vendredi 11 juin 2021 - par Hamed

L’Histoire fidèle à elle-même imposera à l’Occident et à Israël une solution unique : un État israélo-palestinien intégré et durable

 Daniel Pipes, journaliste et figure médiatique du courant néoconservateur américain, écrit dans un article « Israël, l'Amérique et les délires arabes » daté de mars 1991 : « Cette guerre qui est menée contre nous est une guerre sioniste", a déclaré Saddam Hussein à un journaliste de télévision à la fin de Janvier, « le sionisme est seulement ici en train de nous combattre à travers le sang américain. » Mais quand Bagdad veut peindre le président Bush comme « un archi-Satan  » à la Maison Blanche, Israël, alors se rapetisse en devenant la dupe du mal de l'Amérique. »

 Evidemment, seule une de ces caractérisations d'Israël peut être vraie : soit elle dirige la politique du Moyen-Orient de Washington, soit elle sert les intérêts impériaux américains - mais pas les deux. »

 Des contradictions similaires ont été avancées depuis le début de la crise du golfe Persique. Le 24 Juin 1990, un peu plus d'un mois avant l'invasion irakienne du Koweït, un journal de Bagdad s'est plaint que le gouvernement des États-Unis simplement faisait écho des décisions prises en Israël, qu'il manquait d'une « politique d'indépendance  » sur le conflit israélo-arabe. Puis, quatre jours plus tard, le 28 Juin, un autre quotidien de Bagdad a proposé exactement la thèse contraire, proclamant que les Etats-Unis depuis des décennies « ont utilisé l'entité sioniste comme instrument pour protéger ses intérêts dans la région. »

 Les Irakiens ne sont pas seuls à adopter ces positions contradictoires. Gamal Abdel Nasser, le leader égyptien charismatique, avait l'habitude de déclarer que, si ce n'était pas dû à l'aide britannique, l'idée d'un Etat sioniste serait restée un « fantasme fou.  » Dans le même temps, il souscrivait à une forme extrême de théorie du complot juif : « trois cents sionistes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent le sort du continent européen. » Son successeur, Anouar El-Sadate avait même pu décrire Israël comme le « gendarme  » de Washington dans le Moyen-Orient, tandis qu'à d'autres occasions il maintenait que la politique américaine met « les intérêts d'Israël avant ceux des Etats-Unis eux-mêmes. »
 En quoi c’est choquant ou faux de dire qu’Israël dirige la politique du Moyen-Orient de Washington, ou qu’elle sert les intérêts impériaux américains ? Pourquoi une seule prémisse est vraie, et non l’autre ? Dire qu’Israël dirige la politique moyen-orientale américaine pour dominer la région moyen-orientale, ou dire que les USA utilisent Israël, pour le même objectif, revient à poursuivre les mêmes buts, la même domination, tant pour Israël que pour Washington. « Les USA et Israël ont besoin de l’un et l’autre pour dominer, via le Moyen-Orient où sont entreposées les plus grandes réserves pétrolières, le monde ».

 Une vérité d’ailleurs perçue sur le terrain par la force même des événements qui ont fait l’Histoire du XXe et ce début du XXIe siècle. Sinon comment expliquer le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël ? Comment expliquer cette baisse rapide et excessive du pétrole en moins de 6 mois ? Le baril de pétrole WTI de 105 dollars à moins de 50 dollars, parce que la Banque centrale américaine (FED) a décidé de fermer le robinet monétaire des pétrodollars (Quantitative easing) au premier semestre 2014.

 On peut comprendre ce que laisse entendre Daniel Pipes dans ce qu'il écrit «  la perplexité arabe tenace - pourquoi le gouvernement américain semble privilégier 4 millions de juifs sur 150 millions d'Arabes. » 
 

  1. L'Histoire est fidèle à elle-même

 

 Comment est-ce possible, un Etat, à peine né en 1948 par la volonté des grandes puissances, a pu mettre en échec les forces armées de quatre pays arabes (Egypte, Irak, Liban, Transjordanie) ? Un prodige de David contre Goliath ? Bien plus, dans ce conflit, Israël a encore conquis 26% de territoires supplémentaires par rapport au plan de partage.

 Peut-on un seul instant penser « que si l’inverse s’est opéré  » , que ce sont les forces armées arabes coalisées qui ont défait les forces israéliennes, que serait-il advenu de ce nouvel Etat ? Les Palestiniens seraient-ils restés sur leur terre ? Et les communautés juives ? C’est une possibilité, vu le rapport des forces. Qu’en sera-t-il du plan de partage de la Palestine, voté par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, le 29 novembre 1947 ? Sera-t-il lettre morte, comme tant de résolutions qui n’ont pas été suivies d’effet ?

 Il est évident que tout a été prévu, tout a été planifié par les puissances occidentales, en particulier par les États-Unis. Même l’URSS a courtisé Israël dans la perspective d’avoir un pied dans cette région centrale du monde, qui se trouve au confluent de trois continents, l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Deux cartes majeures y recèlent, le canal de Suez et les plus grands réservoirs de pétrole du monde.

 D’ailleurs, en 1956, la donne a changé, l'équilibre des forces de 1948 s'est transformé. Le deuxième conflit israélo-arabe se limite à la seule Egypte. Fait nouveau, ce n’est plus seulement Israël mais « une alliance tripartite entre deux puissances coloniales, la France et le Royaume-Uni et Israël pour agresser un seul pays arabe, l’Egypte  ». La guerre qui éclata en 1956, suite à la nationalisation du canal de Suez par l’Egypte, fait ressortir une nouvelle fois la politique impérialiste sioniste, comparable à celle des puissances coloniales. Non seulement Israël a chassé plusieurs centaines de milliers de Palestiniens de leur patrie, et les a traités en réfugiés dans les autres pays, les a exproprié de leurs maisons, de leurs terres et de leurs biens personnels, et a construit des colonies sionistes à leur place, mais cette fois-ci, cherche à mettre la main sur le Canal de Suez. Un lieu géostratégique qui opère une jonction de la mer Méditerranée à l’Océan indien.

 Sauf que, cette fois-ci, les deux puissances coloniales et le nouveau Etat sioniste « n’ont pas tenu compte de l’Histoire ». L’Histoire ne donne pas à tous les coups la victoire sinon l’humanité serait sans sens. Pour la première fois, le rappel à l’ordre de l’Occident est intimé par l’Union soviétique. L’URSS menace la France, le Royaume-Uni et Israël d’une riposte nucléaire, en cas de poursuite de l’offensive. Que l’OTAN rappelle à l’URSS qu’il riposterait ne change rien à la crise. L’URSS s’est engagée publiquement et mondialement à une riposte militaire, ce qui ne pouvait que s'opérer au cas où les puissances-agresseurs n'obtempèrent pas. Une telle menace ne pouvait que faire sortir les États-Unis de leur passivité encline à l’agression tripartite, et l'amener à demander le retrait des forces occidentales. Bien plus, devant le danger soviétique, les États-Unis envoient leurs forces interférer dans le dispositif franco-britannique.

 En juin 1967, l'Histoire du monde ne surprend pas outre- mesure. « Fidèle à elle-même, elle ne fait que confirmer ce qui était en puissance ». En effet, la guerre-éclair des Six Jours a cherché à laver l’affront arabe et de l’Union soviétique de ce qui s'était produit en novembre 1956. Il était évident que, pour mener une telle guerre-éclair contre l’Egypte, la Jordanie et la Syrie et qui s’est soldé par une victoire éclatante pour Israël, c'est que cette guerre a été minutieusement préparée dans les officines occidentales. Israël n'a été qu'un exécutant et probablement avec jonction de forces occidentales. Des avions de guerre occidentaux peuvent être facilement repeints. Qui va contrôler les aérodromes de l'OTAN ou d'Israël ? Une « guerre préventive sans déclaration de guerre », à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens, et qui a mis hors de combat l’aviation égyptienne au sol, ne pouvait qu’octroyer la victoire d’Israël sur les armées arabes, sans couverture aérienne.
 

  1. Les « enjeux des Terres » qui ont commandé la naissance de l’Etat d’Israël

 

 Mais là encore rien n’est pérenne en Histoire, la tactique militaire s’apprend. Et surtout ce que l’Occident et Israël oublient, c’est que « La PUISSANCE ENGENDRE La PUISSANCE ». « Une défaite aujourd’hui prépare une victoire demain ». C’est une loi historique. Il y a un équilibre-déséquilibre et de nouveau un équilibre dans les forces qui maintiennent les structures de l'humanité-monde.

 Et si dans un sens caché, herméneutique, la greffe violente d’Israël en terre d’Islam, puisqu’elle a été rendue possible et s’est réalisée par les forces historiques, qui sont allés au-delà des puissances occidentales, ne relève que des « Lois de la Nécessité ». « Tout ce qui est et vient à être est nécessaire », et CELA ON NE PEUT L'OUBLIER. C'est ce que l’on doit comprendre de la phénoménologie de l’Histoire de l’humanité. Et cela va « au-delà des souffrances des peuples », un passage malheureusement obligé par lequel doivent passer les peuples. Comme on l'a déjà dit dans les écrits précédents, « le Mal historique travaille pour le Bien, et le Bien travaille contre le Mal historique ».

 Si Israël n’avait pas existé, les pays arabo-musulmans n’auraient pas été ce qu’ils sont aujourd’hui. Et Israël ne serait pas lié à ce seul Etat d’Israël qui n’aurait certainement pas existé s’il n’y avait pas les formidables réserves de pétrole dans cette région du monde, ni s’il n’y avait pas ce canal de Suez, à l'embouchure du Sinaï. Les puissances occidentales n’auraient aucun intérêt à financer et à armer les sionistes juifs parce qu’il n’y a rien à dominer dans une région qui serait sans intérêt pour leur domination.

 De même, s’il n’y avait pas ces richesses pétrolières ni de canal de Suez, il n’y aurait certainement pas d’accords Sykes-Picot, de 1916. Les pays arabes seraient ce qu’ils étaient, des peuples musulmans sans intérêts géostratégiques, mis à part les Lieux Saints.

 Aussi, peut-on énoncer cette vérité, l’Homme comme les peuples sont que ce que ressortent leurs « Terres d’accueil ». Pour l’exemple, si l’Amérique n’était qu’un vaste désert, elle n’aurait jamais été ce qu’elle est aujourd’hui. Une Terre qui rayonne sur les autres terres. Les hommes sont ce par quoi est leurs terres. Une terre pauvre en fera un peuple pauvre, une terre riche en fera un peuple riche.

 Précisément, ce sont « ces enjeux des Terres qui ont commandé la naissance de l’Etat d’Israël », et non comme on le croit, la volonté des sionistes. Dusse-t-elle être déterminante dans les affaires américaines et européennes, la volonté sioniste ne reste qu’un instrument au service des grandes puissances pour la domination de ces terres.

 La création d’un Etat israélien serait sans sens, sans but s’il n’y avait pas un facteur déterminant, bien au-dessus du facteur sioniste, bien au-dessus des hommes juifs, arabes, européens et américains. On ne finance ni on n’arme jamais rien pour rien, jamais rien sans rien. La Terre pour ainsi dire se finance par elle-même, par ses propres richesses qu’elle détient. Et c’est là une vérité intangible dans les relations internationales et ceci, de tout temps – « l’homme a toujours convoité les terres riche des autres ». 
 

  1. Les États-Unis qui ne patientent pas sont surpris de ce qu'ils ont toujours cru, une « superpuissance mondiale »

 

 La guerre du Kippour est venue, d’une manière magistrale, démontrer que « La Puissance Engendre la Puissance ». En effet, en octobre 1973, la guerre préventive s’est cette fois opérée du côté égyptien. La « Ligne Bar-lev » qui était estimée imprenable et qu’elle ne pouvait être détruite que par des armes nucléaires tactiques fut balayée par de simples pompes à eau. Et il fallait y penser, un « génie arabe », force de le dire, ce à quoi n'ont pas pensé les stratèges israéliens, américains et européens. Pourtant censés être les plus intelligents, les plus préparés compte tenu de l'emploi tactique, des rapports de force et du matériel de guerre. Selon l'histoire, c'est un simple sous-lieutenant égyptien qui a donné l'idée à une question de l'état-major égyptien de l'époque « comment abattre la ligne de Bar-lev jugé imprenable », une ligne défensive israélienne construite sur du sable.

 Une guerre qui restera dans les annales de l’Histoire. Pour la première fois, Israël comme les États-Unis ont compris qu’ils doivent lâcher du lest, et doivent tout faire pour amener l’Egypte à sortir du front arabe. Israël n’était pas de taille avec l’Egypte, sinon ni Israël ni les États-Unis n’auraient accepté de négocier avec l’Egypte.

 L’Egypte plus que la Syrie et l’Irak, a rompu l’équilibre géostratégique tissé par la superpuissance américaine. Ainsi se comprend que la première phase de l’histoire du Proche et Moyen-Orient s’est terminée, et qu’une nouvelle phase va commencer, mettant en prise cette fois-ci non seulement Israël, mais les puissances occidentales, à la tête desquelles les États-Unis.

 Le Liban, après la guerre des Six Jours et l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza en 1967, puis la répression jordanienne contre les fédayins palestiniens en 1970 (Septembre noir) sera amené à devenir le foyer du sentiment panarabe et révolutionnaire. Les séquelles de cette guerre civile libanaise resteront gravées dans la mémoire des communautés libanaises (chiite, sunnites, druze, chrétienne).

 Mais c’est l’irruption de l’Iran islamique, en 1979, qui va changer les donnes et marquer définitivement la région proche et moyen-orientale. Les Américains, à peine avoir sorti l’Egypte du front arabe, qu’un nouveau pays musulman va de nouveau menacer l’équilibre israélo-américain dans la région. C'est un peu comme « La Nature a horreur du vide ». On peut dire que l'Histoire s'est chargée de remplacer l'Egypte par un acteur encore plus redoutable, l'Iran, qui va menacer entièrement l'ordre israélo-américain de la région proche et moyen-orientale.

 Deux guerres atroces, à la suite de l'avènement d’un régime politique islamiste en Iran, vont s’enclencher à un court intervalle et durer presqu'une décennie. L’Histoire s’est accélérée entre 1975 et 1990. Les atrocités commises dans les trois guerres : guerre Irak-Iran, guerre URSS-Afghanistan et guerre civile au Liban, changeront la nature même de la guerre. Israël est désormais dépassé par les événements. LA PUISSANCE ENGENDRÉE Depuis l’Avènement du Petit Israël A DEPASSE TOUT CE QUI A D'IMAGINABLE.

 Israël n'est désormais cantonné que de ce qui est la Palestine, et ce qu’elle a pris de la Syrie et du Liban. Depuis son retrait du Liban et le peu glorieux fait d’arme le « massacre de Sabra et Chatila » en 1982 – un crime parmi tant de crimes perpétrés contre l’humanité –, elle n’est plus maître ni de son destin ni des intérêts de l’Amérique. Elle doit désormais remettre son sort entre les mains de son protecteur, l’Occident, essentiellement à l’Amérique, et aussi en contrepartie des gages américains, son « arsenal nucléaire » tant médiatisé à dessein.

 Avant même que l’Union soviétique soit broyée, il faut dire « broyée par cette région centrale du monde, trois fois sainte », les États-Unis ne patientent pas et s’attaquent déjà à cette terre, en visant d’abord l’« Irak ».

 Une guerre peu glorieuse, une guerre essentiellement technologique par les airs, en 1991. Ne pouvant entrer en Irak de peur de se trouver « pris dans les filets d’un deuxième Vietnam » – l’Irak, à cette époque, était considérée la quatrième armée du monde. Les États-Unis attendront plus de douze ans d’embargo et de désarmement pour attaquer et occuper l’Irak en 2003. Cette énième agression américaine sur des pays libres ne s'est faite que lorsque les stratèges du Pentagone, ne tirant pas de leçon de l’histoire, « ont pensé que le Fruit est mûr ». Mais ils l’apprendront à leurs dépens. Les États-Unis n’y échapperont pas, la guerre en Irak se transformera en un véritable Vietnam, dès 2004.

 Le doute désormais s’installe dans l’esprit des décideurs du monde. « Comment ce petit peuple irakien qui n’est adossé à aucune grande puissance comme l’était le Vietnam du Nord qui avait la Chine à ses frontières et les rotations de 300 000 chinois dans les théâtres de combat, et l’aide militaire massive de l’URSS et de la Chine, a pu uniquement par des volontaires moudjahidines mettre en échec l’armée la plus puissante du monde ». L’enlisement des États-Unis en Irak était total, tout ce qui était américain en Irak était attaqué par simplement des mains d’hommes qui luttaient pour leur liberté, leur dignité. Que peut-il un char américain contre un seul homme embusqué et armé d’un RPG7 ? La Route de l’Aéroport de Bagdad était appelée la « route des RPG7 ».

 Précisément, ces hommes qui combattaient avaient la Terre irakienne pour eux, « un esprit de la terre les protégeait », et malgré les milliers de morts irakiens, l’esprit renaissait dans ceux qui vivaient. Alors que l’esprit de ceux qui agressaient les abandonnait. La Terre irakienne était elle-même contre les Américains – ils semaient la mort.

 Il y a une « Métaphysique-monde dans le rapport agresseur-agressé », qui n'est pas perçu par l'homme. Non qu'il ne la pense pas, mais qui ne se laisse pas penser par celui qui poursuit une cause injuste. Et, c'est ce qui ressort dans tout conflit, quelle que soit sa durée. Avant même l’homme, c’est cette Métaphysique-monde qui règle les problèmes des hommes. Pour l’exemple, l’Amérique n’a rien appris du Vietnam, ni de l’Union soviétique en Afghanistan. « Elle a eu, à son tour, à l’apprendre en Irak. » A l'instar de l'URSS qui a disparu de la scène de l'Histoire, les Américains, depuis leur échec en Irak et en Afghanistan, doutent probablement de leur statut de superpuissance. Pour la raison unique qu'ils ne peuvent vaincre les peuples. Le temps de l'ancienne Rome est désormais révolu, en ce début de troisième millénaire.
 

  1. Israël face à l’Histoire, elle-même a la « Métaphysique-monde »

 
Il faut le dire « Le pouvoir de la force ne peut rien contre l’esprit des hommes, a fortiori lorsque les hommes ont conscience de leur terre, qu’ils doivent la défendre quel que soit le prix qu’ils ont à payer ». La Terre est porteuse d’espoir, l’homme ne fait qu’espérer en son sein. La différence entre un Irakien, un Libanais et un Israélien, c’est que l’Irakien comme le Libanais espère dans leur terre, elle est à eux, octroyé par la « Métaphysique-monde ». Ce qui n’est pas le cas des Israéliens qui ont agressé, tué, avec l’aide des puissances, rejeté la plus grande partie du peuple qui y vivait. Il y a cette conscience de cette spoliation qui reste dans les consciences des hommes. Israël ne pourra jamais s’en départir jusqu’à ce qu’elle y remédie, y apaise cette blessure infligée au peuple palestinien.

 Cependant, Israël n’est pas seul dans le conflit avec cette terre qu’elle occupe pour ainsi dire indûment puisqu’elle l’a occupée par la force, et par les intérêts géostratégiques qu’Israël peut apporter aux grandes puissances. Donc il y a un double facteur qui font que cette « terre convoitée » a un rôle historique à jouer dans l’évolution du monde. Donc Israël comme les grandes puissances se trouvent enserrés dans cette problématique-monde.

 Aujourd’hui, après la débâcle américaine en Irak, et son retrait annoncé d’Afghanistan, les États-Unis se sont vus signifiés les limites de leur puissance. Ils ne sont puissance que si, en face, cette puissance est corrélée par la faiblesse de l'autre puissance. Or, aujourd’hui, au vu même de l’évolution des conflits armés, il est réaliste de dire qu’il n’y a pas de faiblesse, que toutes les terres comme leurs peuples se valent. Par conséquent, au lieu de s’arcbouter dans une position chimérique d’assiégée, alors que c’est Israël qui assiège, et de croire à son protecteur américain qui lui-même n'arrive pas à sortir de ses contradictions, ce nouvel Etat juif doit apprendre à aller dans le sens de l’Histoire. « Créer des bantoustans autour de lui, c’est créer la menace, c’est ne pas sortir de la menace même sur son existence. »

 Il y a des appels pacifiques de la communauté internationale aujourd’hui pour régler le problème de la Palestine, et ces appels sont réels, et Israël doit tout faire pour régler, pour tourner cette page de l’Histoire. « Il y a aussi le peuple israélien lui-même pris en otage, il y a des Israéliens qui sont conscients que leur survie en tant qu'Etat passe par faire la paix avec ceux qui ont été spoliés de leurs terres. » Il faut qu'il y ait une éclaircie de vision chez tous les acteurs en Israël pour sortir de cette situation sans avenir.

 Il faut se dire qu’il y a l’Histoire et la une « Métaphysique-monde » qui règle les problèmes du monde, et ne pas croire que cette « Métaphysique-monde » impose tout aux hommes. Une telle situation serait sans sens, une situation fatale et sur laquelle l’homme n’a pas de prise serait incompréhensible, voire impossible. Mais il y a une alternative où la « Métaphysique-monde agit sur l’histoire humaine qui devient alors fidèle à elle-même. Et c’est ainsi que lorsque l’homme n’agit pas, lorsqu'il devient aveugle, lorsqu'il ne réfléchit qu’à son intérêt immédiat, sans penser aux conséquences de ses actes, que l’histoire se réoriente par elle-même sans même que l’homme prenne conscience qu’en fait, dans son aveuglement, il a rendu service à l’histoire. L’histoire alors construit une nouvelle humanité loin de cet aveuglement humain qui en fait a été intégré dans la marche positive du monde. »

Aussi, il y a une possibilité pour Israël encore disponible pour sortir de « ce cercle vicieux de puissance qu’il veut encore faire durer », alors qu’Israël n’est qu’un petit pays, que toute sa puissance est artificielle, et le doit surtout à la superpuissance américaine. Et cette possibilité, ce n’est pas Israël qui la prendra mais l’histoire fidèle par elle-même qui la lui fera prendre. Et c’est là le paradoxe, l’aveuglement d’Israël et sa puissance tutélaire qui lui permet d’aller contre toutes les résolutions onusiennes et du Conseil de sécurité travaille en fait pour l’accomplissement de l’histoire non selon les vues d’Israël et des États-Unis et de l’Occident tout entier, mais selon ce qui doit sortir de constructif pour les peuples.

Et c’est cela le paradoxe et que Hegel appelait les « ruses de l’histoire ». En fait, ce ne sont pas des ruses de l’histoire, ces ruses le sont pour les humains, mais elles ne le sont pas pour la « Métaphysique-monde », ce qu’Hegel appelle l’Esprit dans l’Histoire. Et cet Esprit dans l’histoire est aussi cet esprit qui est en chaque être humain sur cette Terre bénie par Dieu.
 

  1. Point besoin pour Israël de corriger le tir – l'Histoire lui fera corriger son tir. Elle y travaille déjà vers un seul État israélo-palestinien

 

 Qu’Israël reste un bastion avancé des intérêts occidentaux, et qu’il refuse de s’intégrer dans cette grande communauté de manière rationnelle que constituent le Proche et le Moyen-Orient n’affecte en rien les buts visés par l’Histoire. Comme le laisse entendre Daniel Pipes. « Est-ce que les Arabes voient Israël comme le bastion avancé des intérêts occidentaux ou la puissance cachée derrière la prise de décision de l'Occident ? La logique veut que soit Washington dise à Jérusalem ce qu'il faut faire, soit Jérusalem intimide Washington. Pourtant, de nombreux musulmans, Arabes et Iraniens (même quelques Turcs) semblent ne pas sentir de contradiction entre ces deux visions d'Israël qui leur sont chères. Elles coexistent gaiement côte à côte, même chez le même individu et dans le même discours-sans même un soupçon de tension intellectuelle ou d'incohérence. »

 Précisément, point besoin de soupçon de tension intellectuelle ou d’incohérence que Daniel Pipes lit dans la vision arabe sur Israël et l’Occident. En fait, c’est une incohérence rationnelle qui réside précisément dans le lien qui lie Washington à Israël, qui veut que lorsque Washington ne peut rien, c’est à Israël de pouvoir à la place de Washington, et inversement. C’est en fait un processus historique rationnel puisque il existe de fait dans l’histoire.

Et il y a des raisons. La région au Proche et Moyen-Orient est mouvante est extrêmement dangereuse. Et pour ne citer que les menaces israéliennes de bombarder l’Iran, nous avons ce duo de menaces, dans les années passées, où Bush ne cessait de répéter « toutes les options posées sur la table américaines contre l’Iran », option qui alternaient avec les « plans d’attaques des sites nucléaires iraniens par Israël, et relayés par tous les médias du monde ». Ce jeu de mise en scène psychologique pouvait aller très loin, si ces menaces avaient été mises à exécution ? Peut-on croire qu’une guerre contre l’Iran se serait limitée à une guerre conventionnelle ?

 La Première Guerre 1914-1918 était censée durer quelques mois, elle a duré quatre ans et s’est étendue à une grande partie du monde. La Deuxième Guerre a terminé le reste, elle a changé la face du monde.

 Et un « Iran nucléaire claironné depuis plus d’une décennie » ne peut que maîtriser tout le cycle nucléaire, par conséquent « le conflit entre Israël et l’Iran peut se transformer en conflit nucléaire ». « Un Téhéran rasé ou un Tel-Aviv rasé ne changera rien aux donnes de l’Histoire. Puisque qu’en dernier ressort, l’Histoire l’a voulu, et la Métaphysique-monde en fait l’ « a dicté ». » 

Pour ce qui est de l’Amérique, elle aura simplement actionné un « fusible », il aura sauté comme il le fut pour Hiroshima et Nagasaki pour obtenir la reddition du Japon.

 « Téhéran rasé sera le prix à payer pour asseoir l’Iran en grande puissance nucléaire dans le monde. » Mais un « Tel-Aviv rayé de la carte aura un coût beaucoup plus grand pour le peuple juif et on ne doit pas oublier aussi pour le peuple palestinien ». Qu’aurait gagné Israël à s’attaquer Israël à l’Iran ? De même pour la multitude d’organisations juives à l’image de l’AIPAC, travers le monde ? Un tel événement sera pire qu’une blessure, une plaie béante et la plus grande calamité, le plus grand désastre qu'aurait connu le peuple juif et le monde dans l’Histoire.

 C’est précisément heureusement que dans ce tournant de l’Histoire, en ce début du XXIe siècle, l’Histoire est restée fidèle à elle-même, et non aux ambitions maladives des hommes. Israël doit chercher pacifiquement en mettant tout ce qu’il faut pour s’intégrer dans le monde proche et moyen-oriental. Et tout laisse croire que la situation évolue « rationnellement » fidèlement à l’histoire. D’autant plus qu’il y a des forces qui forcent les hommes à aller dans une voie dès lors que l’autre voie n’a été qu’une voie détournée pour aller à la voie « nécessairement historique ». C’est seulement de cette façon que l’on peut comprendre la marche du monde.

Il faut aussi souligner l’erreur de l’Occident et d’Israël d’avoir cru en 1948 qu’ils allaient, par le subterfuge de la création d’Israël, régner sur le monde arabe comme la France et le Royaume-Uni l’ont fait avant. Mais l’Histoire avance, et « Hier n’est pas aujourd’hui ». Les peuples musulmans ont appris, la puissance s’est équilibrée. De plus, on ne règne sur une terre que si l’on construit, or Israël, sous la houlette et le blanc-seing de l’Amérique, n’a fait que détruire hommes, femmes, enfants et maisons pour qu’il survive et survive la puissance de l’Amérique. Ce qui n’est pas juste. Mais l’« Histoire et l’Essence métaphysique du monde » l’a décidé comme cela a été. Et ce qui a été a changé aujourd’hui. Les États-Unis étaient la première puissance du monde. Une superpuissance nucléaire à l’instar de la superpuissance soviétique.

Mais l’histoire avance, les êtres humains avancent aussi, ils évoluent et toujours positivement, ils apprennent, ils grandissent. Y compris les puissances, elles évoluent. L’Union soviétique a quitté la scène de l’histoire, elle devait la quitter. Aujourd’hui les États-Unis ont beaucoup décliné, un processus tout à fait naturel. La Chine est en pleine montée en puissance. Et d’autres puissances aussi sont en train d’émerger. Le monde avance, l’histoire de l’humanité n’est pas figée.

Israël, de puissance invincible dans les années 1940, 1950 et1960, aujourd’hui, elle fait piètre figure avec le Hamas de Gaza. Quatre guerres contre Gaza, aujourd’hui c’est le Hamas qui est en train de dicter la marche à suivre à Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou est sur la sellette, il va quitter le pouvoir. La Knesset va donner son verdict la fin de cette semaine, au plus tard le début de la semaine prochaine. La coalition anti-Netanyahou et donc anti Likoud et que les médias la définissent hétéroclite e constitué de huit partis – deux de gauche, deux de centre, trois de droite et un arabe – ne pourrait pas seulement marquer un tournant dans l'histoire politique d'Israël, comme l’écrivent les médias, mais constituera le début d’un tournant de 180 degrés de l’histoire politique, économique, géopolitique, géostratégique à la fois d’Israël, des États-Unis et du monde entier.

La Cisjordanie et Gaza qui ont été tellement charcutés par la colonisation et les expulsions unilatérales menées par Israël contre le peuple palestinien vont paradoxalement mettre fin à cette idée utopique de créer deux États dans une toute petite terre qu’est la Palestine. C’est précisément par l’Histoire qui tout a joué et qui ont changé les donnes en Israël, à Gaza et en Cisjordanie. L’ère de Benjamin Netanyahou aura été une période transitoire pour asseoir ce que sera le futur État israélo-palestinien.
 

  1. Un tournant historique est en train de naître pour mener Israël vers une véritable paix 

 

 Que des voix continuent de clamer une solution à deux États comme l’a annoncé le président américain, Joe Biden, sont libres de le faire. Mais il reviendra toujours aux forces historiques d’imposer la vraie solution, celle retenue par l’Histoire.

Il est intéressant de faire la lecture d’un article sur la situation politique d’Israël paru sur le site de https://www.nicematin.com/ du 3 juin 2021. Il a pour titre « Israël : la coalition anti-Netanyahu désormais en quête de confiance au Parlement ». On lit :

« Le chef de l'opposition israélienne Yaïr Lapid va devoir obtenir la confiance de la Knesset après avoir réussi son pari en arrachant in extremis un accord pour un gouvernement de coalition, espérant ainsi tourner dans les prochains jours la page sur plus d'une décennie de pouvoir de Benjamin Netanyahu. » […]

« Le spectre d'un cinquième scrutin était quelque chose qu'aucun Israélien rationnel ne pouvait espérer », souligne le Jerusalem Post dans un éditorial paru dans la nuit de mercredi à jeudi, tout en prévenant que, au vu des « idéologies et philosophies disparates (qui composent la coalition), la partie difficile ne fait que commencer ».

« Le gouvernement nouveau-né a le potentiel de réparer la méfiance et l'animosité, guérir les fractures entre les différentes communautés et nous conduire vers un chemin moins chaotique et plus stable  », veut toutefois croire le quotidien israélien.

La réunion du Parlement pour le vote de confiance pourrait intervenir la semaine prochaine, à une date encore inconnue.

Ces derniers jours, la presse israélienne a affirmé que le président de la Knesset, Yariv Levin (Likoud), pourrait être tenté de faire traîner de quelques jours supplémentaires l'organisation du vote, espérant dans cet intervalle des défections dans le camp anti-Netanyahu. […]

La dernière fois qu'un parti arabe israélien avait soutenu -sans toutefois y participer- un gouvernement remonte à 1992 à l'époque du "gouvernement de la paix" de Yitzhak Rabin. Cette fois, la formation arabe islamiste Raam dirigée par Mansour Abbas a signé l'accord sans indiquer à ce stade si elle participerait activement au gouvernement.

« Ce gouvernement sera au service de tous les citoyens d'Israël incluant ceux qui n'en sont pas membres, respectera ceux qui s'y opposent, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour unir les différentes composantes de la société israélienne », a assuré Yaïr Lapid au président.

« Je vous félicite, vous et les chefs de partis, pour cet accord de gouvernement. Nous nous attendons à ce que le Parlement se réunisse le plus tôt possible pour ratifier ce gouvernement », a répondu le président Rivlin.

Benny Gantz, le ministre de la Défense et ex-concurrent de Benjamin Netanyahu pour la tête du gouvernement, en route pour Washington où il doit discuter du dossier iranien, a salué de son côté sur Twitter une « nuit de grand espoir ». […]

Les efforts de Yaïr Lapid étaient passés sous les radars après des violences entre manifestants palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est et dans des villes judéo-arabes d'Israël, et la guerre de 11 jours entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza.

Mais après cette escalade, les pourparlers ont repris et Yaïr Lapid a réussi à convaincre lundi le chef de la droite radicale Naftali Bennett de se lancer dans ce projet de gouvernement avec à la clé un partage du pouvoir et une rotation à la tête du gouvernement.

Statu quo dans le conflit avec les Palestiniens, relance économique, place de la religion : tout divise sur le papier la coalition hétéroclite en dehors de sa volonté de faire tomber Benjamin Netanyahu, arrivé au pouvoir il y a 25 ans, de 1996 à 1999, puis reconduit à son poste en 2009, devenant le Premier ministre le plus longtemps resté en fonctions. »

Il est évident qu’il y a un grand espoir comme l’a écrit Benny Gantz, le ministre de la Défense. Que le président d’Israël, Rivlin, félicite le chef de la coalition le chef de l'opposition israélienne Yaïr Lapid ou que Lapid lui-même est confiant et assure que « Ce gouvernement sera au service de tous les citoyens d'Israël incluant ceux qui n'en sont pas membres, respectera ceux qui s'y opposent, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour unir les différentes composantes de la société israélienne. » prouve simplement qu’Israël est à un tournant historique. Et que la composante arabe a tout son sens dans ce tournant. Et même constituera le premier sens pour la marche vers une véritable paix.

Comme l’on montré les 11 jours de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza qui prouvent qu’Israël est arrivé une limite de guerre contre Gaza, une petite enclave de 2 millions de Gazaouis qui veulent vivre avec décence et dignité. La puissance militaire du Hamas est l’œuvre de la Métaphysique-monde avant d’être celle des hommes, de même pour la puissance militaire d’Israël. Un peuple qui a erré 2000 ans et devient comme par magie une puissance économique et militaire. Le moment de vérité dans l’avenir du peuple israélien et palestinien va être scellé dans ce tournant majeur de l’histoire de la Palestine et du monde. Et c’est bien une raison de dire que l’histoire de l’humanité est « une » et que tout ce qui aura à survenir en Palestine aura des retentissements majeurs tant dans le monde arabe, le monde occidental que l’humanité entière. Et l’Histoire reste et restera toujours fidèle à elle-même et à ses buts tracés à l’humanité.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective

 



31 réactions


  • vachefolle vachefolle 11 juin 2021 18:49

    Ben en fait vous n’en savez ABSOLUMENT RIEN, ni moi ni personne.

    L’avenir n’est écrit NUL PART.

    Peut etre que dans 100 ans on y sera encore,

    Peut etre que l’Islam aura disparu parce que les gens auront compris qu’il s’agit juste d’une religion de Haine et de Violence.

    Peut etre que les habitants de ces pays seront tous morts

    Peut etre que Israel aura été envahi par l’IRAN

    Peut etre que Israel aura renversé l’IRAN

    Peut etre qu’une nouvelle religion aura balayé les anciennes, ca arrive régulièrement

    Peut eter que la Russie aura envahi toute la région

    Prédir la fin d’un régime ou d’une situation Géopolitique me fait toujours RIRE.

    Bref, vous ecrivez simplement ce que vous esperez qui arrive.

    Thats all.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 juin 2021 12:03

      @vachefolle

      « L’avenir n’est écrit NUL PART. »

       

      Eh si, l’avenir est écrit dans les prophéties, et que disent-elles :

       

      Eh bien, voici ce que nous dit Ezéchiel 35 :

      « Fils de l’homme, tourne ta face vers la montagne de Séir, Et prophétise contre elle !

      Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, montagne de Séir ! J’étends ma main sur toi, Et je fais de toi une solitude et un désert.

      Je mettrai tes villes en ruines, Tu deviendras une solitude, Et tu sauras que je suis l’Éternel.

      Parce que tu avais une haine éternelle, Parce que tu as précipité par le glaive les enfants d’Israël, Au jour de leur détresse, Au temps où l’iniquité était à son terme,

      Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, Je te mettrai à sang, et le sang te poursuivra ; Puisque tu n’as pas haï le sang, Le sang te poursuivra.

      Je ferai de la montagne de Séir une solitude et un désert, Et j’en exterminerai les allants et les venants.

      Je remplirai de morts ses montagnes ; Sur tes collines, dans tes vallées, dans tous tes ravins, Tomberont ceux qui seront frappés par l’épée.

      Je ferai de toi des solitudes éternelles, Tes villes ne seront plus habitées, Et vous saurez que je suis l’Éternel.

      Parce que tu as dit : Les deux nations, les deux pays seront à moi, Et nous en prendrons possession, Quand même l’Éternel était là,

      Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, J’agirai avec la colère et la fureur Que tu as montrées, dans ta haine contre eux ; Et je me ferai connaître au milieu d’eux, Quand je te jugerai. »


    • vachefolle vachefolle 12 juin 2021 13:05

      @Daniel PIGNARD

      Allons bon, entre les prophetistes, les complotistes, les anti-covidistes, les melanchonistes et les trumpistes, AGORA est bien fourni !!!!

      Ben si vous croyez literalement aux livres, alors eteignez votre ordinateur, votre téléphone, votre télévision, votre refrigerateur, votre voiture.
      N’allez plus faire de scanner, d’echographie, de chirurgie, ne vous faites pas vacciner...

      Tout ce que la science nous a appris depuis 3000 ans contredit les hypotheses philosophisoco-metaphysiques de ces religions, dont l’objet est et a toujours été de manipuler et controler les masses.

      Donc, soyez logiques avec vous-memes : Eteignez tous vos equipements et la technologie, et alors vous serez en adéquation avec votre croyance

      Vivez comme au temps de Moise ou Jesus comme vous le voulez.

      Petit détail, vous vivrez beaucoup moins vieux.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 13 juin 2021 09:39

      @vachefolle

      « Tout ce que la science nous a appris depuis 3000 ans contredit les hypotheses philosophisoco-metaphysiques de ces religions, »

       

      Ah bon ! Donnez-nous des exemples SVP.


  • HELIOS HELIOS 12 juin 2021 01:59

    .... malgré cet echafaudage intellectuel, évidemment biaisé parce qu’ecrit par une des parties prenantes, je crois qu’un jour les pays musulmans du moyen orient feront la paix avec Israel pour le plus grand avantage des habitants arabes de la Palestine.

    Cela ne veut dire en rien qu’Israel va perdre sa souveraineté sur son territoire, on peut même dire d’ores et déjà que cela n’arrivera jamais, sauf si Israel disparait... et ça, ce n’est pas pout demain.

    Pourquoi je peux penser a cette hypothese ? c’est simple, avec le temps, les générations passent et s’adoucissent grace a la culture.

    On s’ait bien que l’islam tente et tentera encore de soustraire ses ouailles aux arts, figuratifs, musiques, images et au final tout ce qui fait l’homme intellectuel (pas l’homme aveuglé par ses bas instincts, de violence, d’agressivité et de dogme).

    Pour survivre a l’évolution de la pensée, les fondamentalistes devront faire des concessions, comme les ont faites d’autres religions, moins cruelles certes, mais tout aussi dogmatiques. Aujourd’hui, la spiritualité a pris le dessus presque partout... sauf bien sûr chez les musulmans... mais il y a des signes encourageant sur le long terme.

    Il restera toujours quelques bubons pesteux prets a laisser couler le pus de leur esprit malade, mais globalement l’islam trouvera la lumière auquel il a droit et les peuples orientaux n’en seront que plus heureux.

    Esperons seulement que les « fous de dieu » possedant déjà des armes de destruction massive ne soit pas suicidaires, ils n’ont aucune chance, bien sûr, mais quand on croit trouver 72 vierges en se sacrifiant au nom d’Allah, les libidineux sont donc capables de tout.

    Il faut juste attendre, le fruit tombera quand il sera mur... reste a se proteger des mouches, et il y en a... mais si j’en crois la tendance des politiques europeennes elles trouveront de moins en moins d’espace...

    Combien ? 3, 4 ou 5 générations... entre 120 et 160 années. vers 2150.

    Je ne serai plus là, faut laisser la place aux jeunes, j’aurai fait mon boulot.


  • Massada Amanite phalloïde 12 juin 2021 09:41

    Pendant 50 ans, la plupart des régimes arabes ont volé et opprimé leurs peuples au nom de la libération de la Palestine, mais aucun n’est parvenu à réaliser ce fantasme.

    Ce conflit n’était qu’un moyen pour manipuler leurs peuples.

    .

    Le printemps arabe a ouvert les yeux sur le mensonge de ces régimes, les peuples ont compris que leur premier ennemi n’était pas Israël, mais ces dictateurs sauvages qui les torturent, les humilient, les volent, jour et nuit.

    .

    Une nouvelle génération dans le monde arabe est convaincue qu’il n’y a pas de sens à faire la guerre et que si les arabes vivant en Israël refusent de le quitter pour la zone palestinienne, c’est tout simplement qu’ils sont plus respectés en Israël, où ils trouvent travail, liberté et… sécurité sociale.

    .

    Tant que les intellectuels arabes continueront de voir Israël comme une tumeur, un cancer, qu’il faut enlever rien ne pourra se faire.
    Pour obtenir un vrai changement, il faudrait que des associations arabes indépendantes créent des liens sociaux, culturels avec des associations israéliennes qui représentent la société civile. Sinon, les régimes totalitaires arabes vont continuer à poursuivre leur propre propagande pour la guerre. 

    .
    Quant au problème palestinien, c’est un conflit artificiellement crée pour détruire Israël au moment de sa naissance. Il n’a plus de raison d’être. Si Gaza retourne à l’Égypte et la Cisjordanie à la Jordanie, c’est la fin du problème.



  • Jonas 12 juin 2021 10:23

    Mon pauvre Hamed ! 

    Vous refaite l’histoire du passé, pour ne pas avoir le courage d’affronter celle du présent. Votre sujet de prédilection est la Palestine, cette « utopie » qui n’a pas plus de chance de réussir , que celle des indépendances des pays Arabo-musulmans , mieux dotés par dame nature. 

    Un rappel.

    Israël a battu , dans toutes les guerres les pays arabes coalisés : En 1948, en affrontant , cinq pays ,( Egypte-Syrie-Liban -Irak et la Transjordanie ) En 1967 , en pulvérisant (’Egypte, la Syrie , et le Royaume de Jordanie ) En 1973 , en , ceux-ci , commandés par le futur chef d’état-major de l’Algérie Saïd Chengriha. 

    La réalité votre pays l’Algérie , est un Etat non -indépendant depuis son l’indépendance . C’est l’armée qui dirige tout, avec une clientèle de deux a trois millions d’individus. C’est pour cela que les espoirs sont toujours déçus et les immigrés de plus en plus fuient , la misère et le mépris.  

    Votre pays l’Algérie , malgré d’énormes richesses , grâce aux hydrocarbures ( merci la France) est en échec comme les autres pays arabo-musulmans sur tous les plans , économique, social et politique .( Egypte-Irak-Tunisie-Syrie-Jordanie -Maroc, Libye , Soudan,Somalie , Mauritanie , Liban, Yemen etc )

    Alors que peut faire de mieux , une pauvre « Palestine » ,divisée en deux et dirigée par deux factions ennemies., sans ressources et vivant dans un espace étroit et de l’aumône internationale ? 

    Je reviens à la situation de votre pays l’Algérie , que vous cherchez à occulter en regardant toujours vers le le Moyen-Orient. 

    L’Algérie comme l’Egypte , sont deux pays où l’armée joue un rôle important .et rien ne peut se faire dans ces pays sans l’approbation de l’Armée. 

    C’est pour cela que le Hirak, est lui aussi en échec , car le régime n’abandonnera pas ses prérogatives., comme les apparatchiks les leurs.

     

     


  • Jonas 12 juin 2021 13:45

    Hamed ,

    Monsieur Coué du monde arabo-musulman. 

    Depuis que vous sévissez , sur ce site ,( quelques années) vous ne cessez de promettre des lendemains heureux aux pays arabo-musulmans . Alors que ceux-ci vont de mal en pis. 

    Vous cherchez toujours à détourner l’attention de vos coreligionnaires , sur le chaos et les malheurs qui les frappent depuis leur indépendance., en prenant comme cibles Israël et les pays occidentaux. . Je ne sais pas comment , étant donné leur situation économique ,sociale , et politique désastreuse , on peut penser un seul instant , que le futur « Etat Palestinien » serait différent. 

    Il serait intéressant de connaître votre opinion sur la mascarade encore « une »de l’élection de votre pays , l’Algérie . Comment un pouvoir remplace un autre pouvoir tout en maintenant les mêmes méthodes répressives. Contre les opposants , les journalistes , les intellectuels en les emprisonnants et en leur faisant subir des sévices. L’avant Hirak ressemble à l’après Hirak !  

    Alors comment un pauvre pays , qui n’existe pas en tant qu’Etat comme la « Palestine » sans ressources et sans personnel compétent , peut réussir là , où presque tous les pays arabo-musulans ont échoué. ( Algérie-Tunisie, Maroc, Libye, Mauritanie , Egypte, Irak, Syrie , Liban , Jordanie , Soudan, Somalie etc ) où les libertés et la démocratie sont des rêves inaccessibles .Comme le fait de manger à sa faim. 


  • Clark Kent Séraphin Lampion 12 juin 2021 14:01

    La question d’Israël et de la Palestine ne sera pas réglée avant celle de l’Irlande (du nord et du sud).


  • DACH 12 juin 2021 14:09

    HD=""Depuis son retrait du Liban et le peu glorieux fait d’arme le « massacre de Sabra et Chatila » en 1982 – un crime parmi tant de crimes perpétrés contre l’humanité –, elle n’est plus maître ni de son destin ni des intérêts de l’Amérique. «  » Rappel : l’assassinat du président libanais chrétien par des palestiniens a provoqué une révolte chrétienne que Tsahal a laissé faire, en avait-elle les moyens de l’empêcher ?

    Sur Kippour, il arrive comme en mai 1940 que l’on n"accepte pas, les décideurs, d’envisager ce que l’on sait pourtant de source fiable !!!!! 

    L’Histoire se fait dans la volonté, non dans les fantasmes qu’une idéologie religieuse ou politique égrène. Donc aucun avenir à la prédiction de l’auteur. Un raisonnement d’étiquettes, non sur des forces vives.


    • Jonas 12 juin 2021 14:59

      @DACH
      Sabra et Chatila est la réponse des phalangistes au massacre et à la destruction de la ville de Damour par les palestiniens en janvier 1976. 

      Le prêtre Mansour Labaky de Damour témoin des massacres a cherché à alerter , Kamal Jumblatt et Yasser Arafat sans succès. 

      Extraits de témoignages sur le massacre , le pillage et le viol de Damour. 

      Le père Labaky , témoin oculaire raconte : << L’attaque est partie de la montagne . C’était une apocalypse . Ils venaient , par milliers aux cris Allahu Akbar ! Dieu est grand ! Attaquons-les pour les Arabes, offrons un holocauste à Mohammed ! Ils abattraient sur place , hommes femmes et enfants. 

      Des familles entières ont été tuées dans leurs maison. Des femmes ont été violées et peu d’entre elles ont survécu. ( le viol est une spécialité dans la région . l’Etat islamique a pratiqué ce crime contre les femmes Yezidis, comme les soldats du dictateur Bachar Al-Assad contre les syriennes NDLR) . Une femme a sauvé sa fille adolescente du viol en enduisant son visage de bleu de lavage pour la rendre repoussante . Pendant que les atrocités étaient perpétrées , les envahisseurs eux-mêmes ( les palestiniens chassés de la Jordanie NDLR ) ont pris des photographies et plus tard ont offert les images à vendre aux journaux européens. 
      Une jeune fille de seize ans , Soumavya Ghanimeh , était témoin de la mise à mort de son père et de son frère par deux ds envahisseurs ( palestiniens NDLR) et vu sa propre maison et les autres maisons de sa rue pillées er brûlées . Elle explique "Dans la rue , les maisons brûlaient tout autour de moi. Dix camions au moins se tenaient devant les maisons où s’empilait le produit du pillage des maisons .>> 


  • Jonas 12 juin 2021 14:16

    Hamed , monsieur Coué du monde arabo-musulman.

    Avant de chercher à vouloir un « Etat palestinien » qui n’a jamais existé et qui n’est pas près d’exister , faites une analyse courageuse et objective sur les échecs des pays arabo-musulmans indépendants depuis des décennies, ainsi que sur la misère et la pauvreté qui poussent les habitants de ces pays à immigrer en masse. 

    << Tous les illustres opposants partagent le sentiment selon lequel l’indépendance de leur pays n’avait pas tenu les promesses démocratiques et sociales dont le combat nationaliste était porteur. 

    Pour eux , ces promesses avaient été bafouées par ceux qui s’étaient emparés du pouvoir et l’exerçaient sans partage. Ces dirigeants voulaient conserver le pouvoir coûte que coûte sans considération aucune pour le désenchantement des populations. Ce n’est pas un hasard si ,à partir de 1965 , dans les milieux étudiants , puis dans milieux professionnels et syndicalistes ,une contestation socialiste s’est dressée contre les Etats fraîchement indépendants dont les chefs faisaient de plus en plus preuve d’autoritarisme pour écraser les velléités  de liberté et de démocratie . Les fils de l’indépendance se retournent contre les « pères ».>>

    Extrait d’un article de Khadija Mohsen -Finan , politologue et chercheuse associée au laboratoire Sirice , sur « les trois grandes figures Arabes disparues » du 7 juin 2021) 


  • Robin Guilloux Robin Guilloux 12 juin 2021 15:24

    Israël, de puissance invincible dans les années 1940, 1950 et1960, aujourd’hui, elle fait piètre figure avec le Hamas de Gaza. Quatre guerres contre Gaza, aujourd’hui c’est le Hamas qui est en train de dicter la marche à suivre à Israël.

    Ah bon ? Je ne sais pas quelles genres de lunettes vous portez, mais vous devriez en changer. 


    • Jonas 12 juin 2021 18:28

      @Robin Guilloux
      Vous avez des yeux et vous ne voyez Rien. 
      Ce ne sont pas des guerres , mais des réponses a des agressions des « Frères musulmans’ » , Israël peut pulvériser en quelques heures Gaza par sa puissance de feu. Si tant de pays Arabo-musulmans , sont devenus réalistes , ce n’est pas ,par amour d’Israël, mais par prise de conscience des rapports de force. 

      Depuis toujours , la victoire dans une guerre , donne des gains concrets . Est-ce que le Hamas a réussi a rompre son blocus malgré ses nombreuses victoires éclatantes ? . Le Hamas a lancé plus de 4300 roquettes , pour rester a la même place. Il est vrai , que cela fait vibrer le monde arabo-musulman , frustré , humilié, abaissé , écrasé par ses nombreux échecs , dont le plus grand est celui de l’immigration. Lancer une roquette contre des civiles israéliens innocents est une lumière dans le ciel sombre des arabo-musulmans. 

       Israël n’est pas la Syrie de Bachar Al-Assad , qui en 10 ans a massacré 500 000 de ces compatriotes , avec un million de syriens , de plus qui ne sont pas dans le décompte , selon Raphaël Pitti, médecin humanitaire, morts par manque de soins et faute d’  hôpitaux détruits par les bombardements  de barils explosifs incontrôlés. Sans parler des destructions , comme le camp palestinien de Yarmouk ( plus de 2000 morts ) comme les villes de Raqqa , Hama, Alep, Homs, Idlib, Deir ez-Zor. Et Sept millions de réfugiés internes et externes. soit le double de la population des deux entités palestiniennes Gaza et Cisjordanie. 

      Ou le Yemen avec ses 230 000 morts en 7 ans, par une coalition de pays arabo-musulmans sunnites qui a transformé l’Arabie heureuse , en Arabie malheureuse avec une population la plus démunie du monde selon l’ONU.  

       Evidemment a chaque confrontation , les « Frères musulmans » du Hamas crient victoire. Cette fois ne fait pas exception : «  C’est une victoire stratégique et divine » selon Ismaël Haniyeh. —«  Nous avons le droit de nous réjouir ... c’est l’euphorie de la victoire  », Ziad al-Nahlala , du Djihad islamique . «  Les attaques du Hamas contre israël c’est une grande victoire » Hassan Nasrallah , le chef du Hezbollah. Pourtant Nasrallah est resté calme se souvenant de 2006 et n’a pas volé a son secours du Hamas. 
      Même le Premier ministre marocain dont le pays occupe le Sahara occidental depuis 1974 , Saad Eddine El Othmanie , félicite Ismaël Haniyeh , pour sa victoire éclatante sur israël. 


  • Robin Guilloux Robin Guilloux 12 juin 2021 15:28

    Ah !, je viens de comprendre que les lunettes idéologiques qui colorent votre article viennent d’Algérie. Propagande interne.


  • pierrot pierrot 12 juin 2021 19:04

    La solution de la création de deux pays en Palestine est quasiment admis par tous les pays.

    La difficulté sera de l’imposer aux belligérants si les grandes puissances mondiales ne s’implique pas plus nettement.


    • babelouest babelouest 14 juin 2021 08:47

      @pierrot cela me paraît invraisemblable : en revanche UN seul État rigoureusement laïque, cela peut tenir la route. Netanyahu parti, c’est envisageable.


  • ETTORE ETTORE 12 juin 2021 20:49

    pierrot

    La solution de la création de deux pays en Palestine est quasiment admis par tous les pays.

    La difficulté sera de l’imposer aux belligérants si les grandes puissances mondiales ne s’implique pas plus nettement.


    C’est sûr ! ANOTHER BRICK IN THE WALL !

    Un mur de plus avec vous, et super Conique en plus : le Mur du Con  !


  • popov 13 juin 2021 16:57

    @Hamed

    ...la greffe violente d’Israël en terre d’Islam...

    Bonjour

    C’est quoi une terre d’Islam ?


    • popov 13 juin 2021 17:27

      @cyrus

      Inutile de penser partir vers mars , les Saoudien y ont envoyés une sonde après tout le monde et vienne de déclarer que c’est également une terre d’ISLAM


      On pourrait leur demander de prendre des photos de la terre à partir de Mars, pour vérifier qu’elle est plate et que La Mecque en est le nombril.

    • Hamed 13 juin 2021 19:54

      @popov

      C’est quoi une terre d’islam ? C’est quoi une terre de Mars ? C’est quoi l’humanité ? S’égosiller sans savoir réellement l’humain, sans savoir soi, sans savoir son être. Sans savoir pourquoi Israël colonise un peuple ? Et pourquoi ce peuple si faiblement armé et sans armée est en train de donner une leçon à Israël. Et il le donne par la puissance de l’histoire qui est avec les peuples.

      Le peuple juif a beaucoup souffert en 2000 ans, mais ça a été un Décret de l’histoire. Mais, au lieu de choisir la voie de la paix, ses guides ont crû que le monde est à eux, oubliant les 2000 ans d’errance. Mais l’Histoire réveillera le peuple juif, c’est inévitable. L’apartheid est un accident de l’histoire. En Afrique du Sud, il a existé parce que cela devait être. De même en Israël, parce que cela devait être. Mais la marche de l’humanité ira inévitablement corriger ce mal-être des peuples.

      Israël finira à la fin d’être ce qu’il doit être, une communauté d’êtres humains différents mais tous humains avec les mêmes besoins qui constituera le futur État israélo-palestinien. Et ce processus est inévitable, inéluctable, les êtres humains génération après génération ne sont que des passagers sur terre comme nous le sont tous.

      Ce qui adviendra changera les donnes. On oubliera les exactions de l’armée israélienne comme l’Europe a oublié celles de ’Allemagne hitlérienne. Il y aura une seule armée israélo-palestinienne. Ce n’est pas l’auteur qui le dit mais le verdict de l’Histoire qui le dit. Et l’auteur n’est pas devin, son seul regard c’est la signification de la Raison dans l’histoire, qui a été déjà développée par le philosophe allemand W. F. Hegel.


    • popov 14 juin 2021 02:09

      @Hamed

      C’est quoi une terre d’islam ? C’est quoi une terre de Mars ? C’est quoi l’humanité ? S’égosiller sans savoir réellement l’humain, sans savoir soi, sans savoir son être. 

      Je ne m’égosille pas. Vous avez utilisé l’expression « terre d’Islam » et je voulais simplement savoir quelle en était votre définition.

      Merci pour votre réponse kilométrique, mais elle ne répond pas à ma question. Je n’insiste pas, ce serait une perte de temps.


    • Jonas 14 juin 2021 11:44

      @Hamed le monsieur Coué Arabe.
      Les habitants des pays Arabo-musulmans ne sont pas capables , de vivre en harmonie et en paix entre eux ,  sans se faire la guerre et de choisir par manque de culture politique ( voulue et approfondie, par les tenants du pouvoir)  des dirigeants autoritaires, qui les maintiennent dans l’ignorance à travers la religion.

       Alors qu’ils sont des pays homogènes à plus de 90%, c’est une folie de penser , qu’ils peuvent vivre dans un pays démocratique où ils ne sont pas majoritaires , sans violence , sans agressivité et sans fureur. L’actualité le prouve partout ,où les adeptes de cette religion sont présents.  

      Les Arabo-musulmans ont utilisé contre le petit Etat Israël , les guerres toutes perdues , le terrorisme , qu’ils encourageaient , lorsqu’il frappait les non musulmans , puis lorsque celui-ci , s’est retourné contre eux . Voilà les pays arabo-musulmans qui s’arment jusqu’aux dents pour combattre , ceux qu’ils prenaient pour les combattants de l’expansion de l’islam, des premiers siècles. 

      Maintenant , ils parlent d’un Etat Israélo/Palestinien « démocratique » , comme si les arabo-musulmans donnent des exemples de ce concept , en Algérie , Tunisie,Libye ,Egypte , Syrie, Irak , Arabie saoudite , Somalie ,Soudan, Yemen etc. 

      Les Arabo-musulmans incapables pour des raisons , historiques et religieuses d’appliquer la démocratie dans leur propre pays ,veulent bien vivre auprès et au milieu des pays qui ont acquis leur démocratie non sans combats et sans sacrifices. La démocratie ne peut pas venir de la mosquée , il y a incompatibilité, entre les lois de la transcendance et les lois des hommes. 

      Le prophète de l’islam est né entre 570 /571 et mort en 632 en Arabie , pays désertique . Je ne pense pas que les pays qui font partie actuellement des 57 de l’OCI ,( Organisation de la coopération islamique )  étaient musulmans , du vivant du prophète , c’est seulement après sa mort que l’islam  s’est répandu par le sabre et les rivières de sang. 

      Kateb Yacine (1929/1989) « L’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses , il se développe avec les larmes et le sang . Il croît dans l’oppression , la violence , le mépris , par la haine et le pires humiliations que l’on puisse faire a l’homme. » C’est un grand poète kabyle qui connaît l’histoire de son peuple et les crimes qui ont été commis contre lui , par , les expansions des barbares venus d’Arabie. 

       C’est un autre savant ( Ibn Khaldun ,1332/1406 )  qui compare l’expansion des hordes arabes «  à des sentinelles n’épargnant même pas les forêts et tels des Attila , semaient la ruine et la désolation partout où ils passaient, depuis la terre des Noirs jusqu’au bord de la Méditerranée. » 


    • Jonas 14 juin 2021 12:10

      @popov
      A part l’Arabie où est né le prophète de l’islam , aucun pays des 57 pays qui constitue l’Organisation de la Coopération islamique ( OCI) aujourd’hui n’était musulman , c’est après sa mort , que l’islam s’est répandu , par le sabre et des rivières de sang et des conversions forcées. 

      << Quel malheur pour l’Afrique , le jour où les Arabes ont mis les pieds dans l’intérieur . Car avec eux ont pénétré et leur religion et le mépris du Négre >> 
      (L’Esclavage au Soudan en 1894, Edouard Guillaumet ) 


  • popov 14 juin 2021 09:49

    @Hamed

    L’Histoire fidèle à elle-même imposera à l’Occident et à Israël une solution unique : un État israélo-palestinien intégré et durable

    L’histoire fidèle à elle-même finira par donner un grand coup de pied au q de l’abominable idole des Bédouins, comme à toutes les idoles de pacotille de toutes les bigoteries.

    L’humanité se retrouvera alors seule devant ses problèmes. Les hommes s’entre tueront-ils jusqu’au dernier sans la protection de leurs dieux ou se produira-t-il un déclic dans tous les cerveaux en même temps qui leur fera comprendre qu’il vaut mieux coopérer que se détruire mutuellement ?


  • popov 14 juin 2021 13:45

    @Hamed

    Israël, de puissance invincible dans les années 1940, 1950 et1960, aujourd’hui, elle fait piètre figure avec le Hamas de Gaza. Quatre guerres contre Gaza, aujourd’hui c’est le Hamas qui est en train de dicter la marche à suivre à Israël.

    Encore une grande victoire arabe.


    • Jonas 14 juin 2021 18:55

      @popov
      Tant que les pays arabo-musulmans engrangent de telles victoires , israël , peut dormir tranquillement. 

       Si selon Hamed , le Hamas peut accumuler tant de victoires , pourquoi les pays Arabes ont besoin de tant de soldats , ils n’ont qu’a prendre exemple sur le Hamas . 

      Le classement des puissances militaires africaines en 2020 selon Global Fire Power. 

      Le premier pays d’Afrique est l’Egypte  , avec 920 000 soldats 

      Le deuxième pays en nombre de soldats est l’Algérie avec 512 000. En plus ce pays , qui n’arrive pas à nourrir convenablement sa population a dépensé en 2020 , plus qu’en 2019 , pour s’armer , soit 9, 7 milliards de dollars.  Hamed doit demander des comptes à son président . 


  • AmonBra QAmonBra 14 juin 2021 19:09

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    Entièrement d’accord sur l’issue de cette tragédie, sauf a exterminer les palestiniens jusqu’aux derniers gamins, ce qu’ils ne cessent de commettre à discrète échelle depuis des décennies, les $ionnards ne pourront éviter l’état unique et séculier pour tous et, ironie de l’Histoire, ces derniers en sont les premiers responsables, en refusant un partage, pourtant avantageux, et en ayant empêché par tous moyens la création d’un état palestinien !

    Sans doute estimaient ils avoir réglé le sort des palestiniens, car leur seconde erreur et non des moindres, a été l’impudente officialisation d’un régime d’apartheid jusque là officieux, par la loi dite fondamentale du 19/07/2018, ceci constituant un véritable défi à la communauté internationale, mettant leurs alliés occidentaux en porte à faux en matière de droits de l’homme, leur principal cheval de bataille, face aux nations et la véritable opinion publique internationale.

    Finalement, le seul « mérite » dont on peut créditer les $ionnards de tous acabits, est d’avoir considérablement éclairci la situation à leur dépens, au point que soutenir à présent

    le « droit à l’existence » d’un apartheid colonial, excusez le pléonasme, relève par définition du parti pris pour le suprémacisme, le racialisme et le ségrégationnisme, bref, en un mot et un seul : NA-ZIS-ME !!

    Etonnant ? Que nenni, les vieux démons ont plusieurs vies, ne sentez vous pas leur « pestial » et contaminant fumet dans l’air printanier de notre douce France ? . . .


    • AmonBra QAmonBra 15 juin 2021 11:52

      @Bionic Beaver

      « Judéonazisme » et « nazi$lamisme » dégagent le même fumet et sont tendance ces derniers temps en France !
      Bienvenue au club donc, moi ce sont les nazi$lamistes, type wahhabites, frères musulmans et autres sujets de majestés alliées des judéo-nazis qui m’ont éjecté, pourtant, comme pour le judaïsme et le $ionisme, je n’ai jamais confondu islam et islamisme, ce dont je ne suis pas sur en ce qui vous concerne. . .


    • AmonBra QAmonBra 15 juin 2021 14:01

      @Bionic Beaver

      « Et quelle est la différence ? »

      Si pour vous elle ne saute pas aux yeux, sous entendu il n’y en a pas, pourquoi voulez vous que pour un ̶j̶u̶d̶é̶o̶p̶h̶o̶b̶e̶ « antisémite » il y en est une entre judaïsme et $ionisme !?

      Ou entre ̶c̶h̶r̶i̶s̶t̶i̶a̶n̶i̶s̶m̶e̶ catholicisme et fascisme, voire nazisme !?

      Ou bien encore, pour un $ionnard, entre arabe et juif arabe

      Ceux que je nomme nazi$lamistes, c’est à dire les wahhabites et toutes leurs engeances, ne raisonnent pas autrement que vous, ils ne font aussi aucune différence entre ceux s’opposant à leur idéologie mortifère, qu’ils soient musulmans, leurs premières et principales victimes, athées ou originaires de la constellation d’Orion ! . . .


    • AmonBra QAmonBra 15 juin 2021 18:03

      @Bionic Beaver

      Vous jugez un personnage historique ayant vécu voila près de 1500 ans, dans une région, une culture et un contexte spécifique du moyen orient de cette époque, à l’aune du regard d’un occidental de notre temps !

      Est ce bien raisonnable ?

      C’est comme si vous vous faisiez votre opinion sur Siddhārtha Gautama, en fonction de certains moines prétendant s’en inspirer de nos jours.

      Cette absence totale de relativisation et de distanciation n’est pas sérieuse de votre part popov, elle constitue un sévère handicap pour comprendre en profondeur une religion, quelle qu’elle soit, à moins de ne pas le vouloir, mais cela est une autre démarche qui, franchement, ne m’intéresse pas, car comprendre est à la fois mon moteur et mon carburant. . .


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