lundi 2 décembre 2019 - par Pierre Mellifont

Habemus Antipapam - le sédévacantisme avéré

HABEMUS ANTIPAPAM ! – LA THESE SEDEVACANTISTE ETAIT VRAIE, HELAS

La thèse sédévacantiste, qui semblait si redoutablement probable depuis plusieurs décennies, est aujourd’hui clairement avérée. Les âmes sont tombées par millions dans l’apostasie. Ainsi, le séminaire de Lille, quatrième ville de France, vient de fermer ses portes, faute de vocations, et le Vatican est aux mains d’un antipape objectif. Avant de tenter d’expliquer ce mystère d’iniquité, il nous faut expliquer ce qu’est le sédévacantisme.

Mais d’abord, en préliminaire pour ceux qui répondront à nos accusations par le devoir d’obéissance du catholique à son souverain, nous ferons remarquer que le fidèle est toutefois tenu à l’intelligence : la foi qui l’anime n’est pas subie comme un sort mystérieux, mais emporte l’adhésion de sa raison. Si donc il s’aperçoit que, pour obéir au prélat qui est censé l’éclairer, il doit violer les attendus raisonnables de sa foi, il est alors fondé à contester l’autorité du prélat, et d’autant plus lorsque celui-ci est en contradiction manifeste avec ses prédécesseurs. Ceci est justifié par saint Thomas d’Aquin, s’appuyant lui-même sur saint Augustin, et ce sont deux Docteurs de l’Eglise :

« Cependant, on doit observer que, si la foi est en danger, un sujet pourrait réprimander son prélat, même publiquement. C’est ainsi que Paul, qui était sujet de Pierre, réprimanda celui-ci en public suite au danger imminent de scandale concernant la foi et, comme le dit St. Augustin dans son commentaire sur Gal II, 11 : « Pierre donna un exemple à ses supérieurs que, si à n’importe quel moment, ils devaient sortir de la voie droite, ils devraient s’attendre à être repris par leurs sujets. » Somme théologique, IIa IIae, Qu. 33, article 4, ad2.

 

Etymologie

La racine « sédé » vient du latin « sedes » ou de l’italien « sede » qui signifie tout simplement « siège » ; quant au suffixe « vacantisme », il se comprend de lui-même comme l’état de ce qui est vacant :

Ainsi, les sédévacantistes ont fondé la thèse, peu après le concile Vatican II, que le Saint-Siège, ou siège du Vatican, est vacant depuis le décès de Pie XII le 9 octobre 1958, qui aurait été le dernier pape valide, ses successeurs supposés n’étant en fait que des imposteurs placés de force sur la chaire de Pierre au cours de conclaves menés de façon irrégulière par les manœuvres de traîtres officiellement cardinaux mais en réalité crypto-juifs ou crypto-maçons : Ils ont, pour soutenir cette thèse, plusieurs arguments très solides, à commencer par la dérive hérétique de plus en plus visible de la papauté, amorcée par le concile Vatican II et dont l’apothéose vient de se produire sous nos yeux ébahis dans les jardins du Vatican le mois dernier par l’adoration de la déesse Pachamama, constituant par là la violation la plus flagrante du premier commandement de Dieu, dans l’enceinte la plus sacrée du christianisme !

 

LA SALETTE

Tout d’abord, ils voient dans la situation actuelle la réalisation d’une prophétie dictée par Notre-Dame de La Salette (Isère) le 19 septembre 1846 :

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation ».

Cette éclipse se concrétise par la vacance du siège apostolique, dans la mesure où ceux qui l’occupent offrent une apparence de souveraineté pontificale mais n’en ont pas la réalité : Ils sont de fait les agents perfides d’un programme maléfique qui les dépasse et qui leur dicte leur conduite, et dont la finalité est la destruction objective du christianisme.

Cette même prophétie de La Salette trouve un écho particulièrement retentissant de nos jours, car elle contient cet autre propos attribué à Jésus-Christ : «  Les prêtres, mes serviteurs, sont devenus des cloaques d’impureté  » : On peut voir ici sans peine les innombrables affaires de pédophilie qui secouent ces temps-ci la réputation de l’Eglise, et que les pseudo-saints Montini et Wojtyla ont couvertes sans vergogne. Mais l’impureté du corps ne saurait aller sans celle de l’âme, et sur ce plan il y a au moins autant à dire.

 

Le chanoine défroqué ROCA

Les prophéties du XIXe siècle reçoivent en écho les prédictions des adversaires de l’Eglise : Roca fut un prêtre de l’Eglise Catholique, qui défroqua pour adhérer à la franc-maçonnerie et se lança alors dans des publications furieusement hérétiques et anticléricales, au point que lors de son décès, en 1893, l’Eglise lui refusa les funérailles catholiques. Roca rêvait de voir détruire l’Eglise qu’il avait reniée, prenant fait et cause pour l’impie Révolution française qui lui inspira, en 1889, un ouvrage dithyrambique duquel est extraite la citation suivante, que l’on peut aujourd’hui considérer comme une « prophétie » annonçant le concile Vatican II :

« Une immolation se prépare : La papauté succombera sous le couteau sacré que forgeront les pères du dernier concile » (Roca, « Glorieux Centenaire », 1889).

Il nous reste à voir qui sont ces « pères du dernier concile », et qui sont leurs enfants.

 

Angelo RONCALLI (JEAN XXIII – 1958-1963))

C’est sous le qualificatif rassurant de « bon pape » dont l’avait gracieusement affublé la presse mondaine, qu’Angelo Roncalli fut présenté aux fidèles du monde entier, sous le nom de Jean XXIII : Dans le choix de ce nom, déjà, il y avait une ironie flagrante, car le nom de Jean XXIII avait été celui d’un antipape du Moyen-Age. Ironie encore lorsqu’il osa prétendre que c‘était l’Esprit-Saint qui lui avait dicté la décision de convoquer le second concile du Vatican (alias Vatican II), qu’il inaugura en octobre 1962, alors qu’en fait d’Esprit-Saint, il s’agissait plus prosaïquement du collège des plus hautes instances judéo-maçonniques, qui étaient venus lui annoncer dès 1954, alors qu’il était nonce apostolique à Paris, où il menait une vie bien plus mondaine que mystique, qu’il avait été choisi pour être le prochain pape.

En effet, le « bon pape » Jean, s’avère à l’examen être un franc-maçon membre d’une des 36 UR-LODGES, sorte d’état-major de la F.M, inscrit dans les années 30 sous le nom de « Frère Jean », lors de sa nonciature en Turquie. Déjà, dès les années 20, il avait été suspendu de son enseignement au séminaire de Rome, l’Athénée du Latran, pour y avoir introduit des doctrines fumeuses, sans toutefois prétendre y adhérer mais leur faisant tout de même une publicité suspecte.

 

Jean-Baptiste MONTINI (PAUL VI – 1963-1978)

Roncalli lui ayant préparé la place, Jean-Baptiste Montini, alias Paul VI, né d’une mère juive, Judith Aghitsi, convertie juste la veille de son mariage et dont la tombe est ornée de symboles maçonniques, put mener à bien le travail entamé : il conduit le concile Vatican II jusqu’à son terme destructeur, le 8 décembre 1965, et entame aussitôt la ruine des dogmes et des us, jetant les fidèles dans l’hébétude et la consternation, dont la plupart ne purent sortir qu’en quittant l’Eglise. En 1969, le cardinal Bugnini, franc-maçon avéré, fait promulguer la nouvelle messe, où le prêtre tourne le dos au tabernacle, puis Montini opère le bouleversement du calendrier, la destruction programmée du clergé régulier, aujourd’hui réduit à peau de chagrin, le découragement des clercs séculiers entrainant le « défroquage » de nombreux prêtres et de religieuses dans les années 60 et 70, et enfin l’apostasie massive qui fait qu’aujourd’hui, la France jadis catholique est peuplée en grande majorité de païens n’ayant plus d’autre connaissance du christianisme que le prêt-à-penser vulgaire et simpliste que leur sert une presse à peine moins ignorante qu’eux. On peut dire que Paul VI a fait du bon travail… c’est pourquoi « François » l’a canonisé sans vergogne, en dépit des archives de la police de Milan qui regorgent de notes sur ses frasques dans les bordels homosexuels lorsqu'il était archevêque de cette ville entre 1954 et 1963. Si nos ultramodernes militants LGBT ne voient rien de mal à cela, c’est normal, mais il est normal également qu’en revanche les catholiques y trouvent à redire.

De plus, au moins aussi ironique que Jean XXIII, Paul VI n’hésita pas à porter l’Ephod en plusieurs occasions : Il s’agit d’un ornement réservé au Grand Prêtre du judaïsme antique lors des solennités, et notamment par Caïphe lors de la condamnation de Jésus. Une photo de Paul VI portant l’Ephod, certes petit et discret, mais non moins Ephod, caractérisé par ses douze carreaux symbolisant les douze tribus d’Israël, fut publiée par Paris-Match le 29 août 1970.

Lors de la clôture du concile Vatican II, il conclut ses travaux par cette déclaration éloquente :

« Reconnaissez-lui [l’Eglise] au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. »

Ce culte de l’homme, qui remplace donc le culte divin, nous a menés par étapes graduées jusqu’à l’hérésie décomplexée d’un Bergoglio, caricature dérisoire de l’autorité pontificale.

 

Albino LUCIANI (JEAN-PAUL Ier - 1978)

Ce malheureux a peut-être fini assassiné, mais nous n’en avons pas de preuve formelle. Toujours est-il que son règne n’ayant duré que 30 jours, il n’a eu le temps de faire à l’Eglise ni bien, ni mal. Nous lui laisserons donc le bénéfice du doute.

 

Karol WOJTYLA (JEAN-PAUL II - 1978-2005)

Etoile de première grandeur dans la destruction de l’Eglise, son pontificat accélère le processus entamé par Paul VI. Ses encycliques révèlent une théologie douteuse, subtilement insinuée à coups de «  en quelque sorte  », ou « d’une certaine manière », faisant finalement de chaque homme un alter ego du Christ, c'est-à-dire un dieu : cela n’est pas anodin, car il s’agit d’une insinuation de sacerdoce universel directement issue des influences théosophiques de sa jeunesse, et qui aboutit à la destruction des sacrements, et donc du sacerdoce. Un super-protestantisme, « en quelque sorte ».

Il se fait ensuite le serviteur zélé du noachisme, cette religion talmudique voyant dans le peuple juif une race sacerdotale qui a pour rôle de diriger le bas-peuple que constitue le reste du genre humain en l’encadrant dans une religion syncrétique qui vise à adorer le Dieu juif à travers les Juifs eux-mêmes, que les Gentils doivent voir comme personnes sacrées, c'est-à-dire comme prêtres.

Au service de cette hérésie grossière sortie tout droit du Talmud, Wojtyla proclamera, et fera répéter cette formule jusqu’à la plus humble paroisse, l’abomination suivante : « les Juifs sont nos frères aînés dans la foi ». Il va sans dire que cette formule est une négation totale de la foi catholique. On peut dire, à la rigueur, que les Juifs, ceux d’avant le Messie, « furent » nos frères aînés dans la foi, mais dire que ceux d’aujourd’hui le « sont » c’est véritablement tenir pour rien le sacrifice du Christ.

Après ces prouesses dialectiques, Wojtyla s’est attaqué pour de bon au sacré : En 1986 , il fit mettre des statues de Bouddha sur les autels des églises d’Assise, au prétexte de promouvoir la paix : il fait ainsi entrer le syncrétisme, théorisé par les papes authentiques sous le nom d’indifférentisme, qu’ils ont tous condamné sans aucune hésitation :

Ainsi, Grégoire XVI :

« Nous voulons dire l’indifférentisme, ou cette opinion funeste répandue partout par la fourbe des méchants, qu’on peut, par une profession de foi quelconque, obtenir le salut éternel de l’âme, pourvu qu’on ait des mœurs conformes à la justice et à la probité »

(Grégoire XVI, encyclique « Mirari Vos », 15 aout 1832)

 

Il ne manqua pas de réitérer ces abominations en 1999 et en 2002, ce qui nous permet de bien voir que l’épisode de 1986 ne fut pas un égarement passager. En 1999 toujours, il embrassa littéralement le Coran, ce qui fit dire à de nombreux musulmans qu’il s’était converti à l’islam. Il se plaisait d’ailleurs à leur dire qu’il avait le même Dieu qu’eux, à quoi on peut déduire qu’il ne croyait pas au Dieu incarné.

 

Joseph RATZINGER (BENOIT XVI – 2005-2013)

Joseph Ratzinger fut le bras droit de Wojtyla durant tout son pontificat. Il fut également un des ténors du salmigondis conciliaire, jeune prêtre allemand alors en vue et déambulant dans les allées du concile en tenue de « clergyman » en un temps où la soutane était pourtant la règle vestimentaire du clergé séculier. Complice des venimeux Bea (juif et franc-maçon affilié au B’nai B’rith et déguisé en catholique), König, du même moule, qui rédigea sur demande du B’nai B’rith la déclaration de Vatican II sur le judaïsme, et Küng, sorte de syncréto-gnostique anti-catholique quoique prêtre, tous trois théoriciens zélés de la destruction de l’Eglise. Joseph propagea leurs idées durant le concile, les étayant du mieux qu’il put. Il en fut récompensé, puisqu’il devint rapidement cardinal, et finalement monta lui aussi sur la chaire de saint Pierre.

A sa décharge, on peut le soupçonner d’un repentir tardif, qui expliquerait d’une part son motu proprio de juillet 2007 par lequel il autorise à nouveau la messe traditionnelle, et sa démission en 2013, probablement pour n’avoir pas voulu accepter les nouvelles lignes du programme qu’on lui imposait : De fait, la Banque centrale italienne avait bloqué, depuis le 1er janvier 2013, tout paiement ou retrait d’espèces émanant de la banque du Vatican. Ce blocage fut levé dès le lendemain de l’annonce de sa démission. Les voies de la franc-maçonnerie ne sont pas si impénétrables à qui veut bien faire l’effort de s’en informer.

 

Le meilleur pour la fin…George BERGOGLIO (FRANCOIS 1er – 2013-)

Dans ce feu d’artifice, voici le bouquet final : Bergoglio ! Plus juif que les juifs, plus maçon que les maçons, plus protestant que les protestants, plus musulman que les musulmans. Mais bien sûr, en vertu de l’adage bien connu « On ne peut contenter tout le monde et son père », la seule religion qu’il refuse d’honorer, c’est le catholicisme.

Dès le début de son pontificat, il a réussi la prouesse de tenir à l’ONU un long discours où pas une fois n’apparaît le nom de Jésus-Christ.

De nombreux fidèles n’ont pu manquer de remarquer qu’il ne bénissait plus les foules : Pas de signe de croix, pas de formulation « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit », mais juste un vague « Que le Seigneur vous bénisse » en levant les bras au ciel suivi d’un « Priez les uns pour les autres ».

Il n’y a alors plus à s’étonner de sa réponse au matérialiste Scalfari, sûrement aux anges :

«  Je crois en Dieu. Pas en un Dieu catholique, il n’existe pas de Dieu catholique, il existe Dieu  »

(Entretien avec Scalfari, « la Repubblica », 24/09/2013)

 

Autre pépite de ce même entretien à « La Repubblica » :

« Chacun de nous a une vision du Bien, et aussi du Mal. Notre tâche est d’inciter chacun à aller dans la direction de ce qu’il estime être le Bien ».

Autrement dit, pas de révélation divine, l’Eglise n’est pas un guide, cherche en toi-même et tu trouveras : C’est la première chose qui est enseignée au candidat à la franc-maçonnerie, sous l’acronyme V.I.T.R.I.O.L.

 

Sa vidéo du nouvel an 2016, clairement indifférentiste, dans laquelle, après avoir désigné les principales religions, il les déclare toutes égales en affirmant :

« Il n’y a qu’une certitude, c’est que nous sommes tous enfants de Dieu »

 

Il oublie par là que Jésus a condamné ceux qui refusent de le suivre :

« Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. » (.Jn, 8,42)

 

Ainsi, pour lui, contrairement à ce qu’affirme le symbole de Nicée, l’Eglise n’est ni une, ni sainte, ni catholique, ni apostolique. D’ailleurs, il a troqué le substantif « apostolat » pour celui de « prosélytisme », de connotation péjorative. Pour lui, convertir un juif, un protestant ou un musulman, cela ne se fait pas : Chacun doit rester dans sa religion d’origine. 260 papes se retournent dans leur tombe en entendant cela ! La maxime cardinale de l’Eglise affirmant « Hors de l’Eglise, point de salut » n’est pour lui qu’une vieille lune : Selon lui, nul besoin de suivre Jésus pour être sauvé. A quoi bon, dans ce cas, en effet, convertir ceux de l’extérieur, puisque leur religion est aussi bonne que la nôtre ? Tout est à l’avenant, dès que s’exprime cet antipape débridé.

Quand des catholiques, même éminents (évêques, cardinaux, théologiens), lui font part de la profonde blessure qu’ils ont ressentie à l’audition ou à la lecture de ses propos hérétiques, nulle charité chrétienne ne le pousse à leur répondre fraternellement en quoi ils se trompent dans leur interprétation.

Il faut ici reconnaître qu’il est arrivé à un stade de déconstruction théologique où nul faux-semblant ne peut plus donner d’apparente justification catholique à ses élucubrations. C’est pourquoi Il n’a cure de chercher à justifier ses errements répétés, car il sait qu’au point où il est rendu, la justification théorique est impossible : « On » lui a donné un programme, qu’il applique docilement. Il sait aussi que ses véritables maîtres se montreraient bien plus impitoyables que des cardinaux effarouchés s’il s’avisait de dévier de la ligne qui lui a été dictée.

Nous pourrions remplir cent pages de ses propos indiscutablement hérétiques, mais le dernier épisode de la pitoyable farce que constitue son « pontificat » suffira à montrer le désastre moral et intellectuel que représente ce triste souverain :

Dans les jardins du Vatican, il a participé à une cérémonie de prosternation devant les statues de Pachamama, divinité païenne d’Amérique du Sud. Il a organisé une procession de cette idole dans une pirogue à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, il en a autorisé l’exposition de plusieurs statues dans diverses églises de Rome et, comble de la perfection, lorsqu’un fidèle catholique n’y tenant plus s’est fait un devoir d’enlever ces statues pour les jeter dans le Tibre, pensez-vous qu’il se soit excusé d’avoir heurté la sensibilité des catholiques par les sacrilèges qu’il avait encouragés ? Non, bien entendu, c’est aux idolâtres qu’il a adressé ses excuses, osant même se dire choqué du geste catholique consistant à sortir les idoles du sanctuaire !

Saint Matthieu, dans son Evangile, rappelle pourtant clairement le premier commandement de Moïse :

 " C’est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte " (Mt 4,10)

Et ensuite, Jésus prend la peine de préciser :

« Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse.

C'est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 12,30-31)

A quoi Bergoglio rétorque :

« Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. ». (Bergoglio, 4 fév. 2019).

N’est-il pas étonnant qu’un homme occupant la fonction de pape ait à ce point perdu toute retenue contre l’orthodoxie de la foi ?

Mais nous avons été prévenus à La Salette :

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. L’Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation ». (déjà cité)

Nous sommes donc arrivés au cœur du mystère d’iniquité  : celui que l’on nomme pape est de parfaite évidence un ennemi de la religion universelle, et pourtant la plupart de ceux qui se disent catholiques ne le voient pas :

Mystère !

Au stade où nous sommes rendus, pourtant, une intelligence même médiocre, et même légèrement inférieure, devrait suffire à constater que cet homme n’est qu’un autre Judas, et pourtant tout continue : c’est à peine si quelques évêques, quelques cardinaux et quelques intellectuels protestent poliment, c’est à peine si quelques fidèles crient leur colère et leur chagrin :

Voilà ce qui est mystérieux.

Mais Le Christ avait bien annoncé, durant son ministère et dans son apocalypse, cet épisode qui se déroule sous nos yeux, où l’on voit qu’il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ni pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

« Et ils l’adoreront [la Bête], tous ceux dont le nom ne se trouve pas écrit, dès l’origine du monde, dans le livre de vie de l’Agneau égorgé » (Apocalypse, 13,8)

Il nous reste à livrer aux éventuels catholiques qui nous ont lus cette sentence du pape Paul IV (1555-1559) :

« ...Si jamais il advient qu'un évêque, même ayant fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église romaine, même légat ; qu'un souverain pontife même, avant leur promotion ou leur élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, ont dévié de la foi catholique ou bien sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l'élévation, même si cette dernière a eu lieu avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE, INVALIDE, VAINE... » (Paul IV, bulle " cum ex apostolatus ", 15 février 1559).

Voilà des propos clairs, et clairement pontificaux, que nous soumettons à la réflexion des hommes de bonne volonté.

Et terminons cette complainte par une prophétie du pape Léon XIII :

« Là où fut institué le Siège du Bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité, là ils ont posé le Trône de leur abomination dans l'impiété, afin que le Pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé »(Léon XIII, encyclique Humanum Genus, 1884)

 

Pierre Mellifont.



138 réactions


    • LucDolmont 3 décembre 2019 22:31

      @Eric F
      « vieux slogan sulfureux », dites-vous. Mais c’est juste un anathème gratuit, il n’y a aucun fait dans ce que vous dites. Je préfère le texte de l’article qui, lui, nous donne des faits. Si vous voulez réfuter, réfutez par des faits, et non par des clichés.

      Quant à votre relativisme du « tous les conclaves sont discutables », il ne tient pas, car si en effet l’Eglise a parfois offert, surtout au bas moyen-âge, un spectacle pitoyable dans ses rivalités entre cardinaux, les ambitieux qui manoeuvraient n’agissaient jamais contre la doctrine, mais juste pour obtenir le pouvoir : Alexandre VI (alias Borgia) n’a fait aucun mal aux dogmes de l’Eglise, même s’il a livré un piètre exemple de papauté. Bergoglio, c’est une autre affaire. sous une apparence d’intégrité matérielle, il s’agit d’un démon plein de haine pour l’Eglise, acharné à sa destruction. C’est cela qui est nouveau depuis Vatican II.


    • popov 4 décembre 2019 15:00

      @Eric F

      Bonjour.

      Il faut lire les thèses récentistes de François de Sarre.
      En gros : le Moyen-Âge est une invention de curés ; il n’a jamais existé. La peste qui a mis fin à l’empire romain d’occident et la peste noire du XIVe siècle sont un seul et même événement. La Renaissance s’est produite environ un siècle après la chute de l’empire romain. Le catholicisme est une invention des notables gallo-romains établis à Avignon pour rétablir la civilisation après le chaos laissé par la peste.

      Ce récentisme a été inventé par le russe Anatoly Fomenko, un illuminé tel que la Russie sait en produire de temps en temps (Trofim Lyssenko, Grigori Raspoutine,...). Il s’agit de pseudo-histoire, mais ça se lit un peu comme de la science fiction. Et comme il arrive rarement que les gens aient tout bon ou tout faux...

      Pour que vous arriviez plus vite dans le vif du sujet, je vous donne le lien au chapitre 7 de son livre en ligne.


    • Eric F Eric F 4 décembre 2019 22:23

      @LucDolmont
      Vous appelez des faits et des preuves les assertions selon lesquels les cardinaux auraient été infiltrés par les Juifs et les Francs Maçons ?
      Alors, on peut déplorer l’excès d’œcuménisme des récents papes, ou encore leur naïveté humanitariste, mais parler de « démon plein de haine pour l’église » relève du délire.


    • Eric F Eric F 4 décembre 2019 22:44

      @popov
      J’ai parcouru le chapitre dont vous donnez le lien, mais je n’ai pas approfondi la lecture, ne sachant discerner la part de second degré, de volonté de pousser le paradoxe, et de faits établis cachés ici ou là.
      il est vrai qu’il y a dans la para-religion de nombreuses croyances « traditionnelles » qui relèvent d’une certaine inventivité fantaisiste, qui peuvent servir de base à des extrapolations historico-romanesques : - )
      Un auteur d’Agoravox publie parfois des articles sur une thèse du même tonneau, parlant d’esseniens peuplant telle province français, et des cathédrales comme datant de l’antiquité.


    • popov 5 décembre 2019 02:27

      @Eric F

      Il s’agit de pseudo-histoire. Il y a des affirmations qui peuvent paraître vraisemblables et l’ensemble de la thèse a une certaine cohérence. Même Newton avait des doutes sur la chronologie officielle et pensait que des siècles avaient été ajoutés arbitrairement dans l’histoire du Moyen-Âge.
      La thèse dans son ensemble ne résiste pas à l’archéologie. Même si les Mérovingiens n’ont pas laissé grand chose comme édifices, il y a les pièces de monnaies.
      Le gros problème de ces théories récentistes, c’est que leurs auteurs se laissent facilement entraîner dans des hypothèses extravagantes.
      Ceci dit, remettre en question la chronologie officielle sur certaines périodes de l’histoire n’est pas une démarche malsaine en soi, à condition que cette remise en question se base sur des faits solidement établis.


    • popov 5 décembre 2019 02:49

      @Eric F

      En parlant de pseudo-histoire...

      Il circule au Japon une légende selon laquelle Jésus aurait été « formé » au Japon. Il aurait été condamné à mort à son retour en Judée, mais c’est son frère qui aurait été crucifié à sa place. Jésus serait revenu au Japon et y aurait vécu jusqu’à sa mort à 106 ans. Sa tombe aurait été découverte dans un village de la préfecture d’Aomori. Comme cela attire des touristes, les autorité locales ont marqué l’endroit en y édifiant...une croix.


    • Eric F Eric F 5 décembre 2019 10:02

      @popov
      D’une certaine manière, cela peut être considéré comme une allégorie de l’universalité de son message...


    • popov 5 décembre 2019 15:07

      @Eric F

      Oui, mais tout de même...ériger une croix pour marquer le lieu alors que la légende repose justement sur l’idée que Jésus n’a pas été crucifié, je trouve cela hilarant.


  • Kapimo Kapimo 3 décembre 2019 21:01

    Merci pour cet article de grande qualité.


  • alanhorus alanhorus 4 décembre 2019 11:42

    En réalité les papes suivent la mission diabolique d’égarer les hommes. C’est bel et bien la mission du diable.

    Je crois, moi, que la vierge Marie a réellement rencontrée Dieu que Dieu existe bel et bien et que l’on peut comparer l’histoire de Jésus à celle d’une abduction extraterrestre et d’une expérience de Dieu pour créer un fils à une humaine.

    C’est ainsi que l’on peut vraiment comprendre les paroles de Jésus et l’apparition de Fatima.


  • Jean Keim Jean Keim 4 décembre 2019 23:37

    Une question me vient à l’esprit pour l’auteur : d’après vous les préceptes de l’église catholique, notamment sa hiérarchie, viennent-ils des hommes d’église ou de l’enseignement de Jésus ?


  • Jean Keim Jean Keim 5 décembre 2019 15:05

    La question peut se poser autrement, par exemple : Jésus était-il chrétien ? Ou encore : Jésus croyait-il en Dieu à la manière habituelle d’un chrétien ?


    • LucDolmont 5 décembre 2019 15:15

      @Jean Keim
      N’est-il pas un peu ridicule de vouloir comparer la source à ceux qui y boivent ? Jésus, Dieu incarné, est la source de la vie, à laquelle boivent les chrétiens.


    • Jean Keim Jean Keim 6 décembre 2019 09:09

      @LucDolmont

      Quand Jésus a dit : « je suis le chemin, la vérité et la vie », il ne parlait pas de lui comme d’une identité qui lui était propre, mais d’un état d’être totalement inconnu qui n’a aucun lien avec le devenir d’une personnalité, qu’était réellement cet homme ? Personne ne le sait, tenter de le définir est illusoire.

      Je ne suis plus de religion chrétienne, cette adhésion m’apparait comme contraire au message originel, tout a été perverti quand Jésus est devenu de la part des suiveurs un objet de culte, des religions dites chrétiennes se sont organisées, chacune d’entre-elles est devenue la chose la plus importante avec le dogme, la pompe, la hiérarchies, le patrimoine, etc., leur pérennité a primé sur tout le reste, sur le message lui-même.


    • Eric F Eric F 6 décembre 2019 18:56

      @Jean Keim
      On ne connait la vie de Jésus qu’au travers des Evangiles, qui comportent inévitablement une part d’interprétation. Néanmoins il est logique de se demander si la religion chrétienne -plus spécifiquement la religion catholique, sujet de cet article- est fidèle au message tel que présenté par l’Evangile. Vous avez raison de relever que l’« institution » ecclésiale est devenue une entité en soi, avec sa hiérarchie, sa pompe, ses dogmes additionnels parfois éloigné du message évangélique, et occupée de jeux de pouvoir, influence, prestige (ceux qu’on qualifié de « grands papes » sont souvent des bâtisseurs, mécènes, ou diplomates). Mais certains de ses membres s’efforcent d’être fidèles au message originel, de le vivre et le transmettre (une religieuse comme soeur Emmanuelle par exemple).


    • Jean Keim Jean Keim 7 décembre 2019 14:42

      @Eric F

      Je suis d’accord avec ce que vous écrivez, je rajouterai simplement que dans les évangiles il y a effectivement des récits, des témoignages mais également les paroles de Jésus qui ne parlait jamais pour ne rien dire..., ses paroles en fait ne révèlent pas des secrets hermétiques, simplement leur sens véritable (leur sens littéral) échappe à des esprits sophistiqués, trop riches en savoirs multiples et/ou en attente de révélations prétendument initiatiques.


  • oscar fortin oscar fortin 8 décembre 2019 13:37

    Je pense important distinguer le pouvoir d’une institution, appelée Église et Vatican de celui d’une communauté humaine agissant de bonne foi au service des uns et des autres. L’histoire a fait naître une « Église » qui n’a plus beaucoup à voir avec le message évangélique de Jésus de Nazareth. 

    Pour moi, l’essentiel de ce qui est vraiment important dans le message de Jésus se trouve dans ce qu’il nous révèle du jugement dernier. (Mathieu, 25, 34-46)

    Dans ce jugement, il n’est fait référence à aucune Église, pas plus qu’à des lois canoniques qui définissent les péchés etc....et les dogmes auxquels il faut croire ou ne pas croire. 

    Il est tout simplement question de l’amour des uns pour les autres et de la solidarité humaine avec ceux et celles qui se retrouvent dans le besoin. S’il faut croire en quelque chose, c’est dans l’entraide humaine, dans le respect de la vérité et de la justice.

    Personnellement, je puis affirmer que je ne crois à l’État du Vatican, ni à ses pompes tout en me disant croyant au Ressuscité et à son message pour faire de l’humanité une ressemblance à son père.

    « ...chaque fois que vous le faites au plus petit des miens, c’est à moi que vous le faites. » Il est là en chacun de nous.


    • LucDolmont 8 décembre 2019 16:46

      @oscar fortin
      Votre point de vue est individualiste, typique de notre époque d’apostasie. L’amour fraternel est une obligation chrétienne, mais il vient après l’amour de Dieu.

      Et Dieu exige l’exercice d’un culte comme preuve de l’amour qu’on lui porte. Son culte illustre la loi qu’il a dictée : il est donc nécessaire qu’il y ait une Eglise unique, destinée à régler la vie des chrétiens, comme les footballeurs ont besoin d’un arbitre pour régler équitablement leur combat.

      La tragédie moderne est que cette Eglise a été envahie par des traîtres qui ont pour but de la dévaster. Vous devriez être conscient que l’opinion qui vous anime est extrêmement répandue aujourd’hui : Ce n’est pas un hasard, car ce sont ces traîtres qui l’ont infiltrée à votre insu

      dans votre esprit, et celui de vos semblables,depuis Vatican II.


    • Eric F Eric F 8 décembre 2019 19:05

      @LucDolmont
      Effectivement, le message biblique ne se réduit pas à un humanitarisme bienveillant, et le premier commandement (Mt 22 37-40) est « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » le second est « tu aimeras son prochain comme soi même » les eux étant liés.
      Ceci posé, la notion de « culte » a évolué par rapport au « partage du pain » de l’église primitive, les débats sur l’usage de telle langue ou de la position du prêtre par rapport à l’autel sont picrocholins.
      Qui peut s’arroger d’affirmer que les papes élus par les conclaves depuis soixante ans sont des traitres, car si on nie le processus à une date, on en récuse le principe depuis l’origine. L’église, de tous temps, s’est efforcé de prendre en considération le « siècle » auquel elle s’adresse. Or de toutes les époques, la nôtre est une de celles où la civilisation/culture est la plus intrinsèquement a-religieuse (scientisme, hédonisme...), le « message » est le même, mais son « enseignement » doit s’adapter, sous peine d’être incompris. Il y a évidemment des erreurs commises, mais prétendre que le but des responsables actuels de l’église est de la dévaster relève de l’égarement, c’est donner des coups de pics au navire déjà confronté à des éléments contraires (conflits de civilisations, matérialisme, etc.).


    • LucDolmont 9 décembre 2019 00:16

      @Eric F
      Vous refusez de voir le mensonge institutionnel tel qu’i lest révélé dans cet article. Vous refusez de voir qu’il y a là une situation totalement inédite par rapport aux 20 siècles de l’Eglise. Lorsque le « pape » Bergoglio affirme qu’il n’y a pas eu d’adoration alors que sous ses yeux, des adorateurs se prosternaient face contre terre, y compris un prêtre jésuite, devant une statue d’idole posée sur un tapis où figurait également la représentation d’un phallus, comment pouvez-vous ne pas voir dans ces conditions que Bergoglio est un hypocrite, puisqu’il affirme « oui, nous étions prosternés, mais ce n’était pas une adoration ». Comment pouvez-vous ne pas voir la misérable duplicité d’un tel propos ?


    • Eric F Eric F 9 décembre 2019 10:34

      @LucDolmont
      La formulation « vous refusez de voir » est une manière de vouloir imposer aux autre votre perception, or je ne partage tout simplement pas cette vision excessive (et complotiste par surcroit avec cette histoire de complot judéo maçonnique). Car enfin, les cardinaux du conclave de 1958 qui ont élu Jean XXIII avaient tous été nommés par Pie XII ou son prédécesseur, donc prétendre que ce sont des traitres à l’église incrimine les papes qui les ont nommés, et donc la continuité apostolique qui a conduit à eux. idem pour les évâques ayant participé au concile Vatican II.
      Il y avait déjà eu par le passé des accusations d’impiété contre des papes, formulées par des schismatiques ou des adversaires politiques (empereurs germaniques ou autres), et les anticléricaux ne manquent pas d’en faire mention. Rien de nouveau donc sous le soleil.
      Les récents papes exercent leur magistère dans une civilisation mondialisée multipolaire, où l’athéisme et le matérialisme deviennent prépondérants, en face de quoi ils optent pour la défense de la spiritualité au côté d’autres religions. Je suis absolument d’accord qu’ils poussent la conciliation parfois de manière excessive, pouvant paraitre vu de l’extérieur comme relativistes, avec notamment un souci de rapprochement des religions abrahamiques. Mais souvenons-nous du discours de Saint-Paul devant les Athéniens (actes), il s’efforçait également d’entrer dans leur mode de pensée. La question du Salut hors des sacrements existe depuis les premiers temps de l’église, l’acuité est différente entre l’époque où l’ensemble de la société étaient imprégnée du christianisme (le refus étant alors un rejet délibéré en connaissance de cause), et notre époque du village mondial multipolaire.


    • Eric F Eric F 9 décembre 2019 10:51

      @Eric F
      Concernant la « prosternation », il faut distinguer le respect envers les croyants d’une autre religion par un geste formel (acte de courtoisie), par rapport à une adoration qui est un sentiment intérieur.


    • LucDolmont 9 décembre 2019 15:16

      @Eric F
      Vous parlez comme un musulman...


    • LucDolmont 9 décembre 2019 15:42

      @Eric F
      Le respect envers les croyants d’une autre religion n’autorise nullement le chrétien à participer à leurs rites démoniaques. En approuvant cette participation de prélats catholiques à un culte païen, vous manifestez que vous n’êtes vous-même absolument pas catholique, car vous approuvez ce qui a été explicitement interdit par le Christ et par ses apôtres dès le commencement de l’Eglise.

      Mais bien sûr, si vous êtes agnostique, protestant, voire athée, il est normal que vous ne voyiez aucun problème dans cette histoire de Pachamama au Vatican. En revanche, j’espère que vous n’avez pas l’audace de vous considérer comme catholique.

      Quant au complot judéo-maçonnique, il a été dénoncé, documenté, et abondamment étudié par l’abbé Jouin, qui s’intéressa à cette question parce qu’il se sentait révolté par les persécutions que les Francs-Maçons de la IIIe République exerçaient sur lui dans son humble paroisse. Ses publications furent si sérieuses qu’elles reçurent les félicitations personnelles du pape Benoit XV, qui l’éleva au rang d’évêque honoraire en récompense de ses travaux.

      Alors oui, les complots, ça existe, même si la presse officielle, depuis quelques années, essaie de vous fourrer dans le crâne (et apparemment, dans votre cas, elle y est parvenue) que ça n’existe pas et que le simple fait de croire à leur existence, c’est mal...


    • Eric F Eric F 9 décembre 2019 19:07

      @LucDolmont
      C’est vous qui faites preuve d’audace en prétendant donner des leçons de fidélité à l’église que vous débinez, étant schismatique par rapport au pape et l’assemblée des cardinaux et évêques -vous n’avez du reste pas répondu sur la question de la nomination des cardinaux du conclave de 1958 par les papes précédents-. Je n’adhère pas à une acception étriquée du christianisme qui serait à rebours de celle du Christ et des apôtres, du reste Jésus ne qualifiait-il pas de « sépulcre blanchi » ceux qui se focalisaient sur un dogmatisme borné ?
      J’ai écrit que je trouvais excessives de la part des récents papes certaines attitudes de respect formel à des symboles d’autres religions, mais encore une fois l’approche est de défendre la spiritualité face au monde matérialiste.
      Vos histoires complotistes sont des extrapolations et amalgames, personne ne réfute l’anticléricalisme dans la société profane véhiculée par la franc-maçonnerie notamment, mais l’histoire du noyautage du conclave par ces courants relève du fantasme.


    • LucDolmont 9 décembre 2019 20:18

      @Eric F
      Je ne souhaite pas me fâcher avec vous, ce qui serait inutile, voire nocif. Nous pouvons exprimer nos désaccords sans nous manquer de respect.

      Concernant mon audace à prétendre donner des leçons de fidélité, j’ai tout de même du mal à comprendre que vous... ne compreniez pas qu’un catholique puisse être scandalisé par ce que fait l’Eglise depuis Vatican II, et en particulier cette histoire de Pachamama. Vous trouvez sans doute normal qu’Etienne Chouard se fasse « excommunier » des médias pour avoir simplement dit qu’il ne savait rien précisément des chambres à gaz pour n’avoir pas étudié la question, mais vous vous étonnez qu’on trouve scandaleux qu’un pape laisse exposer un phallus, fût-il en bois, dans les jardins du Vatican avec prosternation à la clef. Vous pensez sans doute faire preuve d’une grande largeur d’esprit, mais prenez garde que cela ne devienne une béance propice aux courants d’air.

      Je reviens donc à ma fameuse audace, en vous citant la première épître aux Galates :

      "Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ.

      Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème !" (Gal, 1,7-8)

      Et Bergoglio m’annonce un Evangile radicalement différent de celui que j’ai reçu.


    • Yann Esteveny 9 décembre 2019 21:36

      Message à Mr Luc Dolmont,

      La construction du Veau d’Or pendant que Moïse recevait les tables de la Loi est un épisode que tout Chrétien connaît. L’histoire finie mal pour ceux qui persistèrent dans l’erreur.
      Des « chrétiens » ne savent même plus ce qu’est un blasphème et suivent indifféremment la barque de Pierre ou celle de Pachamama. L’amour et la miséricorde de Dieu n’effacent pas sa Justice.

      Respectueusement


    • Eric F Eric F 9 décembre 2019 22:14

      @LucDolmont
      je ne souhaite pas non plus de fâcherie, mais certaines de vos interpellations étaient irrecevables. J’ai déjà reconnu que certains papes avaient parfois des attitudes ou déclarations excessives par souci de dialogue inter-religieux, mais cette histoire de pachamachin me parait assez dérisoire, il ne faut pas surinterpréter ce qui relève d’une forme d’empathie. Il y a par ailleurs effectivement un certain universalisme qui considère qu’il puisse y avoir un « rayon de vérité » dans d’autres religions, face au matérialisme.
      Que l’église post-conciliaire ait certaines différences de lecture de l’évangile par rapport à l’époque antérieure est exact, mais ce n’est pas pour autant un « autre » évangile. L’interprétation et l’enseignement des écritures ont évolué à chaque époque, elle était déjà différente sous Pie XII de qu’elle pouvait être à l’époque de Grégoire le Grand. Celle des tout premiers chrétiens attendant les « derniers jours » au cours de leur génération était plus différente encore.


    • eau-mission eau-pression 9 décembre 2019 22:26

      @LucDolmont
      Je suis attentif à vos échanges comme une personne qui n’est pas satisfaite des paradigmes en cours.

      @Eric est sincère quand il dit l’approche est de défendre la spiritualité face au monde matérialiste, mais comme vous je ne vois pas les papes défendre cette spiritualité en se rapprochant de rites aux origines incertaines. Mal connues de moi du moins, mais dans lesquelles je ne reconnais pas mes propres aspirations.

      Ceci dit pour que vous ne ressentiez pas ce commentaire comme un sarcasme. Les papes contemporains n’ont pas su adapter leur discours à l’évolution des moeurs. Le désir sexuel a une place privilégiée dans la relation de l’individu au monde extérieur. Maîtriser ce désir devrait venir comme une conséquence de la vie spirituelle, pas comme une condition. Je préfèrerais entendre des chansons paillardes dans l’église que les chuchotements révélateurs de transgressions.

      C’est une question ancienne que l’envahissement des images explicites demande de reconsidérer.


    • LucDolmont 9 décembre 2019 23:26

      @Eric F
      Je crois que votre optimisme part d’une intention bienveillante, à savoir que vous supposez sincère les ténors de Vatican II dans leurs divergences par rapport à leurs prédécesseurs.

      Mais moi je pense que ces gens, étaient sincèrement attachés à la destruction de l’Eglise : l’attitude de Bea pendant le concile relève clairement du sabotage : Par des manoeuvres peu catholiques, c’est le cas de le dire, il a fait passer à la trappe les travaux préparatoires du cardinal Ottaviani, nommé par Pie XII à la tête du Saint-Office.

      Le problème des Juifs convertis au catholicisme, c’est qu’il y en a de deux sortes :

      Le grand rabbin de Rome pendant la 2e guerre mondiale, s’est converti à la libération car, comme plus de 24000 juifs de Rome, il avait été sauvé par l’action du pape Pie XII, qui leur avait fait ouvrir couvents et monastères pour les protéger des rafles antisémites. Ce grand rabbin, qui avait pourtant le rang de premier Juif de Rome, s’est converti en 1945, après la victoire des alliés, parce qu’il avait reconnu la grandeur divine dans le christianisme de Pie XII, au point qu’il choisit Eugène pour nom de baptême, c’est à dire le prénom de naissance de ce pape.

      L’autre visage du Juif converti, c’est autre chose : le cardinal Bea était membre du B’nai B’rith, franc-maçonnerie réservée aux Juifs. Il a oeuvré pour que l ’Eglise s’incline devant les Juifs à l’issue du concile, alors que depuis l’origine, elle se contentait de les appeler à la conversion, déclarant leur voie comme une voie de perdition. Bea n’était donc catholique qu’en façade : c’était en réalité un Juif infiltré dans l’Eglise pour en saper les fondements, comme un policier s’infiltre dans la pègre mafieuse ou islamique pour la circonvenir afin de la détruire.


    • Eric F Eric F 10 décembre 2019 10:37

      @LucDolmont
      La sagesse de l’institution catholique depuis les apôtres est qu’elle comporte une collégialité, de telle sorte que si des membres s’écartent du chemin -et Dieu sait qu’au cours de l’histoire il y a eu des prélats pour le moins discutables-, l’assemblée épiscopale veille à maintenir la fidélité à la mission apostolique.
      Au conclave de 58, tous les cardinaux avaient été nommés et avaient la confiance du pape précédent, on voit mal comment une infiltration massive hostile à l’église aurait pu passer inaperçue à ses yeux.
      Ensuite, la très grande majorité des évêques du concile Vatican II avaient également été nommés par Pie XII, donc il y avait continuité.
      Augustin Béa avait lui aussi fait partie de l’entourage de Pie XI et Pie XII dès les années 20, je ne sais pas d’où sort l’idée qu’il aurait été un juif converti.
      La volonté de rapprochement avec les autres religions fait aussi partie de la mission de l’église (« rassembler les enfants dispersés »), cela a été un des thèmes du concile Vatican II. Alors on peut en désapprouver certains aspects et considérer que cela a été trop loin, mais l’intention ne me parait pas contestable. Il y a eu des représentants des autres religions (d’où la désignation en tant que concile oecuménique), mais dialoguer ne signifie pas être affilié. Par ailleurs, il y a eu une volonté de retour aux sources du christianisme des origines, et cela inclut la continuité issue du peuple hébreu.

      Concernant la conversion du grand rabbin de Rome, je partage le point de vue que cela montre l’action de Pie XII pour protéger les juifs des persécutions, les polémiques sur ce point ont été tardives et artificieuses, loin du contexte de l’époque -une convergence de courants anti-catholiques en ont été l’origine-. 


    • LucDolmont 10 décembre 2019 23:41

      @Eric F
      Le fait que de mauvais cardinaux aient été nommés par de bons papes n’a rien d’impossible : chez Molière, le Tartuffe abuse les dévôts. Mais dans la réalité également : le cardinal Rampolla fut l’homme de confiance du pape Léon XIII, et cependant un illuminati de la pire espèce, ennemi juré de l’Eglise. Il a failli être élu pape au décès de Pie X, son élection ayant été empêchée de justesse par l’appel de Mgr Jouin à l’empereur d’Autriche qui disposait encore d’un droit de veto sur un candidat. Sans ce veto autrichien, Rampolla eut été élu en 1914, et le concile Vatican 2 aurait sans doute eu lieu 40 ans plus tôt : Ne sous-estimez pas le talent des hypocrites, qui peuvent se faire passer pour des modèles de vertu auprès des sages eux-mêmes, ceux-ci ayant peine à imaginer possible un certain degré de cynisme, d’où il vient qu’ils peuvent être trompés.

      Mais le plus intéressant de votre dernière contribution est ici :

      «  Il y a eu des représentants des autres religions (d’où la désignation en tant que concile oecuménique), mais dialoguer ne signifie pas être affilié  »

      Vous montrez ici que vous avez vous-même été intoxiqué par la dénaturation du terme « oecuménique » qui est justement le « grand oeuvre » de la fourberie de Vatican II : En effet, cherchez, et vous découvrirez aisément que les 20 conciles précédents ont tous été déclarés « oecuméniques », ce qui les distinguait des synodes diocésains ou métropolitains : « oecuménique » signifiait que toutes les autorités catholiques pouvaient y prendre part, indépendamment de leur appartenance nationale ou territoriale.

      Le fait d’inviter des protestants et des orientaux, même comme simple observateurs, est une innovation de Vatican II, et dénote une acception viciée du terme « oecuménique » : l’Eglise universelle est universelle, elle n’est pas une partie de la vérité. Or Vatican II fait semblant d’admettre que la vérité ne serait que partiellement dans l’Eglise catholique, qui devrait se « mettre à jour » en piochant chez les protestants hérétiques ou les orientaux schismatiques : sous une apparence de générosité ou d’objectivité, comme vous voulez, c’est précisément le rejet implicite des vérités révélées qui est réalisé ici. 


    • LucDolmont 10 décembre 2019 23:47

      @LucDolmont
      Erratum : j’ai écrit au sujet de Rampolla « Il a failli être élu pape au décès de Pie X » au lieu de « Il a failli être élu pape à la place de Pie X ». C’est précisément Pie X qui a finalement été élu après le véto autrichien à la candidature de Rampolla. L’histoire a d’ailleurs montré que l’Autriche a payé très cher l’affront de ce veto à la franc-maçonnerie, puisque d’Empire central de l’Europe, elle a été transformée en petite nation périphérique.


    • Eric F Eric F 12 décembre 2019 23:12

      J’ignorai que des empereurs aient pu avoir « droit de véto » sur un conclave au XXè siècle, les voies de l’Esprit sont impénétrables ! Ceci étant, le démembrement de l’empire austro-hongrois n’a absolument aucun rapport avec cet évènement, mais au fait qu’il ait été initiateur de la première guerre mondiale. On peut noter à ce propos que les empires autrichiens et ottomans ont été morcelés après leur défaite, mais l’Allemagne s’en est bien mieux tirée, les clauses du traité de Versailles n’ont absolument pas été léonines, comme le prétendent ceux qui veulent rejeter sur les alliés les causes de la montée du nazisme. mais ceci nous éloigne du thème de l’article.


  • Eric F Eric F 8 décembre 2019 21:04

    En fin d’article il est écrit « Et terminons cette complainte par une prophétie du pape Léon XIII... » or in ne s’agit pas d’une prophétie mais de l’extrait d’un rituel d’exorcisme (dit « de Saint Michel »). Le passage concernant « le trône ...impiété » rapporté aux circonstances de l’époque parait désigner le royaume d’Italie, qui avait annexé les états du pape quelques années plus tôt, envers lequel Léon XIII a conservé l’attitude hostile de son prédécesseur Pie IX (réf)


    • LucDolmont 9 décembre 2019 15:50

      @Eric F
      Bien sûr que ce n’est pas une prophétie en tant que telle, sans quoi Léon XIII l’aurait présenté ainsi. Je pense quel l’auteur parle de prophétie parce que cette phrase de Léon XIII annonce ce qui se passe effectivement depuis Vatican II. Ainsi, sans être conscience de tenir des propos prophétiques, Léon XIII « ne croyait pas si bien dire ».


    • Eric F Eric F 9 décembre 2019 19:14

      @LucDolmont
      On peut alors appliquer la formule à ceux qui attaquent le siège de Saint Pierre en appelant à la rébellion contre lui.


  • CORH CORH 8 décembre 2019 23:22

    Pour résumer, c’est Satan qui serait en train de gagner la partie du coté du Vatican et cela depuis Pie VI si j’ai bien suivi,

    Toute cette liste de Papes habités par le mal est impressionnante, et notre dernier, nous le ferait en forme d’apothéose.

    Comme le pape, que moi je respecte par ailleurs, ne semble pas avoir quelqu’influence sur le cours de ma vie ,Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec nos présidents qui eux peuvent en avoir (pour la retraite par exemple),donc parallèle où Macron, notre dernier aussi dans la liste des démoniaques qui se succèdent depuis quelques temps remporte largement la timbale.



Réagir