jeudi 12 février 2015 - par JMBerniolles

Il y a le feu dans l’Europe des traités

La mise en place de l’Euro, dont la propagande qui l’accompagnait souligne à quel point la masse des gens a été trompée et conditionnée à un niveau tel que la sortie de l’Euro leur apparait encore comme impossible, a, dans la réalité, engagé tous les pays qui l’avait adopté dans une phase de dégradation de leur économie, puis aujourd’hui dans la récession amenant à la déflation.

Dans les idées reçues, en fait imprimées dans les cerveaux par le canal médiatique, il y a celle d’une Allemagne florissante et surmontant tous les problèmes grâce à une austérité sans failles et à une grande capacité d’exportations. Dans ce qu’il faut bien qualifier de naufrage économique des pays de l’Eurozone, il était plus que nécessaire de mettre en avant un modèle qui marche, où une austérité rigide était couplée à une politique monétaire sans aucune souplesse, dédiée à l’unique objectif de combattre l’inflation [ce qui est une manière de garantir les profits financiers réalisés sur la base d’intérêts de prêts ou de mouvements spéculatifs].

Le commerce extérieur de l’Allemagne est certes excédentaire, mais ses échanges avec la Chine sont maintenant déficitaires et l’essentiel de son commerce, c’est à dire avec les pays européens, dans le cadre d’un système économique ultralibéral, l’a conduite à intégrer dans son système bancaire de la dette des pays avec qui elle commerce. Au niveau financier l’Allemagne est donc totalement liée aux pays de la zone Europe. L’Allemagne s’est aussi empêtrée elle-même dans une transition énergétique qui lui coûte très cher et n’aboutit pas [ni les émissions de CO2, ni la consommation électrique ne baissent et il y a toujours une bonne part de nucléaire dans son électricité].

Les conditions sont donc réunies pour qu’un problème survenant dans un pays de la zone se propage à l’ensemble. Cela dépend évidemment de la taille du problème. En 2012, où la Grèce a déjà été en défaut de paiement. Une partie de sa dette a été effacée [en fait plutôt déplacée des banques privées au secteur public] pour un montant total d’environ 100 milliards d’euros.

Un des thèmes majeurs de ce qui s’est révélé n’être que de la propagande pour la construction dite européenne, est celui de la paix. Ces traités de nature ultralibérale, mettant en place des institutions non démocratiques, en tous les cas très éloignées de l’expression de la volonté des peuples, - voir ce que l’on a fait du vote anti constitution en 2005-, devaient assurer la paix dans l’espace géographique des traités. Et cet esprit de paix devait se traduire dans une diplomatie de négociations politiques.

Nous avons déjà vu ce qu’il en était dans l’ex Yougoslavie, puis en Lybie en Syrie et maintenant en Ukraine. Il y a eu aussi l’épisode un peu comique de la Géorgie où les gouvernants ont cru pouvoir compter sur le soutien de l’Europe et des USA contre la Russie déjà. L’ouverture de ces fronts en Syrie et en Ukraine, avec l’activation et le soutien à des mouvements terroristes montre s’il en était besoin que l’Iran et la Russie sont les pays visés. Qu’il s’agit de mettre à genoux par l’action économique puis militaire.

Comme dans le cas de la Grèce, où visiblement l’Allemagne a choisi la manière forte du chantage brutal à l’exclusion de ce pays de la zone euro

 

L’état de l’Europe des traités

La débâcle économique qui a suivi la mise en place de l’Euro dans le cadre d’un système ultralibéral, conditions, - monnaie surévaluée à la gestion rigide et ultralibéralisme-, qui, notons le, avait déjà précipité l’Argentine dans la faillite, a déjà conduit au non respect de beaucoup d’aspects des traités européens.

Le côté monétaire et financier est évidemment en première ligne dans ces manquements aux conditions imposées par les traités.

Pour beaucoup de pays de la zone euro, les règles sur les déficits, plafonds à 60% et 3%, sont intenables. Mais est ce que ces limites ont un vrai sens économique ? Évidemment non. Ce sont juste des limites définies pour justifier devant les peuples des politiques d’austérité.

 Celles-ci ont soi-disant pour but de rembourser des dettes, mais sur le fond il s’agit plutôt de faire payer aux peuples la spéculation généralisée, les prêts privés, la privatisation des services publics essentiels... Dans les budgets des Etats, des collectivités locales, il y a ainsi un poste majeur consacré au paiement des intérêts des prêts privés. La récession oblige à emprunter encore plus, à vendre des actifs,… puis il y a un moment où le peuple ne peut être encore plus exploité. Ce constat vient d’être fait pour la Grèce par Obama lui-même.

Le second dogme financier est d’ordre monétaire et portait sur le rôle de la BCE. Les médias sont naturellement discrets sur l’objectif majeur de la BCE, aux termes des traités, qui est de contenir l’inflation. Et de laisser évoluer librement l’Euro sur les marchés. Il faut parler de cela au passé parce que dès 2012, il y a eu des rachats de dettes sur le second marché par la BCE et des prêts aux Banques (déjà de l’ordre de 1000 milliards d’euros). Aujourd’hui nous sommes dans une création de monnaie pour 1.100 milliards d’euros sur le mode Quantitative easing, c'est-à-dire sur une initiative clairement inflationniste.

A peine mis en place, le Mécanisme et le Fonds de stabilité au niveau européen sont déjà dépassés. Leur financement a été difficile et il est exclu pour un pays comme la France de sortir encore de l’ordre de 20 milliards d’euros et plus, pour des mesures de renflouement qui ne seront que provisoires. [Ce sont des prêts mais quand on voit la capacité de remboursement des pays auxquels on va les consentir !]

L’aspect démocratique n’a jamais été l’apanage de la construction européenne, mais devant les urgences qui se succèdent de plus en plus vite, le fonctionnement de la zone Euro est maintenant ouvertement assuré par l’Allemagne. La France ne jouant qu’un rôle subalterne de caution, dans le cadre de son allégeance à l’Allemagne et aux USA sur la base de son orientation atlantiste, qui va au-delà de l’engagement de l’Angleterre. Celle-ci fait actuellement le chemin inverse.

Mais la situation est telle que l’Allemagne a du mal à la contrôler. Elle a ainsi du se résoudre à laisser la BCE dévier de son objectif fondamental.

Sur la question grecque l’Allemagne vient de réagir avec brutalité en imposant à la BCE de couper les facilités monétaires consenties à la Grèce

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Aristote

La Grèce

Alan Greenspan, l’ancien président de la Fed, Banque Fédérale américaine, en fonction lors des problèmes du sud-est asiatique à la fin des années 90 et l’auteur, à cette époque, d’une précision sur le FMI  : « The IFM loans are not gifts », effectivement les prêts du FMI ne sont pas des cadeaux, ils sont accompagnés d’exigences sévères de réformes et d’une politique d’austérité imposée, vient de déclarer au sujet de la Grèce [propos diffusés par l’AFP] :

 « Il s'agit d'une crise et je ne pense pas qu'elle puisse être résolue facilement, en fait je ne pense pas qu'elle puisse être résolue sans une sortie de la Grèce de la zone euro »

C’est l’avis de l’Allemagne puisque celle-ci a conduit la BCE à renvoyer le gouvernement grec vers sa propre Banque d’Etat pour créer les liquidités dont son économie a un besoin urgent. 

Si la Banque de Grèce crée des euros, cela ne peut se faire que dans un cadre très limité et contrôlé par la BCE. Il n’y a donc pas d’invitation plus claire à sortir de l’Euro.

Il faut toujours se méfier, mais on ne voit pas le peuple grec, surtout dans une confrontation avec l’Allemagne, renoncer à la politique de relance, notamment du pouvoir d’achat, déjà engagée par le gouvernement Tsipras.

D’autant que dans les relations avec la Russie, on a déjà expliqué à la Grèce qu’elle ne pesait rien. Ce qui est également une remise en cause des institutions, au niveau de la politique extérieure de l’Europe des traités.

Dans cet enchainement logique d’un point de vue du système, on ne peut que constater le dépassement des responsables politiques. Syriza n’avait pas du tout la sortie de l’Euro à son programme. Jusqu’à présent les dirigeants européens voulaient aussi maintenir la Grèce à tout prix dans l’Europe.

Pour éviter l’exemple d’une sortie de l’Euro, mais également pour empêcher la Grèce de se tourner vers la Russie dont elle dépend pour le gaz notamment. Dans le cas d’une sortie de l’Europe ultralibérale, la Grèce n’a pas d’autre choix que de s’entendre avec la Russie aux niveaux commercial et financier. Ainsi qu’avec la Chine. Particulièrement pour le problème clé, concernant son commerce maritime, du port du Pirée.

On en vient ainsi naturellement à la question de l’Ukraine.

L’Ukraine

Hollande vient de déclarer qu’en cas d’échec de l’entremise diplomatique que l’Allemagne et la France mènent en ce moment, il y aurait la guerre en Ukraine.

Comme d’habitude il faut renverser la proposition de Hollande :

Il y a une véritable guerre en Ukraine qui fait rage depuis un certain temps déjà et comme le gouvernement de Kiev, intégrant une bonne part de fascistes authentiques, qui est l’agresseur, n’a pas le dessus, il faut un recours diplomatique pour rétablir une supériorité militaire des protégés de l’Union européenne et des USA.

Dans la même veine Genève II était une tentative diplomatique de chasser Assad du pouvoir alors que l’on n’y arrivait pas sur le terrain.

Dès le début, la construction européenne a été une entreprise de vassalisation de l’Europe de l’ouest par les Etats Unis, puisque l’adhésion à l’OTAN est partie intégrante des traités européens. Jusqu’à présent, en dehors du refus notable de la deuxième guerre en Irak de 2003 par la France et l’Allemagne qui, remarquons le, étaient appuyées par la Russie, il y a eu un suivisme complet de la part de l’Union européenne vis-à-vis des Etats Unis. Parfois contre des intérêts propres. Comme cela a été le cas pour les sanctions contre l’Iran qui ont lésé notre industrie. Il est aussi à noter qu’à cette époque la Russie a participé au boycott de l’Iran, notamment au niveau de l’armement, ainsi qu’aux pressions sur le nucléaire iranien, sans doute dans un esprit de maintien de bonnes relations avec Israël. Et avec une certaine dose de naïveté parce qu’à travers l’Iran c’était une mise au pas de la Russie qui était visée également. 

Cette Europe de l’ouest participe aux sanctions contre la Russie, mais cette politique fait de moins en moins l’unanimité au sein de l’Europe des traités. Pas mal de pays ont besoin du gaz russe et les promesses américaines sur leur gaz de schistes perdent de la crédibilité au fur et à mesure de la fermeture des puits aux USA. Outre la Grèce, on peut citer l’Autriche et la Tchéquie.

L’initiative diplomatique de Merkel et Hollande, précédé d’une déclaration sur la non livraison d’armes à l’Ukraine, qui peut évidemment être un leurre, et même si elle a été soumise à un entretien Merkel/Obama, s’apparente tout de même à un recentrage sur des intérêts propres. Merkel est sous la pression politique et économique intérieures dans ses relations avec la Russie.

L’Europe ultralibérale va vers l’implosion

Michel Sapin, le médiocre incompétent en charge de notre économie, couvert par nos médias asservis, vient de déclarer que la question grecque n’aura aucun impact sur l’Eurozone. Cela a fait monter l’inquiétude d’un cran comme n’a pu s’empêcher de le noter le Figaro  :

« Reste à convaincre le G20 et notamment les partenaires européens dont certains sont loin de partager l'optimisme de Michel Sapin. »

Michel sapin et la France par la même occasion, se sont récemment fait humilier par un commissaire européen par intérim, sur le problème soulevé par le déficit budgétaire de l’Etat.

A ce propos il n’est pas inutile de rappeler que si nous voulions le faire passer sous les 3% il nous faudrait, au choix : - faire défaut sur le remboursement des intérêts de la dette, remettre en cause notre système social dans son ensemble, faire pleuvoir sur les français taxes et impôts d’une manière inégalée, vendre des actifs de l’Etat : participation dans des sociétés, patrimoine…-.

Qu’est ce qui nous distingue de la situation grecque sur le fond ? Uniquement l’aspect politique.

Bien au contraire, si Syriza choisit de sortir de l’Euro plutôt que de s’en faire exclure, cela aurait l’effet d’un véritable séisme. Nul doute que la sortie de l’Euro, au moins, apparaitrait rapidement dans le programme de partis politiques dans les pays latins.

La survie de l’Eurozone est donc momentanément suspendue aux décisions politiques de ce pays où nos racines culturelles plongent, mais qui est aujourd’hui méprisé par la finance européenne.

Avec l’accroissement de la crise, particulièrement sur les aspects économiques et au niveau de l’emploi, La Grèce venant de faire la démonstration que l’austérité renforcée mène à la faillite et on sait par les exemples japonais et américains que les QE ont un impact très faible sur ces questions majeures, les divergences entre les pays de l’Eurozone vont s’accentuer.

Sans que bien naturellement nos médias l’aient relevé à sa juste valeur, l’Angleterre s’est progressivement dégagée des contraintes européennes. D’une manière étonnante en fonction du passé et des liens, l’Union britannique s’est même éloignée des Etats Unis. Dans sa nouvelle politique énergétique, basée sur l’indépendance, elle s’assoit même sur des règles européennes de concurrence non faussée. Ce qui lui vaut une plainte de la part de l’Autriche qui y voit une possibilité de peser sur le programme électronucléaire anglais.

L’Angleterre a renoué avec l’Iran, ce qui parait non moins impensable sur la base du passé.

Finalement l’initiative diplomatique Merkel/Hollande en direction de Poutine n’est qu’un volet d’une action plus vaste pour maintenir la cohésion de l’Eurozone. Parce que le soutien financier supplémentaire à une Ukraine divisée serait un fardeau de plus.

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Poutine

Tout cela fait que Poutine n’est pas en position d’infériorité sur le dossier ukrainien. Ce qu’il sait parfaitement, puisqu’il joue notamment avec le temps qui s’égrène pour lui.

La position de Syriza aura un impact sur ce problème également, bien que ce mouvement ait été écarté brutalement de la discussion sur la position de l’Union européenne. 



74 réactions


  • Le p’tit Charles 12 février 2015 08:27

    Les peuples de l’UE sont des veaux...ils ne pensent pas..pour preuve la très large majorité de gens qui veulent rester dans cette fosse septique.. ?


  • wawa wawa 12 février 2015 15:21

    Sortira, sortira pas quel suspens ! je me garderai de tout pronostic


    çà doit transpirer pas mal chez les dirigeants grec et européen.

    Je souhaite que les grec sortent de l’euro et fasse defaut, (survie de la BCE ?) 

    cela permettra de crever l’abces et de remettre un peu de démocratie dans cette europe.

    Par contre çà ne marche qu’une fois, après, comptes a l’équilibre et controle de (ce qui devrit être une règle générale.


    • PRCF PRCF 13 février 2015 11:17

      Pour la démocratie, pour la paix, pour le progrès social, il faut sortir de cette dictature de l’oligarchie capitaliste qu’est l’Union Européenne du Capital, briser le carcan de l’euro

      En sortir par la porte de gauche pour s’en sortir, ou y rester et y rester, voila l’alternative comme le dit le PRCF depuis maintenant plus de 10 ans.
      Force est de constater qu’une fois de plus les faits lui donne raison

      www.initiative-communiste.fr


  • doctorix, complotiste doctorix 12 février 2015 16:34

    On menace la Grèce de quitter la zone Euro, comme si c’était une sanction...

    Mais c’est bien au contraire un cadeau qu’on leur ferait, un cadeau qu’ils devraient réclamer ou prendre de force.
    Se défaire dans le même temps de toutes les contraintes de Bruxelles, et montrer au reste de l’Europe que non seulement c’est faisable, mais c’est souhaitable.
    Reprendre le drachme et sa maîtrise, c’est s’assurer une compétitivité à l’export et une baisse des importations : la recette parfaite pour faire chuter le chômage.
    Et bien sûr, renationaliser tout ce qui a été volé par les spéculateurs sous l’ère Papandréou.
    Pendre Papandréou et quelques autres ne serait pas une mauvaise idée, en passant...

    • JMBerniolles 12 février 2015 17:08

      Je suis d’accord avec vous à la nuance près que j’ai pris soin de mettre dans l’article, qu’il est important pour la Grèce de décider elle-même de sortir de tout cela ;

      Cela implique obligatoirement une réorientation de la politique intérieure, ce que le gouvernement Tispras a commencé à faire, mais aussi vis à vis de l’extérieur :
      * accords avec la Russie et la Chine....
      * retrait de l’Otan .... 
      * tentative de rapprochement avec les pays latins... 
      Sinon, la nouvelle monnaie sera attaquée [il y a déjà des gens qui ont gagné de l’argent avec les défauts de paiement grecs, ce qui justifie la position du ministre des finances grec]
      il pourra y avoir boycott commercial ... [il faudra que les grecs se privent de BMW !)



    • doctorix, complotiste doctorix 12 février 2015 17:23

      Même sans Boycott, aucun Grec ne pourra plus s’offrir une BMW avec le nouveau drachme.

      Malheureusement, ils n’ont pas de production de voitures je crois.
      Si nous, par contre, sortions de l’Euro, avec un franc plus faible, nous n’aurions plus non plus les moyens d’acheter (par exemple) des BMW-Mercedes-Audi, mais nous achèterions davantage nos propres voitures ; à l’export, elles se vendraient de plus comme des petits pains, notamment en Allemagne.
      C’est ce qui explique la fermeté de Merckel sur l’Euro fort.
      Et c’est ce qui permet de comprendre tout l’intérêt que nous aurions, nous aussi, à sortir de l’Euro.
      Le chômage n’est une fatalité que sur la base d’un euro à l’allemande.

    • JMBerniolles 12 février 2015 17:41

      C’était juste une plaisanterie....  si ce n’est qu’en cas de crise il faut se recentrer sur les besoins essentiels.

      Oui, nous aurions intérêt à sortir de l’Euro et donc des traités et de l’Otan, pour reprendre de vraies coopérations.
      Mais il ne faut pas oublier qu’être élu au parlement européen est une planque majuscule pour tous nos hommes et femmes politiques.

    • Onecinikiou 12 février 2015 21:00

      Vouloir sortir de l’euro et de l’Union suppose de savoir QUI, parmi le personnel politique qui prétend accéder au pouvoir, aurait le courage et la clairvoyance de les réaliser.


      Mieux encore : cela suppose de savoir QUI, parmi le personnel politique, a depuis 50 ans, avec une perséverance remarquable, mis en garde contre l’intégration toujours plus poussée des centres de décision vers la technostructure européiste, qui est de facto, atlantiste et mondialiste. 

      Alors qui ?

      Petits rappels :




      Et il en est de l’Union et de la monnaie unique, comme des questions, d’une extrême importance, relatives au processus migratoire voulu, organisé, planifié par toutes les autres composantes politiques de ce pays sans exception :




      M. Berniolles ma question est très simple, et appelle une réponse du même ordre : quand allez vous avoir le courage de donne prime à la compétence et à la lucidité, et dire qui avait vu juste avant tout le monde, et contre tout le monde ?

    • JMBerniolles 12 février 2015 22:45

      Le Pen a reçu une partie de son éducation à Saint François Xavier à Vannes.

      Une institution jésuite d’un très haut niveau.

      Il n’a jamais vraiment voulu le pouvoir et s’est ainsi permis d’être un atroce provocateur.
      Mais il peut aussi être un redoutable rhétoricien et dire des choses justes ;

      Je l’ai ainsi entendu, il y a déjà assez longtemps, dire une vérité sur l’immigration que l’on n’entend pas souvent chez les hommes politiques. Dans le monde politique c’est d’ailleurs un sujet où l’hypocrisie est de mise.
      C’est à dire qu’il faut traiter les problèmes dans les pays d’où viennent les immigrants.
      En Libye, Syrie,.. on a fait le contraire.

      Sur l’Euro, je vous rappelle que presque un français sur deux a voté contre Maastricht. 

      Le système est tellement verrouillé que je ne vois pas un parti politique accédant au pouvoir avec la sortie de l’Euro à son programme (pour l’instant il n’y en a quasiment pas et ce n’est pas un hasard) réussir à mettre en oeuvre cette promesse.

      Je pense que le système ira jusqu’à la faillite, malheureusement. Ce qui augmente les risques de guerres. 

    • doctorix, complotiste doctorix 13 février 2015 00:20

      Asselineau dit ce qu’il ferait, et ferait ce qu’il dit.

      Pas besoin de faire les poubelles.
      D’ailleurs Le Pen et Cie ne feraient rien ni contre l’Europe, ni contre l’Euro.

    • Onecinikiou 13 février 2015 01:24

      Pur procès d’intentions. 


    • Ruut Ruut 13 février 2015 06:04

      Doctorrix, notre production est tellement délocalisée que nous ne pourrions même plus acheter cette production délocalisée.


    • PRCF PRCF 13 février 2015 11:26

      la sortie de l’euro n’est pas au programme du FN. la fille Le Pen s’est d’ailleurs clairement exprimée à ce sujet, parlant de négociation (sans donner ses objectifs), et le programme ne parle que d’une concertation avec l’allemagne.
      Le FN c’est le parti du système, promu par les médias, qui sert à discréditer l’idée d’une sortie de l’UE par ses idées nauséabondes xénophobes. Mais en réalité, c’est le parti des patrons, de l’oligarchie financière.

      Je vous rappelle que le FN n’a pas voté contre l’acte unique. Que tant qu’il l’a pu il s’est allié à la droite.

      Les communistes (les vrais du moins) ont toujours été contre l’UE qu’ils ont combatu et combatte toujours. Tel le PRCF

      Et les faits donnent 100% raison au PRCF.

      www.initiative-communiste.fr


    • JMBerniolles 13 février 2015 12:51

      Oui, le FN est un leurre.

      Mais il prospère aussi sur la trahison socialiste et la nullité du Front de Gauche.
      Dont les élus sont confortablement installés au Parlement européen ;

    • Onecinikiou 15 février 2015 15:10

      M. Berniolles,


      Vos circonvolutions n’y changeront rien : il ne s’agit pas ici QUE de rhétorique (et effectivement Le Pen était un redouble rhétoricien) comme vous aimez à le dépeindre pour mieux vous défausser, mais plus sûrement de théorie et d’analyse de fond. De corps de doctrine.

      Le Pen, et le courant de pensée auquel il appartient, résolument souverainiste et patriote, et par conséquent à contre-courant de l’idéologie dominante qui a présidé dans ce pays depuis quarante ans, ont eu raison sur l’essentiel. C’est cela que vous omettez de d’écrire et peut-être même de penser. 

      Il a eu raison tant sur les frontières politiques et économiques, que sur l’immigration de masse et ses conséquences, sur la géopolitique et les nécessaires alliances à nouer et variables selon les contextes, qu’au refus récurrent des guerres d’ingérence de l’Empire menées sous faux prétexte humanitaire ou de démocratisation alors qu’elles n’étaient que viol et prédation, sur la question évidemment du fédéralisme et celle connexe de l’union monétaire et de leurs effets mortifères, sur l’école, la justice et la faillite (quand ce n’est pas la trahison) des élites « républicaines » chargées théoriquement de défendre les valeurs et principes chers à ce pays, sur la soumission de nos politiques de plus en plus progressive et non moins prégnante aux intérêts de groupes d’influence et de pression parfaitement identifiés, et dont l’opposition de Le Pen et sont refus de jouer leur jeu - autrement dit de se soumettre - vous vaut de le taxer vous aussi de « provocations », relayer par la même la doxa politico-médiatique et qui est une mystification. 

      Je ne vous félicite pas M. Berniolles. Vous avez un peu plus de courage et d’honnêteté que la moyenne, mais finalement pas plus que cela.

    • JMBerniolles 15 février 2015 17:51

      Je ne pense pas que le courage puisse s’évaluer dans ces baratins....




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 19:21

      onecinékiou,
      Le FN oublie surtout de l’écrire sur tous les documents officiels électoraux, c’est ballot.
      Les paroles s’envolent, les écrits restent.
      Voici le document officiel du FN pour la dernière élection du Doubs de Sophie Montel.
      On y parle d’immigration, de frontières et de contrôles, mais jamais de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.


    • Onecinikiou 15 février 2015 21:34

      Des baratins qui ont valu à leurs auteurs d’être mis à l’index, excommuniés par la propagande du sytème de domination, non pas malgré, mais bien PARCE qu’ils avaient vu juste et eu raison avant tout le monde, et bien avant vous il faut le reconnaitre...


      Finalement, pas tant du baratin que cela. 

      Vous savez prononcer le mot Le Pen avait valeur blasphématoire il y a encore dix ans. 

      Alors admettre que ses constats et prospectives étaient justes, cela peut coûter cher et déjà moralement, car cela suppose de réviser ses propres postulats éronnés. D’autre part cela peut coûter tout aussi cher dans la sphère personnelle et professionnelle. J’en sais quelque chose.

      Vous connaissez un journaliste, un seul, qui ose dire qu’il vote Front National ? C’est impossible. Même Zemmour ne s’y risque pas.

      Alors oui il s’agit de courage, bien sûr, avant toute chose. 

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 février 2015 16:38

    L’Europe des « traités et des coalitions » d’occasion doit laisser place à « l’Europe des pays et des nations » ! 
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-projet-europeen-de-la-genese-a-163292

    Croire que la crise de l’Ukraine est passée ou qu’il n y aura pas d’autres crises aux alentours, c’est se mentir à soi-même.


  • Laurent 47 12 février 2015 18:11

    En général, quand on a commis une erreur, on s’empresse de la corriger...du moins si on a le niveau d’intelligence requis ! Or, il n’y a pas qu’une erreur, il y en a trois !

    1°- La Communauté Européenne, qui ne peut fonctionner correctement que si tous les pays qui la composent ont les mêmes règles fiscales, sociales, commerciales, etc. Cela a fonctionné à peu près correctement avec les pays fondateurs. Mais avec 28 pays hétéroclites imposés en sous-main par Washington, c’est quasiment le mariage de la carpe et du cheval ! L’adversaire économique des Etats-Unis est en train de s’écrouler, ce qui était le but recherché, de toute évidence !
    Solution ? Chaque pays reprend ses billes et fait du commerce avec son pouvoir d’achat réel !
    2°- L’euro qui est le monnaie de la division et de l’inflation des prix en France.
    Solution ? On rétablit le Franc, et cette monnaie est automatiquement dévaluée par rapport aux monnaies fortes, ce qui donne un coup de fouet à nos exportations ( le dollar est bien dévalué quand ça arrange l’oncle Sam ). Nos importations deviennent plus chères, et faute d’acheter nos machines à laver en Chine, on se remet à les fabriquer en France, ce qui crée des emplois pérennes. En outre, le franc étant dévalué par rapport à l’euro, terminée la concurrence sauvage des routiers polonais qui mettent en péril toutes les entreprises de transport françaises.
    3°- L’OTAN La France a son propre système de défense, et n’a nul besoin de faire la guerre aux quatre coins du monde pour obéir à Washington ( OTAN Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ).
    L’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, sont très très éloignés de l’Océan Atlantique Nord, si je me remémore mes notions de géographie. Ces guerres sont celles des américains, ce ne sont pas les nôtres ! Laissons-les se frotter à la Russie tous seuls, s’ils en ont envie !
    Solution ? Foutons le camp de l’OTAN ! Le général De Gaulle a eu le courage de le faire, et la France n’avait pas à l’époque la puissance militaire qui est la sienne actuellement. Et à l’époque, personne n’en est mort, ce qui prouve que quand on veut, on peut !

    • JMBerniolles 12 février 2015 19:23

      Oui, je suis d’accord avec cela. Mais Total est bien présent au MO et en Lybie.

      C’est d’une logique implacable.
      On se demande pourquoi cela ne figure pas dans le programme de partis politiques qui prétendent changer les choses.



  • coinfinger 12 février 2015 19:16

    J’aime bien l’image : le feu aux traités .
    C’est comme que les paysans au Moyen Age essayaient de résoudre la question , de leur expropriation .
    Les Seigneurs faisaient faire des documents Notariés ayant force Royale , par de savants juristes de la ville pour leurs spolier leurs terres . Donc ils prenaient le Chateau , pour y trouver les précieux manuscrits et quand ils ne trouvaient pas mettaient le feu , dans l’espoir d’une consummation .

    Hélas nous n’en sommes pas là , et nos contemporains sont moins vigoureux . Ces traités Européens méme les ’institutions Européennes ’ ne les respectent pas , tellement ils ont de légitimité .
    Ils ne respectent méme plus le suffrage universel , les référendums , on leur dit non , ils font comme si c’était oui .
     Reste à bruler tout çà . Comme çà se profile çà va venir . Si on pouvait bruler quelques Européistes en plus , j’en ferai pas un scandale .


  • alinea alinea 12 février 2015 20:41

    Je rêve d’une Europe du sud, méditerranéenne ! Je suis si éloignée des anglo-saxons et autres germains !! Je suis bien sûre de ne pas être la seule !
    Le hic, c’est la France, bâtarde ou scindée !!
    Quant aux Mercedes, je suis embêtée puisque je roule avec !! Les pièces détachées au prix fort m’empêcheraient d’aller jusqu’au bout avec elle ( elle a trente ans !) ; mais bien capable de faire ce sacrifice !! smiley  ; après elle, juste les chevaux, anglo, espagnols ou Camargue !!!
    Allez-vous tous descendre dans la rue, le 15, pour soutenir Syriza ?
    J’aime ce monde où l’on est contre les sanctions contre la Russie, juste parce que l’on a besoin de son gaz ! Quelle embellie, la conscience politique, le sens de la justice !! smiley


    • JMBerniolles 12 février 2015 23:00

      C’est un peu embrouillé, mais très juste sur le fond.

      Notre culture en Europe est méditéranéenne... Je me souviens qu’il n’y a pas très longtemps un élu politique du nord au Parlement européen a dit : « il ne faut pas mettre en avant ce que la Grèce nous doit, mais plutôt ce que nous devons à la Grèce. »

      Nous nous sommes laissés vassalisés par les anglo-saxons, plus exactement par Wall street et la City, c’est à dire la finance internationale. D’où le sentiment d’envahissement.

      Oui, il faut soutenir Syriza. Ce mouvement représente un espoir pour nous.
      S’il était écrasé comme le veut l’Allemagne, ce serait terrible pour les peuples des pays latins dans un premier temps.

    • alinea alinea 12 février 2015 23:15

      Oui, embrouillé parce que co-incident !
      Nous sommes à un seuil : sur quoi la porte ouvrira-t-elle ?
      Je crève de ma passivité ici !!


    • JMBerniolles 12 février 2015 23:49

      Ce n’était pas une critique....

      Je ne dirais pas un seuil, à moins que cela n’évoque une plongée dans des ténèbres plutôt qu’une ouverture vers la lumière.
      En fait des choses qui couvaient se révèlent.
      Dans le très beau film « Margin Call » le très cynique patron d’une société de courtage, l’excellent Jérémy Irons, évoque les crises financières cycliques. Nous sommes en 2008, à l’émergence de la crise des subprimes.
      Cette crise a été décrite comme cela, un phénomène cyclique, « ça ira mieux demain ».
      En fait, nous nous trouvons dans une crise du système dominant. Une crise profonde qui a éteint tous les moteurs de croissance dans le monde. L’Humanité elle-même est menacée.
      Il faut se raccrocher au moindre espoir, à la moindre étincelle.
      Notre espèce est aussi soumise à la Loi naturelle de l’adaptation. Seulement pour nous celle-ci revêt deux formes.
      Individuelle d’abord et puis celle de la société qui doit mettre en place un système qui assure le progrès : - scientifique, sanitaire, social, mais aussi moral, littéraire,...






    • alinea alinea 12 février 2015 23:59

      Je n’ai pas fini de lire Kurtz qui décrit le capitalisme et explique qu’il ne s’agit pas de crise mais de l’évidente évolution d’un système qui ne s’arrêtera jamais tout seul !! Mais s’arrêtera forcément, en catastrophe si on ne l’anticipe pas ; nous ne l’anticiperons pas, cela semble clair !!
      Oui, j’espère en la moindre étincelle, puis, exactement dans le même temps je m’arrache les cheveux de la réaction des tenants du système !! je dis « je » pour ne pas me faire croire que la chose est aisée et partagée ; mais je sais que « je » n’est pas seul !!
      Si nous sommes peu ou prou assez nantis pour avoir chaud et manger à notre faim, oui, nous vivons une époque formidable(! !), inédite et fichtrement décevante du genre humain !
      Devons-nous nous adapter aux plus fous d’entre nous qui imposent leurs lois ?


    • JMBerniolles 13 février 2015 09:43

      le capitalisme néo libéral qui a succédé au capitalisme industriel d’état [pour des raisons de baisse tendancielle du taux de profit] représente le stade ultime du capitalisme.


      Le néo libéralisme fonctionne essentiellement dans l’économie virtuelle. C’est pourquoi une mesure comme un QE reste à ce niveau d’économie virtuelle. Les marchés et la Bourse sont relancés, mais cela n’a aucun effet sur l’économie réelle.

      Ce que font les grecs, relancer le pouvoir d’achat, est au contraire une mesure d’économie réelle.
      Qui doit marcher si ils arrivent à réduire le poids de leur dette.

      Il est donc fondamental pour le système d’écraser les grecs afin d’anéantir une vraie solution à la crise [ce n’est pas une solution absolue, mais elle va dans le bon sens]

      D’un point de vue monétaire sortir du système, n’est pas seulement sortir de l’Euro, mais aussi du Dollar.

    • Enabomber Enabomber 13 février 2015 09:50

      Sortir de ce système est aussi du ressort du citoyen. Le gouvernement avait lancé il y a quelques années une campagne au slogan « nos emplettes sont nos emplois ». Mais c’est bien plus que cela, une véritable arme. Mais que voulez-vous qu’un mouton fasse d’une arme ?


    • PRCF PRCF 13 février 2015 11:30

      Nous sommes tous Grecs.

      Oui il faut soutenir les travailleurs grecques contre l’Europe des monopoles.

      http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/tract-nous-sommes-tous-grecs-solidarite-internationaliste-de-classe/


    • alinea alinea 13 février 2015 13:00

      Oui, je ne veux paraphraser personne, mais il nous faut remettre l’humain au centre de la société... tous devraient le vouloir !


    • JMBerniolles 13 février 2015 15:13

      Oui, il est fondamental pour nous français de soutenir la grecs.

      Sous plusieurs aspects :
      * d’abord le respect par l’UE du vote grec et du programme sur lequel le peuple grec s’est prononcé. Particulièrement le rejet de l’austérité
      * la lutte pour le réaménagement de la dette
      * la récupération de la souveraineté monétaire

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 10:59

      JM Berniolles,
      Vous aussi vous cherchez « le merle blanc » ?
      Junker a expliqué « qu’il ne peut y avoir de choix démocratiques opposés aux Traités européens. » Il faudra peut-être finir par choisir entre la démocratie et la dictature de la Troïka ? Entre les politiques intérieures nationales et les dictats des banksters ?


      Du temps de l’occupation allemande, les Français rêvaient aussi de « merle blanc ». Ils rêvaient d’un accord entre Pétain et De Gaulle. Il y a des situations dans l’ histoire où il faut savoir si on est du côté de la démocratie, de la souveraineté et des peuples. Ou pas.

      Jaurès : « Le patriotisme sans le nationalisme ». Il n’y a aucun antagonisme entre souveraineté et coopération entre Etats. Les BRICS sont tous des pays souverains. Aucun n’a abandonné sa monnaie, ses frontières ou ses lois.

      La propagande anti- Poutine n’a d’égale que la propagande destinée à faire croire que la souveraineté, c’est l’apocalypse, et que vouloir sortir de l’ UE, c’est dire « comme le FN ».


      Toute l’astuce de la propagande européiste consiste à faire croire que le FN est un Parti de patriotes qui voudrait la sortie de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN. 
      Rien n’est plus faux.
      Le FN dispose d’une quinzaine de versions différentes et contradictoires sur l’UE et l’euro.
      Aucun de ses documents électoraux ne parle de sortie de l’UE, de l’euro et de l’ OTAN.
      C’est parce qu’il salit tout ce qu’il touche par ses dérapages et sa xénophobie, que les européistes s’en servent pour salir la souveraineté.

    • JMBerniolles 15 février 2015 12:51

      Vous vosu trompez sur ce que je dis :

      * Il n’y a pas de solutions à l’intérieur des traités européens
      * il faut sortir de l’Euro mais aussi du Dollar

      Le FN est un leurre complet et dangereux qui fonctionne sur l’écroulement moral, théorique et programmatique de ce que l’on appelle injustement encore la Gauche, qui s’est complètement éloigné des valeurs et traditions de la gauche précisément.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 19:23

      alinea,
      Consolez- vous avec les dernières nouvelles du Venezuela qui vient d’échapper à un coup d’ État.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 février 2015 20:49

    L’ultralibéralisme, ce joli mot gauchiste pour expliquer tous les malheurs du monde......


    Quelles explication aux gauchistes :

    1-Personne au monde ne se réclame de l’ultralibéralisme, mot de gauchiste. L’ultralibéralisme n’existe pas. Sauf dans le cerveau des gauchistes.

    2-L’Europe n’est pas libérale, mais Keynésienne. y’a que les gauchistes qui ne le savent pas.

    3-Le QE est une relance par la monnaie, c’est Keynésien pas libéral. Le libéralisme crée la monnaie sur la base d’une destruction, (le remboursement).

    4-Quand au Grecs de Syriza dans la merde demander un emprunt aux russes, c’était déjà ridicule. Poutine les a humilié en refusant. 
    Les Chinois,pliés de rire ont demandé où en était le dossier de la privatisation du port du Pirée puisque Syrisa a comme première décision, virer les Chinois du projet.

    5-La mise en place de l’euro c’est encore du Keynésianisme, il n’y a qu’a voir ce qu’avait dit le libéral Friedman de l’Euro.

    6-Le sauvetage des banques, là encore c’est du Keynésianisme. Les libéraux laissent les entreprises faire faillite. Aussi grosses soit elles.

  • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 21:22

    bonjour berniolles.

    il ne faut pas rendre l’Europe responsable d’une gestion capitaliste de nos existences. l’Europe devient ce que les citoyens en font.
    Or les citoyens sont tous devenus des capitalistes et en plus ils l’ignorent. tous les ans l’on annonce de nouveaux milliardaires, c’est la démonstration que l’organisation capitaliste fonctionne bien..
    c’est a dire que toutes notre activité économique est inscrite dans des livres de comptes suivant un plan comptable, dont la finalité est de ressortir un résultat bénéficiaire pour l’individue qui est propriétaire d’un moyen de production.
    Personnellement je n’ai rien contre cela puisque je suis un libéral, mais être libéral n’emporte pas le droit d’exploiter les autres bien au contraire. 
    j’explique souvent, simplement, que G. Ford décida de rémunérer ses salariés pour qu’ils puissent acheter les voitures qu’ils produisaient, naturellement leur salaire n’y suffisait pas, mais qu’a cela ne tienne, il leur a prêté de l’argent contre un remboursement. Les salariés ont peu rouler en voiture et lui se déplacer en jet privé.
     Nous somme dans cette perpétuelle course poursuite ou le salarié est toujours le dindon de la farce.Comme nous convenons en tant libéral que chacun est libre de commercer, alors il conviendrait peut être d’admettre que celui qui n’a comme propriété privé de moyen de production que ces bras, il n’ a pas à les louer contre un salaire comme on loue une brouette, mais à les considérer pour ce qu’ils sont un capital productif et non une charge.
     Alors vous pouvez être communiste, astrologue, libéral, fasciste, dictateur, tout ce que vous voudrez, tant que nous comptabiliserons notre activité économique en suivant un plan comptable dont l’objectif et de réaliser du capital. nous aurons toujours au bout, dès riches qui le possèderont et que bien leur fasse, mais ils ne faut surtout pas le leur désirer. Pire si jamais par la force vous les obligeaient à partager, grâce au plan comptable ils vous reprendront le double de ce qu’on leur aura imposé de redistribuer.
    Les solutions ne sont donc que politique, voire idéologique, et c’est une absurdité d’imaginer que l’on survivra à une comptabilisation de l’existence. Lorsque les américains disent la planète vaut tant de dollars il sont au bout de leur fin. il n’ont pas de chance, car la vie continuera sans eux.
    Alors notre Europe doit prendre des décisions politiques, et si l’on ne veut pas aboutir à son implosion, il faut que la BCE joue son rôle politique, et que les critères de convergences se module en fonction de la réalité des économie à moins de décider d’un budget européen régulateur. Mitterrand avais du concéder à Khol les critères de convergences et l’indépendance de la BCE pour que l’allemagne abandonne le mark, mais en fait par ce truchement elle contraint les états à s’alligner sur son économie comme si la vie n’était que des ratios comptables. En 1999 j’écrivais que l’utilité des critères avaient eu des raisons politiques nécessaires, mais qu’il faudrait s’en défaire sous peine de mourir sous son carcan. C’est chose faite depuis pas mal de temps, mais l’Allemagne ne reculera pas sur ce sujet et elle nous entrainera dans de nouvelles difficultés.
    j’ai souvent écris aussi, que quand l’Allemagne pesait sur l’Europe il en découlait toujours des drames. et ce serait navrant que pour seulement de la monnaie, chose virtuelle en soi, et sans aucune valeur matérielle réelle, l’on foute en l’air l’Europe, alors que se dessine un conflit entre deux entités capitalistes le BRIC et le marché transatlantique (Alema Usa UE).
    chez les citoyens fort peu averti des questions économiques autrement que par les JT, ils ignore toujours, que quand une personne quelle soit du FMI,du de la BCE ou tous ce que vous voulez qui ont un rôle d’initiateur, quand ils disent qu’il faut réduire les coûts pour créer des emplois c’est comme s’ils disaient que pour créer des emplois il faut en supprimer.
    la confusion est volontairement entretenu par tous ceux qui disent que l’économie c’est comme une famille. faire des économies de productivité emporte de compenser les emplois qui seront perdus et imaginer que seul dans une société de surcapacité de production la multiplication des ventes suffira c’est croire au père noël.

    Dans nos pays florissants,il nous faut accepter l’idée que les entreprises n’ont pas vocation a créer des emplois, que notre niveau de technologie n’a pas besoin du travail de tout le monde. Or en France aujourd’hui 28 millions actifs en nourrissent 68 millions autres. demain l’on en aura peut être besoin que de 10 millions. nous serons donc bien contraint de faire face à cette modernité, malgré les emplois d’économies de remplacement. Ce n’est pas la comptabilisation de l’existence qui nous apportera cela. mais bien l’idéologie politique qui consiste à donner un sens à son existence. Or aujourd’hui nous en sommes au point zéro, ce qui donne des citoyens qui ne se déplacent plus pour voter ou vote pour le pire, le fascisme. Pire nous subissons la conséquence de l’effondrement d’une d’idéologie politique qui n’a pas été remplacé par une autre, si bien les opposant à l’occident livré à eux même ne trouvent plus pour nous affronter qu’une espèrence dans la religion, et laquelle avec ce qui laissent à voir.

    Avec l’abandon de la CEE pour devenir contre l’assentiment de beaucoup de population une UE construite sur le principe d’une entreprise, comme si une entreprise était démocratique, nos dirigeants européens ont privilégié les marchands contre les citoyens. Un certain jésus avait compris cela il y a bien longtemps en les virant du temple, du lieu des idées, du lieu de la
    pensé.
    http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html...
    cordialement


    • JMBerniolles 13 février 2015 10:12

      Merci pour votre commentaire.


      Simplement nous n’en sommes plus à l’époque du capitalisme industriel.
      Le capitalisme que nous subissons est majoritairement financier. C’est une course effrénée à l’accumulation du capital. La spéculation, les prêts, les services.. sont préférés à la production.

      Quand à la considération de l’avis des citoyens ! voir le vote de 2005, le cas de l’Irlande.... 
      Voir la manière dont on considère la volonté du peuple grec.. 



    • ddacoudre ddacoudre 13 février 2015 23:55

      re
      je ne parle pas de capitalisme industriel ou non, je parle de la définition de la position du dominant. peu importe sous quel paradigme il se présente. aujourd’hui c’est sous la forme d’accumulation de capital qu’il vienne de l’industrie ou de Mars, c’est la manière dont l’on compte notre activité économique qui le détermine. c’est donc. le plan comptable qui concours à cela qu’il compte des noisettes, des choux ou des lignes de monnaie virtuelle, de monnaie électronique. il n’est pas merveilleux notre monde des gens sont considéré comme milliardaire parce que des organismes financier auxquels nous faisons confiance le leur garantie en ayant eux même leur existence garantie par la puissance de l’état dans lequel ils exploitent ceux qui n’ont que leur capital humain. et en fait ils ne possèdent que du vide, il ne possède en fait rien,leurs milliards sont fait que de immatérialité, de dématérialisation monétaire.N’est-ce pas fabuleux en soi, avant les deux grandes guerres les riches se voyaient possédant des lingots symbole de leur fortune.
      aujourd’hui il ne possède que de l’illusion de richesse rendu fiable par tous ceux qui rêvent un jour de le devenir et qui ne casseront pas le joujou comptable qui y conduit.

      cd


  • lsga lsga 13 février 2015 01:09

    l’auteur a une incompréhension totale, complète, absolu, du fonctionnement de l’économie et des crises économiques.

     
    Un bon indice : il ne fait aucune référence à l’une de 40 crises économiques que l’Europe a connu depuis le début du 19ème siècle.

    • JMBerniolles 13 février 2015 10:05

      Vos commentaires sont comme toujours un monologue qui part d’une certitude de tout connaitre, absolument pathologique.


      Dans un commentaire j’ai précisément évoqué le film « Margin Call » dans lequel le patron de la boite de courtage, Jeremy Irons très bon, évoque toutes les crises de la finance mondiale.
      Pour expliquer que c’est un phénomène cyclique et que le capital s’en sort toujours.

      Mais nous sommes dans une crise du système même. A tel point que les analystes sont d’accord pour dire que même la baisse du prix du baril de pétrole en va pas relancer l’économie.

      Si l’on prend le passé pour référence, il faut aussi dire clairement que l’on est souvent sorti de crises financières par des guerres.. 



    • lsga lsga 13 février 2015 13:48

      Donc, vous prétendez parler des crises économiques sans étudier l’Histoire des crises économiques ?


    • JMBerniolles 13 février 2015 15:23

      Le sujet n’est pas « les crises économiques depuis le XIXème siècle ».

      Si vous pensez que l’on peut calquer la crise que nous vivons sur celles des années 30, de l’après guerre, celles des années 70, celles des années 80 même... vous vous trompez.

      La crise du sud-est asiatique et celle de l’Argentine, au tournant des années 2000commencent déjà à être un peu plus dans la ligne. Et l’on voit que des pays touchés ne s’en sont pas totalement remis : Japon, Argentine.. 

      Comme avant un grand séisme on se trouve dans une phase d’accélération des secousses.

      Le capitalisme avait une grande capacité d’adaptation. C’était avant.

      Mais si vous avez des choses à dire qui éclairent le débat, vous serez le bienvenu.

    • lsga lsga 13 février 2015 15:28

      le sujet, c’est la crise économique. Or, parler des crises économiques hors sol, sans faire aucune référence à leur nature, leur fonctionnement, leur histoire, c’est lamentable. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 09:59

      Isga,
      Le sujet, ce sont les Traités européens.
      Tout ce que les européistes vous cache soigneusement :
      - articles toxiques des Traités.
      - article 50
      - Comment l’UE vous escroque.


    • JMBerniolles 15 février 2015 11:27

      exact



  • elpepe elpepe 13 février 2015 03:38

    a l’auteur -
    Fondamentalement votre analyse ne regarde qu’un enchainements de faits, qui résultent les uns des autres, par simple effet boule de neige, mais a aucun moment vous essayez d’en comprendre les causes qui en sont a l’origine.
    Les causes sont multiples et disparses et dans nos sociétés complexes, résultent des comportements biaises de beaucoup d’acteurs, en fait de la multitudes. On pourrait appeler cela, la corruption, la mafia, les conflits d’intérêt, la fraude, la paresse, l’iniquité, le communautariste, le corporatisme, mais tous ses ruisseaux ont alimente un fleuve, la Dette ; et l’on comprend alors que personne ne veut en payer l’addition.
    Vous me faites pense a ses commentateurs sur Le Point qui eux meme fonctionnaire, blame la Grèce, alors qu’ils sont atteints de la meme maladie et sombrent dans les mêmes travers. Quid de tous ses fonctionnaires de père en fils qui veulent surtout ne prendre aucun risque, et vivent au crochet d’un secteur prive qui se meurt. Leur égoïsme leurs empêche de voir qu’ils ont eux même scille leur propre branche, et ils accusent le monde entier,
    Ma foi les feuilles mortes se ramassent a la pelle.
    L’indépendance demande du courage, de la clairvoyance et de prendre des risques, tout comme la liberté d’expression ça se défend mètre carre par mette carre.
    Aujourd’hui, depuis le Canada, je regarde la France, je vois un peuple de pleureuses, de fonctionnaires pleurnichards, et un secteur prive qui s’effondre car on lui a pompait tout son oxygène.


    • JMBerniolles 13 février 2015 09:56

      Merci de vous intéresser à cet article depuis le Canada.


      Mais je suis assez vexé d’être comparer à un commentateur du Point. C’est très péjoratif [je plaisante, just joking]

      Effectivement, la France est fondamentalement atteinte du même mal que la Grèce. Mais c’est un pilier du système européen des traités. Alors la finance la ménage avec des taux d’emprunts favorables.
      Mais êtes vous sûr que tout va bien au Canada ?
      J’ai quelques retours très négatifs de la part de jeunes diplômés qui y sont allés avec beaucoup d’espoirs.


    • Layly Victor Layly Victor 13 février 2015 20:44

      a JMB

      Salut, Jean-Marie, tu sais ce que j’en pense, et nous en discutons souvent. Non, la France n’est pas fondamentalement atteinte du même mal que la Grèce, et ça n’a même rien à voir. La France est, potentiellement, un des pays les plus riches du monde, disposant d’ un potentiel énorme avec l’agriculture, la pèche, le tourisme, les technologies de pointe, la recherche (j’attends le ramassis habituel de gauchistes qui vont venir expliquer que nous sommes très mauvais, que les meilleurs sont les danois, les suédois, etc...). Mais la France est atteinte d’un mal incurable, un cancer de la pensée en phase terminale : « le peuple de gauche ».
      C’est cette maladie de l’esprit qui bloque tout espoir de sortie du système européen et d’indépendance. Inutile de se cacher derrière le mythe de « l’ultralibéralisme ». Nous resterons dans l’euro et nous serons les ânes de l’euro parce que nous sommes trop cons. Sur tous les plans : politique, diplomatique, culturel, économique.
      Je te donne des exemples que tu connais déjà. AREVA est un des fleurons de notre industrie, c’est la plus grosse entreprise de l’électronucléaire du monde. Donc, campagne permanente de dénigrement dans les média, en particulier sur ARTE, dans GEO, dans La Recherche, cris de joie et you-you sur ce site dés que l’on annonce des difficultés de cette société. De même pour EDF. De même pour l’aéronautique. Le Rafale, le plus bel avion de combat du monde, bloqué depuis vingt ans par la pression US, relayée par ses agents du genre Isga, a enfin trouvé preneur : aussitôt, la grosse vache Emmanuelle Cosse est venue pleurnicher devant la télé fort accueillante. Nous sommes trop cons.
      Les Grecs aimeraient bien avoir les grandes compagnies que nous avons dans l’électricité, l’aéronautique, le spatial, l’électronique. Je crois qu’ils seraient très heureux avec ça. Ils en seraient fiers. Nous, on rêve de noyer notre pays sous des champs d’éoliennes. Nous sommes trop cons.
      Nous avions autrefois la meilleure marine du monde, et des chantiers navals prestigieux et puissants, ça s’est réduit comme peau de chagrin. Ne trouve tu pas curieux qu’une famille de libanais s’installe à Marseille et, en quelques années, construit la troisième flotte du monde (la CME-CGM) ? Le secret des libanais : ils n’ont pas de « peuple de gauche », ils bossent au lieu de faire de l’idéologie et de se lamenter sur le libéralisme.
      Je suis certain que, si la Corée est en passe d’arracher un jour son unité et de devenir une très grande puissance, ce sera par son travail. Elle est en route pour ça, notamment grâce à son système éducatif (nous, nous avons la Najat et la Hidalgo).

      Dans le domaine de l’énergie, nous étions les meilleurs et avions été les premiers à réaliser la transition énergétique digne de ce nom avec le nucléaire (ce qui sera démontré, j’en suis convaincu, dans quelques années), mais le « peuple de gauche » veut tout casser.

      Non, je crois que les Grecs ont un beaucoup plus bel avenir que nous, beaucoup plus digne.
      Nous ne méritons pas mieux que de cirer les pompes de la Merkel et de fermer notre grande gueule. Il serait temps que Hollande, s’il lui reste une lueur d’intelligence, s’en rende compte.

      Et cerise sur le gâteau, nous sommes le seul pays au monde où un ancien futur président se permet de déclarer « qu’il ne savait pas qu’il s’accouplait d’une façon aussi virile, et qu’il s’en excuse auprès de ces dames ». Quelle honte !

      J’oubliais : pour nous sortir de la merde, la CGT vient d’avoir une idée géniale, le passage à 32 heures. Tout est dit.

      PS : je me réjouis à l’avance de la rafale de moins que je vais prendre, mais je vois que tu en prends toi aussi, dès que tu t’écartes de la stricte orthodoxie.


    • JMBerniolles 13 février 2015 23:51

      Merci de ton commentaire Victor.

      Je ne te contredirai pas sur le potentiel de la France, au contraire.
      Ni malheureusement sur un certain nombre de trahisons.
      Qui ont justement détruit notre grand héritage et qui annihilent notre potentiel.

      Il y a finalement beaucoup de pays qui ont un gros potentiel et n’en font rien.
      Tu as bien connu l’Algérie. Un de nos problèmes vient aussi de l’incapacité de construire une Algérie indépendante avec les français d’Algérie.

      Tu sais aussi très bien que nous devons beaucoup à la Grèce

      J’avoue ne pas prêter attention aux plus et aux moins. Cela n’a pas toujours de sens.





    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 09:09

      Layly,
      Vous êtes atteint d’un mal incurable, c’est celle de votre ignorance des Traités européens, comme la plupart des européistes.
      C’est l’ UE qui a décidé que l’industrie + l’euro-mark, c’était pour l’ Allemagne.
      Et que la France devait devenir un bronze culs pour touristes.
      Fin de l’industrie et de l’agriculture des terroirs français.
      Fin du textile français, des chantiers navals, de la sidérurgie etc, et place à la malbouffe industrielle grâce aux subsides de la PAC et à Monsanto.


      Cartes de la désindustrialisation de la France 1968-2008.
      Les Traités, ce sont des articles toxiques, qui empêchent n’importe quel gouvernement de défendre l’intérêt général, les entreprises et les emplois.

    • JMBerniolles 15 février 2015 12:57

      Là vous vous trompez Fifi ;


      Victor n’est sûrement pas un européiste.

      Ce qu’il dit est que tous ces traités, dont vous soulignez à juste titre la nuisance , ne sont possibles qu’avec la trahison de la Gauche avec son apogée [celle de la trahison] qui a été la « gauche plurielle » que le PC et Mélenchon, à la dérive, cherchent à ressussiter.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 19:02

      JM Berniolles,
      Je persiste, c’est toute la classe politique qui a trahi.
      L’article 123 du TFUE qui impose aux Etats d’emprunter au marché, c’est la loi de 1973 Pompidou Giscard, passée dans les Traités européens, d’abord l’article 104 de Maastritch, puis 123.


      La Droite, depuis l’atlantiste Giscard, Mitterrand ensuite, le Centre, le MODEM, les rad soc, et l’ UMP, ce sont tous des européistes pur jus, qui ont signé à tour de rôle tous les Traités.
      Quand ce n’était pas eux, c’était le PS qui les signait.

      Ils critiquent tous l’ UE et tous proposent « Une Autre Europe à la St Glinglin ».
      Pas seulement la Gauche radicale ! L’UPR a fait une compilation de leurs affiches de campagne :
      « La recette pour neutraliser la colère des Français : leur promettre une Autre Europe depuis 30 ans »
      « En votant pour nous, vous aurez, au choix, une Europe plus démocratique, plus sociale, plus ceci et moins cela », mais en votant pour eux, rien ne change sauf en pire.

      Vouloir réformer l’ UE, c’est y rester, c’est reconnaître la validité de la construction européenne, valider l’idée de mettre ensemble des pays aux économies différentes, aux cultures et aux histoires différentes.

      La souveraineté, c’est la sortie de l’ Union européenne DÉFINITIVEMENT.

    • JMBerniolles 15 février 2015 20:03

      Mais je suis totalement d’accord avec le fait que toute la classe politique a trahi.

      Et qu’il faut rapidement sortir des traités.

      Mais il faut aussi avoir un projet alternatif crédible. Et se battre.
      On voit bien la manière dont les USA utilisent l’arme du chaos partout.

      En France, s’il n’y a pas une gouvernance à la hauteur, il y a mille possibilités de provoquer des situations de chaos, voir de guerre civile. 



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2015 08:45

      J’en connais un de programme, il me semble tout à fait à même de sauver le modèle social français et de remettre en route l’économie française, c’est celui de l’ UPR.


  • elpepe elpepe 13 février 2015 14:06

    J’ai l’habitude de dire a ma fille de 6 ans, que sur terre il n’y a que des mechants, les gentils ça n’existent pas, mais que l’on a le devoir d’être garant de l’humanité héritage du Christ, et essayer de raisonner comme lui, en terme de justice, et non de ce qui nous est benefique, ma foi, tout un programme ...
    Il ne faut pas penser si l’on doit être sauve, mais si il y a quelque chose de valable a sauver en nous, je ne suis pas sur pour moi même, donc ne me demander pas pour les autres smiley
    Le Canada pratique une immigration hyper sélective avec période probatoire de 3 ans, le bizutage est de mise, nous restons les maudits Français, comme les promotions ne vont en général qu’aux autochtones ’purs’, les fils d’immigrés prendront les miettes. (il y a bien sur des exceptions pour disculper la règle)
    Ma foi c’est leur pays et s’il faut marcher sur la tête, je marche sur la tête, et j’ai aucunement l’intention de changer leur pays, voter, ou voir même proliférer dans leur pays pour les envahir. Ils me permettent de vivre correctement et je ne peux que leur en être gré, ce sont mes cousins Québecois smiley


  • JMBerniolles 13 février 2015 16:57

    Une des idées que je voulais faire passer avec cette idée de feu qui surgit, dans des conditions différentes, - Grèce, Ukraine, mais aussi avec une chose dont on parle moins qui est le glissement subreptice de l’Angleterre hors des accords européens-, est que le couple moteur de l’union européenne, franco-allemand en l’ocurrence Merkel/Hollande ne maîtrise plus rien.


    il y a peu on parlait d’un pas supplémentaire dans l’intégration et l’abandon de souveraineté, et là nous en sommes à combattre des forces centrifuges.

    Merkel assomme la Grèce avec la BCE et l’inflexibilité apparente sur les négociations, mais a en même temps peur que le peuple grec puisse avoir gain de cause.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 09:45

      JM Berniolles,
      Le couple franco- allemand est un mythe. C’est de la com’.
      La France n’a jamais signé l’équivalent « de l’ Alliance germano-américaine pour le 21e siècle » .
      C’est Kennedy et Adenauer qui ont torpillé le Traité de l’ Elysée proposé par De Gaulle.


    • JMBerniolles 15 février 2015 13:00

      Hollande asservit la France à l’Allemagne et est la premier à menacer la Grèce en cas de non respect des traités.




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 19:11

      JM Berniolles,
      Je pense surtout que Hollande nous fait du Sarkozy- Zébulon, il saute d’un avion à l’autre, il est sur tous les fronts, il remue du vent pour être tous les jours dans les médias. Il doit avoir changé d’équipe de com’..., il s’alignera comme les autres, tout en disant qu’il soutient le gouvernement grec.


    • JMBerniolles 16 février 2015 09:56

      Là vous vous trompez  Hollande est un fer de lance de la répression anti Syriza.


      C’est un agent zélé du néo libéralisme et de la politique atlantiste. 

  • kéké02360 14 février 2015 21:17

    En France c’est pas gagné si on reprend les mêmes !!!!! smiley

    http://www.humanite.fr/les-chantiers-despoir-font-leurs-premiers-pas-564994 


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 09:40

    La Grèce a intérêt à sortir de l’ euro pour ne plus avoir le mark comme monnaie.
    Ce serait déjà un gros progrès pour ses exportations agricoles, la levée des sanctions contre la Russie est indispensable pour lui permettre d’avoir accès à son principal client dans le domaine agricole (60% des exportations vers la Russie). No comment.


    Mais aussi sortir de l’ UE et des Traités européens qui ont transféré les compétences des Etats à la Commission européenne, au FMI, à la BCE et à l’ OTAN. Les compétences qui ont été soustraites aux Etats sont « les compétences exclusives » données à la Commission européenne, ainsi que celles, dites « partagées », qui ne sont pas partagées du tout.
    Il faut que la Commission soit d’accord, sans cela, les Etats ne peuvent pas agir.

    Les Etats de la zone euro « sont sous tutelle », ils ne sont plus libres d’agir dans la majorité des domaines qui concernent :
    la monnaie, les frontières, les lois, les règles de la concurrence, l’agriculture, les douanes, les règles du commerce, la justice, l’armée, la politique étrangère, le budget, les services publics, les traités et accords internationaux, la mer et les ports, la pêche, l’économie, les mouvements de capitaux etc

    Si le Gouvernement grec veut remettre d’aplomb l’économie du pays, il faut qu’il dispose aussi des manettes, des droits régaliens sur l’ensemble des domaines qui sont du ressort d’un gouvernement.
    En clair, pour mener une politique économique intérieure nationale, il faut sortir des Traités.
    C’est bien ce qu’a expliqué Junker : « Il ne peut y avoir de choix démocratiques opposés aux Traités ».
    Donc, si on veut respecter la démocratie, rien ne peut se faire en restant dans cette usine à gaz.

    Si l’ Argentine « a sauvé les gens plutôt que les banques », et envoyé promener le FMI, c’est qu’elle était un pays indépendant et souverain.
    Il va bien falloir que nos européistes cessent de rêver « au merle blanc ».
    ** Ils croient à la démocratie dans une dictature.
    ** Ils veulent que les Etats aient des politiques intérieures nationales dans un système fédéral.
    Les poissons volants existent, mais ce n’est pas la règle du genre.

    • JMBerniolles 15 février 2015 11:33

      Oui, la Grèce n’a pas d’autre choix que de sortir de l’Euro et des traités européens.

      Elle doit bâtir d’autres relations commerciales, faire de l’importation ciblée.
      La sortie du dollar ne parait pas moins importante. ce n’est plus qu’un bout de papier qui n’est garanti par rien et que les USA veulent imposer de force ; Donc cela ne se fait pas si facilement.

      Mais il lui faudra aussi emprunter [l’Argentine comme on le voit en ce moment a du emprunter à des fonds rapaces, ceux qui exigent un haut rendement du capital].






    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2015 19:14

      JM Berniolles,
      Si la Grèce sort de l’ UE, elle peut nationaliser sa Banque Centrale et faire des emprunts à taux 0%, comme c’était avant l’obligation d’emprunter au marché.
      Mais j’ai des doutes, les élus grecs n’ont cessé de répéter que non seulement ils veulent sauver la Grèce, mais aussi l’ UE et l’euro, alors ... ? Attendons la suite.


    • JMBerniolles 15 février 2015 20:13

      Oui, les doutes sont plus que permis.... 


      Mais il semble qu’il y ait un mouvement populaire de fond .
      Le fait que Papandréou se soit prononcé en faveur de Syriza, on peut traduire ses déclarations comme cela, montre combien le peuple grec pousse maintenant pour une résistance vis à vis de l’Allemagne.

      Tsipras peut difficilement reculer. C’est à dire sortir de l’Euro.
       Je suis d’accord qu’il n’a pas d’autre choix afin d’avoir la possibilité de mettre en oeuvre ses promesses électorales. 
      Ce qui n’est cependant pas acquis.

      Nous allons voir dans le courant de la semaine qui vient. 




  • Laurent 47 17 février 2015 16:03

    Si l’on veut sortir de l’euro, et de l’OTAN, qu’est-ce-qui nous en empêche ?

    Les Etats-Unis respectent-ils l’ONU et les traités internationaux ? Non !
    Israël obéit-t-il aux injonctions et aux résolutions de l’ONU ? Non !
    Alors, faisons comme eux ! Foutons le camp de ce traquenard, et tournons-nous vers nos vrais amis, c’est-à-dire la Russie et la Chine ( s’ils veulent encore de nous, ce qui n’est pas du tout sûr ! ). Que les autres se démerdent avec leurs euros, leurs dollars, et leurs sabres de bois !
    Ces deux pays, peuplés de gens intelligents, ne nous voient pas comme des ennemis, mais comme des partenaires commerciaux, et de toute leur Histoire, n’ont fait que répondre aux agressions et provocations extérieures ! D’ailleurs, si personne ne peut me citer les noms des bases militaires de ces deux pays partout dans le monde, moi en contrepartie, j’ai une liste longue comme le bras de celles implantées par les Etats-Unis sur toute la planète, histoire d’emmerder la Russie ! 
    Alors, vous les Alzheimer qui nous dirigez, vous les voyez de quel côté, les nazis ?
    A Moscou ou à Pékin ? Moi je les vois plutôt à Washington, Kiev, Varsovie...ou Paris !

    • JMBerniolles 17 février 2015 17:35

      Ce soir il y a sur la cinq, chaine publique, un documentaire complètement bidonné sur une sortie de l’Euro fictive. Lire les détails sur le Blog de Jacques Sapir


      Il faut non seulement sortir de l’Euro, mais aussi du Dollar pour les transactions internationales.

      Cela demande de contrôler à nouveau les mouvements de capitaux, de relancer la production.
      Pour nous c’est l’agriculture, la pêche et l’Industrie.

      Un changement complet de système. Les grecs montrent que sortir de l’austérité exige la sortie de l’Euro.




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