mercredi 18 février 2015 - par Hamed

L’avant-crise financière de 2008. Courage de l’ancien gouverneur de la Fed, Alan Greenspan ou « cas de conscience » sur la guerre en Irak

(3ème Partie)

 

 Avant de se pencher sur ce qu’aurait fait Howard Wheeldon à la place d’Alan Greenspan après 2003, année au cours de laquelle les États-Unis ont lancé leur offensive contre l’Irak, et occupé militairement, il faut d’abord situer la place qu’occupe Alan Greenspan dans la hiérarchie civile et militaire en Amérique.

 

  1. Qui est Alan Greenspan ? Les hommes ne commandent pas leur destin

 D’emblée, on peut dire que la position d’Alan Greenspan, en tant que gouverneur de la Réserve fédérale américaine, est prépondérante, plus prépondérante même que le Congrès américain, ou le président des États-Unis. Car Greenspan occupe l’un des postes les plus influents du pays, et même de la planète, car la Réserve fédérale tient presque le rôle de banque centrale mondiale. Voir la 2ème Partie (2)

 On sait très bien que, sans finances fortes et suffisantes qui couvrent les opérations militaires, en termes de dépenses d’infrastructures, d’équipements militaires, de logistique, de financement d’opérations militaires, des alliés pour un soutien politique et militaire, de prise en charge sociales des blessés, des morts, etc., une guerre contre un pays est impossible à mener, à défaut elle est aléatoire, susceptible d’être perdue. La guerre contre l’Irak est forcément passée par l’aval de l’ancien grand argentier de l’Amérique, Alan Greenspan.

 Aussi posons-nous la question : « Qui est Alan Greenspan ? » Selon les médias occidentaux, il est roumain du côté Greenspan, hongrois du côté Goldsmith, ce fils d’immigrants juifs est né à Washington, dans l’au-delà d’Harlem. Passionné des chiffres, joueur de base-ball raté, clarinettiste un peu moins raté, après des études de maths et d’économie, il emprunta la voie royale du Council of Economic Advisers jusqu’à la consécration de gouverneur de la Réserve fédérale américaine (Fed). Est-il suffisant ce C.V. ? Les médias ne disent pas beaucoup des origines des gouverneurs successifs de la Réserve fédérale américaine. En fait, cette institution qui est emblématique à plus d’un titre dans le monde a été surtout dirigée par des juifs américains. Ce qui est important à souligner.

 Alan Greenspan a succédé à Paul Volcker (3) en 1987 qui est de confession juive, Greenspan lui-même est remplacé par Ben Bernanke en 2006, également juif. Aujourd’hui Janet Yellen également juive préside à la Fed depuis le 31 janvier 2014. Et si on regarde l’histoire de cette institution, on s’aperçoit que globalement ce sont le plus souvent des Juifs qui l’ont présidé. Une tradition aux États-Unis ? Cela ne doit pas nous surprendre outre mesure. Depuis la nuit des temps, ce sont les Juifs qui ont été aux commandes des grandes institutions des empires passés. Le gouverneur de la Banque centrale au temps de l’Allemagne hitlérienne était le Dr. Hjalmar Schacht de confession juive. Il était surnommé Le « magicien  ». Même dans les empires arabes, ce sont aussi des Juifs qui ont dirigé les finances.

 Aussi doit-on évoquer un premier principe que l’auteur a déjà annoncé dans une analyse précédente (4). «  L’Homme ne fait pas seul l’Histoire. S’il la faisait seul l’Histoire, comme il peut le penser, et le croire, que l’Homme explique le plus élémentaire de son existant : « D’où il tient son existence ? D’où il tire sa pensée ? Il n’est existant que parce qu’il pense.  » Si on lui retire sa pensée, l’homme n’existe pas. Dès lors, c’est cette Pensée en lui qui à la fois le fait exister et règlemente son devenir. Un homme qui naît est-il d’avance arabe, juif, chrétien, musulman, bouddhiste ? Sait-il ce qu’il sera ? Pauvre, riche, médecin, ouvrier, ministre, président, banquier ou gouverneur d’une Banque centrale ? Il ne le sait pas. « Les hommes ne commandent pas leur destin. »

 Il en va de même de cette tradition américaine presque juive qui est avant tout humaine, qui relève de l’« Essence » et donc « se place dans l’existence avant d’être juif », pour présider aux finances du monde. Est-elle négative ? Si les Juifs dirigent les finances américaines, c’est certainement qu’ils le méritent. Les Arabes diront que c’est le Mektoub, d’autres diront le Destin, ce qui revient au même, c’est toujours l’« Essence ».

 Etre le premier argentier de la Première Puissance mondiale ne signifie aucunement que les Juifs déméritent ou sont sionistes. Le sionisme est une maladie de l’humanité qu’elle aura à dépasser comme le furent avant lui les idéologies totalitaires.

 Comme on l’a déjà dit « c’est le bien qui construit le monde et non le mal. Le mal n’est qu’une entité virtuelle instrumentalisée et matérialisée par l’Essence du monde, et bien qu’elle fait du mal, parce que c’est le mal, elle contribue à faire avancer, à construire et à développer toujours plus l’humanité ». Les sionistes juifs se savent-ils sionistes ? Ils croient réussir, ils croient vaincre alors qu’ils ne sèment que la mort et la désolation. Comme on a dit pour les « tares humaines » (2), les sionistes ont une pseudo-conscience d’eux-mêmes et de la place qu’ils représentent dans l’humanité. Ils s’aliènent dans l’agression, ils sont aveugles parce qu’ils doivent être aveugles. Et cela relève encore de la « Nature humaine » comme l’a énoncée Alan Greenspan. Personne ne s’est choisi pour être, il EST SIMPLEMENT CE QU’IL EST.

 Cependant, il y a beaucoup de Juifs et d’Israéliens juifs non sionistes qui prônent la paix, le dialogue, qui laissent espérer une coexistence pacifique, un partage des valeurs humaines avec les Palestiniens. Evidemment ce processus viendra, mais prendra du temps et son règlement ne pourrait passer que par d’autres règlements pour sortir le monde arabo-musulman de la violence. Une violence qui n’est pas fatale, liée simplement à la conjoncture historique et à l’évolution de l’humanité.

 

  1. Courage d’Alan Greenspan ou « cas de conscience » ? Le secrétaire d’Etat à la Défense, Robert Gates ne convainc pas

 Ceci étant, qu’en est-il de l’ex-argentier de l’Amérique ? On peut dire qu’« Alan Greenspan est déjà une énigme pour lui-même ». Auteur d’une célèbre maxime, « Si vous avez compris ce que je veux dire, c’est que je me suis mal exprimé », il n’a cherché qu’à tourner en dérision sa « réputation d'obscurité ». D’ailleurs, à peine sorti de la responsabilité du système financier américain, il faudrait plutôt dire du système financier mondial – ne dit-on pas que lorsque l’Amérique tousse, le monde entier a la grippe –, qu’il se met à l’écriture. Il sort un livre volumineux de 677 pages, dont le titre est « The Age of Turbulence : Adventures in a New World », ou en français : « L’Âge des Turbulence : Aventures dans un monde nouveau ». Publié le 17 Septembre 2007, le livre a fait ses débuts au sommet de la liste du New York Times Best Seller pour hardcover fiction.

 Greenspan reprend l’idée avancée par de nombreux opposants à la guerre en Irak selon laquelle l’une des principales motivations à l’intervention anglo-américaine était de garantir l’accès aux importantes ressources pétrolifères irakiennes.

 Et ce n’est là encore qu’un euphémisme, Greenspan ne s’étend pas sur le vrai sujet. Et pourtant il sait les vraies raisons de la guerre. Les États-Unis comme toutes les autres nations du monde ont libre accès au pétrole du monde arabo-musulman pourvu qu’ils règlent leurs factures pétrolières en dollars. On sait très bien que l’enjeu du pétrole pour les États-Unis comme d’ailleurs pour les autres puissances monétaires mondiales (Royaume-Uni, Union monétaire européenne et Japon) n’est pas le libre accès au pétrole du Moyen-Orient mais réside dans le libellé monétaire du dollar. « L’or noir a remplacé l’or-métal du Gold Exchange Standard. » En d’autres termes, les accords de Bretton Woods de 1944 ont survécu au clash de 1971 qui a mis fin à la convertibilité du dollar-or (décision du président Nixon le 15 août 1971).

 Cependant on doit rendre hommage à Alan Greenspan « d’avoir enfreint l’obligation de réserve » en révélant au monde les vrais raisons qui ont amené les États-Unis à attaquer l’Irak. Et ces révélations ont eu lieu alors que la guerre menée par les États-Unis était au plus haut. Les États-Unis menaçaient de s’en prendre à l’Iran avec des armes nucléaires, avec ce fameux « Toutes les options son sur la table », claironné pare le président Bush junior. A peine paru le « pavé de Greenspan » que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, affirmée le 17 septembre 2007, « qu’il n’y avait pas de lien entre l’intervention américaine et le pétrole, comme le prétend l’ancien président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan dans ses mémoires ».

 « Quelle que soit leur angoisse bien connue concernant les « armes de destruction massive » de Saddam Hussein, les autorités américaines et britanniques s'inquiétaient également des violences dans la région qui abrite une ressource indispensable pour le fonctionnement de l'économie mondiale », écrit Greenspan.

 « Je regrette qu'il soit politiquement inconfortable d'admettre ce que tout le monde sait : le principal enjeu de la guerre en Irak était le pétrole », poursuit-il.

 Ces allégations ont été démenties hier par Gates sur la chaîne de télévision ABC. « J'ai beaucoup de respect pour M. Greenspan », a dit le secrétaire à la Défense. « Je sais que les mêmes allégations ont été tenues au sujet de la Guerre du Golfe en 1991 et je ne pense tout simplement pas que cela soit vrai », a ajouté Gates qui a toutefois précisé qu'il n'était pas en poste lorsque la décision a été prise de lancer l'intervention en Irak.
« Je pense que l'enjeu est avant tout la stabilité dans le Golfe. L'enjeu ce sont les États voyous qui essaient de développer des armes de destruction massive. L'enjeu ce sont les dictateurs agressifs », a-t-il ajouté. « Après tout, Saddam Hussein avait mené des guerres contre plusieurs de ses voisins. Il essayait certainement de développer des armes de destruction massive lorsque nous sommes arrivés en 1991 », a-t-il poursuivi.

 Si on doit saluer le courage de Greenspan en tant que premier argentier et d’avoir dit la vérité sur les buts de la guerre en Irak, on pense bien qu’il ne pouvait se tromper dans ses révélations, en tant que pilier central dans le soutien de la guerre, y compris dans les objectifs même de la guerre. Les États-Unis menaient une GUERRE pour le DOLLAR, et le PETROLE n’est que la CONTREPARTIE REELLE de la VALEUR FACIALE des DOLLARS émis ex nihilo pour financer les déficits courants. (1)

 Il demeure cependant pour Alan Greenspan que le courage ne peut expliquer son geste de sortir de l’obligation de réserve qui lui était imposée en tant que premier financier de l’Amérique et du monde. Qu’il y a certainement une raison qui l’a poussé à aller contre les usages qui échoient sur le plan politique aux hautes personnalités de l’establishment américain. Aussi doit-on certainement l’attribuer à un sentiment très fort qui a pris l’ancien argentier, et au recul qu’il a pris sur les vingt années passées à la tête de cette institution financière prestigieuse, centrale du monde. « Que la seule explication est qu’il n’était pas d’accord avec les orientations de l’administration Bush », et « ce pavé lancé à l’opinion publique n’est autre qu’un cas de conscience », une critique de sa propre conduite et de celle des décideurs américains de l’époque. En d’autres termes, en l’écrivant, « il libérait sa conscience ».

 Et cette volonté de domination de l’establishment américain comme l’énonce Alan Greenspan est aussi inhérente à la « Nature humaine » (2). Quant à Mr Gates qui dit que l’enjeu est avant tout la stabilité dans le Golfe, qu’en est-il aujourd’hui ? Avec Saddam Hussein, le Moyen-Orient était relativement stable. Le Koweït libéré, la situation n’a rien à voir avec le chaos moyen-oriental et nord-africain d’aujourd’hui.

 Qu’a-t-elle fait l’intervention américaine en Irak ? Elle a ouvert la voie à tous les démons dans cette région centrale du monde ? Et si les États-Unis ont besoin de la guerre pour dominer.

 

  1. Conclusion de la troisième partie. Les raisons de l’auteur

 En revenant à la question-clé la crise financière de 2008, et ce qui se trame aujourd’hui avec la chute des cours pétroliers, nous verrons qu’au final, les prédictions d’Alan Greenspan sont auto-réalisatrices. En reprenant ce postulat fort qu’il a prédit en 2008 : « Les crises financières sont toutes différentes, mais elles ont une source fondamentale. C’est la capacité inextinguible des êtres humains lorsqu’ils sont confrontés à de longues périodes de prospérité de présumer que cela va continuer ». Et aujourd’hui, nous y sommes en plein dedans, et la crise économique ne fait que commencer. C’est une crise pétrolière que le monde commence à vivre aujourd’hui et qui sera avec une grande probabilité doublée d’une crise économique. Le monde n’est encore qu’aux prémices de la crise.

 Revenons au processus qui a enclenché la crise financière de 2008, dont la baisse des prix pétroliers en 2014 découle immédiatement des mesures extraordinaires prises par les Banques centrales occidentales depuis 6 ans. Et partons de Wheeldon, un économiste très critique sur la politique monétaire d’Alan Greenspan. Qu’aurait fait Wheeldon s’il était à la place de Greenspan en 2003 ? L’Amérique est entrée en guerre contre l’Irak. De plus l’Irak, pays musulman, est sous occupation américaine. Il faut néanmoins rappeler la situation de l’économie américaine à la fin du mandat de Bill Clinton. En 2000, la Bourse de New York a subi, à 6 mois d’intervalle, deux krachs du Nasdaq (Valeurs technologiques), emmenant dans son sillage les autres bourse mondiales. Il chute de plus de 60% de sa valeur en 2000. Les autres indices boursiers chutent. Et cette baisse des valeurs entraînera un trou d’air de 2000 à 2003, soit trois années de marasme économique de l’économie américaine.

 Malgré la baisse drastique du taux d’intérêt directeur en 2001, en 2003, le taux directeur au plancher à 1%, les injections massives opérées par la Fed dans le cadre de plans de relance, et le plan de réductions fiscales de 1350 milliards de dollars sur dix ans, l’économie américaine peine à repartir. Que pourra-t-il faire Wheeldon ? Fera-t-il mieux qu’Alan Greenspan ?

 Pour terminer cette troisième partie, il est utile d’apporter quelques précisions à un commentaire que j’ai reçu dans agoravox.fr où j’ai été pris pour ce que je ne suis pas. « Ça fait toujours plaisir d’entendre un banquier causer philosophie. D’avoir l’avis du renard dans le poulailler sur la nature du renard (celle de la poule ne serait somme toute que la même, pour peu qu’elle devienne un renard). » Par Ben Schott 16 février 2015 11:14

 Je ne suis ni un banquier, ni un renard, ni ne suis un économiste ou un financier, et n’a jamais fait d’études en économie et en finance. Je suis un ancien militaire algérien, ingénieur dans les navires de guerre et ancien navigant, j’ai quitté l’Armée algérienne pour écrire, pour écrire pourquoi on tuait en Algérie. Pourquoi on coupait les têtes et on les accrochait aux poteaux. Pourquoi on faisait exploser des bombes aveuglément au sein des populations dans les villes. Combien de mes amis et collègues très proches sont morts ? « Et leur sacrifice n’a pas été vain, il l’a été pour que vive l’Algérie ». Pourquoi, en activité, quand je circulais, je craignais des faux barrages de jour comme de nuit. J’avais en face des Algériens qui, bien qu’ils fussent frères en tant que nationaux et en tant que musulmans, étaient là pour tuer. Et c’est aussi ce qui se passe en Irak, en Syrie, en Lybie…, et certainement en pire.

  Et c’est à ces questions pourquoi on s’entretuait en Algérie, alors que l’Armée algérienne n’est pas une armée comme les autres, elle ressemble plus à l’Armée rouge chinoise ou la défunte Armée rouge soviétique – qui en fait n’est pas défunte pour être encore plus vivante aujourd’hui à voir ce qui se passe en Ukraine –, pour avoir libéré l’Algérie du colonialisme, de la tutelle de la France, une tutelle qui a duré un siècle et 30 ans.

 Et c’est à cela que je me suis dit que ce n’est pas normal, ce n’est pas possible que l’Algérie soit arrivé à cela. Et j’ai déambulé dans l’Histoire de l’humanité à travers les livres, pris des milliers de notes. Et je suis arrivé à la conclusion que l’impérialisme n’est jamais mort, que la colonisation d’antan a pris d’autres formes aujourd’hui, de nouvelles formes « sous le couvert de la mondialisation et la financiarisation de la planète ». Et explique tous les conflits armés dans le monde arabo-musulman en instrumentalisant l’islamisme radical. Même les peuples avancés d’Europe et d’Amérique y passent par cette gigantesque pieuvre à la fois terroriste et financière. Voilà comment je suis devenu spécialiste en Relations internationales et en économie mondiale. Et aussi philosophe.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.
www.sens-du-monde.com

 

Note :

1. « Comment la Banque Centrale Américaine (Fed) a provoqué un Contrechoc Pétrolier ? Vers un Réajustement Monétaire Mondial ?  » (1ère Partie), le 4 février 2015, www.sens-du-monde.com, www.agoravox.fr

2. « L’impossible gouvernance financière éthique dans le monde. La cause, la « Nature humaine » selon l’ancien gouverneur de la Fed, Alan Greenspan » (2ème Partie), le 14 février 2015, www.sens-du-monde.com, www.agoravox.fr

 3. « Avoirs juifs : Les Banques suisses face au rapport de la commission Volcker », le 16 décembre 1999. www.lesechos.fr&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;

2. « Misère, Régression, Guerres et Progrès de l’Humanité. Mode de Penser Medjdoubien sur la Dynamique du Monde  », le 26 novembre 2014, www.sens-du-monde.com et www.agoravox.fr



9 réactions


  • lsga lsga 18 février 2015 15:02

    Donc, si Greenspan n’avait pas été juif, sa politique économique aurait été meilleure ? 

    :facepalm :
     
    L’anti-sémitisme, la meilleur arme de défense du Capitalisme : « Le Capitalisme c’est bien, si ça marche mal, c’est à cause du complot juif.... » (ou : « sioniste », c’est au choix aujourd’hui)
     
    Il faut être un âne bâté pour tomber dans ce genre de panneau grotesque. 
     
    Alla Greenspan aurait pu être un métisse entre une petite pygmée et un grand roux irlandais, cela n’aurait RIEN CHANGÉ à la politique économique de la bourgeoisie US. 

    • lsga lsga 18 février 2015 15:13

      tu connais le concept d’isomorphisme ? 

       
      Alors  : 
      « Le Capitalisme c’est bien, si ça marche mal, c’est à cause du Y (tel que Y est une race, un peuple, ou une nation)... »"
       
      Voilà l’énoncé stupide. Remplace Y par ce que tu veux.

    • lsga lsga 18 février 2015 18:55

      @Gauche Normale

      donc quand on est communiste, qu’on veut renverser l’ordre établi : le sionisme, on s’en fou. On est bien d’accord ? En tout cas, il n’a pas de statut particulier par rapport au massacre des tchétchènes, ou des maliens, ou des ivoiriens, ou des tutsis, etc. etc. C’est une simple idéologie, parmi 100.000 autres, un ersatz du Capitalisme, comme le Patriotisme Français par exemple (même si le patriotisme français fait beaucoup plus de mort aujourd’hui que le sionisme). L’important, c’est de diffuser la théorie révolutionnaire, d’appeler à l’union mondiale du prolétariat (donc, y compris du prolétariat israélien), et non pas de passer des heures sur le sionisme. On est bien d’accord ?
       

  • Le p’tit Charles 19 février 2015 07:52

    Depuis 1971 il y a eu 28 crises financières dans le monde (liste sur Wilkipedia)... !


  • Allexandre 19 février 2015 13:27

    @ l’auteur

    Il ne faut pas oublier de dire clairement que le problème n’était pas le pétrole en lui-même, mais sa contre-partie monétaire. Depuis le début des années 1970, les Etats-Unis ont imposé à l’OPEP de vendre leur pétrole en $. Ceci permettait aux Etats-Unis de dominer la planète monétairement, par le biais de l’esclavage au $. Mais certains chefs d’Etat, comme Saddam, Kadhafi et les ayatollah d’Iran, projetaient de vendre leur pétrole dans une autre monnaie que le $. Risque suprême pour une économie étasunienne au bord de la catastrophe. Il a donc fallu supprimer les deux premiers et menacer le troisième du même destin. Israël poussait à la roue, car leur survie dépend étroitement de celle des Etats-Unis (3milliards de $ par an versés à Israël par Whashington). La politique monétaire est le principal enjeu de ces guerres et d’une diplomatie agressive au Proche et Moyen-Orient. Les Etasuniens savent parfaitement que le $ est une monnaie de singe ne valant plus rien, si ce n’est le pétrodollar. Ils sont donc prêts à tout pour préserver leur hégémonie monétaire sur la planète. Voilà le problème.

  • W.Best fonzibrain 19 février 2015 13:58

    on est tout de même en droit de se demander pourquoi tant de chef de la FED sont juifs ?


    • Allexandre 19 février 2015 15:27

      @fonzibrain
      Parce que leur esprit hyper communautariste fait qu’ils se refilent le bébé. Etant peu nombreux (une quinzaine de millions) et ayant excellé dans ce domaine au cours de l’histoire, ils ne peuvent se permettre de ne pas contrôler le pouvoir. Et particulièrement le pouvoir de l’argent dont on sait bien qu’il est le « nerf de la guerre », au propre comme au figuré. Ils ont donc la mainmise sur la finance mondiale et peuvent ainsi dicter leurs lois aux gouvernants. « DONNEZ_MOI LE CONTRÔLE DE LA MONNAIE ET DE LA BANQUE D »ANGLETERRE, ET PEU M IMPORTE QUI FAIT LES LOIS", disait le banquier britannique Rothschild. Il avait tout compris. C’est idem aujourd’hui. L’impunité d’Israël face aux résolutions de l’ONU ne pourrait se comprendre sans cela.


    • Hamed 19 février 2015 17:58

      @fonzibrain


      J’ai lu votre présentation. Elle est très belle, et je crois l’avoir lu quelque part. Je suis entièrement d’accord avec ce qu’a écrit Rockefeller. Et ici, il ne s’agit pas de décortiquer ce qu’a dit Rockefeller, mais vous. Et vous dîtes « on est tout de même en droit de se demander pourquoi tant de chef de la FED sont juifs ? » Très juste votre observation. Alors je vous réponds « Pourquoi vous êtes vous ? » Vous-êtes vous demandé qui vous êtes pour vous poser la question sur pourquoi tant de chefs de la FED sont juifs ? Il faut d’abord savoir qui on est pour poser une question sur les autres, a fortiori un phénomène humain qui a souvent existé historiquement. Votre question s’assimile à celle-ci « Pourquoi existe-t-il plus d’un milliard de chrétien sur terre, ou plus d’un milliard de musulmans sur terre et seulement 20 ou 30 millions de juifs sur terre ? »

      Ce sont des questions qui n’ont pas de réponses, un peu comme pourquoi un est blanc, noir ou autre. Cependant rien n’empêche de s’interroger, l’être existe pour penser.


    • Hamed 19 février 2015 18:25

      @Allexandre

      Pour le premier point « Les Américains sont près à tout pour préserver leur hégémonie monétaire sur la planète  ». Mais cette domination sert aussi l’humanité. Dans le mal ou le bien, il y a un sens caché. Et c’est cela que l’on doit comprendre pourquoi une domination n’est jamais fortuite. « Tout ce qui existe a un sens sur terre, a fortiori, les grandes manifestations d’ordre géopolitique, économique ou hégémonique. Tout a un sens dans le développement du monde. »

       

      Pour la deuxième réponse, vous avez en partie raison. Cependant il demeure néanmoins que les Juifs ont un plus que les autres, une sorte d’«  héritage métaphysique » si je puis me permettre d’exprimer, ce que vous n’avez pas y compris l’autre masse humaine, du moins dans ce domaine.

      Le pouvoir de l’argent leur est donné comme vous vous êtes blanc, noir ou jaune. Nerf de la guerre ou pas, il faut bien que les Juifs apatrides se compensent de ce qu’ils ne sont pas ou n’ont pas.

      Donc il n’y a rien d’extraordinaire que « les Juifs soient le coffre du monde ». Avez-vous vu tous les humains banquiers, du moins une grande partie des humains banquiers, l’argent n’aurait pas de sens. Tout le monde userait de coffre-forts, et l’argent perdrait de sa valeur.

      C’est parce qu’ils sont peu nombreux qu’ils prennent bien soin de l’argent du monde. Ainsi est organisée l’humanité pour le meilleur le monde.


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