lundi 26 janvier 2015 - par Alexiskbacri

L’Homme est un être tribal

L’humanité n’a pu croître, conquérir et se développer parce qu’elle s’est organisée en groupe, familial ou tribal. Le groupe permet la division du travail à l’origine de l’augmentation de la productivité avec les innovations techniques. Mais cette division du travail, s’étant généralisée, a engendré une complète dissolution des solidarités traditionnelles, le travail s’étant individualisé sur le mode du contrat personnel salarié.

La pensée libérale a pris acte de la disparition de ce lien social entre l’individu et sa communauté de travail que fut par exemple l’entreprise familial agricole. La réussite individuelle devint la valeur dominante sur le mode de la concurrence généralisée, la lutte pour sa survie étant le moteur du progrès collectif. Les solidarités assurées par le groupe ayant été systématiquement détruites, l’Etat intervint pour rétablir les déséquilibres d’un individualisme excessif. S’installa progressivement le paradigme dominant aujourd’hui, celui qui voit s’affronter les politiques privilégiant le collectif ou l’individu, la gauche ou la droite. La démocratie vint parachever la construction qui crée un lien personnel du citoyen à une abstraction qu’est l’Etat. L’Etat incarne le collectif, il est l’expression de l’âme nationale, fusion des âmes individuelles, dans une dialectique de don de soi et réception des autres.

Dans l’histoire des peuples, la tribu a absorbé la famille et l’Etat s’est construit par destruction de l’appartenance tribale. Les liens qui unissaient les membres des familles et tribus étaient à la fois historiques, affectifs, politiques et économiques. Le libéralisme et la démocratie concomitante ont séparé les liens familiaux de la politique et de l’économique, chaque sphère ayant son autonomie. L’individu à un rapport direct à l’Etat par le moyen de son vote pour ses représentants. Il a également un rapport individuel à l’entreprise libéral conçue comme une association provisoire de contractants libres, ayant pour seule finalité la production de richesse pour le capital et le travail. L’organisation de la production a engendré un complet éclatement de la famille désormais dispersée sur tout le territoire. Tous ces facteurs de division ont conduit à la « mise en solitude » des individus, repliés sur leur famille nucléaire et le groupe d’amis, désormais reliés au tout du monde par les seuls médias.

A l’exception des toute petites communes où demeure vivant le lien entre les habitants et leurs représentants, la participation directe des citoyens est d’autant moins active qu’ils sont intégrés à des groupements humains plus vastes. Que dire pour une nation de soixante millions d’habitants qui ont délégué leurs pouvoirs à des représentants incontrôlables qui manipulent à leur guise le discours politique que diffusent les médias.

Nous pensons que la démocratie a aujourd’hui atteint ses limites lorsqu’elle concerne des dizaines de millions d’individus. La distance établie entre gouvernants et citoyens prête à toutes les démagogies, l’éloignement et l’impuissance que chacun ressent confusément engendre une perte d’intérêt pour la chose publique.

La démocratie n’a de sens que si elle est exercée à partir d’un petit groupe dont les membres sont liés par des intérêts communs, une histoire, une proximité, et où s’exercerait une solidarité effective. L’idée serait que chacun choisisse librement un groupe de base auquel il serait rattaché et où il exercerait ses droits de citoyens. Ce groupe aurait un statut constitutionnel lui autorisant la délibération et le vote des lois et l’élection de représentants aux différents niveaux de la décision publique. Il aurait également pour vocation la solidarité et l’entraide et disposerait de moyens financiers puisque pouvant prélever une fraction de l’impôt national et local.

On aura compris que cette utopie de démocratie permettrait de rompre l’isolement des individus en l’intégrant à une communauté chaleureuse et solidaire qu’il peut à tout moment quitter pour en choisir une autre.

Dans l’état de délabrement où se trouve la pensée politique actuelle dont le paradigme central est la question de l’islam, nous pensons qu’un peu d’utopie aidera à échapper au lavage des cerveaux de l’accablante actualité.



4 réactions


  • raymond 26 janvier 2015 19:36

    C’est aussi précis que du abgeschiendenheit


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 27 janvier 2015 19:00

    l’homme est un loup pour l’homme mettez en 2 de religion différente sur un ilot l’un lapidera l ’autre

    ou se fera cruxifié !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 27 janvier 2015 19:06

    nous l’avons fait sur plusieurs petites iles ils se sont battus au bout de 8 jours ce qui prouve que

     la religion fout la merde PARTOUT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!c’était avec des mutins les mutines se sont moieux comporté 2 femmes et un homme ils ont bouffé len commencant comme les BETES SAUVAGES PAR LES PARTIES GENITALE !!!!


  • Philippe Stephan Slipenfer 28 janvier 2015 10:45

    la tribu a absorbé la famille et l’état

    euh

    la tribu a absorbé la famille
    et l état a absorbé la tribu plutôt.

    On a renvoyé la Libye au stade des tribus


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