L’argent public pillé ouvre la voie aux totalitarismes
Les élus gèrent l’argent public en se servant abondamment au passage, légalement pour eux, leur exclusivité même, car ils ont fabriqué la loi sans rien laisser au hasard....
Députés et Sénateurs se sont servis de plus en plus, que ce soit pour leur retraite ou pour leur activité sans aucune vérification du travail fait. Pourtant l’article 40 de notre Constitution leur interdit d’aggraver la charge publique à leur profit, Mais n’ont ils pas collectivement le pouvoir de réviser la constitution en cas de besoin ?
Depuis avril 1997 le bureau de l’assemblée leur accorde des indemnités de frais de mandat s’élevant à 5770 euros/mois non imposables et s’ajoutant à leurs émoluments déjà généreux. Aucun contrôle n’est prévu, et lorsque devant des abus, des citoyens tentent de leur demander des comptes, tel profiteur découvert annonce publiquement son privilège de pouvoir résister à tout contrôle.
Les électeurs auraient dû prendre la peine de se renseigner sur ces gens là avant de les élire. 396 métiers en France requièrent l’obligation d’un casier judiciaire vierge. Pour eux ce n’est pas le cas, 30% des parlementaires ont eu affaire avec la justice et le projet de loi déposé par le député Fernand SIRE le 7 décembre 2011 et le 17 avril 2013 pour rendre obligatoire le contrôle des casiers judiciaires, reste au point mort. Il est clair que la majorité des députés n’en veut pas, ce qui sème le doute sur presque tous, au détriment de ceux qui sont honnêtes.
Libres de se remplir les poches sans contrôle, ces oligarques là distribuent la « réserve parlementaire », des millions d’euros sans contrôle. Ceux là enrichissent des associations qui leur sont chères, des communes susceptibles de leur apporter des voix aux élections suivantes.
On attendrait de leur part qu’ils gèrent les fonds publics dans l’intérêt général, ils le font hélas dans leurs intérêts particuliers et en fonction de leur « chapelle ». On entend proclamer que des rattrapages sont nécessaires pour financer de l’investissement dans les lycées catholiques, de la part d’élus se proclamant catholiques. Une autre manière de se servir illégalement.
Les lycées catholiques sont en effet des propriétés privées et le contribuable ne participe qu’aux investissements publics (Conseil Constitutionnnel, décision numéro 93-329 DC du 13 janvier 1994). Ces prises personnelles d‘intérêt là participent au mitage de la loi de 1905, fondement de la laïcité de la République.
Parmi ces élus là, il en est qui ont combattu les lois qui étaient celles des hommes, sur l’IVG, le mariage pour tous, suivant les règles internes de leur chapelle, candidats au grignotage de la loi comme ils l’ont fait avec leurs indemnités.
Les religions juive et musulmane ont mis en échec l’égalité constitutionnelle des citoyens sur l’étiquetage des viandes en empêchant que le consommateur de viande abattue par étourdissement ait le droit de le savoir par son indication portée sur la barquette, comme c’est le cas pour l’hallal ou le cascher. A peu près la moitié du bœuf ou du mouton religieusement abattu est considérée comme impure par les adeptes, et il faut bien obliger les autres à l’acheter et à la manger dans l’ignorance de sa provenance, à payer en sus une part de la taxe religieuse qui pourtant ne les concerne pas. Des élus leur obéissent majoritairement.
La séparation constitutionnelle des églises et de l’Etat ne devrait pas permettre les grignotages religieux. Pourtant des musulmans fortifiés par une longue campagne de Tarik RAMADAN tentent d’imposer leur loi religieuse dans l’hôpital, en exigeant des soignantes femmes pour leurs épouses et filles, ou encore à demander de ne pas déjeuner dans nos cantines dans la salle accueillant des consommateurs de viande de porc.
La laïcité de la République exige l’égalité hommes femmes dont ils ne veulent pas. C’est pourquoi les financeurs musulmans multiplient la création d’écoles coraniques. Nos déviants vont-ils financer aussi ces investissements là, pas plus et pas moins illégaux que les autres ?
Des candidats à des postes de responsabilités publiques ignorent que notre République est laïque. L’Iran est une République comme la France, la différence tient à la laïcité de la République française. Il est peut être un peu tard pour la défendre, donc pour contrôler nos élus qui, pour des profits personnels, font le lit des totalitaires, qu’il s’agisse du catholicisme politique, de l’Islam politique ou du judaïsme politique.
N’oublions pas que la République française repose sur une fonction publique de l’intérêt général et de la liberté de conscience individuelle, indissociables.