mardi 26 mars 2013 - par spartacus

Jour de carence et statistiques

Pour agréer la suppression de la journée de carence, la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu s'appuie sur une enquête de l'INSEE dont les chiffres sont vérifiables autrement. 

La vérification sourcée dans les statistiques officilelles ne donne pas les mêmes résultats !

Introduite par les députés en 2011 pour diminuer l’absentéisme dans la fonction publique, la journée de carence doit être supprimée par le gouvernement socialiste dans la prochaine loi de finance. 

Pour se justifier, la ministre, Madame Marylise Lebranchu, s’appuie sur des chiffres INSEE montrant la quasi-égalité pour absentéisme maladie entre public et privé. Les bilans sociaux des administrations démontrent le total contraire que l’absentéisme maladie est de 50% à 100% plus élevée dans le public que dans le privé. Les chiffres INSEE issus de l’enquête emploi, une enquête emblématique, sont manifestement faux.

La justification de la suppression du jour de carence dans la fonction publique

Pour justifier cette suppression, Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État, de la décentralisation et de la Fonction Publique s’appuie, en effet, sur une étude de la Dares qui est sortie en février 2013 et qui reprend les chiffres de l’enquête emploi de l’INSEE. L’une des justifications de la ministre est en effet que : « Il n’y a pas de problème d’absentéisme propre à la fonction publique : une étude récente de la Dares sur les absences au travail pour raison de santé en 2011, c’est-à-dire avant la mise en place du jour de carence, démontre que les comportements ne sont pas différents entre fonctionnaires et salariés en CDI en matière d’arrêt de travail. »

L’enquête Dares fait état d’un taux d’absentéisme de 3,7% pour les salariés en CDI de plus d’un an d’ancienneté et de 3,9% pour les fonctionnaires. Et la ministre d’en déduire que fonctionnaires et salariés du secteur privé n’auraient pas de comportement différent en matière d’arrêt de travail. Donc, puisque les conventions collectives du secteur privé couvriraient d’après elle, 80% des salariés du privé, pourquoi pénaliser le public avec une journée de carence non payée ?

Des chiffres de l'absentéisme fonctionnaire incroyable de l'INSEE

Rappelons que l’enquête emploi de l’INSEE est une enquête en continu effectuée tous les trois mois auprès d’un échantillon de la population française sur un assez grand nombre de paramètres. Elle couvre environ 60.000 logements par trimestre. Cette enquête emploi est exécutée suivant des standards du Bureau International du Travail définis en commun avec d’autres instituts de statistiques coopérant dans l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de façon à permettre une comparaison directe entre les statistiques. C’est l’une des enquêtes emblématiques de l’INSEE.

Pour soutenir le propos de la ministre, l’INSEE fait état des taux suivants d’ « absentéisme pour raisons de santé (la sienne ou celle de ses enfants) » :

Administration publique : 3.7% (hors congés maternité)

Enseignement : 3.2% (hors congés maternité)

Santé humaine et action sociale : 4.6% (hors congés maternité)

Or un simple croisement de vérification des chiffres publiés par les administratione elles mêmes dans des bilans sociaux chaque année où figure en principe l’absentéisme et notamment l’absentéisme pour raisons de santé.

Pour le secteur privé, les chiffres réunis par divers organismes se situent bien autour de 3,6% - 4% comme publié par la Dares. Mais les chiffres déclarés dans les bilans sociaux des administrations sont beaucoup beaucoup plus élevés comme le montre le tableau ci-dessous. Et il y a beaucoup plus de raisons de croire des bilans sociaux que les déclarations des intéressés qui peuvent être sous-estimées par le déclarant ou l’enquêteur.

Voici les taux d’absentéisme pour raison de santé, hors maternité, des bilans sociaux par administration :

Secteur privé (pour référence) 3,6%

Fonction publique d'état 5.7% (éducation nationale 4.4%, intérieur 5.9%, DGFIP 6.7%)

Fonction Hospitalière : 7.2%

Collectivités territoriales : 9.8%

 

Sources : Rapport annuel sur l’état de la fonction publique 2012, DGAFP ; bilan social du ministère de l’éducation nationale et du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche 2010-2011 ; rapport sur la fusion de la DGI et de la DGCP, Cour des comptes 2011, DGFIP 2011 ; synthèse annuelle des données sociales hospitalières, bilan social 2008, DGOS ; synthèse nationale des rapports au CTP sur l’état des collectivités territoriales – bilans sociaux 2009, CNFPT, DGCL.

 Les rares consultants qui ont fait des enquêtes auprès de l’administration disent que, selon les responsables des ressources humaines eux-mêmes, les absences de courte durée n’étaient généralement même pas enregistrées par l’administration... et donc ne figuraient pas dans les bilans sociaux qui seraient sous-estimés.

On peut aussi noter que, prises par surprise en 1998, la plupart des administrations centrales, en 2004, avaient retiré les chiffres de l’absentéisme de leurs bilans sociaux.

Comment expliquer une sous-estimation aussi énorme de l'absentéisme maladie des fonctionnaires par l'INSEE ?

Que la ministre utilise des chiffres INSEE pour caresser la clientèle du Parti Socialiste et faire sauter une mesure très efficace, dont la suppression va coûter extrêmement cher notamment aux hôpitaux comme le remarquait le président de la FHP (Fédération Hospitalière Privée), elle est dans son rôle. Que la Dares sorte ces chiffres comme par miracle la veille de la décision de la ministre, il ne faut pas en être trop surpris car ce sont des fonctionnaires et c’est une mesure qui les avantage. Mais comment l’INSEE, à travers son enquête emploi, de surcroît sur une période longue puisque la note Dares parle d’« une semaine moyenne de la période 2003-2011 », peut-il autant se fourvoyer aussi longtemps sans que des questions soient posées et des contrôles aient lieu ? Dans l’enquête-emploi qui est encore une fois emblématique et qui sert de référence à tout ce qui compte dans la statistique, en France et à l’étranger ?

Pourtant les bilans sociaux lui étaient accessibles autant qu’à nous. Et ce n’est pas la première étude publique qui dénonce des chiffres faux. Ne serait-ce que les études sur les bilans sociaux des administrations de la DGAPF, une division du ministère de Madame Lebranchu. Serait-ce une erreur systématique de l’INSEE ?

Voici toutefois quelques explications possibles mais peu vraisemblables :

  • Les chiffres d’absentéisme de la DARES visent le nombre d’absents alors que ceux des bilans sociaux visent le nombre d’heures perdues. Mais statistiquement, on voit mal comment ces deux chiffres pourraient être très différents.
  • Les organismes visés auraient publié dans leurs bilans sociaux des chiffres plus élevés que la réalité ? On voit mal les administrations s’auto-condamner.
  • Les chiffres de l’étude Dares portent sur une période longue alors que notre enquête par les bilans sociaux porte sur des périodes courtes, et le plus souvent récentes. Ceci pourrait-il expliquer l’écart ? Mais nos chiffres restent cohérents avec ceux relevés en 1998 et 2006 par une association, reposant également sur des bilans sociaux.

On est donc conduit à se demander si, interrogés sur leur absentéisme au travail, les répondants du secteur public ou les enquêteurs de l’enquête emploi, eux-mêmes employés du secteur public, s’emploient à minimiser. Cette sous déclaration irait du simple au double.

C’est grave car, en conclusion, la ministre se sert de chiffres faux de l'INSEE sur l'absentéisme maladie dans la fonction publique, faux dans le rapport approximatif de 1 à 2…, pour justifier une décision au seul bénéfice de la fonction publique mais au détriment de la nation.

Au dela c'est la confiance en cet organisme qui est perdu.



28 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 26 mars 2013 14:45

    saparagus a encore frappé...

    voir : A QUOI SERVENT LES FONCTIONNAIRES ?


  • Robert GIL ROBERT GIL 26 mars 2013 14:47

    sacré sparagus, depuis 30 ans, dans notre société individualiste et divisée, une véritable propagande anti fonctionnaires a favorisé le démantèlement de la fonction publique au bénéfice de groupes privés, en augmentant les déficits publics au détriment de la population. Conséquence, lorsque tout sera privatisé, nous serons privés de tout !

    voir : AGIR OU REAGIR ?


    • kalagan75 26 mars 2013 19:17

      lol

      1,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980. Les effectifs de l’ensemble de la fonction publique française ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, alors que l’emploi total en France progressait deux fois moins vite (18 %), selon un rapport de la Cour des comptes qui déplore la rigidité et l’absence de vision stratégique de l’Etat dans ce domaine.

      Début 2008, les trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux) employaient au total 5,3 millions d’agents, dont près de la moitié (2,5 millions) pour l’Etat. Cela représente un peu plus de 20 % de l’emploi total en France, a souligné mercredi 16 décembre le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin. Ces chiffres masquent toutefois d’importantes disparités : la progression de l’emploi public résulte essentiellement des collectivités territoriales (+71 %) et, dans une moindre mesure, des hôpitaux (+ 54 %).

    • kalagan75 27 mars 2013 06:22

      sur ce graphique 1% , correspond à une dépense de 18 milliards € environ

      Dépenses publiques 1872 11,0 % 1912 12,6 % 1920 32,8 % 1947 40,8 % 1960 34,6 % 1975 43,4 % 1980 45,5 % 1985 51,9 % 1990 49,5 % 1995 53,5 % 2000 51,4 % 2004 53,6 % 2005 53,4 % 2006 52,7 % 2007 52,3 % 2008 52,7 % 2009 56,2 % 2010 56,6 % 2011 56,0 %

    • Robert GIL ROBERT GIL 27 mars 2013 10:58

      et dans cet article on peut voir d’ou vient le vrai probleme, la droite de sarko a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. Juste pour l’année 2009 c’est 196 milliards de recettes en moins...

      voir : COMMENT SARKOZY NOUS A ENDETTE


    • kalagan75 27 mars 2013 13:02

      tu nous expliques que l’état aurait un manque à gagner en impôts directs de 196 mad d’€ en une année ... le budget de l’état français est de 372 milliards pour 2013 : tu n’as pas l’impression qu’il y a quelque part un problème de calcul ?


  • voxagora voxagora 26 mars 2013 15:02

    Secteur privé (pour référence) 3,6%Fonction publique d’état 5.7% Fonction Hospitalière : 7.2%Collectivités territoriales : 9.8%

     Cela me semble en adéquation avec la réalité : il n’y a qu’à regarder autour de soi.




  • foufouille foufouille 26 mars 2013 15:43

    crassus a des bon employees
    sa serveuse bosse avec une dialyse tous les matins
    il a meme un cuistot sous oxygene et perfusion


  • ZEN ZEN 26 mars 2013 15:59

    N’y a-t-il pas une carence d’information ?...


  • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2013 16:47
    Le monde du travail est devenu moins humain, plus numérique.
    Tout cela en arrive à une hausse de l’absentéisme de longue durée due à l’augmentation des troubles psychologiques, qu’ils soient liés ou non au travail.

    Que faudrait-il faire ?
    Simple : rendre plus attrayant, plus motivant, plus agréable, le travail.
    Un travail n’est plus un travail quand il est participatif et devient un hobby.
    Allez au boulot, les patrons...


    • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2013 20:31

      Encore une fois l’exemple vient d’outre-Atlantique. Regardez ce qui se passe dans des entreprises comme Google, Facebook... 


  • Hervé Hum Hervé Hum 27 mars 2013 10:01

    Soit, les chiffres de l’INSEE sont manipulés pour servir le pouvoir en place. Là dessus, rien à redire.
    C’est vrai en tous les cas.

    Cependant, la question n’est pas là, elle est de savoir si dans une société dites post industrielle, il faut rester sur le modèle d’une société industrielle et même pré industrielle c’est à dire féodale.

    Cher Spartagus, le but d’une société post industrielle est « travailler moins, pour vivre plus » et non « travailler plus, pour vivre moins ». Sinon, l’évolution même de la technique est contre productive au sens ou elle ne libère pas l’humain, mais le maintien en esclavage.

    En d’autres termes, si on peut accuser les fonctionnaires de mal faire leur travail, d’avoir des « avantages » indus et corporatistes, on ne saurait les accuser de vouloir travailler moins dans une société post industrielle.

    Dans une démocratie digne de ce nom, la liberté économique commence là où s’arrêtent les nécessités du contrat social, Spartagus.

    Essayez donc de me démontrer le contraire !


    • spartacus spartacus 27 mars 2013 11:39
      Belles phrases théâtrales qui n’ont d’autres but que de défendre la caste des faignants et des branleurs qui vivent au crochet des autres.

      Si on se résume,
      Vous voulez et revendiquez des privilèges corporatistes et voulez que les autres payent pour vous parce que vous ne voulez pas travailler.

      L’argent que vous prenez à l’état pour faignanter n’est pas inventé, c’est l’argent qui a été prélevé sur la société civile par la contrainte de l’impôt. 
      Ce sont bien des gens qui travaillent pour alimenter le budget du pays, avec lequel vous êtes payé !

      Avec cet argent qui sert a payer votre fainéantise, madame Dupond pourrait s’acheter des vacances, des fringues ou son loyer.

      Si nous sommes dans une société « post-industrielle » nous sommes aussi dans une société « post soixante-huitard ». 
      C’est parce qu’il y a des profiteurs du système que la valeur travail diminue. 
      En général, ce sont les profiteurs qui se complaisent à dévaloriser la valeur travail. 

      Des gens qui ont un rapport à l’argent distant car ils n’en mesurent pas la valeur. Des mensualisés, intouchables dont le travail ne dépend pas des résultats. 

      Un rapport au travail j’men foutiste.

    • kalagan75 27 mars 2013 13:06

      gauche normale , tu le fais exprès ou quoi ? la productivité sert uniquement à faire baisser le coût d’un produit pour le rendre accessible au plus grand nombre .


    • spartacus spartacus 27 mars 2013 13:09

      @gauche normale


      La journée de Carence est une porte ouverte aux abus. 
      Quand il neige, le fonctionnaire ne va pas au travail parce qu’il s’en fou il sera payé, il n’a pas besoin de se justifier, le salarié du privé a acheté des pneus neige et est à son poste. 

      Que la productivité de l’usine de minitels augmente ne change rien. Les minitels les gens n’en veulent plus, ils veulent des portables. 

      Mais quand l’état phagocyte 57% de la richesse pour sa distribution clientéliste, çà ne laisse dans l’économie privée que 43% de la richesse, et c’est plus suffisant pour créer des usines de portable. 

      Quand la moitié de feuille de paye sert a payer des gens qui partent plus tôt sur le dos de ceux qui partent plus tard, ça donne de mauvais salaire, çà nuit à la compétitivité et détruit le pays.

    • Hervé Hum Hervé Hum 27 mars 2013 13:36

      Mon pauvre Spartagus, vous êtes pitoyable !

      Vous n’avez rien démontré du tout, sinon lire mon texte à l’envers, c’est à dire disant le contraire de ce qui est écrit, pour pouvoir attaquer mon propos.

      J’écris : si on peut accuser les fonctionnaires de mal faire leur travail, d’avoir des « avantages » indus et corporatistes, on ne saurait les accuser de vouloir travailler moins dans une société post industrielle.

       Tout le contraire de ce que vous écrivez « Vous voulez et revendiquez des privilèges corporatistes et voulez que les autres payent pour vous parce que vous ne voulez pas travailler.

      Bref, vous me faites dire le contraire de ce que j’écris parce que vous êtes incapable d’argumenter sur le fond de ce que j’écris.

      Vous insistez sur le fait que je ne veux pas travailler, permettez moi de dire que c’est vous qui ne voulez pas travailler. Si vous voulez savoir le fin de ma pensez allez voir cet article http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/les-bal-citoyens-126665

      Vous verrez que le travail est une obligation, un devoir dû à la société pour le mieux vivre ensemble et non un droit. Mais il y est écrit aussi que si vous ne faites que ce que vous aimez pour gagner votre vie, cela ne peut être considérer comme un travail ET non payer un dû à la société. Bref, VOUS êtes un fainéant au sens du contrat social qui fonde une société.

      Tel que vous vous présentez, vous êtes un profiteur du système, mais pas dans le bon sens, dans le sens le plus pervers et anti démocratique.

      Que désire le peuple dans sa très large majorité ?

      Le contraire de ce que vous voulez, vous. La majorité des gens n’aspirent pas à bouffer son voisin, mais à profiter de la vie et donc vivre en paix avec son voisin. Sauf que des gens comme vous ne veulent pas de ce monde là, ils veulent un monde en guerre perpétuelle pour pouvoir imposer leur vision ultra minoritaire sur la très large majorité des citoyens. Pour cela il leur faut attiser la haine, la convoitise, la jalousie, le mensonge, user de l’art de la manipulation et présenter le monde comme nécessairement violent et donc alimenter cette violence, pour ensuite se présenter comme le seul remède. Comme le mal nécessaire.

      Belle fumisterie.

      Et enfin, vous ne dites rien sur cette citation »la liberté économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social.

      En seriez vous donc incapable ?


    • Hervé Hum Hervé Hum 27 mars 2013 14:05

      Kalagan75

      Réfléchissez un peu plus loin que le bout de votre nez...

       La productivité sert à ce que vous écrivez, personne n’ira dire le contraire.

       Mais sa finalité est aussi bien de permettre à l’humain de se libérer des tâches les plus difficiles, insalubres, répétitives et dangereuses. De gagner en liberté.

       Seulement pour maintenir les gens dans la servitude, la productivité est devenu une arme de destruction massive au lieu d’être un outil de construction intelligent. Il faut produire a tout prix, n’importe quoi et avec un taux de renouvellement des produits toujours plus élevé.

      Ce qui fait dire que l’on construit pour produire et non produire pour construire.

       Si vous n’avez pas compris, cela veut dire, de construire la société suivant les besoins de production, au lieu de produire suivant les besoins de la société. Ce qui est d’une absurdité totale !


    • Pyrathome Pyrathome 27 mars 2013 14:05

      Hervé,
      Ne vous fatiguez pas à répondre à ce clown, c’est un monument de mauvaise foi et de non-sens....
      Un âne sera bien plus attentif à ce que vous lui direz, personnellement, c’est une calotte et je me tire, je ne lis même plus ses torchons, pas de temps à perdre avec l’ineptie et les mensonges....
      Ce mec, c’est une caricature......


    • spartacus spartacus 27 mars 2013 14:34

      @Hulm

      Je l’ai lu votre lien !

      Votre « BAL » c’est une ré-invention du Kolkose ou du Kiboutz en .....pire

      Une bien belle société totalitaire ! Pour la faire accepter on y ajoute le mot « contrat social ». le genre de contrat à vie ! 
      Au nom du social on te spoliera.Tu dira rien c’est « social ».

      En bon marxiste, il faut « hair » le privé, origine du mal. Lui interdire tout et dresser des limites autoritaires. Un résumé !
      Une société de fonctionnaires qui s’appelleraient des Balliens ou des Ballots ?

      Bien entendu en bon gauchiste décalé, il qui nous explique en carricature le capitalisme en « bouffage du voisin », mais nous expose son monde de coercition et d’atteinte aux libertés. Un monde Jacobin ou l’état « trop de la Bal » décide a votre place. Un état à la science infuse ! Comme le cerveau ?

      Au nom de quoi, la santé serait elle un monopole ?
      T’as mal au doigt, l’Hopital Ballien monopolistique veut te couper la main, t’aura pas le choix, les cliniques privées seront interdites.
      Au nom de quoi l’école serait étatisée ? La volonté de n’engendrer que des marxistes Ballots ?

      On aime la coercition « suggérée » par l’activité sociale. C’est cette dernière qui doit rappeler le sens de leur propre raison d’être. Par des « comités de Ballots ? » chargés de faire respecter la révolution Ballistique ? Comme à Cuba ? Les déviationnistes qui ne veulent pas donner leurs biens ont les spolie comme en Ex URSS ?
      On aime l’ingérence de l’état dans l’économie. Les BAL font office de direction des ressources humaines pour le privé et le public. Au cas ou à l’intérieur il y aie des contre révolutionnaire ? On pourra mieux les persécuter ?
      Amusant : « Abolition du chômage. » On n’y avait pas pensé, il suffit de le décréter et de dire toi tu sera CDD et toi CDI. Personne n’y a pensé. Suggérons cette formidable idée à Hollande.
      Un joli monde égalitariste ubuesque, utopique avec le déni des talents, des différences, de l’individu.

      la liberté économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social.

      Traduction en langage courant :
      Le contrat social permet la contrainte sur l’activité économique....Retour au communisme autoritaire et destructeur de l’individu.

      De bien belles idées de coercition et d’atteinte aux libertés individuelles.
      Staline, Mao en on tué des gens au nom de ce genre de fumisteries. Les paysans, les entrepreneurs, les bourgeois, les talens qui sortent du lot, On les tue ? 

      Heureusement que ce ne sont que quelques idées, les mettre en action nous ferait un nouveau génocide !

      Parfois y’a des gens de gauche qui me contredisent, mais quand même réalistes.
      Mais franchement chez vous y’a des fumeux !
      Canabis ? Drogue dure ?

    • kalagan75 27 mars 2013 14:51

      non hervé , les gains de productivité sont essentiellement issus d’un monde où la concurrence est féroce et non pour favoriser une quelconque servitude.
      je ne vois pas où est ta servitude lorsque tu achètes un smartphone


    • kalagan75 27 mars 2013 16:12

      sais tu pourquoi on peut se vanter de la productivité des travailleurs français ? ils sont simplement plus jeunes en moyenne que dans les autres pays car le taux d’employés réellement au boulot au delà de 55 ans est le plus faible au monde


    • spartacus spartacus 27 mars 2013 16:14

      @gauche normale

      -C’est pas le gouvernement qui décide si la neige va fondre ou pas. C’est de la responsabilité individuelle que vient la décision d’aller travailler ou pas. Inciter les gens a rester chez eux c’est du laxisme catégoriel.

      -Le PIB est un mauvais indice. Certain disent la richesse produite. D’autre l’ensemble des chiffres d’affaire, je préfère comme définition l’ensemble des dépenses du pays. Dans le PIB 57% c’est de la dépense publique. Calculer la productivité sur cette base ça ne marche pas comme cela.

      -SFR est une société de services. Elle supprime des emplois (a vérifier) parce que des compétiteurs ont un meilleur rapport qualité prix. C’est la loi du marché.

      -57% de la dépense pour des intérêts privés. On touche le fond du problème, le privé est a même de décider et savoir ce qui est bon pour lui, ce n’est pas à l’état d’interférer sur le marché libre à sa place. Prendre de l’argent pour le distribuer c’est stupide. Il faut mieux ne pas le prendre.

      -Dans une société de liberté, chacun devrai pouvoir choisir librement sa date de départ. 
      En 1981, ils ont créé le départ à la retraite en faisant payer les générations suivante et en créant une dette. Aujourd’hui ce n’est plus possible car il faut payer les retraites de ceux qui sont partis trop tôt. 
      65 Ans serait un idéal, ne rêvez pas avec la dette cumulée de ceux qui sont parti au bout de 15ans, les bonifications de ceux qui sont partis à 45 ans ou 50 ans.

      Vous croyez que l’argent tombe du ciel ?
      Vous croyez réellement que les riches seraient la solution à tous les problèmes ? 

      La dette de la France est de 1800 milliards. Vous vous rendez compte du montant ? Et a contrario des autres pays, la retraite n’est pas capitalisée. Y’a absolument rien pour payer les retraités !

    • Hervé Hum Hervé Hum 27 mars 2013 16:18

      Spartagus, tu comprend comme cela t’arrange et c’est bien normal.

      Mais je vois surtout que celui de nous deux qui vocifère c’est toi et pas moi.

      Tu me fais rigoler quant tu écris « En bon marxiste, il faut « hair » le privé, origine du mal. Lui interdire tout et dresser des limites autoritaires.

      Parce que moi ce que je remarque dans le monde actuel c’est que c’est bien le privé qui interdit et dresse des limites autoritaires. On appelle cela la propriété privé.
       
      Sinon, c’est vrai, mon »monde" est une atteinte aux libertés, celle d’une petite minorité, la tienne, sur l’autre, la grande majorité. On appelle cela la démocratie, mais elle est bafoué depuis toujours par cette minorité et tu sais pourquoi ? Parce qu’elle est hyper agressive contrairement aux autres. On dit hyper prédatrice. Bon, on dit qu’on est dans une jungle, comme les animaux, mais y’en a qui pensent qu’on est surtout des êtres humains doué d’intelligence, d’empathie, du langage et de volonté de vivre en paix.

      Pour la citation tu as vu juste, c’est bien une coercition, contrainte sur l’activité économique, on appelle cela aussi du dirigisme. Mais là aussi, s’agissant du contrat social, c’est l’expression librement consenti de la majorité du peuple, on est encore et toujours dans la démocratie. Mais vois tu, la citation dit aussi qu’une fois rempli le contrat social on peut aller plus loin et commence la liberté économique. Bon, tu me diras que l’impot sert précisément à cela Et c’est exact !

      Bon, tu nous fais le coup du stalinisme, de Mao, du génocide,t’as oublié Pol Pot, de la liberté individuelle qu’on bafoue, de l’homme indigné. Cela commence à faire éculé.

      Et pour finir, les talents qui sortent du lot, on ne les tues pas dans les BAL, on les favorises, mais plus au bénéfice de ta petite castes, mais de tous... Par contre, oui, les gens comme toi ils seront réduit à leur juste valeur, c’est à dire uniquement ce qu’il peut produire par lui même. Et vois tu, tu pourra toujours devenir riche... Si tu as un véritable talent reconnu par tous et non pas celui de savoir vendre du vent.

       


    • Hervé Hum Hervé Hum 27 mars 2013 16:25

      Kalagan75, je n’achète pas de smartphone.

      Encore une fois, je ne conteste pas ce que tu écris, simplement je conteste (comme beaucpou d’autres) la nécessité d’une telle course à la productivité conduisant à produire pour produire de manière totalement déshumanisante et chaotique.

      Partout où cela est possible, je préfère voir l’artisanat, qui tient sa racine du mot art et est donc créatrice de diversité culturelle. Sauf là où précisément la machine permet de faciliter la vie, mais non pour prendre le double d’un coté ce qu’elle donne de l’autre. La machine est un outil, un moyen et non une fin en soi.


    • kalagan75 27 mars 2013 16:46

      sur ce point je suis parfaitement d’accord


  • olfe olfe 27 mars 2013 10:11

    On pense gagner de l’argent en instaurant un jour de carence, ce qui entraînerait moins de journées d’arrêt de travail.
    D’après les médecins, cela entraine également une propagation supérieure des épidémies et par là même un surcoût dû à la prise de médicaments.
    L’un dans l’autre, c’est une opération quasi neutre en terme de coût, mais négative en terme de santé publique.
    Une bonne mesure à mettre en place serait de supprimer toute journée de carence, y compris dans le privé, quitte à encadrer un peu plus les arrêts de travail de manière à éviter les abus (plus rare que certains voudraient bien nous laisser entendre)...


  • Pyrathome Pyrathome 27 mars 2013 12:46

    Il commence à nous fatiguer l’ostrogot adorateur du veau d’or, là, avec sa propagande lénifiante et son racisme haineux anti-fonctionnaire et anti-gauche....
    La vérité, c’est que cette crise est volontaire et criminelle, c’est juste le résultat de la dérégulation, un vaste trou d’air a été crée il y a plus de trente ans et les crapules/escrocs se sont engouffrés dans la brèche...un véritable appel au meurtre !!
    http://www.youtube.com/watch?v=1_hII5pkCwo

    Point de vue carence neuronale, ce colporteur de réclame est un champion.....
    Le capitalisme, le pire ennemi du genre humain et de la nature, la pire saloperie que des enfoirés aient pu inventer, la négation même de la vie !!........... ces jours sont dorénavant comptés, le vent de l’histoire balayera cette gangrène mortifère !!


  • plexus plexus 1er avril 2013 22:45

    Les salariés du secteur public représentent le quart des forces de travail de notre pays.
    La plus forte proportion du monde entier.
    C’est énorme, mais justifié, n’est-ce pas, puisque nous sommes les mieux gérés du monde !
    Cette querelle des jours de carence ne me semble pas spécialement fondée, il suffit que le toubib prescrive l’arrêt de travail sur une journée non ouvrée, et la question est réglée.
    Même pas la peine d’imaginer des contrôles à domicile comme le font des boîtes privées.
     La réalité, c’est qu’une bonne situation fait des envieux, et, qu’automatiquement il se produira un retour de balancier, et c’est bien cela qui arrive.
    Les jeunes le sentent, la proportion de ceux qui veulent devenir fonctionnaires diminue.
    On nous apprenait qu’une situation de monopole ne pouvait être éternelle, regardons autour de nous : les B.O.F. ont fait fortune pendant la guerre,ils ont pris sur les doigts, les entrepreneurs de le reconstruction se sont faits des c.. en or, ils l’ont payé par la suite etc..
    Même l’éducation nationale, longtemps intouchable est en train de passer « au tourniquet » pour ses mauvais résultats.
    Les banques ont senti passer le vent du boulet (juste le vent !), et le tour des « politicards » viendra, sans doute, même s’il n’y a plus de lanternes.
    Faut se faire une raison, et peut-être réfléchir à l’expression « service public », car on ne peut pas dire que l’état d’esprit de ces messieurs dames soit toujours positif.
    Un haut fonctionnaire me l’a dit un jour : les choses iraient mieux en France si chaque fonctionnaire ne se croyait investi d’une mission d’archange Gabriel de la République.


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