samedi 10 août 2013 - par Hamed

L’herméneutique de l’alliance du monde de l’islam et de la première puissance du monde

 Comment l’Europe qui se trouvait au bon endroit et au bon moment a pu tirer un formidable profit de sa révolution industrielle du XVIIIe et XIXe siècle pour se développer et s’étendre sur le monde. Cette expansion s’est soldée par une domination sur les trois-quarts de l’humanité. Le continent américain (Amérique du Nord et du Sud), l’Australie, l’Afrique, le monde islamique et une grande partie de l’Asie. Pareillement, le monde de l’islam va se trouver au bon endroit et au bon moment en alliance avec les États-Unis pour changer le rapport des forces dans le monde. Comment cette transformation a-t-elle pu s’opérer ? Comment le monde islamique qui venait d’accéder à l’indépendance dans les années 1950 et 1960, dépendant de tout sur le plan économique de l’Occident, de l’URSS et de la Chine, qui ne produit que des matières premières et du pétrole, va moins trente ans plus tard influer sur la marche de l’Histoire. Et, à partir des années 1990, l’islam radical, supplantant l’Union soviétique disparue grâce aux coups de boutoir en Afghanistan et aux richesses pétrolières, devenir ensuite une menace pour la superpuissance mondiale. Telle est l’interrogation que l’on peut porter sur cette alliance équivoque des États-Unis et du monde de l’Islam.

  1. Frustration et division du monde arabe, une arme pour l’Occident

 Dans une étude confidentielle (déclassifiée en 1979) publiée le 14 février 1946 par le service militaire de renseignement du Département américain de la Défense, il est dit : « À de rares exceptions près, les États [du monde musulman] sont marqués par la pauvreté, l'ignorance et la stagnation. Ce monde est plein de mécontentement et de frustration, mais aussi d'une conscience exacerbée de son infériorité et de détermination à obtenir certaines améliorations.

  Deux aspirations fondamentales s'opposent ici de front, et cette confrontation est génératrice de conflit. Ces aspirations se révèrent dans les comptes rendus quotidiens de tueries et d'actes de terrorisme, de groupes de pression dans l'opposition ainsi que de nationalisme brut et d'expansionnisme pur présentés comme des manœuvres diplomatiques. » Le rapport explique ensuite ces deux aspirations et commence, à juste titre, par se concentrer sur le lourd contentieux hérité de l'époque pré-moderne. « La première de celles-ci, c’est la puissance qui fut la leur et qui leur permit non seulement de régner sur leurs propres terres, mais aussi de vaincre la moitié de l'Europe. Et ils souffrent de constater leur dénuement économique, culturel et militaire actuel. Ainsi, leur conscience collective est soumise à une pression croissante. Les Musulmans veulent reconquérir leur indépendance politique par tous les moyens possibles et tirer eux-mêmes profit de leurs propres ressources. (…) Bref, la région est affligée d'un complexe d'infériorité, et ses actes sont aussi imprévisibles que ceux de tout individu sujet à de telles motivations. » L'autre aspiration fondamentale est d'origine externe. « Les grandes puissances et celles qui le sont presque couvrent les richesses économiques de la région musulmane et veillent aussi sur certains de ses points stratégiques. Leurs actes sont également difficilement prévisibles, car chacune de ces puissances se trouve dans la position d'un client qui s'empresse de faire ses achats parce qu'il sait que la boutique va être cambriolée sous peu. Dans une atmosphère aussi saturée des gaz inflammables que sont la méfiance et l'ambition, la moindre étincelle pourrait provoquer une explosion touchant tous les pays impliqués dans le maintien de la paix mondiale. » L'introduction conclut par une justification de cette analyse : « Une bonne compréhension du monde musulman ainsi que des tensions et des contraintes qu'il subit est donc un élément indispensable du travail de base des services de renseignement ».

 Précisément, les pays arabes se trouvent dès leur indépendance confrontés à la compétition Est et Ouest et à l’implantation de l’Etat d’Israël en Palestine, en 1948. A la fois divisés et très en retard sur le plan économique et industriel suite à la longue nuit colonisatrice, ils ne pouvaient apporter une réponse ferme aux deux grandes puissances sorties vainqueurs du Deuxième Conflit mondial. Deux constantes expliquent cet état de fait. D’abord, la division des pays arabes en régimes monarchiques, alliés des États-Unis, et en régimes nationalistes, alliés à l’Union soviétique, ne pouvaient qu’attiser méfiance et rancune entre eux. La deuxième constante est qu’aucun Etat arabe n’est démocratique au sens universel (élections représentatives, libertés d’expression, de la presse, respect des droits de l’homme). Tous, à des degrés divers, sont sous le joug d’un arbitraire qui permet à une minorité de conserver le pouvoir et de maintenir les masses en état de soumission politique et de sujétion sociale. Donc pas de libertés et une confiscation des richesses par ceux qui sont proches du pouvoir. Cette réalité entretient un état de frustration permanent des populations que les États-Unis avec les pays monarchiques arabes vont instrumentaliser dès les années 1970 pour endiguer l’influence de l’Union soviétique de plus en plus présente au Proche et Moyen-Orient et au Maghreb.

 Surtout qu’avec la débâcle militaire au Vietnam et le demi-échec de son protégé face à l’Egypte et à la Syrie qui met fin à l’invincibilité d’Israël, les États-Unis sont astreints désormais à ranger leurs fusils dans le placard, fusils qui n’ont apportés qu’échecs et frustrations pour la superpuissance. Et changer leur politique extérieure en menant une guerre subversive tout azimut. Si l’Union soviétique et sa périphérie, l’Europe de l’Est, notamment la RDA, via le KGB et la Stasi, ne vont pas chômer en termes de subversion et de déstabilisation de l’Europe par différentes formations politiques révolutionnaires en Europe (la Fraction Armée rouge, les Cellules révolutionnaires en Allemagne, les Brigades rouges en Italie, l’Action directe en France), les États-Unis et leurs alliés arabes, de leurs côté, vont s’appliquer via la CIA et les services saoudiens à utiliser l’islam pour déstabiliser les pays arabes nationalistes. Ainsi d’une pierre deux coups, ils s’activeront à endiguer le communisme, donc la convoitise de l’URSS sur les plus grands gisements de pétrole du monde situés dans le monde islamique et protéger les pays monarchiques arabes des idées progressistes des pays nationalistes.

 Dans cette guerre froide entre les deux supergrands, les États-Unis ont enregistré un premier succès en dégageant l’Egypte du front nationaliste arabe. La défection de l’Egypte obtenu par la promesse du retour du Sinaï, d’une aide financière annuelle et d’un accord de paix avec Israël a été un rude coup porté à l’équilibre de puissance dans la région. De plus, le front nationaliste affaibli, devenu le « front de fermeté », va faire face à une nouvelle donne, l’émergence de l’« islam politique » incarné par l’Iran en concurrence avec l’Arabie saoudite pour la direction de l’islam mondial.

  1. De la poussée des mosquées dans le monde à la « ceinture verte » contre l’URSS

 Comment comprendre la formidable poussée de construction de mosquées dans le monde en particulier dans les pays arabes et les pays occidentaux, notamment en Europe ? Quel rôle ces mosquées vont jouer dans la compétition Est-Ouest ? Tout d’abord, il faut dire que l’implantation massive a obéi à un mouvement naturel de l’Histoire. Le formidable transfert du pouvoir d’achat de l’Occident aux pays monarchiques arabes suite aux chocs pétroliers de 1973 et 1979 a mis des moyens financiers considérables à la disposition de l’ultra-conservatrice monarchie saoudienne pour inonder de dollars partout où c’était possible dans le monde pour construire des mosquées. Porter l’Islam était une réponse toute naturelle à l’attachement des populations musulmanes aux devoirs et pratiques de l’Islam, la démarche saoudienne répondait donc à l’aspiration de la majorité des masses musulmanes dans les pays arabes et n Occident. 

 En réalité, la démarche n’était pas innocente, la stratégie américano-saoudienne visait dans l’invasion de mosquées à l’intérieur comme à l’extérieur du monde arabo-musulman d’unifier les peuples musulmans sous la bannière de l’Islam dont l’objectif premier était de les ériger en rempart contre le communisme. Une stratégie sous-tendue par une profusion d’aide financière, sous la houlette américano-saoudienne, a dépassé toutes les espérances. Un mouvement politique puissant s’est développé rapidement dans les années 1970 et a pris le contrôle de nombreuses organisations sociales et étudiantes ainsi que d’association caritatives et culturelles. Prêchant une réforme complète de la société et l’avènement de la justice sociale par l’islamisation des structures de l’Etat, le mouvement islamiste le rendit extrêmement populaire dans les couches les plus défavorisées de la société ainsi qu’auprès de certains milieux intellectuels progressistes mais hostiles aux régimes socialistes arabes. En Europe où vit une forte communauté musulmane, l’implantation de mosquées, à l’époque, s’inscrivit dans une démarche interculturelle, et ne posa pas de résistance politique contrairement à aujourd’hui.

 L’instrumentalisation de l’Islam a à jouer un rôle déterminant dans un long processus politique qui aujourd’hui encore n’est pas achevé. Par exemple, la révolution en Iran n’a pas été le produit du hasard mais entrait dans le cadre d’une stratégie américaine à l’échelle mondiale. Installer un régime islamique en Iran offrait à la superpuissance trois atouts. Installer sur le flanc sud de l’URSS une « ceinture verte ». « Mettre fin aux ambitions du chah d’Iran dans son programme nucléaire ». Et « opposer un pôle de rayonnement islamiste chiite au pôle islamiste sunnite » pour neutraliser le monde musulman par une division interne. On comprend pourquoi l’ayatollah Khomeiny a eu tous les égards en France, et de la banlieue parisienne, à Neauphle-le-Château, dirigea par ses mots d'ordre de résistance et d'action diffusés en Iran pour renverser la monarchie Pahlavi. Rentré le 1er février 1979 à Téhéran, l’ayatollah Khomeiny proclame, deux mois plus tard, la république islamiste d’Iran. Malgré la position prise par l’Iran sur le conflit israélo-palestinien et la séquestration des diplomates américains par les « étudiants révolutionnaires », en novembre 1979, la stratégie américaine a fonctionné. L’Iran s’est transformé en phare de l’islam combattant.

  1. Des crises monétaires aux chocs pétroliers

 Parallèlement aux conflits dans le monde arabo-musulman, des crises financières et monétaires opposaient les États-Unis à l’Europe. La fin des « Trente Glorieuses » qui n’était pas propre à la France touchait pratiquement toutes les économies occidentales. Tout fait penser que le scénario qui a suivi le premier conflit mondial dans les années 1920 s’est reproduit dans les années 1960 et 1970, évidemment avec des changements notables. Si l’Histoire se répète, elle ne peut se répéter de manière identique. Le contexte historique a changé.

 La reconstruction des pays industrialisés des effets de la guerre 1939-1945 et leur retour dans le commerce mondial ne pouvaient préfigurer avec la saturation en biens et produits échangeables sur les marchés internationaux une crise économique du type de 1929 pour la simple raison que les acteurs dans le commerce mondial ont augmenté. Les pays d’Afrique et d’Asie sortis de la décolonisation de l’Afrique et de l’Asie, ont une part importante dans l’« absorption mondiale », ce qui a pour effet avec leurs importations de reculer la crise. En outre, contrairement aux années 1920 où aucune monnaie mondiale n’avait une prééminence sur les autres dans le Gold Exchange Standard, le dollar après la guerre était la « monnaie-centre » du système monétaire international. Toutes les monnaies européennes avant 1958 étaient dévaluées et inconvertibles, ce n’est qu’après cette date que les monnaies européennes ont recommencé à devenir convertibles, évoluant avec une marge très étroite autour de la monnaie-pivot, le dollar. La convertibilité du dollar américain étant garantie par un cours fixe, vis-à-vis de l’or. 

 Des phénomènes négatifs apparurent dès le milieu des années 1960. Le retour des pays européens sur le marché mondial et la montée en puissance du Japon se sont progressivement traduite par le recul des États-Unis dans la production mondiale. Si la consommation intérieure, les dépenses de guerre, le budget défense et la course aux armements qui intègre la recherche spatiale, ont fait des États-Unis locomotive mondiale, faisant progresser les échanges américains avec l’Europe, ses déficits commerciaux croissants financés par la « planche à billet » amènent les pays européens, au début des années 1970, à refuser d’absorber les dollars émis de la monétisation et réclamer de l’or en échange des liquidités détenues en dollars. La méfiance s’installant de part et d’autre de l’Atlantique et les faibles stocks d’or aux États-Unis entraînent le président Nixon à mettre fin à la convertibilité du dollar en or (août 1971). Cette décision sera suivie par le flottement des monnaies sur les marchés monétaires. 

 Pour parer aux crises monétaires qui opposaient essentiellement les États-Unis à l’Europe puisqu’ils sont les seuls à détenir dans le monde les monnaies internationales en tant que monnaie de réserve dans les Banques centrales de la planète, crises d’ailleurs qui ne s’estompaient pas et restaient sans issue de règlement, c’est le pétrole des pays de l’islam qui viendra dénouer les crises monétaires en Occident. En effet, la facturation du pétrole arabe en dollar offre un double avantage : permettre à la superpuissance américaine de continuer à financer ses déficits en dollars crées ex nihilo. Tous les pays industrialisés qui importent du pétrole arabe sont obligés d’acheter des dollars sur les marchés monétaires pour régler leurs importations. Ce qui passe, compte tenu des déficits américains en croissance, par une hausse ininterrompue des prix du pétrole. Ainsi se comprend la « nécessité des chocs pétroliers », dont le renchérissement du pétrole en vérité ne faisait que compenser l’iniquité des échanges entre les pays du Nord avec ceux du Sud. Le prix du pétrole et des matières premières étaient dérisoires (3 dollars environ le prix du baril de pétrole avant 1973), un renchérissement de ces matières de base n’a fait en vérité que rendre justice aux pays du Sud.

 Le deuxième avantage, celui-ci est capital, la hausse des prix de pétrole a permis de d’accroître l’« absorption mondiale ». Sans les chocs pétroliers, l’économie mondiale aurait fortement décéléré, avec des dizaines millions de chômeurs en Occident et dans le reste du monde. Comme on l’a déjà dit, « pour un travailleur américain, européen ou japonais, il n’est pas intéressé par qui a gagné ou a perdu des dollars, des livres sterling, des francs, ou des yens, son seul souci est de conserver son emploi dont sa vie en dépend. Et ce sont des millions de travailleurs dont leur vie ne dépend que des salaires qu’ils reçoivent. De plus, les firmes industrielles n’ont pas manqué de répercuter la hausse des prix sur leurs exportations, ce qui devait compenser les surcoûts.

 Mais le phénomène « pétrole-dollar » n’est sans conséquence sur le plan monétaire dans le monde. Il est évident que les pays européens pénalisés financièrement puisqu’ils vont acheter des masses en dollars qu’ils ont refusés initialement pour cause de manque d’or pour la superpuissance, ne pourront éviter de s’aligner à la nouvelle donne du dollar. Ce qui veut dire que les pays européens qui sont aussi détenteurs de devises internationales vont aussi « dupliquer de la même façon les bases de crédit des dollars entrants ». Ainsi, on aura en Europe, au Japon le gonflement des avoirs en devises, entraînant une augmentation de liquidités internationales, sans qu’il y ait symétriquement aux États-Unis, de contraction compensatrice de la base monétaire. Et le paradoxe est qu’il ne peut y avoir contraction compensatrice de la base monétaire, car si cela intervenait, les États-Unis ne pourraient financer leurs déficits ex nihilo, ce qui équivaudrait à asphyxier l’économie mondiale par raréfaction de liquidités internationales, annulant alors ce qui a accru l’« absorption mondiale ».

  Et on comprend aussi pourquoi le formidable transfert d’achat aux pays exportateurs de pétrole, en particulier l’Arabie saoudite va mettre à sa disposition des moyens financiers colossaux pour lancer l’islamisme dans le monde. Evidemment, une forte hausse des prix va s’accélérer dès 1973. Les pays d’OPEP accumulent d’énormes excédents courants, les pétrodollars. Sans ces pétrodollars, l’activité mondiale pourrait chuter et, comme on l’a dit, plonger le monde dans la déflation.

 Cependant un grave problème va apparaître, l’excès de liquidités dans le monde aura progressivement un effet contraire. Au lieu de la déflation, tous les pays et tous les secteurs vont se trouver englobés dans une « gigantesque inflation mondiale », amenant les pays occidentaux en quête continuelle d’emprunteurs. C’est ainsi que l’immense masse d’eurodevises et de pétrodollars sur les marché, et l’extrême facilité offerte par les banques européennes, américaines et japonaises, sera massivement injectée sous forme de prêts (placements) auprès des banques africaines, sud-américaines, des pays du bloc Est et dans une moindre mesure auprès des banques asiatiques.

 Et là encore, les pays emprunteurs en développant leurs achats dans le Nord concourent à la croissance économique occidentale. Le Nord comme le Sud traverse assez bien cette période, à l’exception des pays d’Afrique qui sont fortement secoués par des conflits armés.

  1. De l’ inflation « socialisante » à l’ endettement mondial

 Qu’en est-il du « sens des chocs pétroliers et de l’inflation mondiale » ? Nous avons vu que sans les pétrodollars, la duplication des eurodevises par l’Europe et les placements massifs dans les pays du reste du monde, l’activité mondiale aurait subi une forte contraction et plonger le monde dans une déflation comparable à celle des années 1930. Force de dire que « l’inflation qui a suivi a été NECESSAIRE » pour éviter au monde une crise économique planétaire. Mais est-ce pour autant le seul motif dans ce processus que l’on peut qualifier d’ « herméneutique », dans le sens qu’il appelle un questionnement, qui paradoxalement tout en « euthanasiant » les rentiers puisqu’il fait fondre leurs avoirs, il a permis une meilleure répartition de la richesse à travers le monde. Ce qui a maintenu l’activité économique mondiale tant au Nord qu’au Sud. Une inflation que l’on peut aussi qualifier de « socialisante ». 

 Certes, l’inflation des années 1970 a été positive pratiquement pour l’ensemble du monde, mais l’effet produit ne pouvait perdurer pour la bonne raison que l’ont aurait eu une hausse des prix du pétrole et des matières premières ininterrompue suite aux injections monétaires américaines et une duplication en monnaies européennes des bases de crédit des dollars entrants générés par les importations des pays extérieurs à l’Europe en produits européens. Nous aurons alors un processus à l’infini d’augmentation de monnaies centrales des deux principaux pôles monétaires du monde, un cercle vicieux enclenché qui en augmentant en concert les prix du pétrole, des matières premières et des produits manufacturés en une spirale sans fin finira par causer une « crise fatale » au système monétaire international, et donc aux grandes monnaies occidentales (dollar, deutschemark, yen, livre sterling, franc).

 Précisément, le nouveau gouverneur, fraîchement élu à la Banque centrale américaine, Paul Volcker mit fin à cette spirale de création monétaire ex nihilo en relevant brusquement à plus de 18% le taux directeur de la FED à court terme. Cassant les anticipations inflationnistes, et au prix d’une récession aux États-Unis en 1982, il fait baisser durablement l’inflation. Cette hausse sans précédent du taux d’intérêt américain qui a fait affluer tous les capitaux flottants des pays étrangers à la recherche de profit, a pour ainsi dire éponger le monde des dollars américains. Leur rareté sur les marchés monétaires plombe les monnaies européennes dans un processus baissier continu, renchérissant le taux de change du dollar par rapport aux monnaies européennes à plus de deux fois sa valeur de l’année 1980. Le franc passe d’environ 4 Fr en 1980 à 10 Fr pour un dollar en 1985, une baisse pratiquement identique pour la monnaie allemande.

 Les conséquences sur le pétrole compte tenu de la déprécation sans précédent des monnaies européennes font porter en réalité un baril de pétrole de 40 dollars à près de 100 dollars en 1984 au taux constant de l’année 1980. Une crise économique majeure en Europe que sauve d’une part le formidable endettement des pays d’Amérique latine, d’Afrique, du bloc socialiste de l’Est et une partie de l’Asie – une partie des ressources de ces pays vont vers l’Europe via l’endettement –, et d’autre part, le dopage de leurs exportations par l’affaiblissement de leurs monnaies vers surtout les pays de l’OPEP, favorisés par la hausse des prix du pétrole et les États-Unis dont le dollar s’étant fortement apprécié dans les marchés internationaux leur permettait de payer moins cher leurs importations d’Europe et du reste du monde.

 Les Occidentaux ont mis en place pour la gestion de l’endettement mondial trois institutions. Le Fonds monétaire international transformé en pompier du monde avec pour tâche d’assainir à travers des plans d’ajustement structurels les économies des pays en difficultés ou en cessation de paiement. Et deux clubs de pays riches, celui de Rome pour la dette privée et de Paris pour la dette publique. Ainsi la boucle est fermée par cette « herméneutique de l’alliance du monde de l’islam et de la première puissance du monde ». Les « dollars islamo-américains » qui non seulement ont permis d’éviter une crise économique mondiale majeure dans les années 1970 mais vont changer la face du monde à partir du milieu des années 1980.

  1. L’affrontement Est-Ouest : un monde en perdition

 Quelle est la situation des peuples du Tiers monde et de l’Europe face à la l’affrontement Est-Ouest ? Une « guerre froide » qui a généré une situation catastrophique pour les peuples à tel point que la situation issue de la décolonisation et donc de la libération, a noyé les peuples dans des « crises et guerres mortifères et meurtrières ». Il n’y a pas un jour où des bombes éclatent, les guerres et les génocides se déroulent avec une banalité effarante » (2). Partout s’installe des dictatures militaires en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie, sous l’œil bienveillant des deux superpuissances. Les États-Unis et l’Union soviétique neutralisés par leurs arsenaux saturés d’engins nucléaires et thermonucléaires capables de les ramener plusieurs fois à l’âge de pierre se combattent par « peuples interposés ». Le monde est entré dans une troisième guerre mondiale sans nom où par deux fois l’humanité a frôlé l’apocalypse. La « crise des missiles de Cuba, en 1962 » qui a tenu le monde en haleine, et « l’affaire des euromissiles », en 1983, où la « gérontocratie soviétique au pouvoir », avec un régime socialiste finissant, voulait entraîner avec sa mort le monde. Encerclé au Sud par la « ceinture verte », le pouvoir soviétique installe, dans un dernier acte de désespoir, des « missiles nucléaires SS-20 de moyenne portée en Europe. En riposte, les États-Unis déploient des Pershing-2 et les missiles de croisières » en Allemagne de l’Ouest. L’Europe et le monde, de nouveau pris en otage, retiennent leur souffle, ils craignent une seconde fois un « dernier round… apocalyptique ».

 Les autorités britanniques ont rendu public le 1er août 2013, un discours solennel écrit en mars 1983 (en anglais) et destiné à être prononcé par la reine Elizabeth II en cas de troisième guerre mondiale. « Les dangers qui nous font face aujourd'hui sont plus importants, et de loin, qu'à n'importe quel autre moment de notre longue histoire », indique le discours de deux pages, déclassifié au terme du délai légal de trente ans. "La folie de la guerre se propage une fois de plus dans le monde et notre brave patrie doit de nouveau se préparer à survivre face à l'adversité ». Londres estimait « 33 millions de victimes » en Grande-Bretagne en cas d’attaque nucléaire de l'Union soviétique.

 Le monde était réellement en perdition. Les deux supergrands grands à travers leurs services secrets (CIA, KGB, et autres organes de sécurité) et les pays dictatoriaux comme la RDA avec la Stasi de, prendront, via les régimes politiques à leurs bottes, en otage des nations entières. Les régimes militaires en Argentine, en Bolivie, au Chili, au Paraguay, en Uruguay, et dans le reste de l’Amérique du Sud, la répression politique est brutale, massive et inhumaine. Des centaines de milliers sont jetés dans les prisons où certains séjournent des années. Des tortures, provoquant parfois la mort, sont des procédés systématiques. Les assassinats, les mises au secret, les disparitions de personnes et les escadrons de la mort sont légion. Tout est mis à contribution pour briser toute opposition populaire. Le mécanisme de quadrillage politique de la société à tous les échelons et la délation visent à éliminer toute manifestation de désaccord avec le régime. Les droits civiques des citoyens sont systématiquement violés. L’Amérique du Sud, une partie de l’Afrique, de l’Asie et du monde arabo-musulman sont devenues une gigantesque prison. Quant au bloc socialiste de l’Est, les peuples sont travaillés quotidiennement par une propagande communiste utopique sans relâche. Tout soulèvement des peuples dans le bloc de l’Est est écrasé par les chars dans le sang (Hongrie en 1956, Tchécoslovaquie en 1968). Les goulags (camp d’internement des opposants) ne désemplissent pas. En Afrique du Sud, l’apartheid fait rage. Une ségrégation raciste, coloniale cherche à maintenir les autochtones dans un état de sous-hommes. Israël ne déroge pas à la règle, elle maintient des pans entiers de la population palestinienne dans des bantoustans.

 Dans les pays arabo-musulmans où des guerres barbares opposent des peuples transformant leur situation en une véritable tragédie mondiale. L’Union soviétique, dans sa volonté de desserrer l’« encerclement vert », transformera l’Afghanistan en un champ de ruine. Une « guerre totale » oppose l’Irak à l’Iran. Au Liban, une « guerre civile », attisée par les puissances, déchire les différentes communautés musulmanes et chrétiennes dans unconflit sans précédent, depuis plus de dix ans.

  1. Les « pétro-dollars et l’islamisme armé », un « quatrième contingent dans l’Histoire » ?

 La même question que l’on a posé dans l’analyse précédente (2) pour les peuples colonisés par les empires européens : « d’où va venir le salut salvateur pour sortir les peuples de cette violence sans nom, de cette tyrannie devenue endémique par les régimes politiques honnis par les peuples ? ». « Est-ce leur destinée ? » Comme on l’a déjà dit, s’il en est ainsi, « quel serait alors le sens de leur existence ? » Une « non-existence », une « non-humanité » ? Comme la colonisation qui a duré si longtemps, et qu’il a fallu deux guerres mondiales, et entre les deux une crise économique mondiale (1929), que l’on a définies comme des « contingents de l’Histoire » ou des « ruses de l’Histoire » (1) et (2) pour briser les chaînes qui asservissaient les peuples.

 Comment pourrait-il s’en sortir les peuples durant cette « guerre froide » ? Aucune possibilité, aucune lucarne de libération, si des conjonctures historiques n’inversaient pas le rapport des forces. Aussi peut-on dire, comme ce qui fut pour la libération du monde colonisé, ce ne sera pas des guerres mondiales mais des « pétro-dollars issus des formidables richesses des sous-sols du monde de l’Islam » et l’« affaiblissement de l’URSS par l’islamisme armé en Afghanistan » qui inverseront le rapport des forces. L’« inflation socialisante » issue des pétrodollars des années 1970, le retournement par la hausse des taux d’intérêt mondiaux et l’endettement mondial qui a suivi mettront à genoux dans un premier temps les dictatures militaires sud-américaines.

 Le gouverneur de la Réserve fédérale américaine, Paul Volcker, en relevant brusquement le taux d’intérêt directeur de la FED à une valeur pour ainsi dire unique dans l’histoire économique du monde, ne savait pas que, dans ce « coup de plume sur les taux », il provoquera une formidable révolution qui changera la face du monde. Et c’est ce qui sera dès le milieu des années 1980. Les pays sud-américains en cessation de paiement, les dictatures militaires n’auront plus rien à offrir à leurs peuples que l’austérité et la misère. Les régimes militaires n’auront d’autres alternatives que de céder la place aux civils pour redresser la barre d’autant plus que les États-Unis avaient commencé à changer de stratégie en promouvant la démocratie et l’état de droit dans le monde, encourageant les aspirations des peuples, ce qui ne peut qu’accélérer encore plus la déliquescence politique et économique des pays totalitaires, en particulier l’Union soviétique visée en premier par cette stratégie.

 Après les pays d’Amérique du Sud, un vent nouveau va se lever aussi naturellement pour les pays de l’Europe de l’Est et le reste du monde. « Les pétro-dollars via l’endettement ébranleront la puissance économique soviétique et l’islamisme armé amènera l’Armée rouge aux limites de sa puissance ». Le délabrement du bloc de l’Est arrive à son point extrême avec la chute du « Mur de Berlin », en novembre 1989. C’est la fin d’une époque. L’URSS n’échappera pas à son destin, la fin de son rôle dans l’histoire sera scellée à jamais en décembre 1991. Même la Chine qui a anticipé et s’est convertie, dès le début des années 1980, au socialisme de marché n’évitera pas le « printemps de Pékin » en 1989 (occupation de la place Tiananmen par les étudiants en faveur de la démocratie).

 Combien de conflits armés seront résolus avec la fin de l’affrontement Est-Ouest durant la décennie 1990. La fin du danger qui aurait résulté pour l’Europe avec le déploiement de missiles nucléaires soviétiques et américains, en cas de conflit nucléaire, n’a pas de prix. S’il reste des conflits pendants, ils ne seront jamais autant que ceux qui ont prévalu durant la confrontation des deux supergrands. Aussi peut-on dire que les « pétro-dollars » ou « islamo-dollars » et l’« islamisme armé », y compris la « poussée de construction des mosquées dans le monde », ont joué un rôle crucial dans le renouveau du monde. Ce qui explique l’« onction » que les gouvernements américains et européens ont apportée à l’« islamisme radical ».

 La libération des peuples de la dictature et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme dans de nombreuses régions du monde le doivent à ces « pétro-dollars » et à l’« islamisme radical » pour qui, « paradoxalement, la démocratie est impie ». Etrangeté de l’Histoire ou « ruses de l’Histoire » ?

 Il reste cependant que sans l’irruption de ces deux donnes dans l’Histoire, le monde aurait continué à exister dans la dictature et le totalitarisme. L’URSS comme les pays communistes de l’Est et les dictatures sud-américaines auraient continué à régenter par la terreur les peuples. L’économie mondiale aurait grandement souffert, provoquant par voie de conséquence, un chômage de masse pour l’ensemble des peuples du monde. Sans les « pétrodollars », le monde n’aurait pas eu une « inflation socialisante » mais une « déflation mondiale qui ferait ressembler les années 1970 et 1980 aux années 1930 avec un monde compartimenté en zones monétaires (dollar, livre sterling, deutschemark, franc, rouble et yen).

 Aussi peut-on dire que l’irruption de ces deux donnes constitue un « quatrième contingent de l’Histoire » libérateur en cette fin de siècle. Ou selon la dialectique hégélienne, une « quatrième et dernière ruse de l’Histoire du XXe siècle » pour préparer un nouvel état du monde pour un nouveau siècle, à l’instar des « autres ruses de l’histoire » qui ont libéré les peuples d’Afrique et d’Asie de la nuit coloniale.

  1. Aliénation et désaliénation du monde de l’Islam ?

 Une question cependant : « peut-on dire que c’est la faute aux dictatures d’avoir régenté par la terreur les peuples ? » Ou est-ce la faute des deux supergrands d’avoir provoqué une guerre froide pour dominer le monde ? Ou est-ce la faute aux Empires européens d’avoir cherché, par le passé, à dominer pour ensuite coloniser des pays voire des continents entiers ? Ou est-ce la faute aux colonisés qui se sont laissé coloniser ?

 Il y a une histoire en marche, et l’histoire ne peut se comprendre sans une « historicisation du passé en relation avec le présent ». Il est évident que toute la problématique est dans la répartition des richesses du monde. Les guerres, les conflits armés, la terreur, les génocides, se jouent dans cette compétition plus que millénaire. Et on ne peut dire que c’est la faute des uns et des autres. C’est le destin aurait dit Hegel, des séquences malheureuses de l’histoire que les « ruses de l’Histoire » ne cessent de changer leur cours historique en faisant progresser l’humanité vers un état de droit des peuples et d’équité. Ou un « Esprit dans l’Histoire » ou simplement les « Lois inconnaissables des Nécessités historiques » qu’on ne peut qu’« historiciser » pour avoir une idée de ce progrès du monde.

 Le monde de l’Islam au même titre que les autres communautés dans le monde n’est pas prêt d’arrêter le combat pour gagner. Et tous les coups sont permis, les djihadistes, les forces loyalistes, les Marines américains, la légion étrangère, etc., en Irak, en Syrie, au Mali, en Afghanistan et ailleurs, sont là pour gagner. Le monde est un éternel processus pour gagner. Tous ces événements concourent au développement du monde, des évènements heureux comme des événements malheureux et souvent des tragédies qui laissent le plus souvent l’opinion mondiale impuissante. Le bien passe forcément par le mal. Et la démocratie en Occident si elle est un phare pour le monde n’est pas tombée comme un fruit du ciel mais fut le produit d’un long et douloureux processus historique.

 Si le monde de l’Islam, depuis les années 1970, a rempli un rôle, une « fonction herméneutique majeure » avec les États-Unis sur la scène mondiale, il reste qu’aujourd’hui son « incapacité à historiciser » sa relation à son passé constitue la « cause première de son sous-développement ». Que des voix dans le monde arabo-musulman estiment que leur salut passe par la résurrection de leur héritage dans toutes ses dimensions, et prônent un retour général aux mœurs, usages et valeur du passé, et que cette volonté de restauration dans le présent des composantes du passé typique de la culture islamique heurte les autres cultures mondiales, ne sont en fait que les conséquences des grands changements économiques et géostratégiques dans le monde, qui ne relèvent que d’une conjoncture historique favorable.

 Sans le renchérissement brusque du pétrole dans les années 1970 et le transfert de richesses net au monde de l’Islam, sans la crainte d’une démocratisation en marche dans le monde qu’a généré l’« herméneutique de l’alliance du monde de l’Islam et de la première puissance du monde » qui aurait mis en difficulté les forces rétrogrades en Occident et dans le monde arabo-musulman qui cherchent à tout prix à « retarder le réveil des peuples musulmans », cette résurrection du passé islamique dans les consciences arabo-musulmanes n’aurait probablement jamais eu la dimension qu’elle a aujourd’hui. Toujours est-il, si cette dimension a concouru véritablement à la libération de l’identité ancestrale que la domination et la colonisation n’ont cessé de l’aliéner durant des siècles, le monde arabo-musulman, au-delà des crises et des guerres qui se jouent en son sein, reste toujours menacé par un retournement des forces économiques lequel remettra de nouveau en cause sa désaliénation. De plus cette désaliénation sur le seul plan islamique et qui élude totalement le développement économique ne peut qu’approfondir encore plus le fossé dans le retard à combler sur le plan économique et technologique, que la plupart des pays asiatiques ont déjà rattrapé et rivalisent avec les pays occidentaux. Le pétrole n’étant pas une richesse inépuisable, le prix à payer risque de coûter très cher… et qui peut aller jusqu’à la perte de souveraineté sur ses richesses minières, touristiques… par une OPA des grandes institutions financières internationales appelées pour résoudre les crises économiques à venir.

 Tel sont les défis à venir pour le monde arabo-musulman.

 

Medjdoub Hamed

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde.com

 

Note : 

1. Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l’humanité ?

Partie I, par Medjdoub hamed

 http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/les-guerres-et-les-crises-138225

2. Valeur et sens de l’« islamisme » dans le nouvel ordre mondial.

Partie II, par Medjdoub Hamed

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vers-un-nouvel-ordre-monetaire-135240

3. L’herméneutique de l’alliance du monde de l’islam et de la première puissance du monde.

Partie III, par Medjdoub Hamed



58 réactions


  • etrange etrange 10 août 2013 19:52

    Superbe article intelligent et instructif, un véritable bonheur...Juste une petite précision, si je puis me permettre, ce n’est pas l’Islam en tant que tel dont l’Empire Anglo-Saxon « use et abuse » comme allié objectif, mais de l’Islam radical et, pour etre plus précis, de ses deux avortons contrefaits, d’une dangerosité extreme, et qui se nomment, respectivement, le Salafisme et le Wahhabisme. De plus, il faut savoir qu’un réel marché a été conclu entre les US et les pétromonarchies du Golfe : installer des régimes théocratiques dans le monde musulman ! Ces richissimes royaumes ont pour objectif, ce que l’on sait peu, de réaliser le reve d’un immense royaume panislamique au sein duquel la Charia remplacera la constitution. Quant aux états-nations modernes ils les considèrent comme des obstacles à éliminer ou dont il faut empecher l’avènement possible, et ce n’est pas pour rien que nous voyons tomber peu à peu tout ce que le monde musulman compte de « régimes laics » au gré « d’interventions nécessaires » et de « révolutions spontanés », parfois à la grace de bombardements destructeurs et déstabilisateurs de ce qui est devenue une immense armée de mercenaires à la solde de l’oncle Sam, j’ai nommé l’OTAN...Ainsi, il ne faut faire montre d’aucune naiveté lorsque la propagande politico-médiatique nous affirme, mordicus, que les US en ont après l’Iran en raison de son régime théocratique ; en effet, ces derniers s’en fichent comme d’une guigne, et s’arrangent meme pour installer des régimes à caractère religieux islamique dès qu’ils le peuvent....L’unique et réelle raison étant qu’il est un des principaux fournisseurs en petrole de la Chine et de l’Inde.
     Merci encore pour cet article d’une rare qualité.


    • etrange etrange 10 août 2013 21:32

      Votre site est, pareillement, brillant. Recevez ma réelle admiration, monsieur.


    • smilodon smilodon 10 août 2013 21:40

      @ étrange... Pour n’être que 2 à avoir lu « l’article » (la genèse) de « hamed », et pour tout vous dire, même si je ne suis que le plus illettré d’entre nous 3, le « dessein » « mondialiste » de l’argent-roi me saute au visage !..... Je fais partie intégrante du « bas-peuple » !... Et j’en suis fier !.. « bas-peuple » ne voulant pas dire, à mon humble avis, « Q.I d’huître » !.... Les tenants et les aboutissants, d’accord, quand on se lève à 6 ou 7 heures chaque matin, on ne les saisit pas forcément bien !... On peut voir un « truc » quand même chaque fin de mois !.. C’est le « chiffre » en bas à droite sur la feuille de paye !... Et con, Ok, on l’est !.. Mais quand même.. On fait les « courses » !.... Et « cons », à ce moment-là, on l’est moins !..... Faut « bouffer » !.. Et c’est « dur » !... De plus en plus dur de « bouffer »....... Dommage pour les « élites » qui ne le savent pas encore !... Mais quand la « plèbe » ne pourra plus rien se mettre sous la dent !.... Les « bagnoles cramées, les flics caillassés, les manifs pour tous ou pour un chacun »... Tout ça sera relégué au second plan !...Le jour où le peuple aura vraiment faim, le peuple mangera !.... Quitte à bouffer ses élites repues et dodues !..... Il mangera le peuple !.. Il a toujours mangé, en fin de compte !.. Il mangera encore... Il mangera toujours !........ Un pays, c’est d’abord un peuple.....Pas une « élite » !.. Un PEUPLE !!....


    • etrange etrange 10 août 2013 22:02

      Bonsoir, Smilodon...Il n’est nul besoin de faire partie d’une élite quelconque pour etre brillant intellectuellement...ou pas. Quant à la nécessaire révolte des peuples en général et du notre en particulier, malheureusement, et l’Histoire nous donne une leçon magistrale, elle est en général canalisée, manipulée et dirigée par ceux-là meme que nous devrions combattre....Regardez et lisez certains commentaires sur Agora, qui se font de plus en plus majoritaires, et constatez à quel point la colère légitime des « gueux » est dirigée contre de pauvres hères, comme les immigrés, l’Islam, les Roms, les fonctionnaires, les « gauchos », les « fachos », etc.... via une manipulation médiatique qui tient du matraquage ; pendant ce temps d’autres sont à l’abri des conséquences de nos ressentiments, voire de notre colère, quand ce n’est pas de notre misère autant matérielle que sociétale et parfois familiale, et ils continuent à se faire chaque jour plus riches, chaque jour plus puissants...« Les chiens aboient (dans la mauvaise direction) et la caravane passe. »....


    • smilodon smilodon 11 août 2013 20:46

      @ étrange : Merci pour cette « réponse » très « cordiale » !....Vous faites partie des « érudits », et désolé pour vous et les vôtres, le monde de demain sera « dur » !..... Moi qui ne suis pas « érudit », moi qui vit au milieu du « peuple », je vous l’assure : Demain sera difficile pour vous et les vôtres !... Demain sera un monde nouveau de « bras forts ».... Pas celui « d’esprits éduqués » !.. Hélas !.... Vous verrez !... J’espère pour ma part faire partie des « survivants » !.. Pas très « musclé » mais assez « tonique »....... Pas très « intellectuel » mais assez « sensé » !....... Des « comme moi », heureusement, y’en à plein !.... Amitié à vous !....


  • smilodon smilodon 10 août 2013 21:16

    « Bouhhhhhhh » !.... Je suis arrivé au bout de votre article !.... Pas « facile » !... Mais franchement, vous faites quoi sur ce site ???!!... « Hamed », honnêtement, vous êtes d’un acier dont peu d’historiens, peu d’écrivains sont faits !.... Comparé à vous, votre élocution et surtout vos connaissances je me sens assez proche du cloporte !.... Juste entre nous, avouez, vous avez déjà écrit au moins un bouquin ??.. Parce que je le veux !.... Votre article est long, certes !... Mais il coule comme une source !..... J’ai déjà lu sur ce site des textes « super », à tous points de vues !... Mais le vôtre les dépasse tous dans les grandes longueurs et les grandes largeurs !....Qui se cache sous ce « pseudo » ??...... Une « analyse » « d’école » !... Jamais lu un « truc » pareil !...... Je me « prosterne » !..... Je vous admire !.... Vraiment !..... J’ai « adoré » !....C’est beau, un texte, quand c’est « construit » !... Y’a pas à dire !..... Jamais un de nos « politiques » ne saurait en faire autant !..... Sans vouloir vous offenser, nos politiques évoluant 5000 mètres au moins, en dessous de vous !.... Là, je suis juste cloué....... Tant par la forme que par le fond !.... Ne mourrez jamais !..... Vous avez tant de choses à dire !.... Bien votre « article » !.... Bien !... Votre « pseudo », je me le note !..... Amitié à vous.. Gardez-vous bien mon ami. Adishatz !....


  • Buddha 11 août 2013 11:45

    Joli papier,cela dit il est comme toute analyse superficiel bien que très bien fait....

    la politique, la guerre, la domination de peu ,les religions bidons, la compétition truquée etc etc ont toutes en premier lieu une origine dans nos cerveaux, or sur agoravox ceci est un sujet jamais abordé..sauf peut être par Bernard dugué....cela dit la superficialité elle aussi doit être connu , donc grand merci de ce texte , mais est depuis 5000 ans voir plus ,totalement insuffisante pour un monde en paix ,juste et serein , globalement il y a un monde violent constant....il n’y a jamais eu de « gauche » en fait, jamais.....parce que en croyant encore a la competition comme vertu pour toujours mal vivre ensemble on se trompe à 100 % , le destin de l’humain était solidaire ,amical et partageur, or personne n’en veut ( sans savoir pourquoi ) sauf rares exceptions alors il va falloir continuer à en payer le prix qu’on le veuille ou pas et aucune analyse si pertinente soit elle ne mettre fin au carnage humain...le balancier va continuer à aller de - en +..occasionnant massacres ,vols ,violences et tout le reste...

    Merci bien sur de cet article..


  • Christian Labrune Christian Labrune 11 août 2013 17:18

    " Si le monde de l’Islam, depuis les années 1970, a rempli un rôle, une « fonction herméneutique majeure » avec les États-Unis sur la scène mondiale, il reste qu’aujourd’hui son « incapacité à historiciser » sa relation à son passé constitue la « cause première de son sous-développement ».« 

    N’étant pas du tout compétent en économie et très conscient de mon insuffisance, il y a beaucoup d’analyses que je ne comprends pas très bien et sur lesquelles je me garderais de porter un quelconque jugement. En revanche, dans la phrase ci-dessus, je vois mal en quoi le monde de l’islam a pu avoir une »fonction herméneutique majeure« . Du point de vue du sens commun, une pareille expression ne signifie pas grand chose.

     ». Une ségrégation raciste, coloniale cherche à maintenir les autochtones dans un état de sous-hommes. Israël ne déroge pas à la règle, elle maintient des pans entiers de la population palestinienne dans des bantoustans.« 

    Là, on n’est plus du tout dans l’analyse surplombante et planante qui prétendrait faire apparaître un envers du décor où l’Amérique tire les ficelles du monde - la thèse, du reste, est bien banale sur AgoraVox !- mais dans la propagande antisioniste ordinaire. C’est bien d’avoir évité le mot »apartheid« , lequel eût semblé d’une vulgarité propagandiste par trop ridicule et inexacte, mais avec les »bantoustans", on y est tout de même. Les antisémites sur ce site, qui sont comme la vérole sur le bas-clergé, breton, auront de quoi être contents. Merci pour eux. 
    Réflexion faite : si j’ai du mal à avaler la sauce économico-politique où baignent tant d’ingrédients divers, c’est peut-être à cause de mon incompétence relative aux grandes lois de l’économie universelle, mais peut-être pas seulement.


  • Jonas 11 août 2013 21:17

    Bonjour monsieur Hamed,


    Je vous ai lu avec beaucoup d’attention , vos analyses sur certains points sont pertinentes sur d’autres , vous ne divergez en rien de ce qu’écrivent certains arabo-musulmans , pour eux le monde se divise en blanc ou noir et la complexité géopolitique n’ existe pas.

    Je reviens sur quelques points . 

    Vous dites par exemple « l’implantation d’israël en 1948 » ce qui veut dire que les juifs n’ont aucun lien avec ce territoire. La Langue hébreu est née en Scandinavie, et le livre de leurs prières et ses prophètes sont tous de l’Alaska ?

    Dans le Nouveau Testament , l’Evangile selon Saint Jean , chapitre 2, versets 13 et 14,

    2.13. Comme la Pâque des juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
    2.14 ; Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et colombes , et les changeurs etc.

    Il se peut que Saint Jean a fait une erreur en confondant le Temple et la Mosquée al-Aqsa.

    Je vous rappelle que le prophète de l’islam est né aux environs de 571 de notre ère à la Mecque en Arabie à plusieurs milliers de kilomètres de la Palestine et de Jerusalem. Des siècles après que des Juifs par leurs souffrances ont fait de Jerusalem une ville Sainte.

    Chateaubriand en 1806 dans son livre

     « Itinéraire de Paris à Jérusalem » écrit ceci : Pénétrez dans la demeure de ce peuple , vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour , le feront lire à leurs enfants. Ce qu’il faisait il y a cinq mille ans , ce peuple le fait encore.Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers SION ( Colline de Jerusalem ndlr) Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre , selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute : mais , pour être frappés d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jerusalem ; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leurs pays etc". 

    Vous voyez cher Hamed que s’il y a implantation c’est bien celle de l’islam ,en Egypte-Syrie , Irak, Maroc , Algérie etc. Le grand écrivain kabyle Kateb Yacine , disait que l’islam ne s’est pas imposé avec des fleurs et des bonbons mais par les armes et de grandes souffrances.
    Pourtant personne ne conteste cette expansion par les armes aux arabo-musulmans . L’histoire c’est l’histoire.

    L’autre point , vous reprenez la litanie bien commode des arabo-musulmans pour expliquer le retard des pays arabes par la colonisation et bien sûr la colonisation occidentale en escamotant , la colonisation de tous les pays arabes à l’exception du Maroc par l’empire ottoman musulman. Colonisation qui a duré + de quatre siècles.

    Il n’ y a pas de bonnes et de mauvaises colonisations ,ou on les condamne toutes ou on les accepte toutes


    Alors je vous pose la question, pourquoi certains pays faisant partie des BRICS ont eux aussi subi les aléas de l’histoire et s’en sortent et sont parmi les locomotives et pas les pays arabes ou musulmans ?

    -Brésil : Ce pays fut lui aussi colonisé + de 3 siècles et son indépendance date de 1822, il a connu les pires dictatures , pires que celles des pays Arabes , à l’exception de Saddam Hussein et pourtant ce pays est parmi les émergents non sans grands problèmes sociaux.

    La Russie ancienne Union Soviétique, après plus de 70 de communisme et la dictature Stalinienne ce pays grâce aux hydrocarbures , est lui aussi parmi les pays qui tirent la croissance, 

    L’inde ce pays continent avec une centaine de langues, autrefois colonisé aussi pendant plus de 190 ans , qui était frappé de famine avec ou sans mousson , aujourd’hui exporte , blé et riz et a su sortir + de 300 millions ( le monde arabe est à peu près de 340 millions ) de personnes de la misère. 

    La Chine que les grandes puissances n’ont pas colonisé, mais l’ont divisé en zones d’influence économique et en lui faisant signer des traités inégaux , aujourd’hui , par son travail et le courage de ses dirigeants concurrence les Occidentaux.

    l’Afrique du sud qui a subi un crime indigne , l’Apartheid, depuis 1948 jusqu’en en 1991, Est aujourd’hui un leader incontesté du continent Africain.

    Il ne faut pas tout expliquer par la colonisation et la faute des étrangers , des intellectuels comme vous , doivent être des guides et des phares pour montrer que la situation des pays arabes et même celle des pays musulmans, voir la Turquie-Pakistan-Afghanistan et d’autres est d’abord et avant tout de la responsabilité des gouvernants élus avec des scores soviétiques et les youyous.

    Quant aux Mosquées , savez-vous que l’Algérie du FLN a construit depuis son indépendance presque une par jour, et la momie Boutéflika a lancé la construction de la mosquée la plus importante en dehors de celles de la Mecque. Est-ce avec l’argent des wahhabites ?

    Par ailleurs ,une dernière réflexion. Les Etats -Unis sont jusqu’à présent une grande puissance , on peut comprendre certaines pressions de leur part et le consentement des pays.
     
    Mais le Qatar , le Koweït, les Emirats du Golfe quelle puissance ont-ils à part celle de l’argent des hydrocarbures pour faire plier certains pays arabes dont l’Egypte de 84 millions d’habitants ?

    Votre article hélas lorsqu’il accuse les autres montre les limites de l’ objectivité.




    • Ouallonsnous ? 11 août 2013 21:38

      Medjdoub Hamed, plutôt que d’herméneutique évoquez la vieille recette des colonialistes anglo yankees remontant au 19 éme siècle d’utilisation des antagonismes entres extrémismes religieux pour mieux diviser et manipuler les peuples !

      Ceci en utilisant non seulement les « ultras » de la religion du peuple ou de l’ensemble de peuples, ici les arabes de croyance musulmanne, mais leurs antagonistes et les « ennemis » du reste de l’humanité, c’est à dire les sionistes camouflés en juifs hyper orthodoxes ; ceci pour démonter les élucubrations pro sionistes israélien à base d’évangiles et autres bibles écrits en fonction des besoins au cours des âges auxquels se référe Jonas !!!


    • Hamed 11 août 2013 22:54

      @Jonas

      Bonsoir,

      Vous m’avez lu avec attention, mais vous ne vous arrêtez que sur un point Israël. Et vous n’êtes pas le seul. Pourtant dès qu’on parle d’Israël et des maux qu’elle a fait subir à tout un peuple, on développe, on argumente, on tente de trouver la faille dans l’analyse de l’autre.

      Non, mon ami, je tente d’expliquer avec l’entendement, l’intelligence des faits, des événements dans le monde, et Israël n’est qu’un minuscule point dans ma vision du monde. Et si j’ai parlé d’Israël, et des « bantoustans » qu’un commentateur du forum m’a reproché parce que c’est une vérité. Et on ne peut aller contre la vérité. Israël fait mal à un peuple depuis plus d’un demi-siècle. Et ce n’est pas les Arabes qui l’ont chassé depuis 2000 ans de la Terre sainte, mais l’Histoire ou si vous voulez le Tribunal de l’Histoire. En d’autres termes l’Esprit de l’Histoire, selon la philosophie de Hegel.

      Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez sur l’histoire d’Israël et l’implantation en 1948. Qui s’est faite dans le sang, au détriment d’un peuple qui y vivait depuis plus d’un millénaire.  Trouvez-vous juste qu’un peuple vient en France déloger les Français qui vivent en France depuis plus de 1000 ans, et les parque dans des camps ou il les exile et les chasse en Italie, en Allemagne, et ailleurs. Et pourquoi cette volonté sioniste de vouloir écraser des peuples parce qu’ils ont le feu vert de l’Amérique qui les abandonnera dès lors qu’elle se verra qu’elle n’a plus rien à donner comme une certaine URSS qui a commencé à éclater en 1989, le bloc de l’Est a disparu y compris elle-même en décembre 1991.

      Pourquoi Israël doit-elle attendre que l’histoire se charge avec tous les désagréments, je veux dire les souffrances du peuple israélien, et j’avais de très bons amis juifs peut-être les meilleurs que j’ai eus, qui m’était très proche, et de très bons professeurs juifs, à tous les niveau de mon cursus et dans de nombreux pays, pourquoi ne se rapproche-t-elle pas des autres peuples qui l’environnent. Et c’est ce qui va arriver dans quelques décennies, et peut-être un avenir pas très lointain, parce que son avenir est surtout dans le monde arabo-musulman. Et même le monde arabo-musulman, islamisme ou non,  passera inexorablement par la modernité. La modernité n’est pas un choix pour une culture, mais une obligation, nécessité par laquelle aucun peuple ne pourra se soustraire. La modernité est le nouveau habit du monde. Israël entre dans ce nouveau habit en tant qu’élément nécessaire au même titre que les Musulmans dans cette dynamique que personne ne pourra arrêter. Et Kateb Yacine peut dire ce qu’il veut, c’est son droit. Mais l’Histoire comme vous dîtes c’est l’Histoire. Elle a une âme. Et même Israël s’il est entré en Palestine par les armes a un sens. Sauf qu’il faut historiciser ce sens. Et je préfère en ce qui me concerne d’ « historiciser le global ». C’est aux Israéliens de penser leur itinéraire dans l’Histoire et d’y trouver le sens de leur mouvement historique.

      Voilà, mon ami, vous pouvez me parler du Brésil, de l’Afrique du Sud, ou de Chateaubriand ne changera rien. Israël a sa place au Proche-Orient, c’est une réalité et une vérité, mais le problème c’est dans la forme.   

      Pour le retard du monde arabe, la colonisation a été très mal vécue comme d’ailleurs Israël avec les Palestiniens. Elle les a encore fait reculer… Quant aux BRICS, s’ils avaient le pétrole rabe, ils auraient probablement vécu du pétrole… des BRICS pétrolier allié au dollar américain. La Russie en est un.

      Pour ce qui est du Qatar, et des micro-pétromonarchies, c’est une création anglo-française colonialiste.

      Voilà, mon ami, apprenez mieux l’histoire par vous-mêmes et non comme elle est récitée en classe.

      Cordialement.


    • Hamed 12 août 2013 07:57

      @ jonas

      il faut lire :
      .... Et pourquoi cette volonté des sionistes de vouloir écraser des peuples parce qu’ils ont le feu vert de l’Amérique qui les abandonnera dès lors qu’elle se verra qu’elle n’a plus rien à donner comme une certaine URSS qui a commencé à éclater en 1989, le bloc de l’Est a disparu y compris elle-même en décembre 1991.
      ....


    • Latigeur Latigeur 12 août 2013 15:57

      « Et ce n’est pas les Arabes qui l’ont chassé depuis 2000 ans de la Terre sainte, mais l’Histoire ou si vous voulez le Tribunal de l’Histoire. En d’autres termes l’Esprit de l’Histoire, selon la philosophie de Hegel. »


      Un peu facile comme argument, vous ne trouvez pas ? L’histoire ne se fait pas toute seule, elle est faite par des hommes. 

      La conquête arabe et musulmane ferait elle partie du « grand plan de la providence » à l’instar des guerres napoléoniennes  chères à Hegel ?

      Tandis que la création de l’Etat d’Israel serait un raté de la marche glorieuse des peuples vers la raison ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 12 août 2013 16:53

      "Et si j’ai parlé d’Israël, et des « bantoustans » qu’un commentateur du forum m’a reproché parce que c’est une vérité. Et on ne peut aller contre la vérité.« 

      Hamed
      Le dit commentateur (moi) ne vous a pas reproché l’expression »bantoustans« parce que ce serait une vérité, mais parce que c’est complètement faux. Il y a deux millions d’Arabes qui vivent en Israël, et je ne sache pas qu’ils y soient particulièrement persécutés. Ils y ont les mêmes droits que les Juifs de bénéficier des services publics, d’accéder aux universités et d’avoir leurs représentants à la knesset. Le principal magistrat d’un tribunal qui a envoyé naguère un ancien président de la république sous les verrous était un arable israélien. Ces sortes de choses ne se voyaient guère en Afrique du Sud ou dans l’Amérique ségrégationniste du début des années 60.
      Que la communauté arabe israélienne soit plus défavorisée sur le plan économique, c’est un fait. On voit cela aussi dans les banlieues françaises. Personne, cependant, n’a encore songé en France à dire que le département du 93 était un bantoustan.
      Il serait peut-être plus judicieux, si on veut se préoccuper des conditions sociales et des inégalités dans la région, de se pencher sur la situation des Gazaouis sous la botte du Hamas. Cela permettrait de voir plus clairement ce que c’est que la démocratie. Il y a dans la gauche israélienne des intellectuels violemment pro-palestiniens. Je ne sache pas qu’ils soient persécutés. Certains ont des chaires universitaires, ils continuent paisiblement d’en jouir. De l’autre côté, on sait quel sort est réservé à ceux qui n’adhèrent pas au fanatisme ambiant. Les »traitres« exécutés qu’on traîne dans la ville derrière des motocyclettes, cela ne se passe pas à Tel Aviv, que je sache ! Ces derniers jours, il était question d’exécutions différées à cause de l’Aïd, à Gaza ; je ne sais pas où cela en est. C’est préoccupant.
      J’attends beaucoup de l’effondrement de la Confrérie dans tout le Moyen-Orient. Lorsque les Israéliens cesseront d’être confrontés à des populations qui ne reconnaissent même pas leur existence (septième article de la charte du Hamais) - et les positions hypocrites de l’Autorité palestiniennes ne sont pas claires non plus sur la question - il leur sera probablement plus facile de négocier une paix durable.
      Vous écrivez par ailleurs, ou vous laissez entendre, peut-être dans une réponse à un intervenant, que l’implantation des Juifs aux dépens des Palestiniens daterait de 48. Vous savez bien que c’est complètement faux, qu’il y a toujours eu des Juifs dans la région, et qu’ils ont commencé à affluer d’une manière plus sensible dès la fin du XIXe siècle. Les responsables du mandat britannique ont tout fait au contraire, au lendemain de la guerre de 40, pour ménager les Arabes et leur pétrole, en limitant à l’extrême l’émigration vers ce qui devait devenir Israël. Le dernier »livre blanc" qui devait organiser la région datait de 39, si mes souvenirs sont bons, mais il y en avait eu plusieurs autres avant cela.


    • Ouallonsnous ? 4 septembre 2013 18:40

      Merci à tous les moinsseurs, cela montre que le ban et l’arrière ban de tous les déprépucés hallal et cacher ainsi que les « cageots » de l’évéché est aux aguet, ne supportant pas l’expression de la vérité !!!


    • Hamed 12 août 2013 07:46

      @ Essai

      Il faut vous réveiller, on n’est plus au temps de la colonisation, des empires coloniaux. Vos idées d’honneur, de fidélité, de patrie, de terre, de langue, de valeur, relèvent de la divagation du passé. 

      Réveillez-vous mon ami ! Vous êtes travaillé par le dépit névrotique du progrès qui vous taraude l’esprit. Ouvrez votre esprit, écarquillez vos yeux, enlevez le bandeau du passé si vous voulez comprendre votre monde ! Sinon vous serez là à ânonner des bêtises sans prendre conscience de votre décalage avec l’histoire, c’est-à-dire avec vous-mêmes. La marche de l’histoire relève de l’ « universalité », qui utilise et corrige les maux de l’homme.


  • Jonas 12 août 2013 11:44

    Bonjour Hamed.


    Vous passez pour un chercheur et en lisant votre réponse , je ne puis ne pas penser à cette boutade attribuée au général de Gaulle « Des chercheurs qui cherchent , on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent on en cherche ».

    Vous êtes en contradiction avec vous mêmes. D’un côté vous dites avec juste raison que ce ne sont pas les arabes qui ont chassé les juifs de terre Sainte ( les arabo-musulmans étaient dans les limbes) et de l’autre vous contestez le droit des juifs de retourner sur la terre de leurs ancêtres , où chaque parcelle , chaque découverte archéologique leur rappellent ce passé.

    C’est votre droit de rejeter les choses vues par Chateaubriand à Jérusalem en 1806, bien avant la création du sionisme, il démontre la présence des Juifs malgré les injustices de l’histoire , les juifs ont toujours eu un attachement avec cette terre et certains ont toujours vécusur cette terre.

    Vous avez le droit également de dire que Kateb Yacine peut dire ce qu’il veut, mais moi j’ai le droit et le devoir de le citer . Référence et déférence à ce poète courageux je cite : L’Algérie arabo- -islamique est une Algérie contre -nature , une Algérie qui est contraire à elle-même. C’est une Algérie qui s’est imposée par les armes , car l’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses, il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression, la violence et le mépris, par la haine et les pires humiliations que l’on puisse faire à l’homme« .

    En échos des années après l’écrivain Algérien Rachid Boudjedra fin 2012 le rejoint je cite : » On en parle peu, mais il s’agit bien d’une colonisation. Il faut avoir le courage de le dire. Nous avons colonisé et nous avons « esclavagé »les autres . Bien avant les Portugais, les arabes étaient des esclavagistes . Il y a encore des non-dits« .

    Je me pose toujours la question : qu’est-ce qu’un intellectuel arabo-musulman,,si celui-ci n’éclaire pas de ses lumières l’histoire de ses frères en religion en ce tenant d’abord aux faits historiques ? Si un intellectuel arabo-musulman pour des raisons tribales fausse les événements historiques, lui qui travaille les mots, que reste-il aux arabo-musulmans analphabètes à plus de 45% suivant le PNUD ,et l’ancien directeur de l’Energie atomique , ElBaradei ? ( + de 45% chez les hommes + chez les femmes)

    Si les Palestiniens se trouvent dans la situation difficile actuelle c’est par la faute des pays arabes qui ont en fait un instrument de guerre contre israël . Les pays préfèrent sacrifier leurs frères en religion que de les aider. 
    Le partage de la Palestine a été refusé par les pays arabes ( les Palestiniens n’avaient pas le droit de se manifester) puisque la résolution 181, précisée bien , un Etat Juif, un Etat Arabe ( Pas palestinien) et un corpus séparatum.

    Ce sont cinq pays arabes sous le commandement suprême du roi Abdallah de Transjordanie qui se sont lancés contre leur jeune Etat avec un nombre de soldats 5 fois supérieurs aux leurs. Ces armées arabes furent l’Egypte-l’Irak-la Syrie-le Liban et la Transjordanie avec sa Légion Arabe composée en partie de soldats britanniques. Ces faits sont indiscutables. 

    Bien sûr que des Palestiniens furent chassés par la force mais d’autres sont partis en espérant y revenir selon la propagande déversée par les radios Arabes.
    Il vous suffit, vous , chercheur d’aller sur le site INA.fr pour vous rendre compte d’un fait identique en 1967, Nasser ce grand héros Arabe, avait chassé les casques bleus et fermer le Détroit de Tiran et sûr d’obtenir la victoire grâce à des discours enflammés dans tous le monde arabe.. La suite vous la connaissez.

    Devant nos yeux en Syrie,en 2013, un chef d’Etat Arabe , massacre son propre peuple dans l’indifférence totale. Et comme dans toutes les guerres , des femmes et des hommes pour préserver leur vie et celles des leurs fuient. + d’ un millions de Syriens sont devenus des réfugiés. Des réfugiés que leurs frères en religion malmènent et exploitent.

    Je vous conseille, cher chercheur, d’aller sur la radio RFI du 10/8/2013 de 8h30 pour écouter le reportage sur ces malheureux réfugiés syriens au Liban. Les Libanais pourtant frères en religion , non seulement ils les briment leurs soutirent de l’argent , mais veulent les parquer dans des camps avec couvre-feu. Vive la fraternité arabe !

    C’est la même chose en Egypte ou les pauvres réfugiés Syriens sont volés et exploiter et le gouvernement veut établir des visas pour tout syrien qui cherche à pénétrer en Egypte.
    Rendez-vous sur France Culture du 11/08/ 2013 du journal de 9 heures , pour écouter les plaintes de ces syriens.

    Je pourrai faire le tour des guerres -conflits-coups d’Etats-massacres , guerres tribales, ethniques etc qui se sont déroulés dans le monde arabe depuis les indépendances.

    Le conflit Israélo:Palestinien existe certes, mais c’est le moins sanglant et le moins meurtrier en comparaison de ce qui s’est passé dans les monde arabe et ce qui se passe toujours.

    Donc sincèrement ce n’est pas aux arabo-musulmans de donner des leçons d’humanisme à IsraëL

    Par ailleurs , cher, chercheur, peut être qu’avec vous , je trouverai la réponse à cette question :

    Pourquoi lors de l’armistice de 1948 , entre Israël et l’Egypte et la Transjordanie devenue plus tard Jordanie.

    Pourquoi, l’Egypte qui a conservé Gaza et la Transjordanie , qui, elle a annexé la Cisjordanie et Jérusalem est , n’ont pas crée un Etat Palestinien avec Jérusalem est comme capitale dans les territoires entre leurs mains avant la guerre de 1967, et dont ils veulent faire un Etat aujourd’hui après leu défaite de 1967. 
    Autrement dit avant la défaite pas d’Etat Palestinien, après la défaite de 1967 , vite un Etat Palestinien. (1948 à 1967)

    Donc pour conclure sur ce sujet, Israël a une responsabilité dans le malheur des Palestiniens mais les pays arabes , eux n’ont pas été fraternelles avec eux. Ni généreux.

    Il suffit de voir les camps du Liban dans un état lamentable et l’interdiction de 70 professions aux Palestiniens et le droit d’acheter des terres ou d’exercer une profession libérale.

    Je reviens sur le plan , économique , figurez-vous , cher chercheur, que la Norvège , en 1962 était un pays pauvre. Or 1962 c’est l’année de l’indépendance de l’Algérie avec du pétrole.

    Les Norvégiens ont trouvé du pétrole et ce pays est parmi les plus riches du monde voir son PIB et son IDH , alors que l’Algérie reste malgré des progrès un Etat riche mais une population pauvre.

     » Il n’est de richesse que d’hommes " disait Jean Bodin ( 1530/1596)

    C’est sûr que le monde arabe embrassera la modernité ( son passé jusqu’au IX siècle le prouve) mais pour cela il faut des femmes et des hommes courageux guident les arabes et ôtent de leur têtes les mythes et les illusions et d’apprendre à compter sur eux et non pas sur des héros de pacotilles.

    PS : Comme vous , je l’ai dit à maintes reprises ici , je suis pour un Etat Palestinien, pour une simple question de justice. Mais ne dites pas 

    et ne faites pas dire que les juifs n’ont aucun lien avec la terre de leurs ancêtres. 

    Tout vient de là les uns nient l’existence et les revendications des autres.


  • Jonas 12 août 2013 19:03

    Monsieur Hamed, 


    Je viens une fois encore vers vous , étant donné que vous vous présentez comme un chercheur et un observateur de ce qui se passe en Palestine.

    Comme vous le savez la Palestine est scindée en deux l’une Orientale , sous la direction du Fatah et l’autre occidentale sous la direction du Hamas filiale des « Frères musulmans » .

     J’apprends avec surprise et étonnement , surprise de la part d’un pays arabo-musulman et étonnement du silence des médias Occidentaux sur cette déclaration de monsieur Ghazi Hamad , haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères du Hamas « disant que la bande de Gaza a été transformées en une » grande prison" à la suite de la fermeture ininterrompue du point de passage de Rafah par les autorités égyptiennes depuis le 30 juin. 
    Et monsieur Ghazi Hamad haut fonctionnaire du Hamas, ajoute que depuis lors le nombre de voyageurs Palestiniens au terminal de Rafah est passé de 1 200 à 200 par jour.

    J’ajoute que le Terminal de Rafah fut complètement fermé pendant la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr pendant quatre jours.

    Voilà une question qui s’ajoute à celles de mon courriel de ce matin , 12 août 2013 de 11:44.





    • Hamed 12 août 2013 19:17

      Bonjour,

       

      Mon analyse étudie l’humanité sur un plan global. Elle montre les phénomènes cachés qui travaillent dans la transformation du monde. En d’autres termes, les hommes font l’histoire mais l’HISTOIRE LA LEUR REND BIEN. Et c’est là mon message ! Et Israël n’est qu’un petit maillon dans la grande chaîne de nations humaines qui se déploie sans savoir que tout relève d’une HARMONIE, d’un ESPRIT qui veille sur le monde.

       

       Je ne sais si vous me comprenez parce que je vous pose cette question : « Avez-vous compris mon analyse ? » Où si vous l’avez comprise, je dois comprendre que vous avez peur qu’Israël subisse le même sort que les dictatures sud américaines après la crise de l’endettement mondial des années 1980. Et là, cela relève du TRIBUNAL de l’HISTOIRE. Moi je suis un simple chercheur qui cherche comme vous dîtes « a dit le général de Gaulle », le côté méchant de la boutade est inutile. De Gaule qui n’est qu’un homme comme tous les autres hommes, a eu beaucoup de chance pour être un président de la république. Donc le citer n’est pas la Bible, ni le Coran. Et il dit bien, on cherche des chercheurs qui trouvent. J’espère que je trouve pour apporter quelque chose à l’humanité, et c’est ce à quoi je m’efforce.

       

      Maintenant vous me posez des questions, et pour l’effort que vous avez fait pour m’écrire longuement, je vous réponds non comme vous voudrez que je vous le dise mais comme je le dis en étant le plus en accord avec l’Histoire.

       

      Pour la contradiction comme pour les guerres qui ont suivi, de 1948 à 1967, tout d’abord je ne suis pas en contradiction avec moi-même, je ne conteste pas que les juifs reviennent. Ce que je conteste c’est la forme. L’implantation par la force a été une blessure qui a nécessité l’exil de centaines de milliers de Palestiniens dans les pays musulmans environnants. Et les Israéliens en sont conscients de cette blessure qu’ils ont infligée à des humains comme eux. Et l’HISTOIRE NE PARDONNE PAS.

       

      Le problème est que cette terre ne pourra jamais être en paix sauf si les deux parties s’accordent sur un minimum, comme début de solution. Et il est peu probable que la situation va venir de l’intérieur, les grands problèmes du monde sont toujours dictés par des forces extérieures, et pour cela, il faut encore relire mon analyse bien qu’elle n’soit pas achevée. Une quatrième partie est en cours.

       

      Quant à l’Islam qui se développe par des larmes et du sang, dîtes tout ce que vous voudrez, l’islam reste l’islam, le christianisme ou le judaïsme restent des religions révélées. Vous n’y pouvez rien, si cela peut vous consoler, ce que vous dîtes n’engage que vous.

       

      Vous dîtes « qu’est-ce qu’un intellectuel arabo-musulman, si celui-ci n’éclaire pas de ses lumières l’histoire de ses frères en religion en se tenant d’abord aux faits historiques ? Si un intellectuel arabo-musulman pour des raisons tribales fausse les événements historiques, lui qui travaille les mots, que reste-il aux arabo-musulmans analphabètes à plus de 45% suivant le PNUD ,et l’ancien directeur de l’Energie atomique , ElBaradei ? ( + de 45% chez les hommes + chez les femmes) ». Je vous comprends, mon ami, cela vous désole. Sachez que la fécondité qui a été l’apanage des juifs parce qu’ils étaient fortement affectés par l’exil et la dispersion qui a transformé la nation juive en une diaspora extrêmement traumatisante. Précisément cette fécondité prodigieuse en matière de découvertes scientifiques, et autres valeurs… était comme si l’Esprit compensait le non-être juif.

       

      Aujourd’hui, avec la création d’Israël et la société de consommation qui a suivi, la spiritualité qui a été naguère leur force a déserté le monde juif pour se loger dans d’autres cultures. Ne laissant à Israël que la guerre et la vie matérielle. Voilà, mon ami, une thèse sur laquelle vous pouvez demander à vos coreligionnaires pourquoi ce déclin spirituel. Et là encore, il faut historiciser l’histoire d’Israël. Et il faut beaucoup de spiritualité parce que cela ne se lit pas à livre ouvert.

      Le message de l’arabo-musulman que vous dîtes ne s’adresse pas à ses frères, et s’adresse d’abord à ceux qui ne sont pas ses frères pour qu’ils comprennent quel est le sens que véhiculent les phénomènes qui traversent ses frères et l’impact qu’ils ont sur le monde. Le message de l’arabo-musulman est un MESSAGE UNIVERSEL. Relisez mon ami l’analyse, et détendez-vous, fermez les yeux, réfléchissez au plus profond de vous-mêmes, faîtes abstraction de tout, d’Israël… libérez votre esprit de tout et lisez comme si vous lisiez, vous regardiez défiler devant vous l’histoire d’une humanité.

       

      Pour toutes les autres questions sur les défaites des pays musulmans et des problèmes qui ont suivi (frictions, conflits dans le monde arabo-musulman, souffrances du peuple palestinien, Jordanie, Transjordanie…), vous savez bien que les guerres qui ont opposé le monde arabe à Israël sont en réalité des guerres entre le monde arabe et l’Occident-URSS associé. Israël n’était qu’un pion pour les puissances, l’Amérique comme l’Union soviétique se disputaient les plus grands gisements de pétrole du monde (qui se trouvent sur les terres arabo-musulmanes). Un Israël interposé , surarmé et si nécessaire aidé des forces occidentales peintes aux couleurs d’Israël. C’est l’histoire des guerres israélo-arabes.

       

       Israël a ensuite payé de cette situation de ni paix ni guerre, et cela durera jusqu’à ce qu’une autre situation du monde changera les donnes.

       

      Quant aux Norvégiens qui ont trouvé du pétrole et sont en avance sur le plan économique, ils n’ont pas Israël à leur frontière. Qu’il soit préservé, doit-on leur souhaiter, et aux pays arabes et Israël, qu’ils trouvent une solution juste s’ils le peuvent…

       

      Voilà, mon ami, j’espère vous avoir éclairé non comme vous le vouliez, je suppose, mais je vous ai apporté néanmoins une autre vision non pas arabo-musulmane mais « historicisante » et « universelle » dans un certain rapport.

       

      Cordialement


    • Hamed 12 août 2013 19:30

      Il faut lire dans la réponse précédente :

      Et il est peu probable que la solution va venir de l’intérieur, les solutions des grands problèmes du monde sont toujours dictées par des forces extérieures, et pour cela, il faut encore relire mon analyse bien qu’elle ne soit pas achevée.


    • popov 14 août 2013 10:23
      @l’auteur

      Quant aux Norvégiens qui ont trouvé du pétrole et sont en avance sur le plan économique, ils n’ont pas Israël à leur frontière.

      Les Algériens non plus.

    • Hamed 12 août 2013 23:08

      @essai

      très drôle, mon ami, continuez... cela vous détendra...


  • Jonas 13 août 2013 12:18

    Bonjour Hamed,


    Pour un chercheur, je suis surpris que vous m’attribuez, pauvre de moi, la citation sur l’islam, du poète kabyle, Kateb Yacine , c’est lui qui a écrit que « L’islam s’est développé par les larmes et le sang etc » ( voir mon courriel)

    Les Français n’ont jamais pris le général de Gaulle pour autre chose qu’un homme un simple homme qui a fait l’histoire admirable de son pays. Vous devez confondre avec certains pays qui prennent chaque vociférateur pour un héros ayant reçu l’onction du prophète.

    La force utilisée par les juifs pour s’établir sur la terre de leurs pères a été dictée par la violence et la barbarie de leurs ennemis qui ne leur ont laissé aucun choix.

    Cinq armées arabes se sont lancées lâchement sur le petit Etat, les armées syro-libanaises par le nord, la Légion arabe ( avec des soldats britanniques) et l’armée irakienne par l’est et l’armée égyptienne par le sud en franchissant les frontières du partage de la Palestine suivant la résolution 181.

    C’est bien cher Hamed , le roi Abdallah de Transjordanie commandant suprême des armées arabes qui avait lancé le manifeste radiodiffusé ( voir nia.fr) en ces termes :
        « Je considère que la fin du mandat briitannique annule toutes les promesses faites aux Juifs par la déclaration Balfour.
        Je déclare que les juifs n’ont plus aucun droit en Palestine etc ».
    Cinq pays arabes , cinq fois plus nombreux furent contenus et signent l’armistice et gardent pour l’Egypte Gaza, et la Transjordanie , la Cisjordanie et Jérusalem est. 

    Ce sont ces territoires qui formeront l’Etat que revendiquent les Palestiniens aujourd’hui.

    Ce qui démontrera et c’est mon souhait le plus ardent que l’Etat Palestinien qui sera créé, le sera grâce aux juifs et non pas aux arabes. Puisque l’Egypte et la Jordanie n’ont pas pensé à leurs frères pour leur donner un Etat dans les limites que les palestiniens réclament aujourd ’hui alors qu’ils se sont accaparés de ces territoires et les ont occupés de 1948 à 1967. Ruse de l’histoire.

    Votre tirade sur les juifs montre que vous êtes un lecteur du philosophe Alain Badiou. Oui les Juifs par leur génie ont nourri l’humanité dans tous les domaines et veulent aujourd’hui pouvoir nourrir de la même manière le pays de leurs ancêtres. Ils viennent de partout en laissant tout. Alors que certains eux fuient leur pays au lieu de le construire et préfèrent être des immigrés plutôt que d’édifier un pays , mais cela demande , sacrifice , travail, abnégation et courage.

    Quant à votre humanisme revendiqué, vous devriez prendre votre bâton de pèlerin et aller le prêcher dans les pays arabo-musulmans qui se massacres et s’égorgent depuis tant d’années. Ce sont vos frères en religion qui ont besoin de vos conseils et vos réconforts pour qu’ils se comportent en humains avec leurs propres frères. Comme l’écrit l’homme politique libanais WALID JOUMBLATT pour ce qui se passe en Syrie « C’est la fin de l’humanité ». Ce qui se déroule depuis plus de deux ans déjà en Syrie n’a pas d’équivalent dans la littérature moderne. L’être humain y est vraiment kaputt : brisé, fini, réduits en miettes« .

    En un peu plus de deux ans plus de 100 000 morts , des milliers de blessés et deux millions de réfugiés dans des pays comme le Liban où ils sont maltraités et volés, et en Egypte où ce pays dans sa grande générosité et sa fraternité veut établir des visas pour restreindre les malheureux. Voilà des pays où normalement vous devriez dispenser votre humanisme , pas en France, Dieu merci , nous avons ce qu’ils faut comme prêcheurs et censeurs dans ce domaine. Je crois qu’il ne vous a pas échappé qu’en plein mois sacré du ramadan , les tueries , les massacres et les égorgements n’ont pas cessé. Syrie : 4 489 morts, Irak : entre 800 et 1 000, Egypte : 250, Pakistan : 450 etc.

    - Si vous regarder une mappemonde attentivement , vous constaterez que la Norvège n’a pas de frontière avec Israël et l’Algérie également. Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir une frontière avec Israël ( ce qui n’est pas le cas) empêche les Algériens de suivre le développement de la Norvège , de construire des Universités et des hôpitaux dignes de ce nom , pour que les Algériens puissent se soigner convenablement et non faire comme Boutéflika se rendre chez le colonisateur se soigner au Val-de -Grâce ». Comme le mentionné une banderole « Val-de-Grâce pour tous ».

     Vous utilisez la propagande concoctée dans les officines des pays arabes qui inondent les médias« . pour expliquer , le retard des pays arabes, le manque de démocratie, le chômage, le manque de logements, des hôpitaux, la corruption, le népotisme, le manque d’éducation , l’analphabétisme , l’immigration etc » C’est la faute d’ ISRAEL« C’est Israël qui en est le responsable, pas nous , nous pays arabes ,nous sommes des frères qui partageons nos richesses équitablement.

    Israël s’est développé malgré la propagande, le terrorisme et les guerres que lui imposent les pays arabes 
     .
    La meilleure preuve vient de la bouche du ministre chinois de la technologie. » Pour le pétrole , il faut s’adresser aux pays arabes et pour la haute technologie à Israël.

    Sans vouloir vous froissez , c’est avec des chercheurs comme vous que l’on ne trouve rien. Vous n’êtes pas en mesure de lire les revues spécialisées dans les domaines , de la haute technologie, le higt-tech, médecine, etc. où Israël occupe une place importante parmi les dix premiers de la planète.

    Et notamment en agriculture. Lisez ceci :

    « Un jeune capitaine de l’ALN aux magnifiques yeux bleus, un de ceux qui m’avaient parlé le premier jour , m’a pris en charge, il me racontait presque poétiquement son bouleversement et la beauté de l’aube à l’instant du premier coup de feu d’une embuscade dans le Sud algérien. Sachant que j’étais juif, il avait ajouté : << Après l’indépendance, nous devrons envoyer des missions en Israël >>, et comme je m’étonnais : << Oui , nous avons beaucoup à apprendre d’eux. En quel domaine ? demandais-je .- Oh , les kibboutzim, l’irrigation, l’afforestation, l’amélioration des sols. >> Ce capitaine qui n’a pas cessé de me piloter pendant le reste de mon séjour s’appelait Abdelaziz Boutéflika. On sait qu’il est aujourd’hui président de la République algérienne ». « Le Lièvre de Patagonie », Claude Lanzmann, Editions Gallimard, 2009, p. 359.

    Cher Hamed, restez sur terre et ne parler de Sirius.

    PS ; Avez-vous pensez en tant que chercheur de ce que sont devenus les 800 000 où le million de juifs qui ont eux aussi été forcés de quitter les pays arabes ? Savez-vous qu’ils étaient installés sur certaines terres arabes bien avant l’expansion de l’islam ?
    Est-ce qu’ils se revendiquent là où ils ont refait leur vie en apportant leurs contributions comme des réfugiés ? NON. 





















    • Hamed 13 août 2013 20:04


      Bonjour Jonas,

       

      Je crois que je vous mène la vie dure. Ce n’est pas dans mon intention, cependant vous cherchez à tout prix à vous donner raison et justifier la politique israélienne vis-à-vis des pays arabes. Le problème est que vous voulez à tout prix justifier l’injustifiable.

      Vous savez très bien quand on cite quelqu’un pour argumenter, on épouse forcément sa thèse. Il n’y a donc pas de pauvre de vous… mais pauvre de ceux que vous citez et qui n’ont rien à voir avec vos thèses sur « la barbarie de leurs ennemis… ennemis qui ne leur (Israël) ont laissé aucun choix ». Donc, en supposant que les Arabes étaient barbares, et que les Israéliens ont opposé aussi une barbarie, et qu’ils ont vaincu la barbarie arabe, cela signifie que la barbarie juive l’ayant emporté, les juifs sont plus barbares. Voilà, mon amie, où mène votre raisonnment.

       

      Vous reconnaissez implicitement la barbarie d’Israël que celle des pays arabes. On peut même comprendre pourquoi les Européens n’ont pas aimé les juifs par le passé et aujourd’hui aussi. A toute chose, il y a une explication. On ne peut pas croire qu’un être humain ne peut pas aimer un autre parce qu’il est juif. C’est impossible, il y a des forcément des causes à effet. Voyez-vous, j’ai eu des amis juifs extraordinaires,  plus proches peut être qu’un frère. J’ai eu une amie juive que j’ai accompagnée jusqu’à dans sa tombe, j’étais encore étudiant. Elle s’était suicidée à cause de son ami qui l’a laissé tombée. Donc il y a des juifs formidables. Mais pourquoi cette haine du juif ? Et l’explication ne peut pas être donnée uniquement par la blessure infligée aux Palestiniens qui les ont reçus chez eux. Il est évident que par les racines bibliques, les Juifs sont aussi chez eux en Palestine.

       

      Voyez par exemple, les chrétiens au Liban, ils vivaient avec les arabes chiites ou sunnites en paix, en parfaite harmonie. Il a fallu qu’Israël s’implante par la force que la situation au Proche-Orient devienne infernale.

       

      Donc, mon ami, enlevez le bandeau que vous avez sur les yeux et affrontez la vérité. Je ne suis pas contre les juifs, je suis pour une paix juste, et cette paix qu’Israël le veuille ou non, que l’Amérique, son protecteur, le veuille ou non, sera imposée par le TRIBUNAL de L’HISTOIRE. C’est irrémédiable, cela viendra au moment voulu, Israël n’a pas d’autres alternatives que d’entrer dans les rangs avec ses cousins ismaéliens.

       

      L’Amérique ne peut pas durer dominante, et aucune puissance au monde ne sera dominante. Les Etats-Unis entreront forcément dans les rangs, leur rôle en tant qu’Etats-Unis d’Amérique s’éteindra pour donner un autre Etats-Unis d’Occident. Il n’y a pas de fin d’Histoire, il y a un AUTRE DEBUT D’HISTOIRE. L’Histoire humaine ne s’arrête pas sur une seule histoire, L’Histoire de l’Humanité est une succession d’histoire, et chaque histoire a un sens et prépare l’autre. L’Histoire du monde est un DEVENIR.

       

      Apprenez, mon ami, la NOUVELLE HISTOIRE A VENIR. Je ne sais si vous me comprenez. Vous vivez dans un présent qui a appui sur le passé. Alors que ce que j’écris, c’est l’histoire d’un présent certes qui s’appui sur le passé mais qui se tend vers un futur que j’essaie de cerner.

       

      Vous me parlez de cinq Etats arabes, en 1948. Quels Etats arabes existaient-ils à cette époque ? Le monde arabe était sous tutelle anglaise et française. Qui était le roi Abdallah ? Sinon un pion placé par les Anglais et les Français. Qui était Israël ? Sinon un pion placé par les Américains et les Soviétiques. La vérité fait mal. Quelle guerre contre Israël, en 1948 ? Si les juifs tout d’un coup devenus des surhommes, pourquoi ne l’ont-ils pas démontré face aux puissances de l’Axe, au côté des Français et des Anglais qui combattaient l’Allemagne nazie.

       

      Non, mon amie. On ne peut pas cacher le soleil avec un tamis. Ils n’étaient devenus des surhommes que surarmés et aidés par les grandes puissances pour affaiblir un monde arabe déjà affaibli par la colonisation et la division fomentée par les puissances colonisatrices. Et même aujourd’hui, il paie le prix fort. Et son seul tort est qu’il se trouve assis sur les plus grandes réserves de pétrole du monde. S’il n’y avait pas de pétrole, il n’y aurait eu ni Israël, ni le monde arabe qui occupe la scène mondiale. Des pays pauvres qui se débattent pour leur survie.  

       

      Vous me parlez de mes frères qui se massacrent et s’entreégorgent. Le problème est venu d’Israël et des puissances qui l’ont chargé de tout faire pour mettre une région à feu et à sang depuis 1948. Les empires européens ont disparu, partis, ils ont laissé un appendice sur place pour veiller sur leurs intérêts pétroliers dont des miettes, à titre d’aide (américaine), est remise à leur protégé (Israël).

       

      Cependant, au-delà des guerres, des conflits idéologiques, économiques et territoriaux, ce qu’il ne sait pas Israël comme d’ailleurs les puissances commanditaires, et là il faut historiciser l’histoire d’Israël, c’est que l’implantation d’Israël en Palestine a un sens.   Comme je vous l’ai dit, ce n’est pas moi de le faire, mais à vos élites des centres de recherche en Israël et un peu partout en Occident. Pour vous donner une idée, comment l’Allemagne, à travers ses gouvernements successifs et A. Merkel aujourd’hui, est en train de diriger l’Europe, de dicter sa politique économique à toute la zone euro ? Parce qu’elle est passée par plusieurs guerres dont deux mondiales, et a détruit presque toute l’Europe avec plus de 10 millions d’allemands de tués dans seulement les années 1939 à 1945 ? Pour le monde arabe, c’est la même chose. Il n’était pas l’Allemagne à l’époque avant et après les guerres mondiales. Assoupi pendant la colonisation, il se réveille avec un Etat juif en son sein.

       

      Précisément, Israël a réveillé les vieux démons du passé. S’ils se massacrent entre eux, ce n’est pas par hasard, si Israël a le premier créer cette situation de guerre perpétuelle, ce n’est pas par hasard, si les puissances s’agitent autour, ce n’est pas par hasard, si Walid Joumblatt dit « ce qui se passe en Syrie, C’est la fin de l’humanité », ce n’est pas par hasard. Et il a bien dit « C’est la fin de l’humanité ». Et il a entièrement raison, il est presque prémonitoire, parce que nous allons vers une « fin d’une humanité », la « fin d’une histoire » qui a commencé depuis au moins quatre cent ans.

       

      Une humanité nouvelle est en marche, mon ami ! Et c’est la raison pour laquelle je parle d’herméneutique du monde de l’Islam et Israël, sans le savoir, a contribué. Je ne suis pas sûr que vous me comprenez comme vous dîtes « pauvre de vous », mais sortez des idées préconçues, de l’histoire biblique, de Sion, d’un Israël démocratique, d’un Israël développé, etc. etc. etc. En quoi un Israël  démocratique aide l’humanité alors qu’il continue à martyriser un peuple. Un non-sens, mon ami, Soit on est démocratique totalement sans l’ombre d’un doute ou on ne l’est pas. Surtout avec un peuple arabe en son sein pris en otage. En quoi, il est développé alors qu’il dépend totalement de l’aide américaine sur tous les plans. Qu’a-t-il apporté aujourd’hui en matière de technologie à l’humanité ? Tout son armement est importé ou construit sur place sous licence. Lisez un peu ce qui se passe en Israël, tout le monde se plaint. Les juifs eux-mêmes le disent. Israël a divorcé avec la spiritualité, il est devenu une société bassement matérielle. On parle affaire, argent, sexe, etc. Voilà, mon ami. Je regrette de vous dire du mal, mais je n’ai le choix que d’être direct.

       

      D’autre part, changer de discours et élevez le niveau, sinon je serais obligé de ne pas vous répondre. Vous me posez des questions, je vous réponds, mais me montrer votre dépit par des mots, des phrases que vous collez ne m’intéresse pas. L’Histoire comme elle est faite, je n’en suis pas responsable. J’essaie de la comprendre par ce qu’elle a de métaphysique, parce qu’elle a d’herméneutique et du message qu’elle veuille transmettre. Pour moi Israël n’est qu’un petit chaînon de la grande chaîne qui se meut dans l’histoire. Pas plus. Voilà, mon ami.

       

      Cordialement


  • popov 14 août 2013 10:37
    @l’auteur

    Les arabo-islamiques sont-ils en retard à cause de la colonisation ou ont-ils été colonisés parce qu’ils étaient en retard ?

    • Hamed 14 août 2013 13:38

      @popov

       

      Vous me dîtes : Les arabo-islamiques sont-ils en retard à cause de la colonisation ou ont-ils été colonisés parce qu’ils étaient en retard ?

      Vous soulevez ici une question de fond. En vérité vous avez la réponse bien que vous la posiez. Mais vous essayez, excusez-moi d’être un peu enjoué, parce que votre question fait un peu sourire. Vous voulez jouer avec l’antinomie. Il y a certes des antinomies qui nous dépassent parce que c’est ainsi, mais celle que vous énoncez n’est qu’apparente. En réalité, les deux conceptions sont justes, donc il n’y a pas de paradoxe.

       

      C’est vrai la colonisation, même si elle a été une lucarne sur la civilisation extérieure, a été vécu comme traumatisme puisque les puissances coloniales, dès qu’ils ont posé un pied indûment sur ces territoires, ils ont trouvé une opposition armée pour les rejeter. Mais le rapport des armes étant en leur défaveur, ces pays ont été colonisés. Et cette colonisation a été vécu comme un avilissement. Se rappeler par exemple la France sous occupation nazie, et qu’en serait-il de la résistance française si les Alliés n’en sont pas venus à bout de l’Allemagne hitlérienne. La France serait un espace vital pour l’Allemagne.

       

      Donc, mon ami, il ne faut pas négliger les paradoxes de l’Histoire, et il faut les comprendre. Aujourd’hui, ironie de l’Histoire, l’Allemagne a pris sa revanche (sans qu’elle le clame). Pratiquement l’Europe relève de la stratégie, c’est l’Allemagne qui dirig’e l’Europe.

       

      Maintenant : ont-ils été colonisés parce qu’ils étaient en retard ? Cela est évident. S’ils n’avaient pas été en retard, i.e. ne disposant pas de forces armées sérieuses comme aujourd’hui, ne disposant pas de connaissance de la guerre comme aujourd’hui, ils ne l’auraient jamais été. Il n’y aurait jamais eu de colonisation.

       

      Voyez la première puissance du monde et ses échecs en Corée, au Vietnam, en Irak, etc., Voyez aussi l’ex-Union soviétique en Afghanistan, un pays musulman très pauvre, très en retard et qui a fait sortir l’Armée rouge avec pertes et fracas. Et aujourd’hui quelques milliers de Talibans contre lesquelles toute la puissance occidentale mise à contribution (OTAN et Etats-Unis) est tenu en échec et compte sortir du bourbier afghan en 2014.

       

       C’est encore une première dans l’Histoire, qui suit d’autres premières.

       

      Il faut que vous compreniez : « le monde a changé aujourd’hui, les peuples se sont réveillés de la nuit coloniale. Un monde nouveau est en gestation. Une fin d’une histoire de l’humanité est en cours pour faire place à une nouvelle histoire ».

       

      Patientez pour les autres questions…

       

      Cordialement


    • popov 14 août 2013 13:58
      @l’auteur

      Je ne nie pas le fait que la colonisation traumatise un peuple.

      À titre d’exemple, les Balkans, la Sicile et la Péninsule Ibérique ont été colonisés pendant de nombreux siècles par les islamiques et soufrent encore d’un certain retard par rapport à l’Europe du Nord.

    • popov 14 août 2013 14:10
      @l’auteur

      Je me demandais si vous alliez aborder une question qui me turlupine depuis longtemps.

      Pourquoi le monde arabique-islamique qui dès le IXe siècle avait compilé les connaissances de l’Inde, de la Chine, de la Perse, de la Mésopotamie et du monde greco-romain et avait commencé a développer une méthode scientifique presque moderne s’est tout d’un coup arrêté vers le XIIe siècle pour se plonger dans le comma intellectuel qu’on lui connait aujourd’hui ?

    • Hamed 14 août 2013 15:49

      @popov

      Vous me dîtes : Les Japonais se sont rendu compte de leur retard par rapport à l’Europe et se sont empressés de combler ce retard pour ne pas se laisser coloniser.

      Les arabo-islamiques qui vivaient pourtant en contact avec l’Europe, et qui possédaient les éléments qui ont conduit à la Renaissance un peu avant les Européens n’ont rien vu venir, occupés qu’ils étaient à dresser des listes de plus en plus précises de ce qui est halal et de ce qui est haram.


      Là encore, pardonnez-moi, mais vous faîtes preuve de simplicité effarante, pensez-vous sérieusement ce que vous dîtes ? Soit vous êtes naïfs soit vous ne réfléchissez pas suffisamment. Et pour une seconde fois, excusez-moi d’être direct, pour la simple raison que je suis stupéfait par ces questions simplistes et qui veulent dans un certain sens apparaître offensante, alors qu’en réalité, elle n’offense que celui qui les pose parce qu’il croit être spirituel de dire ceci ou cela sans trop réfléchir à ce qu’il dit.

       

      Ceci étant, mon ami, tout d’abord, il faut que vous sachiez qu’il n’y a pas de surhomme nietzschéen, tout cela c’est dans la littérature. Et la littérature peut raturer ce qu’elle veut. Le monde reste le monde, les hommes restent des hommes, et où que l’on soit sur notre terre, c’est ainsi.

       

      Pour ce qui est des Japonais, comme d’ailleurs des Européens, il faut relire mon analyse. Un passage où j’ai dit : Comment l’Europe qui se trouvait au bon endroit et au bon moment a pu tirer un formidable profit de sa révolution industrielle du XVIIIe et XIXe siècle pour se développer et s’étendre sur le monde. Cette expansion s’est soldée par une domination sur les trois-quarts de l’humanité.

       

      Les Japonais qui ont une configuration géographique et démographique à peu près identique à l’Europe ont fait de même, ils ont comblé leur retard.

       

      Que représentaient l’Europe et le Japon au XVIIIe, XIXe et XXe siècle sur la mappemonde ? De minuscules territoires par rapport aux grands espaces des autres continents sous-peuplés. Même la Révolution agricole et la Révolution industrielle qui a commencé en Europe et s’est poursuivi pendant deux siècles est venu suppléer l’Europe et le Japon écrasé par le surpeuplement et le déficit en ressources contrairement aux autres régions du monde, dans un certain sens sous-peuplé comparativement à eux.

       

      Si ma mémoire est bonne, on racontait que Mao tse toung assimilait la Chine à un hangar, et que cet hangar se remplissait d’êtres humains, et au fur et à mesure qu’il se remplissait, l’espace devenait de plus en plus exigüe. Et naturellement, les portes s’ouvraient par manque d’espace, pour déverser les êtres humains sur de nouveaux espaces. C’est un peu ce qui s’est passé pour l’Europe et le Japon les siècles passés.

       

      Aujourd’hui, c’est la Chine qui est en expansion, elle détend la pression démographique en s’étendant commercialement sur tous les continents. Sauf qu’elle ne le fait pas par la force, elle le fait pacifiquement. Ce qui est complètement différent.  

       

      Pour répondre à votre question que les arabo-musulmans n’ont rien vu venir, la raison est simple. C.Q.F.D. Les pays arabo-musulmans n’avaient pas le même contexte géographique et démographique que l’Europe et le Japon. Quant à dresser des listes de halal et de ce qui est haram, vous auriez dû vous dispenser de dire des stupidités.

       

      Quant au coma intellectuel, vous dîtes encore des bêtises. Le coma intellectuel, mon ami, c’est dans votre tête, et pardonnez, votre boutade n’a rien de spirituel.

      Cordialement


    • popov 14 août 2013 16:48
      @l’auteur

      Quant à dresser des listes de halal et de ce qui est haram, vous auriez dû vous dispenser de dire des stupidités.

      Mais qu’ont-ils fait d’autre ?

      Pourriez-vous me citer une découverte scientifique ou une invention utile à l’humanité que nous devons aux arabo-islamiques des 5 derniers siècles ?

      Pourquoi n’ont-ils pas continué ce qu’ils avaient entrepris pendant les premiers siècles de l’islam ? 

      À quelle changement de contexte géographique ou démographique peut-on attribuer ce regrettable coup de frein ?

    • Hamed 14 août 2013 17:09

      @popov

      Si vous n’avez rien compris, je n’y peux rien.

      Amicalement


    • popov 14 août 2013 17:25
      @l’auteur

      Les Japonais qui ont une configuration géographique et démographique à peu près identique à l’Europe...

      Il faut le dire vite !!!

      ...ont fait de même, ils ont comblé leur retard.

      Non. ils n’ont pas fait de même. L’Europe n’avait pas de retard à combler en ce qui concerne la révolution scientifique et industrielle puisqu’elle en était l’origine.

      Le Japon lui avait un retard qu’il a comblé en imitant très intelligemment ce qui pouvait l’être, puis en apportant des innovations là où son génie propre lui permettait de dépasser l’Occident en compétitivité.

    • popov 14 août 2013 18:11
      @l’auteur

      Si vous n’avez rien compris, je n’y peux rien.

      Mais qu’y a-t-il à comprendre si vous esquivez la question ?

  • popov 14 août 2013 10:54
    @l’auteur

    Les Japonais se sont rendu compte de leur retard par rapport à l’Europe et se sont empressés de combler ce retard pour ne pas se laisser coloniser.

    Les arabo-islamiques qui vivaient pourtant en contact avec l’Europe, et qui possédaient les éléments qui ont conduit à la Renaissance un peu avant les Européens n’ont rien vu venir, occupés qu’ils étaient à dresser des listes de plus en plus précises de ce qui est halal et de ce qui est haram.

  • popov 14 août 2013 11:08
    @l’auteur

    Les hommes ont tendance à déifier ce qu’ils ne comprennent pas.

    En français, on déifie un concept en lui mettant une majuscule, comme vous le faites avec l’Histoire.

  • popov 14 août 2013 11:12
    @l’auteur

    Israël a sa place au Proche-Orient, c’est une réalité et une vérité, mais le problème c’est dans la forme.

    On peut se demander quelle serait la forme si c’était les Arabes qui venaient s’installer sur un territoire qu’ils considèrent le leur et s’ils avaient la supériorité militaire.

    • Hamed 14 août 2013 12:57

      @popov

       

      Vous dîtes : Quant aux Norvégiens qui ont trouvé du pétrole et sont en avance sur le plan économique, ils n’ont pas Israël à leur frontière.

      Les Algériens non plus.

      Il y a une nuance. Les Algériens, comme les Palestiniens et tous les autres pays musulmans sont touchés directement par l’Implantation d’Israël par la GUERRE. Imaginez qu’Israël vienne s’implanter par la force en Suisse, et qu’elle chasse une partie des Suisses en Allemagne, en France, etc., d’autant plus que la religion d’Israël n’est pas chrétienne. Et supposez que les Etats-Unis ont des intérêts vitaux en Suisse. Comment l’Espagne, le Danemark, le Portugal, etc. qui n’ont pas de frontières avec un Etat d’Israël en Suisse vont réagir ? Nous ne prenons pas la Grande Bretagne en compte, nous supposerons qu’en tant qu’allié à la superpuissance, elle cautionne cette implantation.

       

      Et cette situation d’un Israël implanté en Suisse ne peut qu’entraîner une solidarité européenne avec la Suisse contre Israël, ce qui se traduira forcément par la guerre. Nous aurons alors une mini-guerre mondiale, en supposons bien sûr que l’arme nucléaire n’a pas été découverte.

       

      Que fera la Norvège dans une Europe en guerre contre l’Amérique, c’est une éventualité ? Le pétrole va l’aider dans la guerre, en tant que pays solidaire à l’Europe. Pensez-vous que son économie va croître avec une guerre rampante en Europe ?

       

      D’autant plus qu’il y a déjà eu deux guerres mondiales provoquées par les Européens entre eux et non par les arabo-musulmans. Sans compter la multitude de guerre intra-européennes.

       

      Voilà, mon ami, comment vous devez comprendre les phénomènes. Ce que vous soulevez est certes très pertinent, mais toute cause à effet à une explication, une dialectique. Rien ne vient sans raison.  Et si l’économie en Algérie n’évolue pas comme la Norvège, c’est qu’il y a des raisons et, entre autres, celle-ci.

       

      Voilà pour cette première question.
      Patientez pour les autres...


    • popov 14 août 2013 13:39
      @l’auteur

      Voici un Algérien qui voit la source des problèmes dont soufrent les pays arabes ailleurs qu’en Israël.


  • Jonas 14 août 2013 19:02

    Cher ami Hamed, 


    Je vous réponds avec un léger retard, des amis avec qui je dois faire un marathon en sont la cause.

    « J’étais présent en novembre 1947 au débat de l’Assemblée générale de l’ONU, qui a abouti , ce jour-là au vote du partage de la Palestine. C’est alors que m’est apparu le décalage culturel, la disparité entre l’approche des délégations arabes et celle, autrement plus pragmatique , je dirai même scientifique , des représentants de l’Agence Juive. Un sentiment de grande tristesse a envahi les jeunes et les quelques moins jeunes, aux côtés d’une vague délégation , palestinienne, ou dans le cadre des délégations arabes s’apercevaient que nous ne parlions pas le même langage, que les orateurs arabes ne semblaient traiter des questions posées par l’ONU qu’en termes désuets marqués par une sorte de nomadisme. Des idées générales et des formules simplistes et surannées.

    J’observais , en tant qu’étudiant à Havard, nos délégués et nos dirigeants représenter l’esprit et les aspirations de notre Renaissance , la Nahda, leurs propos me semblaient déjà éculés , dépassés. Ce fut le premier test d’une diplomatie à laquelle nous venions d’accéder. Une sorte d’examen de passage . Il ne fallait pas beaucoup d’intelligence pour pressentir dès avant le vote , et bien avant la création de l’Etat d’Israël, que nous allions échouer

       Alors la question que je pose est celle-ci ; la Nahda avait-elle insuffisamment préparé les Etats Arabes souverains à l’exercice d’une liberté chèrement acquise ? Nous étions libres , mais libres de quoi faire ? Libres d’agir , mais comment . ? La succession de l’Empire ottoman contre lequel nos dirigeants s’étaient rebellés et qu’ils avaient , et qu’ils avaient , avec leurs alliés d’Occident aidé à abattre , nous semblait une bien lourdes charge. 

    Nous évoquions , en guise d’alibi , une » responsabilité de l’Histoire« , comme pour nous en décharger . D’autant plus que le mouvement sioniste avait lui aussi, autant que le nationalisme arabe, émergé de la chute de ce même empire ».
    Cet extrait , vient de l’interview de Ghassam Tuéni, qui fut ministre Libanais à plusieurs reprises , ancien ambassadeur à l’ONU et a dirigé le quotidien libanais An-Nahar.

    Ghassam Tuéni était présent lors de la séance du partage de la Palestine, il raconte ce qu’il a vu et non la propagande arabe. Les Délégations qui étaient là avaient des hommes pas pragmatiques et inintelligents , ce n’est pas la faute d’israël. Vous avez remarqué qu’il y avait une << Vague délégation palestinienne« les pays arabes n’avaient jamais eu de la considération pour les pauvres Palestiniens. Ils étaient un objet de calcul pour ce maintenir en place et se partager leurs territoires.

    La meilleure preuve , c’est après l’armistice de 1948, l’Egypte s’est octroyée Gaza et la Jordanie , la Cisjordanie et Jérusalem-est sans créer un Etat Palestinien Il a fallut leur sévère défaite lors de la guerre de 1967 et la perte des territoires pour que l’Egypte , la Jordanie tardivement et le syndicat des pouvoirs arabes la Ligue Arabe, pour penser aux Palestiniens.

    Quelles sont et combien de résolutions a présenté , le syndicat des pouvoirs arabes » la Ligue Arabe«  à l’ONU pour que les deux pays arabes cèdent les territoires  entre leurs mains aux Palestiniens afin de créer un Etat ? Voilà une question simple.

    Comme lors de l’Assemblé générale , les pays arabes se sont comportés sans intelligence ni pragmatisme. Ils pensaient par leur nombre venir à bout du nouvel ’Etat d’Israël mais hélas pour eux chaque guerre provoquée par eux fut perdue.

    1) Le plan de partage de l’ONU fut refusé par les pays arabes., Israël fut attaqué par une coalition hétéroclite de 5 pays arabes et de 58% de cette ancienne province ottomane , grâce a sa victoire , il passa à 78%. Voilà le résultat des pays arabes.

     Vous dites que les pays arabes avaient ceci ou cela. Peu importe , une guerre provoque des conséquences.

    Qui oserai demander à la Russie de céder Kalingrad, ancienne Kôningsberg , ville de naissance de Kant, vous qui citez HegeL ?
    Est-ce que le Japon est en mesure de faire une guerre contre la Russie pour récupérer l’ Île de Sakhaline ?
    A part Israël qui a rendu le Sinaï , il n’existe pas dans l’histoire un pays qui rend des conquêtes territoriales sans y êtes forcé ou par la négociation.

    2) En 1967 , Nasser en chassant les casques bleus du Sinaï et en fermant le détroit de Tiran a pousser Israël à la guerre. Les fanfaronnades de Nasser pour la »rue arabe« chauffée à blanc ,n’ont servi à rien et là aussi Israël s’est agrandi, le Golan, Gaza, le Sinaï, la Cisjordanie et Jérusalem est.

    Vous dites qu’Israël prend des territoires mais ce sont les pays arabes, mauvais politiciens et mauvais dans l’art de faire la guerre qui lui offre l’occasion.

    Aujourd’hui comme hier et avant-hier aucun pays arabe n’est capable de se mesurer à Israël. Tous les spécialistes de la chose militaire le savent bien.

    La Syrie du »résistant« Bachar al-Assad le sait bien, sa frontière a été la plus sûre et aucune balle n’a jamais été tirée et même lorsque son site nucléaire fut détruit avant la révolte. actuelle. Il s’est contenté de paroles.

    Vous me demandez dans quels domaines brille Israël.. Contrairement à vous , je ne me lance pas dans des divagations de Souks, je réponds en donnant quelques exemples non exhaustifs.

    1) Israël est la 4eme puissance au monde du High-tech.
    2) Israël est le second constructeur de drones au monde derrière les Etats-Unis.
    3) Israël avec une population de 7 millions d’habitants ( dont 1,3 millions d’arabes de nationalité israélienne) a plus de Prix Nobel que l’ensemble des 22 pays arabes et des 35 pays musulmans
    4) Israël à 4 universités parmi les 100 premières selon le classement de Shanghai dont deux parmi les 50 .
    5) Israël selon le classement IDH de l’ONU est dans les vingt premiers pays. 
    6) Son PIB est supérieur de 3 fois celui de chaque pays Arabe a l’exception de l’Arabie saoudite et des confetti du Golfe.
    7) Israël est classé parmi les 5 premiers pays fabricants d’armes au monde. C’est son avancée technologique dont il faut tenir compte dans ce domaine. etc. Je ne sais pas si vous vivez en Europe où dans un pays arabe, pour ce dernier cas je comprends votre ignorance.

    Un événement considérable va bouleverser la situation d’Israël. Désormais Israël disposera de ressources gazières au même titre que les monarchies-pétrolières. Avec les Gisements de gaz de Tamar ( 282 milliards de m.cubes) et celui de Léviathan de 540 milliards de m.cubes).

    Ce sont des chercheurs et des ingénieurs israéliens qui trouvent et non des chercheurs sur la carte de visite. Pour votre gouverne , les hydrocarbures dont disposent les pays arabes, dans tous les pays arabes sont l’oeuvre des pays occidentaux. 
    Vous aimez parlé de la colonisation mais pas de ce produit dont l’exportation par certains pays arabes est l’essentiel de leur vente à l’étranger( entre 90 et 98 %)

    Vous savez cher ami Hamed. La médecine a fait d’énormes progrès. Aujourd’hui certains médecins disent à leurs patients la maladie dont ils souffrent afin qu’ils participent à leur guérison. Le médecin et le patient travaillent ensemble. Le patient n’ignore rien de son état de son santé. Les statistiques donnent + de 30 % de guérison. Succès extraordinaire.

    Voilà a quoi les intellectuels arabes doivent s’atteler. La majorité des arabes sont atteints de schizophrénie. Une espère de psychose délirante. 
    Tout ce qu’ils leurs arrive. Tous les maux dont ils souffrent . Toute la m !sère, pauvreté, mal de vivre, bref . Tout est de la faute , des Juifs, des Israéliens ( sans différence) des Etats-Unis et des Occidentaux. Pourtant les pays où ils veulent tous immigrés sont les Etats-Unis les pays Occidentaux et certains soudanais en Israël.

    Voilà un travail , difficile et ardu pour les intellectuels Arabes. Aider leurs frères en religion à guérir de cette maladie, de cesser d’accuser les autres , de se prendre en mains et d’assumer leur responsabilité d’homme ( genre humain).

    Je vous dis cela a la suite de ce grand pays arabe qu’est l’Egypte.

    Les Egyptiens ont renversé Moubarak, le dictateur vendu aux sionistes et aux Etats-Unis. Ils emplace la dictature par une théocratie. Les » Frères musulmans« a part d’être un crétin tous ceux qui connaissent l’Egypte savaient , que la Confrérie ne réglera rien parce qu’, elle n’a pas le personnel pour, ni les compétences. Au bout d’une année les » Frères« ont brûlé 80 ans d’attente et il faut le dire, ils ont subi des persécutions de tous les gouvernements égyptiens et notamment du héros du monde arabe Nasser.

    Les égyptiens rencontrent de + en + de difficultés sortent et manifestent pour le changement , et l’armée tant décriée tant vilipendée fait un coup d’Etat un vrai , et c’est là que la maladie ARABE fait son apparition.

    Les intellectuels sont évidement les premiers atteints.

    Le grand romancier ALAA AL-ASWANY, accuse les sionistes de soutenir les » Frères musulmans«  qui sont une menace pire que celle des militaire. Ils ( les militaires) détruisaient le pays . Si l’armée n’était pas intervenue., nous serions en guerre civile. Je ne comprends pas les Occidentaux qui nous donnent des leçons. Ne sommes -nous voués qu’âge de pierre ? Les Arabes n’ont-ils droit qu’à l’obscurantisme ? C’est le peuple , pas les médias qui veut la peau des » Frères« .
    Je rappelle que c’est le peuple qui a donné la majorité aux » Frères« .

    Un journaliste bien connu en Egypte lui et qui a souffert sous Moubark, HISSAM KASSEM, apporte son soutien à l’armée » Sans son intervention , nous avions le choix entre un Etat failli, comme la Libye ou une théocratie à la manière du HAMAS. ( bonjour Hamed) . Le monde arabe , traversé par des clivages ethniques et religieux , est dans un état de fragilité sans précédent . L’Egypte s’enfonçait dans la violence et l’anarchie. Heureusement l’armée a rétabli l’état de droit « .

    Mais les »Frères musulmans« eux brandissent des banderoles accusant les sionistes d’avoir aidé l’armée dans sont coup d’Etat.

    A Bahrein pays composé de 70% de chiites , les manifestants demandent un pourvoir équitable et la répartition de la richesse d’une manière , juste le pouvoir envoie l’armée pour régler le problème.
    L’Iran profitant de cela par la bouche d’un responsable religieux accuse les sionistes de fournir des armes à Bahrein pour mater les manifestants.

    Cher ami Hamed , nous allons être appelés à d’autres échanges , car le monde ARABE sera divisé , les uns vont supporter l’armée et d’autres les » Frères" ainsi va la vie dans cette région.

    Mais la faute incombe israël bien sûr.

    Les gauchistes doivent être embêtées de voir les intellectuels arabes qui se disent de gauche soutenir l’armée et son coup d’Etat.
    Que pensent-ils ?







     








  • Jonas 14 août 2013 21:10

    Cher Hamed, 


    Je crois que la pauvre Algérie a plus besoin de grands chercheurs que de verbeux comme vous

    1)  L’Algérie se classe dernière parmi 125 Pays . Pour l’indice mondial 2011 de l’innovation.

    « C’est une véritable déconfiture ! L’Algérie vient d’être classée dernière au monde par l’Indice mondiale de l’innovation ( GII). Notre pays se retrouve tout bonnement à la 125 ème place et clôture ainsi ce classement mondial réalisé par INSEAD, une des écoles supérieures de commerce les plus grandes et les plus renommées à l’échelle mondiale » ( Journal El Watan du mois de juillet 2011)

    Très cher Hamed connaissez-vous la place d’Israël dans ce classement. En tant que chercheur , je vous laisse le temps de chercher ?

    2) Déficit en compétence et encadrement en Algérie.

    « La recherche scientifique, connaît en Algérie, de nombreuses carences. L’un des freins à la pérennité du système de recherche est le déficit enregistré en terme de compétence et d’encadrement.

     » Il ya actuellement près de 2 000 chercheurs permanents« , a affirmé Smati Zoghbi, secrétaire du syndicat national des chercheurs permanents( CNCP) hier en marge de l’ouverture du conseil national du SNCP. » Toutefois , en incluant les chercheurs universitaires et autres enseignants chercheurs , nous pouvons arrondir ces statistiques à quelques 20 000 « ajoute-t-il Ce qui demeure bien en deçà des normes internationales en matière de 2 000 chercheurs par million d’habitants » ( Journal El Watan du mois de décembre 2012) Allez faites un effort et venez sur ce site indiquer courageusement le nombre de chercheurs par million en Israël ? Je vous défie. Il est beaucoup plus facile de raconter des blagues que de dire la vérité.

    Vous voyez que l’Algérie a plus besoin, de chercheurs, d’ingénieurs , d’informaticiens de grandes qualité etc. que de politiciens pistonnés par le pouvoir FLN. 


    Je vais vous avouer un secret. Je me trouvais au Canada , lorsque un ministre de Boutéflika était venu demander à certains Algériens de mes amis installés dans le pays  de revenir en s’y installer , parce que le pays a besoin d’eux. En aparté certains m’ont expliqué les raisons de leur refus.

    Vous avez expliqué à l’internaute popov « Qu’il imagine Israël installé en Suisse , en Allemagne et en France etc, , d’autant que la religion d’Israël n’est pas chrétienne ». 

    Israël ne peut s’installer nulle part ailleurs que sur la terre de ses ancêtres . 

     C’est pourquoi ,Israël s’est installé sur la terre où est née sa religion. La terre de tous ses prophètes . la terre de ses rois. Le roi David et Salomon dont parle le « Coran » sont nés.où ?
    Le Temple que le Grand Cyrus a permit aux juifs de reconstruire , ce n’est pas en Suisse, en Allemagne ou en France , mais sur la terre d’Israël et dans la ville de Jérusalem, qui est citée 680 fois dans la Bible et pas une seule fois dans le « Coran » par son nom. 


    Vous voyez , mon cher Hamed, vous êtes mauvais en histoire du Proche et Moyen-Orient,. 
    J’ose espérer que vous êtes mieux dans votre domaine de chercheur.

    Ce sont des historiens qui écrivent les événements historiques et non les bretteurs appointés., 


     










    • Hamed 14 août 2013 23:33

      @jonas

       

      Bonjour,

       

      Que voulez-vous que je vous dise ? Invoquez tout ce que vous voulez, vous ne pourrez jamais éviter la situation paradoxale d’Israël, créée par la guerre. Je ne vois pas un précédent dans l’histoire, un peuple chassé et remplacé par un autre peuple. Une situation difficile et instable ?

      Ceci étant, c’est tout naturel que vous défendiez Israël. Quant à moi, je ne peux m’éviter d’analyser la situation géoéconomique et évidemment l’équilibre des forces dans le monde. Et Israël, crée par un intérêt pétrolier pour les puissances, ne peut éviter le TRIBUNAL de L’HISTOIRE. Comme tous les pays qui ont usé et abusé de la force, ce n’est pas que je suis contre Israël. Mais j’essaie de comprendre la trajectoire du monde.

       

      Je sais que vous craignez qu’elle subisse le sort des dictatures militaires sud-américaines. Mais, en ce qui me concerne, je n’ai rien à voir dans le mouvement de l’Histoire si ce n’est de montrer les lignes de forces historiques. De plus, pensez-vous que les nations sud-américaines qui se sont libérées des dictatures militaires sont-elles malheureuses ? Je ne pense pas. Bien au contraire, elles ont retrouvé la paix. Plus de menaces sur l’existence des peuples.

       

      A mon sens, si Israël retrouve une paix définitive en Palestine, dictée par les forces extérieures comme je l’ai montrées dans mon analyse pour les autres régions du monde, (acceptée ou imposée par les dites forces dont vous n’avez pour l’instant aucune connaissance), les peuples palestinien et israélien ne tireraient-ils pas comme les pays sud-américains un profit définitif et qui s’appelle la PAIX POUR LES DEUX PEUPLES.

       

      Mais je sais que vous n’allez pas me comprendre. Par conséquent, je vous invite à ne pas me répondre étant donné comme vous dîtes je suis comme vous me définissez un chercheur verbeux ou encore un bretteur appointé. Pourquoi m’écrivez-vous et me posez-vous des questions ? Et ensuite manquer de tact au point d’user d’insultes stupides.

       

      Je sais que vous dîtes cela parce que je remets en question vos convictions au plus profond de vous-même, mais je n’y peux rien. Ce qui s’est passé pour le Bloc de l’Est et l’Amérique du Sud, et le TRIBUNAL de L’HISTOIRE, je n’ai rien à voir. Je n’ai fait qu’analyser les lignes de forces sur un plan essentiellement herméneutique, i.e. qui révèle l’évolution du monde. Qu’Israël rayonne ou décroît n’est pas mon objet d’étude. Mon objet, c’est l’analyse du devenir mondial.

       

      Voilà, mon ami. Content d’avoir discuté avec vous. Ce message clôt l’échange, et j’espère que je vous ai été de quelque utilité par ma vision du monde.

       

      Amicalement


  • Jonas 15 août 2013 11:14

     Bonjour Hamed

     C’est dommage de fuir le combat , juste au moment d’étaler vos connaissance sur les événements futurs du Proche et Moyens Orient , vous privez incontestablement ceux qui vous suivent de vos lumières.

    Surtout lorsque vous comparez , les pays d’Amérique du Sud et Israël, cela montre vos connaissances de cette région.
    Il faut être appelé Hamed et de surcroît « CHERCHEUR » pour oser la comparaison.
    Une Amérique du sud, où des dictatures militaires se sont succédé à la suite des coups d’Etat comme dans les pays Arabes ou en Turquie.

    Depuis sa création , il n’ y a jamais eu de coup d’Etat en Israël . 
    L’’Etat à toujours fonctionner démocratiquement malgré un entourage hostile et violent.

    Vous avez , grâce à votre bagage de « Géoéconomique » écrit sur ce site de « Agora Vox » que c’est le voisinage d’Israël qui a perturber les pays Arabes.

    Un simple coup d’oeil sur une mappemonde montre que 16 pays arabes sur 22 en comptant la Palestine ne sont pas frontaliers avec Israël. Je les cite pour votre gouverne.
    Algérie-Arbie saoudite-Bahrein-Comores-Djibouti-Emirats du Golfe-Irak-Koweït-Libye-Maroc-Mauritanie-Oman-Qatar-Somalie-Soudan-Yémen soit plus de 72 % des pays arabes n’ont pas des frontières avec Israel.

    Critiquer la politique israélienne c’est tout a fait normal. la presse , l’opposition le fait constamment. Mais remettre en cause son existence c’est autre chose.

    Dommage que vous arrêter les échanges. J’ai remarqué que 78 % de vos écrits sont des copiés/collés est-ce normal pour un chercheur ?


    • popov 15 août 2013 15:02
      @Jonas

      J’ai remarqué que 78 % de vos écrits sont des copiés/collés est-ce normal pour un chercheur ?

      Voulez-vous dire que des parties de l’article qui ne sont pas indiquées comme étant des citations (texte en italique) seraient des copiés/collés d’autres textes ?

      Pouvez-vous donner quelques liens ?

  • Jonas 15 août 2013 16:52

    @ Réponse à popov.


    D’abord le chercheur fuit le combat au moment le plus intéressant , puis prenez mes textes un par un ou je lui pose des questions simples.il ne répond jamais. Mais préfère se lancer dans les mêmes diatribes.
    Parcourez s.v.p le corps de son courrier c’est du copié/collé. 

    Hamed veut jouer à l’humaniste du Souk en occident, mais évite d’aller en l’Egypte où se déroule un drame ,l’Irak et les attentats quotidiens ou bien dans ce quasi-pays qu’est la Somalie que viennent de déserter les Organisations non gouvernementales comme Médecins sans frontières . C’est dans ces pays cités que l’humaniste Hamed devrait faire ses prêches et pleurer sur le sort , des femmes , des hommes et des enfants déshumanisés par ses frères en religion..



    • Hamed 15 août 2013 22:06


      Bonsoir Jonas,

       

      Vous dîtes que le chercheur fuit le combat au moment le plus important. Non, mon ami, je fuis surtout les insultes inutiles. Combien même je les comprends vu le dépit que mes explications apportent. Donc si vous êtes très sensible à mes réponses et vous ne les acceptez pas au point que vous me reprochiez que je me lance dans mes diatribes ou des copié/collé, etc., pourquoi continuer un dialogue qui perd son sens ? Ce n’est bon ni pour vous ni pour moi.

       

      Pourquoi donc vous vous intéresseriez à ce que je continue le débat avec vous, dès lors que vous le rejetiez ? Non, mon ami ! Il faut savoir ce que vous voulez. Et le plus souvent, je constate que, à bout d’arguments, vous vous lancez dans n’importe quoi, dans le but évident de chercher à me toucher. Vous perdez votre temps et faîtes perdre du temps aux autres, et surtout, ce n’est pas moi que vous touchez, mais bien vous. Et je ne veux pas vous plaindre, je n’en ai pas le droit.

       

      Alors, je vous dis, très bien, posez vos questions et je vous réponds mais répondez sans termes offensants, je vous prie. Il faut rester courtois et convivial. Les grossièretés dans une discussion importante, politique voire même philosophique ne peut souffrir de grossièretés ou d’écart de langage.

       
      Voilà, mon ami, j’espère que je me suis fait comprendre.

       

      Cordialement


    • Hamed 15 août 2013 22:26


      Il faut lire : Une discussion importante, politique voire même philosophique ne peut souffrir de grossièretés ou d’écart de langage.


    • Jonas 16 août 2013 16:01

      Bonjour Hamed.


      Je ne me permettrai jamais d’insulter quiconque ce n’est ni dans ma nature ni dans mon éducation.
      Je constate que vous n’êtes pas familiarisé avec les débats et les échanges. Votre manière de ne pas répondre aux questions et d’assener votre point de vue sans l’étayer en vous appuyant sur des faits historiques le démontre.
       Mais je pense que cela n’est pas de votre faute , mais de votre éducation. Vous parlez ou vous
       écrivez donc vous avez raison. Comme preuve vous répétez s’agissant de Chateaubriand lors de son séjour à Jerusalem en 1806,« il peut dire ce qu’il veut ». La même chose en ce qui concerne le poète kabyle Kateb Yacine, lui aussi « il peut dire ce qu’il veut »

      Vous persistez comme vos frères en religion de nier le lien spirituel et sentimental des juifs avec la terre de leurs ancêtres et vous donnez un exemple idiot et imbécile, si les Juifs s’étaient installés en Suisse, en Allemagne ou en France etc les habitants de ces pays se seraient révoltés.
      D’abord, les Juifs depuis des siècles lors de leur prières ne se tournent pas vers le lac Léman, la Tour Effel ou Brandebourg, mais vers Jerusalem et Jerusalem ne se trouve pas sur Mars. Mais en Israël d’où ils furent chassés par les aléas de l’histoire.
      Les musulmans du Canada,d’ Australie , de l’Inde etc lorsqu’ils prient vers quel endroit du monde se tournent-ils bien qu’ils aient un Etat qu’ils ont quitté.

      Les Juifs n’ont qu’un seul pays , un seul contre 57. Un pays de 21 000 k2 contre 57 pays de + de 30 000 k2. 

      Pour le partage de la palestine lors du vote du 29 novembre 1947, contrairement à vos dires, un personnage oculaire était présent aux débats de l’Assemblée générale de l’ONU, lisez mon extrait, il a constaté , l’incompétence et l’incohérence des représentants arabes.

      Il s’agit de Ghassam Tuéni , ancien minitre, ambassadeur de l’ONU, et a dirigé le groupe de presse libanais dont An-Nahar

       Ces pays arabes ont montré cette même incompétence et cette incohérence lors de différentes guerres. Lisez mon extrait et donner votre avis.

      Maintenant je vais vous citez un intellectuel Arabe Abdulateef al-Mulhim. dans un article en anglais dans le quotidien- Arab news- de fin novembre 2012.

      « Quel est le coût de la non reconnaissance d’Israël en 1948 et pourquoi , au lieu de cela, les Etats Arabes n’ont-ils pas dépensé cet argent dans l’éducation, la santé ou les infrastructures. Et l’auteur écrit cet article après avoir vu les images des ravages des guerres et des attentats , en Libye- Syrie-Yémen-Irak-etc et a observé le sous développement dans des régions entières du monde Arabe.

       » Ce que j’ai vu dans les images, c’est que les atrocités,et les destructions ne sont pas le fait d’un ennemi extérieur . La misère, les tueries et les destructions sont le fait de ceux qui sont supposés protéger l’unité de ces pays et leur population , en ajoutant : « alors la question est de savoir qui est vraiment l’ennemi du monde Arabe ? C’est un article qui a fait beaucoup de bruit.

      Donc vous voyez Hamed, lorsque l’on a le courage de voir ce qui se passe réellement dans les pays arabes, comment vit la population. Lorsque cette population , comme le dit avec raison , le recteur Dalil Boubakeur , le recteur de la mosquée de Paris sur RMC, en parlant de l’Egypte » Ce sont la misère, la pauvreté, le manque d’éducation , le chômage - l’analphabètisme qui font que ces pauvres gens vont vers les Frères« ou »d’autres« qui leur apportent une aide ».

      De l’autre côté cela ne signifie pas que j’approuve la politique israélienne de gauche comme de droite, bien sûr que non.

      Est-ce que je suis pour un Etat Palestinien ? Mille fois oui. Je l’ai écrit ici et je le répète, je suis pour un Etat, Palestinien pour une question de justice.

      Parce qu’ils sont les jouets entre les mains des Etats Arabes depuis 1948 et les israéliens n’ont pas été capables de reconnaître que si les pays arabes ont utilisés les palestiniens comme des pions pour se maintenir au pouvoir. Eux , les israéliens ont été aveugles et sourds aux souffrances et à la détresse de leurs voisins qu’ils leurs ressemblent et qu’ils ne pourront pas chassés et ni faire disparaitre. Donc les israéliens ont une responsabilité dans la situation des Palestiniens.

      PS : Cher Hamed depuis les événements de Syrie , 1 450 Palestiniens ont été tués dans ce pays, quel pays Arabe en parle ? Non un Palestinien pour faire la « UNE » il faut et doit être tué " par un israélien.





    • Hamed 16 août 2013 21:05

      @Jonas

      Merci pour ce message, je dirais une analyse qui se défend et objective à plus d’un titre. Toujours est-il, je n’ai fait que lire très rapidement votre texte. Et je crois qu’en fin de compte nous sommes proches non par ce que vous souhaitez la création d’un Etat palestinien, pour moi ce n’est qu’un événement à venir ou à ne pas venir, peu m’importe ce qu’il en ressort...


      La différence entre moi et vous est que j’utilise d’autres moyens pour analyser, et des moyens que vous ne pourrez comprendre qu’en suivant la suite de mon analyse. Précisément, comme j’avais dit à nombre de ceux qui m’ont posé la question ou les questions, qui attendaient avec impatience la suite, c’est-à-dire la partie III, c’est-à-dire celle-ci. Ils n’avaient pas compris où est-ce que je vais...

      D’ailleurs, je ne sais s’ils ont lu la partie III, à certains que j’ai même invités à travers agoravox, n’ont pas donné signe de vie. Je suppose que soit le débat est clos et qu’ils ont compris soit n’ont pas lu, en vacances ou autres...

      Enfin, je vous informe qu’avec la partie IV, vous serez probablement à mieux pour comprendre le « film du monde » (qui se déploie).

      Voilà, mon ami, je vais relire votre écrit e j’essaierais de répondre à ce que vous m’avez écrit. J’espère vous apporter d’autres éclairages. Parce que il faut se dire que derrière chaque événement, il y a des forces et des forces redoutables. Et qu’on ne peut raisonner que sur l’apparent et combien même cet apparent est réel, i.e. sur tout ce que les hommes s’accordent généralement.

      Par exemple, la création de l’Etat d’Israël est un événement phénomènologique même si cet Etat joue comme un pion géostratégique dans les affrontements entre les grandes puissances. Le problème d’Israël par exemple est qu’il dépasse cet Etat et cela passe par une mutation. Je ne sais si vous me comprenez. Prenez, par exemple, ce qui se passe aujourd’hui, en Egypte, ou ailleurs. Pensez-vous que l’Histoire est négative. Au contraire, elle est très positive.

      Au-delà du sang versé en Egypte, l’Histoire est en mouvement. Cela ne veut pas dire que le gouvernement égyptien a tort ou les islamistes ont tort. Il y a une dynamique, et il faut qu’elle se fasse. Prenez les révolutions européennes 1789, 1848, les guerres de religions, etc., elles sont entrées comme ferment dans la dynamique qui a donné l’Europe d’aujourd’hui, et une Europe qui reste toujours à parfaire.

      Voilà, mon ami.

      Cordialement

















       



    • Hamed 17 août 2013 08:25


      Bonjour,

       

      Tout d’abord, chateaubriand, Kateb Yacine ou Rachid Boudjedra ont donné un point de vue qui a rapport plus à l’émotionnel, au subjectif sans prendre en compte la phénoménologie de l’Histoire. Telle approche ne m’aide aucunement dans la compréhension de l’Histoire. Et c’est la raison pour laquelle je ne m’intéresse pas à leurs écrits. Privés de sens de l’Histoire, ils peuvent culpabiliser qui ils veulent sans qu’ils mesurent l’apport de tels ou tels acteurs, ou tel ou tel événement historique dans le développement des humanités. Chaque région a son humanité.

       

      Pour ce point, je vous rétorque la même chose ce qu’a dit Kateb Yacine sur l’Algérie est valable aussi pour Israël. Je cite : « L’Algérie arabo-islamique est une Algérie contre-nature, une Algérie qui est contraire à elle-même. C’est une Algérie qui s’est imposée par les armes, car l’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses, il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression, la violence et le mépris, par la haine et les pires  humiliations que l’on puisse faire à l’homme. Ces mots n’engagent comme je l’ai dit que lui  ».

       

      Mais ce qu’il y a d’incroyable, c’est qu’on ne peut s’empêcher d’associer cette vision de Kateb Yacine à Israël : « Israël est un Etat contre-nature, un Israël qui est contraire à lui-même. C’est un Israël qui s’est imposé par les armes, car le sionisme ne se développe pas avec des bonbons et des roses, il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression, la violence et le mépris, par la haine et les pires humiliations que l’on puisse faire à l’homme ». Vous voyez bien qu’on peut passer d’un plan à un autre.

       

      Voilà, mon ami, une vérité que l’on croit vraie peut entraîner une autre vérité. Le problème est où est la vérité vraie.

       

      Vous me dîtes je persiste comme mes frères en religion que je nie le droit aux juifs de vivre en Palestine. J’ai à maintes fois si vous relisez mes réponses, écrit que je reproche uniquement la forme, i.e. qu’un peuple en chasse un autre pour prendre sa place. Et même cette situation, je vous ai dit qu’elle incombe à l’« Esprit dans l’Histoire » qui a permis aux juifs après leur dispersion à revenir à la terre de leurs ancêtres. Et le problème est que vous ne comprenez pas l’« Esprit hégélien dans l’Histoire ».

       

      Quant à l’image des Suisses chassés de leur pays parce que des peuples y vivaient avant eux il y a deux millénaires, elle s’y prête très bien, sauf qu’elle est impossible en Suisse mais s’est réalisée en Palestine. Et je dis cela sans méchanceté.

       

      Vous me parlez de Ghassam Tuéni, et de l’incompétence des arabes, vous ne m’apprenez rien, ou de l’incohérence des représentants arabes. Sauf que cet ambassadeur qui raconte cet épisode soit n’est pas intelligent soit est niais. Pour la simple raison que combien même les arabes étaient compétents ou cohérents dans leur démarche à l’ONU, les dés dès le départ étaient pipés. Israël avait déjà l’aval de toutes les puissances. Des enjeux considérables se jouaient dans cette région et ces enjeux, aujourd’hui, opposent aujourd’hui toujours les grandes puissances.

      Pour ce qui est de l’intellectuel arabe Abdulateef al-Mulhim, il n’a rien compris au fil à couper le beurre. Le monde n’est pas aux images, aux atrocités et aux destructions commises sur les êtres humains et les populations arabes. Israël n’a-t-elle pas commis des atrocités depuis 1948 et encore après 2000 sur les peuples arabes ? Et il n’a pas trouvé encore d’occasion pour en commettre d’autres. Mais ainsi va le monde.

       

      Entre les pays arabes ou sein des pays arabes, ne commettent-ils pas des atrocités ? Et l’Amérique que fait-elle avec ses forces armées ? Et tout se passe normalement. Partout des guerres, des conflits, des tueries dans le monde arabo-musulman les grands Lacs en Afrique. En Afrique du Sud, etc.

       

      Les guerres et les révolutions qui sont menées avec leur cortège de tués, de blessés, de destructions, obéissent à une marche de l’histoire qui a une répercussion sur l’ensemble du monde, sur tous les plans (politique, social, économique, territorial, géostratégiques...).

       

      Précisément, ce sont la misère, la pauvreté, le chômage, l’analphabétisme auxquels il faut ajouter les objectifs des puissances sur cette région qui font qu’aujourd’hui le monde arabo-musulman s’est transformé en « Balkans du XXIe siècle ».

       

      S’il n’y avait pas la pauvreté, la misère, le chômage, l’analphabétisme, etc., dans le monde arabo-musulman, ces guerres et conflits n’auraient pas existé. Si tout baignait dans l’huile comme en Occident, pourquoi se feraient-ils la guerre ? Précisément, mon ami, ces peuples combattent pour sortir de la pauvreté, pour avoir du travail, pour avoir un niveau d’instruction, pour avoir une sécurité sociale, et c’est cela qu’il faut comprendre, mon ami, des problèmes du monde arabo-musulman. Le monde arabo-musulman sont des descendants d’Adam comme les Européens, les Chinois, les Israéliens ou les Japonais. Ils cherchent eux aussi à tirer profit de la vie.

       

      Ils combattent selon les enjeux, les moyens et leur perception de leur situation du moment, i.e. dans cette croisée de l’Histoire.

       

      Il ne faut pas perdre de vue que les Occidentaux en sont arrivés à cette démocratie qu’ils vivent aujourd’hui après des guerres et des atrocités, bien plus graves que celles d’aujourd’hui. Il n’y avait pas à l’époque de télévision pour regarder des millions de gens mourir en quelques mois. Plus de dix millions par an entre 1939 et 1945 sans témoignage d’images. On tuait dans le silence brisé par des bombes, des tirs de canons et de mitrailleuses sur des millions et des millions d’êtres humains qui n’ont rien fait pour mériter cela. Jusqu’au largage des bombes atomiques sur des villes, où femmes, vieillards et enfants n’ont rien fait pour mériter cette apocalypse. Leur seul tort est d’être là.

       

      Voilà l’histoire de l’humanité telle qu’elle a été et ce qu’elle est en train d’être, avec évidemment un sens. Sans ces dizaines voire près de cent millions de morts à la fin du deuxième conflit mondial, ni l’Asie ni l’Afrique, i.e. des milliards d’êtres humains (qui le sont devenus) n’ont pas recouvré la liberté ni les Juifs n’auraient pu se constituer une patrie. Un sacrifice humain mondial fait sur l’autel de l’Histoire.

       

      Donc le problème du monde n’est pas Israël, mais les incompréhensions, les guerres, les génocides, qui sont malheureusement des maux qui pèsent sur l’humanité, des maux par lequel le pus est retiré de l’abcès par l’Histoire pour donner un monde toujours plus apaisé. Et nous sommes de nouveau en ce début de troisième millénaire en un nouveau tournant de l’Histoire, en un nouveau abcès qu’il faut guérir pour en sortir un autre RENOUVEAU dois-je dire pour l’humanité.

       

      Voilà, un peu ma vision, et je ne sais si je peux me faire comprendre. Et je dis cela humainement sans mettre en avant l’humanisme car celui-ci en réalité est dans tous les actes de la vie des êtres, sauf qu’il est peu perceptible.

       

       Cordialement

       


  • Jonas 18 août 2013 11:38

    Bonjour Hamed, 


    Vous vous lancez dans des discours stratosphériques qui vous donnent l’illusion de connaître votre sujet. Sans vouloir vous peiner , vous êtes un de ces faussaires historiques que regorgent un certains nombre de pays arabes. Qui préfèrent s’occuper du conflit Israélo/Palestiniens que de s’attarder sur la situation des pays arabes.

    Vous pratiquer cette méthode bien connue dans certains pays à savoir de réfuter les personnes qui ont des opinions différentes de vous en les traitants d’ignorants ou ils « peuvent dire ce qu’ils veulent » . Voilà des arguments irréfutables.

    Pour montrer votre ignorance crasse« les atrocités commises par israël sur les PAYS ARABES ». écrivez-vous

    Israël n’a fait la guerre que contre 4 pays Arabes limitrophes, Pays qui ont contesté son droit , droit reconnu par la résolution de l’ONU le 29 novembre 1947 sous la résolution 181.( Syrie-Egypte-Linan-Jordanie) Israël n’a jamais été confronté dans une guerre conventionnelle à la Palestine et pour cause. La Palestine n’a jamais existé en tant qu’Etat. Ce sont les pays arabes qui combattent pour elle.

    Israël n’a jamais été en guerre directe, avec l’Algérie-Maroc-Tunisie-Libye-Mauritanie-Arabie-Saoydite-Oman -Qatar etc. 
    Pourquoi parlez-vous de tous les pays Arabes, sinon par ignorance et par votre imprégnation de la propagande.

    Par ailleurs , toutes les guerres provoquées par les 4 pays Arabes en fait moins de 120 000 morts dont 25 000 israéliens.

    Guerre civile libanaise : 150 000 morts
    Guerre civile Algérienne : 200 000 morts
    Guerre entre les deux Soudan : 2 millions de morts
    Guerre entre les deux Yémen : + de 100 000 morts
    Guerre Iran/Irak : 1 million de morts
    Darfour : 300 000 morts, Je peux continuer en citant les coups d’Etat-conflits ethniques-tribaux-politiques etc
    Savez-vous que la guerre entre les Hashimites pour s’accaparer des lieux Saints musulmans par la famille Saoude avait fait 300 000 morts ?

    Donc , pauvre Hamed, vous avez besoin de retourner à vos livres d’histoires.

    Je vous conseille de voir cette interview passée sur la TV d’Abu Dhabi de fin 2011. Entre un présentateur et un intellectuel égyptien du nom de Tamer Amin. Elle vous résume et montre votre état d’esprit.

    - « Je regrette de le dire que nous , dans le monde arabe, avons inventé une nouvelle forme de dialogue. Dans tous les autres pays et cultures du monde, le dialogue unilatéral ». Je parle, donc je détiens la vérité, je sais ce qui est juste, et vous devez apprendre de moi.

    Comme vous l’avez dit au début de l’émission, cela a à voir avec l’éducation familiale . Le père détient l’autorité patriarcale, il connaît et comprends tout, il prodigue des conseils, il donne des ordres et doit être obéi. A quel moment nous autres , enfants , avons-nous entamé pour la première fois un dialogue, pas une dispute, mais un dialogue avec nos pères ? Si vous vous rappelez, c’était à un âge plus avancé. Là est le problème. Ce qui est acquis à un jeune âge est inscrit dans la pierre. Malheureusement ; ce n’est pas ainsi que nous avons été éduqués AU DIALOGUE

    En outre , comme vous l’avez dit plus tôt, les régimes arabes nous ont délibérément privés de cela ? En plus, « connaissez vous un seul ARABE » détenant un passeport de pays arabe- qui sait écouter ?".

    Je n’ai rien à ajouter à cela. C’est le reflet de votre image.










  • Jonas 18 août 2013 15:46

    Bonjour BlackListe.


    Evidement c’est ce que leurs inculquent les gens comme ce « prétendu chercheur » qui lui même ignore l’histoire des pays arabes et leurs conflits internes depuis la mort du Prophète de l’islam.

    D’ailleurs , comme le « prétendu chercheur » qui entre nous ne sait même pas lire une carte de géographie, puisque dit-il du fait qu’ Israël à une frontière avec l’Algérie ce dernier ne peut pas se développer convenablement comme la Norvège. Et si la Norvège a pu évoluer au point d’être classée parmi les pays les plus riches du monde c’est parce qu’elle n’a pas de frontières avec Israël. CQFD.

    Le « prétendu chercheur » diplômé à l’université du Souk, n’ a pas encore accusé israël , mais ça ne saurait tardé., d’être responsable des nombreux murs et barrières que certains pays arabes ont édifié pour se protéger les uns des autres.

    - Le mur bien connu entre le Maroc et le Polisario , cette émanation de l’Etat FLN. La frontière est bouclée depuis des années entre le Maroc et l’Algérie. Ce qui fait qu’un Algérien ou un Marocain peut franchir les frontières de l’Union si il est en règle mais dans aucun cas celles séparant deux pays arabes et musulmans.( Algérie-Maroc)

    -Le Koweït¨ et l’Irak. Mur édifié à la suite de l’invasion de l’ancien héros arabe Saddam Hussein qui a fini dans les poubelles de l’histoire.

    -L’Arabie saoudite et l’Irak. Pour empêcher dit le gouvernement wahhabite les terroristes d’entrer sur le territoire saoudien.

    Arabie saoudite et Yémen. Barrière édifiée pour empêcher l’infiltration de certains terroristes chiites 

    -Emirats du Golfe et Oman. Les riches ( 1 000 milliards de fonds de réserves) ont construit une barrière pour empêcher au nom d’Allah, l’entrée des miséreux d’Oman et des terroristes.

    Comme vous pouvez le vérifier sur une mappemonde aucun des pays qui ont construits murs ou barrières n’ont de frontières avec Israël. Et c’est par la peur les uns des autres qu’ils se protègent et non d’Israël.

    Pour le« prétendu chercheur » ces constructions ont été édifiées « Au nom de Dieu : celui qui fait miséricorde le Miséricordieux. ».







    • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 août 2013 21:51

      Hamed

       

      Hégélien connaissant le sens de l’histoire, vous découvrez aujourd’hui une « nouvelle donne » : « l’émergence » de « l’islam politique », ce que beaucoup d’autres avaient cru remarquer depuis 13 siècles en lisant simplement le Coran, et en observant les nombreuses conquêtes islamiques réalisées par la guerre en application des consignes données par le prophète Mohamed dans ce nouveau livre sacralisé.

       

      Nos enfants, petits-enfants et ceux qui les suivront ont bien de la chance. Ils vont subir la violence mondialisée par l’islamisation du monde, parallèlement à la grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé. Mais grâce à vous ces veinards sauront que ces violences ont un sens. 

       

    • Hamed 20 août 2013 20:14


      @Pierre Régnier


      Bonjour Pierre,


      Heureux de vous lire. Tout d’abord, mon ami, vous avez une mauvaise idée du Coran. Il n’y a pas du tout d’islamisation du monde, cette idée colportée fait partie de l’intox disons qui a rapport à la géostratégie, donc utilisée en termes d’instrument de puissance. L’islamisme est instrumentalisé par les grandes puissances. Et vous le savez très bien.

      Pour preuve, le pouvoir égyptien n’a-t-il pas brisé récemment la confrérie des frères musulmans ? Qui est venu en aide à la confrérie ? N’est-ce pas les États-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne et aussi la France. Pourquoi la Russie et la Chine se taisent-ils ? Comme si ce qui se passe en Egypte n’est pas leur affaire. Ou n’ont-ils pas d’intérêt ?

      Et pourquoi les États-Unis, la Grande-Bretagne qui est lé Mecque des islamistes, l’Allemagne, la France et autres pays soutiennent l’islamisme ? N’est-ce pas dans leur intérêt à la fois géopolitique, économique, financier et monétaire ? Pensez-vous que ces pays aiment les Musulmans ? Il est évident que non ! Mais ils les aiment par ce qui leur rapporte en termes de gains nommés supra.

      Qui a mis en échec l’Armée rouge en Afghanistan ? Ce sont mon ami les islamistes ! Qui a démantelé les missiles nucléaires SS-20 déployés en Allemagne, les Soviétiques suivis ensuite pour un équilibre de la terreur le déploiement des missiles Pershing par les États-Unis. L’Europe était prise en otage, elle courait un risque de guerre nucléaire limitée. Précisément les islamistes ont contribué au double plan financier – l’URSS comme le glacis européen étaient endettés par le phénomène des pétrodollars ou islamo-dollars – et géostratégique – et militaire – l’Armée rouge a reculé puis s’est retiré d’Afghanistan face à la pression islamiste.

      Et aujourd’hui encore, l’Occident joue la carte de l’islamisme, mais à ce jeu, les cartes de l’islamisme commencent à s’épuiser.

      Mon ami, il faut savoir aussi que l’islamisme n’est pas l’islam. Il tire certes son socle de l’Islam, mais c’est un socle instable qui ne reflète pas le socle stable de l’Islam. L’Islam de quatorze siècles.

      Mais les puissances ne savent pas qu’en instrumentalisant, i.e. en le faisant sortir de son cadre pour lequel il a été révélée, il libère une fonction herméneutique qui non seulement dépasse ce pourquoi il a été activé mais transforme l’ordre du monde.

      Quant à l’Islam et ce que vous dîtes l’ « islamisation du monde », je vous cite un passage du verset 48, de la sourate 5 du Coran qui montre que cette conception est fausse : « Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns les autres dans les bonnes actions. Votre retour, à tous, se fera vers Dieu ; il vous éclairera, alors, au sujet de vos différends. »

      Donc, mon ami, sortez de votre esprit cette idée de forcenée (elle ne tient pas debout). Ce ne sont que des inepties de faux dévots, ou de propagande pour des esprits analphabètes qui les soutiennent. Quel serait le sens si tous les humains étaient musulmans, chrétiens, judaïques ou bouddhistes. A mon sens, le monde perdrait de sa spiritualité. Puisque nous aurons une seule religion, plus de question, plus de réponse sur le sens de notre existence. On serait alors des « moutons-humains ».

      Mon ami, soyez spirituel, soyez critique, soyez enfin humain au sens propre qu’autorise l’intelligence humaine. Sortez aussi de ce que vous appelez « la violence mondialisée par l’islamisation du monde, parallèlement à la grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé ». Deux assertions que vous avez su les rendre parallèles. Cependant il n’empêche qu’en absolu, elles sont fausses. En apparence, elles donnent cet air voulu de vérité. Mais, dans la réalité, elles sont aux antipodes. Et Jonas a vu juste quand il parlait de misère, d’analphabétisme, de sous-développement des peuples musulmans. Moi-même, je suis musulman et je reconnais que l’on est très en retard par rapport aux pays occidentaux et certains pays d’Asie. Et ce n’est pas une honte d’être en retard. Il y a du bon et du mauvais dans le retard comme du bon et du mauvais pour ceux qui sont avancés.

      Par exemple, avec la liberté sexuelle en Occident, le monde musulman a encore ses traditions ancestrales contrairement à celles des pays occidentaux qui légalisent les mariages gays. Non que je sois outré de ce phénomène qui est le résultat d’un processus historique, mais nous sommes encore immunisés.

      En revenant à l’islamisme, celui-ci n’a eu ses heures de gloire que depuis que le pétrole a quadruplé et n’a cessé de monter. Mais tout a une limite, et ce n’est pas avec des barbes et des djellabas ou des pétrodollars qu’on va islamiser le monde. Soyons sérieux. L’islamisme joue parfaitement son rôle dans les grands bouleversements géopolitiques qu’a connu le monde, et continue encore à jouer. Ceci pour la première assertion.

      Pour la seconde, « la grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé », mon ami, vous n’y êtes pas du tout. Sans cette grandissante violence, l’économie occidentale serait à genoux. Après les « Trente Glorieuses », i.e. jusqu’au début des années 1970, on aurait eu des « Trente malheureuses », et ce n’est pas le cas. L’Occident a continué non seulement à dominer l’économie mondiale et à tirer des gains pour tirer sa croissance économique, et aujourd’hui encore, il arrive à allonger ce processus  même avec une croissance à peine supérieure à 0%.

      Pour votre gouverne, l’économie européenne a tiré sa croissance grâce à la consommation, i.e. grâce à la BCE et ses injections ex nihilo. Donc la « grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé » que vous dîtes travaille pour toute l’Europe, les États-Unis, le monde arabo-musulman, l’Afrique, l’Amérique du Sud, y compris l’Asie… Cette violence économique cherche à reculer la récession, la crise économique qui risque de survenir. Le monde n’est pas sorti de l’instabilité de la crise de 2008 qui n’est qu’une séquence d’un long processus qui a commencé en vérité depuis près d’un siècle.

      Evidemment, je ne peux pas m’expliquer, mais en lisant la partie IV que je vais publier (dans quelques semaines), vous comprendrez les phénomènes qui se jouent dans le monde. Et il faut comprendre que tout le devenir du monde dépende des forces économiques, le plus souvent souterraines, peu perceptibles parfois mêmes aux spécialistes de l’économie.   

      J’espère que je vous ai apporté un petit éclairage d’un chercheur, comme m’a défini Jonas, un chercheur d’une université du souk. Un farceur, ce Jonas que j’aime bien, parce qu’il est spontané malgré les bêtises qu’il lance.

      Amicalement

       


  • COVADONGA722 COVADONGA722 20 août 2013 20:31


    Pour preuve, le pouvoir égyptien n’a-t-il pas brisé récemment la confrérie des frères musulmans



    heu , vu l’empressement des wahhabite saoudiens a soutenir le géneral Sissi ça ressemble diablement à la prolongation de la fitna commencée avec le « martyr » d’Hossein non ?

    Asinus ; ne varietur

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 23 août 2013 18:13

    Hamed

     

    Je ne vous prends pas pour un « chercheur du souk », mais l’évocation par Jonas du « dialogue unilatéral » sonne juste. Il ne suffit pas de se présenter comme l’ami de tous pour être, par tous, reconnu comme un interlocuteur avec lequel on échange vraiment. 

     

    Puisque vous annoncez qu’il y aura une partie 4, et parce que je ne vous vois tout de même pas comme un second morice - qui insulte carrément et appelle à censurer tous ceux qui ne sont pas à plat ventre devant sa géniale logorrhée scripturale - je lirai peut-être la partie 4, mais je n’en attends rien.

     

    En fait je vous vois en train d’écrire un nouveau "Choc des civilisations" (ou si vous préférez un contre Huntington). L’un et l’autre vous niez une violence constitutive, lui celle de l’économisme, vous celle de l’islam, et ça vous amène à soutenir l’un et l’autre l’une des deux plus grandes calamités du monde contemporain, lui l’impérialisme capitaliste, vous l’impérialisme islamique, le premier matérialiste et a-spirituel, le second de spiritualité criminogène. Ils sont en fait complémentaires et contribuent pareillement au malheur du monde.

     

    Il n’y a pas de « bon islam » et il faut en France un Sarkozy, puis les gouvernants de la fausse Gauche hollandienne pour, avec les médias dominants, les uns et les autres installés dans la paresse intellectuelle et la lâcheté intéressée, soutenir la fiction d’un islam compatible avec la démocratie.

     

    Ce sont bien les conquérants de l’islam tout court que Charles Martel arrêta en 732 à Poitiers, alors qu’ils avaient déjà beaucoup massacré pour arriver jusque là, dans la stricte application des consignes données par leur prophète et par les rédacteurs du Coran dans le but de soumettre le monde entier à leur Dieu.

     

    Ce sont bien les conquérants de « l’islam toutes écoles confondues » que nous avons à stopper aujourd’hui dans notre pays et en Europe, en dépit de vos savants contournements, des redoutables tricheries de Tarik Ramadan et de celles, plus subtiles, des sympathiques Malek Chebel, Mohamed Moussaoui ou Dalil Boubakeur, ce que j’ai tenté de montrer notamment ici :

     

    http://www.mediaslibres.net/tribune/post/2010/03/11/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-2

     

    En fait, mon Jonas de référence à moi c’est le philosophe Hans Jonas qui, dans son livre Le concept de Dieu après Auschwitz, proposait qu’après l’horreur nazie on remette radicalement en cause les catégories et les concepts en matière religieuse.

     

    Ce n’est pas seulement dans l’islam qu’on s’y refuse obstinément, c’est aussi dans toutes les composantes du christianisme, du judaïsme et du bahaïsme. C’est pourquoi, même si je vois bien que l’islam seul persiste à justifier sa théologie criminogène pour le présent et pour l’avenir - ce qui le rend évidemment beaucoup plus dangereux, aujourd’hui, que tous les autres monothéismes - c’est principalement dans le christianisme que l’ancien catholique fervent que je suis tente de faire rejeter fermement la croyance en une prétendue bonne violence prétendument voulue par Dieu « pour de bonnes mais anciennes raisons », croyance que le pape Benoît XVI s’est au contraire, avec toute son église, efforcé de justifier et pérenniser. C’est principalement dans ces deux textes que j’ai tenté de montrer la gravité de cet entêtement :

     

    http://centpapiers.com/la-decennie-au-profit-des-enfants-du-monde-va-finir-en-catastrophe/

     

    http://centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/

     

    ou ici (suivi d’un intéressant commentaire d’un lecteur bahaï) :

     

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

     

    Benoît XVI a démissionné, et c’est maintenant le pape François qui a la plus grande possibilité d’intervenir pour faire rejeter des religions monothéistes la théologie criminogène :

     

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677 


    • Hamed 24 août 2013 14:40


      Bonjour mon ami,

      Vous me dîtes : « Je ne vous prends pas pour un « chercheur du souk ».

       Je suis heureux que vous ne m’ayez pas affublé de chercheur de souk, comme l’a fait Jonas par dépit de n’avoir pas convaincu son interlocuteur qui ne demande qu’à l’être. Evidemment dans la mesure où ce qu’il avance est rationnel, sensé, constructif, ce qui n’était pas le cas. Et que fait-il, Mr Jonas ? Il se dépense, il s’acharne à dépeindre Israël comme un modèle de démocratie, un Israël assailli par le monde arabo-musulman. Alors que le chercheur du souk lui développe des voies historiques, intelligibles et étayées par des exemples que tout ce qu’il disait ne faisait en réalité qu’enfoncer plus Israël.

      Voilà, mon ami, il faut lire mes réponses et s’en imprégner non pour vous convaincre mais pour que vous compreniez par vous-mêmes, ce que d’ailleurs le monde entier a compris qu’« Israël n’est un appendice utile de l’impérialisme américain ». Et vous le savez même sans ma démonstration, sinon quel est le sens du lobby juif mondial incrusté un peu partout, et en Occident en particulier. Ce qu’il ne sait pas, mon ami Jonas, c’est qu’au-delà de tout, la création d’Israël sur la terre des ancêtres des Juifs ne relève pas de simples aléas de l’histoire mais est saisie dans un autre sens, que j’ai qualifié en « mouvement herméneutique de l’Histoire ». Parce que son avènement et son implantation pourtant nécessaires sont difficiles à « historiciser ».

      De plus, un Israël crée par la guerre, une situation paradoxale sans précédent dans l’histoire et comme j’ai dit un peuple chassé par un autre peuple ne peut éviter le Tribunal de l’HISTOIRE. Et c’est cela que craint Mr Jonas, d’autant plus que la puissance américaine n’est pas éternelle. Que l’Amérique se retire de cette région ou n’a plus d’intérêt à le défendre, et le parapluie américain sur Israël se replie, Israël alors n’aura plus qu’à entrer dans les rangs de ses cousins ismaéliens. Voilà ce qu’il fallait qu’il saisisse, mon ami Jonas ! Mais c’est trop lui demander.

      Et par « l’évocation par Jonas du « dialogue unilatéral » sonne juste », j’en conviens que le dialogue vous paraît « unilatéral ». Mais, pour qu’il ne le soit pas, dois-je donc, mon ami, m’abstenir à contrarier les certitudes de l’autre, en lissant les vôtres par exemple ? Et accepter toutes sortes d’affirmations qui ne résistent pas à l’analyse ! Ou choisiriez-vous de discuter avec réalisme et l’objectivité qu’exige un véritable échange ? A vous de me dire votre vision de l’échange. Discuter avec vérité, sens et compréhension de ce qu’on avance ou simplement coller des mots et phrases pour se donner raison. Apprendre de l’un ou de l’autre, i.e. s’enrichir ou rester et continuer dans sa pauvreté intellectuelle ?  

      Vous me dîtes encore : « Il ne suffit pas de se présenter comme l’ami de tous pour être, par tous, reconnu comme un interlocuteur avec lequel on échange vraiment.  » Mon ami, je ne cherche pas à me présenter comme l’ami de tous, et ne demande à personne de m’écrire. Cela est votre appréciation et, à maints égards, elle est subjective. Je le répète, je ne fais que répondre à des questions qu’on me pose, tout en essayant d’être le plus objectif, le plus explicite possible. Et j’accueille avec plaisir les questions de l’autre car moi aussi, en répondant, j’apprends par moi-même… et par l’autre. Je pense que c’est réciproque, même dans le refus d’accepter l’autre.  

        Mon but n’est pas d’accaparer le dialogue ou d’asséner des vérités même si cela paraît l’être. Mon objectif c’est apporter un plus à la réflexion et à la connaissance du monde. Je n’y peux rien si mon raisonnement paraît souvent diffus voire difficile à saisir, bien au contraire, cela donne à réfléchir à celui qui échange avec moi. A faire sortir l’autre de ses certitudes, de ses fausses vérités et c’est ce qui transparaît  souvent dans mes réponses. Je sais que parfois cela agace, mais je n’y peux rien, et ne peux dire autre chose voire mentir pour le seul plaisir d’être agréable à l’autre. Et combien même le dialogue vous paraît « unilatéral », n’ai-je pas été inondé par Jonas et d’autres avant lui de messages, parfois très long auxquels j’ai cherché à répondre avec des convictions tirées d’une très longue recherche dans l’histoire universelle sous tous ses aspects politique, philosophique, économique, financière, monétaire… une recherche qui m’a accaparé beaucoup de temps, des années et des années. Sachez, mon ami, que mes écrits ne sont pas des écrits en l’air, I.E. PAS POUR LE SIMPLE PLAISIR D’ECRIRE, MAIS D’APPORTER UNE VISION REELLE ET NOUVELLE DU MONDE. Qui pourrait peut-être demain être moissonnée par d’autres esprits éclairés pour tirer une nouvelle PROPEDEUTIQUE pour les relations internationales et l’économie mondialisée… Le monde aujourd’hui, face à l’accélération du progrès et la mondialisation, est à la recherche de lui-même, et toute réflexion positive ne peut être qu’un plus dans l’ « orientation de plus en plus complexe du monde ».

      Pour ce qui est de vos anticipations sur le choc des civilisations… et sur ma vision du monde, il vous faut encore patienter un peu parce que vous ne pourrez pas comprendre le film de l’histoire universelle avec les seuls moyens dont vous disposez, c’est-à-dire l’histoire telle qu’elle est racontée par les historiens, ou l’évolution économique du monde telle qu’elle développée par les économistes ou encore les conflits entre les civilisations tels qu’ils sont rapportés par les médias et les analystes de tous bords. Aussi, que vous lisez peut-être la Partie IV comme vous dîtes, ou que vous préjugez déjà que vous n’en attendez rien me fait penser que vous faîtes un peu comme Jonas, mon ami.

      En d’autres termes, je dois lisser vos certitudes sinon l’échange est « unilatéral ». Je sais que l’on se sent agacé lorsqu’on ne trouve d’acquiescement chez l’autre. Mais l’échange étant ce qu’il est, je n’y peux rien s’il provoque un problème d’affectivité qui joue généralement dans toute relation humaine.  Dois-je alors vous mentir quand, par exemple, vous allez par des concepts tels que ceux que vous m’avez assénés : « Nos enfants, petits-enfants et ceux qui les suivront ont bien de la chance. Ils vont subir la violence. Ils vont subir la violence mondialisée par l’islamisation du monde, parallèlement à la grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé. Mais grâce à vous ces veinards sauront que ces violences ont un sens. »

      Non mon ami, « La violence mondialisée par l’islamisation du monde » est un non-sens même si en Occident tout souffle dans cette direction. Et que motive la forte présence en Europe d’une communauté islamique. Sachez simplement que cette communauté n’est pas venue du néant, mais trouve son origine de la colonisation et des guerres mondiales. Des milliers de vies de cette communauté ont été données pour cette Europe. Cette communauté a participé dans la reconstruction de l’Europe et participe aujourd’hui dans son bien être. Cette communauté fait partie de l’Europe. De plus, c’est dans les différences culturelles, religieuses, linguistiques… qu’on tire de la richesse et qui donne sens à la vie. Et le « monde se mondialise ». Et surtout que cette communauté musulmane n’a rien à voir avec la récession, la crise économique et le chômage puisqu’elle-même est frappée par ce fléau, et ce n’est pas elle qui a délocalisé l’outil de travail (les usines) en Asie, et en Chine. Cela relève de la courte vue des gouvernants européens qui n’ont pas pris en compte l’Histoire.

      Comme d’ailleurs, vous avancez « la grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé ». Il est vrai qu’il y a un économisme ravageur, mais il n’empêche qu’il travaille pour reculer les crises économiques ou à défaut il tente de l’atténuer. Vous ne pouvez que simplifier en parlant de violence qui, bien que réelle par le chômage qu’elle provoque, s’avère en vérité un processus inévitable pour faire repartir l’économie en Occident. Et il faut espérer que cette grandissante violence qu’entraîne le capitalisme mondialisé fasse repartir la croissance.

      Cordialement





    • Hamed 24 août 2013 19:13

      Il faut lire : un peuple qui chasse un autre peuple ne peut éviter le Tribunal de l’HISTOIRE.


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