vendredi 1er mai 2020 - par Marcel MONIN

« L’empêchement » du président de la République

 

« l’empêchement » du président de la République (*)

 

Les systèmes de recrutement par élection, (comme d’ailleurs le recrutement par la nomination) des personnes qui vont avoir un pouvoir sur les citoyens, reposent sur la pré-supposition que les candidats sont des gens « normaux » et qu’une fois en place, ils se comporteront « normalement ». (1)

Mais aucun système de recrutement n’empêche des personnes, bardées de diplômes, lauréates de concours sélectifs, mais ayant des personnalités à problème, étant affectés de pathologies, de s’installer dans des postes dans lesquels elles feront des dégâts. Sans qu’il existe toujours des textes qui (comme avec les dispositions sur les postes "à la décision du gouvernement") permettraient de mettre le « holà » aux dégâts . Textes qui organiseraient facilement et rapidement le remplacement des personnes …en réalité inaptes à l’exercice de leurs fonctions.

Sans que l’on s’aventure à évoquer l’idée, après que tel individu a été régulièrement installé dans un poste, qu’il puisse exister chez lui « quelque chose qui ne va pas ». Et sans que l’on ose (faute de le pouvoir d’ailleurs comme il vient d’être dit) en tirer les conséquences.

On se rappelle à cet égard le remplacement (trop tardif) du général Gamelin (2) .

La pratique de la constitution de 1958, qui s’est systématisée après le départ du général de Gaulle, a conduit le président de la République (sauf dans les périodes de « cohabitation ») à être l’inspirateur de la politique, et à se comporter comme le chef. Chef de tous et chef pour tout.

Or un Gamelin peut être élu président de la République.

Qui, comme ce dernier, avec ses tournures d’esprit et ses lubies, son déni des réalités, sa conviction que qu’il dit est « la » vérité et la réalité… pourrait être à l’origine graves situations. Du fait d’une série de décisions prises dans cet état d’esprit, ou du fait du refus ou de l’impossibilité psychologique d’en prendre,

Et pendant 5 ans, le volume des dégâts peut être considérable.

 

I. La constitution de 1958 pare-t-elle à ces dangers ?

A.  Quid de la destitution ( article 68 de la Constitution ) ? (10).

Le texte initial prévoyait une responsabilité pénale en cas de « haute trahison ». Le texte actuel (article 68 version 2007) se contente d’organiser une sorte de responsabilité à connotation toujours politique, puisque mise en œuvre par les parlementaires. Et conduisant à la « destitution » du président de la République (on dirait « renversement » pour le gouvernement). Responsabilité à cheval sur la notion de « faute » puisque la destitution n’est prévue qu’en cas de manquement aux « devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Ce qui ne correspond pas plus que la « haute trahison » de jadis, au cas de figure évoqué ci-dessus.

Sans compter que la destitution, compte tenu des majorités requises pour qu’elle soit adoptée, n’est techniquement pas envisageable.

Surtout que le concept de « manquement aux devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat, » laisse aux parlementaires une grande marge de manœuvre pour justifier (si le vent tourne) ou faire valoir (quand il s’agit de se concilier leur électorat) qu’ils n’ont pas voté l’éjection. Et puis, il faudrait se demander s’il est conforme aux traditions parlementaires de s’en prendre à tel membre de la classe politique au motif que ce dernier aurait manqué aux obligations de ses fonctions (3). 

B.  Quid de « l’empêchement » (article 7 de la constitution) ? (11).

Il reste à s’interroger sur les perspectives offertes par l’article 7 qui prévoit qu’en cas de vacance de la présidence de la République, ou d’empêchement « définitif » du président de la République, le président du Sénat assure l’intérim (avec une amputation (4) de ses compétences par rapport à celles du président de la République). Avec comme mission première, d’organiser de nouvelles élections dans les meilleurs délais. 

Quand le président de la République meurt, la question est réglée. Il y a « vacance ».

Quand il est « empêché », c’est moins net. Déjà, parce que la notion d’ « empêchement » est vague. Quand la maladie du président Mitterrand s’aggrava, le Premier Ministre et la classe politique s’accordèrent pour cacher les moments où l’homme pouvait paraître « diminué ». Surtout que le Premier Ministre E. Balladur se satisfaisait, à l’évidence, tout à fait de la situation, d’autant plus qu’il se trouvait dans une période de « cohabitation ».

a)  Quand le président de la République se révèle être une sorte de Gamelin (cas différent du précédent) , la question est (hélas) encore moins réglée. Et c’est la catastrophe qui peut alors être « en marche ». L’article 7 laisse en effet le gouvernement initier la procédure.

1/  Il se trouve que la constitution ne traite du gouvernement, lorsque des décisions doivent en émaner, que du conseil des ministres, nécessairement présidé par le président de la République. Conseil des ministres dont l’ordre du jour est arrêté par le président de la République. Or, dans le cas de figure dans lequel il s’agirait de faire constater l’état d’un président de la République en exercice (à partir d’expertises ou à partir de constations de faits induisant l’empêchement), on voit mal un président de la République (qui serait quant à lui systématiquement certain d’avoir raison et serait convaincu d’être en possession de tous ses moyens et de toujours bien faire), mettre à l’ordre du jour d’un conseil des ministres, le déclenchement d’une procédure dont l’objet serait de lui faire abandonner le poste

2/  Par ailleurs, les membres du gouvernement doivent leur poste au président de la République. Il peuvent faire parti de son entourage ; ils peuvent avoir contribué à son succès électoral, au sein de réseaux communs, et avoir partie liée avec lesdits réseaux. Une fois en place, ils font corps avec le chef de l’Etat dans la politique qui est arrêtée par lui, et qu’ils approuvent et vantent sauf à prendre le risque personnel de démissionner (5).

Et puis, la constatation de l’empêchement, provoquerait une nouvelle élection présidentielle, dont le résultat, ainsi que celui des élections législatives organisées dans la foulée, leur seraient probablement défavorables dans un tel contexte.

b)  C’est le Conseil constitutionnel qui prend la décision. Or, ses membres sont désignés par des politiques. Et leur fonction les amène à se prononcer dans un cadre politique. Ce qui ne les prédispose pas à constater la vacance à un moment plus qu’un autre.

Sans compter que les membres du Conseil constitutionnel, qui dans le passé, ont su avoir une lecture des comptes de campagne qui permettait de laisser tel élu en place, ont la possibilité de botter en touche en estimant que le cas relève de la destitution.

 

II. Quelles améliorations apporter ?

A.  La prévention.

La première question qui vient à l’esprit est la suivante : comment éviter qu’un personnage « à problème » ne devienne président de la République (7). Cette question se pose d’autant plus que l’on sait que certains candidats peuvent être « fabriqués » par des communicants. A la demande de groupes de personnes qui attendent du futur président de la République (pour faire court) qu’il leur obéisse. 

Or, la personnalité est un élément incontournable du choix de l’individu à fabriquer et à « vendre » aux électeurs. Car des « déviances » chez l’individu, peuvent être le moteur du comportement attendu : Un individu narcissique ou un peu psychopathe n’est pas doté du même « moteur » psychique qu’un individu dont le cerveau le conditionne à être altruiste. L’un et l’autre ne feront pas la même chose (avec les conséquences sociales, financières ou autres y attachées).

Il ne serait donc peut-être ni choquant pour des personnes appelées à exercer plus de pouvoirs que les gendarmes (qui sont soumis à des examens psychologiques), ni contraire à aucun principe, que soient ajoutées aux conditions d ‘éligibilité, des conditions relatives aux aptitudes physiques et psychologiques des candidats (6).

B.    le déclenchement de la procédure de constatation de «  l’empêchement ».

On peut penser à quatre modifications à introduire dans les textes :

a)  ajouter « le défaut ou la perte des facultés physiques ou intellectuelles » à la « vacance » et à l’empêchement ». Pour couvrir les cas dans lesquels il pourrait arriver au président de la République, par l’effet de l’apparition d’une maladie, de subir une diminution de ses facultés. Et le cas dans lequel un individu aurait dissimulé lors de la déclaration de sa candidature, par divers artifices, son état physique ou psychique. 

b)    réformer la procédure de saisine. Si l’on conserve à un organisme juridictionnel la compétence pour constater l’empêchement, dont le défaut ou la perte de facultés, il faut trouver un autre « déclencheur » que le gouvernement (= les ministres sous la présidence du président de la République) . Puisque les préoccupations de carrière de chaque personne devenue ministre, ne peuvent être dissociées de la date et du contexte dans lesquelles se dérouleront les élections présidentielles, et probablement dans la foulée des élections législatives.

On peut à cet égard donner la saisine de l’organisme juridictionnel aux mêmes personnes que celles citées à l’article 61 al 2 (Premier Ministre, président de l’Assemblée nationale, président du Sénat, 60 députés, 60 sénateurs) auxquels on pourrait ajouter des autorités indépendantes, comme le Médiateur, et un certain nombre d’élus locaux ou, pourquoi pas, de citoyens.

c)   substituer une Cour Suprême au Conseil Constitutionnel. Remplacer le Conseil constitutionnel par un organisme séparé du monde politique n’est pas très difficile : il suffit de rassembler le Conseil d’Etat et de la Cour de cassation pour obtenir une « Cour suprême » (dans laquelle se fondraient le Tribunal des conflits et la commission de cassation des pensions). Dont les membres auraient certes une doctrine (8) , mais peut-être moins en relation avec des considérations d’opportunité politicienne.

d)  Subordonner la décision de la Cour Suprême à l’avis (consultatif) d’une commission de scientifiques. Composée de personnes compétentes et dont la trajectoire personnelle attesterait de leur indépendance. Les avis des experts valent ce qu’il valent, mais on ne connaît pas d’autre moyen d’éclairer les juges sur des questions qui ne sont pas juridiques.

A moins que la Cour suprême ne déduise la vacance de la constatation d’une série de faits matériels concordants.

C.  Remarque.

En dehors de toute modification du texte constitutionnel actuel, on doit envisager la situation dans laquelle un président de la République ferait d’aventure la preuve de son inaptitude (liée à des questions d’ordre psychologique) à décider ou à provoquer la prise de mesures cohérentes et de bon sens.

Par exemple pour surmonter un problème (majeur) et dans un contexte dans lequel d’autres décisions immédiates devraient être prises.

Situation (v. ci-dessus) dans laquelle le président de la République serait peu enclin à déclencher la procédure débouchant sur sa propre éviction. Situation (v ; ci-dessus) dans laquelle les membres du gouvernement associés aux errances immédiates, les ayant acceptées ou couvertes, et en ayant imposé le respect de ces dernières aux citoyens, ne seraient pas plus pressés que lui, de voir le président de la République quitter ses fonctions prématurément.

Devrait-on alors attendre la fin du mandat ?

Et, le cas échéant, devrait-on faire courir au pays le risque d’une guerre civile ou au président de la République celui d’avoir un accident inopiné ? Sans doute pas.

Il se trouve que si le Conseil constitutionnel en vient à constater l’empêchement définitif, le président « à problèmes » est obligé, de ce seul fait, de céder la place au président du Sénat. Donc, même si le Conseil constitutionnel n’est pas saisi par le gouvernement (puisque les décisions du Conseil ne sont pas contrôlées).

Quant à l’argumentaire juridique donnant un fondement à l’opération, il n’est pas très difficile à imaginer. (C’est ce que font souvent les juges, lesquels, après avoir choisi le dispositif de leur décision –« on dit oui » ou « on dit non »-, trouvent ensuite la motivation y conduisant).

Par exemple il suffit de poser :

a)  que les dispositions de l’article 7 de la constitution ne font qu’obliger le Conseil constitutionnel à statuer sur l’empêchement quand il est saisi par le gouvernement.

b)   et que rien n’empêche le Conseil constitutionnel (après qu’il aura recueilli des avis d’experts ou qui pourra simplement déduire l’empêchement d’un ensemble de faits), de statuer sur l’empêchement présidentiel, lorsqu’il résulte des circonstances (9) que le gouvernement est lui-même empêché de le saisir.

c)  et alors même, par ailleurs et en tout état de cause, que le Conseil constitutionnel tient sa compétence (constater l’empêchement) de la constitution et non de son mode de saisine.

d)   et enfin, s’il en était besoin, que le Conseil ne saurait refuser de statuer sur la vacance de la présidence de la République, sans méconnaitre les principes constitutionnels et les règles et objectifs constitutionnels des articles 2 , 3 et 5 de la constitution.

 

Marcel-M. MONIN

m. de conf. hon. des universités

( * )  Ces réflexions sur le statut du présent de la République (à un moment où l’action ou le comportement du président de la République en fonction font l’objet de critiques et d’affirmations de divers ordres, mais dont l’examen n’est évidemment pas l’objet de ces lignes), font suite aux remarques publiées sur AGORAVOX sous le titre : «  la vulnérabilité du président de la République » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-vulnerabilite-du-president-de-223440?pn=1000#forum5735115

Il ne s’agit, comme il vient d’être dit, que de réflexions, susceptibles d’en produire d’autres, pouvant déboucher sur des propositions plus pertinentes de réforme du texte constitutionnel. Modifications justifiées par le fait que ce texte est utilisé par une classe politique n’ayant ni les mêmes conceptions de l’Etat, ni la même éthique personnelle que celles de l’inspirateur du texte de 1958. 

(1) Question que l’on ne se posait pas, au moins dans ces termes, sous l’Ancien Régime. Où l’on a pu observer que des rois qui étaient affectés de troubles psychologiques ont pu gouverner longtemps. En faisant des dégâts. Entre autres : https://www.youtube.com/watch?v=EJg4YgRGagY

2) Sorti premier de Saint-Cyr, promu général à 44 ans, Gamelin devint en 1931 chef d'état-major général de l'armée et membre du conseil supérieur de guerre. Jusqu’en 1939, il réforma l’armée française, selon ses idées. Dont la mise en œuvre s’est révélée catastrophique. Selon certaines appréciations, il se contredit sans cesse, manifesta des signes de mégalomanie, et laissa apparaître dans ses idées, confusion et contradiction. Mais il avait les faveurs des politiques, et ne sera remplacé, que … trop tard, en mai 1940. Sur Gamelin et Lebrun, v. aux alentours de la 33ème minute : https://www.youtube.com/watch?v=iftD8PvqraQ

(3) V. les motifs des renversements du gouvernement les IIIème et IVème Républiques ; v. la situation de tel ancien Premier Ministre, qui est à l’origine de l’engagement de la responsabilité pécuniaire de l’Etat du fait qu’il n’a pas signé à temps un décret prescrivant l’interdiction de l’utilisation du sang non chauffé. Mais qui n’a été ni sanctionné politiquement, ni sanctionné par la CJR, et qui a continué à faire carrière dans des postes de premier plan au sein de l’Etat. 

(4) Sans pouvoir ni organiser un référendum, ni dissoudre l’Assemblée nationale (version de 1958). Et sans que les procédures de renversement du gouvernement et de révision de la constitution ne puissent être mises en œuvre ( réforme de 1976). 

(5) Ce qui est dit ci-dessous ne porte évidemment pas sur la question de fond. Compte tenu du caractère évolutif des connaissances sur le virus "covid 19", il peut être difficile de prévoir aujourd’hui les mesures qui répondront à la situation de demain.

On s’attache simplement au lien « de subordination » tel qu'il est entretenu par les ministres dans leurs rapports avec le président de la République actuellement en fonctions (E. Macron). On évoquera entre autres exemples, le cas de Mme Buzyn. Qui confesse, mais après avoir quitté son poste de ministre de santé, qu’elle avait averti le président de la République et le Premier Ministre des dangers de la diffusion du « covid 19 », y compris au cours des élections municipales dont elle avait dit que leur maintien était aberrant. Mais elle ne démissionne pas parce qu’elle n’est pas écoutée et que les citoyens seraient en danger : elle démissionne ( sur commande semble-t-il- ) pour prendre la tête d’une liste aux élections municipales à Paris. Sans compter les nombreuses déclarations des ministres explicitement ajustées à la parole, à la personnalité, à la philosophie du « en même temps », aux hésitations du président de la République. On signalera à cet égard la déclaration du 28 avril 2020 du Premier Ministre devant l’Assemblée nationale. Qui se réfère à la date du 11 mai sortie de la bouche présidentielle, mais détaille des mesures de mise en œuvre qui n’ont en réalité, pour la plupart, pas beaucoup de rapport ( parce que ce n’est en réalité pas possible) avec la date en question. Le tout dans la célébration du verbe présidentiel («  le président de la République l’a dit ») … et la mise en œuvre du principe copié sur celui de l’infaillibilité pontificale, traduit par le Premier Ministre Edouard Philippe dans sa déclaration du 10 octobre 2018 : « Personne, jamais, ne mettra le début du commencement de la moitié d’une feuille de papier à cigarette entre le président de la République et le Premier Ministre ». Ce qui donne parfois, mais ce n’est pas l’objet de notre propos, des déclarations successives croquignolesques des ministres. Lesquelles sont raillées par les humoristes qui s’amusent à relever les propos contradictoires ou incohérents de ces derniers. Jadis certains membres du RPR disaient : « quand on n’a rien à dire, on le fait dire par Balladur ». Aujourd’hui, c’est au sein de laREM que l’on plaisante : « quand on a une sottise à dire, on la fait dire par … » https://www.youtube.com/watch?v=iYH097yQqOg&t=22s

(6) Cette question pouvant se poser (mais cela déborde le cadre de notre sujet) pour tout corps de métier : comment éviter qu’un crétin (diplômé) ne devienne enseignant, qu’un pédophile ne soit engagé comme éducateur, ou qu’un fonctionnaire municipal « idiot » ne soit chargé de tâches dans lesquelles il faut avoir du bon sens.

(7) Le fait que les tests ne sont jamais fiables à 100%, qu’ils soient améliorables, le fait qu’ils doivent être conçus de manière à respecter les doits fondamentaux, n’empêchent pas, sous ces réserves, qu’on les pratique quand ils s’avèrent nécessaires à la sauvegarde de l’intérêt général. Ce qui nécessitera quelques efforts intellectuels : on contrôle dans les aéroports les passagers pour savoir s’ils transportent des marchandises prohibées. Mais ( syndrome Gamelin ? ) on n’exerce aucun contrôle pour savoir si les passagers, y compris les passagers en provenance de zones infectées, sont possiblement porteur du virus « covid 19 ». 

(8) Il y a toujours le risque d’un « gouvernement des juges ». Lorsque le corps juridictionnel prend des décisions qui dépassent la surveillance du respect des droits et des libertés, et neutralise les réformes édictées par le pouvoir politique dans le dessein de conserver ou de faire conserver (v. certaines décision des « parlements » d’Ancien Régime) ou de faire obtenir des avantages particuliers. D’un côté, on a vu que le Conseil d’Etat s’est dégagé de ses origines, est devenu une véritable juridiction et , en l’absence de règles votées par les parlementaires, a mis en place une jurisprudence qui a réalisé un équilibre jugé satisfaisant dans l’ensemble, entre l’intérêt général d’une part, et la sauvegarde des droits et libertés individuels, d’autre part. D’un autre côté, on a parfois vu quelques magistrats du siège de l’ordre judiciaire, utiliser leur indépendance statutaire pour la mettre au service des puissants (cas des magistrats ayant accepté de faire fonctionner les « sections spéciales » de Vichy ; cas des magistrats qui ont, en conscience et librement, manié le code de procédure pénale dans un sens favorable à certains mis en cause. S’agissant des membres du Conseil d’Etat tout particulièrement, existe cependant une sorte de système de « pantouflage – rétro pantouflage » interne à la sphère publique : un membre du Conseil d’Etat peut remplir des tâches de conseiller d’un ministre, ou obtenir un poste de direction d’un service administratif … puis revenir au Conseil d’Etat. Où le «  re devenu » magistrat aura à se prononcer sur le point de savoir s’il censurera une décision qui est prise par son ancien ministre ou son ancien service. Il se trouve alors dans une sorte de situation de conflit d’intérêts. Qui n’est pas satisfaisante. Comme il n’est pas satisfaisant qu’un ancien énarque devenu inspecteur des finances ou membre de la Cour des comptes, devienne dirigeant d’une banque et puisse ensuite devenir membre du gouvernement ... En attendant d’aller ailleurs. Il est donc nécessaire que lorsque l’on est « magistrat » ( les membres des juridictions administratives ayant fini par avoir droit à cette appellation) on ne sorte pas du cadre strict du principe de la séparation des pouvoirs. Il n’est d’ailleurs pas scandaleux d’envisager qu’un magistrat (de l’ordre administratif, comme de l’ordre judiciaire) fasse carrière comme magistrat. Et que lorsqu’il change d’activité , à des conditions qu’il reste à déterminer, il ne puisse plus exercer de fonctions juridictionnelles. 

(9) v. entre autres la circonstance évoquée ci-dessus dans laquelle le gouvernement ne pourrait pas saisir le Conseil constitutionnel du fait de l’opposition du président de la République. 

(10) Article 68 ( rédaction depuis 2007)) «  Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre qui se prononce dans les quinze jours. La Haute Cour est présidée par le président de l'Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d'un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d'effet immédiat. Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des DEUX TIERS des membres COMPOSANT l'assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution. Une loi organique fixe les conditions d'application du présent article ».

(11) Article 7 (extraits). «  En cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d'empêchement constaté par le Conseil Constitutionnel saisi par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, les fonctions du Président de la République, à l'exception de celles prévues aux articles 11 et 12 ci-dessous, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat et, si celui-ci est à son tour empêché d'exercer ces fonctions, par le Gouvernement. En cas de vacance ou lorsque l'empêchement est déclaré définitif par le Conseil Constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil Constitutionnel, vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement. »



89 réactions


  • devphil30 devphil30 1er mai 2020 09:05

    Il est certain que ce texte pose le débat de l’état psychologique du président.

    Ce problème se pose d’autant plus à la vue de certains comportements , réactions depuis 2017.

    Pour faire rapide , le dénigrement des Français , le mépris affiché , les attitudes très ambiguës en Martinique , à l’Elysée , les phrases assassinent , le rejet des revendications sociales.

    Personnellement je me pose des questions sur l’état mental et psychologique et la maturité personnelle et politique du président. 


    • Fergus Fergus 1er mai 2020 09:34

      Bonjour, devphil30

      Comme vous, je souffre intellectuellement de voir un Macron diruger le pays, tant cet individu est clairement au service des oligarchies et pas du tout à celui de ses concitoyens appartenant aux classes populaires et moyennes. Cela dit, soyons sérieux : des présidents arrogants et imbus de leur supériorité car manifestement dotés d’un ego hypertrophié, il y en a eu d’autres, le précédent le plus évident étant Sarkozy dont le profil était, à bien des égards, celui d’un psychopathe (cf. Qui suis-je ?).

      Cela ne suffit évidemment pas à disqualilifer un chef d’état en cours de mandat. Ni Sarkozy ni Macron n’ont d’ailleurs commis quoi que ce soit qui puisse justifier une procédure d’empêchement : ils ont, à peu de choses près, mené (ou tenté de mener) la politique pour laquelle ils avaient été élu par ceux qui adhéraient à leur projet, leurs autres électeurs s’étant exprimés par défaut.

      Et les petites phrases  fussent-elles méprisantes ne pèsent que d’un poids insignifiant dans ce débat. Reste, dans le cas de Macron, les violences policières constatées ; mais comment démontrer qu’elles ont été orchestrées plutôt que tolérées par les autorités ? Reste également les fautes commises dans la gestion de la crise sanitaire en cours ; mais un tel dossier nécessite des mois, voire des années d’enquêtes et de procédures...

      En réalité, le seul moyen pour se prémunir de l’arrivée au pouvoir de tels personnages est de ne pas les élire. Mais cela implique que chaque citoyen fasse l’effort de prendre réellement connaissance des programmes et vote en conséquence. Encore faudrait-il, en outre, qu’il y ait face à eux des candidats crédibles, non corrompus, et dont l’engagement au service de la nation et du peuple ne soit pas sujet à caution...


    • chantecler chantecler 1er mai 2020 09:38

      @Fergus
      Céfo.


    • devphil30 devphil30 1er mai 2020 09:44

      @Fergus

      Hormis Sarkozy avec quelques phrases peu plaisantes , les autres présidents furent respectueux à ma connaissance.
      Hollande a fait les sans dents mais cela fût apporté cela n’est pas vérifiable.

      Par contre Macron , il a envoyé combien de phrases , entre les illettrées , les Gaulois réfractaires , ceux qui se croisent dans les gares etc ....

      C’est en cela que le personnage est de la pire espèce , qui étant mandaté par des personnes peut se permettre de leur cracher dessus.

      Le mouvement des GJ est la suite logique à ce mépris.

      Pauvre Macron président d’un pays dont il rejette ces habitants , nous ne sommes probablement pas assez intelligent pour sa personne.

      Ce type m’insupporte au plus haut point car non seulement c’est 5 ans pour rien mais ce sont des reculs sociaux dont personne ne pourra en récupérer les dégâts avant des décennies.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 09:52

      @Fergus

      contradiction flagrante entre le déjà très scabreux :
      « ils ont, à peu de choses près, mené (ou tenté de mener) la politique pour laquelle ils avaient été élu par ceux qui adhéraient à leur projet,
      leurs autres électeurs s’étant exprimés par défaut. »

      et
      « ... le seul moyen pour se prémunir de l’arrivée au pouvoir de tels personnages est de ne pas les élire »

      - tous ceux qui se sont abstenus de cautionner par leur vote (ou veaute) l’élection d’un tel personnage ont-ils fait autre chose que de ne pas l’élire ?
      Le jeu sur les mots n’est-il pas plutôt pervers et abject si on prétend ’en même temps’ leur envoyer dans les (sans-)dents qu’ils se sont « exprimés par défaut » !


    • nemo3637 nemo3637 1er mai 2020 10:18

      @Arogavox
      Fergus a raison même si, moi aussi, je considère que Macron est responsable de nombre d’exactions. La constitution de la Ve République permet l’arbitraire, la toute puissance d’un monarque à la tête de la France, où le régime parlementaire a disparu de fait.
      Mais la Loi, le Droit n’existe dans nos sociétés qu’à travers un rapport de forces.
      Mais là encore ce pays promet d’amères surprises à ceux qui pensent que nous sommes condamnés à l’immobilisme, à la passivité, à être exploités.
      Vive Séraphin Lampion !


    • Fergus Fergus 1er mai 2020 10:19

      Bonjour, Arogavox

      « tous ceux qui se sont abstenus de cautionner par leur vote (ou veaute) l’élection d’un tel personnage ont-ils fait autre chose que de ne pas l’élire ? »

      Les abstentionnistes du 1er tour ont, de facto, contribué à qualifier Macron pour le 2e tour contre une adversaire d’une telle nullité que son élection devenait inévitable.


    • Fergus Fergus 1er mai 2020 10:33

      @ devphil30

      Attention de ne pas idéaliser après coup Sarkozy : il ne valait pas mieux que Macron en termes d’insultes et de mépris comme je l’ai rappelé dans un article de 2016 intitulé Au rayon des disparus : Sarkozy de A à Z. Sarkozy se se contentait d’ailleurs pas de mépriser les gens modestes, il a qualfié, à des titres divers, à peu près tout ce que la France compte d’habitants de « connards », d’« abrutis » et d’« enculés », y compris ses ministres et ses collaborateurs !!!

      « non seulement c’est 5 ans pour rien mais ce sont des reculs sociaux dont personne ne pourra en récupérer les dégâts avant des décennies »

      Justement non, ce n’est pas « 5 ans pour rien » : les contreréformes et la casse des acquis sociaux faisaient clairement partie des objectifs de Macron (comme de Fillon d’ailleurs, et en pire). Sseule la naïveté des électeurs (notamment âgés) qui ont cru au « changement » et au « ni de droite ni de gauche » a permis à ce technocrate cynique de parvenir au pouvoir. Cela dit, il garde quand même un socle très solide de 20 à 25 % de personnes encore prêtes à le soutenir : ceux qui tirent profit (ou le croient) de sa politique de régression sociale et les plus aveugles des retraités.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 11:18

      @Fergus
       
       Pauvre France où ceux qui ouvrent partout leurs grandes bouches pour prétendre donner des leçons ne le font que parce qu’ils sont incapables de prendre conscience du handicap lourdingue (pesant, insupportable) qui les prive de savoir capter la plus élémentaire des logiques ! :
        qui a de fait refusé de qualifier un jupiter et ne l’a pas qualifié ne saurait souffrir, en plus de devoir souffrir une telle ’qualification’ quand même contre son gré, que des obtus osent clamer que cet acte de refus équivaudrait à une contribution à ’qualifier’.

        Je te somme de ’choisir’ entre la peste et le choléra : si tu refuses de te plier à ce « choix » ... tu auras contribué à ’qualifier’ soit la peste, soit le choléra ... (et en prime le Covid-19 !)
       
       Seul un copain d’Ubu osera jurer ses grands dieux que si je refuse de qualifier la bêtise d’une telle ineptie, cela ferait de moi quelqu’un qui aura contribué à la qualifier !


    • devphil30 devphil30 1er mai 2020 11:47

      @Fergus

      De là a idéaliser Sarkozy , vous y aller y peu fort en mon encontre

       smiley
      C’est que j’ai oublié certaines de ses phrases mais je pense que nous étions plus dans un langage familier et une hyper réactivité.

      Alors que dans le cas de Macron une partie de ses phrases ont été dite tranquillement et le cas des Gaulois provient d’un discours.

      A mon sens nous sommes beaucoup plus dans le mépris de la part de Macron alors que Sarkozy est plus populiste dans son langage sans retenue


    • Abou Antoun Abou Antoun 1er mai 2020 12:14

      @nemo3637
      Mais la Loi, le Droit n’existe dans nos sociétés qu’à travers un rapport de forces.
      Dans notre société comme dans les autres, la ’loi’ n’est qu’une couverture théorique destinée à pérenniser la domination d’un groupe. La loi est faite par ceux qui ont le pouvoir pour leur permettre de le garder. La notion de justice, d’équité, est totalement absente de la loi dont le premier objectif est d’asseoir la propriété, gage de la puissance. Il en est ainsi depuis le temps de Rome et même bien avant. Aussi est-il vain d’espérer changer quelque chose en s’appuyant sur la loi. C’est accepter de jouer avec des tricheurs en adoptant leur règle du jeu. Bref on ne peut que renverser la table à moins qu’elle ne se renverse toute seule à la faveur d’éléments extérieurs (pandémies, crises économiques, famines, guerres, etc..). Mais là on ne sait pas qui va ramasser les cartes, le plus rapide sans doute, pas le plus scrupuleux ni le plus intelligent.


    • Fergus Fergus 1er mai 2020 13:14

      @ Arogavox

      « Chosir entre la peste et le choléra », c’était au 2e tour !
      Et moi-même je n’ai pas choisi, pour cette raison-là :j’ai voté blanc, l’abstention étant à mes yeux la pire des attitudes car elle mêle l’acte militant aux attitudes désinvoltes ou irresponsables.

      C’est bien au 1er tour que les abstentionnistes ont de facto favorisé par leur comportement l’’émergence d’un duel Macron-Le Pen, et donc d’une confrontation de la « peste » et du « choléra » ! Si ces abstentionnistes avaient voulu éviter cette affiche, que n’ont-ils pas rejoint Mélenchon ? A moins que vous n’assimiliez le candidat LFI à un autre fléau...


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 13:59

      bouché à l’émeri !


    • Soizic 1er mai 2020 15:20

      @devphil30
      Beaucoup de gens ont réagit par rappport à la personnalité de plus en plus dégradée des derniers présidents de la république, mais jusqu’à présent il n’y a jamais eu autant de personnes qui s’interrogent sur une possible pathologie du chef de l’état.. Beaucoup disent qu’il s’agit d’une personnalité infantile qui, comme telle est affligée d’un ego surdimentionné (la toute puissance du stade oral-anal) qui plus est n’a jamais été démentie par le fait qu’il ait pu épouser sa mère..... Il vit donc dans un monde phantasmé dont il est le centre et qui n’a rien à voir avec la société réelle, ce qui explique les malheurs de nos pauvres concitoyens qui l’avaient élu avec des oeillières, et qui s’en morfondent... jusqu’à la prochaine fois....


    • Soizic 1er mai 2020 15:26

      @devphil30
      Déçue de voir que vous n’avez qu’une seule étoile, car vous avez tellement raison !


    • Eric F Eric F 1er mai 2020 15:56

      @devphil30
      Difficile quand même de déclencher un « empeachment » sur le fait qu’il ait fait un selfie à côté de zonards torse nus, qu’il tenu des propos dénigreurs, ou qu’il applique une politique néolibérale qui figurait à son programme.
      Il n’a pas l’envergure pour le poste, c’est une évidence, il est imbu de lui-même, c’est une certitude, mais strictement aucun psychiatre lui trouvera la moindre incapacité (ce n’est pas le même cas que Paul Deschanel qui se baignait dans la fontaine de l’Élysée, et qui a du reste démissionné de lui-même).
      Sur les questions politiques, aucune instance que ce soit le gouvernement, le parlement, le conseil d’état ou le conseil constitutionnel ne lui est à ce point hostile qu’il engage une procédure de constat d’empêchement ni de mise en accusation.
      Dans deux ans c’est le retour devant les urnes, et il faut le virer au premier tour, je suis d’accord avec Fergus sur ce point.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er mai 2020 16:48

      @Fergus

      Cela ne suffit évidemment pas à disqualifier un chef d’état en cours de mandat


      Ben, Fergus les plus d 16.000 morts à cause de leurs incompétences, des leurs mensonges et autres magouilles,... ce ne sont que de la roupie de sansonnet, ou comme disent les intellos, un simple dysfonctionnement .


      Alors juste un conseil amical pour et ceux qui pensent comme toi, prenez le temps de lire cette enquête de Médiapart 29 pages, ( 29 pages gratos ) Fvrier 2017, sur mon blog, je dévoilais mon astuce :Ici et également en septembre 2019 : Ici ,.. et pas con le vieux P@apy,... qui a 82 balais depuis hier ) .

      L’article de Médiapart : Masques, la preuve du mensonge d’État :Ici.

      La mémoire de ces 16.000 morts doivent sérieusement et humainement nous interpeller !


      @+ P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er mai 2020 16:54

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Ah !, j’ai oublié un autre grand responsable, notre scootériste nocturne alias le « capitaine de pédalos » .. qui en ce moment, se fait tout petit petit, mais vraiment petit !



    • devphil30 devphil30 1er mai 2020 17:30

      @Eric F

      Bien entendu , le propos n’est pas empêchement c’est juste le sujet de l’article.
      Je rappelle donc que certaines photos , attitudes et postures sont pour le moins ambiguës

      Je rappelle que Macron est président et il se fait prendre en photo avec 2 gus pas très net au niveau judiciaire et ceci dans une posture très ambiguë.

      On peux aussi rappeler le venez me chercher tel un enfant ou la photo du tee shirt qui a fait scandale avec l’histoire des GJ , la gay pride à l’Elysée et d’autres que je n’ai plus en tête

      Le problème est que ceux qui réfléchisse un peu ou trop ne sont pas forcement ceux qui sont majoritaires.

      J’ai un couple d’ami , un peu dans la panade financière , la femme est à la retraite 700 € et lui en galère avant la retraite.

      On a évoqué le cas Macron durant la période GJ, j’ai cru que nous allions finir en bagarre ...

      Et pourtant ils sont en difficulté mais il est jeune , il est beau , tout lui réussi donc il est bien etc ....

      Voilà donc j’ai peu d’espoir quand je vois que la source d’information est BFM et quand je vois ce qu’il raconte sur cette chaine.

      Lavage de cerveau pour décérébré par exemple
       
      Je te parle de ce que va dire le président dans une future allocution dans 2 ou 3 
       jours et cela dure en non stop pendant 72 heures.

       Je te passe en direct la parole divine pendant 30 minutes

      Je te parle de ce qu’à dit le messie pendant 2 ou 3 jours après , les postures , je t’explique qu’il faut rester confiner alors ca veux dire que je ne dois pas sortir ?
      Si mais pas trop et avec le papier puis pas trop loin.

      En ce moment nous colorions les départements , pour être sûr de bien voir les couleurs c’est rouge et vert.

      Attention si on sort trop le virus va revenir

      Et puis le 11 Mai il faudra porter un masque par contre en ce moment on s’en fiche ....

      Paris est forcement vert pour la reprise économique , vaste fumisterie


    • bebert bebert 1er mai 2020 18:07

      @devphil30
      Vous rappelez-vous le typhon sur l’île St Martin qui pourtant avait été annoncé quelques jours avant sa venue là j’ai compris que le jour ou il arriverait quelque chose de grave à notre pays la macronnerie ne serait pas à la hauteur comme il ne l’avait pas été à ce moment là d’ou pillages et bordel


    • William William 1er mai 2020 18:27

      @devphil30
      Je suis d’accord avec les critiques à l’encontre du président, quoique concernant les gugus, c’était pour faire « peuple » dans les îles, il cherche à descendre de l’Olympe smiley

      Deux aspects :
      -la ligne politique, pour ceci, on ne peut pas dire qu’on n’était pas prévenu, mais il a rassemblé les suffrages au second tour, depuis la gauche europhile jusqu’à la droite libérale.
      -les compétences, et là c’est un technocrate sans véritable expérience, déjà c’est limite en temps normal, mais ça s’écroule à la moindre crise (sociale, économique, épidémiologique ou autre).
      Il a le soutien médiatique, ou en tout cas l’indulgence, et il essaie maladroitement de faire de la com, mais il est trop bavard. Son laïus du premier mai était empreint d’une empathie artificielle, car ses communicants lui ont dit de travailler ce créneau.

      D’accord que le coloriage départemental est puérilisant, sans compter les erreurs (Lot, Haute Corse). Ils ont improvisé le « orange » en dernière minute pour mettre la pression. Tous les dirigeants ont la pétoche (peur de la rue, du jugement de l’histoire, du procès...), alors pour l’ouverture des écoles par exemple, entre le véto du maire, la clause de retrait des enseignants, et le « volontariat » des parents, tout le monde est debout sur les freins.

      Paris est en rouge, mais le rouge interdira l’ouverture des parcs et des collèges, pas celle des bureaux ni du métro.... De toute façon 1 million de Franciliens s’étaient déconfinés vers la Province à un moment ou un autre, Par contre la petite grand mère qui est allée acheter une baguette a eu une amende parce qu’une seule baguette n’est pas une urgence !


    • Le421... Refuznik !! Le421 1er mai 2020 20:46

      @devphil30
      De tout temps, les psychopathes ont exercé une forme de fascination chez les gens. Leurs visions sont tellement décalées qu’elles finissent par apparaître comme crédibles et essentielles dans les foules éblouies.
      En rajoutant tout ce qu’il faut de décorum derrière, on voit de plus en plus de pantins détraqués aux commandes des pays.
      Ce n’est pas un hasard. Les vrais chefs sont en fait derrière la scène et laissent dire le pantin sous les projecteurs.
      Pauvre fou.
      Plus dure sera la chute !!


    • vesjem vesjem 1er mai 2020 22:14

      @Fergus
      et au 2ème tour en veautant blanc
      et aux législatives, en faisant barrage et ainsi lui donner la majo absolue


    • Le421... Refuznik !! Le421 2 mai 2020 09:14

      @Fergus

      Encore faudrait-il, en outre, qu’il y ait face à eux des candidats crédibles, non corrompus, et dont l’engagement au service de la nation et du peuple ne soit pas sujet à caution

      Marrant, tiens, j’avais ma petite idée là-dessus.


    • Sozenz 2 mai 2020 20:30

      @Fergus
      Vous pouvez rajouter vente de la france à la découpe et meme les meubles

      https://www.vududroit.com/2020/05/privatisation-et-vente-de-la-france-a-la-decoupe-le-mobilier-national-maintenant/


  • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 09:19

    Merci pour cet article qui, venant d’un spécialiste en droit constitutionnel, permettra enfin de cautionner le caractère civique des réactions de bien des Français jusqu’ici dits ’réfractaires’ ! ...


  • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 09:37

    Il me semble capital d’ajouter une remarque au débat suggéré , inspirée par ce passage :

     on pourrait ajouter des autorités indépendantes, comme le Médiateur, et un certain nombre d’élus locaux ou, pourquoi pas, de citoyens.

    Comment ne pas avoir en tête, l’article 3 de notre actuelle Constitution française, lorsqu’on envisage une « autorité indépendante comme » ... « un certain nombre » ... « de citoyens » ?
     ( En tous cas, les Gilets Jaunes n’ont pas attendu cette invitation pour exiger un « RIC » ! ...)

     Dans l’article 3 :

    « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

    Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »

    ( Par ailleurs, concernant d’autres développements sur lesquels plusieurs Avoxiens me verront venir :

    Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.« )

     Est-il anodin que cette Constitution (probablement consciente de ses ’faiblesses’ voire contradictions/incohérences) ait prévu cette ’voie du référendum’ ?!!
      La non utilisation absolue et semble-t-il définitive aujourd’hui de cette »voie du référendum" est-elle compatible avec un fonctionnement régulier des pouvoirs publics’  ?


    • chantecler chantecler 1er mai 2020 09:46

      @Arogavox
      Tu remplaces peuple par population avec des avis partagés et ça colle .
      De cette population il peut émerger des analyses différentes qui pourraient se confronter .
      Le principal restant dans une sorte d’ équilibre dans une assemblée , où il n’y aurait pas une tendance dominante , ni une « minorité agissante » , qui en prendrait le pouvoir ...
      Ne pas confondre avec l’Assemblée qui de par les institutions, les constitutions modifiées , les superstructures dont les médias privés ou d’état , n’est plus représentative .
      C’est triste mais c’est ainsi .
      Légalité n’est pas légitimité .


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 10:02

      @chantecler
      Il me semble bien voir l’idée de ’remplacer peuple par population’ ... sauf que la population d’un pays n’est pas composée que des ressortissants de ce pays ... et que les Français ne sauraient rougir d’avoir conscience de constituer un peuple ... qui est bien plus qu’une simple ’assemblée’  (avant même d’en arriver à jouer sur les mots pour noyer le poisson)
        Et doù se justifie, dans le contexte, le rappel du truisme ’Légalité n’est pas légitimité’ ??


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 1er mai 2020 09:49

    J’aimerais bien savoir pkoi l’article que j’ai proposé ne passe toujours pas ??

    Quand je vois le nombre d’articles bidons qui sont acceptés ....


    • beo111 beo111 1er mai 2020 18:28

      @bouffon(s) du roi

      Euh oui, mais votre proposition d’article laisse la parole à Lucien Cerise, proche d’E&R. Ici c’est une antenne LFI.

      Ce qui pourrait passer à la rigueur, c’est que vous écriviez vous-même un billet d’opinion, vous en avez sans doute les capacités intellectuelles.

      N’ayez pas peur. Vous pouvez commencer par écrire des trucs complètement à chier, et vous améliorer au fur et à mesure, c’est ce que j’essaye de faire.

      C’est en forgeant...


    • leypanou 3 mai 2020 08:58

      @beo111
      Ici c’est une antenne LFI 

       : listez les rédacteurs LFI, d’extrême-droite, UPR, « neutres », écolos, animalistes/anti-spécistes, musique/chanson, macroniens/larem, etc, pour qu’on y voie plus clairement.
      Je pourrais même vous donner les sujets préférés de chaque orientation politique.


  • troletbuse troletbuse 1er mai 2020 11:52

    Il y a longtemps que j’avais dit :

    Seul un coup d’état de l’armée, si elle n’est pas encore trop noyautée, peut changer la donne.

    De toute façon, la dictature est déjà là, le pouvoir ayant renforcé la police, privée ou non, et préféré acheté, des LBD, des gaz lacrymogènes et des drones pour la surveillance, plutôt que des masques.

    Alors il faut choisir sa dictature.


    • Eric F Eric F 1er mai 2020 16:04

      @troletbuse
      Il ne me semble pas que l’armée ait exprimé des velléités de renverser le pouvoir. Cela pourrait se produire en cas de véritable trahison (par exemple cession effective de territoires à un pays étranger, ou alliance avec une puissance hostile) ou de graves troubles (émeutes massives et meurtrières).


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er mai 2020 16:17

      @troletbuse

      J’ai sur ce cite souvent évoqué cette éventualité car si on reste « dans les clous », le « démâtage »

      de « Pinocchio », de « gros n’avion » dit également « Ribouldingue  » et sa bande de nazes, ben se ferra à la Saint Glinglin peut-être !

      Mais cette fois avec les plus de 16.000 morts à cause de : voir mon article , la barque est tellement chargée ( les plus de 16.000 disparus pèsent un poids énorme ) qu’elle va enfin coulée sans avoir recours à ma première possibilité


      @+ P@py


    • bebert bebert 1er mai 2020 18:10

      @troletbuse
      l’armée comme beaucoup d’autres administrations sont noyautées par les musulmans 


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er mai 2020 18:18

      @bebert

      Reste quand même quelques régiments assez sûr : Légion, paras ,commandos.


      @+ P@py



  • karibo karibo 1er mai 2020 12:46

    Bonjour et merci pour cet article, plus que consistant !!!

    Une seule réponse que l’ on se TUE A DEMANDER !!!

    LE RIC MAINTENANT !


    • Fergus Fergus 1er mai 2020 13:18

      Bonjour, karibo

      Il ne faut pas se leurrer : le RIC  dont je défends l’idée depuis des décennies  ne peut en aucun cas être un moyen de gouverner. Tout au plus peut-il servir à statuer sur l’adoption d’une loi ou le rejet d’un texte voté par la voie parlementaire, mais dans un cadre limité de domaines


    • HELIOS HELIOS 1er mai 2020 13:26

      @Fergus

      Bonjour, Fergus...

      comme vous l’exprimez trés bien, le RIC n’est la que pour « censurer » une décision parlementaire... et pourquoi ? parce que le parlement ne represente pas la sensibilité des français en prenant une décision contestable.

      Lisez le commentaire que je viens d’écrire ci dessous, tout y est...

      Le Ric(referendum) ne (re)devient que ce qu’il devrait toujours être... un outil de formalisation d’un choix discutable avant une décision bien évaluée et sans autre solution.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 13:28

      @karibo

      Non ! il n’y a pas que le RIC comme remède envisageable et possible
      d’ailleurs ce n’est qu’un pis-aller ... le temps d’approfondir une réflexion commune bien plus démocratiquement ambitieuse ...

      Voici une piste (espérée collective) appelant à une telle co-invention/réalisation collective :

      https://framavox.org/g/pwbz3W4y/kdofraises-egalite-du-temps-de-parole-citoyen

      avec son mindmap : https://mind42.com/mindmap/b4c7b420-9669-4b79-8212-4a28006c2c26?rel=gallery

      ...

       Tout le contraire d’un nombre limité de domaines !!

      Il pouvait sembler qu’une telle piste ne rencontre pas encore, en France, suffisamment de volonté démocratique ...

      mais , en creusant la question , on peut se rendre compte que le diable se cache dans les ’détails’
      et un lièvre a été soulevé ....


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 13:34

      Un problème de fond réside dans le verrouillage d’une interdiction d’accès
      par des ’simples’ citoyens
      (vous savez : les rien !) à la confidentialité de leurs informations y compris à l’encontre des autorités publiques

      cf http://www.feral-avocats.com/fr/publication/la-liberte-de-crypter-est-elle-un-droit-fondamental/

      voir ce passage :
      « Ce régime présuppose que toute personne qui utilise un moyen cryptographique ait obtenu ce dernier d’un fournisseur agissant en conformité avec la législation française en déclarant le moyen cryptographique à l’ANSSI.

      Cela met donc de facto hors-la-loi toute personne qui télécharge sur internet un logiciel de cryptologie ou achète en ligne en dehors de l’Union européenne un dispositif non déclaré en France. Celui-ci devient, sans le savoir, importateur non déclaré de moyens de cryptologie.

      Ce régime juridique a essentiellement été conçu dans une logique de protection des techniques cryptographiques contre l’exportation vers des pays pouvant être considérés comme inamicaux.

      La logique sous-jacente à cette réglementation est que les autorités publiques disposent des capacités techniques pour craquer les moyens de cryptographie librement autorisés sur le sol français.

      L’affaire Apple / FBI montre que cette logique est aujourd’hui inadaptée. »

      « ....
      La question posée par l’affaire Apple / FBI n’est pas une question de procédure pénale. C’est une question éminemment démocratique.
      Il s’agit de savoir si les citoyens peuvent avoir accès à des technologies qui assurent la confidentialité de leurs informations y compris à l’encontre des autorités publiques ?

      La réponse à cette question est assez binaire et l’on trouvera des partisans dans l’un et l’autre des camps.
      ...
      Demande schizophrène d’un législateur qui, par ailleurs, n’hésite pas à exiger des responsables de traitement de données personnelles la sécurité des données qu’ils traitent ! »


    • pemile pemile 1er mai 2020 14:05

      @Arogavox « Un problème de fond réside dans le verrouillage d’une interdiction d’accès par des ’simples’ citoyens (vous savez : les rien !) à la confidentialité de leurs informations y compris à l’encontre des autorités publiques »

      C’est faux, tout citoyen peut utiliser librement les outils les plus puissant de cryptologie ! smiley

      Par contre, en cas d’enquête, truands, arnaqueurs, tueurs, etc, devront fournir l’accès à leurs données aux autorités publiques, ça vous semble anormal ou scandaleux ??!! smiley

      C’est le même principe que votre domicile privé, qui peut tout à fait être perquisitionné dans certains cas. Suivant les états, ces « droits » des gouvernements sont plus ou moins bien contrôlés et encadrés.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 15:08

      Et voilà l’incontournable incapable qui vient nous ramener son trollage de simplet ... 
      Non pas pour finir, après des mois, par nous donner le décryptage qu’il avait décrété lui-même facile, d’un chiffrement hyper-basique ...
      Non, mais, pour nous montrer maintenant à quel point il comprend aussi le droit (après tant d’autres domaines où nous l’avons vu exceller sur Avox !) mieux que les spécialistes !
        Attendez encore un peu et va vous avouer qu’il a lui-même collaboré avec la bénédiction et l’aide des autorités publiques, à la mise en place d’un dispositif de vote électronique !

        Qui s’étonnera alors, et surtout parmi ceux qui ont été confrontés à ce ticket ... des réticences dans notre beau pays devant le pourcentage « d’erreurs » qu’il trouve tout à fait acceptable dans ce genre d’entreprise ?!

         Soyons rassurés, les copains de Benalla vont nous garantir la sécurité de son dispositif homologué !


    • Eric F Eric F 1er mai 2020 16:12

      @karibo
      je pense que dans le cadre de l’article, vous songez notamment au « RIC Révocatoire ». C’est une piste à creuser, mais qu’il faudrait bien évidemment encadrer de telle sorte que tout président ne soit pas systématiquement lourdé au bout de 6 mois, parce qu’il aura déçu comme à peu près tous les présidents depuis des décennies.
      Deux étapes : -le recueil des pétitions pour atteindre le seuil de déclenchement
      -la consultation (à la « majorité qualifiée » pour éviter les procédures à répétition)


    • pemile pemile 1er mai 2020 16:17

      @Arogavox « Et voilà l’incontournable incapable qui vient nous ramener son trollage de simplet »

      Le bouffon perd ses nerfs et ne supporte pas que ses âneries soient contredites ?


    • pemile pemile 1er mai 2020 16:22

      @Arogavox « La logique sous-jacente à cette réglementation est que les autorités publiques disposent des capacités techniques pour craquer les moyens de cryptographie librement autorisés sur le sol français. »

      Bis repetita, l’AES256 est craqué par les services français, merci de sourcer ? Menacé par le post-quantique, merci de sourcer ?

      PS : Le moyen de cryptographie reste sûr, par contre, il suffit simplement à l’état de « piquer les clés » pour ne pas avoir à craquer.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 16:51

      Aux arrogants, donneurs de leçons, qui n’auraient pas eu la présence d’esprit de le remarquer, les citations qu’ils se permettent de moinsser sans apporter d’argument digne de ce nom sont tirées du lien : http://www.feral-avocats.com/fr/publication/la-liberte-de-crypter-est-elle-un-droit-fondamental/ 

       à quel cabinet d’avocats ou à quelle expertise juridiques se réfèrent-ils eux ?


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 17:06

      la « réaction » ci-dessus du 16:22 est un modèle du genre !

      D’où sortent ces affirmation-questions ? Non sourcées ! 
       Y a-t-il là quelque chose d’autre que des âneries dont le seul intérêt est nous mettre en garde contre la réalité des turpitudes délétères que doivent affronter ceux qui auraient le malheur de tenter un appel à remue-méninges constructif ?!

        Pauvre France !


    • pemile pemile 1er mai 2020 17:13

      @Arogavox « à quel cabinet d’avocats ou à quelle expertise juridiques se réfèrent-ils eux ? »

      Vous allez donc contacter ce cabinet d’avocats, leur demander de confirmer que l’utilisation de l’AES256 n’est pas autorisé en France pour les particulier, et nous fournir leur réponse ?

      Pour les curieux, je reposte les recommandations de la CNIL :
      Assurer l’intégrité, la confidentialité et l’authenticité d’une information

      Et la communication d’une société française de certificats électroniques
      Depuis le décret né 2007-663 du 2 mai 2007, le 256-bit ne nécessite plus d’autorisation spécifique. L’utilisation de moyens de cryptologie est libre.


    • foufouille foufouille 1er mai 2020 17:31

      @pemile

      et pour le 1024 et 2048 ?

      car le 256 est pas trop difficile a craquer il me semble.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 17:32

      Quand l’âne lit :

      "L’usage libre signifie qu’une fois que le produit a obtenu une autorisation, les utilisateurs peuvent s’en servir sans démarche particulière.

      « 

       Il ne retient de la phrase que le mot »libre« , et il fait »Hi ! Han ! Hi Han"  !


    • pemile pemile 1er mai 2020 17:36

      @foufouille « et pour le 1024 et 2048 ? »

      Tu confonds les longueurs de clés des algos asymétriques(1) avec celles des algos symétriques(2).

      l’AES128 reste encore sûr.

      (1)Les algos asymétriques (à clé publique/privée) servent à signer et à échanger des clés symétriques à chaque session.
      (2)Les algos symétriques servent à chiffrer


    • pemile pemile 1er mai 2020 17:36

      @Arogavox « Il ne retient de la phrase que le mot »libre« , et il fait »Hi ! Han ! Hi Han » !"

      Mais quel abruti ! smiley
       


    • pemile pemile 1er mai 2020 17:39

      @foufouille

      Pour les curieux, les recommandations sécurité relatives à TLS (web, mail, transfert de fichiers) de l’ANSSI


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 17:45

      @foufouille
       à noter que pour être cohérent, comment passer à coté du lien de la CNIL qui « en même temps » recommande d’utiliser des clés de 128 bits et, pour les algorithmes basés sur RSA, des modules et exposants secrets d’au moins 2048 bits ou 3072 bits, avec des exposants publics, pour le chiffrement, supérieurs à 65536.
          
       De là à penser que le problème de la confidentialité personnelle consiste moins en la capacité à chiffrer/déchiffrer ... qu’à éviter le sac-de-noeuds ou guêpier des complications ou chasses-trappes d’ordre juridique ...


    • pemile pemile 1er mai 2020 17:49

      @Arogavox « la CNIL qui « en même temps » recommande d’utiliser des clés de 128 bits »

      A minima 128 bits !

      "De là à penser que le problème de la confidentialité personnelle consiste moins en la capacité à chiffrer/déchiffrer ... qu’à éviter le sac-de-noeuds ou guêpier des complications ou chasses-trappes d’ordre juridique "

      Toujours dans vos délires complotistes ! smiley


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 18:00

      Et puis ceux qui trouvent normal de se faire traiter d’abrutis feront encore une fois Hi Han en répétant consciencieusement :

      ’Depuis le décret né 2007-663 du 2 mai 2007, le 256-bit ne nécessite plus d’autorisation spécifique.’

       ... donc ...

      « L’utilisation de moyens de cryptologie est libre. »

         

       Il ne leur en faut pas plus : les abrutis se contentent de rien , n’est-ce pas ?



    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 18:08

      Le cabinet d’avocats (du lien : http://www.feral-avocats.com/fr/publication/la-liberte-de-crypter-est-elle-un-droit-fondamental/ 

      )

       va sans doute perdre ses clients parce qu’un illustre inconnu, très à l’aise avec le qualificatif d’ abruti, a décrété qu’il serait ’complotiste’  !

        Mon Dieu, Mon Dieu 

        ( Y aura-t-il encore beaucoup de Hi han ! dans le sermon qui va leur être adressé gratuitement sous peu pour faire bonne mesure ?)


    • foufouille foufouille 1er mai 2020 18:09

      @pemile

      voui mais vu la puissance de calcul actuel ...... j’ai pas cherché mais je me souviens que les hackers trouvaient que le 256 était de la merde il y a juste 10 ans ............


    • pemile pemile 1er mai 2020 18:21

      @Arogavox « Et puis ceux qui trouvent normal de se faire traiter d’abrutis »

      Après deux mois à me faire tourner en bourrique sur ce sujet de la crypto et vos « Hi Han », vos « incontournable incapable », vos « trollage de simplet », vos « incurable », vos « la correction d’apprendre à lire », vos « Si vous avez un handicap mental », vos « Un farfelu’, vos  »les larbins", (compilation sur uniquement hier et aujourd’hui), vous traiter d’abruti me parait tout à fait approprié.


    • pemile pemile 1er mai 2020 18:24

      @foufouille " j’ai pas cherché mais je me souviens que les hackers trouvaient que le 256 était de la merde il y a juste 10 ans"

      Tu dois confondre avec le DES 56 bits ?


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 18:40

      @pemile (réponse à 1e mai 18:21)

       libre à vous d’avoir la mémoire courte, mais l’archivage de ce forum prouve que c’est vous qui avez commencé par me manquer gravement de respect !

       le constat de votre constance et de votre persistance dans l’affront n’est donc pas à votre honneur ; 
       Ayant largement pu constater maintenant d’où ça vient, ce n’est malheureusement pas ce fiel gratuit et pathétique qui m’indispose, mais bel et bien la nuisance de vos interventions insipides, communément désignée ici sous le terme de trollage.


    • pemile pemile 1er mai 2020 19:39

      @Arogavox " libre à vous d’avoir la mémoire courte, mais l’archivage de ce forum prouve que c’est vous qui avez commencé par me manquer gravement de respect !"

      C’est possible, mais vous pouvez sourcer pour me refraichir la mémoire ou c’est encore une affirmation gratuite ?

      Et pour le fond, vous contestez la solidité de l’AES pour garantir la confidentialité des échanges entre particuliers et vous contestez que tout le monde peut l’utiliser librement en France ?


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 20:09

      @pemile (Une dernière fois !
        ainsi que pour les trop nombreux avoxiens que votre arrogance malsaine et creuse ne cesse d’exaspérer )
        
       Quand les intervenants, dont mon avatar, vous signalent qu’ils ne veulent plus perdre leur temps avec vos interventions stériles, inutile de continuer à nous harceler. 
        Et puisque vous oubliez vos manques de respect et de politesse, tout en reconnaissant cela ’possible’ , voilà qui nous fera des vacances, et vous laissera un peu plus de temps pour tenter à l’avenir de devenir constructif. (Mais inutile de m’en parler, je vous prie désormais de passer votre chemin).


    • pemile pemile 1er mai 2020 20:17

      @Arogavox « Une dernière fois ! ainsi que pour les trop nombreux avoxiens que votre arrogance malsaine et creuse ne cesse d’exaspérer »

      Quelle arrogance ? Celle de corriger vos erreurs sur ce forum ?

      La crypto et la vie privée sont un sujet que je pense trop important pour vous laisser embrouiller tout le monde, faites un effort et acceptez de corriger vos erreurs au lieu de pleurnicher ?


    • pemile pemile 1er mai 2020 20:20

      @Arogavox « Et puisque vous oubliez vos manques de respect et de politesse »

      PS : Je reste quand même persuadé que c’est vous qui oubliez les votre, et comme c’est vous qui posez ce fait sur le tapis, je vous laisse le soin d’aller fouiller dans l’historique de nos échanges et de nous tenir au courant ?


  • HELIOS HELIOS 1er mai 2020 13:11

    ...excusez moi, de m’excuser et de simplifier votre échafaudage constitutionnel, mais, de mon point de vue il n’y a aucun problème !!!

    Il y a comme d’habitude une perversion continue, subtile qui nous place aujourd’hui dans une situation de dictaure démocratique, mais, aprés tout, c’est bien nous qui ne faisons rien pour canger... pas la peine de vous expliquer d’où vient la difficulté.

    D’abord, en réponse et préalable, votre phrase : 

    Sans compter que la destitution, compte tenu des majorités requises pour qu’elle soit adoptée, n’est techniquement pas envisageable.

    ... est la base même de l’explication.

    Et, réflechissez, s’il n’y a pas de majorité pour « virer » le président, c’est soit que le peuple des citoyens ne veulent pas le virer, soit que la représentation nationale n’est pas « sincère ».

    Et, c’est a partir de ce dernier point qu’il est important d’agir , pour que cette representation nationale soit en accord avec les citoyens.

    Il est donc urgent de rectifier la loi organique de telle façon que le systeme electif permette quoi qu’il en coûte en terme de gouvernement  de faire emerger une representation démocratique en accord Avec les citoyens du pays.

    Le systeme majoritaire que nous avons est particulierement mauvais et il faut impérativement lui apporter les évolutions necessaires... comme, une election « a point » (comme l’aime notre président actuel) ou tout autre systeme de type « scoring » pour ce qui est de l’election d’une personne.... et un systeme, par exemple proportionnel a liste pour l’election d’un college (il existe d’autres modes néanmoins)...

    La cléf la plus facile a mettre en oeuvre si on continue a vouloir que ce soit l’ensemble de la population qui designe les personnes chargées de la representer est bien d’e mettre en place le plus rapidement possible un systeme « proportionnel » (comme son nom l’indique, permet de representer tout le monde) et un systeme a « valorisation » pour les chefs !

    La Vème république n’est pas en cause, ce qu ne va pas, comme l’article le defini bien, c’est le choix des personnes et en l’absence de révocation rapide, et le mecanisme electif.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 13:56

      @HELIOS
      la piste citée plus haut (avec son mindmap : https://mind42.com/mindmap/b4c7b420-9669-4b79-8212-4a28006c2c26?rel=gallery

      ) va tout à fait dans le sens que vous évoquez, mais d’une façon à la fois beaucoup plus radicale, tout en se permettant de ne contrevenir en rien au stratagème de légitimation du pouvoir-à-court-terme en place.

       Il suffit de laisser ceux qui le veulent faire joujou et aller aux grand-messes électorales de marionnettes autant qu’ils le voudront ... mais, pour les choses sérieuses et de long terme (non encore traitées par un dispositif honnête de légitimation) il suffira de développer une conscience collective actée des attentes/demandes/exigences de tous et de chacun ... !

      Bota Bene : Ce qui n’est pas un voeu sincère n’est pas un vote ! ... et les vertus du théorème du jury de Condorcet ne peuvent se manifester que concernant des questions ciblées admettant un bonne réponse ( Ce qui ne saurait être le cas dans une quelconque délégation de ses devoirs citoyens à un incarneur ... fût-il un jupiter )


    • Eric F Eric F 1er mai 2020 16:26

      @HELIOS
      Le système de « scoring » pour les élections uninominales est ingénieux, mais assez complexe à mettre en oeuvre, j’aurai pour ma part été bien incapable de « hiérachiser » l’ensemble des candidats de la dernière présidentielle (il faut pouvoir sauter des cases). En outre cela ne peut se faire qu’avec un système de vote automatisé, car le « dépouillement » serait rédhibitoirement complexe. Mais le principe est intellectuellement séduisant.

      Concernant la « proportionnelle nationale », le problème est que les « listes » sont présentées par l’appareil des partis politiques qui peuvent y caser des incasables (on le voit aux européennes), et on revient à un « régime des partis » comme sous la 4ème république, avec des improbables alliances avec des mini partis charnière ou extrêmes, ou encore des blocages durables (comme on voit en Israël).
      Une « proportionnelle par grande circonscription » (regroupant 3 ou 4 départements de la même région) me parait concilier une attache de terrain et la multiplicité des courants d’opinion.


    • beo111 beo111 1er mai 2020 17:40

      @HELIOS

      Oui, bien sûr. Difficile de déclarer le chef des armées inapte à ses fonctions.

      Et vous avez raison, la Constitution actuelle permet au moins de limiter les dégâts, puisque si la représentation nationale peut difficilement le démettre, elle peut néanmoins l’empêcher de gouverner, via la motion de censure.

      *

      La représentation nationale.

      Moi, ma religion est faite, il faut tirer au sort 577 grands électeurs sur les listes électorales pour désigner les députés.

      Cela permet de minimiser la corruption, d’alléger le régime des partis, et d’obtenir LES VRAIS REPRÉSENTANTS DU PEUPLE SOUVERAIN.

      C’est ce que j’essaye d’expliquer dans mon blog.


    • beo111 beo111 1er mai 2020 17:48

      @beo111

      Et en plus cela permet de désigner des représentants politiques même en cas d’état d’urgence, puisque cela ne nécessite pas de déplacements massifs des citoyens aux bureaux de vote.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 18:28

      @beo111
      la Constitution actuelle permet au moins de limiter les dégâts,

      permet ? Vraiment ? ne serait-ce pas plutôt : 
       est censée permettre ? ...

       Quant au tirage au sort ... à part préserver les rêves simplistes de ceux qui ne demanderont jamais d’argumentations étayées de calculs de statistique mathématique ...


    • beo111 beo111 1er mai 2020 19:24

      @Arogavox

      Ben lisez la constitution. Si la motion de censure passe, le gouvernement trépasse.

      L’objet est donc d’avoir une majorité parlementaire qui ne soit pas affiliée au Président.

      Si vous avez une meilleure solution je suis à l’écoute.


    • Arogavox Arogavox 1er mai 2020 21:43

      @beo111
      Une meilleure solution à quoi ?
       Pour moi la désignation de représentants, ou délégation de pouvoir, et une démission du citoyen ; donc une ’solution’ pas bonne, qui ne peut avoir un ’meilleur’ ...
        Mais à la limite, si une majorité des gens ont besoin de cette illusion pour se sentir rassurés , il ne sert à rien de les contrarier en leur enlevant cet os à ronger, ce faux problème. Tout notre système de pouvoir se contente de ne légitimer que la gestion du court terme : de 5 ans en 5 ans. 
       Une meilleure solution à la prétention de visée démocratique a donc encore toute sa place, la plus importante, dans une légitimation encore inexistante des visées civiques concernant le temps long ... voir ma réaction antérieure : https://www.agoravox.fr/commentaire5746750


    • beo111 beo111 1er mai 2020 22:32

      @Arogavox

      Et la corruption des élus, c’est un faux problème ?


    • Arogavox Arogavox 2 mai 2020 09:24

      @beo111
       Très juste : c’est un énorme problème ... sauf qu’il est tellement universellement courant qu’on a vu, jusqu’ici en France, se banaliser le « plus c’est gros mieux ça passe » ...
       Si bien qu’en France, à force de relativiser la question, nous en sommes arrivés à un stade supérieur encore, avec la fameuse affaire Benalla, qui passé le temps du « buzz » n’émeut plus personne !
        Et personne ne s’inquiète de savoir à qui nous sommes tenus de confier le contrôle des clés secrètes de nos échanges privés du moment où ça c’est une question de ’sécurité’ garantie et contrôlée ... par l’intermédiaire des zélus irréprochables !
        La question du ’sapere aude’ n’est-elle pas plus pertinente ?
      (exemple : lorsqu’un donneur de leçons, apparemment sûr de lui, publie :
      " il suffit simplement à l’état de « piquer les clés » pour ne pas avoir à craquer.

      "
       croyez-vous que ces méthodes de consultant soit-disant ’expert’ soient ou non en phase avec la police ?)
       


    • beo111 beo111 2 mai 2020 10:52

      @Arogavox

      Ben voyons, vous acquiescez que la corruption est un vrai problème, mais ensuite vous la fuyez la question, faute de solution.

      Or je le dis clairement. Le tirage au sort sur les listes électorales de 577 grands électeurs pour élire les députés minimise la corruption de ces derniers.

      Pourquoi ?

      Parce que dans la corruption des députés il y a trois étapes.

      Il y a un avant l’élection, il y a un pendant l’élection, et il y a un après l’élection, bref pendant le mandat.

      Avant l’élection, il y a la cooptation, le futur candidat se retrouve en proximité de réseaux d’influence pas très clairs qui le repèrent.

      Pendant l’élection il y a le paysage médiatique ambiant qui émane dans le sens de ceux qui possèdent les médias de masse.

      Après l’élection comme vous dites plus c’est gros plus ça passe. Mais pourquoi ? Parce qu’en face des corrupteurs, il n’y a rien.

      Regardons ce qui change lorsque l’on tire au sort les grands électeurs.

      Avant l’élection corruption zéro, car les électeurs ne sont pas encore connus.

      Pendant l’élection, ce qui gène les corrupteurs, c’est que ce pendant est trop court. Ils n’ont pas le temps de s’avancer masqués, de s’attirer la confiance leur proie (le grand électeur), faire connaissance, quoi.

      En plus, il est clair que les médias de masse influent grandement sur le résultat des élections de masse. Mais ça ne marche que lorsqu’ il y a de la masse.

      Si le scrutin est à taille humaine, c’est la proximité qui est déterminante.

      Et après l’élection, les corrupteurs ont certes plus de temps car ils sont près des cercles de pouvoir, mais là il sont face à quelque chose qui s’appelle une chaîne de responsabilité.

      Je m’explique.

      Le député a été élu par un unique électeur, qu’il connaît. Il est donc responsable devant cet électeur, car un seul mot de sa part et il perd toute légitimité. Alors bon, c’est pas la fin du monde et ça pourra arriver. Mais si le peuple est au courant qu’une majorité de députés ont trahi leur électorat, alors le consentement à l’impôt risque de devenir compliqué. Sans parler du respect du aux forces de l’« ordre ».

      Et là j’insiste là dessus, on dispose d’un moyen (des médias indépendants) pour savoir si les députés respectent leurs électeurs ou non.

      Alors ensuite c’est vrai que l’électeur peut être de mèche avec le député. Ou le devenir avec un peu d’argent.

      Mais à son tour le grand électeur est responsable devant son entourage. Par exemple un père dont le fils dit qu’il a honte de lui, ça fait très mal, je peux vous le dire.

      Bref le député est responsable devant son électeur. Et l’électeur est responsable devant son entourage. C’est une chaîne de responsabilité.

      Bon voilà je pense que l’on arrivera pas à communiquer car nous sommes tous deux dans nos délires respectifs, je vous laisse le dernier mot si vous voulez, et je vous dis à la prochaine.


    • Arogavox Arogavox 2 mai 2020 12:21

      @beo111
      Sans chercher à avoir le dernier mot (qui sera ici le vôtre), n’y aurait-il pas aussi de la spéculation qui n’engage que vous quand entre autres vous espérez :

       alors le consentement à l’impôt risque de devenir compliqué. Sans parler du respect du aux forces de l’« ordre » ... ?



  • stef 1er mai 2020 13:21

    Ce qui m’insupporte le plus c’est sa position par rapport aux frontières aujourd’hui encore nos frontières ne seraient pas fermées

    Or c’est la meilleur stratégie contre le coronvirus voir à ce sujet l’exemple édifiant de la Grèce qui a réussi à limiter ce fléau tout simplement EN METTANT EN QUARANTAINE TOUTES LES PERSONNES ARRIVANT DE L ETRANGER

    Ils ont 30 fois moins de cas de coronavirus 12 MORTS / MILLION CONTRE 360 CHEZ NOUS


    • HELIOS HELIOS 1er mai 2020 13:36

      @stef
      ... vous justifiez là le confinement individuel en dimensionnant la granularité des éléments a confiner et en l’étendant a tout un pays. (pourquoi pas un continent... ou comme le fait le gvmnt actuellement, un département)

      Evidement, qu’une personne venant de l’étranger dans un pays doit etre controlé et doit etre placé en quarantaine.... le temps de vérifier qu’il soit serologiquement immunisé ou le temps que se développe la maladie.

      Il ne faut pas confondre « fermeture » et « contrôle »... et j’ai impression que vous souhaitez plus une fermeture qu’un contrôle.


  • babelouest babelouest 1er mai 2020 13:55

    Mais pourquoi le RIC ne serait-il pas la solution ? Une pétition bien lancée devrait permettre au Peuple de faire mettre e, accusation quelqu’un (je rappelle qu’une mise en accusation n’est pas un verdict, mais un questionnement).

    Une fois de plus je mets en avant une proposition comportant ce facteur de déblocage de bien des situations, y compris (ce qui n’est pas dans la constitution de la Ve république) une remise en cause de la décision du Conseil Constitutionnel, parce que Le Peuple en entier est toujours supérieur en souveraineté à une fraction du Peuple..

    https://ti1ca.com/wty0q2vk-2020-02-13defin-2020-02-13defin.pdf.html


  • zygzornifle zygzornifle 1er mai 2020 14:12

    Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs , des voleurs et des traîtres n’est pas victime !.... il est complice.(George Orwell)

    N’attendez pas la solution de vos problèmes des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause (Alain Madelin)


    • Emohtaryp Emohtaryp 1er mai 2020 15:24

      @zygzornifle

      Un peuple qui élit

      Bien d’accord, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain,

      - En 2017, 8 millions de voix au premier tour, 7,9 millions d’abrutis lobotomisés par les merdias, et 1oo ooo FdP par intérêt.....Juste une petite minorité et son cortège d’idiots ne sont en aucun cas une majorité !

      Système électoral verrouillé, inique et cynique (merci la famille Lapine, leurre qui permet aux baltringues de se faire élire......)

      Aujourd’hui, dans un VRAI sondage réel, choupiné est au mieux à 10 %, faites un référendum avec stop ou encore, c’est 90 % qui disent STOP....

      Il y a donc un vrai fossé entre « l’illusion » que l’on voudrait vous vendre et la réalité !


    • Eric F Eric F 1er mai 2020 16:42

      @Emohtaryp
      -Avec 15 candidats représentant tout l’éventail politique, impossible qu’il y en ait un qui atteigne 50% au premier tour, celui-ci est une étape de sélection (même de Gaulle en 65, avec bien moins de candidats, n’a pas été élu au premier tour).
      -C’est le second tour qui est l’étape de désignation depuis toujours, et ce sont 20 millions de bulletins qui ont été mis dans l’urne avec le nom de l’actuel président (je me suis abstenu).

      ...l’alternative d’un vote par notation peut sembler préférable en terme de principe (même si c’est très complexe en pratique), mais à la réflexion, il est à peu près certain que dans la configuration de 2017, Macron qui était au centre l’aurait emporté, étant à l’époque un « second choix » pour la droite et pour la gauche modérée. J’espère qu’en 2022 il y aura des sondages pour tester ce que donne cette méthode.


  • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 1er mai 2020 17:03

    Une intervention d’Asselineau, qu’on doit pouvoir retrouver sur le site de l’UPR ou la chaîne, évoque le discours de Macron aux armées : ce président exprime des choses gravissimes et leur contraire, se comporte, comme le démontre bien Asselineau en psychopathe (je ne me souviens plus du terme utilisé, en tout cas très dur, implacable).

    A bien y réfléchir, en observant ses attitudes de manière analytique, on s’aperçoit effectivement qu’il n’est certainement pas le gendre idéal de la bourgeoise mais une sorte de gamin dans les mains duquel jamais au grand jamais, on ne mettrait la force nucléaire...à méditer.


    • bebert bebert 1er mai 2020 18:16

      @Un des P’tite Goutte
      Le coca cola en est le responsable d’ailleurs il se pince très souvent le nez


    • William William 1er mai 2020 18:31

      @Un des P’tite Goutte
      le terme psychopathe est excessif, mais immature, certainement.


  • Rera 1er mai 2020 22:40

    @ TOUS,

    LE SCANDALE D’ÉTAT :

    La Sénatrice de Gironde Nathalie Delattre, a elle demandé la constitution d’une commission d’enquête sur le sujet, dans un courrier au président du Sénat Gérard Larcher et transmis à l’AFP. « De deux choses l’une : soit la grande distribution a une puissance de frappe infiniment supérieure à celle de l’Etat et a réussi à se procurer autant de masques en si peu de temps, et dans ce cas-là la commission devra faire toute la lumière sur les insuffisances de la chaîne de décision nationale. Soit la grande distribution se moque de la santé du peuple français, et devra répondre à cette question : combien de vies auraient pu être épargnées si ces stocks avaient été distribués plutôt que d’être stockés en attendant d’être vendus ! », écrit-elle.


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