lundi 9 mai 2022 - par Hamid Enayat

L’Europe ne doit pas céder au sale business des otages

Le mercredi 20 avril après midi, la cour d'appel d'Anvers, en Belgique, a rendu son verdict sur l’appel des terroristes impliqués dans l’attentat de 2018 contre un grand rassemblement de la résistance iranienne en banlieue parisienne. Les quatre accusés ont été condamnés par le tribunal de district. Le principal condamné était un diplomate du régime des mollahs. Et c’est la première fois dans l'histoire européenne contemporaine qu'un diplomate est reconnu coupable d’implication directe dans un attentat à la bombe.

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Contexte : 

Assadollah Assadi, le diplomate terroriste du régime des mollahs basé à Vienne, et cerveau du complot, qui a été condamné à la réclusion de 20 ans, qui est la peine la plus lourde, a choisi de ne pas faire appel pour éviter un scandale politique plus grand. Les trois autres agents impliqués dans le complot, Amir Saadouni, Nasimeh Naami et Mehrdad Arefani, condamnés à 15 à 18 ans de prison, ont fait appel de leur condamnation.

En cinq audiences, la Cour d'appel a examiné les résultats de l'enquête et le témoignage d'experts en explosifs concernant le pouvoir destructeur de la bombe qu'Assadi a transportée d’Iran en Europe et a remise à ses agents pour la placer dans le lieu de la conférence.

C'est la première fois dans l'histoire qu'un diplomate en exercice est arrêté et emprisonné en Belgique alors qu'il livre un colis d’explosives aux auteurs de l’attentat terroriste. Il a orchestré l'attaque contre un grand rassemblement de l'opposition iranienne en 2018. La chef de l'opposition Maryam Radjavi était la principale cible de cette attaque brutale. Ce diplomate terroriste voulait provoquer un plus grand désastre comme le Bataclan. L'intégrité de l'appareil diplomatique du régime iranien est tel un vestige de son terrorisme.

Le régime iranien a arrêté un touriste suédois la semaine dernière et a annoncé plus tôt l'exécution imminente du Dr Djalali. Le Premier ministre belge a déclaré qu'il se rendrait à Téhéran pour rencontrer le président iranien si l’exécution eu lieu.

Nous ne devons pas nous mêler de la sale affaire des prises d'otages.

De la prise d'otages de ressortissants français au Liban par le Hezbollah libanais pour libérer les terroristes du régime emprisonnés en France, à la prise d'otages de binationaux comme la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah ou le ressortissant suédo-iranien Djalali pour mettre la pression sur la France et l’Europe pour libérer le diplomate terroriste iranien emprisonné en Belgique, cette sale affaire continue.

Les Nations Unies et d'autres organisations internationales ont récemment appelé le régime iranien à rendre des comptes pour le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Le régime iranien détient le record mondial d'exécutions arbitraires, d'exécutions d'enfants et de peines tels que l’amputation. Cela confirme que ce régime ne peut se conformer aux standards internationaux du 21ᵉ siècle.

L'Europe doit mettre un terme à cette sale affaire en ne cédant pas et en poursuivant, même en son absence, Ebahim Raissi, le président iranien qui, selon Amnesty International et les Nations unies, a été impliqué dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques. C'est la mesure la plus efficace pour contrer le chantage et la prise d'otages du régime, qui a pris en otage toutes les valeurs démocratiques.



1 réactions


  • xana 10 mai 2022 09:18

    Bien sûr qu’il serait légitime de se poser des questions...

    Mais pas ici.

    Enayat (ou quelque soit son vrai nom, et sa vraie nationalité) ne fait ici que de la propagande anti-iranienne.

    Pour lui, RIEN de ce que fait l’Iran n’est acceptable par principe. C’est à ça qu’on reconnaît un propagandiste de guerre. Tout ce qu’il souhaite c’est la soumission de l’Iran aux Américano-Sionistes. Un point, c’est tout.


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