jeudi 16 janvier 2020 - par Alain Alain

Hé ! Les climatosceptiques. Non mais allo, quoi !

Mon article - Changement climatique ; inégalités sociales. Rien à faire ! Rien à faire ?- publié en octobre 2019 avait suscité les réactions négatives et parfois virulentes de nombreux climatosceptiques. Eux ne changeront pas d'avis mais ils pourraient semer le doute chez d'autres. Aussi il m'est apparu utile d'apporter des informations qui puissent les contredire préventivement.

 

Les climatosceptiques.

« Je ne peux m'empêcher toutefois de relever un phénomène étonnant, révélateur de l'époque : la persistance du credo climato-sceptique après une multiplicité d'études confirmant la dérive climatique, et même désormais une preuve par les sens, à savoir des canicules à répétition, touchant de vastes zones sur Terre. Et comme la grande presse continue à dispenser des élucubrations en la matière, il existe à n'en pas douter un public ad hoc, gourmand de dénégation climatique et qui en redemande. Les réactions de nombre de députés à la visite au Parlement français de Greta Thunberg en juillet 2019 mériteraient d'ailleurs de figurer au Guinness réunis de l'ignominie, de la bassesse et de l'imbécillité la plus crasse.

En revanche tous les rapports du GIEC ou de l'IPBES n'infléchiront pas d'un cheveu la posture d'un climatosceptique, lequel se nourrit de la vérité, exige de multiples rapports scientifiques pour mieux les vomir et les dénier. »

 

LE MARCHÉ CONTRE L'HUMANITÉ

Dominique Bourg

Philosophe, Professeur honoraire de l'Université de Lausanne, Directeur de la revue La pensée écologique, Président du conseil scientifique de la Fondation Zoein qui soutient en Suisse et à l'étranger des activités, des projets ou des organismes à but non-lucratif, en lien avec la protection de l'enfance, des femmes et de l'environnement.

À lire absolument !

 

« La tentation est grande de se tirer de cette angoisse, et même de cette déréliction, en niant l'existence du phénomène lui-même. C'est ce que font beaucoup de gens, soit par l'indifférence, soit par le déni, soit en participant à des campagnes explicites de désinformation. Malheureusement pour eux, si l'on peut dire, la question scientifique est close. Bien évidemment, les chercheurs ignorent beaucoup de choses, les prévisions restent entachées d'erreurs, les modèles peuvent se tromper, mais l'accumulation des phénomènes est telle, les données proviennent d'une diversité de sciences si grande et sortent d'un si grand nombre d'instruments distincts qu'il n'est plus possible d'ébranler l'ensemble et de prétendre que "l'humanité n'y est pour rien". Il faut s'y faire, on ne peut pas se sortir de cette situation en niant les résultats des sciences ».

 

Postface de l'ATLAS DE L'ANTHROPOCèNE

Bruno Latour

Sociologue, Philosophe des sciences, professeur émérite à Sciences Po.

 

A part les étés caniculaires à répétition, les pluies abondantes dans ma région pourtant réputée pour sa sécheresse sujet de nombreux romans et films, la fonte éberluante du glacier de la Mer de Glace à Chamonix que j'ai admiré en 1974 et revu récemment, la disparition sur le pare-brise de ma voiture des insectes écrasés quand je roule au crépuscule ou la nuit, je n'ai pas d'autres preuves personnelles à présenter pour affirmer que le climat a changé.

Aussi je m'en remets à l'expertise des départements d'étude, des centres de recherches, des universités, des ONG, des agences, fondations, instituts nationaux, internationaux, etc. qui chacun dans son domaine ou en collaboration ont analysé, mesuré, expertisé, expérimenté le problème sous toutes ses formes depuis des décennies pour année après année affiner et confirmer leurs résultats et conclusions :

- Commission internationale stratigraphie de l'union internationale des sciences géologiques ;

- Substainability Research Institute ;

- GIEC, groupes d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ;

- Environmental Investigation Agency (EIA) ;

- NASA Ozone Watch ;

- Agence Américaine d'Observation Océanique et Atmosphérique (NOAA) ;

- Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) ;

- National Center for Atmospheric Research (NCAR) ;

- Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ;

- Platform Disaster Displacement ;

- Peace Research Institute d'Oslo ;

- National Center for Ecological Analysis and Synthesis (NCEAS) ;

- Banque Mondiale ;

- Food and Agriculture Organisation for the United States (FAO) ;

- World Widfile Fund (Fonds Mondial pour la Nature) (WWF) ;

- Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES) ;

- Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS) ;

- Agence Européenne pour l'Environnement ;

- Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ;

- Global Footprint Network ;

- International Energy Agency (IEA) ;

- International Institute of Applied System Analysis (IIASA) ;

- Carbon Disclosure Project ;

- Oil Change International ;

- Rainforest Action Network ;

- et quelques autres.

(Source : ATLAS DE L'ANTHROPOCèNE)

Qu'ont-ils observé ? En seulement 80 ans : détérioration de la couche d'ozone, réchauffement climatique, gaz à effet de serre, fonte des calottes glaciaires, élévation du niveau des mers, salinisation de l'eau douce, acidification des océans, migration environnementale, pollution, érosion de la biodiversité, extinction des espèces végétales et animales, déforestation, catastrophes naturelles augmentées en nombre et en intensité, cyclones, typhons, inondations, incendies, maladies liées à la pollution, etc.

Qu'ont-ils observé encore : le renforcement réciproque des phénomènes provoquant leur l'accélération, emballement en un cercle vicieux effrayant.

 

Mais les climatosceptiques eux savent : non,non,non, il n'y a rien de nouveau, la planète a toujours connu ça. Comment le savent-ils ? Ils y étaient sans doute. Mystère. Mais ils en sont certains, eux ils savent mieux.

 

N'écoutez plus ces oiseaux de bonne augure et dépêchez-vous de vous impliquer ou de revendiquer l'engagement de nos gouvernants urgemment dans la lutte pour la sauvegarde de la planète et contre l'extinction de l'humanité.

Alertez vos parents, vos adolescents surtout, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins, les passants que vous croisez dans les bus, métros, trains, chemins, champs, cafés bars, chaque fois que possible.

Ne vous contentez pas de croire aux beaux discours que les gens du pouvoir nous tiennent, méfiez-vous d'eux.

Citation :

« Nous sommes confrontés à de telles contradictions entre les grandes déclarations présidentielles (d'Emmanuel Macron) sur les scènes nationale ou internationale et l'état objectif des politiques publiques (en France, relatives à l’écologie), qu'il est loisible de parler d'un mensonge systémique (d'Emmanuel Macron) ».

 

LE MARCHÉ CONTRE L'HUMANITÉ

Dominique Bourg

 

Si vous voulez avoir un aperçu exhaustif de l'état de la planète et de l'humanité aujourd'hui, lisez l'ouvrage dont je me suis servi pour cet article :

ATLAS DE L'ANTHROPOCèNE,

de François Gemenne, chercheur du FNRS* à l'université de liège, spécialiste de géopolitique de l'environnement pour le GIEC, enseignant à Sciences Po et à l'Université libre de Bruxelles, codirecteur de l'Observatoire sur le climat et la défense mis en place par le Ministère des Armées ; de Aleksandar Rankovic, docteur en écologie, diplômé en affaires internationales, chercheur invité au programme Science, technologie et société de la Harvard Kennedy School, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), enseignant à Sciences Po ; et avec le concours de l'Atelier de cartographie de Sciences Po.

 * FNRS en Wallonie c'est un peu comme le CNRS en France.

 

C'est un livre au format et au prix d'une bande dessinée. Il se lit comme une bande dessinée, un sujet par double page avec des graphiques, des tableaux, des cartes en couleur, très agréable et facile à suivre en autant d'étapes que nécessaire. Sachez que je ne perçois aucun émolument si toutefois vous en doutiez.

Pour illustrer mon commentaire et vous faire une idée, en voici quelques passages.

 

 

 

Dès les années 1820, le physicien français Joseph Fourier formalise l'effet de serre. Il établit que l'atmosphère renvoie naturellement vers la Terre une partie du rayonnement solaire. En 1861, John Tyndall, un physicien irlandais, découvre que les gaz à l'origine de ce phénomène sont la vapeur d'eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2). Plus tard, d'autres gaz à effet de serre, comme le méthane ou l'hexafluorure de soufre, seront également identifiés. C'est au chimiste suédois Svante Arrhenius qu'est attribuée la découverte du phénomène du réchauffement en tant que tel, en 1896.

 

En 1972 paraissait un rapport qui ferait date, The Limits to Growth, publié en français sous le titre Halte à la croissance ? Commandé par le Club de Rome, cercle de réflexion sur l'environnement, à un groupe d'universitaires conduit par Dennis Meadows, chercheur au MIT (Massachusetts Institue of Technology), le rapport pointait l'impossibilité de poursuivre une croissance infinie dans un monde aux ressources finies. (...)

Trente-sept ans plus tard, en 2009, une autre équipe de chercheurs, identifiait neuf limites planétaires à ne pas franchir sous peine de perturber gravement et durablement les équilibres fondamentaux de la planète. Ces neuf limites touchaient au climat, à la biodiversité, aux cycles de l'azote et du phosphore, à la déforestation, à l'eau douce, à la couche d'ozone, à l'acidification des océans, à la pollution chimique et aux aérosols atmosphériques (concentration de particules fines). En 2015, une dixième limite fut ajoutée, concernant cette fois la diffusion d'entités nouvelles dans l'environnement, comme les molécules de synthèse et les nanoparticules. Actuellement trois limites sont considérées comme déjà franchies : celles qui tiennent au climat, à la biodiversité, cycles de l'azote et du phosphore.

Si ces limites sont atteintes et si d'autres menacent de l'être prochainement, c'est aux impacts des activités humaines qu'elles le doivent. Ce franchissement signale la rupture d'un équilibre fondamental entre la planète et les hommes et les femmes qui l'habitent. Et cette rupture porte un nom : l'Anthropocène.

 

Dans un esprit rationaliste, pour ne pas dire simplificateur, consistant à tout cloisonner, les données de l'Anthropocène sont souvent présentées séparément les unes des autres : on parle de la crise de la biodiversité, du climat ou de la couche d'ozone comme s'il s'agissait de problèmes distincts, superposés, indépendants les uns des autres. Or, ces crises sont toutes profondément liées les unes aux autres, non seulement parce qu'elles s'influencent mutuellement et s'interpénètrent, mais aussi et surtout parce qu'elles relèvent d'une seule et même transformation.

 

L'expansion thermique des océans - plus l'eau est chaude, plus elle occupe d'espace - et la fonte des calottes polaires et des glaciers de montagne, qui ajoute de l'eau aux océans, sont les deux principaux phénomènes, directement liés au changement climatique, qui provoquent la hausse du niveau des mers. Le deuxième s'est amplifié au cours des dernières décennies, la hausse du niveau des mers s'accélérant.

 

Un processus de cercle vicieux s'est engagé : tandis que d'un côté, le changement climatique rend les océans plus acides, de l'autre cette acidification réduit leur capacité à absorber du CO2 et accélère le changement climatique.

 

Maladies infectieuses, pics de chaleur, malnutrition, substances allergènes... les effets du changement climatique mettent les systèmes de santé à rude épreuve. (...)

En Chine, par exemple, les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique ont déclenché d'importantes manifestations qui ont incité le gouvernement à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l'air, mesures qui ont à leur tour entraîné une baisse de 30 % des admissions hospitalières pour des affections respiratoires.

 

Le changement d'usage des terres influence énormément le climat planétaire. Les modifications des couverts végétaux altèrent les cycles biogéochimiques et d'autres variables climatiques comme l'albédo terrestre (pouvoir réfléchissant des rayons du soleil). Elles contribuent à accroître l'effet de serre en réduisant la capacité des écosystèmes terrestres à jouer leur rôle de puits de carbonne : lorsqu'ils sont dégradés ou détruits, le CO2 qu'ils ont absorbé et qu'ils retiennent se libère et repart rapidement dans l'atmosphère.

 

Jusqu'à la signature de la convention de Londres, en 1993, d'importantes quantités de déchets radioactifs ont été déversées dans l'océan Atlantique, principalement par le Royaume-Uni. Alors que les conteneurs des déchets étaient officiellement conçus pour rester étanches pendant 500 ans, certains se sont fissurés au bout de quelques dizaines d'années. Les déchets nucléaires sont tellement encombrants que la NASA, durant les années 1980, envisagea de les envoyer dans l'espace.

 

Plus de 90 % du coton, principale fibre naturelle utilisée pour la mode, est en culture OGM, et représente respectivement 18 % et 25 % de l'usage de pesticides et d'insecticides dans le monde. Ses besoins en eau sont colossaux : le détournement de deux grands fleuves pour la culture du coton a conduit à l'assèchement de la mer d'Aral, l'une des catastrophes environnementales majeures du XXe siècle.

 

Un quart des émissions mondiales (surtout de CO2) sont issues de la production d'énergie (électricité et chauffage), qui s'effectue encore largement à base de combustibles fossiles. Un autre quart provient de la déforestation (qui libère le CO2 retenu par la végétation) et de l'agriculture (qui émet surtout du méthane et du protoxyde d'azote N20). Un cinquième proviennent des pollutions industrielles. Les transports représentent 14% du total : parmi les émissions de ce secteur, on estime qu'environ 9% sont dues au transport routier, 2% au trafic maritime et 3% au trafic aérien. Cette vision globale ne doit pas masquer que la part de ces différents secteurs varie grandement selon les pays - aux États-Unis, par exemple, les émissions liées aux transports représentaient 29 % du total en 2017 - ni surtout que ces secteurs évoluent dans le temps. Les émissions du transport aérien ont quasiment doublé dans l'Union européenne entre 1990 et 2014, et ce secteur connaît actuellement une très forte expansion. On estime que 90 % des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) produites depuis 1750 l'ont été au cours de 85 dernières années - l'échelle d'une vie humaine.

 

La coopération internationale est aujourd'hui très perturbée.

D'une part, la montée des nationalismes et des populismes, partout dans le monde, menace la capacité à agir ensemble. Quel sens donner au concept de « maison commune » - que révèle l'étymologie d'écologie - si les politiques se replient derrière les frontières nationales ?

 

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326 réactions


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 janvier 2020 19:01

      @troletbuse. De son côté, le petit Nicolas Sarközy avait promis que le réchauffement climatique, il irait le chercher lui-même à la nage jusqu’à la Lune.


    • Eric F Eric F 19 janvier 2020 23:03

      @JC_Lavau
      et le petit Nicolas a dit ensuite que l’écologie, ça commence à bien faire ! Les politiques sont des Tartuffes sur cette question, tout comme les affairistes.


    • JC_Lavau JC_Lavau 19 janvier 2020 23:14

      @Eric F. Wi wi, Machin et Chose ne sont pas des adeptes de la VRAIE FOI...
      Donc ta VRAIE FOI dictée par la presse aux ordres, est le bien incarné ; les incroyants sont le mal incarné.


  • Old Dan 18 janvier 2020 09:30

    AGV devient-il l’infonews des « parpaillots complotoseptiques » ?

    Que dieu les protège... (comme dit mon voisin l’évangéliste !)

    .

    [La pluie diluvienne éteint les braises à 180 km de Sydney...

    ..et mouille déjà des slips au fan-club des vieux réacto-parano-charbonniers ]


    • sophie 18 janvier 2020 11:31

      @Old Dan
      et les événements en Australie ( où vous vivez) vous semblent « normaux » ??


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 janvier 2020 12:05

      @sophie. Une vie d’homme te semble-t-elle la bonne maille d’analyse pour des phénomènes à l’échelle climatique ?
      As tu une idée des conditions aux limites en Australie ? Ou bien fais-tu ça à la science infuse ?


    • Old Dan 18 janvier 2020 17:18

      @sophie
      Non Sophie : En 40 ans, des feux, de la pluie, des cyclones rythment régulièrement les saisons sans entamer aussi gravement l’outback, les animaux et les hommes qui y vivent. Faut voir, même sans réfléchir.
      De mémoire d’abos (songlines) on ne se souvient pas d’une telle « cata »... (sauf p’têt une fois au XVIIIe S. environ (?)
      .
      [... et lire encore ici de telles conneries ne peut relever que de la croyance mystique, du gâtisme sénile... ou du désœuvrement pépère. Bof !... ]


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 janvier 2020 21:32

      @Old Dan : « même sans réfléchir ». Merci d’avoir bien exposé ta méthode.


    • Old Dan 19 janvier 2020 03:45

      @ Cher JC_Lavau ’nd C°
      Suffit de regarder sans paniquer ni penser au désespoir des résignés qui ont tout perdu. Aider ceux qu’on peut, fuir dans la fumée et les bagnoles surchargées. Ne pas... Bof !
      .
      [ J’vois que, pour 2020, vot’médecin n’a pas modifié l’ordonnance. Vous restez le « grand scientifique » dont le monde entier admire la pensée complexe... ]]


    • JC_Lavau JC_Lavau 19 janvier 2020 11:10

      @Old Dan : « fan-club des vieux réacto-parano-charbonniers ». Il en pense quoi, ton psychiatre ?


  • troletbuse troletbuse 18 janvier 2020 16:47

    Pour justifier la théorie du réchauffement, ils ont même inventé la température ressentis. Quand je sors emmitouflé des pieds à la tête et quand je sors à poil, je ne ressens pas du tout la même température. smiley

    Je vais inventer un thermomètre à ressenti qui va prendre la température anale,. je suis certain que les zozos vont se jeter dessus.


  • troletbuse troletbuse 18 janvier 2020 17:07

    Voys vous rappelez le trou dans la couche d’ozone ? Disparu. Il ne reste plus que des trouducs aujourd’hui.


  • lloreen 19 janvier 2020 16:57

    De temps en temps il n’est pas inutile de faire certains rapprochements et la part des choses.Si l’on remarque un certain dérèglement au niveau climatique dont on image qu’il ne résulte pas de l’opération du Saint-Esprit il faut quand même conserver un minimum de logique et ne pas raconter n’importe quoi comme certains intoxiqués qui « prouvent » à l’aide d’images montrant un nuage de vapeur d’eau sortant d’une cheminée que les scientifiques « du monde entier » (j’aimerais voir la liste avec leur nom...) concluent au réchauffement climatique et à la prochaine fin du monde ...à cause du CO2 qui est plus lourd que l’air et qui retombe sur le sol avec l’eau des nuages puisqu’il se dissout dans la vapeur d’eau.

    Aucune mention n’est faite par contre du système HAARP qui agit un peu comme un immense four micro-onde dans le cadre de la geo ingénierie, un programme militaire et forcément...« secret défense » d’en parler et dont les études ont prouvé l’effet sur le climat.

    Greta Thunberg devrait donc d’urgence demander à papy Soros de lui affréter le plus rapidement possible un bateau à vapeur supersonique-modernité oblige... afin de convoquer illico presto le responsable militaire en charge de l’installation afin de lui adresser ses sommations d’usage...

    https://www.alterinfo.net/HAARP-responsable-des-catastrophes-meteorologiques-dans-le-monde-d-aujourd-hui_a48902.html


  • lloreen 19 janvier 2020 19:58

  • JMBerniolles 19 janvier 2020 20:54

    Si on s’attaque à des personnes caricaturées comme « climato sceptiques » un qualificatif qui se veut méprisant il faut d’abord savoir qui ils sont et avoir une idée précise de leurs arguments.

    • Les personnes que l’on qualifie ainsi sont dans 99% des cas des scientifiques. A l’inverse du Giec qui est un groupe composite de « synthèse », c’est à dire qu’il n’y a pas d’études scientifiques propres du Giec, même si parmi ses membres il y a des auteurs de publications scientifiques sur le Climat, on peut citer par exemple Le Treut un des plus notables… _,. Le Giec est clairement sous influence politique et il est clair également que beaucoup de Labos sont financés pour étudier spécifiquement l’influence anthropique sur le Climat.
    •  Un fait avéré est que les prédictions du Giec ont été largement démenties par les faits au tournant des années 2000. 
    •  Les données scientifiques montrent que s’il y a eu un réchauffement réel des années 70 à 2000 de l’ordre de + 0.6 ° c les températures moyennes terrestres se sont ensuite stabilisées sur un plateau, avec des pics de température : 1998, 2005, 2010 ... 
    •  Ces pics de température sont liés dans cette plage d’années, 1998-2019, au phénomène El Niño. Dont la fréquence s’accélère, il y en a encore eu un en 2019. 
    •  Le Giec et les climatologues de l’hypothèse anthropique qui avaient complètement négligé l’influence planétaire de ENSO (El Niño et La Niña) tentent maintenant de relier ce phénomène au « changement climatique » avec des arguments qui ne sont pas crédibles scientifiquement.
    •  Richard Lindzen, un vrai scientifique du Climat auteur de modèles, fer de lance des critiques sous l’angle scientifique de l’hypothèse du rôle majeur du CO2 équivalent (l’ensemble des GES ramenés aux propriétés de capture du CO2) d’origine anthropique, a récemment mis les choses au point sur l’Arctique. Ce qui avait échappé à la vigilance de Ségolène Royal est que la masse de glace de l’Arctique a augmenté récemment créant des contraintes qui fissurent la surface et détachent des blocs de glace.

    Bref c’est un sujet complexe qui demande de sérieuse réflexions… 


  • JC_Lavau JC_Lavau 15 février 2020 11:10


    Tchiô rappel : Qui c’est qui finance toute cette propagande ?
    D’où vient réellement l’argent derrière le Nouvel Agenda Vert  ?


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