribonde.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 16 mai 2019 00:41

      @docdory
      « Par conséquent, de plus en plus de pays européens feront chez eux comme bon leur semble, étant certains de ne pas être sanctionnés par Bruxelles faute d’unanimité... »
      N’êtes-vous en train de démontrer que, finalement, traité ou non, il est possible de ne pas obéir à Bruxelles et de gripper la machine jusqu’à la réformer ?


    • Pierre-Yves Martin 16 mai 2019 10:20

      c@Jean-Luc Picard-Bachelerie

      Ce que vous dites est vrai de beaucoup de cas, notamment en ce qui concerne l’immigration.

      Par contre ce n’est pas vrai de la procédure pour déficit excessif qui est le principal moyen de chantage de la Commission de l’U.E. Dans ce cas, c’est l’inverse : il faut une majorité qualifiée, jamais atteinte contre la position de la Commission, pour que les sanctions ne soient pas applicables.


  • zygzornifle zygzornifle 12 avril 2019 13:01

    les Français n’ont plus confiance en l’Union Européenne.

    Pourquoi il y en a eut qui ont eut confiance ?

    L’UE étant conçue et dirigée pas nos politiques véreux et corrompus fallait être un peu simplet pour y croire ....


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 18:00

      @zygzornifle
      Quand j’étais encore jeune, il y avait une nette majorité pour y croire.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 18:47

      @Positronique
      « Croire en l’Europe » et « croire en l’UE », ce n’est pas du tout synonyme.
      L’Europe est une réalité culturelle et géographique. Lorsque j’allais en Grèce avant qu’elle ne fasse partie de l’UE, je me sentais autant en Europe que maintenant, plus même compte tenu de la façon dont Bruxelles l’a défigurée depuis.
      Beaucoup de gens souhaiteraient sans doute que l’UE soit « sociale , juste et indépendante » mais elle n’est rien de cela. Et il n’y a aucune chance d’amélioration.
      C’est ce qu’une forte majorité de la population française à certainement compris.


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 18:51

      @Positronique
      Votre dernier paragraphe est fait d’injures gratuites.
      Je ne le signale pas comme abus car, comme je l’ai écrit plus haut, j’évite cela. Mais si d’autres le font supprimer, ce ne sera pas sans raison.


    • Pierre-Yves Martin 13 avril 2019 08:43

      @Positronique

      • "en politique tout est permis

        « . Je vous laisse cette affirmation qui donne raison à ceux qui vous qualifient de »troll« . En tout cas, sur Agoravox, tout n’est pas permis.

      •  »vous vous les mettez ou je pense

        ". La qualité de votre langage donne une idée de celle de votre personne.



    • tiers_inclus tiers_inclus 13 avril 2019 10:35

      @Positronique

      « seul force qui pourra faire barrage aux asiatiques »

      En ouvrant portes et fenêtres comme le pratique l’UE. Vous voulez rire ?

      « qui voudrait renvoyer la France au moyen âge  »

      Amusant vu le choix de votre pseudo, cela devrait vous convenir puisqu’un positron est un électron qui remonte le temps. 

      Les attaques « ad personam » ne reflètent que l’impuissance dialectique de celui qui les profère. 


  • tiers_inclus tiers_inclus 12 avril 2019 16:45

    «  La République participe à l’Union européenne constituée d’États qui ont choisi librement d’exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur l’Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne... ».

    Bon article, merci. N’avez vous pas une lecture trop stricte de cet article 88 ?

    La République participe à l’Union Européenne en vertu des traités, c’est à dire agit dans le cadre et le respect des traités. En appliquant l’article 50 elle continue de participer à l’Union Européenne, elle participe encore dans sa prérogative de préparer sa sortie négociée en vertu des traités.

    Bref, participer inclut aussi ne plus participer à terme en vertu de sa participation.

    Par ailleurs la clause n’inclut pas de temporalité, de durée à la participation, et pour cause puisqu’elle est indéterminée. Si elle avait mentionné « participe définitivement » alors oui il aurait fallu modifier la constitution. Et ce cas n’aurait même pas été contradictoire avec l’article 50, puisque le traité l’autorise selon les dispositions constitutionnelles.

    En revanche ne pas passer par l’article 50 serait anticonstitutionnel. 


    • Pierre-Yves Martin 12 avril 2019 18:10

      @tiers_inclus
      C’est une question que je me suis effectivement posée.
      Il me semble que cela risque d’être considéré comme un « principe à valeur constitutionnelle ».
      Il y a surement des juristes spécialisés qui ont écrit sur cette question.
      En revanche il n’y a pas de jurisprudence ; celle-ci ne pourrait venir que du conseil constitutionnel et je ne le sens pas très bien donner une interprétation « anti-UE ».


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