Hommage à la Reine !
La Reine Elizabeth II a rendu visite à la France, la semaine dernière, à l'occasion du 70ème anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie. Sa visite officielle - la 5ème depuis 1957- a donné lieu à de nombreux témoignages d'affection du public, notamment à Paris. Dans son discours prononcé le 6 juin, lors du dîner organisé en son honneur au Palais de l'Élysée, la Reine a rendu un bel hommage à la nation française.
- Elizabeth II et René Coty
Je me souviens de la première visite officielle en France de la Reine Elisabeth II en 1957. C'était aux temps de la 4ème République sous la présidence de René Coty (voir la photo ci-jointe). La Reine visita Paris et aussi Versailles où, enfant, je vis passer son cortège. Mes autres souvenirs concernent la passion de la Reine pour les courses de chevaux : elle a d'ailleurs quitté la France samedi en avion pour assister au Derby d'Epsom l'après-midi ! Également, la renommée de ses collections d'œuvres d'art, uniques au monde : le grand historien d'art Anthony Blunt, éminent spécialiste de l'art classique français et du peintre Nicolas Poussin, en fut longtemps le « Surveyor ».
Sa 5ème visite officielle a surtout été l'occasion pour les médias de rappeler ses engagements lors de la seconde guerre mondiale et son affection pour la France ; un moment d'émotion fut sa visite du Marché aux Fleurs, sur l'île de la Cité, rebaptisé en son honneur « Marché aux Fleurs Reine Elisabeth II ».
Un message à méditer
En revanche le discours qu'elle a prononcé à l'Élysée, à l'ouverture du dîner organisé en son honneur par le Président François Hollande, a été peu commenté. Pourtant les propos élogieux de la Reine sur la France, son rôle dans le monde, son économie, sa culture auraient mérité d'être repris, en cette époque de défiance, de doute, de dépression nationale. Quel dommage que la presse nationale, les commentateurs et les politiciens nationalistes, les médias en général en aient si peu parlé ! La conclusion du discours fut en effet un bel hommage à la nation française : Elisabeth II cita un extrait d'un poème peu connu chez nous, « France » de Rudyard Kipling : « First to follow Truth and last to leave old Truths behind - France beloved of every soul that loves its fellow-kind ! », ce qui donne traduit en français, d'après le site British Monarchy : « Première à suivre la Vérité et dernière à se délivrer des Vérités d’hier – France, bien-aimée de tout être qui aime son semblable ! ». Un émouvant message ! et aussi un message à méditer ...
12 réactions
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claude-michel
11 juin 2014 15:25
Combien de centaines de millions d’euros pour cet anniversaire..alors qu’un gâteau et 70 bougies faisaient l’affaire.. !
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Anaxandre
11 juin 2014 16:44
Concernant les « propos élogieux de la Reine sur la France », ils devraient plutôt nous faire réfléchir quand on connait la vieille inimitié entre les deux vieilles nations. Ne serait-ce pas là un aveux de satisfaction devant la soumission quasi totale de la France à l’idéologie anglo-saxonne ?
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Emin Bernar Paşa
11 juin 2014 21:59
l’affection de la reine pour la France, pour notre culture est certaine ; dans son discours elle a souligné que la france et le royaume-uni sont des économies de taille comparable ; à méditer par nos politiciens de droite qui passent leur temps à critiquer le président de la république, à dénigrer notre pays et à demander la mise en application des recettes anglo-saxonnes.
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Emin Bernar Paşa
12 juin 2014 00:00
N’oubliez pas que les britishs étaient à nos côtés en 14 et en 44 !
Cela dit, il est vrai que les relations entre les français et les britanniques sont compliquées ; Elizabeth les a très bien décrites dans son speech à l’Elysée vendredi dernier : « ce mélange unique d’amitié, de rivalité dans la bonne humeur, et d’admiration, qui constitue l’essence des liens qui unissent la Grande-Bretagne et la France. »
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Pyrathome
12 juin 2014 12:39
Les Windsors, parasites de l’Angleterre....
Les Bourbons, parasites de l’Espagne....
Idem pour les autres... -
Laulau
12 juin 2014 14:05
N’oubliez pas que les britishs étaient à nos côtés en 14 et en 44
N’oubliez pas non plus que la politique de Chamberlain, servilement suivie par la France a permis à Hitler d’agresser tous les petits pays d’Europe centrale jusqu’à la Pologne, sans qu’une vraie réaction militaire ne l’arrête alors qu’il était encore temps.
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