dimanche 21 avril 2019 - par Renaud Bouchard

L’Annonce faite au Parvis : Notre-Dame, le Président et ses flèches

« ... il savait par expérience que, quand on échoue, on devient une menace pour les autres  »

« Le monde était si grand qu'il était assis. En lui, il y avait le vide plein d'échos d'une cathédrale »

Clarice Lispector, Le bâtisseur de ruines, Canto, Violante do (trad.). Paris : Gallimard, "Du Monde entier", 1970.

 

Mardi dernier, devant Notre-Dame dévastée, M. Macron a appelé à rebâtir ensemble.

https://www.liberation.fr/france/2019/04/16/devant-notre-dame-devastee-macron-appelle-a-rebatir-ensemble_1721608

J'ai alors repensé au titre de cet étrange et superbe roman de Clarice Lispector, femme de lettres brésilienne, intitulé "le bâtisseur de ruines", cité en exergue de ce billet.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit : d'un bâtisseur de ruines.

Une citation en rappelant une autre, qu'il me soit permis d'inviter aussi les lecteurs à lire, si ce n'est déjà fait, ce très bon texte d'Amaury Grandgil récemment publié sur Agoravox, intitulé "Un homme nommé Macron". :https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-homme-nomme-macron-214404#forum5473556

Puisqu'il s'agit d'un projet de spectacle dans la veine de ceux de Robert Hossein, il faudra permettre aux spectateurs de voter.

Ce vote est très important. Imaginez un peu !

M. Macron nous propose, entre autres choses, une restauration architecturale interactive de Notre-Dame de France.

Un concours international est en passe de s'ouvrir et tous les coups seront probablement permis pour restaurer-restituer-repenser la Flèche de Viollet-le-Duc.

Peut-être aurons-nous un jour un chevet en plexiglas, une charpente en duralumin ou en lamellé-collé (comme dans les gymnases), ou en fibres de carbone, un roof-top, un toit végétalisé, un phare, un belvédère, un minaret, qui sait ?

Comme l'écrit l'universitaire Claude-Rochet dans un autre billet, Notre-Dame n'est pas un terrain de jeu pour l'art contemporain.

https://www.causeur.fr/notre-dame-reconstruction-pinault-fleche-160784

Sujet complexe mais surtout sujet pointu, s'il en est.

Mais il n’est pas sûr, loin s'en faut, que la création d’une nouvelle flèche, malgré le concours lancé auprès des architectes, s’impose in fine. Comme le dit aussi Mme Maryvonne de Saint-Pulgent, conseiller d'Etat et dont le parcours tant professionnel qu'artistique lui a donné une connaissance approfondie de ces questions, il est fort possible que la reconstruction à l’identique l’emporte, non par conservatisme, mais pour de simples raisons de budget, de délai et de commodité technique.

Est-il surtout besoin de rappeler que la France a par ailleurs signé la Charte de Venise qui protège les bâtiments historiques et va dans le sens de la restauration pure et simple ?Quid de la Charte de Cracovie qui, après les chartes d'Athènes et de Venise, préconise une prudence raisonnée dans les restaurations architecturales ?

Est-il besoin de rappeler encore - manifestement tel semble être le cas, ce que je fais ici -, que nous disposons en France d'un trésor de savoir-faire millénaire précisément hérité des...Compagnons du Tour de France dont le talent en matière de métiers et d'arts nés des...Cathédrales, n'est plus à démontrer ?

http://compagnonsdutourdefrance.org/

Malheureusement la pauvre mise en scène qui nous est servie, sans doute un peu laborieuse, se précise malgré tout.

L'Annonce faite au Parvis parle déjà.

Elle ne représente rien, sinon un intermède dans un processus d'obsolescence politique programmée.

Car voyez-vous, l'important, l'urgence est qu'il ne faut surtout pas perdre le rythme, veiller à ne rien laisser passer, sauter sur toutes les occasions. le "Grand débat" post-Gilets Jaunes et l'allocution destinée à diffuser le programme n'ont pu avoir lieu ? Qu'à cela ne tienne ! L'incendie de la Cathédrale est une aubaine de première grandeur. Le genre d'événement "total" qui ne se produit qu'une fois dans une vie ! L'effet "band wagon" a joué à plein avec cette équipe politique qui aura sauté dans le premier wagon du train pour capter, prendre tout l'éclat des lueurs de l'incendie et jouer sa propre partition en une salade de projets qu'il convenait d'annoncer pour les accaparer, mêlant la fête olympique à la restauration de la cathédrale ravagée, livrant ainsi au public, hors toute pudeur et en complète obscénité, une nouvelle confusion des genres et des sentiments parée de fausse dignité.

Il n'est qu'à regarder cette étonnante photographie figée dans une pseudo officialité, avec le prédicateur en chef, son coadjuteur et ses zélateurs de circonstance, pour voir ce qu'il en est.Si nous n'étions pas en mesure d'identifier quelques visages, nous nous demanderions avec justesse : "Mais qui sont ces gens ?"

Cinéma, spectacle, roman national, retour de la Culture refoulée, ("Il n'y a pas de culture française !", avait-on pourtant cru entendre à Lyon le 4 février 2017. http://www.contre-info.com ).

Théâtre politique absolu, jusqu'à la nomination, mercredi, comme « représentant spécial » d’Emmanuel Macron pour la reconstruction de Notre-Dame, d'un ancien chef d'Etat-Major pour piloter la reconstruction de la cathédrale. On sent effectivement planer l'ombre de Robert Hossein, le talent en moins.

Comme l'expose le très intéressant article du metteur en scène Laurent Bazin intitulé : « Robert Hossein : un théâtre œcuménique ? » ci-après sourcé, "Hossein veut faire des spectacles qui parlent à l’âme du peuple. La pratique de bas tarifs, l’exhibition de chefs-d’œuvre ne suffisent pas. Hossein se met au diapason de la sensibilité populaire : il partage les goûts de son public, celui qui rentre fatigué du travail avec l’urgence de ne pas s’ennuyer et s’extasie devant Charlton Heston. À l’heure où le brechtisme triomphe, où la distanciation fascine les metteurs en scène français, Hossein se fait un partisan convaincu de l’émotion. En ce sens, s’il est en décalage avec l’histoire du théâtre, s’il s’appuie sur des postulats qui n’ont plus cours pour les grandes figures de la mise en scène de l’époque, il est tout à fait en phase avec son public, ce grand public qui n’a pas intériorisé les méfiances des détracteurs de la manipulation de masse. Hossein postule que l’émotion est le prélude de la réflexion et non l’inverse. Si l’on passionne le public par de grandes œuvres, on le conduira à réfléchir sur son existence." 

Macron-Quasimodo-Frollo, quel cocktail ! Le temps des Bâtisseurs est revenu, mais pas exactement celui des Cathédrales, toutefois.

C’est en ce sens que l’on peut comprendre ce slogan qui me vient à l'esprit en pensant à l'entrée par effraction du chef de l'Etat dans l'actualité : « Du théâtre et du cinéma comme vous n’en verrez qu’en politique ! ».

Car pour en revenir à l'analyse du théâtre d'Hossein (" Du théâtre comme vous n’en verrez qu’au cinéma"), comme l'écrit Laurent Bazin, "Cette formule en effet ne désigne pas toutes les productions cinématographiques, mais bien les productions hollywoodiennes, leur faste, leur rythme et leurs émotions fortes : Ben-Hur (Ben-Hur, William Wyler, 1959), Cecil B. DeMille, Humphrey Bogart sont des figures qui ont ému Hossein, représentant autant d’émotions qu’il cherchera inlassablement à transposer au théâtre. « On aura compris le genre de ciné que j’aime… moi au cinoche j’y vais pour monter en croupe derrière le héros, ou dans la nacelle du ballon de ce vieux Jules Verne ».

On aura compris le genre de politique-spectacle que j'aime, croit-on entendre en écoutant s'exprimer le président de manière subliminale...moi, au pouvoir, j'y vais pour reconstruire une cathédrale !

"En matière de communication, continue Laurent Bazin à propos de R. Hossein, les moyens mis en œuvre sont extrêmement puissants, rarement mobilisés au théâtre. Réutilisant l’inspiration graphique des affiches de cinéma, (R. Hossein) impose partout dans Paris les affiches de ses spectacles et travaille même sur un affichage à énigme et en plusieurs temps. Qu’on songe par exemple aux mystérieuses affiches blanches sur lesquelles on pouvait lire, il y a quelques mois : « N’ayez pas peur », prélude énigmatique à la promotion du spectacle sur Jean-Paul II. Pour cela, Robert Hossein bénéficie de la complicité de plusieurs grands hommes d’affaires (Jean-Luc Lagardère, François Pinault) et surtout de celle de médias de masse (RTL, Europe 1, TF1).

Comme quoi...

Il y a eu Notre-Dame de Paris, d’après le roman de Victor Hugo, avec mise en scène de Robert Hossein, Palais des Sports, Paris, 1977-1978.

Il y a eu "Jésus était son nom", adaptation historique d’Alain Decaux, avec mise en scène de Robert Hossein, Palais des Sports, Paris, 1991-1992.

Les prochaines affiches sont déjà annoncées :

"Macron, celui qui a osé reconstruire Notre-Dame de Paris". 

"Emmanuel était son nom".

Et depuis mercredi, sur vos écrans et sous chapiteau géant : "Faites-moi confiance..."

Prenez vos billets.

Mais gardons à l'esprit la conclusion formulée par Mme Dominique Alba, directrice générale de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), et architecte, déclarant que : "La basilique de St Denis et Notre-Dame sont des sœurs et au moment de réflexion sur le Grand Paris, (il) est intéressant qu’elles aient toutes les deux des problèmes de flèches. Peut-être la tragédie de Notre-Dame va-t-elle remettre les cathédrales au premier plan ; c’est peut-être un cadeau que Notre-Dame va offrir au début du 21ème siècle."

Sur la reconstruction :

La seconde question qui se pose est bien celle de la rénovation ou de la reconstruction. Et ce n'est pas innocent : la reconstruction libère l'Etat de toute contrainte dans la forme ou les matériaux, la rénovation oblige. La presse aussi insiste, peut-être par hasard, sur la reconstruction, comme dans Sud-Ouest où l'on peut lire cette phrase :
L’heure n’est désormais plus à la restauration mais à la reconstruction
Or, la structure du bâtiment a été sauvée, les plans existent, il doit être rénové. Ce qui oblige l'Etat à respecter certaines règles et à ne pas faire n'importe quoi. Veuillez lire cet excellent texte rappelant la situation écrit par Didier Rykner dans la tribune de l'Art :
Or, rappelons-le encore une fois, la charte de Venise, qui définit les principes de la restauration et que la France a ratifiée (ce qui l’engage), impose certaines contraintes. D’abord, « les apports valables de toutes les époques à l’édification d’un monument doivent être respectés, l’unité de style n’étant pas un but à atteindre au cours d’une restauration ». Viollet-le-Duc constitue, ô combien, un apport valable à Notre-Dame-de-Paris, et ses adjonctions sont d’ailleurs classées au même titre que le reste du monument. On peut aussi y lire que la restauration « a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse » Et, pour la flèche de Viollet-le-Duc, élément constitutif de la cathédrale depuis plus d’un siècle, les documents authentiques sont légion (on conserve tous les plans de l’architecte), tandis que sa structure et sa forme sont parfaitement connues grâce aux photographies et aux relevés modernes. Il n’y a donc aucune hypothèse à ce sujet. Puisqu’il ne s’agit pas d’une « reconstitution conjecturale » (terme employé dans la charte), il n’y a aucune raison d’envisager pour elle qu’elle « porte la marque de notre temps » (ce qu’impose la charte dans ce cas), et encore moins, comme le veut Emmanuel Macron, qu’il s’agisse d’« un geste architectural contemporain ».
Et l'on appréciera aussi beaucoup l'intervention dans C dans l'air de Mme Maryvonne de Saint Pulgent, rappelant que les concours internationaux et les "foires aux idées" doivent strictement entrer dans le cadre de la législation sur la rénovation, d'un bâtiment qui appartient à l'Eglise et celle-ci a donc son mot à dire, qu'une commission de spécialistes doit être consultée par le ministre de la Culture. Bref, ce n'est pas aussi simple pour Macron d'enfiler pour un instant le costume des bâtisseurs de cathédrales, sa souveraine volonté n'a pas ici de place. 
 
 
Il reste à espérer que l'envie de marquer son temps et son besoin de trouver un "projet pour la France" cachant sa mission néolibérale ne permettront pas à M. Macron de terminer ce que le feu n'a pu réaliser : totalement défigurer Notre-Dame, en faire une caricature à touristes. C'est un travail minutieux qui se prépare, de longue haleine, qui n'a rien à voir avec les besoins médiatiques frénétiques d'un président en peine d'image et dont la carrière politique va dans le mur.
 

 

Sources :

Bazin Laurent, « Robert Hossein : un théâtre œcuménique ? », Études théâtrales, 2007/3 (N° 40), p. 112-121. DOI : 10.3917/etth.040.0112. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-theatrales-2007-3-page-112.htm

Mis en ligne sur Cairn.info le 01/01/2018 https://doi.org/10.3917/etth.040.0112

Amaury Grandgil : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-homme-nomme-macron-214404#forum5473556

https://www.liberation.fr/france/2019/04/16/devant-notre-dame-devastee-macron-appelle-a-rebatir-ensemble_1721608

Extrait du discours d'Emmanuel Macron à Lyon le 4 février 2017. http://www.contre-info.com

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/02/06/31001-20170206ARTFIG00209-emmanuel-macron-et-le-reniement-de-la-culture-francaise.php

Claude Rochet, article publié dans Causeur, 19 avril 2019 : https://www.causeur.fr/notre-dame-reconstruction-pinault-fleche-160784

Clarice Lispector, A maçã no escuro (1961). (La pomme dans le noir). Le bâtisseur de ruines, CANTO, Violante do (trad.). Paris : Gallimard, 1970.

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/il-est-venu-le-temps-des-batisseurs

https://www.tourisme93.com/des-chartes-pour-encadrer-la-restauration-des-monuments-historiques.html

http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Conservation-restauration/Principes-et-methodes/Organismes-chartes-et-recommandations-internationales

https://russiepolitics.blogspot.com/2019/04/notre-dame-des-interrogations-quant-la.html?fbclid=IwAR0p69H3dshe8AcpfJeA8LisNbIqzoHCmpMlbWuNyk1Ak5tCTbJO04g75rs



89 réactions


  • Francis, agnotologue JL 21 avril 2019 10:40

    Le temps ne respecte pas ce qu’on fait sans lui.

     

    Une chose me parait évidente : on ne peut pas en même temps, vouloir rebâtir dans des délais imposés très courts, et lancer des concours d’architectes et des polémiques tous azimuts.

     

    Ou bien Macron veut marquer la chose de son nom, ou bien il impose la date des JO de Paris comme dead line.


    • lautrecote 21 avril 2019 12:59

      @JL
      Le temps ne respecte pas ce qu’on fait sans lui.


      Excellent, puissant smiley


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 17:49

      @JL
      Bonjour et merci pour votre commentaire.
      Vous écrivez : « Ou bien Macron veut marquer la chose de son nom, ou bien il impose la date des JO de Paris comme dead line. »

      Je dirais qu’il retient les deux options.La vanité est à la hauteur des deux projets ; Viollet-le-Duc et Coubertin en mode start-up où rien n’est rien et tout est tout, tout de suite, sans nuance aucune, dans l’immédiateté, le temps de passer à autre chose : la reconstruction du Mont Saint-Michel, par exemple, quand d’autres tocards, après incendie dudit Mont (au point où nous en sommes tous les coups sont envisageables) comme Afsa Askar (« vice-présidente » de l’UNEF Lille) et Edouard Le Bert (membre du bureau national de l’UNEF), s’aviseront à leur tour de ce que l’abbaye du Mont Saint-Michel ne sont rien à leurs yeux.

      Je rappelle ici en mémoire immédiate les déclarations de ces deux sombres imbéciles dont je m’étonne qu’ils ne fassent pas l’objet de poursuites judiciaires.

      Hafsa Askar, « vice-présidente » de l’UNEF de Lille, s’est ainsi empressée de tweeter un message : « Je m’en fiche de Notre-Dame-de-Paris car je m’en fiche de l’histoire de France. »

      Quatre minutes plus tard, elle ajoutait : « Jusqu’à les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vous aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek objectivement, c’est votre délire de petits blancs. »

      Hafsa Askar, l’étudiante de l’@UNEF dont vous me parlez tous en DM vient de supprimer son compte @arzengels / id 293520238#NotreDame#notredamedeparis#incendiepic.twitter.com/WKz9e2sB1R

      — Fallait Pas Supprimer 📸 (@FallaitPasSuppr) 15 avril 2019

      30 minutes plus tard, ce fut au tour d’Edouard Le Bert, membre du Bureau National de l’UNEF, d’ironiser sur la catastrophe, dans laquelle il ne voyait qu’un feu dans un édifice lambda : « Ça y est, drame national, une charpente de cathédrale brûle. »

      L’@UNEF à l’honneur ce soir 🤦‍♂️

      Edouard Le Bert @Edouard_Le_Bert / id 574612143, membre du Bureau National de l’@UNEF contraint lui aussi de restreindre son compte à la suite de ce tweet#NotreDame#notredamedeparis#incendiepic.twitter.com/pbGLA6wfP2

      — Fallait Pas Supprimer 📸 (@FallaitPasSuppr) 15 avril 2019

      Est-il besoin de préciser qu’avec moi ces deux abrutis seraient déjà l’objet de tous mes soins ?
      La pimprenelle, d’origine marocaine, aurait été arrêtée et expédiée séance tenante au pays (passeport annulé et déchéance de nationalité française si tel est le cas).
      Le second serait en taule et n’en sortirait qu’en montrant sa capacité à réciter par cœur les œuvres complètes de J. Michelet, condamné à déblayer les gravats de l’incendie, leur syndicat dissous et sa trésorerie confisquée.


    • mmbbb 21 avril 2019 18:16

      @JL MAcron a dit 5 ans , il n a jamais mis les pieds dans un chantier et ne connait rien au bâtiment A moins qu il mette une fleche en polymere sur laquelle figurera une statue de Koons . La OK . Macron comme l inénarrable Lang devraient la fermer L expertise est en cours les architectes de France n ont pas encore determine l impact notamment sur les murs en calcaire qui n apprecient ni l eau ni la chaleur , Quant a cet incident le systeme electrique et le systelme d alarme avaient ete refait en 2013. il y a l ombre d un doute 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 avril 2019 18:23

      @mmbbb

      D’ après ce que j’ai entendu l’etayage est en cours. Ouf !!!


    • amiaplacidus amiaplacidus 21 avril 2019 18:58

      @mmbbb

      À voir la façon dont le couple Macron saccage l’Élysée, il y a tout à craindre pour ND.
      .

      Un peu hors-sujet, je détourne un peu le titre de l’article « L’annonce faites à Brigitte ».
      Bon, le couple jupitérien n’a pas encore trouvé son Claudel (et c’est heureux pour nous).


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 avril 2019 19:27

      @amiaplacidus

      Vont nous sortir un Claudel qui decouvre la foi derrière une colonne de Buren .


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 19:39

      @mmbbb

      « Quant a cet incident le système électrique et le système d alarme avaient été refaits en 2013. Il y a l ombre d un doute. »

      Et pas qu’un peu ! Vous verrez ce qu’il en est dans mon prochain article à paraître.

      Bien à vous,
      RB 


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 19:44

      @Aita Pea Pea et Amiaplacidus,

      « Vont nous sortir un Claudel qui découvre la foi derrière une colonne de Buren. »

      Non, non !
      Pour les conversions, je vous rappelle qu’il faut aller près du second pilier à l’entrée du chœur, à droite, du côté de la sacristie.

      Voyez cet article au titre (vénéneux...) paru dans Famille Chrétienne, intitulé : « Claudel, le converti du deuxième pilier ».

      https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/histoire-de-l-eglise/paul-claudel-le-converti-du-deuxieme-pilier-49229

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 avril 2019 20:01

      @Renaud Bouchard

      Trait d’humour sur ND encore plus belle ...(et je crains le pire) .


    • capobianco 22 avril 2019 10:39

      @Renaud Bouchard
      Bonjour, je trouve votre article très intéressant mais ce commentaire me gène. Vouloir de telles mesures à l’encontre de ces jeunes pas bien futés (arrestation, déchéance de nationalité, prison..) me parait excessif, dangereux et mettant en cause la liberté d’expression. Nous vivons déjà une période où le mode répressif du pouvoir est devenu banal. Est-il nécéssaire d’en rajouter concernant des propos sans doute contestables mais qui portent préjudice à qui ? Je trouve bien plus scandaleux de dire de français « qu’ils ne sont rien » quand c’est la parole d’un chef d’état ou quand un ancien ministre de l’éducation souhaite faire tirer sur des manifestants !!!
      Vous ne trouvez pas qu’il y a suffisamment de sujets « interdits » ? Et puis était-il utile de populariser ici les réactions de ces jeunes que personne ne connait ?


    • alinea alinea 22 avril 2019 12:56

      @capobianco
      Oui, mais on s’est laissé dire récemment que l’UNEF n’était pas innocente politiquement ! je pense au contraire qu’il nous faut commencer à repérer les mauvais pions hostiles à la révolution en cours.Le grand cœur se doit d’être plus perspicace et vigilant aujourd’hui.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 avril 2019 13:15

      @alinea

      Salut d’un blond qui s’est fait cracher dessus par le fils de colons Mélenchon.bisous je t’aime bien .


    • alinea alinea 22 avril 2019 13:57

      @Aita Pea Pea
      Mais AÏta , je ne parle pas de Mélenchon, et puis, cesse de croire tout ce que ses ennemis disent de lui ! une enfance à Rabat t’imprègne, de la même manière qu’une enfance à Oslo ! il n’a rien dit de plus.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 avril 2019 14:03

      @alinea

      La morale personnellement je me l’applique sur tout .Bises .


    • alinea alinea 22 avril 2019 14:09

      @Aita Pea Pea
      Je pense que tu es comme nous tous, il y a des trucs qui t’ont façonné, mais tu n’a pas idée de les dire ! en tout cas, je l’ai entendu dire ça, et il n’y avait pas l’ombre d’un racisme dans ses propos.
      Mais les temps ont tellement changé, tu ne nous parles plus jamais de guitare, on n’éternise plus des soirées en musique... smiley

      , on dirait qu’il faut juste se tendre comme un arc, prêt à tirer !


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 avril 2019 14:26

      @alinea

      Hier j’ai encore eu un échange avec Arthes sur Kashmir de Led Zep avec un orchestre égyptien... Ce qui me gave sur Avox depuis que j’y suis revenu est l’absence d’humour et de détachement. La parole politique , religieuse ou syndicaliste me gave dans ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Bref je m’emmerde . Mea culpa.


    • capobianco 22 avril 2019 16:50

      @alinea
      «   que l’UNEF n’était pas innocente politiquement »

      Bonjour alinéa, oui c’est possible, je n’ai jamais été dans la mouvance étudiante, je peux difficilement donner un avis à ce sujet. Ce que je soulignais c’était les mesures pour le moins radicales de l’auteur vis à vis de ces jeunes. Que l’on désapprouve leurs propos c’est un droit que l’on a, mais perso je suis de plus en plus exaspéré par cette envie de censure de la liberté d’expression, s’il faut combattre des opinions faisons le, mais pas interdire et là quand même l’auteur y va fort. Que me réserverait-il puisque je l’ai déjà dit ici, cette histoire de cathédrale pour moi est un évènement désolant mais pas plus. Ces médias, ces politiques et ces gens qui pleurent qu’ont-ils dit des 3000 morts dans la rue cet hiver dont plus de 100 femmes et 20 enfants, des 15000 morts du fait du chômage en 2018 ? 
      Je ne soutiens pas spécialement ces jeunes de l’unef mais je revendique le droit de donner des opinions même si elles sont excessives et on a le droit de critiquer ou de combattre mais en paroles. 


    • Odin Odin 22 avril 2019 20:08

      @alinea

      Bonjour,

      Il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle, le fanatisme aussi : 

      « et il n’y avait pas l’ombre d’un racisme dans ses propos. »

      Ah bon :

      « Je ne veux pas être un Blanc catholique, je préfère être un Noir athée »

       

      « il n’y a pas d’avenir pour la France sans les arabes et les berbères du Maghreb »

       

      « La France est multiculturelle, et encore heureux »

       

       « Ce que nous avons en commun ce n’est pas une culture car vous serez bien en mal de dire laquelle »

       

      « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus, c’est au dessus de mes forces »

       

      « les Normands alcooliques et les Français des campagnes arriérés… »

       

      « Le pays a changé et on est très content. J’ai regardé le bulletin des naissances qui paraît dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, je l’ai lu ce matin et ça m’a beaucoup plu, j’ai vu qu’il y avait beaucoup de prénoms exotiques. »

       

      Ce personnage est un renégat, il déteste les blonds aux yeux bleus, les normands, les blancs, les catholiques, notre culture, en gros tout ce qui ne ressemble pas à son pays d’origine.

      Qu’il y retourne, la France n’a pas besoin de ce félon. 


  • L'Astronome L’Astronome 21 avril 2019 10:50

     « 

    Les prochaines affiches sont déjà annoncées :

    « Macron, celui qui a osé reconstruire Notre-Dame de Paris ». 

    « Emmanuel était son nom ».

     »

     

    Vous avez oublié : « Notre-Dame de Paris : le retour des francs-macrons  ».

     


  • Decouz 21 avril 2019 11:03

    Les trois fondateurs : il est probable que lors de cette scission, les différentes sociétés de Compagnonnage se sont rangées sous les bannières de Salomon, Maître Jacques et Soubise.

    • Du Père Soubise qui devait être le maître d’œuvre, les compagnons passants charpentiers.
    • De Maître Jacques, qui devait être l’architecte : les compagnons passants tailleurs de pierre, dits loups-garous, les menuisiers et serruriers dits devoirants (dévorants) ou encore chiens.
    • Du Roi Salomon pour le Devoir de liberté : les tailleurs de pierre, appelés compagnons étrangers, compagnons libertins ou loups ; les charpentiers dits indiens ; les menuisiers et serruriers dits gavots

    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_Soubise

    Puis vinrent les spéculatifs.


    • Arogavox Arogavox 21 avril 2019 14:03

      « Incroyable ce qu’on peut accomplir lorsqu’on ne se soucie pas de savoir à qui en attribuer le mérite »
       dixit Truman


    • Arogavox Arogavox 21 avril 2019 14:06

      « Incroyable ce qu’on peut accomplir lorsqu’on ne se soucie pas de savoir à qui en attribuer le mérite »
      dixit Truman


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 15:09

      @Decouz

      Bonjour et merci pour ces précisions.

      La richesse du sujet mais aussi sa richesse humaine sont passionnantes à découvrir.
      Quelle chance nous avons en France, et je parle sérieusement, de disposer d’un pareil savoir !
      Considérez la richesse de ces métiers.
      Puissent tous ces gens, profondément honnêtes et dévoués, refaire ce que leurs glorieux ancêtres nous ont légué partout en Europe et ici, en France, à Paris.

      http://compagnonsdutourdefrance.org/pages/les-societes-compagnonniques

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • Dom66 Dom66 21 avril 2019 11:16

    Bonjour, bon article merci....

     Là vous avez raison je ne rajoute rien.

    "Est-il besoin de rappeler encore - manifestement tel semble être le cas, ce que je fais ici -, que nous disposons en France d’un trésor de savoir-faire millénaire précisément hérité des...Compagnons du Tour de France dont le talent en matière de métiers et d’arts nés des...Cathédrales, n’est plus à démontrer ?"

    ***************************

    Juste une parenthèse vous regardez C dans l’air...là faut le vouloir..enfin ....chacun ses choix et je respecte.


    mais ce que je lis M de Saint Pulgent à raison.

     

    Il me semble si j’ai bien lu que vous écrivez « bâtiment qui appartient à l’Eglise »

     ??, il me semble que non, mais à l’état...là je peux me tromper, à voir

    marcon (heu ! pardon macron) bâtisseur avec tout ce qu’il a détruit ça ne risque pas.

    Bon dimanche


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 15:14

      @Dom66

      Je tiens à vous rassurer.

      Je ne regarde ni n’écoute cette émission que vous évoquez dans laquelle se réunissent les mêmes éternels vieilles lunes « spécialistes en tout ».

      Cette légère excursion ne s’explique que pour la bonne cause et les besoins de ce papier.
      Je me suis juste limité aux propos de Mme de Saint-Pulgent.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 15:45

      @Renaud Bouchard
      Correction : "les mêmes éternelles vieilles lunes « spécialistes en tout ».


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 15:51

      @Dom66
      Bonjour et merci autant pour votre visite que pour vos observations.
      Je réponds d’ailleurs à l’une d’entre-elles pour corriger une maladresse et une erreur, ce dont je vous prie de m’excuser.

      Ci-après extrait d’un article relatif à la propriété de Notre-Dame qui appartient bien à l’Etat.

      Source : https://www.bfmtv.com/economie/aqui-appartient-la-cathedrale-notre-dame-de-paris-1674259.html

      "Comme 86 autres cathédrales en France, Notre-Dame est devenue la propriété de l’Etat depuis la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation de l’Eglise et de l’État.

      Concrètement, les lieux sont mis à disposition du clergé et ouverts gratuitement au culte. Ce qui n’empêche pas la tenue de certains événements payants, comme des concerts, ou encore la visite de certaines parties soumises à l’achat d’un ticket, comme c’est le cas pour les tours de Notre-Dame. En revanche, c’est l’Etat, via le ministère de la Culture, qui finance tous les travaux d’entretien, de réparation et de restauration.

      67 cathédrales ont un propriétaire autre que l’Etat

      Du fait de sa valeur, la cathédrale a été classée très tôt comme monument historique, dès 1862. Ce classement lui permet d’obtenir des aides afin d’assurer sa conservation, mais comprend aussi des obligations, comme l’appel à des architectes et des ouvriers agrées. 

      Aux côtés de Notre-Dame, l’Etat est aussi propriétaire des monuments emblématiques de l’art gothique comme Amiens, Bourges, Chartes ou encore Reims. 

      Mais la France compte 67 autres cathédrales qui ont un statut différent. Six appartiennent à une commune, du fait de la création récente du diocèse (après 1905), comme c’est le cas pour Nanterre ou le Havre. Certaines ont été érigées par des souscriptions lancées au 20ème siècle et sont la propriété d’une association diocésaine. Créteil s’est ainsi dotée d’une cathédrale en 2015, la plus récente du territoire.

      Fait unique, la cathédrale d’Ajaccio est devenue la propriété de la collectivité territoriale de Corse en 2002, après sa cession par l’Etat. C’est aussi en Corse que se trouve la seule cathédrale appartenant à une société privée, celle de Sagone.

      Les églises, joyau ou fardeau des communes

      Autres monuments cultuels encore plus répandus dans le paysage français, les églises. Plus de 40.000 d’entre-elles, construites avant 1905, appartiennent aux communes, tout comme le mobilier qui s’y trouve. Une charge que dénoncent de nombreux maires, qui voient leur budget grevé par des frais courants (assurance, chauffage...) et des travaux de rénovations bien trop lourds. D’autant que la responsabilité de la commune peut être engagée en cas d-’insuffisance d-entretien.

      Tout comme pour les cathédrales, les monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques font l’objet d’un traitement particulier. Les travaux doivent être effectués sous le contrôle des affaires culturelles, avec une éventuelle participation du ministère de la Culture. 

      Les églises construites depuis 1905, elles sont au nombre de 1886, sont la propriété des diocèses. Certains n’hésitent pas à mettre en vente les édifices désaffectés dont ils n’ont plus l’utilité. Enfin, il existe des églises ou des chapelles privées."

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard


    • Dom66 Dom66 21 avril 2019 19:52

      @Renaud Bouchard

      Bonsoir,

      merci pour vos réponses/commentaires.

      Pour C dans l’air et bien vous me rassurer.

      Et merci pour votre article.

      bonne soirée


  • Arogavox Arogavox 21 avril 2019 11:19

    Le temps des cathédrales fait place au temps de ceux qui osent tout !


  • Christian Labrune Christian Labrune 21 avril 2019 12:20

    @Renaud bouchard

    Pourquoi ne reconstruirait-on pas Notre-Dame de Paris, avec sa flèche entourée de nains de jardin qui en préfigure déjà l’esthétique, à Disneyland ?

    On pourrait y construire aussi un pavillon spécial pour la Joconde, qu’on intitulerait « Le Louvre » puisque ce grand musée, dont un tiers des salles sont désormais fermées cinq jours sur sept, ne contient au fond qu’un seul tableau.

    Cela éviterait aux touristes toute sorte de trajets bien inutiles. L’essence de la culture française, à Disneyland, pourrait être embrassée d’un seul regard.

    A la place de l’ancienne cathédrale, une sorte de petite méduse qui ferait pendant à la plus grande échouée sur l’ancien trou des halles, avec un petit jardin dans le même style, des commerces et des fast-foods, cela permettrait aux touristes égarés dans la Cité de se dégourdir un peu les jambes plus aisément que dans l’ancienne grande nef dont on ne pouvait faire le tour qu’en synchronisant son pas à celui d’une foule médusée qui ne savait jamais où donner de la tête.


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 21 avril 2019 12:32

    Peut-être aurons-nous un jour un chevet en plexiglas, une charpente en duralumin ou en lamellé-collé (comme dans les gymnases), ou en fibres de carbone, un roof-top, un toit végétalisé, un phare, un belvédère, un minaret, qui sait ?


    Sans oublier quelques symboles satanistes.


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 21 avril 2019 12:37

    Comme le dit aussi Mme Maryvonne de Saint-Pulgent, conseiller d’Etat et dont le parcours tant professionnel qu’artistique lui a donné une connaissance approfondie de ces questions, il est fort possible que la reconstruction à l’identique l’emporte, non par conservatisme, mais pour de simples raisons de budget, de délai et de commodité technique.


    J’ai énormément de mal à croire que la restauration/reconstruction à l’identique soit plus simple, tant au point de vue du budget que de celui du délai, et encore plus de la commodité technique. Si budget, délai et commodité technique sont les critères de choix, la construction à l’identique, ou peu s’en faut, est une grossière chimère, voire un mensonge éhonté.




    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 15:44

      @Giordano Bruno
      Je tente de répondre à votre interrogation.

      Vous écrivez, je vous cite :
      "J’ai énormément de mal à croire que la restauration/reconstruction à l’identique soit plus simple, tant au point de vue du budget que de celui du délai, et encore plus de la commodité technique. Si budget, délai et commodité technique sont les critères de choix, la construction à l’identique, ou peu s’en faut, est une grossière chimère, voire un mensonge éhonté.« 

      je ne le pense pas.

      Songez, par exemple, à la restauration translation des Mnuments de Nubie.

      Nous disposons de capacité d’ingénierie et de moyens techniques exceptionnels et éprouvés pour concevoir tous les dispositifs utiles qui permettront aussi bien de soutenir les voûtes existantes que de reconstruire celles qui sont détruites avec la croisée des transepts manquantes, notamment sous la noue au-dessus de laquelle se dressait la fameuse flèche.
      Je vous invite, ainsi que tous les lecteurs, à lire ce remarquable et passionnant article qui suit, riche de détails et d’enseignements qui vous donneront matière à réflexion tant le texte et les photographies qui l’illustrent viennent à propos :

      http://hermetism.free.fr/Viollet-le-duc_architecte.htm

      Quant à la flèche, dont la reconstruction pourrait se faire au sol, charpenterie, couverture etc., à la différence du XIXè siècle, rien n’interdirait de la »poser« par voie aérienne, ce dont Viollet-le-Duc, Bellu et Georges (le »gâcheur« , voyez ce que signifie ce titre...) auraient sans doute rêvé et qui n’a rien d’impossible.

      Considérez par exemple la pose et l’arrivée pour le moins spectaculaire pour quelqu’un du »métier« , pourtant doté de ses ailes, de Saint-Michel Archange sur le Mont Saint-Michel...

      https://www.youtube.com/watch?v=fkklwDj-Bt4
      Extrait de l’émission »Des Racines et Des Ailes : Du Mont-Saint-Michel au Pays de Caux" diffusée le 12/10/2016.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • bob de lyon 23 avril 2019 09:30

      @Renaud Bouchard

      Quelques mots en vrac.

      Quels dommages réels subis sur le bâtiment ? La charpente.

      S’il fallait reconstruire la charpente à l’identique - possible par les relevés exhaustifs qui en furent faits – cela ne correspondrait - technique du XXIe siècle - qu’à un chantier de charpenterie de dix semaines de travail : coupe des fûts (les chênes existent), mise au gabarit et installation.

      Faut-il utiliser les méthodes du XIII et XIVe siècle ? Ces époques chevillaient les éléments pour économiser le métal, les clous étaient chers.

      Ensuite, les géométries des charpentes traditionnelles ont changé dans le temps vers une optimisation des moyens et des matériaux ; allons voir la charpente de Fort-Vauban (ou d’autres) plus longue et soumise à des contraintes mécaniques extérieures supérieures à celle de Notre-Dame.

      Quant à Notre Dame, si j’en crois le conservateur de Cluny que j’ai rencontré pour mon travail sur l’abbaye mâconnaise, elle souffrait d’un péché d’orgueil ; à vouloir illuminer et rehausser l’édifice – plus haut, plus grand, plus fort ! – il fallut inventer les arcs-boutants pour éviter qu’elle ne s’ouvre en deux ; corollaire : à cause de ces éléments de renfort, elle devint la cathédrale la plus obscure de toutes.

      La lumière (donc Dieu ?) préférait, entre autres, entrer à foison à Chartres (construite en 26 ans) ou Amiens, Si j’en crois ce spécialiste, Notre-Dame serait un échec.

      Doit-on oublier que les cathédrales gothiques – art français développé par l’abbé Suger – étaient des instruments de colonisation* (souvent violente) ; à chaque nouveau territoire conquis le roi franc bâtissait une église dédiée à Marie d’où une foison de Notre-Dame…

      *(Remarque : à la même époque, la cathédrale de Lyon est une dédicace à saint Jean le Baptiste et saint Étienne ; la ville vivait dans la neutralité, assise entre l’empire germanique et le royaume franc. Lyon ne devint française qu’en 1312.)


  • baldis30 21 avril 2019 15:46

  • Le421... Refuznik !! Le421 21 avril 2019 16:41

    Charles-Maurice De Talleyrand-Périgord : Tout ce qui est excessif est insignifiant.

    Je fais partie de ceux qui n’en ont pas grand chose à battre de cette histoire, à partir du moment où elle a été transformée en show avec écran de fumée et lumières éblouissantes.

    La sobriété renferme souvent plus de profondeur que l’exaltation...

    Comme je l’ai déjà écrit, dans un enterrement, ce sont souvent les moins expressifs qui sont le plus touchés. Les pleureuses le sont rarement de façon désintéressée.

    Question subsidiaire : Ça va tenir 23 semaines aussi cette histoire ?

    Parce que mon petit doigt me dit que les gilets jaunes ne vont pas lâcher pour si peu, en définitive. D’autant plus que les sujets de fâcheries ont plu par centaines de millions...


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 18:08

      @Le421

      Bonjour et merci autant pour votre visite que pour votre commentaire.
      Vous évoquez Talleyrand et l’insignifiance des choses excessives.

      Cornelius Castoriadis a écrit des choses intéressantes sur l’insignifiance.

      Ainsi :

      "La montée de l’insignifiance, c’est l’entrée dans une société qui n’a plus d’image d’elle-même, à laquelle les individus ne peuvent plus s’identifier, où les mécanismes de direction se décomposent. Mais une société qui refuse l’autolimitation et la mortalité est vouée à l’échec. Des deux grandes significations constitutives du monde moderne, celle qui avait fini par s’imposer sans partage – l’expansion illimitée – est aujourd’hui en crise. L’éclipse de l’autre – l’autonomie individuelle et collective – sera-t-elle durable ? Saurons-nous créer de nouvelles façons d’être ensemble ?"

      Les questions soulevées dans ces textes de 1982-1995 se posent à nous de façon toujours plus pressante, effectivement.

      Pour en revenir à votre propos, l’émotion demeurera encore très longtemps, jusqu’à ce que la symbolique soit réparée. On ne touche pas impunément aux racines affectives de la mémoire profonde, que ces racines et cette mémoire soient religieuses, nationales, civilisationnelles.

      De même peut-on parier que le mouvement des G-J qui dure désormais depuis 23 semaines ne va pas s’arrêter comme par magie et qu’il risque fort de connaître quelques développements difficiles.
      Ce mouvement n’a plus rien à voir avec la forme et les gens qui l’ont initié et qui ne se reconnaissent plus dans ses dérives comme dans les sujets qui s’évertuent à le nourrir alors que les causes fondamentales qui lui ont donné naissance ne sont toujours pas réglées et, à mon avis, ne le seront pas dans la mesure où tout montre que l’horizon prévisible est celui d’une violence inévitable, sauf si celui qui tente de « résoudre » le problème finit par comprendre (volontairement ou non) que lui et son équipe ne font pas partie de la solution du problème.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard

      Source:C. Castoriadis, La montée de l’insignifiance, les carrefours du labyrinthe, Seuil, 2007


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 21 avril 2019 18:45

    La question du jour :E. Macon et E. Philippe étaient-ils « hilares » devant Notre-Dame ?


    Pour faire votre opinion, reportage avec vidéo :Ici.


    @+ P@py


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 22 avril 2019 17:16

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Réponse : hilares. Quand on ne se concentre -entre 3’27 et 3’33 que sur le visage de Philippe, on voit bien que les 2 échangent des propos comiques. Le petit coup de tête de Philippe à 3’33 est très évocateur !


  • jako jako 21 avril 2019 19:45

    Donc , les débris évacués, pas d’enquète digne de ce nom.... attendons la suite...


  • L'apostilleur L’apostilleur 21 avril 2019 21:55

    « ..Il reste à espérer que l’envie de marquer son temps et son besoin de trouver un »projet ....ne permettront pas à M. Macron de .... totalement défigurer Notre-Dame, en faire une caricature à touristes. "

    Comment pouvez-vous imaginer cela ? Cela relève du procès d’intention ou de la malveillance sans cause. Laissons lui le bénéfice d’une saine intention.

    Un seul objectif pour cette restauration ; que la cathédrale retrouve sa place au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Au vu des discutailles d’avant travaux, les mêmes et d’autres trouveront immanquablement à redire. Le résultat ne sera connu qu’après qqs années de digestion des éventuelles nouveautés Rappelons-nous que l’appellation gothique est née du désarroi des premiers qui ont découvert cette architecture de « barbare » (Goths).


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 21 avril 2019 23:15

      @L’apostilleur

      Art français...et de gothiques il y en a de nombreux...comme de romans .


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 21 avril 2019 23:53

      @Aita Pea Pea

      Bonsoir.

      « Art français...et de gothiques il y en a de nombreux...comme de romans. »

      L’apothéose de l’art gothique a été le gothique...flamboyant (1350-1500).
      Cela flamboie beaucoup en ce moment, dirait-on.

      RB


  • zygzornifle zygzornifle 22 avril 2019 08:51

    M. Macron a appelé à rebâtir ensemble.

    Ensemble ça veut dire sans moi .....


  • zygzornifle zygzornifle 22 avril 2019 08:55

    Je me demande quelle magouilles LaREM va utiliser pour faire ruisseler une partie des dons sur ses comptes en vue des élections ....

    Macron le Golden boy énarque de la finance Rothschildlienne doit bien connaitre toutes les ficelles pour faire un tour de passe passe ni vu ni connu ....


  • Crab2 22 avril 2019 09:36

    Il y a quelque chose de bien trop sec dans la république jacobine

      La forêt à brûlé extraordinairement rapidement - hors le chêne est un bois connu des professionnels pour très difficilement s’enflammer - [ ??? ]

    Suite  :

    https://laicite-moderne.blogspot.com/2019/04/la-fete-jacobine.html



    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2019 10:17

      @Crab2
      Lien intéressant. Merci beaucoup.
      RB


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2019 11:02

      @Crab2
       
       ce site use et abuse de la préposition « hors » qui signifie en dehors, en lieu et place de la conjonction « or » qui introduit une circonstance particulière dans un récit.
       
      hors sujet ; hors d’eau ; hors les murs ; hors d’ici ... etc.
       
      La charpente s’est consumée à toute vitesse, or le chêne est un bois qui s’enflamme difficilement.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 22 avril 2019 17:22

      @JL

      Vous avez pleinement raison !

      M’agace aussi particulièrement la formule « il a tord » à la place de « il a tort », dans la plume de gens qui par ailleurs semblent cultivés.

      Je pense que l’apprentissage de la lecture via la méthode globale a fait des ravages qui commencent à être clairement visibles. 


    • Xenozoid 22 avril 2019 17:29

      @Michael Gulaputih

      cést la différence entre tordre(d) et tortueux,non ?


    • Francis, agnotologue JL 22 avril 2019 17:48

      @Michael Gulaputih
       
      pendant un temps, j’ai essayé de signaler les plus grosses fautes sur les articles proposés en modération : peine perdue. AV n’a fait aucun effort pour améliorer la qualité des articles publiés.
       
      Je n’en fais pas une question de principes, mais ce n’est pas en publiant des articles pleins de fautes que le niveau sera relevé, bien au contraire : nous nageons en plein dans ce qu’on appelle la déliquescence.


    • Francis, agnotologue JL 23 avril 2019 08:11

      @Positronique
       
       je t’emmerde.
       
      Il ne faut pas mélanger ceux qui ont été virés et ceux que j’aurais fait fuir ; quoi qu’il en soit, je ne regrette ni les uns ni les autres.


    • Francis, agnotologue JL 23 avril 2019 08:29

      @Positronique
       
       pleurnichard en plus ?
       
       Pfff !


    • Francis, agnotologue JL 23 avril 2019 09:01

      @Positronique
       
       Positronique, un zombie fouteur de merde.
       
       


  • lloreen 22 avril 2019 10:28

    La tragédie contemporaine vient de l’insistance de cerveaux malades à vouloir conserver des champs de ruines qu’ils étendent de par leurs psychoses respectives à la terre entière.

    L’exemple français en est un parmi tant d’autres.Tout ce que ces désaxés touchent est voué à la destruction, tout ce qu’ils construisent est intrinsèquement voué à s’écrouler et cette énergie qu’ils ont à vouloir tout diriger, contrôler et pervertir en s’imaginant être des bâtisseurs alors qu’ils ne sont en réalité que des casseurs, est proprement pathétique. Si ce n’était si dramatique s’en serait même comique.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2019 10:42

      @lloreen

      « Regardez travailler les bâtisseurs de ruines
      (...)
      Ils sont au bord de l’homme et le comblent d’ordures »

      Paul Eluard


  • lloreen 22 avril 2019 10:37

    Le texte de ce curé de campagne complète très bien celui de l’auteur.

    Il faut espérer que l’écho grandissant des voix discordantes servira à faire naître à travers tous les pays du monde la flamme des vrais bâtisseurs. Les gilets jaunes de France sont l’émergence d’un nouveau paradigme d’où la haine de cette oligarchie qui n’a jamais pu semer que la zizanie et les guerres et qui s’agrippe à ses privilèges infondés comme la moule à son rocher.

    "

    Frères et soeurs,

    Hier, Notre-Dame de Paris a brûlé. En son temps, le Christ nous a donné l’exemple en chassant les marchands du temple. Tous les vrais chrétiens doivent, aujourd’hui, chasser les marchands de temples du temple de leur cœur. Sans quoi ils succomberont aux manoeuvres obscènes des spéculateurs en tout genre, politiciens, fraudeurs du fisc, grenouilles de bénitier, incultes en quête de racines, ou groupes pollueurs, hâtifs de tirer la couverture à eux. Qu’on rappelle aux mains qui ne deviennent généreuses qu’à la mesure de la gloire qu’elles en tirent, ces mots de vérité : “Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent” (Mt 6:24).

    Quel contraste entre ce sombre manège, et le spectacle solennel que les rues de Paris offraient hier soir : l’antique passion du feu nous réunissait, et le silence du recueillement planait sur la ville, un silence de feu qui me rappelait celui des extases pascaliennes, un silence que nul faste, nulle cagnotte, nul don défiscalisé n’achètera jamais. Nous avons vécu la grandeur d’un moment de temps pur et chacun, pour peu qu’il participât à cette grande communion, jusqu’au plus indécent preneur de selfie, ne pouvait tout à fait en sortir indemne.

    Cependant, frères et sœurs, je vous le dis : il est moins urgent de reconstruire la cathédrale de pierre que de sauver la cathédrale du cœur. Je m’étonne de constater que ceux qui chassent leurs prochains comme des vauriens en leur répétant à l’envi qu’ils n’ont pas un centime à leur consacrer, laissent ainsi ruisseler des flots d’or quand il en va de l’image d’une capitale que peuple l’égoïsme, la cupidité, les logements vides, la chasse aux pauvres et à l’étranger, les divertissements frivoles. Je m’étonne aussi de cet activisme effréné qui les a saisis, passée la nouvelle, là où le Roi David aurait couvert des semaines durant sa face de cendres, là où l’Empereur de Chine se serait astreint à trois jours de bains d’eau lustrale. Ceux qui nous gouvernent ne se sont-ils pas demandé quelle main les avait frappés ? Sont-ils à ce point orgueilleux que même la catastrophe la plus inattendue ne puisse prendre à leurs yeux la figure d’un présage ?

    La vérité, frères et sœurs, est que le Royaume des cieux est plus proche, aujourd’hui, des habitants délogés de Notre-Dame-des-Landes que des touristes encombrant le parvis de Notre-Dame-de Paris par la grâce d’Airbnb. Victor Hugo disait de la cathédrale qu’elle était un art magnifique produit par des vandales : les merveilles du monde ont toutes d’abord été cabanes. Le Christ n’est-il pas né dans une étable ?

    Notre monde souffre d’un mal et d’un orgueil inextirpable, celui du refus de rien laisser mourir, de rien laisser changer. L’histoire a pour nous le rythme de la rénovation. Mais les replâtrages successifs n’ont pour seul sens que de figer le véritable mouvement, d’empêcher tout renouvellement et toute conversion. Victor Hugo ajoutait que l’art oublié des cathédrales, l’académisme l’avait tué. Or, le péril qui nous guette aujourd’hui n’est plus celui des pédants férus de latin ou de grec. Il est plus grave et plus pressant. Il a à son service une armée de preneurs de sons et de cameramen, déchaîne des tempêtes de flashs et les sirènes des convois spéciaux, réunit les puissants, les riches et les maîtres du spectacle dans une lugubre conspiration. Je veux parler de la pulsion tétanique à conserver qui saisit les âmes, sidérées par l’évidence éblouissante de la catastrophe. En somme, il ne faut surtout pas que quoi que ce soit puisse se produire, le triomphe du sinistre Viollet-le-Duc, maître de l’architecture en toc, se doit d’être éternel !

    Frères et soeurs, ce qu’incarne vraiment pour nous la cathédrale de Paris, qui hier enfin nous a été rendue, c’est la possibilité de penser et d’habiter ce monde, une possibilité dont ceux qui nous gouvernent sont du tout au tout dépourvus. Hier, la cathédrale a pour nous cessé d’être cette vague masse architecturale qui se découpe parfois au coin des rues, cette énième vieillerie muséifiée inscrite au “patrimoine de l’humanité”, qu’on ne visite qu’à travers son téléphone. Si les coeurs de tous les Parisiens se sont étranglés au spectacle de l’incendie, ce n’est pas de contempler impuissants la disparition d’un fleuron du tourisme français, mais de n’avoir jamais habité ni vécu avec la cathédrale qu’ils frôlaient tous les jours. Chaque coeur murmurait : “Eh quoi ! voilà qu’on nous enlève cette bâtisse majestueuse, cette maison abandonnée de Dieu, ce legs des âges livré à la plus basse exploitation par des pillards endimanchés, avant même qu’elle ait pu nous appartenir, avant même que nous n’y ayions prêté la moindre attention, alors même que nous n’avions pas pu en faire usage !”. Ce dont on nous avait privé, en proie aux flammes, redevenait commun, l’objet d’une commune déploration et d’une commune colère.

    Tandis que j’arpentais les ruelles du quartier de la Huchette, les vastes trottoirs du pont de la Tournelle, je sinuais entre la foule arrêtée par l’éclat du brasier. J’entendis une voix s’exclamer : « c’est beau ». Et une autre : « j’aimerais qu’ils ne reconstruisent jamais. » Je ne suis pas loin de leur donner raison. Le cœur a quelquefois besoin de retrouver l’âpreté d’un désert. Cet édifice ne serait-il pas plus vivant de voir le bois incendié de son transept servir d’engrais à la poussée des chèvrefeuilles, l’Île Saint-Louis de vivre un peu moins au rythme des touristes, les êtres de se rassembler vraiment sur son parvis pour y parler de leur condition, tandis que les cœurs secs des fantassins de la mission sentinelle s’en éloigneraient un peu et que ces lieux, alors, retrouveraient peut-être quelque chose de sacré ? Notre-Dame, enfin arrachée à ses profanateurs par le brasier, pourrait alors revenir au peuple, qui en ferait usage pour abriter les pauvres et les exilés, prendre soin des malades et des malheureux, servir les saines révoltes et les dignes fureurs, en somme, rétablir un semblant de justice divine en ce monde.

    Les ruines de la cathédrale, rendues à l’usage populaire, nous rappelleraient que les choses passent, expliqueraient aux puissants, si imposant ou ridicule que soit leur règne, que celui-ci touche à sa fin, et que leur monde finira dans un embrasement sans cri ni gémissement, un évanouissement qui réjouira les cœurs à la façon d’un feu de joie.

    Si la cathédrale nous émeut, mes frères et sœurs, c’est aussi qu’elle nous rappelle que la pensée, la vie, et le travail n’ont pas toujours été choses distinctes, qu’il fut un temps où les ruines qu’on produisait n’étaient pas parkings souterrains, canettes en aluminium millénaires et boyaux de métropolitains. Comme le dit Victor Hugo, l’intelligence humaine a peut-être un jour quitté l’architecture pour l’imprimerie, ceci a tué cela. Mais, pour ceux qui pensaient déjà hier à tirer parti du désastre alors que le feu n’avait pas encore accompli son œuvre, le livre est depuis longtemps un espace de vacuité, toute intelligence a cessé d’exister, tandis qu’une vaine Ambition sert de Bible. La cathédrale n’appelle pas un sauvetage patrimonial digne d’un Sisyphe, voué à finir lacéré par la tartufferie de ses mécènes, mais témoigne de l’urgence de réapprendre à penser et vivre par nos propres moyens, pour quitter la prison d’informations et d’images qui nous séparent et retrouver le pouvoir expressif d’une production collective, manuelle et durable."

    Un curé de campagne en visite à Paris


  • lloreen 22 avril 2019 10:43

    Pour comprendre qui sont les réels dirigeants de la planète, il faut remonter dans le temps. La date du calendrier change mais cette oligarchie, l’état profond, continue à tirer les fils de ses marionnettes et à contrôler la planète grâce à l’ignorance systémique.

    Je vous invite à lire cette contribution exposant qui sont ces lignées dont sont issus les réels maîtres du monde.

    https://pleinsfeux.org/les-lignees-papales-des-jesuites/


  • lisca lisca 22 avril 2019 12:24

    Bravo pour cet article. Les architectes du patrimoine semblent aller dans votre sens.

    Ce qui a été brûlé doit être remplacé tel quel, y compris les gargouilles de Notre-Dame, et surtout la flèche de Viollet-Leduc qui était un admirateur du Moyen-Âge et a tenté d’en recréer l’esprit, à partir de connaissances énormes sur le sujet, et d’un esprit un peu facétieux, bien français. Pour la charpente, pas forcément du chêne. C’est trop long, trop coûteux, trop dévastateur de forêt, bien que ce soit un merveilleux matériau. Une charpente métallique relativement légère ? Pas de béton !

    Si un crime a été commis pour procéder, entre autres buts malveillants, à une re-conception de la cathédrale dans un sens « moderne » (traduisons : commercial, oriental voire plug anal, peut-être un tantinet satanique, en tout cas anti-religieux, anti-européen, anti-médiéval et anti-artistique), la seule réponse est : on refait à l’identique, sauf en ce qui concerne les techniques, et dans certains cas les matériaux.

    Surveillons-les ! m’a dit un architecte du patrimoine. Ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent, presque tout le monde aime Notre-Dame, les rives de la Seine sont patrimoine mondial, protégé par l’UNESCO (d’ailleurs, méfiance à ce sujet, qu’ils ne s’accordent pas derrière notre dos, comme pour le pacte de Marrakech).

    Merci pour votre article !


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2019 15:12

      @lisca
      Bonjour et merci autant pour la sagacité de vos commentaires que pour votre compliment !
      Veillons et demeurons vigilants...
      Nous saurons rapidement si les Diafoirus de la restauration feront n’importe quoi.
      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • Emohtaryp Emohtaryp 22 avril 2019 17:28

    Brigitte va t’elle mettre le feu à l’Élysée pour tout refaire à neuf ?

    Les « généreux donateurs » sont sûrement déjà en train de signer des chèques..... smiley

    Merci de cet article !


    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 22 avril 2019 17:48

      @Emohtaryp

      La seule Brigitte que j’ai connu avait couramment le feu au panty.
      Tout le monde a donné ce qu’il a pu.....
      Si ses choix de vie n’ont pas changé, aujourd’hui elle doit être dans le même état que la cathédrale....
        smiley

       


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2019 18:28

      @Emohtaryp

      Brigitte va t’elle mettre le feu à l’Élysée pour tout refaire à neuf ?

      Les « généreux donateurs » sont sûrement déjà en train de signer des chèques..... 

      Merci de cet article !

      Merci à vous aussi. Le feu couve. La situation actuelle de la France m’évoque celle d’une mine de charbon en feu, un incendie inextinguible. Le sol est brûlant et fume.
      Pensez à la ville désormais fantôme de Centralia, aux Etats-Unis, en Pennsylvanie.

      https://www.youtube.com/watch?v=NSIjB96H4Sc

      Quant aux généreux donateurs, imaginez qu’ils ne respectent pas leurs promesses et qu’ils réalisent au dernier moment qu’il serait imprudent pour l’avenir de continuer à soutenir un candidat « cramé », une étoile en fin de vie...

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • Vredes Vredes 23 avril 2019 00:04

    Macron : il n’y a pas de culture française  smiley

    https://youtu.be/dlHDccvIq9o

    On va reconstruire Notre Dame qui appartient à la culture française et au patrimoine français et mondial.

    Depuis la trahison de Mitterrand en 1983 qui s’est rangé à la vison (néo)conservatisme de Thatcher et Reagan, les ersatz socialistes passés ploutocrates comme Macron, n’arrive pas à mentir correctement. smiley


  • izarn izarn 23 avril 2019 01:42

    L’évènement me semble un truc bizarre, comme l’effondrement du WTC...

    Que le toit de Notre Dame ne soit surveillé que comme celui d’une chapelle perdue dans la campagne provinciale...

    C’est dur à avaler...Mais déja en plein Paris il y a 4 ans, nos jeunes se font fait tuer, comme s’ils avaient été à Alep chez les daechistes de la CIA, armés par Hollande. Merci Valls !

    Alors, qu’on se précipite pour « reconstruire »....Pour faire oublier les responsables ou les négligences criminelles sur la sécurité de ce monument historique mondial...

    Et qui reste encore tout de même une cathédrale symbolique de la chrétienté française depuis 800 ans. Mais ils s’en foutent ces dénaturés de la franche connerie...

    On lit sur leurs lèvres du charlatans irresponsables :

    « C’est le changement climatique »

     smiley

    Devant la tristesse, malgrés tout les guignols continuent à faire rire...

    On continue à les prendre pour ce qu’ils sont :

    Des escrocs.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 23 avril 2019 07:18

      @izarn

      Bonjour et merci pour votre commentaire.

      Vous écrivez, je vous cite : "L’évènement me semble un truc bizarre, comme l’effondrement du WTC...

      Que le toit de Notre Dame ne soit surveillé que comme celui d’une chapelle perdue dans la campagne provinciale...

      C’est dur à avaler.(...) Devant la tristesse, malgré tout les guignols continuent à faire rire...

      On continue à les prendre pour ce qu’ils sont :des escrocs."

      Oui. Ce sont des fadaises impossibles à admettre car il s’agit bien d’escroquerie intellectuelle de la part de gens qui ne m’ont jamais fait rire, même dans l’inanité de certains de leurs comportements.

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 23 avril 2019 21:55

    Aux Lecteurs.

    Voici comment procède le Laboratoire Central de Police Scientifique.

    Police scientifique
    Le LCPP offre, sur site et au laboratoire, un service d’expertise aux enquêteurs (Police Nationale, Gendarmerie, Justice) et aux experts judiciaires, dans la recherche et l’identification d’indices techniques et scientifiques. Il peut intervenir dans le cas d’une procédure judiciaire ou civile, d’une atteinte à une réglementation.

    Ces experts, dont plusieurs sont inscrits auprès de la Cour d’Appel de Paris, sont appelés suite à des accidents ou attentats dans toute la France voire à l’étranger.

    Interventions sur site

    24H/24, le LCPP effectue en urgence des enquêtes techniques après incendie, explosion, attentat, mettant en œuvre des explosifs ou des produits industriels ou NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique). Il intervient après des accidents technologiques ou domestiques entraînant des déversements de produits toxiques dans l’atmosphère, les eaux ou les sols. Il prend des mesures de sécurité en cas de besoin. Ces équipes techniques spécialisées, constituées d’un technicien et d’un ingénieur interviennent normalement en région parisienne. Dans certains cas, elles peuvent être appelées en province.

    Les enquêtes couvrent des cas très divers :

    1) Enquêtes lors des incendies, des explosions ou des attentats :

    En matière d’incendies et d’explosions, le LCPP recherche sur site les indices et réalise des prélèvements aux fins d’analyses avec :

    • localisation de l’origine du sinistre ;
    • identification de la source d’allumage ou d’explosion ;
    • détermination de la cause du sinistre ;
    • détection de produits accélérateurs de la combustion ou de produits explosifs.

    Il peut compléter si nécessaire ses méthodes d’investigation post-incendie utiles à l’enquête judiciaire par des méthodes de modélisation.

    2) Enquêtes après un accident d’origine électrique

    À la suite d’un accident d’origine électrique, signalé par les Sapeurs-Pompiers ou les services de Police, le LCPP diligente une enquête technique afin :

    • d’identifier l’équipement en défaut : les mesures électriques réalisées permettent de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse de l’électrisation ou de l’électrocution ;
    • de mettre en sécurité l’installation ou l’équipement (éventuellement avec le concours du distributeur de l’électricité) afin de prévenir tout nouvel accident.
    Assistance aux services de secours

    En cas de risque pour les personnes ou l’environnement, le LCPP apporte une assistance aux services de secours pour l’évaluation de risque d’explosion, d’inflammation, de mise en sécurité de bouteilles de gaz, d’intoxication respiratoire, etc. Il intervient lors de :

    • déversement de produits toxiques ;
    • intoxication au monoxyde de carbone ;
    • accident suite à une électrisation ou une électrocution ;
    • accident d’ascenseur.

    Il met en œuvre une cellule mobile d’intervention chimique et dispose de moyens de détection et d’analyse sur site pour lever le doute lors de la découverte d’un produit suspect.

    Analyses physico-chimiques en laboratoire

    Un équipement en matériels scientifiques de pointe permet le choix de méthodes d’analyses validées appropriées au cas étudié.

    1) Recherche et identification de substances accélératrices de combustion, liquides ou solides pouvant être mises en œuvre dans les incendies.

    Le LCPP est accrédité par le COFRAC pour la recherche analytique et la caractérisation de produits inflammables utilisés pour commettre un incendie. Les analyses sont pratiquées sur les prélèvements recueillis sur les scènes d’incendies : résidus calcinés, liquides inflammables, vêtements imprégnés, huiles, graisses, etc. Elles sont couplées, si nécessaire, à la recherche et l’identification de substances explosives ou d’autres produits chimiques.

    2) Recherche et identification des composants de substances explosives et de traces d’explosifs notamment en cas d’attentats.

    La recherche et identification de compositions explosives ou pyrotechniques, analyses également accréditées par le COFRAC, peuvent être réalisées :

    • avant attentat  : lors de la découverte d’engins explosifs improvisés ou de substances explosives pendant une perquisition (déminage).
      Les analyses de matières explosives et de contenus d’engins n’ayant pas fonctionné conduisent à identifier la nature des substances actives et à déterminer le type de composition saisie.
    • après attentat  : recherche de la présence de traces de substance explosive et identification des constituants de la charge mise en œuvre.

    Les prélèvements peuvent être constitués de débris, de vestiges trouvés sur site, de matériaux susceptibles d’avoir été en contact avec la charge, de frottis d’éléments intransportables présents sur la scène d’attentat. La recherche et l’analyse des substances explosives portent sur les explosifs industriels (dynamites, etc.), des explosifs à usage militaire (TNT, pentrite, hexogène, etc.), des explosifs de fabrication artisanale à base de mélanges chloratés, nitratés, ou de peroxydes (triacétone tripéroxyde/TATP, HMDT, etc.).

    3) Recherche et identification de substances chimiques sensibles suspectes

    Le LCPP offre une vaste gamme de services d’analyse en vue de l’identification de substances minérales et organiques, quel que soit leur état : solide, liquide ou gazeux. Ces substances, le plus souvent d’origine inconnue et liées à des matrices variées, parfois en très faible quantité, peuvent être constituées de mélanges. Il est indispensable dans ce cas, de séparer au préalable les différents constituants. Des méthodes analytiques non destructives sont mises en œuvre en priorité.

    4) Essais sur des matériaux après incendie

    Le LCPP utilise ses moyens d’essais de réaction au feu des matériaux et d’analyse des gaz de combustion et des fumées dans le cadre de la modélisation appliquée aux incendies.

    5) Recherche et analyse de pollutions dans l’air, l’eau les sols

    Le LCPP met en œuvre des moyens analytiques afin d’identifier et de doser sur site puis en laboratoire les polluants, les contaminants et les molécules d’origine organique ou minérale, dans différents milieux de notre environnement.

    Examens de matériels électriques ou électrotechniques

    Le LCPP effectue des examens de matériels électriques et électrotechniques susceptibles d’être à l’origine d’incendie ou faisant partie d’un dispositif de retard et de mise à feu d’engins explosifs ou incendiaires.

    Le matériel et les objets à étudier proviennent des enquêteurs du laboratoire chargés d’effectuer sur site un diagnostic et de rechercher l’origine d’un sinistre, d’experts judiciaires ou d’organismes privés.

    Depuis 2004, les examens de matériels électriques effectués pour déterminer si ces matériels étaient à l’origine d’incendie sont en hausse constante. Des reconstitutions peuvent être réalisées pour valider des hypothèses mettant en cause des matériels électriques dans l’incendie. Ces reconstitutions sont accompagnées de mesures (températures, tensions, courants, etc.).

    La démocratisation des systèmes électroniques et informatiques est telle que leur utilisation à des fins malveillantes devient de plus en plus aisée. Cette discipline connaît un essor au sein des organisations criminelles et terroristes. C’est pourquoi le LCPP s’est doté des moyens et de personnel permettant l’analyse de dispositifs électroniques suspectés d’être impliqués dans des affaires criminelles (EEI : Engin Explosif Improvisé, brouilleur d’ondes, etc.).

    Exemples de prestations :

    • essais en laboratoire permettant l’analyse et la synthèse du dysfonctionnement de matériels électriques ;
    • examen des composants de matériel électrique domestique ou industriel afin de localiser l’élément en cause, par exemple : conducteur électrique, compresseur de réfrigérateur, thermostat, condensateur, moteur de ventilation, accumulateur, circuit imprimé, etc.  ;
    • identification, parmi les débris retrouvés après explosion, des constituants de dispositif de retard et de mise à feu d’engins explosifs ou incendiaires et reconstitution du dispositif ;
    • évaluation de la fonctionnalité d’un dispositif de retard et de mise à feu d’engins explosifs ;
    • examen d’éléments électroniques conçus et utilisés à des fins malveillantes."

    Source : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-annonce-faite-au-parvis-notre-214442#reagir


  • troletbuse troletbuse 24 avril 2019 10:50

    On aurait pu avantageusement, remplacer la flèche de NDP par Micron. Malheureusement, c’est loin d’être une flèche.


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 22:50

    Mystérieux éclats lumineux. Torche thermique, signature électromagnétique ? Ce qu’a « vu » et enregistré le système Surview qui filme Paris.Fantômas. Quasimodo sur les toits de Notre-Dame ?

    Merci aux lecteurs de voter pour la publication de cet article censurée depuis plusieurs jours et qui offre une toute autre hypothèse à l’explication « officielle » de l’incendie de Notre-Dame. Pas de « complotisme » mais des faits, relatés, rapportés, disponibles, qu’il suffit d’agencer pour se poser la « bonne question » et entrevoir sinon la « bonne réponse », une explication que l’on ne saurait écarter sans l’avoir vérifiée. Lisez et jugez vous mêmes.

    « Allongeant son ombre immense
    Sur le monde et sur Paris,
    Quel est ce spectre aux yeux gris
    Qui surgit dans le silence ?
    Fantômas, serait-ce toi
    Qui te dresses sur les toits ? »

    Robert Desnos, Complainte de Fantômas, Fortunes, (1933-1942)

    « Ça se remarque bien comment que ça brûle un village, même à vingt kilomètres. C’était gai. Un petit hameau de rien du tout qu’on n’apercevait même pas pendant la journée, au fond d’une moche petite campagne, eh bien, on n’a pas idée la nuit, quand il brûle, de l’effet qu’il peut faire ! On dirait Notre-Dame ! Ça dure bien toute une nuit à brûler un village, même un petit, à la fin on dirait une fleur énorme, puis, rien qu’un bouton, puis plus rien. Ça fume et alors c’est le matin. »

    Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël & Steele (1932).

     

     

    A la recherche des explications qui pourraient offrir une piste sérieuse pour déterminer les causes de l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, tout surgit, du plus incongru au plus inattendu.

    Surview, Argus aux Mille yeux a « vu » quelque chose : une empreinte électromagnétique qui vient compléter l’explication donnée à la nature des éclats mystérieux enregistrés sur les toits de la cathédrale.

    La position adoptée par les autorités officielles à propos des hypothèses formulées quant aux causes ou à la cause de l’incendie de la Cathédrale N-D de Paris devient chaque jour plus intenable, ou à tout le moins discutable, devant les interrogations issues de l’observation d’éléments qui devraient désormais privilégier le facteur humain avec sa double dimension, volontaire ou non, plus que l’hypothèse exclusive de toute autre de l’accident imputable aux explications-valises à base de « court-circuit », de « points chauds », de « source de chaleur oubliée » etc.

    Comme l’écrit Yves Mamou : " Nul ne connait l’origine de l’incendie. Mais la faute judiciaire a été de borner l’enquête à la seule recherche d’une ou des causes accidentelles ; tandis que la faute politique a été de renoncer a priori à l’acte de malveillance (criminelle ou terroriste). Un renoncement pour le moins étrange quand chacun sait que Notre-Dame est depuis toujours une cible pour terroristes islamistes et qu’une tentative d’attentat a déjà été déjouée.

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/bonbonnes-de-gaz-pres-de-notre-dame-cinq-femmes-djihadistes-renvoyees-aux-assises-10-09-2018-7883418.php

    Ce renoncement à l’ennemi – le vandale ou le terroriste – est d’autant plus suspect que les violences contre les lieux de culte catholiques augmentent d’année en année. L’incendie de Saint Sulpice, le saccage de Notre-Dame de Lavaur, la destruction d’un vitrail dans la basilique de Saint-Denis n’étaient pas des accidents."

    https://www.causeur.fr/macron-hollande-notre-dame-charlie-2-160893?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=5835792870-Newsletter_4_fevrier_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-5835792870-57275213

    S’il est toujours possible d’imaginer l’intervention du « facteur pas-de-chance », celui-ci se révèle in fine un peu court en matière d’explication recevable et fondée dans la mesure où il semblerait que l’on dispose désormais d’éléments qui méritent d’être sérieusement étudiés, ce que l’on souhaite ardemment, sans jeu de mots.Les mégots de cigarette qui auraient été « retrouvés » sont du même ordre que les cartes d’identité et passeports retrouvés sur les lieux d’attentats ; des foutaises absolues dont la simple mention est une insulte à l’intelligence.

    Le lecteur pressé pourra se diriger directement à la rubrique III du présent billet et constater qu’il n’est pas exclu que la ligne imposée à l’enquête initiale puisse être remise en cause de manière inattendue, hypothèse qui sous-tend les lignes qui suivent afin, précisément, d’ouvrir le débat sur un événement cardinal qui marquera, qu’on le veuille ou non, l’histoire de France.

    Notre-Dame n’a pas brûlé : Notre-Dame a probablement été incendiée.

    Première partie. Lire la suite...


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 22:56

    Ce qu’a « vu » et enregistré Surview

    Deuxième partie :

    I- Argus voit tout

    Le fait est que le panoptique offert par Internet, véritable Argus, autorise aussi quelques questions qui méritent examen et dont on aimerait avoir la confirmation officielle qu’elles sont aujourd’hui sérieusement prises en compte comme éléments plausibles désormais parties intégrantes de l’enquête tant judiciaire que technique.

    Pourquoi pas ? Que s’est-il réellement passé ?

    Les toits de Notre-Dame sont devenus un vrai boulevard...et ce n’est certainement pas Quasimodo qui s’y promène.

    https://www.bfmtv.com/societe/notre-dame-des-intrusions-regulieres-ont-eu-lieu-sur-le-chantier-1675811.html

    https://www.youtube.com/watch?v=VOW3ShO_DJQ&fbclid=IwAR023nu8yVvYVTZg9aOPT6eptIhJUtfQdbJIHW_heCmxN0BLx2xs7F_p500

    Que penser de ceci ?

    https://twitter.com/mrchrisjohn/status/1118044556266737670

    Mais surtout, que penser de cette étrange vidéo qui mérite un examen plus qu’attentif ?

    https://www.youtube.com/watch?v=IZ8rN0o_lUw

    Quelle est cette silhouette et que faisait-elle sur les toits de la cathédrale ?

    Que penser encore de celle-ci ?

    https://www.youtube.com/watch?v=kSAlPvIOf94&feature=youtu.be

    Que voit-on aux index 1:50 et 1:58 sur le toit ?

    Comment cette vidéo, ces vidéos, ont-elles été prises, et par qui, et dans quelles circonstances.

    Un appareil (webcam ou caméra à très longue focale) a enregistré ces images à 17h05.

    S’il s’agit d’une webcam, où est-elle placée ? Par qui ? A-t-elle enregistré d’autres images et si tel est le cas, lesquelles et quand ?

    S’il s’agit d’un appareil à très longue focale, ces images ont-elles pu être prises de la terrasse de la Tour Montparnasse, par exemple ? La réponse est positive.

    Deux éclairs, deux éclats lumineux apparaissent sur un étalonnage fixé à 8 et 21 secondes.

    Eclairs de caméra ou de téléphone portable ?Explication insuffisante.

    Reflets du soleil couchant ? Sur quelle surface en mouvement ?Explication sans intérêt.

    Ouvrier qui se serait attardé sur l’échafaudage ?Là encore, explication inopérante, quoique s’agissant d’une forme humaine l’hypothèse prend corps.

    ttps ://www.youtube.com/watch ?v=K046fjanNmY

    Enregistré à 17h05 le soir du 15 avril 2019. Un individu bouge étrangement sur l’échafaudage. On voit deux éclairs de lumière. Vers 18 h 50, heure locale, le toit de la cathédrale est en flammes. Flash n ° 1 : 00:08 Flash n ° 2 : 00:21 Flash #1 : 00:08 Flash #2 : 00:21 Sources :

    https://www.viewsurf.com/univers/vill...

    https://www.youtube.com/watch?v=IZ8rN0o_lUw

    https://youtu.be/kSAlPvIOf94

    Lire la suite : Troisième partie


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 22:58

    Troisième partie :

    Voici qu’apparaît une analyse complémentaire :

    http://www.wikistrike.com/2019/04/notre-dame-lrrra-video-d-un-homme-sur-le-toit-montre-une-emprunte-electromagnetique-a-17h05.html

    "Les observateurs auront relevé l’existence d’une vidéo réalisée par la plateforme surview, qui offre des vues de points répertoriés de la ville de Paris au rythme d’une minute par caméra.

    Ainsi, à cinq minutes suivant l’heure c’est au tour de la Cathédrale Notre-Dame d’être filmée et c’est ainsi qu’à 17h05, la caméra a pu filmer l’évolution d’un individu vêtu de couleur sombre sur l’échafaudage recouvrant la toiture de la Cathédrale, faisant des allers et retours sans but apparent. Lors de deux instants précis de la minute filmée par la caméra de surfview, deux éclairs de lumières de durée différente sont nettement visibles, à la dixième et à la vingt-huitième seconde de la vidéo.

    C’est ici qu’il convient de faire preuve d’intelligence, et de déduction. La caméra a relevé l’empreinte d’un fort dégagement d’énergie électromagnétique émanant d’un objet, ou d’un appareil tenu par l’individu pendant des durées de temps légèrement différentes, et avec également une intensité différente. Il convient de rappeler que la caméra est très éloignée de la Cathédrale, que son objectif par lequel elle peut capter la lumière est lui aussi plutôt petit.

    Voici donc le postulat suivant  : l’individu tenait à bout de bras un appareil capable de dégager de vastes quantités d’énergie électromagnétiques, en action tout le temps de sa déambulation sur l’échafaudage couvrant le toit de Notre-Dame de Paris. A deux reprises, à la dixième et à la vingt-huitième seconde de la vidéo de surfview, il a changé l’orientation de cet appareil de façon à ce que la gueule dégageant de l’énergie soit précisément dans l’axe de la prise de vue de la caméra, ce qui explique l’apparition d’une empreinte sur la vidéo correspondant à une saturation due à une forte énergie électromagnétique.

    Il en découle trois questions : qui est cet individu, que fait-il exactement sur l’échafaudage couvrant le toit de Notre-Dame de Paris et avec quel appareil, le 15 avril 2019 à 17h05… ? Sachant que la caméra ne filme qu’une minute par heure, combien de temps s’est-il servi de cet étrange appareil et dans quel but… ? Que faisaitt cet individu sur le toit de Notre-Dame de Paris ?"

    Lire la suite : quatrième partie


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 23:01

    Suite : quatrième partie

    Ce qu’a « vu » et enregistre Surview sur les toits de Notre-Dame de Paris peu avant l’incendie :


    II- Accident électrique ?Hypothèse convenue mais probablement inopérante

    En tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, M.Benjamin Mouton, qui a été en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013, pour laquelle il a piloté le lourd chantier de la détection incendie, mérite d’être entendu.

    En 40 ans d’expérience, dit-il, je n’ai jamais connu un incendie de la sorte", affirme celui qui estime que la protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau.

    "Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles", affirme-t-il auprès de Batiactu.


    « Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

     

    Un expert du secteur de la construction confie également son incompréhension auprès de Batiactu (site d’information des professionnels du BTP) : « L’incendie n’a pas pu partir d’un court circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

    https://www.batiactu.com/edito/notre-dame-apres-incendie-rien-n-est-fini-selon-ex-56147.php

    « Par ailleurs, la question de la responsabilité des travaux, qui fragilisent les structures et ouvrent la porte aux risques d’incendies, ici aussi, tourne court – puisqu’ils n’avaient pas encore débuté. Ils étaient en cours de préparation, les échafaudages étaient montés. »
    https://russiepolitics.blogspot.com/2019/04/notre-dame-des-interrogations-quant-la.html?fbclid=IwAR0p69H3dshe8AcpfJeA8LisNbIqzoHCmpMlbWuNyk1Ak5tCTbJO04g75rs

    Comment se fait-il que cette vidéo ne soit plus accessible ?
    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/notre-dame-de-paris-balade-interdite-images-epoustouflantes_3404745.html

    La « thèse de l’accident involontaire » peut toujours être privilégiée... mais elle ne saurait pour autant écarter d’emblée celle de "l’accident volontaire", bien gênante pour certains car elle ouvrirait alors d’autres perspectives et des questions simples du genre : Qui ?Comment ?Pourquoi ?Toutes sortes d’interrogations - on l’a bien compris -, auxquelles une opinion publique attentive pourrait bien se proposer de fournir des réponses au regard d’un contexte général plutôt tendu.

    On ajoutera que la physique pourrait bien rappeler l’existence de lois difficilement compatibles avec la pensée officielle du « circulez, il n’y a rien à penser ! »

    http://comite-valmy.org/spip.php?article11138

    Le mystère sur les causes de l’incendie resterait-il donc entier ?

    La réponse ne peut qu’être négative car il devient chaque jour plus urgent d’identifier Fantômas, lequel pourrait bien avoir utilisé un dispositif d’une efficacité certaine et particulièrement...imparable.

    Suite : cinquième partie


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 23:04

    Suite : cinquième et dernière partie.

    Hypothèse finale et sources

    III- Tech Torch ?Une sérieuse hypothèse de travail

    Pourquoi ne pas plutôt chercher en effet la source de cet incendie dans l’utilisation d’un dispositif particulièrement facile à transporter, à mettre en oeuvre, à l’efficacité redoutable et aux effets de nature à accréditer l’hypothèse d’un usage en vue d’un résultat rapide, irrésistible et irréversible ?

    Une torche thermique portative, par exemple, équipée d’un système de mise à feu d’une simplicité surprenante ?

    http://www.protective-solutions.com/products-page/breaching-tool/tec-torch-basic-kit/

    https://empi-inc.com/tec-torch/

    Ainsi pourrait-on tenir une piste pour expliquer la survenance d’éclats lumineux avec cette torche qui fonctionne précisément avec une cartouche de...Thermite.

    http://www.societechimiquedefrance.fr/thermites.html

    Voyez très exactement les capacités de l’outil dont on imagine mal que des « experts - incendie » n’en connaissent pas l’existence, surtout si on leur rappelle que la chaleur dégagée (5000° Fahrenheit, comme le précise la notice d’utilisation) correspond à 2700° Celsius, soit une « charge calorifique » certainement suffisante au départ pour lancer un tel sinistre, réussir à enflammer la charpente et mettre le feu à un endroit très précis situé au-dessus de la noue de transept.

    https://youtu.be/PhTiv5JGtD0

    On comprend aisément qu’une fois lancé l’incendie ne s’arrêtera plus dans son oeuvre destructrice, affaiblissant jusqu’à son écroulement final une flèche dont la masse considérable se répartit à elle seule entre 180 à 200 tonnes de bois et 50 tonnes de plomb.dont la chute a crevé et effondré en partie la voûte.

    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/patrimoine/diaporama-notre-dame-apres-l-incendie_133031/effondrement-de-la-voute_12

    http://hermetism.free.fr/Viollet-le-duc_architecte.htm

     

    Piste intéressante, n’est-ce pas ? surtout si l’on se pose la question de savoir si, par hasard, un pyromane ou un artificier, professionnel ou non mais agissant en mode « commando », ayant manifestement l’intelligence des lieux, la connaissance de la résistance au feu des matériaux et donc des modalités de l’opération à effectuer et des moyens à utiliser, agile, sportif, entraîné à se mouvoir rapidement et aisément, agissant souplement, avec détermination et sang-froid, pourrait avoir été enregistré et donc aperçu sur le chevet de la Cathédrale en train de déclencher deux éclats particulièrement lumineux susceptibles de correspondre à des mises à feu.

    D’où la question complémentaire de savoir qui pourrait bien avoir la possibilité de détenir et utiliser cet article vendu en France, réservé à des...professionnels, certes, et pourtant facilement disponible pour un prix modique :

    https://www.deltadefense.fr/tec_torch.html

    https://empi-inc.com/

    http://www.recoilweb.com/real-life-lightsaber-empi-tec-torch-64749.html

    De la cause de l’incendie au moyen utilisé, voilà donc une piste qu’il est impossible d’écarter, dût-elle mettre l’Etat, l’exécutif devant la seule conclusion pourtant évidente dont personne ne veut entendre parler et a fortiori admettre la possibilité comme la réalité : celle d’un acte, d’un incendie volontaire et donc d’un attentat qui ne saurait être que...criminel, à tout le moins, terroriste ou non, peu importe qu’il soit ou non revendiqué, ce qui lui confère une force et une symbolique accrues.

    Dans des circonstances totalement différentes, avec l’arrestation et la condamnation d’un sapeur-pompier transportant des engins incendiaires lors d’une manifestation (« Acte XXIII des G-J »), il est désormais établi que les limites et les seuils sont largement dépassés. Le syndicat Unité SGP Police a en effet annoncé sur Facebook l’interpellation de six Black blocs samedi 20 avril 2019, et publié des photos d’un sac siglé « sapeurs-pompiers Persan », une ville du Val d’Oise, ainsi que de l’arsenal découvert en leur possession.

    https://www.facebook.com/unitesgp.sgapparis/posts/2162248393829804

    Aucune relation de cause à effet, certes, avec l’incendie de N-D, mais en matière d’incendie nous avons désormais confirmation que tout est autant concevable que possible, partout mais peut-être pas par n’importe qui...car quoi de mieux qu’un « professionnel » doté d’un matériel adéquat pour agir dans son domaine, qu’il soit artificier ou pompier ?

    https://www.lci.fr/police/gilets-jaunes-suspecte-d-etre-un-black-bloc-lors-de-l-acte-23-un-pompier-condamne-a-dix-mois-de-prison-avec-sursis-2119149.html

    https://www.europe1.fr/societe/gilets-jaunes-dix-mois-avec-sursis-pour-le-pompier-soupconne-detre-un-black-bloc-3894727

    Lire et visionner attentivement les sources qui suivent :

     



  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 avril 2019 23:07

    Mystérieux éclats lumineux. Torche thermique, signature électromagnétique ? Ce qu’a « vu » et enregistré le système Surview qui filme Paris.

    Fantômas. Quasimodo sur les toits de Notre-Dame ?


    Notes et sources

    Robert Desnos :

    http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/complainte-de-fantomas

    Article remarquable : J’invite les lecteurs, à lire ce remarquable et passionnant article qui suit, riche de détails et d’enseignements qui vous donneront matière à réflexion tant le texte et les photographies qui l’illustrent viennent à propos :

    http://hermetism.free.fr/Viollet-le-duc_architecte.htm

    Vidéo aux éclats lumineux :

    https://www.youtube.com/watch?v=K046fjanNmY

    Enregistré à 17h05 le soir du 15 avril 2019. Un individu bouge étrangement sur l’échafaudage. On voit deux éclairs de lumière. Vers 18 h 50, heure locale, le toit de la cathédrale est en flammes. Flash n ° 1 : 00:08 Flash n ° 2 : 00:21 Flash #1 : 00:08 Flash #2 : 00:21 Sources :

    https://www.viewsurf.com/univers/vill...

    https://www.youtube.com/watch?v=IZ8rN0o_lUw

    https://youtu.be/kSAlPvIOf94

    Déclaration :

    https://www.batiactu.com/edito/notre-dame-apres-incendie-rien-n-est-fini-selon-ex-56147.php

    « Par ailleurs, la question de la responsabilité des travaux, qui fragilisent les structures et ouvrent la porte aux risques d’incendies, ici aussi, tourne court – puisqu’ils n’avaient pas encore débuté. Ils étaient en cours de préparation, les échafaudages étaient montés. »
    https://russiepolitics.blogspot.com/2019/04/notre-dame-des-interrogations-quant-la.html?fbclid=IwAR0p69H3dshe8AcpfJeA8LisNbIqzoHCmpMlbWuNyk1Ak5tCTbJO04g75rs

    Témoignage  : Benjamin Mouton, ancien architecte en chef de Notre-Dame de Paris :
    Vidéo : Ex-architecte en chef de Notre-Dame de Paris : « ça me stupéfie beaucoup… »
    https://www.youtube.com/watch?v=BZa-3CHjLPg

    Le feu a donc pris très vite et s’est également propagé avec une célérité extraordinaire dans les toitures de Notre-Dame.


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