mardi 21 octobre 2014 - par Claude Courty

L’écologie dénataliste, seule voie d’un développement raisonnable

La situation de crise s'éternisant partout dans le Monde, le débat aux plus hauts niveaux se précise et s'amplifie entre partisans d'une poursuite de la croissance et ceux de la décroissance. Pourtant, l'une ne vaut guère mieux que l'autre pour résoudre des problèmes de société aux dimensions désormais planétaires, devenant chaque jour plus aigus et en annonçant de pires encore ; la solution est ailleurs ; là où nos habitudes, nos préjugés et nos peurs nous empêchent de la voir.

La croissance comme la décroissance, appliquées à la société dans son état actuel, sont non seulement vouées à l'échec mais suicidaires. La croissance parce qu'ayant conduit en moins de deux siècles l'humanité à des débordements l'ayant aspyxiée est entrain de l'achever, la décroissance parce que le progrès étant ce qui caractérise l'espèce humaine, l'abandonner par incapacité à en jouir raisonnablement, est ni plus ni moins que de la résignation et un aveu d'impuissance ; un renoncement au détriment des générations futures, sans compter la résistance des bénéficiaires que nous sommes tous, dont bien peu accepteront que soit mis fin à leur bien-être, ni même qu'il soit réduit. La décroissance ne se satisfera pas davantage de l'exemple donné par ses plus chauds partisans qu'elle ne pourra se contenter d'une approbation, que ce soit par le vote ou la participation à des manifestations seraient-ils de masse. Elle ne peut être que l'adoption, par tous, de mœurs différant en tous points de celles pratiquées aujourd'hui par le plus grand nombre. Il ne s'agirait plus pour quelques militants de donner l'exemple de comportements emblématiques, mais pour tous de changer radicalement ses manières de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se déplacer, de s'organiser, ... en bref, de mettre en cause sa manière de vivre. La décroissance ne saurait se résumer au changement de comportement de quelques convaincus, d'autant que l'homme est viscéralement attaché à ses habitudes, au point que comme l'a dit trivialement quelqu'un, la seule chose dont il accepte de changer est sa couche, lorsque bébé il l'a souillée. Dès lors, n'est-il pas illusoire de croire que la majorité et a fortiori la totalité des individus en serait capable, et avant cela, qu'elle y serait réellement disposée ?

Probablement, de telles idées sont-elles difficiles, voire impossibles, à faire partager à tous les hommes, eu égard à leur nombre, à leur diversité culturelle et à la distance existant entre le quotidien de la plupart d'entre eux et une réalité mondiale qui leur échappe ; mais que proposent les pouvoirs pour y pallier ? Quel responsable va se décider à dénoncer l'impuissance de ces deux voies que sont croissance et décroissance en l'état, pour en préconiser une troisième, seule viable. C'est en effet seulement avec une population moindre, maîtrisant et dosant ses efforts de productivité, orientant sa créativité vers la recherche du mieux plutôt que du toujours plus que la société produirait moins, ou pourrait moins produire, moins consommer et moins gaspiller. C'est la seule chance de tous ceux qui la composent, quelle que soit la place qu'ils y occupent et le rôle qu'ils y jouent, de continuer à bénéficier de l'essentiel des avantages que le progrès leur a procuré au cours des siècles, et dont l'abus mène la planète et l'espèce humaine à l'épuisement.

Par ailleurs, le nombre de pauvres se réduisant proportionnellement à leur place dans une pyramide sociale moins peuplée, l'équilibre social dont le premier ennemi est le surnombre pourrait être utilement recherché. Le poids de la pauvreté étant moindre, la société ne pourrait qu'y gagner en efficacité dans son rôle, humanitaire par nécessité au détriment de l'humanisme, pour tenter de compenser une injustice sociale héréditaire et structurelle. Pour la même raison, elle pourrait plus intelligemment exercer sa pression sur ceux dont la vocation d'intérêt général, doit être d'œuvrer à un progrès profitable à tous, plutôt que de se satisfaire de la ponctionner, tuant ainsi la poule aux œufs d'or.

Il appartient aux pouvoirs, notamment religieux, politiques et scientifiques, dont les représentants sont si rares à avoir perçu l'absurdité d'une croissance industrielle et économique vouée à l'échec en raison de l'augmentation démesurée de la population à laquelle elles était censée profiter, de réparer les dégâts s'il en est encore temps. Il leur suffit pour cela de concevoir, multiplier et amplifier les initiatives auxquelles ont déjà pensé certains, visant à aligner les taux de natalité des plus pauvres – 6 à 8 en certains pays – sur ceux des nantis – 2, environ, suffisant au renouvellement des générations ?

À ceux qui ferait un argument opposable à une réduction de la population mondiale du fait que la vie au début du XIXème s. ou antérieurement, avait tout à envier à celle que nous menons de nos jours, il doit être rappelé que la non satisfaction des hommes quant à leur sort s'est plutôt accrue depuis et surtout que le progrès, en dépit de ses effets pervers, a certainement été plus déterminant que la démographie dans l'amélioration du niveau de vie de la société en général.

Une stabilisation, et a fortiori une réduction du nombre d'habitants de notre planète peut par ailleurs susciter une objection d'ordre éthique, au motif qu'elle contrarierait l'augmentation continuelle de la population, couramment considérée comme une fatalité. Mais dénatalité ne signifie pas atteinte au vivant. L'alignement des taux de natalité des catégories sociales défavorisées sur ceux pratiqués par celles qui ne le sont pas, n'est en rien comparable à des pratiques abortives ou pires. Et pour ceux qu'un sort aveugle condamne à peupler la base de la pyramide sociale, qui pourraient regretter qu'ils puissent échapper en plus grand nombre à un tel sort, dans une société de plus en plus encombrée et offrant de ce fait, à ceux qui le voudraient, de moins en moins de chances de modifier par eux-mêmes leur condition ? Une dénatalité voulue n'est-elle pas préférable à cette sélection naturelle qui élimine l'excédent de semences de toutes espèces pourtant promises à la vie, comme il en est de ces innombrables semences, du spermatozoïde à la plus banale graine ? Devons-nous attendre de la faim, de la maladie ou la guerre, l'élimination d'un excédent d'effectif humain, à commencer par les plus vulnérables.

Le progrès, dont la croissance est indissociable, pourrait se poursuivre au bénéfice d'une société moins nombreuse et allégée d'une part considérable de sa pauvreté. Un socle démographique ramené à ce qu'il était à l'époque des premières révolutions industrielles, scientifiques, technologiques et économiques, permettrait d'en poursuivre le cours en tirant les enseignements d'une prolifération qui en ruine les effets bénéfiques. À défaut, une tout aussi problématique stabilisation de la population à son niveau actuel constituerait un objectif moins ambitieux et décisif, qui laisserait la société face à ses difficultés et au vœu pieu que ses dirigeants finissent par se montrer capables de les maîtriser, sachant : 1°/ Que la réduction des taux moyen de natalité, incontournable en tout état de cause, générera un vieillissement de la population qui, pour être passager n'en sera pas moins source de problèmes supplémentaires. 2°/ Que autant la croissance que la décroissance seront interdites à plus ou moins brève échéance.

Quoi qu'il en soit, il appartient à l'élite et aux sociologues, démographes et autre experts des disciplines et sciences concernées de guider la société dans son choix, dont seul celui d'une croissance au bénéfice d'une population moindre pourra lui permettre de poursuivre son chemin, dégagé de l'abus majeur dont nul n'a su anticiper les effets catastrophiques.

« Le paradis c'était hier ... chacun se souvient d'un monde où nous étions moins nombreux, plus heureux, plus libres » (Alan Wiesman - Compte à rebours – Flammarion janv. 2014). Nous pouvons retrouver, sinon le paradis, du moins plus de bonheur et de liberté, si nous avons le courage d'identifier et d'affronter sans tergiverser la raison majeure de leur anéantissement, qu'est la surpopulation.

Rappel

Chaque jour, 220 à 250 000 êtres humains déferlent sur notre planète pour s'ajouter à sa population, qui atteindra 9 milliards vers 2050 et dépassera 11 milliards au début du prochain siècle. Par l'effet de la structure de la société et du sort qui les fait naître ce qu'ils sont, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s'ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base d'une pyramide sociale atrophiée, dont le sommet s'élève inexorablement en accentuant les écarts qui y règnent. Et la répartition – bon gré mal gré – de ces surcroîts de population miséreuse, partout où cela peut contribuer à les résorber, nourrit et accentue la pauvreté et les inégalités, causes autant que conséquences de tous nos maux. Mais il s'agit d'un sujet tabou que se limitent à exorciser les pouvoirs par un développement prétendument durable, lorsqu'ils n'attendent pas une rémission d'une hypothétique transition démographique qui ne pourrait dorénavant qu'intervenir trop tard.

Quels que soient les indicateurs et autres indices inventés partout dans le monde, au gré des idéologies dominantes, si l'appauvrissement des ressources de la planète et la dégradation de notre environnement s'accélèrent, si le chômage devient incontrôlable, si les pauvretés individuelles se multiplient, si les inégalités se creusent, si les désordres et les violences se multiplient et s'amplifient, la raison en est avant tout l'augmentation considérable de la population mondiale et celle de la richesse globale qu'une partie de cette même population suffit à générer par son activité, avec l'aide de techniques dont nous devenons tous les esclaves, le partage de cette richesse étant une toute autre affaire.

 



26 réactions


  • César Castique César Castique 21 octobre 2014 15:11

    Vous vous adressez à qui ? 

    Savez-vous que, depuis la grande famine du milieu des années 80, la population de la Corne de l’Afrique a plus que doublé ?

    Pendant la même période, en Europe, elle a augmenté de 6.2 % ?

    Savez-vous que, depuis la grande famine du milieu des années 80, la population de la Corne de l’Afrique a plus que doublé ?

    Pendant la même période, en Europe, elle a augmenté de 6.2 % ?

    Lorsque vous écrivez : « Elle ne peut être que l’adoption, par tous, de mœurs différant en tous points de celles pratiquées aujourd’hui par le plus grand nombre. », vous envisagez quelles mesures concrètes et comment voyez-vous leur mise en oeuvre pratique dans des pays qui ne comprennent rien aux manières de voir des « industrialisés » ?


    • Claude Courty Claudec 21 octobre 2014 16:20

      César Castique (---.---.---.233) 21 octobre 15:11


      Erreur de de ma part, j’aurais du écrire « Elle ne pourrait être ... » et non pas « Elle ne peut être ... », puisque la décroissance sera impraticable – les hommes étant trop attachés à son contraire, la croissance – et que la surpopulation rendra précisément impossible toute poursuite d’une croissance ayant déjà dépassé depuis longtemps ses limites..

      Quant aux mesures concrètes, elles se réduiront à une seule, que les hommes le veuillent ou non : à une réduction générale et drastique de la population (taux de natalité de l’ordre de 2 partout dans le monde).

      Mais relisez attentivement mon article, il répond à vos questions.

  • Cassiopée R 21 octobre 2014 15:25

    Il faut se méfier des dénatalistes, pour eux il suffit de réduire la population mondiale (grand projet du Nouvel Ordre Mondial) pour réduire la pollution, hors c’est faux, la pollution provient de la surproduction et de la surconsommation que les financiers et les industriels font pour avoir le plus d’argent possible.

    Le problème vient de ceux qui décident de surproduire ou de surconsommer, pour créer des gaspillages énorme en plus. Ce ne sont pas les familles qui sont responsables du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources naturelles, ce sont les politiques, les financiers, les banquiers et les industriels, qui ensemble forme l’élite qui décide des choix de société.


    • Abou Antoun Abou Antoun 21 octobre 2014 18:43

      pour réduire la pollution, hors c’est faux, la pollution provient de la surproduction et de la surconsommation que les financiers et les industriels font pour avoir le plus d’argent possible.
      En fait des deux ! Il y a pour chaque individu une empreinte minimale. Évidemment on peut fixer le niveau très bas (adieu la bagnole, le lave-vaisselle, et autres gâteries). On peut vivre plus nombreux en vivant moins ’bien’, mais en atteignant de toutes façons une limite. Alors comment voulons nous vivre ? Les verts professionnels, se déplacent en voiture (en oubliant de payer leurs PV) il faudrait donner l’exemple. A titre personnel je préfère que l’humanité soit moins nombreuse et qu’elle vive dans un certain confort, maintenant d’autres préfèrent (en paroles) la proximité, c’est un choix, oubliant que l’homme est comme beaucoup de mammifères un animal territorial.


    • Enabomber Enabomber 22 octobre 2014 16:07

      Connerie Cassiopée, si on ne fixe pas de limite à la démographie, quelle que soit la petitesse de la ration qu’on fixe pour chaque habitant on finira toujours par atteindre la limite. Pas besoin d’avoir fait l’X.


  • lsga lsga 21 octobre 2014 16:06

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sph%C3%A8re_de_Dyson


    plus d’un quintillion d’habitants. 

  • Esprit Critique 21 octobre 2014 16:25

    Enfin un sujet fondamental. L’auteur aurait pu avoir la délicatesse de citer René Dumont, premier candidat écolo a une présidentielle en France, en 1974.

    Il fut le premier a évoquer la question de la population humaine sur la planète, mais aussi le dernier, car le problème étant d’une complexité immense , il est mis sous le boisseau depuis cette 40 ans !

    Mais c’est bien « le » problème majeur qui se pose a l’humanité, le reste, pétrole croissance , pollution ne sont que des aspect secondaires.

    A noter qu’un autre grand problème qui n’a que quelques liens avec le premier est celui de l’islam, idéologie totalitaire en train d’envahir la planète, et qui pourrait bien faire exploser l’humanité avant quel ne meurt enlisée dans sa surcroissance.


    • Claude Courty Claudec 21 octobre 2014 18:32

      Esprit Critique (---.---.---.133) 21 octobre 16:25


      Je pense que vous n’avez pas bien saisi le sens de mon article, car si son titre fait référence à l’écologie, je ne crois pas aux vertus de celle-ci pour sortir l’humanité de son bourbier. Les écologistes sont généralement trop bien pensant pour cela, y compris R. DUMONT. Lesquels de ceux qui s’en réclament vont jusqu’à parler de dénatalité ? (Je n’en n’ai vu vu aucun réagir en ce sens, y compris à l’occasion des récents débats sur la politique familiale de la France). Au mieux envisagent-ils d’en rester à une population mondiale de l’ordre d’une dizaine de milliards d’êtres humains, à laquelle il demanderait de partager leur vision d"un futur dont ils ne voient généralement que certains aspects – lorsque ce n’est pas un seul – en tenant leur lorgnette par le mauvais bout. Une telle population rend en effet vaine toute démarche, aussi bien de croissance que de décroissance, à supposer qu’ils parviennent à s’entendre sur un choix entre ces deux options ainsi que sur leurs propres priorités.

      Est-ce la peur d’y perdre leur clientèle ou par soumission à la pensée unique ? Toujours est-il que la généralisation de taux de natalité se situant autour de 2 ramènerait assez rapidement la population mondiale à un chiffre parfaitement supportable par la planète – sans condamnation d’un progrès profitable à tous –, rendant inutile l’écologie telle que nous sommes parvenus à la concevoir ; sans parler de la réduction du poids de la pauvreté qui en résulterait.

      Pour plus de précision, je me permets de vous inviter à visiter attentivement mon blog :

      http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

      et à y faire part de vos éventuels commentaires.


    • Esprit Critique 21 octobre 2014 23:25

      Je considère l’écologie politique comme une absurdité et un non sens.

      En outre, selon moi, l’écologie politique joue un rôle particulièrement néfaste , nuisible sur la vie politique. Bien que les problèmes abordés soient bien réel , important et devant être traité.

      Je voulais simplement faire remarquer, que ceux qui a un moment ont eu un peu de lucidité et de courage pour parler sans langue de bois de la sur-population ,son bien vite devenu coi,


    • Claude Courty Claudec 22 octobre 2014 06:15

      Esprit Critique (---.---.---.133) 21 octobre 23:25


      Alors là, tout à fait d’accord !
      L’écologie n’est, politiquement, que le substitut démagogique et bricolé de contre-pouvoirs orphelins d’une gauche ayant sombré dans ses erreurs et ses abus. Aujourd’hui, toujours aveuglée par ses fantasmes, elle en oublie que les injustices sociales qu’elle croit combattre (en oubliant ses propres raisons d’être) sont avant tout fondées sur un nombre pléthorique et sans cesse grandissant de consommateurs.



    • Abou Antoun Abou Antoun 21 octobre 2014 18:46

      Cet homme écouté par le monde entier pour sa sagesse (auto-proclamée) était un ignare des écosystèmes et de la biodiversité, un vrai repoussoir du vivant.
      Tout à fait d’accord !


    • Claude Courty Claudec 21 octobre 2014 18:46

      De Rivas (---.---.---.71) 21 octobre 17:44


      Plusieurs hauts responsables politiques de pays musulmans (Algérie, Lybie, Palestine, ... ) ont tout de même prophétisé – dont l’un à la tribune de l’ONU – la conquête du monde occidental par le ventre le leurs femmes.

      Quoi qu’il en soit, Les églises (comme bien d’autres pouvoirs) ne devant pas ignorer que sur 10 nouveaux arrivants sur Terre, 7 vont grossir les rangs des pauvres, par simple effet de proportions, et que 230 à 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent chaque jour sur la planète, la question est probablement pour eux moins d’ordre économique que liée à la puissance qu’elles tirent du nombre de leurs croyants, adeptes, citoyens et autres « sujets ».

      Ce sujet est traité dans divers articles de mon blog :

  • jocelyne 21 octobre 2014 19:23

    quand on est un marteau n voit des clous partout


    • Claude Courty Claudec 22 octobre 2014 05:49

      jocelyne (---.---.---.140) 21 octobre 19:23


      ... mais surtout la multitude de têtes de bois dans lesquelles enfoncer ces clous, sans grands résultats il est vrai
      Difficile d’éveiller des esprits abrutis par leur vanité et leurs habitudes.

  • Le421... Refuznik !! Le421 22 octobre 2014 08:24

    Je pense que ce problème grave ne se résoudra pas de bon gré, comme le problème de l’écologie... Cela se fera de force !!
    La dénatalité ne se fera qu’à grands coups de catastrophes naturelles ou provoquées...
    Les petites « inondettes » dont les jités se gargarisent ne sont que des balbutiements de ce que va produire notre planète. L’homme se croit tout puissant avec sa bombinette atomique, du moment qu’il possède de quoi faire péter des dizaines de fois la Terre, alors que tout le monde sait qu’un bateau en bois avec un bon coup de marteau bien placé fait « gloup-gloup »...
    Pour le moment, nous ne faisons que taper sur la coque (ceci dit, de plus en plus fort !!) !!
    Pour ce qui est de la dénatalité, les peuples des pays pauvres sont atteints du syndrome de la fourmi... Le film « La chute du faucon noir », illustre bien la réponse qui est faite par les peuples sous-développés à la technologie occidentale. Ils noient les mitrailleuses sous une montagne de cadavres. Face à la mortalité importante, leur solution, c’est une natalité incontrôlée.
    Les phénomènes de migration qui en découlent font basculer les économies des pays riches très attractifs pour ce qui est du niveau de vie. Le danger ne vient pas tout simplement de la présence de ces immigrés, mais du « dumping social » qui en découle, créant un rabaissement des sociétés occidentales de façon automatique, loin des préoccupations des très riches, par définition apatrides, qui sont partout ou le profit est possible.
    Le serpent se mord la queue au niveau des êtres humains. La seule et malheureuse solution sera dans les catastrophes climatiques, sanitaires ou même les conflits armés. La prolifération des « kalach » est presque un remède au mal !!
    A se demander si le développement du virus Ebola est si accidentel que cela...

    A l’auteur, pour avoir un instant d’humour, je pense que vous allez vous attirer les foudres de « La manif pour tous », eux qui assimilent le mariage homosexuel à la mise en danger de la race humaine, rien que ça !!  smiley


    • Claude Courty Claudec 22 octobre 2014 09:18

      Le421 (---.---.---.3) 22 octobre 08:24


      Ignorant nos préjugés, nos vanités comme nos prétentions à la justice et à l’égalité, un ajustement démographique planétaire aura probablement lieu quelles que soient nos réticences, si l’humanité ne s’est pas sabordée avant, mais l’un n’empêche pas l’autre. Les investissements (y compris privés) en faveur de la dénatalité commencent à porter leurs fruits, jusque dans les pays les plus concernés. Reste que la prise de conscience des réalités est insuffisante de la part d’une grande majorité des élites et que tout effort pour y remédier ne peut être que salutaire.

  • Iren-Nao 22 octobre 2014 13:07

    Pour qu’il y ait un chemin, il faudrait une volonté.

    Iren Nao


  • Bovinus Bovinus 22 octobre 2014 20:46

    Vous venez de découvrir l’ « Essai sur le principe de population » ou quoi ? Remarquez, mieux vaut tard que jamais.
    -
    Je vous cite :
    -
    L’alignement des taux de natalité des catégories sociales défavorisées sur ceux pratiqués par celles qui ne le sont pas, n’est en rien comparable à des pratiques abortives ou pires.
    -
    Les enfants sont le seul bien de ceux qui n’ont rien. Et maintenant, vous proposez en plus de les en priver ? Ils ne sont donc pas déjà assez pauvres ?
    -
    Il ne manque en fait qu’une chose à ce merveilleux article - les moyens mis en œuvre afin de réaliser cette fameuse « dépopulation ». Que proposez-vous concrètement ? Je suis sûr que bien des gens ici seraient très intéressés de l’apprendre.
    -
    Chaque jour, 220 à 250 000 êtres humains déferlent sur notre planète pour s’ajouter à sa population, qui atteindra 9 milliards vers 2050 et dépassera 11 milliards au début du prochain siècle. Par l’effet de la structure de la société et du sort qui les fait naître ce qu’ils sont, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base d’une pyramide sociale atrophiée, dont le sommet s’élève inexorablement en accentuant les écarts qui y règnent. Et la répartition – bon gré mal gré – de ces surcroîts de population miséreuse, partout où cela peut contribuer à les résorber, nourrit et accentue la pauvreté et les inégalités, causes autant que conséquences de tous nos maux.
    -
    Mon Dieu, mais quelle horreur ! Il va nous falloir employer les méthodes les plus radicales pour, euh, régler ce « problème ». Sinon, c’en est fini des vacances aux Seychelles, du ski, des 3 bagnoles par famille et des kiwis de Nouvelle-Zélande. Clair.


    • Enabomber Enabomber 6 janvier 2015 19:14

      Les enfants sont le seul bien de ceux qui n’ont rien.
      Droit de propriété ? Drôle de mentalité !


    • Claude Courty Claudec 6 janvier 2015 20:51

      Peu importe à Bovinus que l’exercice de ce « droit de propriété » conduise ceux qui en disposent, à condamner leurs descendants, toujours plus nombreux, à connaître un sort encore pire que le leur.

      Bien sûr, il existe des pauvres heureux, bien que probablement pas heureux d’être pauvres, mais la réduction des taux de natalité dans certains pays sous développés, avec l’aide du planning familial et de l’humanitaire tant privé que public, tend à prouver que le bonheur peut régner chez les pauvres, sans avoir à constituer des familles nombreuses d’un autre temps.
      Pour les croyants, même le Christ, lorsqu’il prêchait de croître et multiplier, n’a pas enjoint à l’homme de le faire sans discernement.

  • Claude Courty Claudec 22 octobre 2014 23:09
    Bovinus (---.---.---.196) 22 octobre 20:46

    Essayez donc de comprendre ce que vous lisez avant de prétendre en faire la critique et de vous livrer à un humour douteux, ça vous évitera de proférer des inepties

    Pour ce qui est des moyens, je me répète : un alignement des taux de natalité pratiqués par les différentes catégories sociales suffirait à ramener la population mondiale à des proportions tolérables par la planète (et la société elle-même) par des méthodes allant de l’abstinence à l’usage du préservatif par exemple, pouvant être parfaitement respectueuses de la dignité humaine.

    Et un taux de 2 environ, tel qu’observé dans les pays les plus avancés, suffirait à assurer le renouvellement des générations, sans priver qui que ce soit du bonheur d’avoir des enfants.

    Mais êtes-vous capable de comprendre cela, vous dont la compassion encourage les plus pauvres à procréer davantage que les autres ?


  • franc 23 octobre 2014 03:49

    la surpopulation est la cause première fondamentale de tous les maux de notre monde postmoderne ,le problème N°1 ,l’alpha et l’oméga de tous les problèmes ,problème N°1 sans la résolution duquel aucun des autres problèmes ne peut être résolu ,que ce soit de s problèmes sociaux ,politiques ,économiques ,écologiques et même éthiques, problème de logement ,de chomage,de violence , de délinquance, d’intégrisme et de terrorisme.

    -

    il faut être aveugle ou manquant singulièrement d’intelligence ou tout simplement d’honnêteté ,d’honnêteté intellectuelle ou honnêteté tout court, pour ne pas le voir ,le constater et l’admettre

    -

    merci donc à l’auteur,vieux sage et authentique philosophe de mettre en avant ce problème complètement occulté et zappé par les grands médias et les grands intellectuels de la pensée dominante et bien-pensante 


    • Claude Courty Claudec 24 octobre 2014 04:41
      franc (---.---.---.70) 23 octobre 03:49

      Merci pour cet encourageant commentaire, tant il est nécessaire et salutaire pour chacun de vérifier de temps à autre qu’il n’est pas seul à être confronté à ses idées.

      J’en profite pour vous inviter à visiter mon blog : 

      http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com si vous ne l’avez pas encore fait.

      Vous y trouverez l’analyse à laquelle je me livre à partir de la pyramide sociale – hors des idées reçues et des tabous –, telle qu’elle fonde mes convictions concernant la relation existant entre notre démographie et notre condition, et plus précisément avec la pauvreté. Il en découle que le surnombre conduisant l’humanité à sa perte, cela a pour première conséquence une aggravation du sort des plus défavorisés, avec le risque chaque jour aggravé d’un retour à sa barbarie originelle. Dans quelle mesure nos élites en sont-elles conscientes ?

      Merci d’y laisser vos éventuelles contributions et critiques, bien peu de visiteurs s’y aventurant, en dépit d’une fréquentation non négligeable et d’une liste de diffusion de 1500 destinataires, comptant une forte proportion d’experts des disciplines concernées (sociologie, démographie, économie, écologie, ... ).

      Cordialement.


  • Aldous Aldous 23 octobre 2014 12:41

    Le neomalthusianisme est unepropagande destinée à convaincre les pauvres d’accepter leur extermination.


    Mitsutoki Shigeta, fils d’un magna des télécom japonais, lui, n’a pas ces états d’âmes. Depuis que la GPA est légale, il engrosse des loueuses d’utérus à tour de bras .


    Amis pauvre, castre toi, c’est pour le bien de la planète.
    Amie pauvresse, loue ton utérus, c’est pour le bien des homos. 

    Amis couillons, votez pour ces lois tellement altruistes, parce que vous l’avez vu à la télé.

    • Claude Courty Claudec 23 octobre 2014 18:42

      Encore un qui voit le respect et le bonheur des pauvres dans leur multiplication, qui est incapable d’imaginer autre chose que leur extermination pour en réduire le nombre ... et qui traite les autres de couillons.


  • franc 23 octobre 2014 16:12

    les intégristes religieux ou pas ont besoin de la multitude de misères,de frustrations , de souffrances et de malheurs pour que tous les malheureux se tournent vers eux et écoutent leur sermons et leurs incantations et ainsi asseoir leur pouvoir et leur domination avec tous les avantages et privilèges afférents tout en soutirant le peu de bien des pauvres abrutis qui se soumettent à leu discours et leur r volonté et qui leur donnent le peu qu’ils ont .Mathématiquement 3 milliards de 2 euros ça fait 6 milliards dans les poches

    -

    ils s’en foutent de la violence ,de la souffrance ,de la guerre et de la misère des hommes et de la destruction de la nature qui en résultent à cause de cette surpopulation pourvu que ça renforce leurs intérêts ,leur biens matériels comme leur domination intellectuelle,bref leur Argent et leur Pouvoir . _

    -

    rien de nouveau sous le soleil


Réagir