samedi 15 février 2014 - par CN46400

L’Euro : Responsable de la crise ?

Depuis que la famille Le Pen prétend résoudre la crise en Europe en sortant de l'Euro, on voit des politiques, et des économistes, parfois catalogués à gauche, pencher vers ce choix hasardeux.

Ici on met en cause la politique de « l'Euro fort » sur le tapis, là on accuse le rôle du « gant de fer » germanique dans cette gestion monétaire, mais personne pour remarquer que la BCE, comme n'importe quelle banque centrale, gère sa monnaie en fonction des intérêts dominants dans la zone, a savoir ceux des bourgeoisies de chaque pays concernés, et pas seulement de la bourgeoisie allemande.

Et toujours personne pour remarquer qu'en GB ou la Livre-sterling domine encore, la situation économique n'est pas meilleure que dans l'eurozone. En fait, la bourgeoisie anglaise, comme ses comparses de l'Eurozone, maneuvre sa monnaie en fonction de ses seuls intérêts et pas de ceux des prolos britanniques.

Tout indique qu'une sortie de l'Euro, non seulement se ferait sur le dos du peuple français, mais déboucherait, sauf très improbable renversement de la bourgeoisie française, sur une gestion ultérieure du nouveau franc équivalente à celle de l'euro que nous subissons actuellement.

Promettre que, hors de l'euro, et de l'UE, les travailleurs français pourraient nager dans le plein emploi pendant que les peuples voisins, toujours membres de l'UE, resteraient perclus de chômage, est une divagation donquichotesque. C'est pourtant sur ces contes enfantins que certains comptent pour prospérer aux élections européennes qui approchent.

Disons le tout net, en Occident, le capitalisme est au bout du rouleau, et il ne sortira de cette crise que pour entrer dans la suivante, jusqu'à ce que ceux qui ont intérêt au changement de société, parcequ'ils doivent travailler pour vivre, comprennent qu'il est temps de pousser cette vieille mécanique dans le Musée des sociétés bipèdiques.

En attendant, il faut s'unir pour obtenir de l'Eurocratie de Bruxelles, Francfort et Strasbourg assez de changements pour que la vie des peuples européens cesse de se dégrader :

1- Abandon des politiques d'austérité

2- Financement direct des états par la création monétaire de la BCE. Déconnection de la spéculation bancaire des activités de dépôt des banques européennes.

3- Débarrasser l'Europe de tous les paradis fiscaux

4- Viser l'alignement des politiques sociales par le haut. Imposer un SMIC européen.

5- Cesser de placer la libre concurrence dans l'axe de toutes les politiques européennes

6- Stopper l'accroissement des pouvoirs eurocratiques

Pour obtenir ces changements il faut affronter, sans complexe, les intérêts des bourgeoisies européennes. En clair, unir, encore et encore, les prolos pour mener la lutte de classe sur tous les nombreux terrains où le capital empiète sur le travail.



95 réactions


  • lucidus lucidus 15 février 2014 08:03

    Je « prétends » avec la famille Le Pen et tous les autres « hasardeux » qu’il faut sorcier de l’€, et de l’UE par la même occasion. Tout est lié. 

    Pour mettre fin à la dictature de Bruxelles mise en place par les US, il faut morceler, régionaliser, différencier, créer des contre-pouvoirs... Les dictateurs ont soif de globalisation pour annihiler toute entrave.
    Rien n’empêche d’avoir des accords sur-mesure, permanents ou ponctuels et de décider indépendamment, état par état, nation par nation.
    Tout ce que vous proposez peut se faire à l’échelon d’un état. Et surtout (Merci Pompidou, petit employé des banques...) jamais un état ne devrait pouvoir être débiteur auprès des banques. Un état crée une monnaie fondée sur un étalon (Merci Nixon petit gnome pourri) et emprunte sans intérêts auprès de sa banque centrale.
    « Small is beautiful » et « Vive la Suisse ».

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 08:37

      Quand la France n’était, ni dans l’UE, ni dans l’€, qui et quels intérêts étaient privilégiés sinon la bourgeoisie et ses profits ? A l’époque les ventes, boostées par les pénuries consécutives à la guerre fondaient les profits bourgeois. Aujourd’hui ces profits, bien réels (voir les bilans du CAC40), sont assis sur la baisse du prix de la force de travail obtenue par le développement massif du chômage.

      Pour comprendre l’UE et l’€, je propose ce passage du Manifeste communiste (Marx-1848) :

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 08:40

       (Suite du post précédent)

      « Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.

       Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicitédes littératures nationales et locales naît une littérature universelle. »


    • lucidus lucidus 15 février 2014 12:41

      Donc l’UE est contre la bourgeoisie et pour l’égalité des peuples ? N’importe quoi, désolé. L’UE est une dictature créée par les US, pour nous déraciner et nous affamer. Bref, pour que nos pays merveilleux deviennent aussi pourris que le leur. Si nous n’agissons pas très vite, c’est la fin des petits paradis que nous ont légué nos ancêtres... J’ai un doute... Avec les veaux qui nous entourent, le pire est probable...


  • Gugu Gugu 15 février 2014 09:45

    "En attendant, il faut s’unir pour obtenir de l’Eurocratie de Bruxelles, Francfort et Strasbourg assez de changements pour que la vie des peuples européens cesse de se dégrader "

    Et pour ça, quelle voix utiliser ?
    Les différents traités codifient tout, la renégociation de ne serait ce qu’un article doit se faire à l’unanimité des états, alors on fait comment, nous les citoyens ?
    Vous croyez sincèrement que l’unanimité peut se faire entre 28 états dont les intérêts sont tellement divergents ?
    Le parlement n’a pas son mot à dire, c’est le conseil de l’Europe et la commission qui emportent les décisions finales.

    Les différents traités qui lient les états de l’UE sont ainsi faits que nous sommes pieds et poings liés, la seule manière de faire bouger les lignes serait que TOUS les citoyens européens veuillent la même chose et votent de la même manière, tant au niveau national qu’européen, bref, une utopie... on a déjà du mal à s’entendre en France, alors à l’échelle européenne...

    Si on veut que les choses changent, il faut sortir de ces traités, pour ça, il n’y a pas 36 solutions, sortir de l’UE, ou que la menace de sortie pèse suffisamment pour une renégociation générale des différents traités...
    bref, pour obtenir ce que vous voulez, il vous faut voter, tant au niveau national qu’au niveau européen, pour des partis qui veulent la sortie de l’UE. Mais vraisemblablement, c’est une hypothèse que vous excluez, donc continuez à émettre des vœux pieu, ça soulage et ça ne mange pas de pain.


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 10:15

      La France n’est pas la principale nation de l’UE, ni de l’€, mais elle en est le carrefour principal, ce qui lui confère des pouvoirs politiques bien plus étendus que la plupart des autres états, dont, De Gaulle mis à part, aucun des dirigeants français n’a osé, jusqu’à aujourd’hui, se servir. Par exemple, qu’elle demande, fermement, l’installation d’un SMIC européen et vous verrez tous les prolos de l’UE l’appuyer. Idem pour toutes les propositions que j’avance. Encore faut-il désigner ceux, bourgeois de tous les pays, qui profitent systématiquement des directives actuelles et qui, en permanence, entravent l’émergence de choix favorables aux prolos !


    • claude-michel claude-michel 15 février 2014 10:41

      Par CN46400 ....La France n’a aucun pouvoir...c’est Bruxelles et Merkel qui décident de tout pour l’UE... !


    • Gugu Gugu 15 février 2014 10:49

      "La France n’est pas la principale nation de l’UE, ni de l’€, mais elle en est le carrefour principal, ce qui lui confère des pouvoirs politiques bien plus étendus que la plupart des autres états« 

      Il n’est qu’à voir l’autorisation qu’a accordé la commission européenne à la mise sur le marché d’un deuxième maïs OGM dans l’UE, la France a fait un sacré lobbying pour obtenir l’interdiction, et malgré tout son pouvoir, elle n’y put rien...
      Or il s’agit d’un point mineur si on compare à la remise à plat d’une partie des traités pour obtenir la révision des points que vous mentionnez... Alors, à moins que la France ne menace de quitter l’UE, je ne vois pas ce qui pourrait faire évoluer les choses.
      Regardez la gestion du TCE en 2005, certes le non français a enterré le traité, mais on nous l’a ressorti quelques années plus tard, sans toucher à l’essentiel de ce qui posait problème. On a juste refais la cosmétique.

      Personnellement, j’ai toujours été pro européen, mais quand je vois à quel point les choses sont cadenassées pour que les citoyens n’aient plus leur mot à dire sur les décisions prises à Bruxelles, je ne vois pas d’autre issue pour que les choses changent, que, soit la sortie pure et simple, soit une menace de sortie qui soit suffisamment crédible pour qu’on revoit l’ensemble des traités (et même avec cette solution, je pense qu’on se fera enfler).
      Dans tous les cas, voter pour des gens qui nous proposent des changements »cosmétiques« n’amènera à rien, or, l’essentiel de notre classe politique, comme de nos médias, sont pour le statu quo actuel.

      Vous pouvez toujours voter pour des gens qui promettent de renégocier les traités, au pire ils oublieront leur promesses, au mieux, ils feront des mouvements de bras et de menton à Bruxelles, puis reviendront nous dire que à cause de tel ou tel pays, ils n’ont pas réussi à tenir leur promesse. Bien sûr, ils auront un petit os à nous donner, une mini concession obtenue, qu’ils nous vendront comme une grosse avancée démocratique ou sociale.On l’a vu avec la directive Bolkenstein de 2005, c’est devenu l’article sur les travailleurs détachés en 2008. Et en 2013 nos bons dirigeants et médias ayant »découvert« les dérives de cet article ont été le »corriger" à Bruxelle. Au bout du compte, rien n’a changé en 2014.


    • Vipère Vipère 15 février 2014 10:55

       "Mais pour le moment, il est dommage que le Front de gauche soit seul sur ce terrain ! C’est pourtant seulement en faisant prévaloir l’humain sur tous les profits spéculatifs que cette crise sera surmontée en Occident. Ici le temps du capital-roi est fini et bien fini, le roi, qui n’a plus rien de concret à proposer, est désespérément nu. Sauf que nous ne sommes pas encore assez nombreux à l’avoir vu, et a en avoir tiré les enseignements qui s’imposent. A savoir que le socialisme (à chacun selon son travail), sorti par la porte en 90, revient, sous une autre forme et dans un autre contexte, par la fenêtre un quart de siècle plus tard ! « 

      Cet extrait de votre précédant article, permets de vous situer politiquement, »le Front de Gauche" qui bien évidemment, par son leader Mélenchon a oeuvré et, oeuvre encore pour le maintien de l’Europe scélérate...

      Article de pure propagande... qui n’apporte rien aux lecteurs qu’ils ne sachent déjà !


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 12:40

      Quand on dit : « la France.. » ou « l’Allemagne » il faut préciser de quels intérêts on parle. La politique actuelle de « la France » convient parfaitement à la bourgeoisie française, c’est pour cela que nos gouvernants, à Bruxelles, y sont toujours en position couchée ! Le jour où les intérêts des prolos seront réellement pris en compte il en ira autrement, et ce n’est pas du « lobyisme » de couloir qu’il sera question


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 18:08

      Les praticiens du communisme ne confondent pas la bourgeoisie de pacotille qui roule en 4*4 sur les Champs Elysées et celle qu’on ne voit pas, qui possède assez de capital pour orienter, à sa guise, toute l’économie, elle commande et l’autre obéit ! 


    • Sylvain62 15 février 2014 20:28

      Si seulement la plupart des électeurs avaient votre lucidité...


    • abelard 15 février 2014 20:33

      Un SMIC européen ?
      La voila la belle idée de gauche, généreuse et efficace... Pour le MEDEF.
      Un SMIC européen... Voyons... Fixé comment ? Aligné sur le SMIC français ? Arf ! imposer un salaire minimum de niveau français aux polonais, roumains, portugais, bulgare, grecs etc... Me parait un peu compliqué, pour ne pas dire complètement absurde vu le niveau des salaires moyens dans ces pays.

      Un SMIC européen serait donc bien en dessous du SMIC français, mais s’appliquerait en France.
      Tu milites donc, comme le MEDEF pour une diminution des salaires des plus pauvres.

      Bravo !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:04

      CN46400,

      « Une autre Europe, » c’est ce que tous les Partis politiques français nous font miroiter depuis 1979.

      « Une Europe plus démocratique, plus sociale, plus ceci et moins cela » , pour empêcher les Français de sortir de ce Titanic en perdition.

      Tout en leur cachant soigneusement ce qui leur permet d’en sortir : l’article 50

      En France, une dizaine de Partis vont nous proposer leur projet « d’Autre Europe ».
      Ils ne sont même pas foutus d’être d’accord entre eux. C’est pareil dans les 28 pays.
      10 projets différents X 28 = 280 projets différents... , au moins !

      Ils ne sont arrivés à se mettre d’accord sur rien depuis 1979, et cette fois, ça va marcher ? Rêve !

      Vous vous donnez du mal pour rien : les Français ne vous croient plus, ils s’abstiennent massivement et ne veulent plus entendre parler de la construction européenne à 70%.

      L’ UPR appelle à voter pour ses listes aux élections européennes, pour sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, légalement, par l’article 50.


  • claude-michel claude-michel 15 février 2014 10:24

    (pencher vers ce choix hasardeux.).. ?

    heu...a lire votre article il me semble que vous travaillez pour l’UE ou alors votre cerveau n’a pas pu voir la réalité du terrain..ou vous êtes idiot au point de dire des âneries...L’euro..et l’UE sont bien responsable du foutoir dans lequel nous sommes...Regardez les prix des biens de consommations en 2002 et de maintenant par rapport aux francs...Si vous savez compter vous devriez comprendre très vite.. ?
    Un exemple simple...le prix d’un appartement a triplé.. ?

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 12:46

      Essayez de vous renseigner sur les conséquences de la dévaluation de 58 du franc (/100) et vous comparerez avec le rapport Franc-Euro de 2002. Les manipulations monétaires ne sont jamais neutres pour les prolos. Croyez vous que le retour au franc signifie le retour aux prix de 2002 ?


    • claude-michel claude-michel 15 février 2014 13:28

      Par CN46400...Quand nous étions au franc..notre pays faisait des profits ce qui avec l’euro n’est plus le cas...CQFD


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 13:44

      Le CAC40 ne fait pas que des pertes à ce qu’il parait... sauf Total qui ne fait que se maintenir, dixit son PDG, à 14,3 milliards de profits.......


    • claude-michel claude-michel 15 février 2014 13:57

      Par CN46400....Taux de croissance en 2000...3,6% (avec le franc)

      En 2013...0,3% (avec l’euro)


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 14:20

      Avec les sources çà serait mieux, mais qu’importe, en 29, sans euro et avec un joli franc boosté par le slogan bien connu : « l’Allemagne paiera », le pib a chuté de 25%. En 2009 on a limité la dégringolade à -10%, mais je n’en déduis pas que l’€ de 2009 est moins dangereux que le franc de 29....


    • claude-michel claude-michel 15 février 2014 14:29

      Par CN46400....Vous êtes de mauvaises fois et mauvais joueur...Les source c’est l’insee....Vous avez également le ministère de l’écinomie...etc


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:11

      Sortir de l’ UE et de l’euro c’est :

      * Remettre en place le contrôle des changes.
      * Remettre en place les frontières et le contrôle des capitaux.
      * Remettre en place la Banque de France et ses taux à0%
      * Créer 1 à 2 millions d’emplois.
      * Remettre à flot les comptes sociaux
      * Régler le problème de la dette
      * Relocaliser les entreprises.
      * Redonner aux Français la démocratie.
      Une paille !

      « La situation dans l’euro » c’est le 1er exposé de Berruyer. « Après l’euro », exposé de Philippe Murer.


  • Vipère Vipère 15 février 2014 10:41

    "En attendant, il faut s’unir pour obtenir de l’Eurocratie de Bruxelles, Francfort et Strasbourg assez de changements pour que la vie des peuples européens cesse de se dégrader : "

    Vous me faites penser aux immondes politiques qui nous vantaient unanimement L’Europe et ses supposées vertus ?

    Qui des vertus ? si ce n’est les bienfaits à ses profiteurs et créateurs, pour les peuples, c’est peanuts...

    Ce qui’il faut ce n’est pas s’unir pour l’Europe, mais contre l’Europe que l’on nous a imposée, comme vous tentez de le faire pour prolonger un système décati !


  • Vipère Vipère 15 février 2014 10:46

    "Pour obtenir ces changements il faut affronter, sans complexe, les intérêts des bourgeoisies européennes. En clair, unir, encore et encore, les prolos pour mener la lutte de classe sur tous les nombreux terrains où le capital empiète sur le travail.« 

    Vous croyez vraiment que »les prolos" comme vous dites, ont ne serait-ce qu’une once d’intérêt pour le maintien de l’EurOpe et des eurocrates, une entité malfaisante qui leur a été imposée ?


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 12:56

      L’extrait du Manifeste que j’ai proposé montre le rôle que joue la bourgeoisie pour maintenir son taux de profit au zénith, y compris en élargissant, si besoin, sa zone de domination (UE). La plupart des entreprises françaises importantes travaillent désormais plus à l’export que pour l’hexagone, je ne crois pas qu’on puisse, sans dommage pour leurs salariés, de revenir sur cette réalité. Pas plus que personne n’est revenu, après 1789, sur la suppression des octrois communaux !


  • foufouille foufouille 15 février 2014 12:27

    ce sont les roumains de dacia qui vont être heureux. avec ton smic a 1000€, leur usine sera délocalisé en turquie ou en ukraine


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 13:10

      Les roumains de Dacia jouissent déjà de salaires supérieurs au salaires moyens de Roumanie, pas à cause de la générosité de Renault, mais grâce à leurs luttes et au fait que pour conserver en bon état de fonctionnement la force de travail, les patrons lâchent toujours un peu de lest. Mais ils sont intéressés aussi par le SMIC à 1000€ parceque ça ne peut qu’augmenter le nombre des clients potentiels de leurs produits. Idem pour les turcs et tous les prolos en devenir de la planète Terre.


    • foufouille foufouille 15 février 2014 14:24

      faux. ils ont un bon salaire dans leur pays car cela rapporte plus a leur patron. avec un smic a 1000€, c’est direct ukraine ou turquie, leur usine


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 14:27

      « La mondialisation qui détruit les forces ouvrières » Et les 500 millions de chinois qui sont devenus des ouvriers en un peu plus de trente ans, c’est pas des « forces ouvrières ».... SVP relisons le Manifeste et levons la tête pour regarder plus loin que l’hexagone, et plus loin que l’UE !


    • foufouille foufouille 15 février 2014 15:23

      Et les 500 millions de chinois qui sont devenus des ouvriers en un peu plus de trente ans, c’est pas des « forces ouvrières »...

      non. juste des esclaves en dortoir


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 19:42

      La situation des ouvriers chinois n’est pas, bien qu’on pourrait utilement en parler, au menu du jour. Je voulais juste faire remarquer que la force de travail chinoise a cessé d’être un potentiel pour devenir une réalité dans tous les domaines, y compris politique. Les productions chinoise n’encombrent plus les rayons de la pacotille, plus le temps passe et plus on les trouve dans les rayons à forte valeur ajoutée.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:28

      CN,
      Ce que veulent les Français, c’est que vous vous vous occupiez de la France et de l’intérêt général, pas du reste du monde.

      Aider d’autres peuples, c’est important, mais quand nous serons dans la situation des Grecs, qui pourrons- nous aider ?

      Les Français veulent des élus et un gouvernement qui se préoccupent d’avoir une politique intérieure nationale, dans l’intérêt général.
      Ce qui n’est plus possible dans l’ UE.

      « Il n’est plus possible d’avoir des politiques intérieures nationales, mais des politiques européennes. » Viviane Reding aux Députés français.

      Et les politiques européennes, tout le monde les voient :
      austérité, austérité, austérité, sauver l’euro et les banques, baisser les salaires pour augmenter la sacro sainte productivité, augmenter les impôts pour le Medef, laminer les services publics et la Sécu etc.

      Basta ! Assez de l’expérience fédéraliste européenne, contre laquelle De Gaulle était vent debout.

       Il a échoué, trahi par Adenauer et Kennedy, qui ont traficoté le texte du Traité de l’ Elysée, dans le sens qui arrangeait les Anglais et les USA.

       « Les Traités européens ont été conclus sans De Gaulle et avec les opposants de DE Gaulle »


    • CN46400 CN46400 16 février 2014 09:59

      @ brin d’acier,

      D’abord les faits :
         De Gaulle c’est, pour éviter la vassalisation par les USA, le retrait de l’OTAN et le véto à l’entrée de la GB, le reste n’est que bruits de couloirs. L’UE de De Gaulle c’est un ensemble économique capable de s’imposer sur le marché mondial, et pas une meute de loups, et de quelque chiens hurlants, à la recherche, ici ou là, de cadavres à dépecer. C’est vrai que cette vision est plus sympathique pour moi que le spectacle actuel.
        Sauf que De Gaulle, sans être un valet, était partisan du capitalisme. Or le résultat actuel n’est rien de plus, ni de moins , que le produit fini du capitalisme triomphant, et de la « gobergie » des bourgeoisies européennes. Alors, c’est vrai que les voyages de Sarko ou Hollande aux States sont, d’un point de vue gaulliste, proprement « ubuesques », mais çà convient, apparemment bien, aux bourgeois de nos contrées qui ont mis leurs « merdias » au service de ces neos pieds nikelés. C’est contre cette caste que, modestement , j’essaie de mobiliser. 

  • BA 15 février 2014 13:53

    Samedi 15 février 2014 :

     

    Un sondage explosif :

     

    Question de l’institut de sondage Ifop :

     

    "Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à ce que la France remette en cause les accords de Schengen et restreigne les conditions de circulation et d’installation des citoyens européens sur son territoire ?"

     

    Personnes âgées de 18 à 24 ans : 60 % de favorables.

    25 à 34 ans : 54 % de favorables.

    35 à 49 ans : 62 % de favorables.

    50 à 64 ans : 59 % de favorables.

    65 ans et plus : 57 % de favorables.

    Total : 59 % de favorables.

     

    L’Europe sous le choc : 59% des Français favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des accords de Schengen

     

    Les Français se disent majoritairement favorables à une limitation de la circulation des immigrés européens en France, et donc à une remise en cause du traité de Schengen. C’est un des piliers de la construction européenne qui est ainsi contesté par l’opinion publique.

     

    http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0

     


    • kimbabig 15 février 2014 16:28

      Justement, on est pas raciste, au contraire, on ne veut pas traiter les Polonais et les Roumains mieux que les Maghrébins ou les Africains sous prétexte que lse premiers sont blancs et pas les seconds (alors que les seconds sont plus souvent francophones que les premiers...)


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 14:39

      La monarchie de Louis le 16° était aussi « un truc irréformable » et pourtant.....Elle servait les nobles, après on a servi les bourgeois et, bientôt, on servira les prolos...A l’époque aussi on aurait pu revenir aux anciennes provinces, mais on a préféré conserver, en la modernisant, la construction nationale de Louis le 14° !


  • legrind legrind 15 février 2014 14:24

    Vive l’U€ ! Qu’on crève tous pour prouver que le FN ( et je ne sais combien de prix Nobel d’Economie et d’économistes indépendants et intègres qu’on ne voit pas à « c dans l’air » toutes les semaines) a tort !


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 14:48

      Le FN est un parti de la droite de la droite. L’expérience montre que ses partis n’arrivent au pouvoir que si la bourgeoisie le veut bien (ex Allemagne, Italie ou Espagne). Pour le moment la bourgeoisie gagne assez dans l’U€ pour ne pas être tentée l’aventure de la sortie. En clair, si le FN gagne ce sera pour rester dans l’U€, sinon, faute de soutient de la bourgeoisie, il ne gagnera pas !


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 18:19

      L’histoire nous apprend que la bourgeoisie allemande n’a soutenu activement Hitler qu’à partir du moment où elle a cru qu’il pourrait régler, par une « bonne saignée », l’hypothèse soviéto-communiste qui, pensait-elle, la menaçait dangereusement. La bourgeoisie peut se tromper, mais jamais en perdant de vue ses intérêts financiers. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:37

      CN
      Tandis que chez nous, toute la Gauche se sert du FN comme épouvantail à chaque campagne électorale, pour obliger les électeurs à voter pour eux, au pire pour l’ UMP :

      « Votez pour nous, le FN est un parti de racistes, d’antisémites, un Parti dangereux et fasciste, si vous ne votez pas pour nous, le danger fasciste vous guette ! »

      Les élections terminées, c’est un Parti tellement fréquentable que la Gauche envisage la proportionnelle, comme Mitterrand en 1986.

      Mais le sens aigu de la démocratie ne va pas jusqu’à permettre à Asselineau d’accéder aux médias dominants. Faut croire que l’ UPR est bien différente du FN pour faire une telle différence de traitement...


  • Gugu Gugu 15 février 2014 16:05

    1- Abandon des politiques d’austérité

    humm, annulation du traité de Maastricht, donc

    2- Financement direct des états par la création monétaire de la BCE. Déconnection de la spéculation bancaire des activités de dépôt des banques européennes.

    re-annulation du traité de Maastricht, annulation du traité de Lisbonne

    3- Débarrasser l’Europe de tous les paradis fiscaux

    Sortir le Luxembourg de l’UE, rompre tous les accords de circulation avec la Suisse, expulsion de Monaco, Liechtenstein , ile Jersey...

    4- Viser l’alignement des politiques sociales par le haut. Imposer un SMIC européen.

    Celle ci c’est la plus belle, vous croyez VRAIMENT qu’une PME bulgare ou roumaine a les moyens de payer ses ouvriers/employés au niveau du SMIC français ??? Imposer une telle mesure c’est condamner l’économie de plusieurs pays membres pendant au minimum une décennie...

    5- Cesser de placer la libre concurrence dans l’axe de toutes les politiques européennes

    L’UE s’est construite sur cette base, remettre ça en cause c’est retoucher TOUS les traités européens depuis la création de la CEA puis CEE

    6- Stopper l’accroissement des pouvoirs eurocratiques

    Donc en rester au statut quo actuel, où la commission fait la pluie et le beau temps dans la réglementation européenne ?

    Donc, si je résume, vous voulez redéfinir TOUS les traités européens, depuis la création de la CEE, sans à aucun moment sortir de l’UE. Et pour ce faire vous vous basez sur le fait que la France est suffisamment forte pour imposer sa vision des choses à l’ensemble de ses partenaires européens, de manière unilatérale et au déni de toute démocratie ??? 

    Je voudrais vous rappeler que pour toute révision d’un article d’un traité, c’est la règle de l’unanimité qui compte, y compris pour modifier celle ci smiley

    Vous croyez sincèrement que les roumains, les polonais ou les bulgares ont beaucoup à gagner à ce que le système change ???

    Vous pensez sincèrement que les « prolos » (comme vous les appelez si élégamment) de toute l’UE ont la même vision des choses que les « prolos » français ? Les mêmes priorités ?


    • Daniel D. Daniel Q. 15 février 2014 19:10

      Pour le 4, je pense qu’ils prévoient plutôt un alignement des français sur les bulgares en commençant par rogner sur la partie indirecte de leur salaire.

      10% de CICE
      entre 5 et 6% pour les cotisations familiales

      On est déjà à une baisse de plus de 15% des salaires des français et c’est presque le calme plat.

      Étrangement, ce sont les pays avec des salaires corrects qui sont attaqués par leur dette, et les « mesures d’urgences » ont toujours les mêmes axes et les mêmes effets :
      La baisse des salaires et des protections sociales, ainsi que la privatisation progressive de tout les biens et services publics.

      L’harmonisation est en cours, mais ils ne cachent pas que la France vas y perdre et que l’harmonisation se feras par la moyenne. Nos politiques sont juste des collaborateurs zélés du système de servitude économique, et non pas des représentants du peuple. Ils ne changeront pas les choses, et mentiront autant qu’il leur seras possible.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:40


      L’UE n’est rien qu’un grand marché.
      Si harmonie il y a , elle se fera toujours par le bas.
      Cessez de rêver.


  • kimbabig 15 février 2014 16:19

    C’est vous qui faites preuve d’une naïveté dangereuse. Vous ne pourrez jamais obtenir de l’union européenne ce que vous en attendez. Ce que vous attendez naïvement de l’union européenne, vous ne pourrez l’obtenir qu’à l’échelle nationale.

    Vous oubliez que les autres pays de l’union européenne ont des besoins et des modes de fonctionnement qui sont incompatibles. Qu’il n’existe pas de peuple européen et que des souhaits qui peuvent être majoritaires au sein du peuple Français ne le seront pas forcément dans les autres peuples.

    « 1- Abandon des politiques d’austérité » :

    Il faut quitter l’union européenne pour cela ! L’austérité imposée par l’ue est justement la conséquence des divergences entre les pays membres de l’ue. (voir au 4)

    « 2- Financement direct des états par la création monétaire de la BCE. Déconnection de la spéculation bancaire des activités de dépôt des banques européennes. »

    Vous n’avez pas entendu parler du jugement rendu dernièrement par la cour constitutionnelle Allemande ? Non seulement elle conteste le programme de rachat de dettes par la banque centrale devant la cour européenne pour violation des traités, mais en plus, elle se réserve le droit de sa prononcer par la suite sur la (non-) conformité de ce programme au regard de la constitution Allemande, sachant qu’elle pourra toujours empêcher la Bundesbank d’y participer si la cour européenne valide ce programme (avec l’impact que cela suppose en termes de crédibilité sur la mise en œuvre du programme au cas ou elle serait demandée).

    Enfin, sachant que les pays membres de l’union européenne sont dépendants des banques privées pour leur financement, ça ne risque pas d’aider à prendre des décisions qui nuiraient aux banques.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140211trib000814726/comment-les-juges-de-karlsruhe-ont-tue-l-omt-de-la-bce.html

    « 3- Débarrasser l’Europe de tous les paradis fiscaux. »

    Peu crédible à mettre en place. Par contre, ce qui serait très crédible serait d’empêcher les flux de capitaux de partir de France pour aller vers eux. Pour cela, il fait quitter l’union européenne, qui interdit toute restriction à la libre circulation des capitaux (à moins d’être dans une merde Chypriote peu enviable).

    « 4- Viser l’alignement des politiques sociales par le haut. Imposer un SMIC européen. »

    Là encore, la divergence entre les peuples fait que l’alignement se fera forcément vers le bas, vers leur dénominateur commun, vers ce que la population d’un pays riche accepte de financer comme social dans un pays pauvre dont elle désapprouve le mode de fonctionnement. Ne pas oublier qu’à l’échelle nationale, le social des Lozériens, des Martiniquais et des Creusois est financé par le 92... Dans un ensemble intégré à l’échelle européenne, le social des Grecs ou des Portugais ne peut exister que dans la mesure ou il est financé par l’Allemagne.

    D’autre part, sachant que la grande majorité des Français seraient incapables de se faire comprendre par 90% de la population cumulée des pays de l’union européenne, il vaut mieux s’abstenir d’essayer de négocier un pacte social à l’échelle de cette union, le résultat ne pouvant qu’être minable à côté de ce qui a déjà été obtenu à l’échelle nationale.

    L’intégration européenne ne peut être qu’une régression sociale.

    « 5- Cesser de placer la libre concurrence dans l’axe de toutes les politiques européennes »

    C’est leur axe central, l’union européenne a été construite pour cela depuis le départ, c’est défini ainsi dans les traités... Or il fait voir qui a influencé le contenu de ces traités : des lobbys au service de multinationales US, quand ce n’était pas la CIA elle-même :

    http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article338

    http://reseauinternational.net/les-grandes-arnaques/quand-la-cia-financait-la-construction-europeenne/

    « 6- Stopper l’accroissement des pouvoirs eurocratiques »

    La seule façon concrète d’échapper à l’accroissement des pouvoirs eurocratiques, c’est justement que la France quitte l’union européenne. Là, on ne sera plus sous leur pouvoir, c’est clair.

     

    Alors, oui, il faudra toujours se démerder avec notre oligarchie bien Française. Mais dans un cadre national souverain, c’est le peuple qui sera en position de force. Pas l’oligarchie. Et ça, elle le sait, c’est pourquoi tous les pontes de la politique et des médias s’acharnent, contre la réalité des faits, à défendre leur stupide et nuisible « idée européenne », à faire croire aux Français qu’ils peuvent changer l’europe à leur guise.

     

    L’erreur, c’est de voir l’union européenne comme un ensemble cohérent, alors qu’elle ne peut l’être par définition, puisque les pays qui la forment ont des intérêts et des besoins incompatibles.

     

    Vouloir s’acharner à intégrer un ensemble par nature incohérent relève de l’aveuglement ou / et de la folie... ou d’une volonté délibérée de placer cet ensemble sous son contrôle si on en est à l’extérieur et que certains pays de cet ensemble sont des concurrents potentiels. C’est là toute la clef du problème, que malheureusement beaucoup ne veulent pas voir.


    • Gugu Gugu 15 février 2014 16:27

      Vous dites les choses bien mieux que moi, Kimbabig, je vous en remercie.


    • kimbabig 15 février 2014 16:36

      J’ai pensé la même chose au même moment, mais vous fûtes plus concis et rapide. J’aurais du rafraîchir avant de poster, désolé...


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 19:01

      L’U€ est une réalité politique, c’est la partie supérieure de l’ETAT qui organise, pour le compte des bourgeoisies européennes, la domination, en Europe, sur la classe des prolos qui doivent, pour vivre, travailler pour le compte des bourgeois.


      Cette situation n’est pas immuable, les prolétaires sont toujours plus nombreux et les bourgeois de moins en moins. Il suffit que les prolos prennent conscience de cette situation, qu’ils s’unissent fermement, qu’ils déposent les revendications que j’ai listé, et d’autres encore et elle seront, si le mouvement qui les appuie est suffisamment puissant, immédiatement satisfaites. En 67 le PCF demandait le passage du SMIG de 450F à 600F, c’était démagogique, en 68 le constat de Grenelle le situait à 660F, c’était devenu réaliste !

      En clair, l’Eurocratie aussi, est assise sur un baril de poudre et ne peut rester insensible aux diverses mobilisations qui la contestent et qui vont, immanquablement s’étendre. Elle aussi est minée par des contradictions qui devront être réglée un jour, soit froidement sur le tapis vert, sinon à chaud, et dans la douleur comme en 68 en France.

      Croyez-vous, par exemple, qu’un SMIC européen n’intéresse aucun roumain, aucun bulgare, aucun allemand. En vertu de quoi ces travailleurs auraient vocation à être éternellement surexploité ? Et ainsi de suite pour toutes les autres revendications.....

       

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 19:54

       « Dans un ensemble intégré à l’échelle européenne, le social des Grecs ou des Portugais ne peut exister que dans la mesure ou il est financé par l’Allemagne. »

      Et le social allemand il est financé par qui ? par les salaires d’1€ de l’heure ? ou par les migrants polonais, slovaque ou ukrainiens ?
      Quand aux lozériens, creusois, et autres martiniquais, vous êtes bien sûr qu’il n’y en a pas dans les couloirs des sièges sociaux du 92 en train de nettoyer les moquettes. Par contre, et c’est sûr, ils sont nombreux dans les usines du 93 et ailleurs là où l’on sent la transpiration...Un ex migrant du Quercy dans le 92 (Meudon la Forêt) 

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 20:28

      @ patriote


      Alors, si je comprends bien, tu veux sortir de l’€ pour « en finir avec la bourgeoisie de ton pays » C’est qui qui gérera le nouveau franc ? les prolos ou la bourgeoisie « de ton pays »....

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:45

      Ce sont surtout les chômeurs qui sont de plus en plus nombreux.
      Les prolos, ils sont dans les pays à bas salaires, dans l’ UE et hors de l’ UE.

      Comparaison 1968 -2008 de l’industrie française.

      Ce qui plaide en faveur de l’économie mixte des 30 glorieuses.
      Et pas d’une expérience collectiviste et soviétique qui n’intéresse plus personne.


    • CN46400 CN46400 16 février 2014 10:11

      @ fifi,

      Les prolos sont tous ceux qui doivent travailler pour vivre, il en reste, encore, pas mal de millions dans l’UE, beaucoup plus que de bourgeois vivant du travail d’autrui !
      Collectivisme soviètique : bof...Staline est mort, et enterré, depuis 1953, et l’URSS depuis 1991, alors le disque est très largement usé. 

    • kimbabig 17 février 2014 01:16

      @ l’auteur,

       

      Non, en effet, cette situation n’est pas immuable. Rien n’oblige un pays à rester dans l’union européenne, heureusement.

       

      Vous faites bien de rappeler les acquis obtenus suite aux mouvement de mai 68 : ceux-ci n’ont pu être obtenus que parce que le gouvernement avait la possibilité de dévaluer la monnaie pour maintenir et relancer la compétitivité de l’économie.

       

      Maintenant, avec l’union européenne que cette possibilité n’existe plus, que le gouvernement n’a plus aucune marge de manœuvre, c’est l’austérité obligatoire. Tant que l’on obstine à partager la même monnaie que des pays dont les intérêts et les besoins sont incompatibles avec les nôtres, et donc à s’astreindre à négocier notre politique économique, budgétaire avec ces pays, il ne pourra en être autrement.

       

      Comme cela a été maintes et maintes fois démontré, l’union européenne ne peut pas être réorientée dans un sens social.

       

      La preuve avec votre idée de SMIC européen : il est certain qu’une majorité de Bulgares ou de Roumains accepteraient volontiers cette idée. Le problème est que le montant qu’ils considéreraient comme acceptable (voir même comme un progrès) comme SMIC européen serait certainement inacceptable pour nous Français.

       

      Si vous voulez mettre le SMIC au niveau du RSA actuel, faire un SMIC européen est la marche (funèbre) à suivre !

       

      Déjà, rien que sur le principe, renégocier notre pacte social à l’échelle européenne, c’est le meilleur moyen de le détruire totalement.

       

      Ensuite, faire ça dans le cadre de l’union européenne... Cata à la grecque garantie !

       

      Cette organisation est vérolée depuis sa conception. Rien que le fait de mettre les pays et leurs gouvernements sous dépendance des banques pour leur financement (Art.123 du traité de Lisbonne) fait que forcément ces gouvernements sont sous leur coupe... Tant qu’ils ont la coupable lâcheté de laisser leur pays dans cette union mortifère.

       

      C’est l’Allemagne qui avait insisté pour que, par cet article, « les marchés imposent leur discipline au latins dispendieux », et leur évitent d’avoir à subir les tendances inflationnistes des pays du « Club Med ». Ce faisant, elle a pu verrouiller la politique monétaire commune sur le cap qui lui convenait le mieux, mais qui est loin de convenir aux autres, nous compris.

       

      L’Allemagne a donc, avec l’euro, une monnaie bien adaptée à la compétitivité de son économie, qui se montre plutôt performante (par rapport aux autres pays de la zone euro, mais certainement pas par rapport à leurs voisins Helvètes).

       

      Le peuple Allemand ne connaissait donc pas d’autre pression sur ses acquis sociaux que celle qu’il a accepté de subir sous les mandats de Schröder. Donc ils ont eu le social qu’ils ont bien voulu avoir.

       

      C’est pourquoi je refuse que le social que l’on a en France dépende de ce que nos voisins veulent avoir, et même, veulent bien nous payer !

       

      Car même s’ils en voulaient pour eux, je ne pense pas qu’ils auraient envie d’en payer aux autres.

       

      Que vous ne vouliez pas l’admettre est une chose, mais la réalité est là : si voulez faire du social à l’échelle européenne, cela dépendra forcément de la bonne volonté des pays les plus riches à le financer, forcément...

       

      Ne serait-ce que parce qu’il faudra forcément leur voix pour modifier certains articles des traités (alors que c’est tellement plus simple de quitter cette union de merde). Là, c’est du ressort de la simple logique.

       

      A l’échelle nationale existe un peuple uni et soudé. Oui, c’est bien la solidarité nationale, notre République Jacobine tant décriée par certains rétrogrades, qui permet aux portions de notre territoire les plus démunies, comme la Lozère ou la Martinique, de fournir les prestations sociales et les services publics à leurs habitants.

       

      Et les habitants de ces départements peuvent aller se faire une carrière à Paris, à Lyon... Tous ne finissent pas à nettoyer les moquettes, bien au contraire ! C’est ça, un pays, une communauté humaine soudée : les gens sont interchangeables d’un point à un autre du pays, même en des points radicalement différents, la solidarité nationale s’efforce de garantir l’égalité de tous. Ce n’est que dans un tel espace que l’on peut obtenir du progrès social.

       

      Il ne peut rien avoir de tout cela à l’échelle supranationale : aller de Grèce en Allemagne, c’est changer de langue (d’alphabet, même), de coutumes, de repères. Peu de gens le font.

       

      Les Espagnols et les Portugais, c’est plus chez leurs cousins Sud-Américains (logique) qu’ils émigrent en masse que vers le centre économique de la zone euro.

       

      Quant aux Allemands qui ont voté Merkel ou SPD en septembre, je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup parmi eux qui toléreraient l’idée de financer du social en Grèce, en Espagne ou au Portugal avec de l’argent Allemand.

       

      A la décharge de nos voisins, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de Français qui accepteraient de faire ça avec de l’argent Français non plus... Parce qu’après tout, pourquoi financer le social de Grecs et pas celui d’autres pays qui sont encore plus dans le besoin et plus proches culturellement (Afrique Francophone) ?

       

      Donc le problème est bien un problème d’échelle : on ne peut rien faire qui puisse amener du progrès social à l’échelle européenne.

       

      Par contre à l’échelle nationale, c’est possible et cela a même déjà été fait en partie, jusqu’à ce que l’intégration européenne ne vienne remettre en cause des acquis de dure lutte.

       

      La conclusion est simple : retrait de l’union européenne et enterrement définitif de cette funeste et fumeuse « idée européenne ».


    • CN46400 CN46400 17 février 2014 08:27

      « Vous faites bien de rappeler les acquis obtenus suite aux mouvement de mai 68 : ceux-ci n’ont pu être obtenus que parce que le gouvernement avait la possibilité de dévaluer la monnaie pour maintenir et relancer la compétitivité de l’économie. »

        1- Quand un pays comme la France sera totalement bloqué par une dizaine de millions de grévistes, soyez sûr qu’à Bruxelle çà s’agitera dans les couloirs ! Bien des choses, impossibles la veille deviendront, alors, possibles.
        2- Dévaluation suppose contrôle de la BCE par l’état européen que je propose par ailleurs !
        3-« on peut pas », les bourgeois ont toujours ce mot à la bouche quand arrive un délégué sans troupes, mais quand çà commence à bouillir dans les ateliers, le discours se met à évoluer...
        4- la compétitivité ne dépend pas que du prix de la force de travail. Entre aussi en jeu la quantité de cette force nécessaire à la fabrication de ce produit (robotisation...), les frais de commercialisation, et aussi le niveau du taux de profit recherché....

    • kimbabig 18 février 2014 00:43

      Mais bien sûr qu’on peut faire du social  ! C’est une obligation, même, ça fait d’ailleurs partie des devoirs de NOTRE état envers NOUS, citoyens Français, tel qu’ils sont définis dans NOTRE constitution Française (dans le préambule de la constitution de 1958, préambule datant de 1946 et reprenant la DDH de 1789). http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/preambule-de-la-constitution-du-27-octobre-1946.5077.html

       

      Seulement, on ne peut établir de solidarité instituée qu’au sein d’une communauté suffisamment soudée. Donc à l’échelle nationale.

       

      Les capitalistes veulent nous faire croire qu’il est impossible de mener des politiques sociales, que le néo-libéralisme est la seule voie possible, c’est pourquoi ces gens veulent avoir le supranational pour seul horizon. C’est pourquoi ils font tout pour essayer de diaboliser au sein du peuple ce qui est la base de sa force, la base de la démocratie : la souveraineté nationale, le droit pour un peuple à être dirigé selon ses choix dans les urnes, notamment par la faculté de ses élus à agir sur la politique économique et monétaire.

       

      Il ne peut y avoir d’état européen il n’existe pas de peuple européen. Nous sommes Français, puis Terriens, c’est tout. Il n’existe pas de raison de considérer que les ressortissants des pays européens devraient nous être plus liés que ceux des pays extra-européens, à moins de tomber dans des critères de sélection ethnico-religieux extrêmement détestables. Les seuls parmi les Terriens non-Français (qu’on appelle étrangers) à nous être objectivement un peu plus liés que les autres sont les Francophones, et la plupart d’entre eux e sont pas en europe.

       

      Par contre, un état européen qui imposerait sa loi à 28 peuples aux intérêts et besoins incompatibles, ce ne serait certainement pas être un état démocratique... ce serait un empire !

       

      Pensez à ce qu’il a fallu faire pour forger l’unité nationale des actuelles nations de cette planète, et imaginez les souffrances à endurer pour essayer vainement de créer un état européen à partir de pays si divergents. Pensez à ce qu’il a fallu faire, à un moment ou on un autre, dans tous les pays, pour imposer à une minorité récalcitrante le choix de la majorité. Et comme je l’ai déjà démontré, le choix de la majorité au niveau européen ne risque pas d’aller dans le sens du progrès social, en particulier de notre point de vue à nous, Français !

       

      Créer un état européen est un rêve impérialiste par essence, un cauchemar pour les peuples en souffrance.

       

      Si des dizaines de millions de Français sont dans la rue contre l’austérité, (austérité qui est la conséquence de l’intégration européenne), l’ue enverra à Paris une troïka proposer (en échange d’un « plan de sauvetage ») les services d’eurogendfor pour mater les récalcitrants.

       

      Très pratique, la troupe anti-émeute « européenne » qui ne comprend rien à ce que disent les manifestants. On leur demande de tirer, ils ont moins de scrupules...

       

      Surtout que l’union européenne tolère dans ses traités que la mort soit infligée en répression d’une émeute. Et dans un cas de situation insurrectionnelle dans un pays membre, son principal souci serait « d’éviter que le fonctionnement du marché intérieur ne soit perturbé. »

       

      J’imagine bien les réactions dans les autres pays : « ces gros râleurs branleurs arrogants bouffeurs de grenouilles se font rouster, bien fait pour leur gueule ! L’austérité, ça leur fera les pieds. »

       

      Donc si des dizaines de millions de Français descendent dans la rue, il faut que ce soit pour exiger le retrait Français de l’union européenne !

       

      C’est la première chose à demander, la démocratie effective.


    • CN46400 CN46400 18 février 2014 08:02

      « Seulement, on ne peut établir de solidarité instituée qu’au sein d’une communauté suffisamment soudée. Donc à l’échelle nationale. »

          Ce qui suppose que les nations auraient toujours existé et seraient l’étape ultime de l’évolution des sociétés humaines. C’est la version sociétale du créationnisme. Pour moi c’est non merci !

    • kimbabig 18 février 2014 21:37

      Ce qui suppose que les nations auraient toujours existé et seraient l’étape ultime de l’évolution des sociétés humaines

      Relisez mon post précédent, je dis exactement le contraire :

      "Pensez à ce qu’il a fallu faire pour forger l’unité nationale des actuelles nations de cette planète, et imaginez les souffrances à endurer pour essayer vainement de créer un état européen à partir de pays si divergents."


    • CN46400 CN46400 19 février 2014 08:26

      Sur les douleurs passées je ne peut que vous suivre, mais la vie continue et les nations ne sont pas la fin de l’histoire


  • julius 1ER 15 février 2014 17:51

    @ CN 

    je suis d’accord globalement avec ton texte, tout rejeter sur l’euro, est une grande escroquerie intellectuelle, d’accord aussi que si tout était si simple la livre anglaise atteindrait des sommets or il n’en est est rien et pour cause...
    seul le franc suisse si la banque nationale suisse n’en avait bloqué le cours aurait continué à monter....
    d’accord aussi que sortir et de l’UE et de l’Euro ne résoudrait rien car cela ne transformerait en rien le capitalisme bien au contraire, par contre on aurait tout à craindre d’une Finlandisation ce qui ne serait en rien une situation confortable pour le commerce extérieur !!!!!! .il faut s’atteler à transformer l’Europe, hors de cela point d’issue, et je serai prêt à penser que ce que nous progressistes revendiquons, d’autres peuples en Europe en arrivent aux mêmes conclusions, je ne crois pas du tout que nous soyons seuls en ayant le monopole d’une vision trop unilatérale des problémes qui se posent et en Europe et dans le monde cad une croissance écologique, un nivellement des salaires et des revenus ainsi qu’un développement de l’économie beaucoup plus harmonieux qu’il ne l’est au jour d’aujourdhui , il faut en finir avec les démagos de tout crin et se retrousser les manches..

  • zygzornifle zygzornifle 15 février 2014 17:57

    Responsable mais pas coupable comme dirait nos chers politiques UMPS ......


  • lsga lsga 15 février 2014 19:10

     Le FN ne veut pas sortir de l’Euro. Ce n’est plus dans leur programme. 

     
    Voir :
     
    Enfin, rappelons que la monnaie et le monétarisme sont des approches pseudos-scientifiques du fait économique. Se concentrer sur la monnaie, c’est confondre les mots et les choses. 


    l’important est d’organiser scientifiquement et démocratiquement l’appareil de production. Savoir si on écrit E ou F sur des bouts de papiers est totalement secondaire. 

    • lsga lsga 15 février 2014 20:13

      bin très précisément oui, ce n’est pas dans leur programme. 

       
      Tu sais lire ? 
       
      Pour rappel, en 2011, ils disaient clairement : sortie immédiate et unilatéral de l’Euro. 
       
      Là ils en sont à dire (je cite) :
      « la France doit préparer, avec ses partenaires européens, l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro »
       
      bref : on verra avec nos partenaires, et on sortira peut-être un jour. 
      Non, le FN ne veut plus sortir de l’euro.


    • CN46400 CN46400 15 février 2014 20:22

      Comme prévu, pour passer devant le comptoir de la bourgeoisie, le FN adapte son programme. Reste à voir la tête de ses électeurs lorsqu’ils constateront la truanderie...


    • Sylvain62 15 février 2014 20:27

      Au moins peut-on espérer que les électeurs FN seront un peu plus réactifs que l’électeur moyen à dire « oh bah zut je me suis fais avoir, vivement les prochaines élections alors ». 


      Et ce ne seraient pas dix mille CRS en plus qui feraient la différence, face à la colère généralisée. 

    • lsga lsga 15 février 2014 20:38

      patriote, va donc demander au fiotes de l’UPR : le FN ne veut pas sortir de l’Euro. Ils peuvent pondre autant de vidéo qu’ils veulent, le fait est que la sortie de l’Euro n’était pas dans le programme présidentiel de Marine Lepen. 


    • lsga lsga 15 février 2014 21:30

      franchement : tu ne vois pas que c’est une embrouille pour électeur Coca-Cola ?

       
       
      Le FN n’a pas de conviction politique ou économique. Avec Dieudo, ils sont en train de vous ramener en masse le lumpen prolétariat : les racailles de cité. Tu ne comprends pas que l’extrême droite est au service de ceux qui la dirige. C’est tout. 

    • lsga lsga 15 février 2014 22:02

      ah ok, tu es un fasciste assumé. Au moins les choses sont claires... 

       
      Pour rappel : lorsque les généraux nationalistes sont au pouvoir (comme cela été le cas au Chili), on observe une contraction du tissu industriel productif au profit de l’industrie du Luxe. 
       
      Franchement : qu’est-ce qui te fait croire qu’un militaire est plus capable de gérer un pays qu’un politique ? Les deux sont cousins germains (voir la grande zohra..)
       
      C’est de la République qu’il faut sortir, au profit du Conseillisme. La solution au déficit démocratique, c’est plus de démocratie, pas moins de démocratie.

    • lsga lsga 15 février 2014 22:04

      pour l’extrême droite au service du Capital : révise l’Histoire du 20ème siècle mec....

       
      Commence par Pinochet...
       
      Ensuite, lis cet article en détail :
       
      Une Europe éclatée en plein de petits pays nationalistes, dirigé d’une main de fer par des généraux ou des bourgeois qui ne pensent qu’à s’enrichir : c’est le rêve de la CIA. 
       
      Si tu aimes les militaires, tu ferais mieux de regarder du côté de Chavez. 


    • lsga lsga 16 février 2014 02:42

      ahhh... les fachos... vous avez toujours 50 ans de retard dans vos combats...

       
      Donc, l’impérialisme n’est pas une insulte, c’est un mode de production :
       
      Le mode de production qui se met naturellement en place après un certain temps de Capitalisme :
       
      Sous un régime autoritaire, les grandes gueules dans ton genre sont les premiers à être envoyés derrière les barreaux. Si ce que tu veux c’est que l’on est plus le droit de parler, alors pourquoi parles tu ? 
       
      Quand tu bosses 66 heures par semaine (comme sous Hitler, Franco, Mussolini), ça laisse pas beaucoup de temps pour aimer sa famille et sa patrie. Penses-y.
       

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:50

      Isga,
      Personne ne s’est aperçu que l’ URSS était un pays démocratique...
      « J’ai vécu dans votre futur et cela ne marche pas ... »
      Comparaison entre le fonctionnement de l’UE et de l’URSS.


    • lsga lsga 16 février 2014 13:46

      Fifi : retourne jouer avec les enfants à la maternelle, ils sont de ton niveau intellectuel.

       
      @Patriote
       
      Alors : les régimes autoritaires sont défendus par l’oligarchie financière. Lis franchement :
       

      Le « NOM » est LE projet fasciste. Le Nouvel Ordre Mondial, c’était le rêve d’Adolf Hitler. C’est un projet créé à la va vite pour faire face à l’International Socialiste. L’Ordre Nouveau défendu par les NAZI, c’est un monde Capitaliste (cad : dans lequel il y a propriété privé des moyens de production), dirigée par la race blanche et chrétienne. 
       
      Les porteurs de cet Ordre Nouveau en France, ce sont les ligues fascistes. Exemple :
       
      Qui deviendra le Front National. 
       
      L’Impérialisme Américain a beaucoup pris à l’impérialisme allemand (à tous les niveau, même l’organisation des laboratoires de recherche US sont inspiré du modèle des universités allemande du 19ème). Les USA ont repris ce projet d’Ordre Nouveau à leur compte, en remplaçant les Aryen par la WASP (White Anglo Saxon Protestants)
       
      Tu ferais bien de lire Marx. 
      Tu découvrirais qu’au fond du compte, la démocratie directe que tu défends est le conseillisme, et l’autoritarisme que tu es « éventuellement » prêt à défendre en cas de nécessité se nomme « dictature du prolétariat ». 

    • CN46400 CN46400 16 février 2014 15:23

      Patriote, te reste-t-il assez de moquette sous les pied pour fumer un autre pétard ?...


    • lsga lsga 16 février 2014 16:50

      Patriote : le concept de NOUVEL ORDRE MONDIAL a été fondé PAR HITLER :

       
      Je cite :

      « Ordre Nouveau : un terme générique désignant, dans les années 1930-1940, les mouvements fascistes, et par extension le IIIe Reich. L’avènement de l’ordre nouveau fut proclamé par Adolf Hitler en 1940 ; le terme fut repris largement par la propagande et représenta l’hégémonie de l’Allemagne nazie sur l’Europe. »


      Cela s’oppose au projet d’Internationale Socialiste. 


  • Sylvain62 15 février 2014 20:25

    Encore un qui a découvert le débat sur l’euro en consultant le programme du FN. Rien que lire ça dans les premières lignes suffit à discréditer ce qui suit. 


    Une bien bonne à l’auteur : un fruit pourri ne tombe jamais loin de l’arbre. L’euro est basé sur une construction politique et économique qui répond à la définition même d’une dictature. Dic-ta-ture. Antithèse de la démocratie, négationnisme de la volonté et de l’histoire des peuples. L’euro tombera, lui aussi, ce n’est même pas une supposition mais une certitude, la question est de savoir si l’on va rester là les bras ballants en attendant ou bien que l’on fera en sorte de s’en sortir avec un minimum de dommages pour la France. 

    La France ne va pas mendier son avenir à la bureaucratie bruxelloise mais se le réapproprier bon gré mal gré des européistes et de leurs technocrates de plus en plus identifiés pour ce qu’ils représentent : l’antithèse de nations libres et souveraines.

    En voilà assez de devoir demander l’avis de 28 autres puissances pour décider d’orientations politiques nationales et qui ne devraient regarder que le peuple de France. Le dernier coup sur les OGM parle de lui-même. Perte de temps mais surtout perte d’argents (l’UE est un gouffre financier, quant à la PAC elle n’a longtemps été que le retour logique ce que le pays a investi dans l’éléphant), et en prime les politiciens en profite pour faire passer par la voie des traités ce qu’ils ne pourraient autrement jamais obtenir en passant par la seule voie démocratique et légitime : le débat national. 

    • CN46400 CN46400 15 février 2014 20:53

          Mon cher ami, il n’y a que quelques minutes que je sais que le FN n’est plus pour la sortie de l’€. Ce qui m’a décidé de publier cet article n’est rien de plus que le sentiment de vouloir souligner l’aspect « donquichotesque » de cette position politique (sortie de l’€) surtout de la part de gens se cataloguant volontiers à gauche, voire dans la mouvance communiste.

          La politique en vigueur dans l’U€, ne saurait être au dessus de toutes critiques. Encore faut-il que la critique dépasse le combat contre les moulins à vent pour viser ceux qui, insolemment, et systématiquement, profitent de cette politique.

    • lsga lsga 15 février 2014 21:59

      euh, « LA » France, c’est qui ? 



      Parce que la bourgeoisie française et la bourgeoisie allemande ont les mêmes intérêts, qui sont contradictoires avec les intérêts des salariés français et allemands...
       
      Donc, quand tu dis LA France, tu parles de la bourgeoisie française ou des salariés français ? 


      Pour rappel, les salariés français ont tout intérêt à faire des grèves à échelle européenne avec leurs comptriotes prolétaires allemands, espagnols, italiens ...

    • Gugu Gugu 15 février 2014 23:57

      "La politique en vigueur dans l’U€, ne saurait être au dessus de toutes critiques. Encore faut-il que la critique dépasse le combat contre les moulins à vent pour viser ceux qui, insolemment, et systématiquement, profitent de cette politique.« 

      Pour dépasser le combat contre les moulins à vent, il faut arrêter de croire les sirènes de celui/ceux qui vous raconte(nt) qu’une autre UE est possible, CN46400. Comme dit plus haut, toute modification des traités en vigueur n’est possible que si l’unanimité des pays signataires est acquise.
      Quand l’Espagne et le Portugal ont souhaité rejoindre la CEE, celle ci leur a imposé un délai afin que ces deux pays rattrapent le niveau de vie des autres membres de la CEE, ainsi, pas de dumping social. A l’époque, on nivelait vers le haut. Délai qui n’a pas été de mise lors de l’entrée dans l’UE des anciens satellites de l’URSS... ce n’était pas fortuit.
      Si tous les pays de l’UE ont le même niveau de vie, il est facile pour leur peuples de s’entendre sur des exigences communes, mais si les niveau de vie, donc les fondamentaux de chaque pays sont différents, pas de possibilité de s’organiser pour les citoyens.
      Aujourd’hui, si un smic européen devait se mettre en place, ça se traduirait par une baisse de 25 à 45% pour les français, est ce vraiment ce que vous voulez ? Regardez en Espagne ce qui s’est passé, les espagnols ont accepté une baisse de leur salaire de 25%, de peur de se retrouver dans la même situation que les grecs...
      Il n’y a pas d’autre UE, on nous l’a expliqué en 2005, et prouvé en 2008... les moulins à vent n’ont qu’a bien se tenir, vous allez voir que chaque parti politique va nous présenter SA version de l’UE qu’il souhaite, pleins de vœux pieux, pour au final nous dire que tel pays ou tel autre fait de la résistance, donc qu’on ne peut rien faire... et les moulins resteront en place, les électeurs don quichotesques sur leurs ânes, et les »bourgeois" de l’UE toujours à la même place...


    • CN46400 CN46400 16 février 2014 08:58

      @ gugu

      Je peux te suivre, mais pas sur le SMIC européen. Tous les français savent que l’introduction du salaire minimum en France a finalement fait monter les salaires là où ils étaient bas (Sud et Bretagne) sans les faire descendre là où ils étaient haut (Paris et sa région). C’est surtout le chômage qui impacte les salaires à la baisse. Je ne vois pas pourquoi il en serait différemment dans l’UE.
        Par contre les inégalités sont pain béni pour le capital, qui ne s’engraisse jamais autant. C’est d’ailleurs pour cela qu’il convoite avidement des zones à plus bas salaires, qu’il abandonnera dès qu’il aura trouvé encore plus bas ailleurs. Fabriquant du même coup, par millions, les prolos qui, dès qu’ils parviendront à s’unir, se débarrasseront, sans fleurs ni couronnes, de lui.
        Mais la planète a des limites strictes, c’est pourquoi, avec Marx, je pense que le capitalisme, en Occident en particulier, court à sa perte. (Dé profundis...)

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 09:54

      CN,
      L’UPR dénonce depuis longtemps les divagations programmatiques du FN.
      « Le FN un Parti leurre »


    • lsga lsga 16 février 2014 14:03

      L’UPR, la continuation du projet politique de Pascua et DeVilliers.

       
      Est-ce que Asselineau, comme ses mentors, fait dans le trafic d’armes avec l’Afrique ?

    • Gugu Gugu 17 février 2014 10:12

      @CN46400

      Je peux te suivre, mais pas sur le SMIC européen. Tous les français savent que l’introduction du salaire minimum en France a finalement fait monter les salaires là où ils étaient bas (Sud et Bretagne) sans les faire descendre là où ils étaient haut (Paris et sa région). C’est surtout le chômage qui impacte les salaires à la baisse. Je ne vois pas pourquoi il en serait différemment dans l’UE.

      Avec un rapport de 1 à 4 entre la Bulgarie/Roumanie et la France, plus de la moitié des entreprises de ces pays pourraient mettre la clé sous la porte en cas d’un nivellement des salaires vers le haut. Aucune raison de faire appel à un ouvrier polonais ou roumain s’il coute aussi cher qu’un français. Impossibilité pour ces entreprises d’exporter si leur prix sont multipliés par 2 ou 3 d’un coup. Du moment où l’élargissement c’est fait à des pays qui avaient un niveau de salaires et de charges sociales aussi différents du notre, nous sommes condamné à perdre des pans de notre économie. Donc ces pays n’accepteront JAMAIS un smic européen, ça leur couterait trop cher socialement et économiquement à court et à moyen terme.

        Par contre les inégalités sont pain béni pour le capital, qui ne s’engraisse jamais autant. C’est d’ailleurs pour cela qu’il convoite avidement des zones à plus bas salaires, qu’il abandonnera dès qu’il aura trouvé encore plus bas ailleurs.

      Oui, là dessus vous avez raison, et c’est bien pour ça que l’élargissement s’est fait sans phase transitoire, histoire de casser les systèmes sociaux des pays de l’Europe de l’ouest.

      Fabriquant du même coup, par millions, les prolos qui, dès qu’ils parviendront à s’unir, se débarrasseront, sans fleurs ni couronnes, de lui.


      Quand on est en permanence à se prendre la tête pour savoir comment boucler ses fins de mois, comment payer tel truc pour le petit dernier, comment régler les réparations de la voiture... on ne réfléchit pas trop au delà de l’immédiat. Ce n’est pas pour rien que les intellectuels ont toujours été issu de la bourgeoisie. Marx n’avait pas à trimer 6 jours sur 7 pour survivre, ça lui a donné le temps de réfléchir à la condition des ouvriers. Pas pour rien que toutes les révolutions ont été initiés par des bourgeois, y associer le peuple n’étant que moyen de légitimer une chose qu’on aurait appelé coup d’état autrement.
      D’autre part, le système capitaliste actuel nous propose sans cesse des diversions dès qu’un mouvement « crédible » se met en place. Je vous rappelle cette phrase de Goebbels (si je ne me trompe pas) qui disait que si l’Allemagne avait perdu la guerre, c’est que les alliés avaient une meilleure propagande.

    • CN46400 CN46400 17 février 2014 11:54

      Je n’ai jamais dit que le SMIC européen devrait s’appliquer du jour au lendemain, mais, sous entendu, qu’il devrait, progressivement, s’imposer par le haut, en le majorant régulièrement au dessus de l’inflation. Comment a-t-on fait en France ?


  • Abraxas Abraxas 15 février 2014 20:36

    Bonjour, je vois que vous êtes marxiste. Je l’étais aussi jusqu’à ce que je mette à chercher qui était derrière le marxisme et le communisme. Je vous invite à voir ceci http://lemondedissident.20minutes-blogs.fr/tag/illuminatis et à faire vos propres recherches pour savoir si le marxisme n’est pas de la fausse opposition contrôlée. Ne me croyez pas, vérifiez par vous même.


    • lsga lsga 15 février 2014 20:39

      hey ma grande : moi y en à lire Marx, Lénine, Kautsky, Luxembourg, et les marxistes contemporains. 

       
      Je n’ai pas 120 de QI comme toi. 
       


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 15 février 2014 22:43

    Vous me faites penser à tous ceux qui cherchent à tout prix un bouc émissaire à leur mal-être.

    Mal-être complètement stupide ; vous regardez votre voisin et vous voulez contrôler combien il gagne ; mais quel comportement immature ! Comme tous ceux qui veulent se gaver en prétendant que les autres se gavent, eux ! Immatures, immatures !

    Putain, grandissez, bordel !

    Quant à la « crise », elle a bon dos, la « crise » !

    Vous avez voulu encore gagner, toujours gagner, payer moins cher, encore moins cher, qu’ils y ait moins d’intermédiaires, qu’on délocalise !
    Eh bien, les grands groupes vous ont entendus ; ne vous étonnez pas après qu’il y ait du chômage !
    On a pas le beurre, l’argent du beurre et le C. de la crémière ! C’est pas possible.

    Vous avez voulu le bon coin sur internet, c’est super, c’est gratuit !
    A mort paru-vendu, payant, avec ses trois mille cinq cent salariés, maintenant chômeurs !
    Le bon coin, c’est à peine cent salariés, c’est mieux, hein ? Avec en plus toutes les arnaques qui y fleurissent.
    Ah elle est belle la société que vous fabriquez !

    Le TPMG = tout pour ma gueule.

    Mais c’est toujours de la faute des autres, hein ? 


    • julius 1ER 16 février 2014 08:46

      @ben voyons

      ce que tu dis peux sembler juste mais un peu caricatural quand même !!!!
      l’exemple du bon coin qui aurait fait disparaître paru-vendu peut sembler très juste mais si l’on regarde les éléments de plus près, cela semble beaucoup moins vrai....... le bon coin est à rapprocher de la vente par internet qui a explosé ces dix dernières années, avec tous les sites que l’on connait Amazon, Cdiscount, Rue du commerce etc...
      mais là où ton argument est spécieux, c’est que la Centrale des Particuliers ou même EBay, qui pourraient être pris pour les concurrents directs du Bon Coin ,eux n’ont pas disparus , Pourquoi ............
      j’ai ma thèse à ce sujet, mais je te laisse réfléchir quand même !!!

  • logan 16 février 2014 07:14

    Il suffit de regarder autour de nous, et de nous apercevoir que des pays qui sont hors de la zone euro ont exactement les mêmes problèmes que nous, qu’ils subissent la même crise, pour comprendre que l’euro n’est pas en cause, et que ce sont les politiques libérales ( et d’austérité ) qui sont menées autour de l’euro, ainsi que dans ces pays avec leurs monnaies nationales, qui sont en cause.


    • julius 1ER 16 février 2014 08:48

      @logan 

      je te plusse Logan, car quand le bon sens et le bon questionnement commence à fleurir, on progresse !!!!

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 février 2014 10:02

    Si vous voulez comprendre quelque chose aux questions monétaires, la conférence d’ Asselineau vous permettra de comprendre qu’une monnaie = une économie = un peuple.

    Que l’euro, appliqué à 17 économies , cultures, histoires, intérêts et compétitivité différents ne peut être qu’un échec.
    C’est pour avoir rendu à Sarkozy un rapport en ce sens, qu’ Asselineau a été placardisé, et son service dissous.

    « La Tragédie de l’euro ».

    Tous les Empires qui ont voulu, par orgueil et cupidité , imposer une monnaie commune, ont explosé.


  • Vipère Vipère 16 février 2014 11:39

    Par CN46400 (---.---.81.171) 15 février 12:56

    L’extrait du Manifeste que j’ai proposé montre le rôle que joue la bourgeoisie pour maintenir son taux de profit au zénith, y compris en élargissant, si besoin, sa zone de domination (UE). La plupart des entreprises françaises importantes travaillent désormais plus à l’export que pour l’hexagone, je ne crois pas qu’on puisse, sans dommage pour leurs salariés, de revenir sur cette réalité. Pas plus que personne n’est revenu, après 1789, sur la suppression des octrois communaux !

    ...................................................................... ...................................................................... ...................................................................... ..............................................

    Bonjour l’auteur

    Je ne partage pas du tout « vos croyances » celles consistant à brandir des dommages pour les salariés.

    Pourquoi ? avant le traité de l’union européenne, des échanges économiques existaient déjà entre tous les pays, malgré les barrières douanières. Ce qui induit que si nous renégocions des traités ou si nous cessions de faire partie de l’Europe telle qu’elle existe, nous ne cesserions pas pour autant de commercer avec d’autres pays, la France a depuis que le commerce existe échangé des marchandises avec des pays voisins.

    D’autre part où sont vos chiffres du commerce extérieur ? vous ne les indiquez pas parce qu’ils sont depuis des lustres déficitaires. Autrement dit et vous avez là, un démenti avéré de vos « croyances » que la France a toujours plus importé, qu’elle n’a exporté. Et donc, cela n’étaye pas vos propos alarmistes consistant à dire qu’il y aurait des « dommages » pour des salariés français, dès lors que le marché intérieur fonctionne mieux que le marché extérieur.

    Les chiffres insolents des restaurants MAC DONALD, 2ème chiffre d’affaires après les Etats Unis, indique que le marché intérieur génère de la prospérité, même si l’on peut critiquer la qualité des produits vendus par ces fastfood.

    Les politiques français ont abandonné l’industrialisation de la France, par suivisme et cela parce que les patrons français ne sont pas du tout patriotiques et préfèrent délocaliser à l’étranger pour profiter des bas salaire et faire des profits rapides et importants.

    A contrario, les patrons suisse et leurs ressortissants sont patriotiques avant tout et font l’effort d’investir chez eux, et ne songent pas du tout à délocaliser pour faire des profits colossaux.

    Deux mentalités bien distinctes, patriotiques et mondialiste s’opposent et font que l’économie qu’un pays va bien et l’autre pas !


    • CN46400 CN46400 16 février 2014 11:52

      Les patrons suisses çà c’est du bon patronat qui ne cherche pas à faire du profit en délocalisant. Une nouvelle race qui n’exploite que modérément le prolos local ou immigré, on en rêve mais avertissons-les quand même : trop de philantropie est mortelle pour le patronat, gare à la concurrence « libre et non faussée » !... 


  • Vipère Vipère 16 février 2014 12:44


    Les patrons suisses çà c’est du bon patronat qui ne cherche pas à faire du profit en délocalisant. Une nouvelle race qui n’exploite que modérément le prolos local ou immigré, on en rêve mais avertissons-les quand même : trop de philantropie est mortelle pour le patronat, gare à la concurrence « libre et non faussée » !...

    Qui ne voudrait le retour du patronat français paternaliste et patriotique plutôt que mondialiste et cumulateurs sans limite ?

    Après la philantropie n’est pas à la base de l’économie et des échanges commerciaux !

    Maintenant, si vous avez un autre modèle viable à nous soumettre... ?

     


  • CN46400 CN46400 16 février 2014 12:52

    Sauf que les patrons qui négligent le profits ne font pas de vieux os à la tête de l’entreprise.....


  • Vipère Vipère 16 février 2014 12:56

    Votre réponse peu pertinente démontre votre vacuité !


  • Vipère Vipère 16 février 2014 13:05
    Les élites françaises ont honte de la France
    Dimanche 19 Janvier 2014 à 09:00 | Lu 93050 commentaire(s)

    Propos recueillis par Bertrand Rothé

    L’ancienne directrice de l’ENA, députée de l’Aisne apparentée au groupe socialiste, livre ici un regard très critique sur le rapport des classes dirigeantes françaises à notre nation. De sa fréquentation des politiques à celle des élèves des grandes écoles, Marie-Françoise Bechtel a rapporté de nombreuses anecdotes édifiantes.

    Marie-Françoise Bechtel - BALTEL/SIPA

    Marianne : Vous venez d’affirmer dans un entretien publié dans l’Expansion que « la spécificité française tient surtout à la détestation des élites envers la nation ». Pouvez-vous préciser cette pensée et la justifier par quelques exemples ?

    Marie-Françoise Bechtel : C’est une idée qui me poursuit depuis assez longtemps. Je me souviens l’avoir soutenue pour la première fois dans un entretien accordé à Joseph Macé-Scaron dans le Figaro fin 2000. Je lui avais dit que j’étais très frappée de voir à quel point les élites britanniques étaient fières de leur nation. Aujourd’hui, pour moi, c’est plus que jamais un constat absolu et évident. Les élites françaises ont honte de la France, ce qui n’empêche qu’elles peuvent avoir un comportement extrêmement arrogant, même si cela peut paraître paradoxal. Je cite souvent l’exemple de Jean-Marie Messier. Ce pur produit des élites françaises avait qualifié les Etats-Unis de « vraie patrie des hommes d’affaires », et ce, juste avant de s’y installer. Ici, le propos est chimiquement pur. Toutes les élites ne sont pas aussi claires, mais beaucoup n’en pensent pas moins.

    Ça ne fait qu’un exemple !

    M.-F.B. : Je peux vous en trouver des dizaines. Prenons celui des grands patrons dont les groupes investissent à l’étranger et qui se soustraient au versement de leurs impôts en France. Vous ne pouvez pas dire que ce sont des comportements patriotiques... Total ne paie quasiment pas d’impôts en France. Bien sûr, à l’étranger, nombreux sont les groupes qui ont les mêmes comportements, mais ils savent être présents quand leur pays a besoin d’eux. Regardez aussi la façon dont on traite les commémorations de la guerre de 1914-1918 : les élites, dont le PS, incriminent les nations. On oublie que les peuples ne voulaient pas la guerre, et que c’est le déni de la nation qui nous entraîne aujourd’hui dans une Europe qui ne cesse de faire monter l’extrême droite. Autre exemple qui m’a été raconté de première main et qui illustre ce mélange de déni et d’arrogance. Dans les négociations européennes de 1997 à 1999, en vue de la conclusion du traité de Nice, Pierre Moscovici, alors ministre délégué aux Affaires européennes, avait traité les petits pays avec une morgue incroyable, coupant la parole aux uns, leur demandant d’abréger leur discours, exigeant que le représentant de la Belgique se taise. C’est ce même Pierre Moscovici, toute son action le démontre, qui est persuadé que la nation française a disparu, que nous sommes devenus une région de la grande nébuleuse libérale et atlantisée.

    Extrait de Marianne que je viens de découvrir à l’instant sur le web, mais tout un chacun a déjà fait le même constat !


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