mardi 4 décembre 2018 - par kb

Gilets Jaunes : Activisme apolitique versus militantisme politique ?

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Trop de choses se disent à propos de ce mouvement des gilets jaunes alors que l’honnêteté intellectuelle d’une élite soi-disant encline à aborder le changement dans la voie démocratique intimerait de donner « réellement » la parole à ce mouvement, autre que celle des micro-trottoir à l’intention très souvent douteuse, afin de clarifier ses positions et couper ainsi court à toute cette campagne de dénigrement… Ne serait-ce qu’une petite demi-heure d’antenne lors d’un de ces débats qui pullulent ces derniers temps sans que ne soient invités des membres du mouvement.

Tout le monde répond en leur nom, tout le monde les juge au nom de tous sans avoir vraiment entendu la plaidoirie de l’action. L’action, un mot d’ordre dont semble découler le principe même du mouvement puisque apparemment sa démarche s’inscrit plus dans un « activisme » pur et dur que dans un discours politique « nébuleux », incompréhensible pour la majorité et dont la très « haute » teneur en courants idéologiques est la source même de l’échec de cette multitude « bouffonne » de partis politiques, sclérosés dans le mimétisme autoritaire de l’état, à fédérer toute movida capable de générer une synergie salvatrice dans la cité.

Et côté activisme il faut accorder à ce mouvement d’avoir réussi à ramener un genre revendicatif de cyberactivisme, qualifié encore très récemment de « cyberutopie », à la réalité contestataire d’une « rue » en ébullition venant bousculer par le réalisme même de ses slogans une revendication plus en mesure du consensus populaire.

Bien entendu on retrouve parmi l’éventail des slogans des gilets jaunes toute une série parasite venant d’instances politiques s’invitant de force dans le seul but de la récupération éhontée, chose dont ne sont pas dupes les initiateurs du mouvement. Des « flics assassins » par-ci, un classique de l’extrême gauche, des « on chez nous » par-là, cher à l’extrême droite et j’en passe...

Mais si l’on recense l’ensemble des slogans on pourrait résumer l’ensemble de la parole contestataire (que beaucoup tentent d’enfermer sous le qualificatif de la Jacquerie dans un but de dénigrement) par un seul mot d’ordre : « Dignité » !

En voilà un mot simple qui renvoie à une notion sociale que tous, toutes tendances socio politico-religieuses confondues, sont prêt à partager. 

Or nous commettons peut-être une erreur, celle de continuer à pérorer en mélangeant les genres, dans notre façon d’appréhender ce mouvement. Ce qui fait sans doute peur à un grand nombre de français, qui dévoilent leur côté « réactionnaire », c’est de se laisser entraîner sur un terrain où ils ne pourront pas faire le poids. Pour une grande majorité, aborder la question de cette « dignité » et le concept de construction sociale auquel ce mot renvoie, comme les stratèges du mouvement les y invitent à dessein, en dehors des guillemets « politiques », par exemple, c’est déjà se mettre en mauvaise posture, parce qu’ils jugent qu’ils ne seraient ni dans le même débat, ni dans la même rhétorique que leurs interlocuteurs. Pour la plupart d’entre eux, cet activisme, comme tous les activismes, ne propose pas un débat intellectuel mais une orientation éminemment « anarchiste », « shuntant » les structures partisanes, seules reconnues capables, dans ce jeu démocratique vicié, de procurer une certaine légalité à la revendication.

Ce qui fait peur dans cette action c’est justement cette autre façon, plus subtile, de dire « dégage » à cette représentativité partisane, et au-delà parlementaire, mesurant l’exception démocratique française (un gros mensonge) à l’aune hypocrite du politiquement correct. Tout le monde est pris à contre-pied. En dehors de l’emphase phraséologique des grandes idéologies, la revendication semble avoir été dégraissée pour aller à l’essentiel social sans le dessein politique d’une accaparation de pouvoir.

Il est vrai que le manque de leader charismatique dans ce mouvement peut paraître comme un péché originel comme beaucoup le qualifient mais uniquement si l’on aborde, répétons-le encore une fois, ce mouvement revendicatif par le lorgnon du « politique ». En réalité, cette absence de leadership est un contre-pied au schéma classique des luttes sociales telles que nous les avons connues jusqu’à présent. C’est justement cela qui « dérange » ou fait « peur ». Les alarmistes, à cris d’orfraie agitent déjà l’épouvantail de la révolution en faisant abstraction, par méconnaissance ou occultation volontaire de l’histoire - mais qu’importe le but étant le même - que le schème révolutionnaire de 1789 découlait d’un dessein plus structuré où le mouvement populaire considéré comme non pensant, et se trouvant donc dans l’incapacité d’avoir un quelconque rôle dirigeant, permit à la bourgeoisie de diriger politiquement le mouvement.

 Placer un leader charismatique au départ passerait immanquablement la « revendication  » au second plan et permettrait, sinon la récupération, au moins la canalisation plus probable du mouvement puisqu’il y aurait représentation officielle, puis négociation, puis compromis...etc

Or là point de place au compromis. Nous sommes en face d’un activisme pur et dur. Une force de masse sous un mot d’ordre « dignité ». Un mot ne laissant point place au compromis. D’ailleurs il serait autant illogique qu’insensé, alors qu’un grand nombre est en train de remettre en cause les processus d’accès à la représentativité de désigner un leader tant qu’il ne sera pas mis en place des canaux plus sûrs pour élire les « champions » selon un processus réellement démocratique et plus en mesure de répondre à l’intérêt général dans la reconstruction constitutionnelle de la cité. Rappelons que Macron a réussi, par un habile stratagème politique, à se faire élire président contre la volonté de plus de 70% des français.

Ce n’est donc pas là un mouvement où un individu parle au nom du groupe mais tout le groupe qui parle au nom de chaque individu et cette nuance de taille est le principal vecteur dans ce mouvement de la restauration de la dignité citoyenne.

Les médias audio visuels les plus « influents », et on sait à quelle ligne éditoriale appartiennent les médias les plus influents, nous servent à propos de ce mouvement une information selon un angle de vue bien précis de façon à le discréditer. Il faudrait sans doute assimiler une bonne fois pour toute que ces jaunes ne prétendent pas exceller dans la rhétorique politique parce que justement, inscrivant leur action hors des jalons politiques sur lesquels ils n’ont eu en exemple que la piètre image de structures partisanes sclérosées ayant coupé depuis bien longtemps le cordon ombilical avec leur géniteur : «  le peuple  ».

Pas besoin de grands mots puisque il n’y a derrière la revendication aucune idéologie, aucune prétention de programme où d’un quelconque désir de se substituer aux acteurs du pouvoir. L’action du mouvement n’est en rien comparable à une révolution à la 1789. Elle ne se positionne pas dans « l’acte politique classique » …Po-li-ti-que, c’est-à-dire prise et contrôle d’un pouvoir pour l’instauration, la définition et la réglementation d’une société en soumettant à une loi les citoyens qui la composent….

Le message est pourtant on ne peut plus clair. Aux politiciens d’établir les politiques et les programmes qui s’imposent pour réaliser le bien-être social dans ce qu’il a de plus basique indépendamment de toute orientation idéologique : travail-éducation-santé le tout dans le respect total des individus dans leur liberté de penser et de s’exprimer.

Il faut sans doute admettre que sous couvert d’un politiquement correct les systèmes politiques démocratiques assujettis désormais au seul pouvoir de l’argent n’ont fait que pratiquer, jusqu’à ce nouveau genre de mouvement populaire, un fascisme crasse auquel même les inventeurs de la doctrine n’avaient certainement pas songé. Les fascismes prospèrent très bien sur les lacunes des démocraties dont ils savent perforer le ventre mou, chacun avec son fascisme. Ainsi un PS sera assimilé à un LR qui, aux yeux du prolétariat français, s’active, au fond, à étouffer lentement le petit peuple avec les mêmes ambitions. L’imprudence serait de les relativiser trop et de sous-estimer les moyens qu’ils ont déjà mis en oeuvre pour les satisfaire, notamment, et parce que c’est le propre des fascistes, parce qu’ils sont bien peu scrupuleux sur les moyens pour parvenir à leurs fins. En face, ne raisonner qu’intellectuellement est gageure puisque la récurrente malhonnêteté intellectuelle et la démagogie sont, avec la violence et la terreur, parmi les moyens que ces systèmes au service de l’argent affectionnent. Et c’est justement là où s’inscrit ce mouvement. Point de grand mots, point d’idéologie, point de programme juste de l’action car on ne peut continuer à répondre politiquement, avec toutes les divergences idéologiques à l’action d’envergure menée sur le terrain (la vie de tous les jours du peuple) par l’entreprise libérale en vue de gouverner le monde.

La bifurcation de la manière revendicative est évidente et l’on peut affirmer que les gilets jaunes sont plus en mesure de trouver les leviers actionnant l’adéquation de la contestation sociale mieux que tout cette classe politique « avachie » dans le discours suranné de leurs idéologies obsolètes et incapables d’assurer ce rôle de pivot entre le pouvoir et le peuple.

Cessons les procès d’intention pur et dur à l’ encontre d’une frange de population que l’on a laissé se dépêtrer toute seule et qui malgré, ou grâce sans doute, à son abandon par les grands guides « intellectuels » a réussi à reprendre pied de manière plus réaliste que l’on ne pouvait l’imaginer dans les involutions qu’est en train de subir le monde. Tout va très vite sous le rouleau compresseur d’une mondialisation amenant la loi des marchés à chapeauter le politique avec toutes les régressions de libertés sociales que l’on connaît.

Une frange qui a l’air de bien savoir ce qu’elle revendique sans tomber dans le piège de l’embrigadement par ces voies partisanes supposées, comme beaucoup l’entendent, donner une certaine légalité au mouvement.

Nous serions vraiment de mauvaise fois si l’on continuait à affubler cette frange « d’intentions » en sous-entendant de bien mauvaises car oui elle n’en a pas, à moins que l’on qualifie d’intention son aspiration à une certaine forme de bonheur social. Les partis eux ont des intentions, dont la principale est le « pouvoir » ce qui les rend d’emblée caduque aux yeux de ce mouvement acculé à rejeter en bloc la mascarade politique permettant juste à une élite, toujours la même, de vivre aux dépends de ceux qui l’écoutent..

L’ennemi est ailleurs et les jaunes l’ayant bien compris sont en train de mordre à pleines dents dans le fromage protégé amoureusement derrière cet écran politique dans lequel ils refusent de se laisser « diluer ».

Tout est à espérer, car la France, depuis mai 68 n’a plus eu une force de persuasion aussi puissante. Maintenant la force brute ne peut pas résoudre tous les problèmes. De l’autre côté les intellectuels et les politiques doivent aussi assumer leur rôle pour rétablir l’ordre des choses et réinvestir la place publique et ne pas continuer à attendre les directives de leurs donneurs d’ordres, ceux qui détiennent le vrai pouvoir, celui de l’argent. Ce mouvement est une aubaine pour ceux qui prétextaient ne pas avoir justement cette force de persuasion.

Elle est là, disponible à qui serait assez honnête pour monter au créneau...



24 réactions


  • BA 4 décembre 2018 18:46

    Emmanuel Macron conspué au Puy-en-Velay, après une visite à la préfecture incendiée.


    Le chef de l’État était venu constater les dégâts survenus lors de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi et « témoigner personnellement de son soutien aux agents ».


    Emmanuel Macron s’est rendu à la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, mardi 4 décembre dans l’après-midi, selon le journaliste de franceinfo présent sur place. Le président de la République est venu constater les dégâts, à la suite de l’incendie de la préfecture survenu lors de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi 1er décembre.


    Le chef de l’État est arrivé vers 16 heures et est reparti vers 18 heures. Il n’a fait aucune déclaration. 


    Apprenant la venue d’Emmanuel Macron, une vingtaine de manifestants s’étaient réunis devant les grilles de la préfecture. En sortant, le président de la République a voulu ouvrir la vitre pour saluer les gens autour de lui, mais il a été rapidement conspué et hué, certains criant : « Tous pourris » et « Macron démission ».


    Le cortège présidentiel a été poursuivi, et la garde rapprochée du président a dû sortir d’un véhicule pour protéger le cortège.


    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/emmanuel-macron-en-deplacement-a-la-prefecture-de-haute-loire-incendiee-samedi-lors-de-la-mobilisation-des-gilets-jaunes_3084641.html


    • berry 4 décembre 2018 23:02

      @BA
      Je suis allé faire un tour aujourd’hui sur un rond-point occupé les gilets jaunes, je peux vous dire que le moratoire proposé par le premier ministre n’a convaincu personne. Macron et son gouvernement prennent les gilets jaunes pour des benêts, mais ça ne passe pas.
      Le président a annoncé une prime pour les CRS hier, histoire de s’assurer de leur fidélité. C’est le signe qu’il a choisi de passer en force.
      https://www.valeursactuelles.com/politique/gilets-jaunes-macron-promet-une-prime-aux-forces-de-lordre-101364


    • Yanleroc Yanleroc 5 décembre 2018 00:40

      @berry, pour l’ instant ça coûte moins cher que de faire appel à l’ EUROGENDFOR :

      "La nouvelle milice paramilitaire privée européenne s’est mise en place dans le plus grand secret dont le but est de n’alerter sous aucun prétexte la population... Les soldats de cette unité paramilitaire de l’Union européenne doivent certes respecter le droit en vigueur de l’Etat dans lequel ils interviennent et où ils sont déployés, mais : tous les bâtiments et tous les terrains qui sont pris par les troupes sont exterritorialités et ne sont plus accessibles mêmes pour les autorités de l’Etat dans lequel la troupe intervient. »



    • eric 5 décembre 2018 18:32

      @BA

      C’est du flan médiatique ; 20 gonzes, tous le monde les trouve ; le PS faisait cela avec tous les déplacements de Sarkozy, mais c’était voyant avec leurs militants qui sont des hommes blancs de plus de 50 60 ans à études supérieures. La manifs pour tous faisait cela avec tous les ministres hollandais.

      Il est affligeant de voir les médias en faire une mayonnaise, mais encore plus de voir des « journalistes citoyens » y croire.

      Macron voit sa popularité baisser, mais il conserve le noyau dur des gens qui ont voté pour lui au premier tour.

      Avec l’entrée en jeux des fifie’s et autres cgtistes de l’ultra gauche qui infiltrent, les retraités et bourgeois de gauche et du centre, ne tarderont pas à rentrer dans le rang. Il font semblant de sympathiser avec ce qu’ils nomment « le peuple ». Mais Il faut voir les gauchistes éjaculer sur les plateaux en évoquant 1793 ou la commune de Paris, pour comprendre que le mouvement des gilets jaunes sera tué politiquement par l’utra -gauche comme il a déjà été compromis par sa violence congénitale. Le gras sénateur socialiste assis sur les blackbloc et les anti-fa, parviendra à foutre la trouille à l’électorat central.

      On s’en tirera au final avec quelques concessions aux corporatismes de gauche ; Comme d’habitude.

      Qua à la populace , à mon avis, elle se vengera aux européennes dans un premier temps. Les fifie’s sont à 10 % Le RN a plus du double. Et c’’est déjà des vieux sondages...


  • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 4 décembre 2018 19:09

    *Or là point de place au compromis."

    Le mot d’ordre, c’est Les Pieds au mur, jusqu’à ce que le peuple, exaspéré par la pérennité du bordel réclame un pouvoir fort pour rétablir un ordre quel qu’il soit.


  • Arogavox Arogavox 4 décembre 2018 20:08

    C’est pas un individu qui doit monter au créneau ...

    C’est un changement de paradigme porté par un nouvel art, une civilisation renouvelée, et de nouvelles techniques de démocratie :

     cf cette piste : « doléances Kdo »


    • kb kb 4 décembre 2018 21:23

      @Arogavox
      oui tout à fait...sinon j’ai dit ça parce qu’un représentant des jaunes, plus précisément celui du Vaucluse, a fait une proposition pour le moins qu’on puisse dire concrète, il a dit : « « Nous demandons à avoir un véritable commandant, c’est-à-dire une femme ou un homme qui va prendre au sérieux le devenir de la France… Moi, je verrais bien un général de Villiers à la tête du gouvernement. Il a servi la France de gauche ou de droite. Aujourd’hui, c’est un homme de poigne qu’il faut à la tête du gouvernement ».
      à défaut du monde, on a là les prémices d’une révolution à l’envers

      https://www.europe1.fr/societe/un-porte-parole-des-gilets-jaunes-reclame-la-demission-du-gouvernement-et-la-nomination-du-general-de-villiers-comme-premier-ministre-3812579?fbclid=IwAR2Kci_-7JJ9WZtiNq60QbWn25VV-XJgVq-btytxh8WEBqksAcYpWjIpccY


    • Durand Durand 5 décembre 2018 14:27

      @kb

      .

      « Moi, je verrais bien un général de Villiers à la tête du gouvernement. Il a servi la France de gauche ou de droite. Aujourd’hui, c’est un homme de poigne qu’il faut à la tête du gouvernement »

      Pour l’instant, le général Pierre de Villiers fait du Consulting pour une boite américaine impliquée dans la vente d’Alstom à GE... Il ne conçoit pas la défense nationale hors de l’OTAN et il est complètement en accord avec les traités européens et la politique communautaire de Bruxelles qui sont à l’origine de la délocalisation massive et continue des entreprises françaises et donc du chômage et de l’appauvrissement général qui jette la population dans la rue... Petit à petit, les GJ et vous allez comprendre que les revendications actuelles sont quasiment toutes en opposition avec l’UE... Mais prenez votre temps !

      .


    • kb kb 5 décembre 2018 14:55

      @Durand

      je n’en doute pas tout comme le représentant du vaucluse qui a dit ces mots que vous soulignez ne doute certainement pas du bien fondé de ce que les guerres napoléoniennes ont apporté comme grandeur à la france. Maintenant si la majorité des Gilets jaunes pensent comme ce porte-parle et ne voient en la révolution de 1789 qu’un transfer de pouvoir d’une bourgeoisie vers une autre ben la solution est toute tracée pour Macron qui n’a plus qu’à se vêtir d’un costume de maréchal et faire foncer ses dragons dans la foule pour rétablir l’ordre. d’ailleurs n’est-ce pas ce qu’il est en train de faire ?


  • Durand Durand 4 décembre 2018 20:34

    . En gros, les gilets jaunes veulent la peau de Macron... commençons par ça et après nous verrons !

    Pour ceux qui auraient encore besoin d’un petit remontant pour rejoindre le mouvement...

    Le pacte de Marrakech... vous êtes au courant ?

    Version Asselineau :

    https://m.youtube.com/watch?v=5K3amF3BGi8

    .

    Elle n’est pas ma tasse de thé mais sur ce coup-là... Version MLP :

    https://m.youtube.com/watch?v=Q0DuAb7sWY8

    Après l’avoir ruinée, après l’avoir désorganisée socialement le meilleur moyen d’en finir une bonne fois pour toutes avec la France, c’est d’imposer le communautarisme... Une citoyenneté à plusieurs vitesses n’est plus une citoyenneté... Alors, qu’est-ce que c’est ?

    .


    • berry 4 décembre 2018 22:47

      @Durand
      Le communautarisme, c’est la politique pratiquée dans les pays anglo-saxons, le gouvernement français actuel et ses prédécesseurs préconise en fait l’assimilation.
      L’assimilation de millions, voire de dizaines de millions d’africains, ça veut dire le métissage généralisé.
      Autrement dit, Macron préconise le génocide du peuple français actuel.
       

      Une publicité pour le métissage (parmi beaucoup d’autres), déguisée en publicité pour Ikéa :

      http://www.culturepub.fr/videos/ikea-tapage-nocturne/



    • Durand Durand 5 décembre 2018 08:52

      @berry

      Vous n’avez pas visionné les vidéos... Ce que vous dites n’est pas ce qu’il ressort du texte des Accords de Marrakech ... Il s’agit d’établir des droits différents pour des communautés étrangères (on parle de diaspora...) sur le sol des pays de destination des migrations.


    • Durand Durand 5 décembre 2018 08:55

      @berry

      Ceci dit, qu’à terme on en arrive à un certain degré de métissage semble évident !

      .


  • zygzornifle zygzornifle 5 décembre 2018 09:41

    La France comme un corps a qui l’on demandé trop et qui tombe d’un seul coup malade, chaque Français est une de ses cellules , certaines se rebiffent d’autrement préfère s’aplatir ....


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 décembre 2018 14:11

    Voir cet article de paru le:05/12/18 sur Boulevard Voltaire, son titre :

    Non content d’être incompétent, ce gouvernement est dangereux pour la France

    auteur :Olivier Damien

    Docteur en droit – Commissaire divisionnaire honoraire - Ancien secrétaire général du syndicat des commissaires de police.

    L’article.


    @+ P@py


    • kb kb 5 décembre 2018 14:39

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      il fallait rajouter au CV d’olivier Damien qu’il est aussi la cheville ouvrière d’un comité d’action programmatique du front national chargé de plancher sur la question sécuritaire...mais je dis ça je dis rien. juste histoire de relativiser la hargne de part et d’autre  smiley


  • BA 5 décembre 2018 15:05

    Le journaliste Jean-Michel Décugis a interrogé un haut responsable du ministère de l’Intérieur. Ce qu’il raconte dans le journal LE PARISIEN est tout simplement ahurissant :


    « Nous sommes très inquiets, confie un haut responsable du ministère de l’Intérieur. L’enjeu de samedi, c’est le basculement ou non dans l’insurrection… »


    http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-nouvelle-strategie-de-l-interieur-face-aux-gilets-jaunes-04-12-2018-7961001.php


    • kb kb 5 décembre 2018 15:26

      @BA

      bon déjà là on devrait croire Décugis sur parole puisqu’il ne cite pas sa source

      sinon il aurait pu demander à sa mystérieuse source d’être quand même un petit peu plus précis. Lorsque le haut fonctionnaire affirme ceci :

      « Le message du ministre de l’Intérieur a été très clair : il faut être plus stratégique et aller plus au contact des casseurs »

      s’agit-il d’un soft contact, autrement dit d’une recherche de négociation pacifique ou d’un full contact autrement dit une charge plus musclée à la matraque ?

      sinon moi aussi j’ai un pote marié à la femme de ménage d’un très haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur. Elle affirme avoir entendu son patron parler de tirs à balles réelles avec application de la loi martiale lors des prochaines manifs...

      pour dire que les alarmistes, il y en aura toujours 


  • xana 5 décembre 2018 16:20

    Bonjour kb et merci pour votre article.

    Moi j’ai bien aimé, pour une fois qu’un article ne sert pas seulement à étaler les préjugés de son auteur.

    Pour moi la chose est claire. Les GJ sont le peuple et ce qu’ils feront sera bien. Pourvu qu’ils nous débarrassent de cette fausse « démocratie », je crois que je préfèretais encore une tyrannie assumée (au pire) que ce mensonge hypocrite.

    Il y aura de la casse. Et alors ? A chaque révolution il y en a eu, et la société a progressé. Tout sera mieux que cet abrutissement du peuple par la consommation et la propagande. On est dans « le meilleur des Mondes », mélangé à « Idiocracy ». Il faut en sortir, à n’importe quel prix.

    Je suis partisan de la Démocratie Directe, sans aucun élu. Je suis sûr que c’est réalisable dans les conditions d’aujourd’hui. Sauf que les gens n’y sont pas prêts, et que ceux qui détiennent le pouvoir cherchent à les en dissuader. Je n’avaispas grand espoir, mais je suis heureux que cette révolte survienne avant ma mort. Cela me rend confiance dans l’avenir de la France et du monde en général.

    Jean Xana


    • Xenozoid 5 décembre 2018 16:25

      @xana

      le représentatif« républicain »a toujours tué l’expression politique et ce depuis rome,je pense que l’internet a décuplé ce constat,overdose


    • kb kb 5 décembre 2018 16:46

      @xana

      merci xana

      j’ajouterai juste que l’autocratie est dans la nature. il suffit juste de baisser un tant soit peu la garde pour qu’elle réinvestisse le champ des affaires publiques. 
      la démocratie directe présente aussi le risque de déplacer le pouvoir aux mains des hauts fonctionnaires administratifs dont on aura toujours besoin...et rebelote les histoires de chocs peuple/élite


  • tiso 5 décembre 2018 17:21

    Il est à noter, depuis les manifestations des gilets jaunes, nous subissons des épandages massifs, de produits chimiques, comme jamais auparavant, de part l’armée de l’air, qui est parmi les seules accréditées à voler dans l’espace français.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 décembre 2018 17:50

      @tiso

      Aye’ vl’a les chemtrails maintenant...zinzinvox est en forme. Sinon y sont où les illuminatis ? Y s’planquent dans une forteresse templière ?


  • kb kb 5 décembre 2018 22:52

    sinon côté hypothèses il y en a de bien sombres. Celle de Cros houplon contient tout de même quelques éléments tout à fait probables. 

    https://youtu.be/PwEQ4mIq3jM


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