mardi 11 décembre 2012 - par Henri Diacono

Hitler ? « Made in England and USA » !!!

 Je suis d’accord avec toi, lecteur. Le titre et son raccourci sont peut-être un peu excessifs, et pourtant il m’arrive de les trouver quelquefois réducteurs. Car l’ignominie qui va suivre, que tu connaissais peut-être, mais que j’ignorais, (gros bêta que je suis), avait été cultivée par bon nombre d’autres nations dites savantes et respectables et même recommandée par la France, bien avant les horreurs commises par le führer fou. Il s’agit bel et bien d’une ignominie décrétée par des hommes et surtout, d’un trou de mémoire, un de plus, de l’Histoire des civilisations que l’on ose décrire encore comme « puritaines… démocrates avancées… humaines ou bien justes ».

Et oui. Hitler a été façonné qu’on le veuille ou non, volontairement ou pas, (c’est à voir), par les Etats Unis d’Amérique et l’Angleterre. Inspiré certainement par cette dernière, puis financé par l’Amérique dans une démarche qui devait le conduire vers l’enfer. C'est-à-dire pratiquer des expériences génétiques innommables, puis les atroces massacres sur lesquels, pendant les années de la dernière mondiale, anglais, américains et russes ont gardé un silence complice.

 L’eugénisme ! En quelque sorte installer le « bien naitre » ici bas !

 Les ressorts rouillés et exténués de mon vieux fauteuil de cuir en ont frémi l’autre soir lorsque devant mon poste de télé, ayant abandonné une série policière française de piètre facture sur la 2 (comme d’habitude), j’ai appris à connaitre le sens de ce mot sur la chaine parlementaire, tout au long d’un film américain intitulé « Hygiène Raciale » traitant, aux Etats Unis, l’histoire de cette infamie humaine.

 Ecœuré, mais voulant à tout prix éclairer ma lanterne dont la flamme ne s’éteindra qu’avec mon tout dernier soupir sur cette terre, je me suis rué pour chercher et j’ai très vite trouvé. Cette « science » qui allait devenir une barbarie est née en 1883 sous la plume anglaise d’un illuminé vénéré, raciste convaincu, Francis Galton. Un cousin de Charles Darwin qui, tout admettant la réflexion de son parent, ne l’avait pas suivi dans sa démarche.

 Galton avait inventé la science de l’amélioration des lignées chez l’homme, sous les noms de viriculture puis eugénisme. Tout d’abord en prétendant appliquer pour les êtres humains, outre les stérilisations, une « organisation rationnelle des mariages » afin de garder pour la Nation la lignée des grands hommes. Puis, un peu plus tard en décrétant « l’élevage sélectif humain pareil à celui des animaux  ». En somme des éventuelles mères soigneusement sélectionnées confiées à des étalons, hommes pourvus d’un bon pedigree, de beauté, force et intelligence. La semence que devait faire fleurir, une cinquantaine d’années plus tard, un chef qui lança tout son peuple ou presque dans la schizophrénie dont il était lui-même atteint depuis longtemps, en créant entre autres barbaries, un peu partout (deux en France notamment) des « maternités-haras » destinées à accueillir les naissances d’un tel « élevage ». 

 C’est en 1912 que s’était tenu à Londres le Premier Congrès de l’Eugénisme présidé par le Premier Ministre britannique de l’époque Arthur Balfour. Celui-là même qui voulait offrir aux Sionistes une terre israélienne au cœur de l’Afrique Noire. Les débats sur l’eugénisme alimenteront d’ailleurs la politique britannique pendant longtemps. Après Balfour, il y eut parmi les chefs de gouvernement à défendre les points de vue des eugénistes, Chamberlain et même ô stupeur (pour moi) le grand, le populaire, le glorieux, le sauveur du Royaume Uni en 1939… Winston Churchill.

 Bon nombre de savants respectables s’étaient en effet lancés fougueusement dans le sillon tracé par Francis Galton. Parmi eux, soutenus par des hommes politiques locaux influents, des français comme notamment Alexis Carel et Charles Richet tous deux prix Nobel de médecine. Le dernier nommé alla jusqu’à préconiser qu’une autorité conduise l’élimination « des races inférieures, puis celle des anormaux ». A l’époque les allemands n’avaient pas attendu Hitler pour mettre en pratique cette recommandation française qui avait même cité les races à éliminer « les jaunes et à plus forte raison les noirs ». Aussitôt dit, aussitôt fait. En 1923 outre-rhin on pratiqua la stérilisation des enfants noirs nés de l’occupation de la Ruhr par les troupes coloniales françaises, après la guerre de 14/18.

 La première nation à adopter une législation en la matière, a toutefois été la Fédération des Etats Unis d’Amérique avec la mise en place de la stérilisation contrainte, du durcissement du mariage et la restriction de l’immigration. Le premier de ces états fédérés à appliquer la loi fut l’Indiana qui, en 1907, l’utilise pour certains criminels et des malades. Elle lui aurait été désignée par un laboratoire yankee travaillant dans la région sur l’eugénisme, à l’écart des curieux, largement financé par la Fondation Rockefeller. On y pratiquait la science de la statistique. C’est ainsi d’ailleurs que des laborantins-fouineurs, en examinant à la loupe l’arbre généalogique d’une femme ayant été emprisonnée une fois dans sa vie, furent convaincus que les tares d’un individu pouvaient se transmettre héréditairement de génération en génération. Ils avaient découvert qu’un bon tiers des 900 descendants du sujet examiné avaient eu, eux aussi, maille à partir avec la justice et connus l’emprisonnement.

 Deux ans plus tard suivent la Californie, le Connecticut et l’Etat du Wisconsin. En 1917 ils étaient une bonne quinzaine et en… 1950 (c'est-à-dire 5 ans après la guerre de funeste mémoire) dans 33 états américains, souvent sur une simple dénonciation, les criminels récidivistes, les malades mentaux, les idiots, les alcooliques et les toxicomanes étaient visés par la loi, exclusivement dans les basses couches sociales ou parmi la population vivant aux crochets des services sociaux, mais jamais dans les hautes sphères de la nation. Peut-être décidée à exporter son influence bienfaisante, la Fondation Rockefeller se mit alors à financer tout aussi largement, un laboratoire allemand, étudiant l’eugénisme à Berlin qui fut à l’origine des textes de loi similaires votés outre-rhin, en 1934. Il lui fallut plusieurs années pour fermer son robinet aux dollars, s’étant aperçue (ou étant soupçonnée) de travailler pour le nationalisme socialisme en vigueur à l’époque sous la houlette dépravée de son Guide Fou qui fit promulguer une flopée de lois eugéniques et pratiques gardées secrètes avec notamment l’aide de médecins et chercheurs étrangers au pays.

 Tu connais la suite lecteur. En ce qui concerne les nazis et leur folie collective. Celle de l’horreur venue près celle de la manipulation génétique et de la stérilisation. La Mort pour les malades, criminels, toxicomanes, pour les adversaires politiques, les homosexuels et surtout les races supposées inférieures c'est-à-dire les juifs (les pauvres surtout) et les tziganes.

 Plus de stérilisation mais… la mort ! 

 Mais avant de tourner définitivement la page, savais-tu lecteur ce que j’ignorais aussi, à savoir que des lois eugéniques s’étaient répandues en Asie, et qu’elles avaient été votées en Suisse, Danemark, Norvège, avant d’être promulguées en Allemagne (1934) mais l’ont été après elle, en Finlande, Suède – deux démocraties exemplaires dit-on – et Estonie (1937). Que ces lois ont été abolies longtemps après la fin de la guerre 39/45 et notamment en 1976 pour la Suède ?

* Sources : film Hygiène Raciale, Wikipédia et Nouvel Observateur.

 



62 réactions


  • titi titi 11 décembre 2012 11:16

    La France aussi a eu ses théoriciens de l’eugénisme.

    Par exemple Georges Vacher...

    Du coup si je fais les mêmes raccourcis que vous...

    Hitler Made In France

    voire

    Hitler Made In SFIO puisque ce Georges Vacher était un membre de la SFIO.

    Il rejoindra d’ailleurs son collègue Pierre Laval à Vichy.

     

     


    • Joachim 11 décembre 2012 11:21

      Collègue de quoi ? Laval à la SFIO en 1940 ? Il la quitte en 1922, presque vingt ans avant le début de Vichy.


    • Joachim 11 décembre 2012 11:25

      D’ailleurs, à chaque fois qu’on nous ressort le truc des socio-collabos, c’est quasiment toujours avec des ANCIENS SFIO. Ben la question qu’on finit par se poser, c’est pourquoi tous des EX ? Pourquoi la SFIO s’en est-elle débarrassée ? Faudrait que contrepoints.org et Philippe Nemo se bougent un peu les miches pour alimenter une propagande un peu plus efficace.


      PS : patdu49 va être augmenté avec la revalorisation du RSA, je suis bien content, vous et quelques autres ici l’avez bien profond jusqu’à l’os. 

    • titi titi 11 décembre 2012 22:51

      « patdu49 va être augmenté avec la revalorisation du RSA, je suis bien content, vous et quelques autres ici l’avez bien profond jusqu’à l’os »

      Moi je m’en fous pas mal... j’attends...
      En plus c’est pas moi qui paie : ce sont vos enfants...


    • Joachim 11 décembre 2012 23:12

      Mes enfants ? Je n’en ai pas et ne compte pas en avoir. Pourtant, dire que je suis un fan de pat serait aller bien loin, parce que quelque chose déconne dans son attitude. Mais trop de trucs dévalorisants et à l’emporte-pièce sortis contre lui (et pas seulement contre lui justement). De toute manière, les « droitiers » d’AV parviendraient presque à me rendre sympathique Fidel Castro, alors pat... 


    • titi titi 12 décembre 2012 11:41

      Euh... mais en fait quel rapport avec le sujet ?

      Pourquoi le fait de vous rappeler que le plupart des idées aujourd’hui considérées comme puantes sont francaises et de gauche ?
      Le colonialisme du XIX qui le promeut à l’époque ?
      L’hygiénisme qui le promeut à l’époque ?
      Et l’eugénisme qui le promeut à l’époque ?

      Dans un autre registre, qui appelle à déserter en 40 ?

      Qui mène la répression à Madagascar en 47 ? Qui déclare « l’avenir de Madagascar est indéfectiblement lié à la république française » ?

      Qui déclare que« l’Algérie c’est la France » ?

      Notez bien que je considère que le passé appartient au passé.
      Et donc que je n’en tiens pas rigueur à Ferry, Blum, Thorès, Mitterrand etc...

      Mais quand je vois que certains tentent de se dédouaner en rejetant leurs responsabilités sur d’autres, et en même temps leur demande de faire repentance, je trouve comme on dit dans ma région, qu’il ne faut pas « chier la honte ».


  • LE CHAT LE CHAT 11 décembre 2012 11:32

    Entre les States qui on pratiqué l’élimination physique des populations indigènes et les anglais qui ont crée les camp de concentration lors de la guerre des boers ,
    Adolf a pu trouver de l’inspiration pour la solutation finale .....


  • Le péripate Le péripate 11 décembre 2012 11:38

    Hitler made in France, parce que Gustave Tridon, second de Blanqui, écrivit « Du molochisme juif » ou il théorise l’antisémitisme d’extrême-gauche.

    La tache de l’esprit moderne est donc de balayer jusqu’à la dernière parcelle l’esprit sémitique et de revenir à la destinée antique de notre race" disait le gentil monsieur.

    Il y en a d’autres, on peut s’amuser longtemps...

    • Maître Yoda Castel 11 décembre 2012 11:53

      Il y en a d’autres, on peut s’amuser longtemps...

      Voltaire par exemple. Les conceptions antisémites datent au moins de la bible. Dire qu’elles sont made in france n’a aucun sens.


    • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 12:33
      • Évidemment Castel que l’anti-juif est né de la Bible, mais ce qui est surprenant et déprimant c’est qu’il persiste dans une flopée de pays depuis, France compris.
      • A ce sujet je me souviens de mes leçons de catéchisme où on m’apprenait que le traitre qui avait vendu Jésus était juif et qu’il se nommait Judas. Du coup dans les cours de récréation avec d’autres aussi niais que moi, nous n’avions pas manqué de pointer du doigt les gosses juifs pourtant nos copains.
      • Cet idiot de curé avait tout simplement oublié volontairement de nous préciser que Jésus également était juif.

    • Joachim 11 décembre 2012 12:34

      Aucun sens, on peut dire carrément que Hitler est romain, puisqu’il y a un discours antijuif chez les Romains, chez Cicéron, Dion Cassius et bien d’autres. Ou Hitler wisigoth, puisque leur royaume espagnol avait une législation antisémite très dure et inhabituelle pour l’époque. Ou l’Espagne antisémite (les expulsions et conversions forcées), le protestantisme, alors que péripate nous rebat les oreilles avec les théories weberiennes (Luther et les Juifs ? Un poème). 

      Plus sérieusement, pour établir la transmission d’une idée d’une personne à une autre, constater sa présence à deux endroits différents à deux époques ne suffit pas, il en faut un peu plus. Ce qu’on appelle des preuves tout simplement que la transmission se fait bien d’un des deux endroits vers un autre (via des intermédiaires ou non) et qu’elle n’a pas une autre origine.

    • kalon 11 décembre 2012 20:47

      Ne confondons pas « antisémitisme » qui est une idéologie stupide et anti-sionisme qui est une oeuvre de salubrité publique.
      Une vidéo intérressante à plus d’un titre :
      http://www.youtube.com/watch?v=-QN6rnYJQBY
      Enrégistrez la, elle ne restera pas longtemps sur la toile smiley


  • gaijin gaijin 11 décembre 2012 11:53

     a l’auteur
    mais vous n’ êtes pas au bout de vos surprises
    eugénisme et racisme étaient des théories scientifiques tout a fait honorables depuis jusqu’au milieu du 20ème siècle
    croyez vous qu’elles ont disparues sous prétexte que l’on interdit leur diffusion ???
    que non !
    on s’est donné bonne conscience avec la condamnation morale du nazisme en oubliant que les camps de concentration ont été inventés au USA pour exterminer les indiens .....
    que l’eugénisme ( par exemple les stérilisations contraintes ) y a été pratiqué jusque dans les années 70- 80
    ( il y avait un article ahurissant sur les orphelinats pour indiens au canada il y a quelque temps )

    ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, toujours .....
    la pensée du 19 ème siècle a accouché de trois monstres : nazisme, communisme, et capitalisme
    le troisième a bouffé les deux premiers et est en train de crever du cancer !
    voilà les faits ......


    • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 12:24
      • Entièrement d’accord avec vous Gaijin,
      • J’ajouterai à votre relevé des exactions le massacre des aborigènes en Australie par les anglais (alors qu’en Calédonie, les français ont laissé plus ou moins en paix les Kanaks), celui des arméniens, puis au Katanga avec la responsabilité de la France. Et aujourd’hui, la stigmatisation des arabes (ceux qui le parlent ou qui ont l’air de...) ou plus généralement des musulmans comme race et religion inférieures ou barbares.
      • Quand au capitalisme, soit il souffre du cancer, mais Bon Dieu que son agonie est longue et destructrice pour ceux qui ne le sont pas...capitalistes, donc les 9/10° de la population mondiale. Et s’il disparaissait, Gaijin, qu’aurions nous à la place ?

    • gaijin gaijin 12 décembre 2012 08:53

      oui bien sur !
      la liste des monstruosité est longue , bien trop longue ........
      l’agonie est longue ? de notre point de vue oui bien sur mais pas a l’échelle d’une société il peut trainer grabataire de perfusions en rustines pendant encore peut être des décennies comme il peut collapser brutalement a l’occasion d’une catastrophe naturelle majeure, d’une guerre ou d’une récession mondiale ........

      qu’aurons nous a la place ?
      question difficile, mais peut être la vraie question est elle que créons nous a la place ?


  • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 12:14
    • A vous tous,
    • Il est indéniable que la France a eu sa part (importante d’ailleurs) dans l’inspiration de la fameuse « phase finale » nazie. Au même titre que toutes les autres nations citées dans le texte.Mais au contraire de celles-ci elle n’a pas légiféré au plus haut niveau de l’Etat. Aucun texte approuvant l’eugénisme. Au contraire des textes le condamnant. Des textes récents je vous l’accorde.
    • Ce qui m’interpelle concernant ce macabre sujet, c’est que la plupart sinon la totalité des nations s’étant précipitées sur l’eugénisme pour fortifier sa population, pour chasser tous ceux qui risquaient de la polluer (et elles ont été nombreuses), sont toutes logées dans le Nord et que presque toutes pratiquent le protestantisme. Et qu’à la base de cette infamie se trouvent encore les ...anglo-saxons.
    • Enfin Arnaque, sans remonter à l’homo sapiens, il serait bon de rectifier dans les esprits l’histoire récente avec un grand H. Et l’eugénisme et ses conséquences font partie justement d’une histoire récente qui peut faire comprendre pas mal des cahots actuels. Je suis pour la Mémoire car elle peut corriger dans les esprits bien des certitudes.
    •  Et puis, je reste persuadé que cette envie de remplacer Dieu ou la nature, dans l’évolution physique et cérébrale de l’homme demeure vivace mais sous-jacente chez bien des scientifiques et autant de chefs d’Etat.

    • ARMINIUS ARMINIUS 11 décembre 2012 16:05

      On a par ailleurs remarqué que l’électorat dHitler était plus protestant que catholique mais aussi plus campagnard que citadin...(no comment)
      D’autre part ne pas oublier les Polonais considérés aussi par Hitler comme une sous-race et dont l’élite a été consciencieusement éliminée. Excellente émission« La province blonde d’Himmler » à ce sujet la semaine passée...une réflexion glaçante d’une bonne arienne « que voulez-vous on ne peut avoir pitié de ces gens là, ils n’ont pas la même perception que nous... » Ce qui prouve à quel point le travail de matraquage ( au propre comme au figuré) d’Hitler avait réussi...


    • Rensk Rensk 11 décembre 2012 16:36

      Alors-là... « tu pète plus haut que ton cul » comme qui dirait l’autre...


  • foufouille foufouille 11 décembre 2012 12:41

    en france, on a sterilises des handicapes « mentaux »
    pas tres beau non plus


    • Romain Desbois 11 décembre 2012 12:50

      l’eugénisme est une invention française !!!

      Maintenant c’est plus simple , on avorte.


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 16:06

      tu es pro vie ?


    • Aldous Aldous 11 décembre 2012 18:14

      non, il est prostate.


    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 19:17

      non il est presbyte !


    • foufouille foufouille 11 décembre 2012 19:52

       smiley
       smiley


    • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 17:04
      • Perso sch.ch je m’en fous que l’eugénisme soit de gauche, de droite, du centre ou nous vienne de la lune ou de l’antiquité. Il a existé et existe encore parmi les hommes et cela m’effraie.

    • gaijin gaijin 12 décembre 2012 09:12

      « Il a existé et existe encore parmi les hommes et cela m’effraie. »
      oui il attend son heure qui sonnera probablement avec le progrès de la génétique qui ne voudrais que son enfant soit en meilleure santé, vive mieux , plus longtemps, avec une meilleure position sociale ..........
      et hop en une génération on voit revenir les petits blonds aux yeux bleus
      https://www.youtube.com/watch?v=G52gycKDDZo

      comment vous ne voulez pas d’un enfant blond au yeux bleus avec un QI de 150 ?
      vous voulez qu’il soit pauvre et malheureux toute sa vie ?
      bon de toute façon je vous préviens si vous n’ acceptez pas un programme minimum de normalisation il ne pourra pas être couvert par les assurances sociales .......


  • Aldous Aldous 11 décembre 2012 13:02

    Il serait interessant de s’interesser à Mussolini, en particulier au Mussolini d’avant 1924 (et donc de son ascension jusqu’ au pouvoir en 1922)


    A l’époque le Benito était ultra libéral et declarait :

    « Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. Il s’agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d’avenir... Il faut abolir l’Etat collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’Etat manchestérien [...] L’Etat doit être réduit à des fonctions essentielles d’ordre politique et juridique... Les pouvoirs et les fonctions actuellement attribués au Parlement doivent être limités... »

    L’ecole de Manchester designe au debut du XXe siecle les ultra liberaux pronant le ’’laisser-faire’’, ce qu’on appelle aujourd’hui la deregulation et la main invisible du marché.

    Les livres d’histoire nous expliquent le contraire.

    Etrange non ?
     



    • Deneb Deneb 11 décembre 2012 16:11

      Tiens, il y en a un qui sait pas lire, c’est notre islamiste helvetique


    • Rensk Rensk 11 décembre 2012 16:44

      lol, moi je dirait même plus : il sait lire (déchiffrer les lettres) mais sait pas vraiment quoi en faire avec (comprendre étant trop difficile)...

      Nous en avons de plus en plus des « helvètes » pareil, ils se ventes d’ailleurs de leurs nouvelle nationalité d’une manière qu’aucun Suisse n’oserait le faire (1 million d’étranger devenu Suisse en moins de 20 ans, uniquement pour rester en dessous des 22% d’étrangers dans les pays... Schwarzenbach et ses initiatives en est encore la cause !)...


    • Aldous Aldous 11 décembre 2012 18:13

      ben oui c’est marqué en toutes lettres...


      Il faut dire que tout cela avait commencé par le fiasco de 1860 (Traité de libre échange Cobden-Chevalier)qui avait plongé l’Europe dans une crise q’on a oubliée, avec la faillite de la Grèce et de l’Italie, et les premiers craquement dans l’union monétaire européenne. 

      C’était l’Union Latine et non l’UE et l’étalon Or en lieu et place de l’Euro.

      La dépression de 1870 marue la fin de la recré libérale et le retour au protectionnisme (et une première guerre franco allemande qui nous coute l’Alsace-lorainne)

      Les leçons du passé ne sont jamais tirées.

      Mussolini ne fait que mettre en pratique les idées des premiers libéraux français c’est à dire les Saint-Simoniens qui penchaient pour le remplacement de la démocratie représentative par des assemblées d’ingénieurs et de savants.

      Mussolini remplace les ingénieurs et savants par les industriels et les corporations.

      Mussolini en 1922 :

      « Nous voulons dépouiller l’État de tous ses attributs économiques : assez de l’État cheminot, de l’État postier, de l’État assureur »

      Une fois la démocratie balayée, il se débarrasse des idées libérales pour concentrer les pouvoirs avec les lois fasictissimes.

      Mussolini en 1925 :

      « Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique... L’État fasciste veut gouverner (...) par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives...)

      La dictature ou la guerre toujours été l’aboutissement -sommes toutes logique- des reformes utra-liberales.

      Quand ont détruit les règles, et en particulier les institutions et contre-pouvoirs démocratiques, on pave le terrain pour l’autocratie.

      Le plus effrayant, c’est que la prochaine autocratie sera mondiale.


    • Aldous Aldous 11 décembre 2012 18:16

      La dépression de 1870 marque la fin de la recré libérale...


    • Le péripate Le péripate 11 décembre 2012 18:20

      On considère généralement les saint simoniens comme les ancêtres du socialisme et les physiocrates comme ceux du libéralisme.


      Mais avec vous c’est toujours l’à peu près. 

    • Le péripate Le péripate 11 décembre 2012 18:26

      Mussolini, comme Hitler, sont des malins. Ils ont au moins compris à la différence des communistes qu’ils ne feront pas marcher la machine économique. Il faut dire que dans leur cas ce n’est pas l’économie rustique de la lointaine Russie.


      Alors, ils coupent au plus court : ils ne nationalisent pas l’économie mais directement l’homme.
      C’est dans tous leurs textes.

    • Le péripate Le péripate 11 décembre 2012 18:28

      Des altermondialistes avant l’heure... replacer l’homme au centre...


       smiley

    • Joachim 11 décembre 2012 19:31

      Aldous, vous m’enlevez les mots de la bouche, j’adooore cette citation de Benito. 

      Oh, mais mon cher péripate, vous nous ressortez en boucle votre citation de « socialiser les hommes », n’est-ce pas ? 

      Seriez vous anti-aristotélicien ? Iriez vous jusqu’à nier qu’un concept nécessite que soient exposées sa compréhension et son extension par celui qui l’expose ? J’ose espérer que non. smiley

      Alors venons en au fait, la voilà la définition du socialisme par Hitler, en 1922, il vous fait une fleur, il explique texto ce en quoi consiste le socialisme pour lui : "« Celui qui est prêt à faire sienne la cause nationale, dans une mesure telle qu’il ne connaît pas d’idéal plus élevé que la prospérité de la nation ; celui qui a compris que notre grand hymneDeutschland über alles signifie que rien, rien dans le vaste monde ne surpasse à ses yeux cette Allemagne, sa terre et son peuple, son peuple et sa terre, celui-là est un socialiste »

      Extrait qui va tout à fait dans le sens d’un historien comme Hajo Holborn, qui remarque que comme il est évident ici, dans la bouche d’Hitler, nationalisme et socialisme sont employés à tour de rôle, ces termes étant interchangeables. Allez plutôt beugler que nationalisme=nazisme, je sais pas moi, vous en connaissez sur AV. smiley

    • Joachim 11 décembre 2012 19:36
      Une autre, plus tardive : « Nous adhérons fondamentalement au principe de la propriété privée. Tout ce que nous voulons socialiser s’est le système monétaire et les transports. » Gottfried Feder, 1930

       « Même lorsque nous serons en possession du pouvoir nous ne pourrons jamais procéder à la reconstruction de l’État allemand à l’aide d’une transformation économique radicale et de la destruction du système capitaliste sans qu’un chaos économique général n’en soit la conséquence. » Par un pendu à Nuremberg, en 1930.

      Le plus limpide et clair, « Le propriétaire foncier actuel reste maître de ses terres et son droit sera reconnu par l’État aussi longtemps que l’exploitation ne porte pas de préjudice à la communauté. »,par le célèbre Alfred Rosenberg, autre pendu à Nuremberg, encore en 1930.

      Mais c’est que vous êtes un pur nazi mon cher, en tant que thuriféraire de la propriété privée, va falloir dénazifier tout ça, schnell. smiley

    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 19:36

       Mussolini était un dictateur au mettre titre que Staline, la seul différence il n’est pas habité par une théorie racial !

      pour confirmer vos propos il y a l’excellent livre de Antony Sutton.

      Au cœur du Nouvel Ordre Mondial : Wall Street et la montée en puissance d’Hitler (Professeur Antony Sutton)

      « Note des traducteurs : Le professeur Antony Cyril Sutton (1925-2002), économiste et historien britannique ayant vécu une très grande partie de sa vie aux Etats-Unis, est une sommité du monde académique et pourtant il n’est connu que dans des cercles restreints. Pourquoi ?

      Parce qu’il a passé la vaste majorité de sa vie professionnelle à rechercher et à analyser les dessous du pouvoir. Il était un conservateur qui ne pouvait accepter le degré de trahison des “élites” dirigeantes occidentales sur les multiples facettes du monde économique, politique et social.

      Docteur ès Sciences de l’université de Southampton, il fut professeur entre 1968 et 1973 à Stanford University (Californie), maître de recherche associé au Hoover Institute, un des berceaux conservateurs s’il en est dans l’establishment éducatif états-unien.

      Entre 1968 et 1973, il publia en trois volumes les fruits de ses recherches sur le transfert de technologie s’opérant entre les Etats-Unis, l’occident et l’URSS : “Western Technology and the Soviet Economic Development”. Pour le professeur Sutton, le transfert de technologie était tel que cela en était une trahison pure et simple, surtout considérant le fait, que le transfert de technologie vers l’URSS et le bloc de l’Est soutenait directement les efforts de guerre du Vietnam contre les Etats-Unis. Le professeur Sutton non seulement condamnait cette guerre, mais de plus il rendait responsable l’élite banquière et industrielle états-unienne de la mort des jeunes soldats américains dans cette guerre impérialiste. Inutile de dire que le professeur Sutton se retrouva vite au ban de l’intelligentsia et du monde académique américains.

      En 1974, Sutton publia le premier ouvrage de sa trilogie sur les financements de Wall Street : “Wall Street and the Bolshevik Revolution” (traduction à venir).

      En 1976, il publia le second volet de la trilogie, dont nous proposons ici la traduction de larges extraits (la traduction française totale étant à notre connaissance inexistante… merci de nous dire si le lectorat en trouve trace) : “Wall Street and the Rise of Hitler”, ouvrage qui fut suivit la même année du troisième volet : “Wall Street and Franklin Delano Roosevelt”.

      Le livre dont nous proposons ici la traduction de larges extraits est le résultat de près d’une demie décennie d’étude approfondie des archives du procès de Nüremberg, dont les tonnes d’archives sont entreposées (microfilmées) au Hoover Institute de l’Université de Stanford. Sutton y eut accés libre pour ses recherches. La transcription du procès de Nüremberg fut publié en 42 volumes en anglais (41 en français), mais certains documents et chaînes d’évènements furent cachés et non divulgués pour des raisons évidentes comme nous allons le voir…

      Voici ce qui est dit sur le site internet du professeur Sutton :

      “Antony Sutton a été persécuté mais jamais attaqué en justice pour ses recherches et leurs publications. Sa carrière académique fut brisée par sa dévotion à découvrir et énoncer la vérité. En 1968, le fruit de ses recherches sur “La technologie occidentale et le développement économique de l’URSS” fut publié par le Hoover Institute de l’université de Stanford. Sutton y montre comment la base technologique et de production de l’état soviétique, qui s’est engagé à suppléer de l’armement au Nord-Vietnam et contribue par là-même à la mort et l’estropiage de jeunes soldats américains, fût construite par des entreprises industrielles américaines et payée essentiellement par le contribuable américain. Depuis leurs grandes usines d’acier et de fer à la construction d’équipement automobile en passant par une technologie de précision, de l’informatique, essentiellement la majorité de l’entreprise industrielle soviétique a été construite avec l’aide directe des Etats-Unis ou de son assistance technique.”

      Ceci est également détaillé dans le premier volet du triptique de Sutton sur Wall Street, et nous allons vous faire découvrir ci-après, en plusieurs publications, que cela fut également vrai de l’Allemagne nazie.

      Le pourquoi de l’omission délibérée de ces évènements pourtant dûments documentés de manière irrévocable et inattaquable, sera évident pour beaucoup de lecteurs au fur et à mesure du déroulement de la recherche du professeur Sutton sur Wall Street et la montée en puissance d’Hitler…

      C’est en analysant l’histoire sans son paravent consensuel et en la comprenant donc mieux, que nous comprendrons en retour le monde contemporain et pourrons efficacement anticiper le futur. Le vieil adage de “qui ne connaît pas l’histoire est amené à la répéter” prend tout son sens aujourd’hui. C’est en fait le but de l’oligarchie en place. »

      « Chapitre 12

      Conclusions

      Nous avons démontré avec preuve documentée un certain nombre d’associations critiques entre les banquiers internationaux de Wall Street et la montée d’Hitler et du nazisme en Allemagne.

      Premièrement : Que Wall Street a financé les cartels industriels allemands dans les années 1920, ce qui en retour a amené Hitler au pouvoir.

      Deuxièmement : Que le financement d’Hitler et de ses voyous de rue SS venait en partie de filiales et de succursales d’entreprises Etats-Uniennes, incluant Henry Ford en 1922, les paiements par IG Farben et General Electric en 1933, suivis par les paiements subsidiaires de la Standard Oil du New Jersey et d’ITT à Heinrich Himmler jusqu’en 1944.

      Troisièmement : Ques les multinationales américaines sous le contrôle de Wall Street ont généreusement profitées du programme de construction militaire d’Hitler pour l’Allemagne dans les années 1930 et ce jusqu’à au moins 1942.

      Quatrièmement : Que ces mêmes banquiers internationaux ont utilisé leur influence politique aux Etats-Unis pour maquiller et cacher leur collaboration de guerre et à cette fin, ont infliltré la commission de contrôle américaine pour l’Allemagne.

      Notre preuve pour ces quatre affirmations peut-être résumée comme suit :

      Dand le chapitre 1 nous avons présenté la preuve que les plans Dawes et Young pour les réparations de guerre allemandes avaient été formulés par des gens de Wall Street, qui portaient temporairement une casquette d’hommes d’état et que ces prêts ont généré une pluie de bénéfices pour ces banquiers. Owen Young de la General Electric, Hjalmar Schacht, A. Voegler et d’autres étaient intimement connectés avec l’accession d’Hitler au pouvoir et tous avaient été précédemment des négociateurs pour à la fois le côté américain et le côté allemand. Trois grosses firmes de Wall Street : Dillon, Read ; Harris & Forbes et la National City Company, ont géré les trois-quarts des prêts aux Allemands pour leurs réparations de guerre afin de créer le système de cartel allemand, ceci incluant les très dominantes IG Farben et Vereinigte Stahlwerke, qui ensemble ont produit 95% des substances explosives nazies pendant la seconde guerre mondiale.

      Le rôle central d’IG Farben dans le “coup d’état” d’Hitler fut analysé dans le chapitre 2. Les directeurs d’IG Farben USA frent identifiés comme étant d’importants hommes d’affaires américains : Walter Teagle, un associé proche de FD Roosevelt et administrateur du NRA, le banquier Paul Warburg (son frère Max étant à la tête d’IG Farben en Allemagne..) et Edsel Ford. Farben contribua de 400 000 RM directement à travers Schacht et Rudolf Hess pour l’utilisation dans les élections de 1933 et Farben a été subséquemment à la pointe de développement militaire nazi [...]

      [...] En fait presque tous les directeurs de la branche allemande de la General Electric (AEG) étaient des soutiens inconditionnels d’Hitler, soit directement par AEG, soit indirectement au travers d’autres entreprises allemandes…

      Nous avons aussi conclu que les usines d’AEG ont su échapper au bombardement des alliés par une manœuvre jusqu’ici inconnue.

      Un examen du rôle de la Standard Oil du New Jersey (qui était contrôlée par les intérêts des Rockefeller) fut entrepris dans le chapitre 4. La Standard Oil n’a apparemment pas financé l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933 (cette partie du “mythe de Sidney Warburg” n’a pas été prouvée). Mais d’un autre côté, des paiements furent faits par la Standard Oil jusqu’à 1944, pour le développment de l’essence synthétique à des fins de guerre au bénéfice des nazis et aussi au travers de sa succursale, au cercle des amis d’Himmler pour des buts politiques.

      Le rôle de la Standard Oil fut aussi d’assistance technique pour le développment nazi de caoutchouc et d’essence synthétiques au travers d’une entreprise de recherche états-unienne qui était sous le contrôle et la gestion de la Standard Oil : La Ethyl Gasoline Company, propriété jointe de a Standard Oil du New Jersey et de General Motors ; celle-ci fut instrumentale pour procurer de l’éthyl de plomb si vital pour l’Allemagne nazie et ce en faisant fi de la protestation écrite du gouvernement des Etats-Unis par le biais de son ministère de la défense. Ceci fut fait en toute connaissance de cause à savoir que l’éthyl de plomb était pour des buts militaires nazis.

      Dans le chapitre 5 nous avons démontré que l’International Telephone and Telegraph Company (ITT), une des multinationales les plus célèbres, travailla pour les deux côtés de la belligérence dans la seconde guerre mondale au travers du Baron Kurt von Schröder, de la Schroder Banking Group. ITT détenait également 28% des parts de la compagnie aéronautique Focke-Wolfe, qui fabriquait d’excellents avions de combat pour l’Allemagne. Nous avons égalemement exposé l’implication de Texaco (Texas Oil Company) dans les aventures nazies par l’avocat allemand Westrick, mais la compagnie licencia son directeur du conseil d’administration quand ces aventures furent officiellement révélées.

      Henry Ford fut un soutien d’Hitler de la première heure (dès 1922) et Edsel Ford continua la tradition familiale en 1942 en encourageant la filiale française de Ford à faire des affaires et bénéfices en armant la Wehrmacht allemande. Subséquemment, ces véhicules produits par Ford en France furent utilisés contre des soldats américains lorsqu’ils débarquèrent en 1944. Pour sa reconnaissance de la première heure et son assistance indéfectible aux nazis, Henry Ford reçu une décoration nazie en 1938.

      Le chapitre 7 a repondu à la question de savoir qui a financé Adolf Hitler ? Ce chapitre accuse Wall Street et incidemment personne d’autre de conséquence aux Etats-Unis si ce n’est la famille Ford. La famille Ford n’est nornalement pas associée avec Wall Street mais fait certainement partie de “l’élite du pouvoir” américaine [...]

      [...] Dans le chapitre 10 nous avons révisé un livre publié en 1933 et censuré en 1934 et le “mythe de Sidney Warburg”. Le livre censuré accusa les Rockefeller, les Warburg et les compagnies pétrolières majeures d’avoir financé Hitler[...]

      [...] Finalement dans le chapitre 11, nous avons examiné les rôles des banques Morgan et Chase dans la seconde guerre mondiale, spécifiquement leur collaboration avec les nazis en France alors qu’un guerre majeur faisait rage.

      En d’autres termes, à l’instar de nos deux examens précédents sur les liens entre les banquiers internationaux de New York et des évènements historiques majeurs (NdT : Sutton parle ici de ses deux ouvrages sur Wall Street et la révolution russe et Wall Street et FD Roosevelt), nous trouvons un schéma concordant et une manipulation politique.

      L’influence envahissante des banquiers internationaux

      Après avoir observé et analysé un très large spectre de faits historiques présentées dans les trois volumes de la série sur Wall Street, nous retrouvons avec insistance les mêmes noms qui reviennent sans cesse : Owen Young, Gerard Swope, Hjalmar Schacht, Bernard Baruch, etc… De même pour les banquiers internationaux : JP Morgan, Guaranty Trust, Chase Bank (Rockefeller) et toujours la même adresse : 120 Broadway, New York.


      La vérité nous libèrera… pour toujours !

       Résistance 71 

      P.S : La bibliographie des documents utilisés pour rédiger ce livre se trouve à la fin de chaque chapitre de l’édition anglaise originale, merci de vous y référer si nécessaire, car nous ne les avons pas reproduites dans la traduction. La documentation y est extrêment abondante et exemplaire.

      La traduction de ces larges extraits du livre du Professeur Sutton seront publiés sur ce blog en 4 parties à une semaine (environ…) d’intervalle.

      Merci de votre fidélité. »

      Maintenant il y a une question pourquoi y a t’il eu un acharnement à détruire l’ Allemagne quand on pense que la fin du XVII ° jusqu’à la moité du XIX siècles, c’est un peuple qui a produit les génies les plus important pour la culture Européenne !

       Comment se fait t’ il en moins d’un siècle, il s’enfonce dans la pire des barbaries ?




    • Le péripate Le péripate 11 décembre 2012 19:56

      Toujours aussi brouillon et toujours aussi incapable d’aller au delà d’effets de facile érudition.


      Je veux bien faire un effort d’interprétation : vous accuseriez certains de se livrer à des simplifications abusives.

      Si c’est cela, où sont vos posts contre l’article lui-même ? Là, pipeau....

      Hitler appartient à l’histoire de la gauche comme la gauche aura marqué le sanglant vingtième siècle. 
      Si c’est ça qui vous gratte... et bien tant pis.

    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 11 décembre 2012 20:24

      Lire à ce sujet l’étude inégalée de Simon Epstein : « Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, Antisémites dans la Résistance ».


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 11 décembre 2012 20:28

      Nombre de militants socialistes (centre gauche ou rad-soc) dont le parcours idéologique a été étudié par Epstein ne se sont pas contentés d’être antisémites - ce qui était courant à l’époque -, mais ils ont rejoint Vichy où ils eurent de brillantes carrières. Bousquet, par exemple...


    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 20:37

       La dépression de 1870 marque la fin de la récré libérale est une affaire qui est étroitement lié à l’acier et au charbon Lorrain et aux maîtres de forges Mendel et Krupp !


    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 20:42

      @ Le péripate, comme toujours tu souffre d’une rage de dent !


    • Aldous Aldous 12 décembre 2012 09:34

      bel échange, ma foi.


      Un jour prochain je parlerais des deux liberalisme ennemis :

      Le liberalisme industriel et le liberalisme financier.

      Le Nazisme est l’aboutissement extreme du liberalisme industriel avec les camps de travail forcé au service des industriels allemands en particulier de la chimie.

      L’aboutissement extreme du liberalisme financier ? 

      On va le voir sous peu et ca sera pire.



  • philouie 11 décembre 2012 13:08

    Salam,

    Il me semble que le passé nazi fonctionne comme un paravent au mal.

    Je veux dire par là que tout ce qui peut être qualifié comme mal, en particulier pour la société contemporaine médicale et scientifique, est collé à l’étiquette nazi et porté par les allemands des années 40.
    hypso-facto, tout ceux qui ont combattu les nazis se trouvent re-auréolés d’une innocence qu’ils n’ont pas.

    Que l’eugénisme soit le fait des nazis masquent qu’il fut, aussi et surtout, une idée occidentale, médicale et scientifique, au sens large du terme. les américains en tête.

    Dans la théorie du syndrome du saint, le nazi est le support idéal d’un mal dont il faut bien que j’accuse quelqu’un pour que personne ne croit que j’en sois moi-même coupable.


    • Rensk Rensk 11 décembre 2012 16:58

      C’est bien de rappeler que le site est ouvert... ça j’aime bien de ta part...

      Mais que tu sois choqué du tutoiement... toi qui souvent tutoie autrui (souvent) ? Je suis plus intéressé par cela (t’est qui ?) que le rappel a l’histoire du site (intéressant mais sans plus)...

      Je sais que tu a un poil sur la langue... crache le morceau morice...


    • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 17:00
      • Bien le bonjour Monsieur Morice.
      • J’ai horreur du vouvoiement. Peut être parce que mes racines ne connaissent le vous que pour désigner un groupe. Et puis le « tu » n’a rien de vulgaire. Au contraire il a un petit parfum fraternel (ou paternel vu mon âge) un petit air de complicité.
      • Cinq ans vous dites qu’Agora Vox a traité déjà le sujet. Mille excuses il y a cinq ans je n’étais pas des vôtres. Mais vous savez - et cet avis n’est que personnel - un tel sujet devrait être rabâché sans cesse et même figurer dans bon nombre de livres scolaires.
      • Je parie que dans les liens que vous énumérez figurent un - ou plusieurs - de vos écrits. Je m’en vais de ce pas les lire. Si j’en ai le temps. 

    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 19:45

      Bonjour falbalas, t’es comme la mouche à merde, tu rappliques quand sa pue !


    • Soi même Soi même 11 décembre 2012 20:47

      @ Henri Diacono alias Henri François, il faut l’excusé, il est en panne d’inspiration !, il n’a rien pondue la cocote !


  • Tipol 11 décembre 2012 17:18

    J’ai pas tout bien compris ! Vous pourriez rappeler plus clairement c’est qui les races inférieures ?


    • Ouallonsnous ? 11 décembre 2012 17:45


       ·
       « Cet idiot de curé avait tout simplement oublié volontairement de nous préciser que Jésus également était juif ».

      Ecrivons plus simplement et justement que Jésus était un hébreu ! Le judaïsme n’étant qu’une religion reprédenté dans différents peuples.

      Le peuple juif n’étant qu’une chimère créée par le sionisme pour tenter de justifier le vol des terres de Palestine et la création d’Israél !


    • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 18:09
      • Il faudrait le demander à tous ceux qui ont inventé le terme.
      • Pour moi les mots race et inférieur sont des mots que je fréquente très peu et lorsque je les emploie c’est tout simplement pour citer ceux qui s’en servent à tort et à travers. Ils sont légions ceux.
      •  Ils pensent ainsi ...habiter au premier étage je crois pour pouvoir regarder « de haut » ceux du rez de chaussée.

  • Henri Diacono alias Henri François 11 décembre 2012 18:15
    • à Ouallonsnous ? 
    • Certains prétendent aujourd’hui que Jésus était un rabbin qui justement voulait réformer le judaïsme. Certes il était hébreu mais la lutte de sa vie puis son sacrifice (avec la complicité de Judas, dit-on toujours) laissent supposer qu’il était juif. Autrement comment comprendre que Judas était bel et bien son plus proche compagnon.

    • Ouallonsnous ? 11 décembre 2012 18:37

      Certains pensent ce qu’ils veulent, cela n’en fait pas une certitude.

      Par contre ce qui est certain c’est l’antériorité bâtie de toute pièce, comme ces prétentions dont vous parlez, donnée à cette « histoire » et à l’existence, il y a deux mille ans d’un état des choses religieux si conforme à ce que l’on voudrait qu’il est été actuellement.

      Quid des « livres » de la révélation (Bible, Coran, Thorah...sans oublier le Talmud, probablement le plus nocif pour l’avenir de la paix dans le monde), écris probablement pour s’adapter aux événements du moment par les théocrates et ce, bien aprés les origines qu’ils relatent !


  • tingo 11 décembre 2012 18:47

    Coïncidence, comme ça se trouve, aujourd’hui même sur RT, la télé russe en anglais, l’eugénisme et la stérilisation forcée aux EUA :

    http://tinyurl.com/cgof9e3

    Je confirme par ailleurs que ça se pratiquait au Danemark jusque dans les années 60 ou 70 - l’incertitude est due au fait que, contrairement à la Suède, ce n’est pas quelque chose qui a fait grand bruit au Danemark : le peu qui a été publié, les gens s’en foutent. Mais il y a rien que six-sept ans de cela, une médecin-en-chef danoise âgée d’une petite quarantaine d’années, mari médecin-en-chef lui aussi, trois jeunes fils élevés dans le culte du foot et rien d’autre, me disait sans trace d’ironie que, bien sûr, il fallait les stériliser, ces gens-là, car ce sont eux qui se reproduisaient le plus. Ben voyons...


  •  C BARRATIER C BARRATIER 11 décembre 2012 18:59

    Bon article

    Que ce soit par appétit de pouvoir personnel (et profiteur) ou par souci de revanche vis-à-vis de la République sociale, - un phénomène culturel et familial, le totalitarisme nous guette avec comme fondement le manque total de respect de l’être humain différent.

    Voir en table alphabétique des news :

     

    « République : Résister à la pieuvre libérale et intégriste » http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=204

     

    La loi du marché libre et non contraint est celle de la destruction de la République sociale, avec la » liberté du loup dans la bergerie ».

    Ce n’est pas une raison pour abandonner la lutte, - en sachant qu’en face ils luttent aussi…ni de désespérer. Il y faudra le temps qu’il a fallu pour formater tant d’esprits, il y faudra de l’écoute, de la pédagogie, de l’échange...



  • Mugiwara 12 décembre 2012 01:37

    c’est intéressant, mais je savais déjà que tout le monde était fautif ... penser que seul Hitler ou Staline à un degré moindre soient les seuls responsables, c’est faire des raccourcis facile. 

    je n’avais pas toujours raison, mais on peut dire que la raison n’était pas dans le vocabulaire des dirigeants d’alors ... au moins, j’essaie d’être raisonnable et d’écouter... l’exemple doit venir à la fois d’en bas et d’en haut. du coup, heureusement qu’il y a des personnes ici qui veillent voire plus pour alerter la population. merci à AV. 

  • le moine du côté obscur 12 décembre 2012 09:12

    En gros de mon point de vue, Hitler a exprimé clairement ce que beaucoup pensaient « tout bas » et il est allé presque au bout de sa « logique ». De toute façon le racisme est une chose commune à la plupart des peuples que j’ai croisés. Que de préjugés et que de certitude d’appartenir à la « race supérieure ». Et parfois que de mépris pour les autres peuples. Hitler a été le parfait bouc-émissaire pour essayer de cacher les actes abominables et les pensées pourries de beaucoup d’eugénistes. En disant cela certains croiraient que je défends Hitler que nenni, mais la vérité doit sortir d’une manière et d’une autre. Et Hitler ne doit plus être l’arbre qui cache la forêt, peut-être que certains se rendront enfin compte dans quel monde sinistre on vit. Moi de mon point de vue il n’y a que deux races, les gens capables d’amour et de compassion, et les « monstres » à apparence humaine. Le propre de ces « monstres » est de se cacher et de souvent sacrifier l’un des leurs (Saddam, Hitler) pour la « cause ». 


  • Henri Diacono alias Henri François 12 décembre 2012 09:44
    • Bien vu le moine...,
    • Tous les grands de ce monde, à l’époque étaient d’accord. Hitler faisait le travail à leur place. L’étonnant silence, à l’époque, sur la Shoah et les camps de la mort de Winston Churchill pourtant informé des massacres, par exemple, conforte cette opinion. Aucun camp de concentration n’a été bombardé ni attaqué pendant la deuxième guerre mondiale.
    • Vous avez raison de croire également que ce genre de valeur démoniaque existe toujours et que bon nombre de puissant en ce bas monde rêverait de pouvoir ainsi manipuler les gènes et effacer ceux qu’ils croient être inférieurs. Et comme vous dites ou supposez, peu importe la religion, la couleur de peau, la taille, la beauté ou la laideur il n’y a que deux races : les « monstre » et tous les autres...

    •  C BARRATIER C BARRATIER 12 décembre 2012 20:00

      Tout le monde n’avait pas l’avis d’Hitler, loin de là, et je ne sais pas ce que peuvent être les grands du monde du fait que je ne reconnaisse que l’égalité !

      Mais je pense qu’il y a hélas beaucoup trop de vrai dans votre texte.


  • Jacques Raffin Jacques Raffin 12 décembre 2012 16:51

    C’est gentil, Henri, de faire un article avec tout ce que tu ignorais.
    Il reste encore plein de choses… Le génocide namibien commis par les Allemands, celui des Arméniens, avec le silence assourdissant des mêmes Allemands et de beaucoup d’autres, et, plus près de nous, le rôle de la France au Rwanda (http://www.genocidemadeinfrance.com/ par exemple), que tout le monde ne souhaite pas éclaircir…
    Et puis on peut aller faire un tour au Proche-Orient après-guerre pour de bons nettoyages ethniques dans les règles…
    Bref, on ne vit pas dans le meilleur des mondes, mais c’est bien de le savoir.


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