mardi 4 octobre 2016 - par ddacoudre

Je me suis trompé sur les jeunes..

Dans tous les pays du monde l’on constate un décrochage d’une grande partie des populations entre d’une part la progression de l’instruction et ceux qui disposent d’un niveau d’instruction supérieur et qui donnent cours à toutes les innovations technologiques et scientifiques qui vont emporter ce XXI siècle.

Toutes les études sur l’évolution du niveau d’instruction dans le monde ne peuvent pas se résumer en une phrase pour s’en faire une idée il faut aller les consulter parmi tous les instituts qui en font. Personnellement je suis celles de l’OCDE et de l’UNESCO et un regard sur d’autres. Les inégalités entre pays sont flagrantes et l’évolution des populations influence les données statistiques. C’est ainsi qu’en Asie centrale les élèves en âges d’aller en primaire a baissé de 20%. Le constat est que l’Asie au classement PISA occupe les 7 premières places que le Moyen orient traine et l’Afrique sud saharienne est en retard.

Pourtant curieusement les dépenses des états dans le monde baissent en passant de 4,75 point à 4,606, l’enseignement supérieur passe de 36,433 à 30,5, le primaire augmente de 17,342 à 17,461, les dépenses publiques baissent de 14,151 à 13,493 pour plus de détails le lien (http://www.banquemondiale.org/). Mais globalement le taux de scolarisation progresse (http://www.inegalites.fr/) quand l’on observe le classement des académies universitaire les USA décrochent de loin le pompon avec 27 universités sur les 36 première places, 36 ième place occupée par la première université de France, Université Pierre Marie Curie, http://www.shanghairanking.com/fr/index.html.

Dans l’article précédent j’ai essayé de démontrer que l’instruction ne préjugeait pas d’un bon développement de la démocratie en m’appuyant sur les espérances de Condorcet et le permanent désir d’émancipation des peuples et plus particulièrement de la classe ouvrière, ceux qui devant cesser leur instruction disposent de moins de savoirs que d’autres et doivent continuer à s’instruire au gré de l’information qui circulent et des voies où les conduisent leurs parcours professionnel http://ddacoudre.over-blog.com/2016/09/pourquoi-il-faut-voter.html.

Ces quelques données comme entrée en matière pour faire une relation entre instruction, développement technologique, développement des sciences et développement des démocraties.

La France connait une croissance permanente depuis 10 ans de l’enseignement universitaire et 77% de bacheliers sur une génération. Enfin sur 12 millions d’élèves, environ 500 000 sont en situation de décrochement.

Globalement nous ne sommes pas les meilleurs mais nous ne sommes pas les plus mal lotis et comparaison faite avec les pays de la communauté les écarts ne sont pas significatifs en dehors d’une instrumentalisation politique comme nous en avons l’art.

Pourtant, 67 % des citoyens considèrent que la démocratie va mal, 88% sont touchés par le pessimisme, bien que 36% se disent optimiste quand à leur avenir personnel. 71% pense que l’on n’est jamais assez prudent envers les autres et 61% considèrent que les gens essaient de se comporter correctement.

Concernant la perception de son environnement politique 65% ont une perception locale (le maire) et 26% une perception politique mondiale (OMC, G20). Cette dernière statistique démontre que dans un monde où les moyens de communications, d’informations et d’instruction permettent de prendre connaissance de la mesure du monde, les citoyens détenteurs de tous ces savoirs se replient sur eux. Se replient naturellement face à un danger perçus sur leurs perceptions locales rassurantes qui sont celles de la mesure de nos perceptions sensorielles, voir, toucher, sentir. Beaucoup semblent réorganiser leurs pensées avec des connaissances dont ils disposent sur le monde, que pour en avoir peur. C’est à dire que corrélativement l’information que nous donnons sur le monde n’est pas perçue positivement indépendamment de l’augmentation de l’instruction reçue. Normalement les jeunes devraient occuper les meilleures places puisqu’ils bénéficient de plus de savoirs et d’informations disponibles, sachant que le cumul des savoirs et des informations ne s’ajoute pas mais se multiplie. Pourtant quand l’on regarde l’âge des 100 personnes les plus riches du monde l’on trouve seulement un jeune de 29 ans en Colombie, un de 39, 40, 41,48 ans, deux de 47, 49 ans, la majorité dépasse les 60 et70 ans jusqu’à 90 ans le plus vieux 93 ans, (http://www.argentaire.com/2012/12/top-100-des-personnes-les-plus-riches.html) Je mentionne cela, même s’il n’y a pas de rapport direct absolu entre instruction et richesse. Dans un sondage récent, 64% des jeunes de 18 à 29 ans se disent optimistes pour l’avenir en 2016, alors qu’en 2012 ils étaient 78% à être inquiets pour leur avenir. Curieusement le chômage des jeunes de 18/29 ans était de 18 % en 2012, et 69% se déclarait heureux, aujourd’hui le taux de chômage est de 24%, et dans leur optimisme ces jeunes envisagent (4 sur 10) d’être chef d’entreprise et 10% de devenir millionnaires.

L’instruction est-elle un atout de bonheur. Il semble que oui d’après l’étude Social psychological & Personality science. (http://spp.sagepub.com/content/early/2015/09/10/1948550615602933.full)

Extrait. Les chercheurs notent aussi depuis peu, la génération actuelle d'adolescents et de jeunes adultes (18-29 ans) est plus heureuse qu'elle a pu l'être ces dernières décennies, aboutissant à réduire l'écart entre les classes d'âge.

Différents facteurs peuvent expliquer ces variations dans le temps. C'est le cas de l'augmentation des revenus moyens, du confort de vie, mais également du temps libre et d'un plus haut niveau d'études secondaires et universitaires. Le bien-être subjectif peut également être corrélé à un individualisme accru.

Les chercheurs constatent aussi que des caractéristiques psychologiques liées au bien-être subjectif telles que le narcissisme, l'estime de soi et l'extraversion ont augmenté avec le temps.

À l'inverse, des changements culturels, essentiellement liés aux liens sociaux, peuvent être à l'origine du déclin de la perception de bonheur. La plupart des indicateurs analysés par l'équipe montrent que les relations sont aujourd'hui moins stables qu'autrefois et que le taux des mariages était très bas en 2014, tandis que la part de célibataires n'a jamais été aussi élevée.

Le virage culturel vers plus d'individualisme, en partie permis par l'essor des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, s'est fait en faveur des adolescents, plus centrés sur eux-mêmes à cet âge, soulignent les chercheurs.

Il existe au contraire un décalage important pour les adultes partagés entre leurs habitudes individualistes et le sens de leur responsabilité vis-à-vis d'autrui. D'autre part, les inégalités de revenus qui se sont accentuées ont plus impacté la population adulte, expliquent encore les auteurs de cette étude.

Si j’ai retenu ce passage c’est qu’il préfigure aujourd’hui et notre futur, car ces jeunes feront demain. Mais déjà l’on peut observer dans les luttes sociales qu’ils sont les grands absents, à l’exception de quelques phénomènes comme les Nuits Debout ou les Indignés.

Tout récemment une étude indique que ce sont eux qui ont été le plus impactés par le terrorisme. Il place la sécurité en tête avec 33%, puis suivent 32% pour le chômage, 14% pour le pouvoir d’achat, 11% pour le réchauffement climatique. Ce sont aussi les jeunes qui avaient voté massivement pour Hollande et aujourd’hui ne lui accordent plus que 13 % d’intention de vote, entre 15 et 19% pour Mélenchon, 29 % pour Juppé et entre 27 et 31 % pour le FN. Pour les jeunes à gauche c’est Macron qui incarne le renouvellement avec 34% d’intention de vote s’il se présente, devançant le FN de 3 points.

L’on peut donc retirer comme tendance pour l’avenir, que la France restera bien ancrée à « droite », plus justement dans la ligne économique de la tendance actuelle qui devrait socialement s’aggraver.

Ce que pensaient ces jeunes en 2012 : Parmi les principales valeurs à promouvoir dans la France de demain, ils citent d'abord le travail (37%), le respect entre les gens (34%) et le respect de l'environnement (29%). Leurs principales préoccupations sont l'emploi (51%), le pouvoir d'achat (46%) et le logement (30%). 70% des jeunes estiment que l'école "prépare mal au monde du travail" et ils sont autant à penser qu'elle "ne donne pas les mêmes chances à tout le monde". Près d'un tiers (30%) des jeunes qui ont accédé à un emploi soutiennent que leur entrée dans la vie active a été "difficile". Près des deux tiers (64%) se déclarent favorables à un "changement de modèle économique". 70% affirment être "intéressés" par la politique et l'élection présidentielle.

L’on ne peut soutenir que c’est l’instruction qui justifie ce changement de vision chez les jeunes. Il n’y a pas eu de bouleversement éducatif en 5 ans de présidence Hollande pour justifier ce revirement avec ses paradoxes.

Celui de se sentir plus heureux alors qu’ils pensent qu’ils vont devoir travailler plus et quitter le travail plus tard, tandis que l’accroissement de l’instruction ne les rapprochent pas des affaires du monde, ni des valeurs humanistes.

Si nous considérons que la jeunesse est le reflet de l’environnement que leur ont construit ou laissé se construire leurs ainés par les choix sociopolitiques et économiques, il faut admette que la politique, ni les études sont en bonne place (http://www.atlantico.fr/sites/default/files/u39253/2014/03/pola_2.jpg), de plus le taux d’abstention est plus élevé chez les jeunes. (http://www.atlantico.fr/sites/default/files/u39253/2014/03/politiqueb.jpg)

Il semble donc, que l’instruction et l’éducation qui circule par la famille et les informations, ne soient pas de nature à réduire la fracture intellectuelle entre les promoteurs, les découvreurs des innovations et des technologies qui vont marquer le XXI siècle et prennent naissances dans les grandes académies universitaires et les jeunes qui vont vivre et faire ce siècle.

Tout parait indiquer qu’ils sont jouissifs de l’existence hédoniste dans laquelle ils naissent et tardent ou paraissent résigné à subir l’importation de conditions sociales qui se dégradent pour affronter la concurrence d’un monde extérieur, ni intéressé par la lutte contre le réchauffement climatique où se trouvent les emplois du futur.

J’avais écrit en 1999 toute la confiance que je portais dans les cadets : Un monde dans lequel les anciens critères sont en voie de disparition, et j’espère dans les nouvelles générations « les cadets ». Des cadets qui, plus et mieux éduquées du savoir fondamental de ce que nous sommes, pourront développer une société plus épanouie grâce une nouvelle éducation, afin d’échapper à notre monde névrosé, qui développe la culpabilisation.

Il semble que je me sois trompé, que le développement des connaissances psychiques de l’humain ait été mis en pratique pour mieux le conditionner que pour l’en instruire.

L’UE a mis en place des actions de sensibilisations au monde envers la jeunesse.

L'UE cherche à aider les jeunes à collaborer avec des régions extérieures à l'Europe et à participer davantage aux politiques entreprises dans le monde sur des questions telles que le changement climatique, les objectifs du millénaire pour le développement et les droits de l'homme.

Elle mène à cette fin les actions suivantes :

  • sensibiliser les jeunes aux questions de portée mondiale ;
  • fournir aux jeunes des possibilités de dialogue avec les responsables politiques sur les défis mondiaux ;
  • favoriser la compréhension mutuelle entre jeunes du monde entier par le dialogue ;
  • encourager les jeunes à faire du bénévolat dans des projets environnementaux (« volontariat écologique ») et à adopter un comportement écologique (recyclage, économies d'énergie, recours à des véhicules hybrides, etc.) ;
  • promouvoir l'esprit d'entreprise, l'emploi, l'éducation et les possibilités de volontariat en dehors de l'Europe ;
  • promouvoir la coopération et les échanges entre les professionnels du secteur de la jeunesse sur différents continents ;
  • encourager les jeunes à faire du bénévolat dans les pays en développement ou à travailler sur des enjeux de développement dans leur propre pays.

 



23 réactions


  • leypanou 4 octobre 2016 11:31

    Le lien donné pour les statistiques d’abstention pour les élections montrent que même pour les élections municipales, les jeunes de 18 à 34 ans s’abstiennent beaucoup (plus de 40%) : cela veut dire que même pour élire des gens qui peuvent influencer sur leur vie de tous les jours, ils s’en foutent ou sont indifférents.

    Je trouve cela dommage car le choix d’un maire est un choix politique pour fixer les priorités et les choix de la commune.

    De toute façon, quand quelques-uns veulent se payer un iphone à 800€, obsolète après 2 ans, faut-il s’en étonner ?


    • ddacoudre ddacoudre 4 octobre 2016 12:39

      @leypanou

      bonjour. j’avais lu ça aussi, globalement, l’abstention est plus logique chez les jeunes qui doivent prendre la mesure de l’importance de la politique pour fixer des choix sociétaux.
      ce que ne disent pas ces sondages c’est l’impact de la famille dans les choix politiques, or c’est un centre de transmission. il y a une bonne étude sur ce sujet dans Persé je te mets le lien http://www.persee.fr/
      cordialement. ddacoudre.over-blog.com .


  • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2016 14:26

    Bonjour DD,


     Le problème des jeunes à nos yeux dont j’ai eu pendant ma vie à manager n’en sont pas vraiment.
     Pourquoi ?
     Parce que les jeunes se sont adaptés aux nouvelles idées et technologies.
     Des idées qui ne sont pas comme nous à vouloir toujours plus sans en connaître le coût.
     J’ai eu l’occasion d’en parler en m’adressant à un jeune français qui au départ, ne se sentait pas bien dans sa peau
     Le bonheur est un problème de psychisme et parfois, devant une même situation de stress, le comment il se résout peut être dépendant du départ et de ses gènes.
     Ce n’est pas une question d’argent, mais d’interprétation de ce qu’est un événement donné.
     .
     

    • ddacoudre ddacoudre 4 octobre 2016 18:52

      @L’enfoiré
      bonjour. il est effectivement difficile de penser comme un jeune puisque l’on ne l’est plus et que nous bénéficions d’une expérience de l’existence qu’il ne pourront pas avoir, mais seulement connaitre, par ce que nous en retenons pour la raconter.
      dans cette même période j’ai écris qu’heureusement nous ne pouvons instruire ou enseigner les jeunes de tout ce que nous avons vécu. d’une part parce que cela n’existe plus et par contre ils auront à vivre dans les conséquences de ce que nous avons engendré. enfin souvent ce sont les jeunes qui enseignent leurs parent restés sur des savoirs éculés s’ils ne se tiennent pas informés.
      effectivement le bonheur est bien psychique sinon nos ancêtre les cro-magnon ne l’auraient jamais connu tant leur situation économique était précaire.
      cordialement, merci de m’avoir laissé un commentaire.


  • alain-aaae (---.---.98.64) 4 octobre 2016 14:59

    excellent article mais un peu dépassé par le peu d chance ont les jeunes d aujourdhui d abord par le nouveau code de travail que des patrons mettent déja en place.de plus pouquoi voulez vous que les jeunes soient an fase avec des politiciens corronpus jusqu a la moelle qui se payent 2 voir 3 salaires par mois le salaire de député indemnité non impossable plus leur salaire de fonctionnaire alors que vous proposez du volontariat.je suis syndicaliste et je ne le serais pas si je ne payais pas ma carte donc notre génération qui savent qu ils faut se battre avoir sa carriere bousillé pour avoir un peu d avantage.lorsque l on voit comment se passe dans les universités que les étudiants qui seront en surplus seront des chomeurs en puissance.Quand a l avenir de nos enfants ou petits enfants il ne faudrait pas s en réjouir car depuis plus de 30 ans nous avons diminué les notes des lycéens et qui aujourdhui comme leur anciens professeurs ont récu eux aussi lordre verbal d augmenter les notes des bacs.J ai eu la chance de travailler avec des hauts fonctionnaires et qui disaient avant leur exposé ne faites pas attention aux fautes d orthographes.on as mis en place des seances de rattrappages de francais pour eux


    • ddacoudre ddacoudre 4 octobre 2016 19:00

      @alain-aaae

      bonjour. merci pour ce commentaire , je connais effectivement tous les sujets que tu abordes.la notation était initialement faite pour vérifier si les instituteurs instruisait bien leur élèves. que le diplôme serve à sélectionner soit mais ce qu’ile st important c’est qu’un élève est sur l’année des note convenable attestant qu’il suit et apprend.
      aujourd’hui notre enseignement est dépassé il y a trop de connaissance à connaitre pour qu’elle tiennent dans un cursus scolaire du siècle dernier. il y a très longtemps que je propose d’apprendre tout au long de l’existence. http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html
      cordialement.


  • tashrin 4 octobre 2016 15:09

    Je suis très gêné par votre article, pour plusieurs raisons
    La premiere c’est que vous faites une categorie globale intitulée les Jeunes
    On parle de qui ? des loulous de banlieue ? des filles de bonne famille ? des babas cools ? des urbains ? des campagnards ? des fils de profs ? des etudiants ?
    Ca n’a pas de sens que de rassembler des populations sociologiquement aussi differente dans un groupe qui n’a en commun que sa classe d’age..
    Ensuite vous sembliez fonder bcp d’espoirs sur cette categorie, mais ne tenez pas compte de son pouvoir réel... Pour rappel, on vit dans un pays de vieux, gouverné par des vieux, qui créent des lois visant la protection des interets des vieux, et sans aucune vision d’avenir... Les jeunes ils font un peu ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, c’est à dire pas grand chose. quand on est obligés d’habiter chez ses parents jusqu’à 30 ans ou d’y retourner quand on en a 35, on est forcement quelque peu limité
    Enfin, le bonheur est surtout une question de perception... vous faites probablement partie d’une generation qui a connu une situation encourageante (perspectives du marché de l’emploi, acquisition immobiliere, evolution sociale, progres scientifique, etc...).
    Les gens qui sont nés à partir de 1980 en gros, eux ils ont connu que des choses moins sympa... : le sida, la crise, le chomage, la baisse des revenus, l’impossibilité d’acheter pour se loger, etc... Ils ont vu les generations precedentes investir leur vie professionnelle avant de se faire jeter comme des merdes, et du coup ne veulent pas faire la meme erreur.


    • ddacoudre ddacoudre 4 octobre 2016 19:22

      @tashrin

      bonjour je suis d’accord pour la sociologie qui marque profondément le devenir des jeunes. des études existent dans ce sens elle sont trop lourde pour en faire un article court. j’ai donc fait le choix d’un tableau global indicatif sur ce que pensent les jeunes de 18 à 29 ans, catégorie qui a évolué car avant c’était 1/ 25 ans.ton analyse et juste sur le constat que tu fais mais quand j’ai commencé à travaillé l’on faisait 60 h par semaine, deux semaines de congés payés il fallait demander l’autorisation au patron pour aller à un enterrement d’un de ses proches, d’une naissance, d’un mariage, et si l’on trainé trop pour aller faire ses besoins le temps était décompté quand un capo ne venait pas frapper à la porte des WC, et l’on s’essuyait avec du papier journal, bien des maisons avaient le sol en terre battu ne possédaient ni électricité ni eau ni tout à l’égout, les rue des villages étaient pavées et posséder un vélo était un signe de bien être etc et je ne vais pas te dire que c’était mieux avant, mais te dire que ce que les jeunes vivent en bien ou en mal est la conséquence d’actions que nous avons réalisé quand nous étions jeunes et moins jeune,s que toutes ses actions n’existent plus car le temps s’écoule mais les jeunes vivent la conséquence de ce que nous avons su faire ou ne pas faire et bien évidemment ceux d’aujourd’hui même s’ils ne font rien cela marquera le futur de ceux qui les suivront. c’est le déroulement normal de toute existence et il faut le savoir. l’âge en soit n’est pas un problème ce qui l’est c’est ce que l’on a engrangé comme connaissance pour diriger le monde ou choisir son monde. il est juste que depuis 1975 la situation c’est dégradé au niveau de l’emploi et du salaire à compté de 1977 mais le plus dramatique c’est qu’ à partir des années 90 l’information c’est chargé de vider les cerveaux.Télévision : de l’info sans infoshttp://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html.
      cordialement


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 octobre 2016 17:02
    Bonjour ddacoudre

    Cette idée de « jeunesse » : « Jeunesse française, jeunesse allemande, jeunesse turque, jeunesse d’ici, jeunesse de la-bas ... » date je crois du début du XXé siècle et elle a fait son temps ! Il faut dire qu’elle avait traversé pas mal de conflits et de guerres.

    Le Monde est trop vieux, la jeunesse de « ceux-là » n’est donc qu’apparence ! 

    • ddacoudre ddacoudre 4 octobre 2016 19:25

      @Mohammed MADJOUR
      bonjour je n’ai pas saisi le sens de ton commentaire, si ce n’est que dans un monde vieux les jeunes sont vieux aussi car ils véhiculent es idées éculées. tu me corrigeras si je me suis trompé.
      cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


    • L'enfoiré L’enfoiré 5 octobre 2016 09:49

      @Mohammed MADJOUR


      Si DD n’a pas compris, je vais expliquer votre manière de voir.
      Ce n’est pas le Monde qui est trop vieux, mais certaines parties du monde qui l’est.
      Vous ne vous souvenez pas d’un certain Donald Romsfeld qui parlait de la vieille Europe
      Grand tollé de notre part, européens. 
      Vous êtes probablement quelqu’un qui crache sur le jeunisme qui sévit dans les entreprises.
      Les jeunes remplacent les vieux parce que l’expérience de ceux-ci est souvent devenue obsolète et qu’en plus les jeunes sont moins chers.
      Nous sommes entrés comme je l’ai souvent écrit dans l’ère du numérique.
      Une ère qui veut réaliser toujours plus avec moins de moyens.
      J’ai fait partie de son développement, donc je peux en parler.
      Toutes les jeunesses dont vous citez les noms seront sur le même bateau parce que cette ère-là vogue sur toutes les mers, volent dans tous les airs et déambulent sur toutes les terres de ce monde ;
      Je le compare à un tsunami. 
      Alors, il y a ceux qui le regardent arriver et d’autres qui cherchent leur planche pour essayer de surfer sur la vague.
      Vous parlez de guerre... Cela pourrait être une guerre civile, une guerre des âges.
      Etre une apparence ?
      Je dirais plutôt du surréalisme si je devais peindre la situation. 

      Un geek avant l’heure, 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 octobre 2016 11:42

      @ddacoudre

      Je n’ai rien a ajouter, vous avez saisi l’essentiel...

      J’ajoute quand même que j’ai depuis longtemps milité pour un renouveau, mais je dois dire que je me suis trompé sur les jeunes mais aussi sur tout le monde. L’inertie est trop grande. 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 octobre 2016 11:48

      @L’enfoiré


      Bonjouer l’enfoiré.

      Si, si « ddacoudre » a bien compris mon message.

      Un monde qui ne renouvelle pas sa vision ne peut que vieillir, rien à voir avec la « jeunesse des jeunes » puisqu’elle s’abreuve des « vieilles idées des vieux » ! 

  • olivier cabanel olivier cabanel 4 octobre 2016 20:15

    DD

    excellent article.
    merci

  • Ecométa Ecométa 5 octobre 2016 10:11

    L’instruction, logiquement l’acquisition de la connaissance, celle de l’entendement, de l’éveil de la conscience, individuel mais aussi collective, et non celle du rationalisme paroxysme de rationalité et plus rationalité, « ratio » et non « raison » ; normalement, instruire, c’est le rôle de l’école ! Quand à l’éducation ce sont les parents !

    Le problème c’est que l’école n’instruit pas mais qu’elle éduque (ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement : education.gouv !. Il y a que l’école n’instruit pas réellement mais qu’elle conditionne » et, même pire, qu’elle « formate » ! Il y a aussi le terme d’enseignement mais sans interrogation (surtout pas). L’interrogation a déjà été faite et les réponses déjà trouver : il n’y a plus de questions à se poser (on est en plein positivisme, en plein scientisme… pas d’introspection possible). Il n’y a qu’à enseigner ce savoir surfait au superfétatoire, spécieux et fallacieux, spécialisé au spécisme, sans aucun entendement, sans réelle intelligence ; une intelligence qui commence par l’interrogation individuelle sans tomber dans l’individualisme !  

    Il y a dans l’éducation nationale quelque chose du soviétisme avec le communisme en moins mais : le « capitalisme », le « libre-échangisme », le « rationalisme », le « productivisme », l’ « individualisme » ; avec tout cela en plus ! Ce ne sont là que des paroxysmes, comme autant d’abus de toutes choses !

    Les mots sont importants mais l’éducation comme l’enseignement oublient jusqu’à leur véritable sens : les mots en « isme » sont des paroxysmes et, donc des abus !
    A l’évidence nous avons créé et nous entretenons par l’éducation et l’enseignement unu civilisation de l’abus de tout : une « civilisation du paroxysme » !


  • shyroki (---.---.56.238) 5 octobre 2016 10:56

    Cet article mélange un peu éducation et politique.


    Pour ce qui est du « niveau » scolaire en baisse, je mettrais un petit bémol, car en grandissant je me suis aperçu que j’étais un peu plus perspicace sur certain sujet que des membres de ma famille d’une autre génération.

    Certe mon niveau dans certaine matière, comme le Français, les Maths, l’Histoire est inférieur, mais globalement dans tout le reste (biologie, chimie, technologie, informatique, économie, etc ...) mon niveau est très nettement supérieur face à la génération précédente.

    Pour le coté politique en 2012, les jeunes voulaient du Social, c’est à dire plus de relation humaine et un avenir plus juste, malheureusement les politiques ont fait un peu l’inverse et le désarroi est aujourd’hui totale.

    En 2016 désabusé, le social est perçus maintenant comme un « mythe », voir un mensonge. Les médias sont devenu ULTRA dépriment et martel 24H/24 à qu’elle point notre société est horrible et sans avenir.

    Je pense qu’il faudrait mettre le Hola dans les médias et grandement limiter leur rôle informatif, pour le recentrer sur le divertissement.

    Un jeune déprimé est un jeune qui n’a pas envie d’apprendre, l’envie en matière d’apprentissage est le plus grand moteur qu’on puisse avoir, si on veut remonter notre niveau éducatif il faut casser cette déprime ambiante.

  • JC_Lavau JC_Lavau 5 octobre 2016 17:29

    Tiens ? La litanie du « réchauffement climatique »... Et c’est ça que tu appelles de l’instruction ?
    Tu n’es donc pas capable de distinguer instruction de radotage médiatique des escroqueries obligatoires.


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