lundi 19 mars 2012 - par maxime vivas

Je sais pourquoi ils vont voter pour Jean-Luc Mélenchon. Deux fois, si possible

L’auteur a écouté et noté les arguments d’électeurs mélenchonistes, puis il énumère les raisons qui devraient les dissuader et il termine en capitulant : mélenchonisé !

D’abord, cette déception d’un citoyen : « L’Union de la Gauche a donné en 81 la plus grande désillusion qu’il ait été possible d’imaginer. Elue sur la base, non plus du Programme commun, mais des 110 propositions du candidat Mitterrand, cette prétendue Gauche-là a gouverné à droite ».

Et la réponse d’un autre :

 

L’élection présidentielle et le syndrome du référendum sur le TCE (on vous dit : blanc, vous faites rouge).

 

Maxime VIVAS

 

 



« Soyons justes, la victoire de la gauche en 1981 a aussi donné ceci : augmentation des minimas sociaux avec un SMIG revalorisé de 10%, allocation familiale, allocation logement et allocation pour handicapée de plus de 25%, autorisations des radios locales privées et ouverture de temps d’antenne à la gauche aux télévisions et aux radios publiques, l’abolition de la peine de mort, le blocage des prix pendant 6 mois, des nationalisation de grandes banques et entreprises, l’instauration de la semaine de 35H et la cinquième semaine de congés payés, la création des ZEP ( zone d’éducation priorité), la retraite à 60 ans ».

Jean-Luc Mélenchon explique que des ouvriers n’ont pas voté pour ces mesures-là. Et ils n’ont pas aidé à aller de l’avant, vers d’autres conquêtes.

Il paraît aussi que ceux qui avaient compris que la « France d’en bas » (selon une détestable expression) ne devait jamais voter pour la droite, pour ceux du château et leur palefreniers du centre, mais toujours à gauche (la « discipline républicaine ») ont vu leurs espoirs en partie déçus en raison de la nature profonde de la majorité de l’appareil du PS, peu désireux d’aller à l’affrontement avec le capital (« I’m not dangerous » ), de la faiblesse du PCF qui a cautionné le virage de 1983, du refus d’une partie de la « gauche de la gauche » de descendre de l’Aventin pour obliger le Pouvoir à poursuivre, de la passivité du peuple qui s’en est remis aux élus en oubliant ceci que l’Histoire nous a appris : la rue est aussi un espace d’expression démocratique. Les urnes sans la rue conduisent aux déceptions, la rue sans les urnes appelle souvent la répression et la division.

2012 n’est pas 1981.

Mais qu’ouïe-je dans mon oreillette ? La comparaison entre le vote pour la gauche en 1981 et le vote pour le Front de gauche en 2012 serait oiseuse. En 1981, la locomotive acceptée par le monde du travail, par les fils de Jaurès et de Marx et par les partis de gauche dès le soir du premier tour était le candidat du PS, François Mitterrand, non par défaut, non pas avant tout pour chasser le sortant, mais pour un programme porteur d’espoirs et ce, dans ce qu’il faut bien appeler une ferveur populaire dont le monde ouvrier n’était pas absent ( la foule à la Bastille, le 10 mai au soir n’était pas la même que celle du 18 mars 2012 au même endroit...).

Aujourd’hui, me souffle-t-on, 35% des Français estiment que Jean-Luc Mélenchon est le candidat qui défend le mieux les ouvriers, François Holande arrivant en deuxième position avec 30%, (sondage TNS-Sofres publié fin février). Et qui n’a jamais entendu, autour de lui, des électeurs de gauche dire qu’ils sont prêts à voter pour le candidat social-démocrate, sans illusion, non pas par adhésion à son programme plan-plan, mais afin de débarrasser le pays d’un président honni ? Voter pour celui qui semble être le moins pire et le mieux placé (cf. les sondages) dans la compétition. A croire qu’une majorité du peuple de gauche voterait François Bayrou s’il était le seul à pouvoir faire disparaître Nicolas Sarkozy du paysage politique.

Un Mitterrand, sans son programme et son chapeau ?

Un électeur sarcastique ricane. En avril 2012, le candidat du PS singe Mitterrand dans sa gestuelle et sa scansion particulière, ses intonations, en trottinant, pépère, les pieds dans les allées de la social-démocratie capitularde, un œil sur le centre, le cœur loin des 110 propositions, et suivi d’une meute dont une partie est bien décidée à caresser les lambris dorés des ministères, quel que soit le vainqueur. A présent, il s’agit de leur tailler des croupières, d’en appeler à un électorat qui croit voter socialiste en votant Hollande, de dire non à des boutiquiers qui n’aspirent qu’à s’asseoir à la caisse derrière la vitrine ripolinée du système. Il s’agit de voter pour un programme dont le PS ne veut pas, déséquilibré qu’il est par sa propre droite, ouvertement prêt à faire entrer François Bayrou (ce Roméo sous les fenêtres duquel roucoula en 2007 une Ségolène transie) dans un gouvernement de gestionnaires mous.

L’exode chez l’ennemi.

J’écoute aussi les encolérés. Ah ! combien de fois nous ont-ils trompés ? Ah ! ces passages sans vergogne à l’ennemi, trahisons trop nombreuses pour être des épiphénomènes ! DSK nommé au FMI grâce à Sarkozy, Eric Besson changeant de camp en pleine campagne électorale de 2007, Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, proche de François Hollande depuis l’ENA, Jean-Marie Bockel, Michel Rocard (qui fut premier ministre socialiste avant de devenir une sorte d’ambassadeur de Sarkozy auprès des pingouins des pôles Arctique et Antarctique, Jack Lang (envoyé spécial de Sarkozy en Corée du Nord), Claude Allègre, enfin qui n’en pouvait mais de danser devant le buffet. D’autres ont hésité (trop, le coche est passé) après avoir été pressentis par un président qui a su évaluer le poids insignifiant de leurs convictions pour un débauchage facile qui fait honte aux militants socialistes et aux électeurs du PS. Ah, camarades éléphants de la rue de Solferino, nous nous sommes tant aimés avant qu’une partie de la horde aille barrir dans la litière de l’ennemi ! Combien de fois avons-nous voté pour vous, au premier et surtout au second tour ?

Le mot « socialiste » est dépassé !

Je ne suis pas sourd à qui s’exclame  : « Et Manuel Valls ! » Directeur de la Communication de la campagne électorale de François Hollande, il avance que « des hommes et des femmes comme Dominique de Villepin, François Bayrou ou Corinne Lepage peuvent faire partie d’une majorité de large rassemblement ». Et, plus Jospiniste que Jospin qui ne répudiait le socialisme que dans son programme, Valls l’expulse du nom de son parti : «  le mot socialisme est dépassé ; il renvoie à des conceptions du XIX° siècle ».

Sur la photo, Hollande efface la gauche.

J’écoute cet ouvrier que je soupçonne d’être rouge : Hollande, le béret à la main, va à la rencontre de la Finance à chapeau melon : « Aujourd’hui, il n’y a plus (autre version : pas beaucoup) de communistes en France… » Dans le rôle d’un bourgeois de Calais, Hollande traverse la Manche en chemise pour effacer du paysage de la démocratie française un parti qui, sans compter les dizaines de milliers de communistes qui ne sont pas (plus) encartés, compte 100 000 adhérents (le chiffre peut varier selon les sources), 14 députés, 21 sénateurs, 2 députés européens, 232 conseillers généraux, 94 conseillers régionaux. Au total : près de 10 000 élus locaux et 753 maires dont 87 dans des villes de plus de 9 000 habitants.

Et comment ne pas voir que cet escamotage hollandien revient à traiter par le mépris le reste de sa gauche : EELV, le NPA, LO, le PG ? Ces partis dont il attend les voix car, même si les instituts de sondages, propriétés des oligarques, ont pour lui les yeux de Chimène et l’ont hissé au pinacle avant même qu’il soit candidat officiel et qu’il ait dit un mot, aucun ne prétend que le candidat social-démocrate rassemblera, seul, plus de 50 % des voix.

L’année, le jour et l’heure où le PS a fait demi-tour sur l’autoroute.

Une information me secoue. Au congrès de Bad Godesberg, en 1959, le parti social-démocrate allemand (SPD) a voté son virage à droite en rejetant tous les « marqueurs » du socialisme.

Lors de l’émission « Objections » sur France Inter, le 9 février 1990, Henri Emmanuelli, classé à l’aile gauche du PS, a avoué : «  Nous avons fait notre Bad Godesberg. Nous l’avons fait le 23 mars 1983 à 11 heures du matin. Le jour où nous avons décidé d’ouvrir les frontières et de ne pas sortir du SME [système monétaire européen], nous avons choisi une économie de marché ».

Et voilà que montent de l’agora, des cris de déception et d’inquiétude, des ressentiments, analyses, revendications qui m’ébranlent politiquement au fur et à mesure que je les note. Tenez :

- Et puis l’Espagne, et puis surtout la Grèce où le président de l’Internationale socialiste, George Papandreou, a livré, sans combattre, son pays à la finance internationale et son peuple au malheur, à la ruine et à l’humiliation.

- A ne pas voir ce qui sépare le PS de la gauche d’hier, à oublier qu’il a fait son Bad Godesberg, nous risquons de passer à côté du possible. En 2012, porterons-nous enfin au pouvoir quelqu’un dont le positionnement politique n’a pas été déterminé par un doigt mouillé qui repère la direction des vents favorables à sa carrière, ou encore par une pièce de monnaie jetée en pile ou face au sortir de l’ENA ?

Le vote utile, vote couché.

- On nous dit que la « gauche modérée » (celle qui n’évoque plus ses valeurs et qui a jeté les ouvriers dans la nuit de l’oubli comme on glisse la poussière sous le tapis) doit ébarber encore son programme pour que les médias la décrivent propre sur elle, face à une droite qui se radicalise, qui se lepenise, qui détruit le tissu industriel pour que ses oligarques accumulent, par la spéculation, des fortunes vertigineuses en des temps records, s’octroyant des salaires et des primes d’un montant si élevé qu’on n’arrive plus à calculer à combien de siècles de RSA ils correspondent.

Gauche honteuse et droite fière.

- Il faudrait donc, les politologues télévisuels le professent, que mollisse la gauche quand la droite se durcit. Une élection présidentielle, disent les oracles spécialisés dans les erreurs (mais pas dans leur confession) se gagne au centre pour le programme économique et, pour les idées, soit à l’extrême-droite qui cible les viscères, exalte l’émotionnel en épargnant les neurones qui ne sont pas les bienvenus au club, soit en puisant à l’aveuglette quelques valeurs dans le fonds de commerce de la gauche historique. La recette type ? Tranquilliser les marchés, exciter les bas instincts des masses, dîner avec les riches, diviser les pauvres, appâter les chalands par des mots vendeurs (justice sociale, jeunes, emplois, femmes, paix, pouvoir d’achat, relance...) et, si nécessaire, leur faire peur, leur faire peur, peur.

Au lendemain de mai 68, De Gaulle avait pu compter sur ce qu’il appela « Le parti de la trouille ». C’est ce parti-là que les propagandistes du «  vote utile » veulent ressusciter à leur profit.

- La droite, qui fut longtemps si honteuse qu’elle se faisait appeler « la majorité », jette fièrement le masque, se rebaptise« la droite ».

Mieux : elle caresse l’extrême-droite, sans vergogne.

Les concepts meurent avec les mots qui les portaient.

- Et voici que, par un consensus quasi général, sont effacés les mots de la réalité quand ils sont porteurs potentiels de révolte : capitaliste, licenciement, ouvrier, chômeur, clochard, que les enfumeurs ont fait remplacer par capitaine d’industrie (ou entrepreneur), plan social, salarié, demandeur d’emploi, SDF, tandis que le Conseil national du patronat français (CNPF) est devenu, par antiphrase cynique, Mouvement des entrepreneurs français (MEDEF), congrégation figée qui entreprend très peu, soit parce que ses adhérents sont petits et n’obtiennent pas les liquidités indispensables, soit parce qu’ils sont bouffis-gavés et que la fortune leur vient quand ils dorment, en direct de la Bourse.

Ensemble pour renverser la table.

- Une chance historique est à portée de la main et serait déjà saisie sans l’absence d’un plus vaste rassemblement de toutes les gauches qui accepteraient des divergences dans le combat commun. Notre vie s’écoulera-t-elle et celle de nos enfants, avant que nous ayons vu arriver quelque chose de grand, de beau, de juste, d’enthousiasmant dans ce pays ?

- Va-t-on, pour refuser le « Tous ensemble », persister à confondre l’union et la fusion, le programme et la Bible, l’autre et l’intrus, l’allié et le rival, le contradicteur et l’ennemi, le candidat et Dieu-le-père, l’audace et l’inconscience, le vote dicté par la crainte et le devoir civique, le PS et un parti socialiste ?

Le dynamisme squatte un nouveau courant.

- Agé à peine de 3 ans, le Front de gauche rassemble le Parti communiste français, le Parti de gauche, la Gauche unitaire (venue de la LCR), République et socialisme, Convergences et alternative (venues du NPA), le Parti communiste des ouvriers de France et la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Le Mouvement Politique d’éducation populaire soutient son candidat. Le Front de gauche a donc fabriqué une dynamique dans l’union. Cette dynamique secoue les abstentionnistes de toujours, elle remplit des salles immenses qui résonnent d’enthousiasme, elle envahit joyeusement la rue, elle draine les jeunes, elle éveille les pauvres qui votaient contre leurs intérêts, elle secoue les abstentionnistes, elle rend l’espoir à des électeurs de gauche qui se voyaient contraints de voter PS à contrecœur, saoulés par l’antienne du vote utile et du « Tout sauf Sarkozy ».

- Cette dynamique décille les yeux de ceux qui allaient distinguer Marine Le Pen de son père, se laisser prendre au strabisme politique divergent de Bayrou, pardonner à Bling-bling, déposer une rose devant une étude de notaire prise pour le local de permanence de Jean Jaurès.

Choisir un individu ?

- Le système électoral veut qu’on vote pour un homme (ou une femme), que le débat soit donc personnalisé et que, souvent, ce qu’est le candidat (ou ce qu’il paraît être) prenne le pas sur ce qu’il propose, sur les idées qu’il incarne (et qui, parfois, sont plus grandes que lui). Les médias le veulent ainsi.

Le candidat idéal, parlons-en.

- On dit « candidat » par commodité pour ne pas céder à la mode qui rend tout écrit illisible (les nouveaux(velles) candidat(e)s et les électeurs (trices) conscient(e)s représentant les maîtres(esses)-nageurs(euses)-sauveteurs (trices ? teuses ?…), mais entendez : candidat homme ou femme.

Bon, il le faudrait immaculé. Dans ce cas, on lui reprochera son manque d’expérience, de stature internationale (a-t-il rencontré Obama, Merkel, a-t-il été ministre ?). Comme si on ne devenait pas député, ministre, président, après ne pas l’avoir été !

- Donc, finalement, il faudrait plutôt un candidat avec de la bouteille, assez âgé pour avoir l’épaisseur nécessaire à la charge. Mais attention, il convient aussi que, dans son passé, il ait commis un sans-faute, que nulle part dans un de ses articles, une de ses déclarations, un de ses votes, on ne puisse trouver matière à heurter la pureté révolutionnaire. On exigera de lui trois décennies d’infaillibilité, vertu dont sont exemptés : le pape, désormais (mais restons sur le sujet) et nos porteurs des discours d’hier. Ceux qui offrent du nouveau n’y coupent pas. Hommage du vice à la vertu. Pour le parcours des autres : amnésie. Ecoutez le candidat Sarkozy s’indigner que le président Sarkozy n’ait pas pris des mesures que le nouveau président Sarkozy prendrait.

- Nonobstant leur propre nomadisme électoral, les citoyens exigeront du candidat idéal, qu’il ait fait preuve de constance dans un parti. Mais, tous les partis ayant un jour failli quelque peu, on aimerait apprendre qu’il a milité, sans varier d’un iota, dans un parti exemplaire, et donc… imaginaire.

- D’un anonyme, parlant d’une des composantes du Front de gauche : « Je sais bien que le PCF n’a pas toujours été parfait, sinon, j’y serais encore. ». Et il développe en disant en substance que si les communistes « étaient parfaits ils seraient Dieu, et s’ils étaient Dieu, ils n’existeraient pas ». Ce qui, assure-t-il malicieusement, en arrangerait certains. Dans le même registre (mais en moins mécréant), on dit en Amérique latine que les révolutions sont perfectibles parce que ce sont des hommes qui les font et pas des anges et que, pour voir les anges à l’œuvre, il faut commencer par mourir.

Reste vierge : un jour, ton Prince viendra.

- L’intégriste politique (comme le religieux) ne veut épouser qu’une vierge (néanmoins experte dans les jeux de l’amour). Et comme on en manque sous nos latitudes, il renonce à fonder un foyer, à procréer. Il préfère l’onanisme qui préserve sa pureté et, dit-on, n’affecte son intégrité physique qu’au niveau de l’acuité auditive (léger dommage collatéral pour qui préfère être seul que mal accompagné, même si la marche en commun conduit hors du désert).

- C’est l’apanage des puceaux de n’avoir jamais mal fait l’amour et quiconque a un jour participé à la gestion d’une association, d’une commune, d’un pays, s’est exposé à l’erreur, à la faute, au compromis, voire à la compromission.

«  Quoi je me suis trompé cent mille fois de route » écrit un Louis Aragon qui ajoute, trop optimiste : « On sourira de nous pour notre dévouement », alors que ce n’est pas le sourire qui prévaut mais très souvent le reproche.

« On sourira de nous pour le meilleur de l’âme

On sourira de nous d’avoir aimé la flamme

Au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment

Et comme il est facile après coup de conclure

Contre la main brûlée en voyant sa brûlure. »

Etes-vous de la confrérie de ceux qui se sont trompés au moins deux fois, trois ? Plus ? En comptant un vote pour Robert Hue, alors. Robert Hue ! Mon dieu !

« Eh bien j’ai donc perdu ma vie et mes chaussures

Je suis dans le fossé je compte mes blessures ».

Les militaires se recrutent parmi les civils.

- Les nouveaux électeurs du Front de gauche se recrutent dans les rangs de l’extrême-gauche, des écologistes, du PS, de la droite et dans le vivier des abstentionnistes.

- La gauche, nous y voyons des frères d’armes qui devraient lutter au coude à coude, heureux d’être ensemble, s’enrichissant les uns les autres, attentifs à ce que les autres portent en eux de respectable et de novateur. Au risque de choquer les gardiens du Temple Révolutionnaire, peut-on avouer qu’on voit des frères dans certains militants des autres partis (dont ceux du PS, de sensibilité de gauche, qui se fourvoient, mais n’en sont pas pour autant méprisables, ni pétrifiés ad vitam aeternam).

- On observe, en Amérique latine, une montée des luttes victorieuses : un peu, beaucoup ou passionnément, c’est selon, mais souvent avec finesse dans le combat, jamais par des assauts à front de taureau et toujours par des épaulements fraternels surmontant les diversités. Ensemble pour parler de l’humain AVANT de parler d’économie (pas à la place, hein ?).

- Ici aussi, nous avons avant tout besoin d’être ensemble. Ensemble dans la diversité. «  Chaque feuille du figuier est différente mais, ensemble, elles font un figuier » disait Matisse.

J’ai noté vos raisons de voter pour Jean-Luc Mélenchon :

- Vous le ferez par amour de la démocratie qui ne peut être confondue avec le droit de vote tous les 5 ans, avec trahison des promesses et visite consécutive au Fouquet’s, ou préalable à la City.

- Vous le ferez par amour pour la liberté d’expression, qui n’a rien à voir avec un pluralisme de médias qui appartiennent à des groupes de banquiers, industriels, marchands d’armes.

- Vous le ferez pour tous ceux qui sont plus jeunes que vous et qui n’auront pas ce que leurs aînés ont eu en matière de carrière professionnelle, de possibilité d’acheter un appartement ou une maison, de (relative) sécurité de l’emploi, de droits syndicaux, de progression des salaires, de remboursements de soins médicaux, d’infrastructure hospitalière, de maternités de proximité, de services publics nombreux (et au juste prix), de retraite accordée avant d’avoir l’âge de mourir. Et ne leur disons pas (les jeunes sont fragiles) qu’ils seront la première génération qui vivra moins bien que celles d’avant (malgré les iPad 3).

Tous ces droits, pourtant insuffisants, ces acquis qu’il fallait améliorer, partent en fumée. Les deux candidats chouchous des médias nous ont prévenus que la spoliation s’accélèrera demain dans une France plus riche que jamais, par la rigueur pour l’un, par la rigueur ayant un sens pour l’autre, lequel pousse la bravitude jusqu’à envisager de « donner un coup de pouce » au Smic, de bloquer « le prix de l’essence pendant trois semaines » et de créer une nouvelle tranche d’imposition à 75 % (provisoire semble-t-il), qui surprend jusqu’à ses amis et n’inquiète que les contribuables concernés, soit 0,02% !

- Vous voterez Jean-Luc Mélenchon pour contribuer à tirer la classe politique à gauche, d’un coup sec.

- Vous voterez Jean-Luc Mélenchon parce que vous déplorez que l’analphabétisme politique ait déferlé sur ce pays qu’il a décervelé. En une génération. Il n’en faut pas plus, l’homme redevient vite un animal si la chaîne des savoirs s’interrompt. Mais voilà qu’un pédagogue se dresse, moderne « Hussard de la République », et que se remplissent les salles et les places d’une foule (non : d’un peuple) immense, avide de s’approprier les savoirs que la classe médiatico-politique, les amuseurs publics télévisuels leur ont volés en les remplaçant par des plateaux de bêtises cyniques, de rires feints, de vulgarité et de mensonges enrobés de paillettes dans des studios écrasés de lumières polychromes qui enivrent les spectateurs choisis « dans la limite des places disponibles » pour y applaudir sur commande des décérébrés dont quelques-uns vont apprendre à leurs dépens de quoi il retourne quand Jean-Luc Mélenchon parle de 14 paliers et de 100% au-dessus de 360 000 euros annuels.

- Vous voterez Jean-Luc Mélenchon pour que nos soldats rentrent d’Afghanistan, que la France sorte de l’Otan, cette tueuse sous domination d’un pays guerrier dont le dollar est la valeur suprême, pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’instauration d’une paix durable au Proche-Orient, dont tous les pays, y compris Israël, ont besoin sous peine d’être emportés dans une spirale infernale.

- Vous voterez Jean-Luc Mélenchon parce que vous savez que l’écologie est politique, que vous en avez assez de voir vos appareils photos, imprimantes, téléphones, machines à laver, etc., tomber en panne irrémédiablement au bout de 4 ans par la volonté des fabricants pour qui le gâchis compte moins que l’argent qu’ils vous soutirent et qu’ils vous soutireront en inventant sans cesse des objets dont vous n’aviez pas besoin et dont beaucoup exigent, pour obéir, des connaissances de techniciens en informatique ou l’insolente intuition des teen-agers de la maison.

- Vous voterez Jean-Luc Mélenchon pour une société de fraternité, d’acceptation de l’autre, pour une nouvelle Constitution qui nous débarrasserait de la personnalisation et d’un glissement insidieux vers « une monarchie républicaine ».

- Vous le ferez sans écouter le baratin emberlificoteur du marchand d’aspirateurs (« Angela Markel a le même à la maison ») juché depuis 5 ans sur le fauteuil du général De Gaulle à l’Elysée. Pas davantage vous ne voulez céder au chant de sirènes d’un imitateur amaigri de Tonton dont les nouvelles lunettes ou l’histoire de sa vie sont plus connus que le programme. Au demeurant, ceux qui cherchent ne débusqueront rien dans ce qu’il dit qui soit de nature à provoquer la fuite d’un seul gramme d’or en Suisse.

- Vous le ferez parce que vous pensez qu’il serait temps que la France se souvienne qu’elle émerveilla le monde en 1789, en 1936, pendant la Résistance, en 1968, en 2005 en rejetant le Traité constitutionnel européen. En 2012, elle a un nouveau rendez-vous avec l’Histoire. Il est probable que les peuples d’Europe asservis par la puissance de l’argent attendent son signal.

- Vous le ferez parce que Jean-Luc Mélenchon n’est ni un dieu ni un maître, ni un sauveur suprême, mais un leader appuyé par des formations qui sont le sel de la terre de gauche.

Comment vous en dissuader ? Résultat de mon sondage (suspect, comme les autres.

- Il faudrait, pour vous dissuader de ce choix, que votre raison capitule devant la peur, cette peur que la quasi-unanimité du monde politique et médiatique a soufflée sur nous en 2005 en jurant que le vote non au référendum sur le Traité constitutionnel européen serait une catastrophe pour l’Europe et pour la France, cette peur à laquelle les citoyens n’ont pas cédé alors.

- Il faudrait, pour vous dissuader, que le réflexe tripal du « Tout sauf Sarkozy » fasse passer au second plan l’impérieuse nécessité d’une reconfiguration de la gauche avec retour au bercail du PS, tout entier, ou en morceaux. Un PS libéré de son aile droite, ce vivier que Sarkozy n’a pas eu le temps d’assécher par la pompe aspirante des ambitions sans principes, moraux ou politiques. Cette camarilla de carriéristes qui piaffent aux portes des palais de la République, vous aimeriez la décimer dès le vote du premier tour des élections présidentielles.

- Il faudrait aussi, pour vous dissuader que, pour supporter pendant 5 ans le « moins pire », vous consentiez à ne léguer à vos enfants que les ruines de la maison où vous avez vécu, laissant, tout en haut du toit, un couvreur lymphatique réparer ci et là quelques gouttières en posant des tuiles roses du plus bel effet, tout en abandonnant l’intérieur aux huissiers mandatés par les banques créancières et l’extérieur à une cohorte d’actionnaires qui démontent portes et fenêtres.

- Il faudrait que vous ayez appris à ne pas vous inquiéter pour la jeunesse quand la révolte de rue sera le seul espace politique que nous lui aurons laissé, face aux CRS qui, comme leur nom l’indique, servent la République et la Sécurité (celles des prédateurs en col blanc, des déménageurs d’usines, qui jamais ne firent connaissance avec une matraque).

- Il faudrait oublier que l’alternance politique, fausse gauche/vraie droite, ce « diable de confort du bipartisme à la française », tue au fil des lustres et des décennies toute possibilité d’alternative par laquelle serait mis fin au grignotage des droits du peuple, à l’autodafé des concepts humanistes et à l’annihilation de toute pensée socialiste.

- Il faudrait que le citoyen, fier du triomphe du « non » au référendum de 2005, fasse place à l’électeur pleurnichard mal remis du avril 2002, (21 avril dont Danielle Mitterrand avait dit à Jospin, les yeux dans les yeux : « C’est un grand jour ! »).

- Il faudrait que, puisqu’on vous le dit, puisqu’on vous le répète, vous soyez vraiment traumatisés par l’élimination du candidat du PS en 2002, plus en tout cas que ne l’est le PS qui nous refait la même campagne arrogante, sûre d’elle et dominatrice, où les électeurs traditionnels de la gauche sont priés de s’apprêter à voter au pas, en bataillons de soldats disciplinés, tandis que le candidat chasse sur les terres du centre et peut-être au-delà. Or, vous craignez qu’à ne rien vouloir négocier du fait de sa puissance supposée, le PS ne décourage un éventuel report des voix en sa faveur au second tour, de sorte que le "vote utile" serait celui qui, en permettant au Front de gauche de grimper plus haut, inciterait le PS à négocier certains points de son programme afin de faire le plein des voix de gauche sans lesquelles il serait battu, une fois de plus, comme,en 2002, comme en 2007, deux élections que la droite ne pouvait pas gagner. Au passage, il faudrait que vous oubliiez le spectacle d’une Ségolène Royal hilare au balcon du PS, alors qu’elle venait d’apprendre sa défaite (qu’avait-elle perdu ? Le superflu, la vue depuis la plus haute marche du Pouvoir, quand d’autres, qu’elle emberlificota, pataugent dans la gadoue). Il faudrait oublier aussi ses déclarations sur les 35 H et le SMIC à 1500 euros, deux mesures qu’elle défendit avant d’avouer qu’elle était contre.

- Il faudrait que vous soyez prêts à passer sous les fourches caudines du vote par défaut, brandies par ceux qui méritèrent l’élimination au premier tour des présidentielles de 2002, qui appelèrent alors à voter Chirac pour limiter leurs dégâts, qui militèrent pour le « oui » au TCE et qui nous ressortent les mêmes scénarii : oui au traité de Lisbonne, oui aux MES (Mécanisme européen de stabilité), oui à un programme électoral Canada-dry mâtiné de tisane tiède. Que vous aimiez ou pas, vous en boirez : Manuel Valls tient l’entonnoir de marque Votuthil. Et arrêtez de gigoter, sinon le grand méchant loup, le Croque-mitaine, Barbe Bleue, l’ogre, la fée Carabosse, le père Fouettard vont débarquer dans l’Hexagone et vous allez souffrir pire que si vous aviez mal voté à un référendum.

- Il faudrait, pour vous dissuader de voter Mélenchon, que vous soyez apte à ne pas baisser les yeux, demain, devant les reproches à venir des enfants de ce pays et peut-être (sans doute) de nos vieux.

Ah ! Mais vous m’avez bien convaincu, à la fin ! Ma parole, IL vous a formé dans son Ecole Populaire de rhétorique ?

Ebranlé par toutes vos raisons politiques, j’en ajouterai une, personnelle, qui finit de m’emporter dans votre tourbillonnant courant frais : ayant eu à approcher Jean-Luc Mélenchon pour des actions communes sur l’Amérique latine alors qu’il était encore sénateur socialiste, puis en d’autres circonstances plus récentes, je crois à sa générosité, à la sincérité de son engagement et de ses mots. Et à son courage intransigeant face à l’extrême-droite, quand des apprentis sorciers voient dans cette machine à fabriquer la haine un simple obstacle jeté dans les jambes de Sarkozy et, pour ce dernier, un réservoir à idées.

Allez, votons avec notre tête et notre coeur, laissons le trouillomètre en-dehors de l’isoloir et :

« Que se vayan todos ! » (Non, pas toi, J-L.).

Maxime Vivas

Ecrivain, ex-référent littéraire d’ATTAC.



64 réactions


  • BOBW BOBW 19 mars 2012 10:02

    Quel Magnifique réveil du peuple à la Bastille ,le 18 Mars 2012, prélude d’une belle récolte de cerises an Avril et Mai.


    Je cite ici et recopie un témoignage sincère, spontané et touchant lu en réponse dans l’Huma :


    « Que dire… Sans doute que ce
    Soumis le 18 mars, 2012 - 21:27 par riri 2 (non vérifié).
    Que dire… Sans doute que ce dimanche 18 mars fut le plus beau jour, le plus intense, en ce qui concerne mon rapport avec le politique. La dernière fois, c’était en 2005, quand le « Non » l’avait emporté face au Traité Constitutionnel Européen. C’est dire ! J’ai toujours été éloigné de la « Mélonchomania », sceptique après la désespérance de ce à quoi ont abouti les collectifs unitaires pour le Non et cette désillusion que fut la période 2005-2007 aboutissant à une présidentielle où grosso modo trois candidats campaient sur les mêmes positions (Besancenot – Bové – Buffet) et où d’ailleurs j’ai voté blanc au premier tour. Bien sûr, j’ai été sceptique au départ sur la ligne stratégique du PCF, puis un peu sur la naissance du Parti de Gauche, un peu moins par la suite, puis de moins en moins… Je considère que ce qui s’est passé le 18 mars, ce qui se passe dans cette campagne présidentielle du Front de Gauche dépasse Mélenchon qu’elle que soit ses intentions et notamment celles machiavélique que lui prête des membres du PS aigris, des experts à gages apeurés et repris au pinacle par nombre de citoyen (les arguments on les connaît : Mélenchon l’homme du système, rabatteur de voix de la sociale-démocratie, homme qui provoquera une désillusion aussi grande que Tonton avec le virage de 1983…). Bref, le 18 mars le démontre : Mélenchon et le Front de Gauche ont réussi - ce que minorent une presse et des éditorialistes dominants qui ont agi en coulisse pour convertir au libéralisme le PS dans les années 1980 et débouché sur la seconde gauche comme le rappelle Pierre Rimbert dans Libération de Sartre à Rotschild (2005) – à rassembler ce peuple de gauche fidèle au référentiel du socialisme des années 1930, fidèle aux combats et à l’histoire de la gauche, de la Révolution Française et des Montagnards aux printemps de 1936, en passant par la Commune de Paris. Alors oui, aujourd’hui à la Bastille, j’ai senti cela. Je n’ai pas vu Mélenchon mais je l’ai entendu au milieu de cette foule innombrable (50 000 ou 120 000, qu’importe !). Bien sûr, en professeur d’Histoire, son discours m’a passionné. Bien sûr, il était trop lyrique, trop grandiloquent, sans doute moins à l’aise que dans les « petites » salles devant 10 000 personnes. Mais, c’est là que je retrouve quelque chose qui me plaît dans la démarche du Front de Gauche relayé par Mélenchon : celle de la pédagogie populaire, celle de replacer le chaos du monde dans l’intelligibilité que seule l’Histoire donne. Et cela, les gens qui étaient rassemblés dans les rues, bien loin de la Bastille l’ont senti, même ceux bien éloigné du sympathisant Front de Gauche que les médias se plaisent à caricaturer. Alors oui, aujourd’hui à la Bastille, Mélenchon a réussi un coup une « démonstration de force » comme se plaise à l’indiquer les dépêches reprisent à la télévision et à la « une » des journaux de demain. Car, et c’est bien normal que les citoyens de droite font mine de ne pas le croire, le politique c’est une question de rapport de force. François Ruffin, directeur du bimensuel Fakir avait ressorti des oubliettes cette phrase de Warren Buffet, « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guère et nous sommes en train de la gagner (dans The New York Times, 2006). Mais, le plus gênant est sans doute cette partie de la gauche qui ne le comprend pas encore… Alors oui, aujourd’hui à la Bastille, Mélenchon a bien fait de lancer cette thématique de la Vie République, un enjeu politique et social, impératif pour concevoir un autre rapport de force, pour redonner au peuple la parole et trouver enfin un système démocratique de l’intérêt général, entre la pratique antique à Athènes et nos simulacres de régime parlementaire actuels qui ne se soucie jamais de ce que pense le citoyen. La révocabilité des élus, la question référendaire, le statut de l’élu, voilà des arguments pour la construire et pour armer l’Assemblée Constituante ! Que dire… Sans doute que les jours prochains seront déterminant et que dans cette élection présidentielle comme dans les luttes qui vont suivre, rien n’est écrit… Le peuple français réserve toujours des surprises ! »

    • arnulf arnulf 19 mars 2012 15:02

      Bien d’accord avec le commentaire de BOBW. Je ne suis pas non plus un inconditionnel de JLM. Des aspects me gênent : dictature de Cuba, Islam, Chavez qui voulait accueillir Kadhafi.
      Mais je voterai pour lui ou plutôt pour les idées qu’il a aidé magistralement à faire réapparaitre. Je crois, moi aussi, que ce qu’il a réussi à créer est certainement plus grand que le bonhomme et je crois qu’il n’y serait pas parvenu s’il avait été un sympathique perdreau de l’année bien naïf et franc comme l’or. Il aurait été pulvérisé ! Je me souviens des premiers interviews où les journalistes étaient quasiment insultants - archaïque, ringard, dépassé, à la remorque des communistes, etc.. Alors oui c’est certainement un homme qui a des côtés sombres et peut-être même gênants mais « à c’t’heure » j’en vois pas de meilleur dans ce rôle de rassembleur et de promoteur d’une nouvelle politique.
      Je suis certain qu’il l’a très bien compris car hier quand je l’ai vu, il ne souriait pas. Il était grave et je crois que le poids de l’instant et des tâches à venir c’est fait durement sentir sur ses épaules.
      Il a la stature pour réagir et avancer, pour ne pas décevoir les espoirs qui sont mis dans cette nouvelle politique. Il peut laisser son nom dans l’histoire de France à égalité avec les plus grands de nos hommes car cette politique est révolutionnaire. Le fera-t-il ? Peut-être. Je l’espère et le croit. Il s’est hissé jusque là en refusant les petits calculs qui révulsent le peuple. J’espère et je crois qu’il n’y retournera pas.


    • momo momo 21 mars 2012 13:25

      Voter Mélenchon, c’est voter 2 fois Hollande.... à moins que Méluche ne soit à Hollande ce que Chevènement fut à Jospin en 2002.


    • Catart Catart 21 mars 2012 14:16

      MOI NON PLUS JE NE SUIS PAS UN FAN DE JLM MAIS JE RESPECTE ET JE M’ADRESSE À SES ÉLECTEURS

      SEUL F.B  ET JL.M ONT LES CLÉS POUR UN VRAI CHANGEMENT
      l’article 66 du code électoral nous en donne la solution certes non légalisée par l’UMPS car elle fait très peur.
      Le vote blanc du 2ème tour dans le cas bien sûr d’un nouveau duel UMPS.

      AVEC LE VOTE BLANC AU 1ER TOUR LES FRANÇAIS QUI NE SE RETROUVENT PAS DÉFENDU OU EN ACCORD AVEC UN CANDIDAT ASSÈNENT UNE SANCTION FORTE, AU LIEU DE VOTER PAR DÉPIS POUR LES EXTRÊMES ILS FERONT MÊME RECULER LE FN.

      AU 2ÈME TOUR TOUS LES FRANÇAIS QUI NE SUPPORTENT PAS LES 2 CANDIDATS RESTANTS...(UMPS)... SURTOUT LES ÉLECTRICES ET LES ÉLECTEURS DE FRANÇOIS BAYROU ET JEAN-LUC MÉLENCHON QUI DURANT DES MOIS ET DES MOIS LES ONT MATTRAQUÉS AVEC RAISON...DOIVENT VOTER BLANC...AINSI ILS NE VENDRONT PAS LEURS IDÉES...MAIS EN PLUS ILS AURONT LE PLAISIR DE PARTICIPER NON PAS À L’ÉLECTION D’UN PRÉSIDENT MAIS D’UN RIDICULE.

      EN EFFET L’UMPS C’EST BLANC BONNET ET BONNET BLANC NOUS LE SAVONS DEPUIS PLUS DE 40 ANS (PLUS DE 3 MILLIONS DE CHÔMEURS ET 8,5 MILLIONS ET PLUS DE PAUVRES)... 

      http://www.indigne-je-propose.fr/


  • hacheii 19 mars 2012 10:16

    Mélenchon a fait un discoure moral, qui porte sur les fins idéales : la fra - ter -ni - té, la tolérance, l’anti racisme, l’amitié entre les peuples, l’humanisme, le partage, la justice sociale, bref rien de concret
    .
    C’est de la moraline chrétienne recyclée à gauche ; d’ailleurs autrefois les gauchistes étaient tous curés, ils s’occupaient de l’éducation des enfants comme aujourd’hui, ce sont eux qui ont rendu le christianisme si détestable. bref ......
    .
    Derrière ça il y a des think tank, comme l’a dit éric, des publicitaire comme l’homme à la rolex, non pas Sarkozy, Séguéla, pour qui les gens de gauche sont une part de marché, un concept markretting, des clients à qui l’on vend du Mitterrand ou du Hollande, comme on vend des couches - culottes ou des baril de lessive .... Vous êtes si facile, vous les gens de gauche à manipuler, vous êtes des consommateurs, des éléments individualistes d’une société de consommation


    • 65beve 65beve 19 mars 2012 10:33

      Hacheii,

       Vous avez entendu Mélenchon proposer l’abolition du concordat ?!!!
      Putaing, si vous appelez ça « de la morale chrétienne recyclée à gauche » !

      cdlt


    • dawei dawei 19 mars 2012 10:33

      exact, le premier vrai revolutionnaire communiste etait bien Jesus Christ. Il pronait le partage, l’hospitalité, l’entraide, l’empathie, aider les plus faibles et s’opposer aux oligarques dominateurs, et chasser les temples de la consommation .... c’est vrai , mais pourquoi ça vous emmerde ? Vous pronez peut êtres les valeurs inverses : se gaver en écrasant la gueule des autres ?
      Vive la révolution citoyenne, vive l’insurection civique vive Jésus !!!


    • dawei dawei 19 mars 2012 10:39

      il ne faut surtout pas confondre Jesus et le clericalisme chrétien ou catholique, ça n’a rien à voir. Jésus d’ailleur considérait que le temples du seigneur est en chacun de nous, et non dans des édifice en pierre détenus par une suradministration obscurantiste voire mafieuse. Il s’opposait d’ailleurs bec et ongle contre le cléricalisme car il savait que les pharisiens (les clericaux de l’epoques) etaient les gens les plus immondes , immoraux, criminels et hypocrites .


    • dawei dawei 19 mars 2012 10:42

      d’ailleurs, ce sont ces clericaux qui l’ont fait executer, meme l’empereur romain ne comprenait pas pourquoi, selon quel crime, à part s’être opposé au dogme politico-finanço-religieux corrompu.
      En fait vous confondez dogme traditionaliste catholique et christianisme .... pourtant deux choses quasi opposées.


    • dawei dawei 19 mars 2012 11:56

      du recyclage, ou une continuation ...


    • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 14:36

      En tant que catholique apostolique et romain, je ne peux que souscrire pleinement et entièrement à ce que dit dawei. Le programme du Front de Gauche, porté par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et par les candidats du Front de Gauche aux élections législatives est en tous points conforme aux valeurs du christianisme, généreux et partageur.
      Moi-même qui suit, sur le plan des mœurs, un conservateur voire un réactionnaire assumé, je reconnais volontiers que, oui, des mesures comme le droit à l’avortement et le suicide assisté sont, aujourd’hui, nécessaires pour la société. Et même si je souscris à une vision du mariage incompatible avec l’union des couples de même sexe (je considère que le mariage doit rester acte fondateur d’une famille), je suis le premier à dire que si les Français considèrent le mariage comme l’union de deux êtres humains qui s’aiment, alors les couples de même sexe devraient y avoir accès.
      Et ces mesures du programme du Front de Gauche sont les seules qui, à mon sens, pourraient rebuter un catholique sincère.


    • hacheii 19 mars 2012 14:38

       la morale a changé, le fond est différent, mais sur la forme c’est la même chose, cette façon de donner des leçons de morale à tout le monde, n’a jamais changé, c’est le fait des clercs, des fonctionnaire :
      http://www.jdlf.com/lesfables/livrei/lenfantetlemaitredecole
      .L’enfant et le Maître d’école vers 1650


    • dawei dawei 19 mars 2012 15:32

      @brath z, il me semble qu’on est d’accord, relis bien mes commentaire ! Moi aussi je suis chrétien et sympathisan du FdG ultra laiquard, et je suis totalement en phase avec moi même ! J’aime les idées généreuses, humanistes et universelles, et Jésus reste le premier vrai gauchiste révolutionnaire universaliste et anticapitaliste ! Mélenchon et les sympatisans du Fdg incarnent actuellement le mieux ces valeurs en France ! Les croyants qui votent réac (Sarkopen) se sont perdu en cours de route, et ont confondu christianisme avec traditionalisme. Ils se retrouvent à haire les plus faible et idolâtrer les plus forts ...


    • dawei dawei 19 mars 2012 15:34

      pardon braz, c’est moi qui ai mal lu smiley smiley autant pour moi !!!
      tu souscris .... !!!! On est donc d’accord ! Callamba, encole lu tlo vite !!!


    • dawei dawei 20 mars 2012 10:23

      t’es sur d’avoir bien lu ce que j’ai écrit ???
      Je suis un chrétien anticlérical , ça te parle ?


  • Scual 19 mars 2012 10:33

    Excellent texte.

    Je plussoie comme disent les jeunes !

    C’est un vrai plaisir de lire Maxime Vivas, sur Agoravox comme sur LGS.


  • cevennevive cevennevive 19 mars 2012 10:41

    Bonjour Maxime,

    Je venais de lire votre excellent article sur un autre site, avec un intérêt et une joie réelle. Merci de si bien décortiquer les raisons pour lesquelles nous voterons Mélenchon.

    Effectivement, comme le disent certains intervenants du fil cité plus haut, il y a des zones d’ombre quant à sa poltique extérieure, une certaine naïveté dont il a fait preuve devant les assertions des médias mainstream, et une interrogation concernant sa position envers les lobbies sionistes.

    J’avais une tante, très pragmatique, qui m’avait enseigné la manière de faire un choix difficile dans ma vie. Prendre une feuille de papier, tirer un trait vertical, et mettre d’un côté ce qui est positif, et de l’autre côté ce qui est négatif. Après cela, opter pour le côté qui a le plus d’arguments positifs...

    Sans hésiter, et même avec un espoir que je n’avais pas connu depuis le début des années 80, j’ai opté pour la candidature de Mélenchon.

    Merci pour votre magnifique article.

    Cordialement.


    • cevennevive cevennevive 19 mars 2012 14:13

      Schweizer bonjour,

      Le « chimérique »peut également se révéler dans la colonne « positif » ou « négatif »...

      Seul l’avenir nous amène à réaliser la part du chimérique.

      Toute décision, même mûrement réfléchie, peut nous conduire dans les méandres de l’utopie, et nous rendre aigris et déçus.

      Alors, basons nos décisions sur les résultats des événements du passé, car nous ne connaissons pas l’avenir. Il peut s’avérer plus lumineux ou plus sombre que le présent.

      Cordialement.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 19 mars 2012 14:14


      Je vote Mélenchon pour voir car c’est le représentant de la seule formation politique qui propose au peuple de prendre le pouvoir et de refaire la constitution (chimère ou pas, cela se verra très vite).

      Sur ce point précis, les autres ne peuvent nous tromper puisqu’il ne veulent pas donner au peuple le pouvoir, au moins, ils sont clairs ! (zut, je voterai donc pour quelqu’un qui n’est pas clair !... j’anticipe la réaction des bipolaires).

      Sarkozy l’a dit : « le NOM vous l’aurez de gré ou de force ! » , oui mais ce sera le nouvel ordre mondial des peuples et cela commencera en France.

      J’ai une question à poser à ceux qui sont contre le vote Mélenchon : si votre avis est majoritaire (comme chacun à tendance à le penser !), vos projets pourraient passer avec un vote populaire plus étendu qu’il ne l’est actuellement ?

      Donc voter Mélenchon, c’est une chance pour vous de faire passer vos idées.

      CQFD sauf si vous avez comme hypothèse que le peuple est con, et que l’on (mais qui ?) doit choisir pour lui.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 19 mars 2012 14:18

      « je vote Mélenchon pour voir », mais ne vous inquiétez pas, cela fait 2 ans que je traque Mélenchon et le front de gauche, et c’est en connaissance de cause que je suis sûr que je vais voter pour lui à l’heure actuelle.


    • trobador 19 mars 2012 15:36

      Rêver d’un monde fraternel. D’accord pour moi. Je voterai donc Mélenchon.


  • Yvance77 19 mars 2012 11:15

    Salut,

    Je sais que Jean Luc Mélenchon a réussi un truc comme on dit en langage populaire. Pourquoi ?

    Hier, je me suis fadé quelques journaux télévisés et aucun n’a mentionné, comme par hasard, les chiffres comiques bien souvent de : « selon les organisateurs et selon la police ».

    C’est le signe évident, que les pouvoirs publiques ne pouvaient pas tricher, avec ce qui s’est réellement passé sur la place de la Bastille.

    Assurément un truc d’indéfinissable est en train de se produire, et si par bonheur cela nous amène JLM au prochain tour, je vois d’ici le coma éthylique que je vais me taper.


    • HerveM HerveM 19 mars 2012 11:46

      Si les médias à la solde de « kionsé » ne vous tapent pas dessus, c’est que vous êtes soi leur ami, soi totalement inoffensif.
      Mais l’oligarchie a peut être déjà dans ses tuyaux le projet de nous faire subir ce qu’a testé pour nous le peuple russe le siècle dernier.....


    • Superyoyo 19 mars 2012 13:58

      « aucun n’a mentionné les chiffres de selon les organisateurs et selon la police »
      Je vous livre l’explication telle que je l’ai entendu à la télé :
      Ne s’agissant pas d’une manif mais d’une réunion politique, la police n’a pas à faire de comptage...


    • Brath-z Brath-z 19 mars 2012 14:40

      Superyoyo > Oui, c’est en effet l’explication. Cependant rien n’empêchait les médias de se référer aux chiffres avancés par les journalistes sur place. Ainsi Libération a-t-il indiqué à 17h : « au moins 80 000 personnes » sur son tchat du direct. On peut difficilement taxer Libération de biais pro-Front de Gauche. Le Monde a un temps avancé le chiffre de 100 000 personnes avant de modifier son article pour parler de « plusieurs dizaines de milliers ».


    • Defrance Defrance 21 mars 2012 04:21

       Bonjour a tous, 

       Moi aussi je prendrai le risque de me taper une crise de goutte si cela devait arriver et ceci pour deux raison 

       1/ adieu nabot et sa petasse malvenus au Vietnam (article a venir)

       2/ adieu Flamby 1er qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes ! 

       De plus il me semble que Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa n’a pas ses 500 signatures !


  • HerveM HerveM 19 mars 2012 11:40

    Bonjour,

    Il manque une donnée essentielle à votre article, et pas des moindres puisqu’il s’agit tout simplement de l’idéologie mondialiste. Mais si, vous savez bien, c’est elle qui oeuvre pour la destruction des Peuples et des Civilisations en vu d’établir une paix planétaire.

    Qui en est ? En vrac : le Capital apatride, l’International rouge et toute la clique maçonnique.

    Qui n’en est pas ? Difficile à dire tant les pistes sont brouillées......Je dirais donc, avec circonspection : la Russie, le Vénézuela, l’Iran, la syrie, l’Inde, la Chine et sans doute la Birmanie.

    En France, le seul parti qui n’en est pas (à moins que...) c’est bien évidemment le Front National. Pour s’en convaincre, il suffit de constater qui sont ses ennemis déclarés : Parisot, Fourest, Mélenchon. De l’estrême droâte à l’estrême gôche en passant par les fondamentalistes laïcs, les mondialistes disent NOM(!) à Marine Le Pen !


    • maxime vivas maxime vivas 19 mars 2012 12:05

      L’extrême-droite contre Mme Le Pen, ben voyons ! Il faut vite prévenir les valseurs de Vienne et Jean-Marie Le Pen : les un croient qu’elle aime danser et l’autre qu’elle a pris la relève. 




    • HerveM HerveM 19 mars 2012 13:39

      Bien qu’ils défendent certaines valeurs morales que ceux qui aiment bien tout ranger dans des cases qualifieraient de « droitière », douteriez vous un instant que les différents Partis nationalistes européens soient moins « à droite » économiquement et socialement que le MEDEF ?
      Et j’attend toujours la réaction de Mme Parisot pour nous mettre en garde contre la terreur rouge incarnée par Mr Mélenchon....


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 19 mars 2012 13:49

      @hervéM

      « (à moins qu’) » elle ait voté pour le grand marché transatlantique.

      PLOUF !


    • HerveM HerveM 19 mars 2012 14:48

      @ Le printemps arrive

      De qui parlez vous ? Si c’est de Mme Le Pen, je doute fort que vous ayez saisi toute l’ambiguïté dont elle doit faire preuve pour conserver une place sur l’échiquier politique. Le Lynchage médiatique dont a été victime son père faute de compromission lui aura servi de leçon.
      Elle se permet pourtant de discrets écarts, comme lors de cette interview donnée pour l’émission « C dans l’air » ou elle s’affichait avec le brûlot soralien « Comprendre l’Empire - Demain la gouvernance globale ou la révolte des nations ».

      Le cirque auquel elle participe ne m’intéresse que pour ce qu’il est, un spectacle, une superproduction masquant l’envers du décor. Dommage d’ailleurs que les candidats ne soient pas tenus d’afficher leurs sponsors, principalement étrangers. Il y aurait, j’en suis sûr, de belles surprises.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 19 mars 2012 17:49

      @HervéM

      Le grand marché transatlantique va a l’exact inverse d’un retour au franc et de nation souveraine qu’elle préconise.
      Ce vote n’étant aucnement médiatisé ( on comprend pourquoi quand on s’y interresse), elle aurait eu à y gagner de s’opposer : soit elle est idéologiquement pour ce GMtA et c’est incohérent, soit elle vote sans savoir et ce n’est pas mieux.

      Quand elle met en valeur le livre de Soral, elle fait un clin d’oeil à celui-ci qui est un rabateur (attention, je n’ai rien contre, cela fait parti du jeu).

      A mon avis, elle n’a pas le pif politique de son père ( que je regrette aucunement) et la concernant je verrais bien la fable du boeuf et de la grenouille pour décrire son attitude, rares sont les entreprises qui tiennent quand le rejeton arrive à la tête car, en effet, il n’a pas le bagage du père.
      On dit bien que la première génération bosse , la suivante profite et il ne reste rien pour la dernière.


  • Le péripate Le péripate 19 mars 2012 13:09

    Il faut faire comme le monsieur dit : votez Super Mélanchon. Le seul candidat 100% garanti sans OLM (organismes libéralement modifiés).


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 mars 2012 13:23

    Le problème des maximes est qu’elles peuvent vite se transformer en dictons !!!


  • Martin D 19 mars 2012 14:01

    entendu à la radio hier fin de journée des journalistes qui avaient peur des 11% de JL M.
    ils commencent à trembler...
    j’espère quand même qu’on ne trouvera pas au 2nd tour sarko vs lepen


  • spartacus spartacus 19 mars 2012 14:39

    Mélenchon, un programme qui renvoie aux heures les plus sombres du totalitarisme : la Terreur de 1793 ou le stalinisme

    Le programme ? la révolution. Vaste démagogie !

    Invoquateur du stalinien Paul Eluard (« Si vous voulez la paix, préparez la guerre civile »), 

    Démagogie ubuesque, SMIC à 1700 € pour tous, entre 10 et 1% le bénéfice moyen des PME en france, un massacre à la tronconeuse de dépots de bilans.

    CDI pour tous, terminé les emplois saisonniers. Le loueur de ski embauchera même sans neige a ...rien faire.

    En cas de dépôt de bilan, l’entreprise passera aux mains des salariés sous forme de coopérative. Ca n’a qu’un nomla spoliation de celui qui a pris le premier des risques.

    800 000 « précaires » de la fonction publique seront titularisés. Payable à crédit révolving, la facture aux générations suivante je supose ?

    Propriété privée s’abstenir, que des logements sociaux pour tous, Application à la lettre des non-expulsions des mauvais payeurs....Y’a plus grand monde qui va les payer les loyers...pas de sanctions. Cool le logement gratos !

    Dans le domaine de la santé, un pôle public aura le monopole du marché des médicaments....Magouilles, corruption en veux tu en voilà ! Belles perspectives. Pas de concurrence : prix encore plus élevés.

    Nouvel Etablissement public citoyen sera créé afin d’assurer la « pérennité de l’emploi public ». Bienvenue en union soviétique ou en Corée du Nord. Tous fonctionnaires.

    Les entreprises et les banques seront placées sous le contrôle d’un Pôle public financier. T’es pas un copain du parti, tu l’aura pas ton prêt. Démagogie

    Le plus beau pour la fin : un conseil national des médias sera mis en place. Machin pour mater les média subversifs. Exactement ce que l’on trouve dans toutes les dictatures.

    Mélanchon c’est le totalitarisme, le communisme, la menace physique sur sur ces adversaires. (Le Pen et Dupond Aignan empêchés par la force de s’exprimer). La fin de la liberté.


  • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 19 mars 2012 14:45

    A mon avis, JLM n’est qu’un homme du système comme les autres.

    Sa pseudo « impertinence » est en fait simplement qu’une stratégie marketing bien rodée qui contraste avec le discours bien lisse des autres candidats, mais qui ne sert que ses propres intérêts.

    Actuellement son seul objectif est de récupérer une « part de marché » suffisante pour pouvoir négocier un ministère « prestigieux » permettant de mettre son ego démesuré en valeur en cas (plus que probable) de victoire du PS. Sans compter les avantages en nature, les « indemnités » non imposables et le reste...

    N’oubliez pas qu’il est favorable à l’UE, ce « machin » à la solde des lobbies financiers qui écrasent les peuples et mènent l’Europe entière en l’esclavage pour le plus grand bonheur des multinationales US.

    Si vous vous sentez réellement « de gauche », ne votez surtout pas pour lui, votez massivement pour Poutou ou Arthaud. Ils ne sont pas issus du sérail, ne sont pas membres de cette mafia et travaillent réellement dans la VRAIE VIE, comme vous et moi.

    Si vous continuez à aduler ces apparatchiks et cautionnez leurs simagrées, si vous aimez vous faire caresser le cul tous les 5 ans pour attendrir la viande afin de rendre le VIOL moins douloureux, continuez à « voter utile » ou à voter pour des membres du système.

    Si Mélenchon était réellement un véritable danger pour les intérêts des lobbies, nous n’entendrions pas parler de lui. Il sombrerait dans l’ignorance la plus totale des médias d’abrutissement de masse.

    Comme tous les autres politicards ripoux de notre république bananière, s’il se retrouvait évincé de tous ses mandats il ne serait bon qu’à faire la manche sous les ponts.

    Ce serait un bienfait d’ailleurs si tous ces ripoux se retrouvaient dans cette situation. Ils comprendraient peut-être ENFIN quelles sont les aspirations du peuple avant de crever de faim et de maladie suite au démantèlement des systèmes de solidarité qu’ils ont TOUS organisé.

    Mais bon, il ne faut pas rêver, Mélenchon et sa clique ne sont pas encore déchus et le peuple (le vrai, celui qui se bat chaque jour pour sa survie) n’a pas fini d’en baver.


  • maxime vivas maxime vivas 19 mars 2012 14:50

    Spartacus, c’est un pseudo, pas un credo, je crois comprendre.


    En tout cas, vous avez oublié le plus important : J-L. Mélenchon, c’est la guerre nucléaire et l’arrachage des vignes et la fermeture des caves de Roquefort. 

    Le coup des chars russes sur les Champs-Elysées, ça a déjà été fait. Dommage !

  • Acid World Acid World 19 mars 2012 15:05

    Excellent article. Ce rassemblement à la Bastille, c’était enfin quelque chose de digne du mot « politique ». Un vrai plaisir de vous lire, vous savez être convaincant.


    Pour ma part, je suis de gauche, mes parents plutôt de droite, mais ils reconnaissent que JLM a un sens aigu des valeurs de la République.

  • spartacus spartacus 19 mars 2012 15:15
    Dans leur monde, il faudra mater les média. 
    Rien que sur Agoravox, 9 articles pour tuer les autres formes de pensée...
    Ca commence aujourd’hui le totalitarisme.

    • Palinurus Palinurus 20 mars 2012 08:14

      Avec un pseudo aussi schizophrénique il est sur que le ron ron condescendant des média doit vous rassurer . Bonne nuit les petits tiens un Nicolas et une Pimprenelle. vivement le retour des marronniers.


  • captain beefheart 19 mars 2012 15:53

    Qu’est-ce que va faire votre candidat prefere ,M. Vivas , contre le pouvoir disproportionné des sionistes et atlantistes dans le paysage médiatique français ?


    • Martin D 19 mars 2012 16:22

      on verra quand il aura pris le pouvoir et instaurer la constituante...MLP, elle n’en a que pour les zimigré !


    • HerveM HerveM 19 mars 2012 16:43

      @ Martin D

      Pas « pour (ou contre) les immigrés » mais « contre les immigrationistes » dont voici une liste non exhaustive :

      Mr Sarkazy
      Mr Hollande
      Mr Bayrou
      Mr Mélenchon
      Mme Joly
      Mr Poutou
      Mme Arthaud

      Et je vous épargne les Attali, Bouygues et tutti quanti.....


  • drlapiano 19 mars 2012 16:34

    C’est quoi les prévisions d’un éventuel second tour Mélanchon - Sarko ?


  • 1984 19 mars 2012 19:07

    Beaux texte qui donnerai presque envie de se refaire lubrifier un coup !
    La prochaine fois que vous croiserez l’escroc, demandez lui si il n’en à part marre de vivre au crochet des contribuables en tant que sénateur (entendez inutile) ou en tant que député européen (entendez inutile). Demandez lui aussi à ce cher escroc s’il n’a pas trop honte d’avoir été membre pendant 32 ans du parti qui à supprimé l’indexation des salaires sur le cout de la vie (il est vrai que cela ne la pas trop géné financièrement, quand à la morale...) et puis dite lui que pour convaincre autre chose que des lâches il aurait fallu qu’il soit moins compromis que ses concurrents en ordurerie !


    • TSS 19 mars 2012 19:21

      Renseignez vous cela fait 3 ans qu’il n’est plus senateur,33 ans de PS, et c’est Balladur qui a

       deconnecté le smic !!

      Quant à traiter de lâches, ceux qui votent JLM ,planqué derrière son clavier cela demontre

      un certain courage,le même que les ecrivaillons de lettre anonymes... !!

       


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 mars 2012 19:28

      Moi les lettres à no nime j’me les adresse à moi meme.Ca evite un timbre, et je sais d’ou qu’elles viennent pas.....


    • 1984 19 mars 2012 23:15

      Mon cher TSS,
      Un avant de dire des connerie on se renseigne, c’est Jacques Delors en 1982 qui désindexé les salaires sur le cout de la vie, la « désinflation compétitive » qui l’appelait ça !

      Deux ce n’est pas à toi que je m’adressais mais à l’auteur !

      Trois je ne me cache pas plus que toi derrière mon clavier, a moins que TSS soit le nom que ta maman t’es donné !

      Quatre il n’est plus sénateur mais il l’a été suffisamment pour remplir son compte en banque sans en foutre une ramé et continue a te couter à toi aussi un fric fou (36000 euros par mois) à ne pas foutre les pieds au parlement européen !

      Désolé d’avoir touché à l’image putride de ton papa providentiel qui viendra te sauver de tout !


    • Melara 21 mars 2012 10:46

      "Quatre il n’est plus sénateur mais il l’a été suffisamment pour remplir son compte en banque sans en foutre une ramé et continue a te couter à toi aussi un fric fou (36000 euros par mois) à ne pas foutre les pieds au parlement européen !"

      Comme 1984 persiste dans la désinformation sur les revenus de JLM,et qu’il y rajoute l’idée comique que JLM est un gros paresseux, j’en profite pour indiquer :

      - la liste de ses contributions au Sénat :
      http://www.senat.fr/propositions-de-loi/melenchon_jean_luc86039k.html

      -ses contre-rendus de son travail au Parlement Européen :
      http://europe.jean-luc-melenchon.fr/

      -la liste de quelques uns de ses écrits :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lenchon#Ouvrages



  • TSS 19 mars 2012 19:10

    @herveM

    chiffres officiels sur l’immigration :

    180000 entrants dont 60000 etudiants . reste 120000

    100000 sortants + 20000 expulsions = 120000 donc solde= 0

    vous confondez immigrés et français de la 2ème generation qui sont aussi français

     que les polonais ,italiens, espagnols arrivés naguère et restés dans notre pays... !!


    • Yohan Yohan 19 mars 2012 20:24

      Bizarre, vous omettez de compter les clandestins qui èrent hors statistique en attendant leur régularisation. On ne connait par leur nombre, mais il suffit de voir et de vous balader dans l’est parisien et certaines banlieues, pour savoir que le solde de l’immigration est loin d’être le zéro dont vous parlez. Faussement naîf que vous êtes


  • kedjey 20 mars 2012 01:03

    @1984

    « un va-t’en guerre impérialiste »

    il ne faudrait peut-être pas exagéré, il n’a pas un tel discours et son programme -du moins ce que j’en connais- ne laisse pas transparaitre d’imperialisme.

    C’est vrai que sur la Libye il n’est pas très clair (il m’a carrément déçu de ce côté l’an dernier) mais le FdG est composé de plusieurs partis/mouvements et sur la question libyenne les avis sont (étaient ?) partagés.

    De toute façon on ne trouvera jamais quelqu’un qui fera l’unanimité, personne n’est parfait.
    Mon sentiment est que le FdG représenté par JLM donne l’espoir que le citoyen (re)devienne acteur de la vie politique, une chose bien légitime et urgente.


  • maxime vivas maxime vivas 20 mars 2012 10:01

    La plupart des questions qui me sont posées ici trouvent leur réponse sur le Net. On les pose, on sait.


    Par exemple, le bellicisme libyen de J-L. M. 

    Il est aussi authentique que le « Taisez-vous Elkabbach ! » de Marchais, que le « Et Dieu, dans tout ça ? » de Jacques Chancel.

    Un certain nombre d’hommes politiques d’opposition se sont prononcé ici et là pour un « espace d’exclusion aérienne » par lequel l’ONU garantissait que les populations libyennes ne seraient pas bombardées. La résolution a été votée à l’ONU. Puis, l’OTAN et la France en tête (Sarko, pas J-L. M) ont bombardé les populations, on neutralisé Kadhafi, l’ont fait lyncher. 

    La Chine, la Russie, n’avaient pas prévu ça dans leur vote et n’ont pu l’empêcher. J-L. M pouvait ? Je vous envoie à ma phrase sur l’infaillibilité exigées des décideurs, exigence qui s’étend ici à un homme qui n’est pas au pouvoir. Il semble que nous entrions dans un débat rideau de fumée qui masque l’enjeu et les chances de changer les choses le 22 avril.

  • Nolimé Nolimé 20 mars 2012 19:37

    Cet article est un régal à lire. J’étais déjà convaincue, mais je re-signe ! smiley)


    • maxime vivas maxime vivas 22 mars 2012 07:44

      Merci Nolimé


      Vous avez vu que des cadres du NPA m’ont lu aussi et appellent à voter J-L. M ? smiley

      Je plaisante, mais c’est parce que je me réjouis de voir des militantes comme Myriam Martin (dont je savais les qualités depuis longtemps) prendre le risque de faire ce qui parait si naturel aux révolutionnaires d’Amérique-latine et si choquant ici : monter au front avec ceux qui ne sont pas de la maisonnée. Monter au front sans allégeance à tout ou à un homme, mais parce qu’il faut sortir les autres.

      Je crois que ces cadres du NPA mènent le bon combat et, en même temps, servent bien leur parti et leurs idées. On le vérifiera plus tard.




    • jaja jaja 22 mars 2012 08:15

      Bof... la scission couve depuis des semaines... Martin n’a pas supporté de ne pas être nommée candidate. Elle porte un coup de poignard dans le dos à la candidature Poutou. Elle finira comme Piquet de Gauche Unitaire dont la carrière est aujourd’hui assurée au FdG et qui des leçons d’anticapitalisme d’antan est passé au vote oui aux subventions aux entreprises privées avec le PS en bon élu gestionnaire du capitalisme qu’il est devenu au FdG....

      C’est comme ça... Le NPA est un parti révolutionnaire ce que ne sont pas des Grond ou Martin. Qu’ils s’en aillent à la soupe ils ont fait assez de mal comme ça !


  • Eric 25 mars 2012 16:49

    Pourquoi voter Mélanchon bonne question ????

    Pourquoi se lever un dimanche pour aller faire la queue dans un bureau de vote, et aller voter pour le moins pire des 10 candidats ?

    Et y retourner un mois après pour refaire la queue et départager les 2 candidats du système Hollande et Sarkozy ?

    J’ai 31 ans et j’ai jamais voter, pourquoi ?..... Dire qu’on vas devoir supporter ces 10 clowns encore une bonne quinzaine d’années.... C’est pas demain que j’irai faire la queue.


    • onetwo onetwo 25 mars 2012 22:55

      Il n’est jamais trop tard pour bien faire.


    • maxime vivas maxime vivas 25 mars 2012 23:14

      @ERIC

      " J’ai 31 ans et j’ai jamais voter, pourquoi ?.."

      Je me suis souvent demandé comment les gens du 16ème et de Neuilly arrivaient à remporter les présidentielles.

      Sans doute, parce que ceux qui ont intérêt à ne pas leur laisser le pouvoir, ceux qui sont les plus nombreux, évitent d’aller faire la queue à l’isoloir.

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