vendredi 2 novembre 2007 - par Olivier Perriet

Immigration : réponse à une juge en colère

L’interview à laquelle répond cet article est toujours en ligne sur le site du Point.

Dans Le Point du 19 juillet 2007, une juge administrative, interrogée sous couvert d’un pseudonyme par Elisabeth Lévy, a "tiré la sonnette d’alarme" face aux réformes successives des lois sur l’entrée et le séjour des immigrés en France qui, incohérentes, encouragent in fine une immigration d’assistanat au détriment de l’immigration de travail ou d’asile politique. En effet, d’après elle, "le droit à une vie familiale normale", sur lequel se basent la plupart des régularisations, est détourné de sa vocation première par les immigrés, le législateur et la justice, ce qui aboutit à des effets pervers inquiétants.

Faire des enfants en France, avant même d’y avoir des revenus suffisants pour s’en occuper, s’avère ainsi le meilleur moyen d’être régularisé, ce qui va à l’encontre de toutes les pratiques en cours dans les sociétés, modernes comme traditionnelles, où on commence d’abord par se former, travailler, avoir un toit, etc. avant de procréer. En somme, une génération d’enfants instrumentalisés, "prétextes à régularisation", est en train de naître, et cette situation n’est pas prête d’être redressée par les récentes réformes. Pour Marie Dumes, pseudonyme de la juge administrative, elles vont seulement pénaliser les étrangers en situation régulière avec des revenus suffisants qui veulent faire venir leur famille, alors que ce regroupement familial ne représente que 10% des titres de séjour accordés pour raisons familiales.

Voilà une démonstration plutôt juste et bien construite, pense-t-on une fois la lecture faite. Mais pourquoi, alors, se sent-on aussi mal à l’aise, à l’instar, semble-t-il, d’Elisabeth Lévy qui fait soudain remarquer à son interlocutrice "[qu’]on ne va pas interdire aux immigrés en situation irrégulière de faire des enfants", "[ni] obliger les femmes à prendre la pilule" ?

À la réflexion, ce malaise est largement justifié par la rhétorique et le vocabulaire employés, qui ont l’air extraits de discours politiques. Est-ce un hasard si la phrase "[depuis 1974] nous avons découragé l’immigration de travail et encouragé l’immigration d’assistanat" rappelle étrangement la récente campagne présidentielle ? De même que les allusions à notre "système social exemplaire mais moribond" (NDLR : la faute à qui ?) ? On imagine que "la rupture" n’est pas loin. Mais il y a pis.

Ainsi découvre-t-on au fil de l’interview que l’immigration "vie privée et familiale" est devenue "immigration de peuplement", que notre système social formidable favorise "un droit illimité à la procréation" ou que, "de plus en plus souvent" des femmes immigrées en situation irrégulière ont obtenu (facilement ?) "un logement HLM, l’aide sociale à l’enfance et différents compléments". Quand bien même toutes ces affirmations seraient dictées par "[la] consternation et la provocation", on arrive mal à voir ce qui les différencie des slogans de l’extrême droite, "’immigration-invasion" ou "avantages sociaux aux Français d’abord". On comprend mieux, en revanche, pourquoi E. Lévy semble se demander jusqu’où l’interview va la conduire.

Devant cette avalanche de propos pour le moins brutaux, une pincée de poncifs féministes un peu hors sujet ("la contraception, cette contribution ’essentielle’ à l’égalité entre hommes et femmes", dont on se demande bien ce qu’elle vient faire là puisqu’il s’agit de procréer au mieux pour être régularisé) semble tomber à point. Comment pourrait-on penser qu’un partisan aussi désintéressé de l’émancipation féminine puisse par ailleurs tenir un discours proche de l’extrême droite ? Peut-être aussi pour mieux faire passer la pilule, l’auteur est présentée dès le début comme "une femme dont le cœur balance à gauche". Mais on peut aussi être sarkozyste de gauche... Et comme cette interview accumule les paradoxes, on remarque qu’elle est encadrée de deux professions de foi apolitiques : Marie Dumes affirme au départ "ne pas faire de politique" et exhorte pour finir à "désidéologiser le débat". Comme chacun sait, "la provocation" (sic) a toujours été le meilleur moyen de le faire... Pour terminer, on relève que les propos tenus par notre juge administrative "qui ne fait pas de politique" n’échappent pas à la règle d’or d’une certaine droite qui, avec obstination, dépeint J.-P. Chevènement en immigrationniste forcené. Ainsi, l’explosion des régularisations pour vie privée et familiale remonterait comme par hasard à... "la loi Chevènement-Jospin de mai 1998, inspirée par le rapport de Patrick Weil, excellent historien mais juriste approximatif". Les coïncidences sont décidément troublantes...

Si l’on s’attache au fond, maintenant, on se rend compte qu’un grand nombre d’éléments, nécessaires pour comprendre la problématique de l’immigration, sont purement et simplement passés sous silence (là aussi, sûrement histoire de mieux désidéologiser le débat...).

Si la démonstration est principalement axée sur les ruses, bien réelles, qu’utilisent les étrangers pour être régularisés au titre de la protection de la vie familiale, elle oublie d’évoquer les autres manières, nombreuses, de tourner les lois à son avantage. Ainsi du droit d’asile qu’invoquent beaucoup de clandestins, qui seraient tous, à les entendre, persécutés dans leur pays d’origine. Mais comme il faut faire la preuve d’être personnellement menacé en raison de ses opinions ou de son action politique, les "mensonges" sont vite décelés et la majorité des demandes sont rejetées. On peut d’ailleurs se demander comment établir ces preuves, sachant que les persécuteurs remettent rarement des certificats à leurs victimes, mais c’est un autre débat. Évidemment, la "preuve" que constitue la naissance d’un enfant en France est beaucoup plus facile à fournir.

Au sujet de l’immigration d’asile, on se demande en passant pourquoi la magistrate inclut dans cette catégorie "la liberté de séjour et de circulation des citoyens de l’Union européenne", Union qui, comme chacun sait, se voit comme un havre de paix et de démocratie. Est-ce pour masquer le fait qu’une fois entré régulièrement dans l’espace Schengen, l’entrée en France est autorisée aussi, ce qui affaiblit singulièrement les contrôles que chaque pays peut exercer ? Cela explique par exemple que des Sud-Américains, qui ont des facilités pour entrer en Espagne, donc en Europe, se retrouvent sans problème en France (telle "cette Uruguayenne de 50 ans exclusivement hispanophone" qu’elle a évoquée).

Un autre moyen, superbement ignoré, d’éviter le retour dans son pays, est la destruction de ses pièces d’identité, passeport, etc. nationaux, fréquente chez les clandestins. Comment renvoyer un "sans-papiers" quelque part, alors qu’on ignore en réalité qui il est ? Il n’est pas toujours évident de défendre cette nécessité sans pièce justificative devant les autorités consulaires du (supposé) pays d’origine, qui doivent obligatoirement donner leur accord avant le renvoi. La lecture de l’interview ferait presque oublier que nous ne sommes pas seuls au monde et qu’on ne peut pas renvoyer n’importe qui n’importe où, qu’il faut négocier constamment avec les ambassadeurs et consuls des pays de départ. Le "sans-papiers" qui n’est pas toléré en France n’a pas de raison de l’être ailleurs...

Quatrième et dernière remarque, si Marie Dumes regrette qu’une immigration d’assistanat ait remplacé l’immigration de travail, elle oublie de préciser que cela n’est peut-être pas sans lien avec le chômage massif qui frappe notre pays depuis près de trente ans. Comment justifier l’appel à de la main d’œuvre étrangère avec trois millions de chômeurs à domicile ? La situation dans laquelle nous sommes est le résultat d’années de stagnation économique conjuguées à la pression de plus en plus forte d’une immigration elle aussi économique. Ce n’est pas obligatoirement la conséquence de je ne sais quelle faiblesse collective. D’autant que, comme on l’a brièvement dit au sujet des laissez-passer délivrés par les ambassades, tout ne dépend pas de nous. Il est certes important de mettre l’accent sur le codéveloppement (le fait-on suffisamment, c’est aussi une autre question), mais en attendant qu’un rattrapage se concrétise, que fait-on ?

Plutôt que de parler de "non-politique", il faudrait à mon sens plutôt parler de "non-solution" à cette question. D’ailleurs, en fin d’interview, lorsqu’ Elisabeth Lévy pose la question à cent francs ("Quelles seraient les bases d’une solution à la fois humaine et réaliste ?"), les réponses semblent bien minces : des régularisations pour apurer le bilan des années passées (comme l’avait fait Chevènement en 1997 !), soumettre les clandestins aux mêmes obligations que les demandeurs réguliers - avoir un travail et un logement.

La récente loi sur l’immigration, par un amendement voté à l’unanimité, devrait d’ailleurs introduire la possibilité de régulariser les clandestins travaillant dans les secteurs où le recrutement est difficile. Cette évolution sera-t-elle, comme pour les régularisations vie privée et familiale, exempte d’effets pervers ? Peut-être, si c’est le cas, nous ressortira-t-on alors une énième variation sur le thème de la théorie du complot...



42 réactions


  • tvargentine.com lerma 2 novembre 2007 10:36

    Décidement aujourd’hui,nous avons de très bons articles et concernant le votre vous avez raison de signaler ces points importants.

    Il est bon aussi de signaler que les agences de la western-union sont généralement pleine à craquer sur Paris et que les sommes envoyées ne sont pas petites !

    D’ou vient cet argent ?


    • fouadraiden fouadraiden 2 novembre 2007 12:58

      l’argent vient pour une gd part des économies faites sur la privation des loisirs comme l’opéra ,le cinéma et le théatre.lieux où il est difficle de trouver les partisans d’Union West smiley

      fallait leur donner goût à la culture si vous vouliez capter leurs économies.


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 11:29

      Melange pas tout,

      les immigrés de premiere generation sont la pour travailler afin de recolter de l’argent et de revenir en Afrique ou faire subvenir leur famille.


  • MBOCK Elise MBOCK Elise 2 novembre 2007 11:26

    Votre article est à l’image de votre âge. Le commentaire de texte (de l’article que vous commentez), c’est bien. Mais, il vous enferme dans une logique de simple bon sens. La vie des hommes et des femmes, celle de la cité en général et ses règles « politiques » auxquelles s’ajoutent les déséquilibres de l’ordre mondial n’obéissent malheureusement pas au simple « bon sens », voir à la logique.


  • Fenzy 2 novembre 2007 16:55

    Il y a fort à parier que vous auriez eu 18/20 au Bac dans l’épreuve ’commentaire de texte’. En revanche, question apport au débat de votre article, commentaire de commentaire de commentaire, c’est 4/20 (4 pour l’absence de fautes d’orthographes). J’ai compris en gros que vous soupçonniez cette juge d’être une frontiste honteuse qui n’ose pas tout nous dire de ses réelles opinions sur l’immigration. grostesque.


    • xnounours 2 novembre 2007 18:09

      Je suis désolé, mais je trouve personnellement intéressant de montrer comment le point, sous couvert d’évoquer le sujet de manière non politique, nous alimente de clichés nauséabonds


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 novembre 2007 18:32

      C’est déjà pas mal : sous couvert de bon sens, d’apolitisme, voire de féminisme, on nous balance les meilleurs poncifs d’extrême-droite. L’autre partie de mon message vous est passée par dessus la tête : je soutiens qu’il n’y a pas de honte à dire que pour l’heure, la question de l’immigration, si intrumentalisée de part et d’autre (et notamment par ce gouvernement)n’a pas de solution satisfaisante. Ce qui ne signifie pas que la politique ne peut jamais rien faire, mais dans ce cas, elle se borne à limiter la pente naturelle des choses.


    • idyllique 2 novembre 2007 21:16

      Ce ne sont pas des clichés mais hélas la réalité ! Nous devons faire face à une immigration de peuplement dynamique grâce aux allocations bringuettes et tout ce qui va avec ! Avec 5 millions de chômeurs et 1,5 million de RMISTES à la charge des contribuables nous n’avons plus besoin de recruter des étrangers... alors ceux qui viennent c’est soit pour bosser au noir, soit pour enfanter et rester !


  • Internaute Internaute 2 novembre 2007 19:41

    « d’Elisabeth Lévy qui fait soudain remarquer à son interlocutrice « [qu’]on ne va pas interdire aux immigrés en situation irrégulière de faire des enfants », « [ni] obliger les femmes à prendre la pilule » ? »

    Il ne viendrait pas l’idée de Mme Lévy qu’on pourrait expulser une fois pour toutes les clandestins ? Elle a vraiment un poids-chiche dans la cervelle !


  • judel.66 2 novembre 2007 20:27

    ce n’est pas en 1974 mais en 1975 alors que nous avions le plein emploi que giscard pour ,«  »casser le marché du travail«  »et faire taire les revendications salariales qu’il sentait venir ; a institué le regroupement familial qui a ruiné certains pays d’afrique , saigne et détruit la France....

    en afrique des villages entiers vivaient de la partie de salaire renvoyée par leurs expatriés ; maintenant ces villages sont ruinés et l’exode accentué.. ! ! ..

    la France est saignée et détruite par des gens qui ne veulent pas avoir des devoirs de Français mais en reclament les droits...

    merci giscard


  • manusan 3 novembre 2007 05:24

    @ l’auteur :

    Que pensez vous du système allemand ? Bien qu’il ne soit pas transposable en France pour des raisons culturelles et historiques, certains fonctionnements sont peut-être à étudier dans l’optique d’une meilleure gestion de l’immigration économique.


  • MBOCK Elise MBOCK Elise 3 novembre 2007 12:38

    à l’auteur. Bonjour.

    Ce que je veux dire ?

    1. Fenzy a formidablement répondu à ma place.

    2. Je complète : « il faut se décaler de l’effet perroquet ».

    3. j’ajoute l’excellent commentaire de « crochemore » - ci dessous - qui figure sous l’article original de l’Express.

    crochemore. "Un juge en colère et les citoyens ont-ils le droit d’être en colère ? jeudi 19 juillet | 18:32 Bonjour, En France , le problème est plus vaste que celui de l’immigration. Les immigrés, bien souvent, sont les premières victimes dans leur pays d’origine et quelque part ils servent de boucs émissaires chez nous pour masquer un malaise plus grand et plus profond que personne n’ose prendre en charge (en quelque sorte, quand on occupe le citoyen avec un problème, le citoyen ne pense plus aux autres problèmes). Les immigrés étant l’arbre qui cache la forêt du malaise profond, du gap énorme entre ceux qui pensent bien penser et parfois se disent même éclairés (comme au Moyen Age tandis qu’on est à l’ère de l’électricité et d’Internet), ceux qui peuvent même se permettre tout et n’importe quoi en toute impunité. Oui le malaise est profond avec le citoyen d’en bas qui ose s’interroger et ne pas se taire. Le problème est la perte des valeurs essentielles ou les citoyens n’ont même plus à s’assumer les citoyens (et pas seulement les immigrés) ne pensent qu’à leur droits, même en abusent de leurs droits, même s’en auto-fabriquent des droits (abus de pouvoirs) et ne pensent jamais à, leur devoir de citoyen ... et cela ne concerne pas uniquement les immigrés, cela concerne aussi et bel et bien les français que certains disent de « souche ». Cordialement".

    Conclusion : il s’agit d’un ordre (on peut le qualifier comme on veut) national et international. J’ai appelé cela : « le clonage institutionnel ». Les discours aussi sont clonés. La juge en colère ici clone les politiques. Les Administrations fonctionnent dans un mimétisme confondant. Il faut sortir de ce mimétisme, car tout mimétisme est aveuglant.

    Tout ceci est développé dans mon ouvrage : Le clonage institutionnel, livre, 325 pages, avril 2007. Car, pour combattre le clonage, il faudra en passer par l’édition et les médias. En fait, il faudrait écrire un autre article pour vous répondre dans le détail. J’ai eu besoin de 325 pages, pour cela.

    Vous êtes dans l’indignation. C’est le premier pas...

    Bon WE


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 novembre 2007 16:03

      Si je comprends bien vous me reprochez d’être un peu court parce que je ne livre pas clé en main une réponse à la sclérose de l’administration que vous dénoncez, entre autre, dans votre bouquin. Le sujet est en effet un peu complexe pour moi d’autant que je ne faisais que répondre à une interview sans, il est vrai, prétendre détenir LA solution. Mais je n’avais pas cette prétention ; dans qlq années peut-être... smiley


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 4 novembre 2007 17:21

      j’ai regardé votre page perso skyrock où vous parlez de votre parcours qui est très intéressant à propos de l’immigration.

      Si je veux me faire l’avocat du diable (et si j’ai bien compris votre propos !) vous critiquez (à juste titre) la soumission du compagnon étranger d’un Français qui doit passer par la case « mariage » s’il veut être admis au séjour ici. Mais cela renverse complètement l’esprit de la loi « protection vie familiale », qui est censée protégée des gens déjà mariés et non inciter les gens à se marier pour être régularisé. D’un autre côté, baser la régularisation sur le seul concubinage, n’est-ce pas un peu «  »léger«  » ? Autre problématique que vous soulevez : les cartes de séjour étudiant sont délivrées pour étudier ; une fois les études finies, forcément, on n’y a plus droit (d’où la stratégie du mariage pour continuer à résider).

      En espérant avoir bien compris et ne pas vous choquer par ces remarques.


  • MBOCK Elise MBOCK Elise 4 novembre 2007 19:21

    Je vois que vous avez pris la peine de visiter mon blog. Merci pour cela.Ceci étant, je ne suis pas sûre de vous avoir bien compris. Mais je vais essayer de vous répondre.

    Si je veux me faire l’avocat du diable (et si j’ai bien compris votre propos !) vous critiquez (à juste titre) la soumission du compagnon étranger d’un Français qui doit passer par la case « mariage » s’il veut être admis au séjour ici.

    Parfaitement.

    Mais cela renverse complètement l’esprit de la loi « protection vie familiale », qui est censée protégée des gens déjà mariés et non inciter les gens à se marier pour être régularisé.

    Voici un axiome pervers. La protection de la vie familiale n’interdit ni l’une ni l’autre pratique, donc, il faut envisager la chose autrement que par la voie juridique. Cf le commentaire plus loin.

    D’un autre côté, baser la régularisation sur le seul concubinage, n’est-ce pas un peu «  »léger«  » ?

    Et le Pacs alors qui était fait de surcroît pour protéger les coupes homosexuels ? La liberté de la vie en couple ne se résume pas au mariage. La preuve, 1 mariage sur 3 finit par un divorce.

    Autre problématique que vous soulevez : les cartes de séjour étudiant sont délivrées pour étudier ; une fois les études finies, forcément, on n’y a plus droit (d’où la stratégie du mariage pour continuer à résider).

    Faux. Ce raisonnement ignore ce que je vous avais dit précédemment. L’histoire des personnes, les circonstances de la vie. Tout n’est pas calcul dans la vie. Hall (anthropologue américain) a dit que les Administrations n’avaient ni conscience, ni esprit, ni mémoire. Au bout de 12 ans de concubinage, bien malin celui qui dira qu’après coup, je me suis mariée pour les papiers, sauf les personnels de l’Administration. Cf la durée d’un mariage moderne à l’état civil. A ce compte, j’avais le temps de faire 2 à trois mariages et de divorcer. Si les administrations avaient une mémoire, elles sauraient reconnaître les faux mariages des vrais concubinages et des vrais PACS. Elles sauraient faire la différence entre les deux. Comme elles ne l’ont pas, alors, elles encouragent la fraude. Quoi de plus simple que de signer un bout de papier à la Mairie pour se marier. Franchement, c’est comme si on claquait des doigts. En encourageant la fraude, on a les résultats qu’on a. J’ai parlé dans le blog de la « prime à l’illégalité » et de ses effets pervers. Si vous voulez mon avis, toute la politique de l’immigration ou l’absence de politique de l’immigration est basée sur des faux-semblants qui encouragent la prime à l’illégalité.

    D’où le commentaire qui suit.

    Le clonage institutionnel ne traite pas de la sclérose des administrations à proprement parler. Celle-ci a déjà été constatée dans le milieu des années 1960, entre autre par l’anthropologue E.T. Hall. Le clonage institutionnel traite de l’usurpation institutionnelle qui fait que les institutions ont confisqué les territoires de la décision publique y compris sur des sujets pour lesquels la simple compétence administrative et juridique ne suffit pas. Ainsi de l’immigration.

    Le clonage institutionnel indique que les institutions sont clonées. Elles ne reconnaissent de légitimité qu’à elles et à elles seules. Ce clonage fait que le citoyen lambda est forcément exclu, méconnu. Comment voulez-vous, dans ces conditions d’autoreconnaissance et d’autoréassurance, que ces institutions (qui vont au-delà des administrations) aient le moindre début de solution au problème des gens qu’ils ne connaissent pas ?

    Des institutions qui fonctionneraient autrement aboutiraient à d’autres lois et à d’autres résultats à commenter. Nos institutions clonées tant au niveau des moules de formation (Grandes Ecoles) que d’élection (partis politiques) produisent les résultats qu’on commente aujourd’hui. Aller plus loin dans un tel commentaire c’est jouer le jeu de cette usurpation institutionnelle qui se veut omnisciente, alors qu’elle oscille le plus souvent entre l’erreur, la mauvaise foi (les Politiques), les faux-semblants (les Juges) et l’approximatif.

    La survalorisation de l’utilité publique conduit fatalement à la confiscation des territoires publics qui, elle-même, conduit à l’inefficacité de nos politiques publiques à laquelle nous assistons tous aujourd’hui, pas seulement pour l’immigration.

    Le clonage institutionnel traite de cette usurpation institutionnelle et de ses conséquences au niveau anthropologique (l’immigration et les discriminations) au niveau social (les exclusions et la fracture sociale) au niveau économique (les freins à la croissance) et au niveau démocratique (l’inégalité des chances et l’équilibre démocratique).

    L’immigration y est traitée comme victime expiatoire (du clonage institutionnel).


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 13:50

      Il y a quelque chose qui tourne pas rond dans votre tete. Si un immigré obtient la nationalité par le mariage, ce n’est pas le proteger, mais pour proteger son conjoint(e) et leurs enfants.

      Quand au effets pervers, si tu veux contourner la loi, tu la contournera, en particulier si tu n’a rien a perdre.

      Et les lois sont a respecter, car c’est un etat de droit.


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 13:51

      en fait je vous trouve tres imbue de vous-meme, et tres meprisante envers ceux qui sont differents de vous.


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 13:56

      Dans vos commentaires, c’est toujours « moi, mon blog, mon ouvrages, mes idees », c’est toujours avec un brin de « paternalisme » ou de mepris envers ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous etes assez puante finalement.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 novembre 2007 16:35

      Effectivement la question de l’institution clonée m’était passée par dessus la tête (et n’était d’ailleurs pas le but de mon intervention)


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 16:58

      institution clonée, mais c’est debile comme notion. C’est juste pour vendre votre bouquin.


    • EricB 6 novembre 2007 19:16

      Oui, Seb, je ne comprends même pas comment ce n’est pas déjà appliqué. Les mexicains qui débarquent illégalement aux US, ils y viennent, eux pour BOSSER, et contribuer à l’économie, non pour vivre des aides inexistantes là-bas. Mais aux US, il y a du boulot, notamment dans l’agriculture. Ici, il n’y en a pas (sauf peut-être dans le batiment, et encore c’est souvent des emplois techniquement qualifiés).

      J’ai appris avec stupéfaction, il y a quelques années, qu’un étudiant américain que je logeais, avait droit de demander une APL, en se déclarant sans ressource, alors qu’il était arrivé en France en déclarant qu’il avait assez de ressources pour financer son année d’étude. Inutile de dire que je n’ai pas remplis sa demande d’APL, et lui ai fait une verte leçon ! MAis il aurait eu tort de ne pas profiter des failles du systeme !


  • EricB 5 novembre 2007 11:27

    « Comment renvoyer un »sans-papiers« quelque part, alors qu’on ignore en réalité qui il est ? »

    Il y aurait bien une solution : on fait construire des grandes barques, comme ils savent le faire en afrique, pour envoyer tout ce beau monde dans les eaux internationales. Ou alors on construit des grands camps d’accueil au fin fond de la Guyane, pour y stocker nos chers immigrants, le temps qu’ils retrouvent la mémoire sur leurs origines.

    Des solutions, il y en a , mais je doute que certains ici les trouvent « politiquement correctes ».


  • MBOCK Elise MBOCK Elise 5 novembre 2007 11:55

    Il faut recommencer vos lectures et votre formation par le début et non prendre le sujet en milieu de parcours.

    @ seb59 et à EricB

    Cynisme, victimisation, diabolisation, formules à l’emporte pièces, ironie méprisante : c’est le propre des « français de souche » en grande difficulté qui croient que cette galère est imputable à la présence des immigrés.

    Normal, quand on est mal dans sa peau, on essaie de trouver une justification. Etant soi-même affaibli, on tape sur plus faible que soi. Petits coups et bassesses comportementales et verbales tiennent lieu de thérapie personnelle.

    La question de l’immigration est un sujet international, qui relève des rapports Nord/Sud que le « français commun » ne connaît pas et ne peut pas connaître. Avant de siffler sur l’immigration, commencez par le début : l’histoire des peuples et des coopérations internationales.

    En espérant que vous trouverez le temps, entre différentes galères et invectives.


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 12:01

      tu defends ton steack, c’est normal. mais toi aussi tu es meprisante et raciste (les francais de souche... ne peuvent pas connaitre)


    • MBOCK Elise MBOCK Elise 5 novembre 2007 12:26

      Vous avez peur d’apprendre ? C’est plus dur que d’injurier.

      J’ai dépassé le stade de la bouffe et du ventre depuis mon engagement « politique » que j’ai payé cher, très cher.

      Je vous engage à oser le parcours.

      Je suis raciste ? Quelle ineptie !


    • faxtronic faxtronic 5 novembre 2007 13:30

      ? ???????????????


    • Nobody knows me Nobody knows me 7 novembre 2007 09:16

      Comment peut on etre assez bete pour venir dans un pays dans ces conditions ?

      Je pense que les mots appropriés seraient « démuni » et « pauvre » plutôt que bêtes.


  • archibald 5 novembre 2007 19:42

    Pour avoir travaillé pendant plusieurs années pour l’Etat dans le domaine de la réglementation des étrangers, je peux moi-même témoigner des incohérences, voire du caractère parfois ubuesque, de la loi RESEDA (qui favorise par beaucoup de ses aspects, notamment sur la possibilité de vivre avec sa famille en France, les étrangers en situation irrégulière au détriment des réguliers), de l’appréciation totalement galvaudée du fameux article 8 de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales relatif au respect de la vie privée et familiale (à force de l’invoquer à tout bout de champ, on en oublie sa réelle portée), du détournement massif des procédures d’asile (souvent ultime recours pour tenter d’obtenir un titre de séjour), de l’exploitation faite par certaines entreprises de travailleurs irréguliers (main d’œuvre peu chère et corvéable à merci) et de la très forte politisation « extrême gauche » des associations de soutien aux sans-papiers.

    Aussi, je partage en grande partie l’analyse sur la politique d’immigration française de Marie Dumes, qui m’apparaît être l’une des plus pertinentes lue depuis longtemps.

    Je pense que les propos parfois excessifs de ce magistrat dénoncés par l’auteur de cet article sont plus le fait d’une forte exaspération face aux situations qu’elle a pu rencontrer dans son travail que d’un parti pris politique. Ils ne remettent pas pour autant en cause la justesse de l’analyse au fond. Qui d’extrême droite plaiderait, comme elle, pour une régularisation massive des sans-papiers ? Quel partisan de sarkozy dénoncerait, comme elle, l’incohérence des politiques menées par la droite en matière d’immigration, notamment la dernière relative au regroupement familial ?

    La colère de Marie Dumes est tout simplement le fruit de l’expérience dite « du terrain », de la pratique d’une réglementation au quotidien, de la confrontation à des situations humaines et sociales. Elle n’est pas l’écho d’un discours politique quelconque ou d’une prise de position militante.

    Le magistrat se demande quand on pourra tenir en France un débat constructif sur l’immigration, exposer les problèmes et essayer de les résoudre en dehors de toute considération idéologique.

    Si l’on souhaite avancer sur la question, il faut dans un premier temps, comme elle le propose, dépolitiser le débat, et réussir à s’affranchir des calculs électoraux, du politiquement correct et des lobbies des deux extrêmes.

    N’est-ce pas déjà un début de solution ? Que propose donc l’auteur de cet article en la matière ?


    • Pie 3,14 5 novembre 2007 19:48

      Vous avez raison mais avec cinq lois sur l’immigration en trois ans et un ministère de l’identité nationale il y a peu de chances que les faits évoluent dans la direction que vous préconisez.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 novembre 2007 16:20

      Je vais répéter ce que j’ai dit dans l’article : dépolitiser le débat en tenant des propos excessifs me semble bien étrange (surtout dans ce domaine). Mais c’est sûr que c’est ce qu’il faudrait commencer par faire. Quant aux régularisations, c’est exactement ce qu’a déjà fait Chevènement en 1997, vous savez, celui qui a inventé la loi RESEDA qui vous déplait tant.


  • Fenzy 5 novembre 2007 21:53

    On attend impatiemment l’analyse du message de archibald par l’auteur de l’article pour y débusquer le honteux frontiste qui n’ose pas avouer au grand jour ses vilains penchants ...


  • MBOCK Elise MBOCK Elise 5 novembre 2007 21:54

    @faxtronic

    Il y a des textes qui transpirent et ceux qui respirent. Les vôtres transpirent. Ici, on échange du savoir. On ne vend pas des steacks. Ici, on réfléchit, on éructe pas. Maintenant, si cela vous gêne, vous vous êtes trompé d’endroit et d’interlocutrice.


  • Nobody knows me Nobody knows me 6 novembre 2007 08:59

    Ma parole, qu’est-ce qu’il y a comme gros cons sur ce forum !!

    Vas-y que je te sors de bons vieux discours des best of de Jean-Marie. Seb59, eric B, Aegidius, vous êtes de grands comiques, j’adore vos blagues. Je vous mets au même niveau que Michel Leeb tiens, dans la rigole.

    Vous passez votre temps à sortir des vannes au ras des paquerettes (françaises les paquerettes hein !) et vous prétendez être plus intelligents que la majorité des intervenants de ce forum ? Je me maaaaaaaarre !

    Donc comme prédit plus haut, je vais prendre mon point godwin et dire que vous êtes de sales (opinion personnelle) racistes frontistes, catégories de « penseurs » (bien grand mot) que je n’apprécie guère.

    Si la démonstration est principalement axée sur les ruses, bien réelles, qu’utilisent les étrangers pour être régularisés au titre de la protection de la vie familiale, elle oublie d’évoquer les autres manières, nombreuses, de tourner les lois à son avantage.

    Je peux vous donner qqs noms de français qui ont recours à ce genre de magouille, mais comme ils sont blancs et proches du pouvoir avec la presse qui va bien de leur côté, il n’y a pas de problème. ex : Lagardère et cie, tous les députés qui crèchent dans du 500m² à Paris sans enfants, Sarkozy qui se fait un petit chèque parce qu’il le vaut bien (alors qu’on nous rabache le manque de pognon).


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 novembre 2007 12:03

      En effet, j’ai effectivement été insultant mais tout en assumant mon point godwin.

      Mon argument donc, est que vous prenez pour vérité absolue certaines informations que l’on a bien choisi pour vous, qui visent les étrangers et qui pour vous, expliquent tous les maux de notre société de merde.

      Alors déjà si on avait pas pillé l’Afrique (puisque ’est de celà qu’il s’agit avec vous), on n’aurait pas ces vagues d’immigration.

      Deuxièmement, vous ne vous êtes jamais dit que les problèmes (que nous nous sommes créés) pouvaient également venir d’ailleurs (modnialisation, système défaillant, ...) ?

      Maintenant vous lalez me ressortir l’histoire du mea culpa ou du « on n’y est pour rien » mais je reste sur mes convictions.


    • Nobody knows me Nobody knows me 6 novembre 2007 18:22

      « Qui a pillé l’afrique ? Personne. Les occidentaux sont allés là bas exploiter les richesses (que personne n’utilisait, ni ne connaissait), developpé l’economie, les infrastructures, l’education, la santé. »

      J’ai lu attentivement votre réponse, et là franchement vous faîtes preuve de mauvaise foi. Aujourd’hui encore, NOS sociétés règnent en maître là-bas : Areva pour le nucléaire, Elf pour le pétrole et j’en passe. Tout ceci sous couvert de NOS chers gouvernements (passés, présents et futurs) qui graissent la patte des dirigeants corrompus que NOS chers gouvernements ont mis à cette place. Comment les Africains choisissent-ils dans tout ça ?

      L’économie parlons-en, à leur vendre des armes en échange des diamants, des armes en échange de nourriture, ça c’est du super commerce. La santé ? Parlons du SIDA en Afrique du Sud où les laboratoires refusent de baisser les prix alors que la population est séropositive à 50%.

      Je m’arrête là mais en cherchant un peu j’en trouve des pages et même des ramettes de papier comme ça.

      Donc non, je ne crois pas que nous soyons totalement étrangers à cette situation.


    • EricB 6 novembre 2007 19:03

      à Nobody : Tu sais, accuser tous ceux qui ne sont pas d’accord avec un politique d’immigration reduite à l’accueil obligé de tous les miséreux, de cons-racistes-frontistes eut payé... Mais ca ne paie plus, parce que les bornes du mensonge ont été franchies il y a déjà belle lurette, et que la grande majorité des citoyens commencent à s’évéiller de l’engoursissement de 25 ans d’un socialisme certes bien-pensant mais completement à coté de la plaque.

      Et finalement ce qu’a annoncé le Front National depuis 20 ans est en train de se réaliser. Donc pourquoi attendre encore 20 ou 30 ans pour se laisser anéantir par des immigrés qui viennent profiter du systeme et le détruire.


    • Nobody knows me Nobody knows me 7 novembre 2007 09:10

      « Et finalement ce qu’a annoncé le Front National depuis 20 ans est en train de se réaliser. Donc pourquoi attendre encore 20 ou 30 ans pour se laisser anéantir par des immigrés qui viennent profiter du systeme et le détruire. »

      En effet, voyons en Jean Marie Le Pen cet homme visionnaire et d’avant garde qu’il a toujours été... Ca me désole. Moi je vois plutôt une récupération de son barratin et de ses mensonges (chacun son point de vue) par l’énervé de l’Elysée, c’est à dire une stigmatisation des populations pour leur faire oublier leur faim. Cible privilégiée, les immigrés, réguliers ou pas d’ailleurs. Pendant ce temps, vas-y que je me mets une rallonge de salaire de côté, que les régimes spéciaux des parlementaires ne seront effleurés qu’en 2012, alors que les français travaillent plus pour se faire enfiler plus.

      Je n’ai pas prôné de politique d’immigration comme un gros gôôôôôchiste comme vous dîtes, je voudrais juste un peu de respect pour des populations du monde qui souffrent pour que notre système (chancelant) puisse encore tenir debout. Mais je constate que certains ne reconnaissent même pas le fait que l’Afrique a été spolié au profit du système occidental. Même si notre science et nos technologies ont aidé beaucoup de personnes en Afrique (santé, faim, sècheresse), je pense que nos technologies et notre mode de pensée ont fait plus de mal que de bien.

      Et attention, je n’ai pas traité TOUS les partisans d’une politique d’immigration réduite de cons-racistes... juste la poignée habituelle ci-dessus avec sa vieille rengaine, toujours plus virulente et aggressive chaque jour. Pétez un coup les gens.


    • EricB 7 novembre 2007 11:36

      « Cible privilégiée, les immigrés, réguliers ou pas d’ailleurs. »

      Ca, c’est encore le fantasme de la gauche qui n’existe plus qu’en opposition à des fantasmes de supposé fascisme. S’il y a quelqu’un qui fait des amalgames douteux sur « tous les immigrés », c’est bien la Gauche, pas Sarkozy.

      Et puis, allez donc écouter le « maitre à penser », qui, dans un sursaut de lucidité, avoue enfin la mascarade anti-fasciste :

      http://presqueriensurpresquetout.unblog.fr/2007/10/29/lantifascisme-netait-que-du-theatre-lionel-jospin/comment-page-1/#comments

      Comme par hasard, Libé n’a pas fait de pub...


    • Nobody knows me Nobody knows me 7 novembre 2007 13:42

      Et qui soutient ces gouvernements ? Quelle population admet ce gouvernement ? Qui travaille sous ce gouvernement ? Pourquoi vos populations ne changent pas de gouvernement ? Pourquoi pas une revolte comme l’on fait les francais dans leur histoire ? C’est trop fatiguant ?

      Ben voyons, c’est si facile de prendre qqs poignées de cailloux pour aller lutter contre des oppresseurs sponsorisés par tous les fabricants d’armes américains, russes, chinois ou français.

      Quant au « si les autres le font pourquoi pas nous » quand vous parlez des américains ou des chinois, ça c’est du raisonnement de maternelle. Avec des idées comme ça, il ne faut - justement - pas se plaindre de voir du monde débarquer vu que dans leur pays c’est le bordel.

      J’arrête ici mes réponses, nous n’avons définitivement pas la même vision, point final. Moi je l’accepte, nous sommes différents et ça ne me gêne aucunement. Je reste néanmoins - malgré ma première intervention peu brillante et provocatrice je le reconnais - choqué par votre style de réponse, que je vois un peu partout dans ce forums : aggressifs, haineux, peut être excédés par une situation qui ne vous convient pas ou plus.


  • Stephanesh 2 juillet 2008 00:34

     Pour en finir avec l’immigration.

    Simple

    changer les lois : ne reconnaître que français les personnes en état de prouver qu’ils possédaient une nationalité européenne avant 1950.

    Tous les autres autorisation de séjour illimité si travail. 

    mariage la femme prend la nationalité du mari.

    Obtenir la naturalisation. Oui sur 3 générations avec dossier irréprochable, absence de criminalité, absence de dettes, absence de, etc..

    On accueil les gens, ok mais ils se démerdent et ils n’interviennent pas dans le processus démocratique.

    Moindre problème avec la justice, retour au pays,

    Contestation de l’enseignement (défense du créationisme, par exemple) retour pays

    Ce sera vite terminé les problème avec l’immigration.

    Ah j’oubliais, manifestations, trucs rocambolesques pour obtenir des avantages, retour maison.


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