jeudi 7 décembre 2017 - par Serge ULESKI

Johnny Hallyday, le retour de l’enfant prodige : veau gras et célébration

 

 

       De sa première télévision au côté de Line Renaud à l’âge de 17 ans, effacé et timide, aux concerts-festin gargantuesques devant un public composé de plusieurs dizaines de milliers de fans dans les années 70 jusqu’aux années 2000…

Nietzschéen sans le soupçonner pour n’avoir jamais lu Nietzsche, dans son parcours en forme de « Deviens qui tu es ! », Johnny Hallyday aura aussi été, très certainement, un modèle dans l’intimité de son public - modèle de volonté et de persévérance -, deux générations durant.

D’une énergie exceptionnelle en intensité et sur la durée, démiurge, Johnny a conquis la France comme s’il s’agissait de conquérir le monde : avec démesure et dans la surenchère : toujours plus de lumière, toujours plus de musiciens, plus de voix, plus de places à prendre d’assaut.

Nous qui étions proches d’un Ferré, d’un Bernard Lavillers dans ces mêmes années 70, jamais avares de mots lorsqu’il s’agissait de conspuer une chanson de variété sans queue ni tête, nous tous avons fini par nous y faire (1) : c’est sûr, Johnny Halliday ne partirait pas ; il faudra faire avec ; il sera là pour longtemps et aujourd’hui pour plus longtemps encore : l’éternité ?

Il faut le dire que les publics de tous ces artistes des années 70 ne se mélangeaient pas ; très clivées jusque dans la chanson dite populaire, à un point que l’on imagine pas aujourd’hui ces années 70 ! de Lavilliers à Claude François, de Maxime le Forestier à… Johnny Halliday justement, tous nous nous ignorions superbement. D’un côté l’ouvrier déjà à la tâche au sortir de son adolescence, en majorité mâle – les fans de Johnny ; de l’autre les traînards des lycées et des facs qui souhaitaient changer le monde avant même d’y être entrés de plain-pied.

          Authentique artiste populaire aux fans à la dévotion touchante d’une fidélité à toute épreuve, héros auprès d’un public qui ne s’y est pas trompé, il était leur "winner" à eux tous ; eux qui se situaient que trop rarement du côté des vainqueurs.

Artiste de variété le plus moqué, son public un temps méprisé, avant la réconciliation des années 80 puisque le jeu n’en valait plus la chandelle - avec la trahison du PS, il n’était plus nécessaire de se penser « à gauche » contre une droite et des beaufs -, les sarcasmes ne l’atteignaient pas ; du moins, il s’est bien gardé de le montrer ; caricaturé par tous ceux qui en ont fait un commerce (2), jamais capricieux, ni pourri-gâté, si Johnny Halliday a fait du cinéma, jamais il n’a « fait sa star ».

Finalement, c’est le public de Johnny qui s’est imposé à nous car nous aurions été mal venus de continuer de le bouder ou de le ridiculiser plus longtemps : à gauche on pouvait encore « snober » l’artiste mais pas son public ; pas ce public-là en tout cas : classe ouvrière oblige ; c’était donc devenu un devoir que de reconnaître le bien-fondé, la justesse de leur engouement et sa nécessité à la fois émotionnelle et psychique : le partage, l’appropriation, l’intériorisation et la fierté de soi retrouvée dans le soutien à cet artiste dont ils entretenaient la célébrité car c’est bel et bien le public de Johnny qui a fait Johnny Halliday et non le matraquage radiophonique et télévisuelle des Maisons de disques qui l’ont produit et distribué.

 

          Si Eddy Mitchell a épousé le Rock n’roll du bout des lèvres, avec parcimonie, précautionneux – à chaque jour suffit sa peine de chanter et de vivre ; son public plus féminin n’avait aucun goût pour l’hybris -, Johnny choisira très vite de prendre le Rock n'roll au mot, à la lettre ; dionysiaque et iconique, acteur majeur de la scène Rock à la sauce française, il y investira tout jusqu’à y laisser sa santé.

Même s’il n’a ni écrit ni composé aucune des chansons de son répertoire, c’est bien lui, en les interprétant, qui leur donnera la vie ; et quelle vie ! A chaque naissance, le nouveau-né venait au monde avec tapage ; il était alors tentant de confondre les grandes gueules avec les grandes voix,

Ce Mick Jagger français privé des Rolling Stone roulera sa bosse de scène en scène, années après années, près de 60. On peut soupçonner que Johnny n’a rien calculé ; d’autres s’en sont très certainement chargés ; lui fonçait tout droit, craignant ni le ridicule ni le faux-pas. Les amitiés qui l’entouraient n’étaient pas toujours désintéressées ; faut dire qu’on le disait généreux : il ne savait pas dire non.

          Sa mort, la mort de ce gladiateur du rock, ce Spartacus de la scène, c’est aussi un retour : le retour de l’enfant prodige. Nul doute que son public saura tuer le veau gras car un Johnny Halliday, ça ne se commémore pas, ça se célèbre porté en triomphe. Aussi, rendons-leur à tous leur idole ; donnons à son public la primeur d’une célébration qui n’aura rien à devoir à personne.

 

 

1 - Un peu comme avec Jean d’Ormesson qui vient de nous quitter en ce qui concerne la littérature : d'Ormesson n'avait pas grand-chose à dire mais il le disait bien . ;ce qui fait qu'on a tous fini par croire qu'il avait quelque chose à dire : en cela, c'était bien un homme de son temps. Et tous s’y sont laissés prendre.

2 - La dernière "Une" de Charlie Hebdo  aurait été drôle si Johnny avait pu triompher de cette maladie qui l’a emporté ; parti quelques jours après sa publication, la blague tombe à l’eau ; mais c’est les risques du métier de caricaturiste. 

 



38 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 décembre 2017 16:59

    PRO-DI-GUE


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 16:35

      @oncle archibald

      Je m’associe à votre protestation : après une intervention fort ironique mais point du tout injurieuse qui faisait suite à article du même auteur évoquant les Indiens d’Amérique envahis par les Européens, je me vois interdit d’écrire pour « non respect de la charte ». Cette censure faisant suite à celle d’un autre (Takadoum), à qui j’avais fait subir le même traitement IRONIQUE : il expliquait que c’était la politique répressive d’al-Sissi qui était la première cause de l’attentat contre une mosquée fréquentée par des soufis. L’islamisme, apparemment, n’y était pour rien. J’avais donc écrit après cela à la modération. J’attends le prochain article pour voir s’ils en auront tenu compte.

      Or l’IRONIE, qui est le sel de tout engagement polémique, n’est pas retenue, et c’est heureux, par la charte d’AgoraVox, parmi les motifs qui pourraient légitimer une interdiction d’écrire ou une suppression de message. Le premier point de la charte, si ma mémoire est bonne, fait mention des injures, du harcèlement, du sexisme et de l’antisémitisme. Or, les interventions qui relèvent de ces comportements imbéciles se comptent par milliers, et j’ai déjà rassemblé dans un fichier les dizaines de messages injurieux qui m’étaient destinés et qu’on peut encore lire dans les archives.

      Cela pose donc un problème des plus graves, et qui met en jeu la crédibilité déontologie de la REDACTION D’AGORAVOX à laquelle je vais écrire en même temps qu’à la modération. Un forum de discussion qui élimine toute contestation faisant suite à un article très politiquement orienté, qui favorise les propagandes les plus mortifères en interdisant leur déconstruction, c’est vraiment un très sérieux problème.


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 16:54

      ADDENDUM

      Voici le texte que je viens d’envoyer à la REDACTION d’AGORAVOX, dont l’adresse figure à peu près au milieu de la charte, et ensuite à la modération. Je ne recopie ici que l’en-tête puisqu’on a sur cette page le texte d’Oncle Archibald aussi bien que ma réponse.

      -------------------------------------------------------------------------------

      A l’attention de la modération d’AgoraVox

      Copie de la mise au point que je viens d’envoyer à la Rédaction d’AgoraVox

      A l’attention de la REDACTION D’AGORAVOX

      J’ai déjà signalé une forme de censure dont j’ai été victime ces dernieres semaines. Je vois qu’un autre intervenant, dont les interventions sont toujours extrêmement pensées, fort bien écrites et très éloignées du style grossier et injurieux des « trolls », se plaint du même procédé venant du même auteur. Vous trouverez ci-dessous l’adresse de la page, ma réponse à Oncle Archibald, puis son intervention à laquelle je viens de répondre.


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 8 décembre 2017 19:50
      @oncle Archibald

      tout va bien....

  • Serge ULESKI Serge ULESKI 7 décembre 2017 17:15

    non non « prodige ».... !


  • cevennevive cevennevive 7 décembre 2017 17:34

    Bonjour Serge,


    L’un des meilleurs articles sur Johnny.

    J’ajoute, nonobstant les esprits chagrins, que des funérailles grandioses ne seraient pas ridicules du tout. Johnny, au moins, n’a tué personne.

    Bien des quidams que l’on a encensé et porté en terre avec panache durant tous les siècles passés ont volé, et même tué pas mal de leurs semblables...

    Bien à vous.



  • sls0 sls0 7 décembre 2017 19:17

    Je comprends très bien qu’il soit apprécié par beaucoup de monde.

    Je fais partie de la minorité qui ne l’a jamais apprécié comme chanteur. Tout jeune déjà c’était le cas, il faut dire que j’étais à portée de radio Caroline et la variété française paraissait un peu niaise. Il restait quand même des chanteurs français qui avaient un message à faire passer.
    L’homme Johnny était peut être bien mais il m’est inconnu.

  • clostra 7 décembre 2017 20:03

    Ah ! la culture judéo-chrétienne ...

    On a tous fait la confusion entre prodige et prodigue ...

    L’enfant prodigue de la Bible avait dépensé -en « conneries » ? - tout son héritage et démuni, il rentrait la tête basse dans la maison de son père.

    Dans la maison de son père, il y avait son frère qui ne l’avait jamais quittée, qui avait travaillé aux champs, élevé veaux et vaches, trimé, quoi !

    Aussi quand son père accueille son frère « prodigue » (qui a tout donné) à son retour en tuant le veau gras et belles ripailles, il n’était pas du tout, mais pas du tout content. Il ne comprenait pas.

    Oui, en réfléchissant bien parfois prodige et prodigue pourrait se ressembler, quoi que ...

    Autre chose : pas entendu une seule fois sur les ondes une superbe chanson de Johnny « Ne tuez pas la liberté »


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 7 décembre 2017 21:29
      @clostra

      L’enfant prodigue c’est le retour de la brebis égarée...
      Halliday reste bien l’enfant prodige....

    • clostra 8 décembre 2017 19:44

      @Serge ULESKI
      C’est bien ce que je dis : la référence est devenue « folle » 
      qu’est-ce qu’un « veau gras » ?

      Ce qui est intéressant ce sont les déformations avec le temps qui n’ont de sens que celui qu’on lui donne - significatif d’ailleurs - les dérives qui font que les textes ne sont plus du tout sacrés ...

      Alors, la référence ...

      Voyez-vous je m’attendais plutôt à ce que vous défendiez une forme d’humour dérivant un objet de son utilisation habituelle, de l’humour poétique.

      Bon ben je vois, en fait vous êtes Dieu. félicitations !


  • pipiou 7 décembre 2017 21:46

    Qu’est-ce que c’est lourdingue cette accumulation de clichés grandiloquents.

    Tout ça pour se gourer sur la réelle histoire de Halliday.
    Car contrairement à ce que dit l’auteur, Johnny a composé des chansons.
    « Tout la musique que j’aime » par exemple, qui n’est pas complètement inconnue.


  • kalachnikov kalachnikov 7 décembre 2017 23:16

    @ Uleski

    Pour rester avec Nietzsche, que dire à l’homme du ressentiment sinon ’tu peux cracher, tu peux même rire mais tu le dois à ton étoile’ ? Et force est d’admettre que Johnny H. avait une belle étoile, une étoile chaude, positive. C’est pourquoi il fût aimé et même pris en exemple et pourquoi, ce qui est rare ne pouvant revenir qu’à des hommes rares, il fût gratifié pour cela. Voilà : il y a le chariot de l’Histoire qui passe et Johnny, incarnation de la Volonté, est cette Histoire ; et il y a le reste, les autres, qui commentent la poussière que fait le chariot en passant.

    Un zombie ne peut comprendre Johnny, la masturbation de l’intellect ne mène nulle part, la rationalisation/catégorisation relève de l’inepte. Ce que le fan de johnny aime en lui, ce n’est pas ses chansons qui seraient pourraves et pas assez doctes, non ce qu’il aime en lui, c’est l’animal intérieur, vivant, qui a survécu par on ne sait quel mystère à l’abattage qui les châtre tous. Johnny est plus proche de Rimbaud que n’importe quel lettré cadavéreux parce que Johnny est intact ...lui aussi !

    Celle-là est pour arthes ; l’auteur et Johnny étaient très liés. j’aurais pu mettre ’la quête’ aussi, qu’il reprit. Suivre l’étoile.


    • Shaw-Shaw Shawford 7 décembre 2017 23:23

      @kalachnikov


      Je peux ? 


       smiley

    • Shaw-Shaw Shawford 7 décembre 2017 23:39

      @kalachnikov


      Je m’aperçois que mon smiley (avorté) :-> était très déplacé, je voulais juste mettre une flèche vers -> smiley No offense !

    • kalachnikov kalachnikov 7 décembre 2017 23:40

      @ Shawford

      You are welcome, bro.


    • Shaw-Shaw Shawford 7 décembre 2017 23:49

      @kalachnikov


      Kool ! smiley

      Sur le fond de ton commentaire, je rapatrie ici la conclusion de l’article d’Ulesky (il lui arrive d’être plus inspiré que sur Brassens smiley )que je trouve vraiment judicieuse :

      Sa mort, la mort de ce gladiateur du rock, ce Spartacus de la scène, c’est aussi un retour : le retour de l’enfant prodige. Nul doute que son public saura tuer le veau gras car un Johnny Halliday, ça ne se commémore pas, ça se célèbre porté en triomphe. Aussi, rendons-leur à tous leur idole ; donnons à son public la primeur d’une célébration qui n’aura rien à devoir à personne.

      Vu comme ça, et en contrepoint de ce que tu as pu dire ici, cela va être vraiment intéressant de voir si son public de fan va se vautrer dans les colifichets affichés par les vautours en tous genres ou si ils vont être vigilants à ne pas enrichir un veau d’or qui n’aura plus rien à voir de facto avec leur idole ; lequel ils n’avaient strictement aucun problème à enrichir de son vivant, c’était même leur rebellitude qu’elle était tout qu’à eux.
      A priori la messe est dite -vautrage mercantile-, mais on sait jamais, et c’est sans doute à cela en tout cas qu’on jugera la trace qu’il laissera de nos jours (bien plus que du temps d’un Elvis et même peut être d’un Jackson plus récemment par exemple).


    • kalachnikov kalachnikov 8 décembre 2017 00:07

      @ Shawford

      In the figurehead : ’someone will listen for a short while’. Que ce soit du johnny ou autre chose, seul compte le message qui est un.

      in kyoto song : ’a thousand voices whispering true / and every voice belongs to youy oo oo’

      in m ? You reveal all the secrets
      To remember the end
      And escape someday


    • Shaw-Shaw Shawford 8 décembre 2017 00:13

      @kalachnikov


      My 0:11 gives you a check, Bro smiley

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 8 décembre 2017 19:58
      @kalachnikov
       ?

    • Serge ULESKI Serge ULESKI 8 décembre 2017 20:01
      @arthes

      thank you.

      quelques rajouts : La classe politique n’était pas en reste. Tous s’y précipitèrent, tous s’y frottèrent, s’y collèrent – s’y vautrèrent  -, auprès de cette figure maintenant iconique. Il faut croire que Johnny lavait plus blanc que blanc malgré lui qui ne savait pas, là aussi, leur dire non : Giscard, Chirac et Sarkozy. Tous ont gagné leur élection. Johnny porte chance.

      Dans le vacarme et la fureur de vivre, ses fans, au fil des ans, ont sans doute pu craindre qu’il ne soit pas à la hauteur de son destin après un précédent tragique : celui d’un Elvis décédé à l’âge de 44 ans.

      Il savait ce qu’on attendait de lui. Il s’y est plié.


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 20:33

      Pour rester avec Nietzsche, que dire à l’homme du ressentiment
      --------------------------------------------------------
      @kalachnikov
      S’il fallait rester dans le champ des concepts nietzchéens, je ferais quand même observer que l’homme du ressentiment est quand même en général très proche du dionysiaque et fort éloigné de l’apollinien.
      C’est ce qui fait que la sorte d’excès dans l’agitation qui est consubstantielle au dionysiaque, et qui confine à la frénésie voire à l’hybris, m’aura toujours paru bien détestable.


  • troletbuse troletbuse 8 décembre 2017 01:28

    Un bon article.
    Je n’étais pas un fan de Johnny. Mais il a interprété de très bonnes chansons. Parti de rien, il a réussi. Vu le nombre de fans, de tout age, lui faire un hommage national.ne me dérange pas.


  • francois 8 décembre 2017 08:14

    « Sa mort, la mort de ce gladiateur du rock, ce Spartacus de la scène, c’est aussi un retour »

    Jaunie ou le galvaudagie.

    Molière, les précieuses sont toujours ridicules.



  • francois 8 décembre 2017 08:21

    Johnny qui en tant que daube singer vendu à vaux d’or grand contributeur au déclin de l’industrie musimerciale.



  • zygzornifle zygzornifle 8 décembre 2017 09:26

    Beurk pas ma tasse de thé , musique et bêlements pour les Anounas Nabila amateurs de foot , de la soupe en brique bas de gamme ....

    Le personnage ?
    Accusé de viol par Adeline alors qu’elle était ado , drogues dures alcools petites filles a peine formées , soirée de défonce a St trop chez Barclay avec tout le lisier du show bizz ....

  • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 8 décembre 2017 14:37

                    Je ne suis pas du tout sur que le public de Jauni était de la classe ouvrière.


             

  • Zord Zord 8 décembre 2017 16:34

    Je n’aimai pas trop Johnny !
    Et pourtant depuis son décès, j’ai comme une drôle d’impression !
    La sensation qu’on perdu le clocher dans le village, ou peut-être bien la boulangerie, à moins que ce soit le bar pmu...
    Enfin je ne sais pas quoi, un truc, qui a toujours été là, qui aurait du être là mais qui n’y est plus.

    Heureusement que la nouvelle génération arrive en force pour combler ce vide, Mpotcora, Maître Pims etc...


  • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 17:09

    J’ai toujours détesté la variété et plus encore le style de « musique » de l’enfant prodigue/prodige. La première fois que j’ai entendu ça,dans les années 60, je venais d’acheter mes premiers disques et je les faisais tourner sur un mauvais électrophone : des oeuvres de Jean-Sébastien Bach. Les Suites pour orchestre et les Brandebourgeois, en particulier. Quel ravissement !

    Ce qui me l’aura rendu sympathique, mais je n’aurai appris cela qu’il y a une dizaine d’années, c’est qu’il avait envisagé de se rendre en Israël à l’époque de la guerre des six jours. Il se serait bien engagé dans Tsahal ! Je me suis dit qu’un type résolument aussi sioniste ne pouvait pas être un méchant homme. Il reste que son « art » n’en continue pas moins à m’exaspérer.


  • Xenozoid 9 décembre 2017 15:44

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