mardi 16 juin 2009 - par rakosky

L’homme qui parlait à l’oreille des Bobos

Par les temps qui courent il n’est pas recommandé de s’en prendre à l’écologie politique,mais le Dany et l’autre champion du saut à l’élastique commencent vraiment à m’agacer les espadrilles.

Il faut dire que je suis plutôt du genre bain moussant et que je ne vois aucune raison pertinente qui puisse me convaincre qu’une douche glacée au dessus de la cuvette des chiottes pourrait sauver la planète ou inverser le réchauffement climatique.

J’éprouve un immense respect et une tendre sollicitude pour nos amis les pingouins, mais des sentiments plus mitigés pour leurs prétendus défenseurs.
Nicolas Hulot, je le connaissais surtout comme animateur télé, il faisait bien marrer tout le monde en grimpant aux arbres et en se promenant en slip au milieu des Pygmées, mais nous étions alors dans l’ignorance totale de ses compétences scientifiques en matière d’environnement.

Ces gens là ne font pas de politique, ils sont juste copains avec Sarkozy, Obama et quelques autres grands prédateurs politiques qui témoignent de la diversité biologique de notre espèce.

Ils sont tous partisans de l’économie de marché, pudiquement rebaptisée économie sociale de marché, ce qui fait nettement plus progressiste.

Ils ont voté et approuvé tous les Traités instituant la concurrence libre et non faussée au sein de l’Union européenne et la réduction des déficits publics comme un diktat pour tous les gouvernements.

Dany le rebelle, vous le connaissez forcement, celui qui tutoie tout le monde, le mec sympa qui vient de triompher avec 6% des électeurs inscrits aux dernières élections européennes.

Il est nettement moins connu comme partisan déclaré de l’OTAN, de la guerre contre la Serbie, de l’intervention militaire contre l’ Afghanistan ou des sanctions contre l’Irak.

Cet homme est un peu au pacifisme ce que Kouchner est aux Droits de l’Homme, la rigueur morale.... et des arrangements possibles.

L’ écologie politique prospère,elle vole de victoire en victoire,le monde apprend enfin à produire autrement,ce qui se traduit surtout pour l’instant par la destruction de millions d’emplois industriels et des millions d’hommes plongés dans la misère et le dénuement vont enfin apprendre à consommer autrement et pour l’instant beaucoup moins ou plus du tout.

Manger, boire, dormir sous un toit, se chauffer, se soigner, avoir une bagnole, partir en vacances, un travail, un salaire, une retraite, on en a des frémissements quand on pense à tout ce gaspillage, il était vraiment temps que nos gouvernements interviennent.

Finalement, heureusement qu’ils sont là, nos écolos et nos néo socialistes, pour nous expliquer à quel point tout cela est finalement vachement progressiste.

La taxe carbone, ça c’est de l’écologie, ça c’est de l’économie sociale de marché, 14 milliards d’économie pour les entreprises et la fin de la taxe professionnelle, c’est à dire la mort annoncée de 36 000 communes par asphyxie financière.

Que de nouveaux milliards offerts aux entreprises, des allégements de charges sociales puisse retarder la fonte des glaces dans l’ Antarctique, voilà un mystère insondable de cette nouvelle science qu’est l’écologie politique.

Tout cela est pourtant d’une très grande cohérence ’écologique’, nos villages seront enfin débarrassés de la petite gare, du bureau de poste, du centre de sécurité sociale, de l’école publique, de l’hôpital de proximité, du labour et de l’élevage, enfin le retour à la friche, la lande, le maquis, la garrigue, le retour à la steppe, le rêve d’Attila réalisé grâce à l’Union européenne...

Rien n’est jamais acquis... comme disait le poète préféré de la Guépéou et nous sommes encore quelques-uns bercés par Jaurès et Douce France de Charles Trenet, à croire que ce pays et ce peuple ont encore un avenir, nous sommes quelques-uns à nous dire que Chérèque et Thibault ne vont pas nous promener indéfiniment, comme des ânes, à travers les rues de Paris, nous sommes quelques-uns à penser à la grève générale et même plus si affinités
 


35 réactions


  • signolab signolab 16 juin 2009 11:39

    Drôle et pertinent !
    Pourquoi d’ailleurs ne commencent ils pas pas leur propre « bilan carbone » ? Une équipe de télé aux quatre coins du monde pour ramener des images du guguss en slip et en deltaplane pendant des années, ça commence à faire du mileage ! L’histrion tutoyeur j’en parle même pas ; et quand Noël Mamère chantait les louanges de l’industrie nucléaire ?
    Se laisser embobiner par ceux là ? En sommes nous rendus là ??
    je suis assez d’accord pour dire que braire en chœur une fois de plus ne changera rien et qu’ mouvement illimité pourrait avoir une chance enrayer ce qui se trame !


  • LE CHAT LE CHAT 16 juin 2009 11:47

    Chérèque et Thibault ne vont pas nous promener indéfiniment, comme des ânes, à travers les rues de Paris,

    Très drôle et pertinent ! faire la canebière c’est kif kif bourricot !


  • maxim maxim 16 juin 2009 11:49

    ce qui me fait marrer ....

    les Hulots,Arthus Bertrand et consorts participaient aux Dakars avec hélicos ,camions, motos et tout le toutime,et amnésiques ils veulent s’exonérer de leurs ancien abus en s’érigeant en sauveurs de la planète ,le monde a la mémoire courte décidement ......

    on veut nous infantiliser et nous donner mauvaise conscience, tout ça dans un but unique,faire du fric avec de l’émotion ! je ne parle même pas des politicards pas plus écolos que je suis pilote de ligne qui viennent nous rabattre les oreilles avec leurs leçons à deux balles sur le respect de la planète et la pollution, eux qui se déplacent avec escortes de motards et de bagnoles pour aller prendre l’avion quand ce n’est pas plusieurs ...

    je laisse de côté Dany le Rouge et son amour immodéré pour les petits enfants ...( dire qu’il y a des crétins qui lui ont donné leurs voix )


    • geko 16 juin 2009 12:15

      Oui Maxim ! Mais combien de crétins de l’hyperconsommation sous perfusion cathodique à ériger le Dakars en mythe de l’aventure moderne ?

      Consommer est un acte politique, les problèmes écologiques ne datent pas d’aujourd’hui. On veut bien être écolo mais surtout les autres !

      A trop attendre des politiques ils vous roulent dans la farine !

      Demain la dictature des multinationales !


  • myrtille 16 juin 2009 12:03

    Grève générale. Ca fait plaisir d’entendre de si doux mots...


  • cathy30 cathy30 16 juin 2009 12:04

    Très drole Rakosky,
    Que les bobos ne s’inquiètent plus, nous revenons au début du XIXè siècle, et ça c’est vachement écolos. Nos enfants feront domestiques pour les riches, tant mieux ça pollue pas.


  • Pourquoi ??? 16 juin 2009 12:04

    Bravo pour cet article sans langue de bois !

    Moi j’ai une solution : tout le monde au RMI ! Comme ça, impossible de se chauffer, de se déplacer en 4X4, de partir en vacances, de s’acheter des fringues, même made in china, et à peine de quoi ne pas mourir de faim. Ca c’est écolo ...

    Mais quand je dis tout le monde, c’est tout le monde : politiques et journalistes compris !


  • Tzecoatl Tzecoatl 16 juin 2009 13:35

    L’écologisme n’est que l’idéologie miracle mettant à l’index la paille afin de camoufler la poutre.

    Si l’écologie a somme toute quelques vertus, il n’empêche que les difficultés scientifiques du domaine laissent un champ énorme à toutes les manipulations, notoirement de mon point de vue (du fait de son incalculabilité) en ce qui concerne le réchauffement climatique :

    http://newsoftomorrow.org/index.php/spip.php?article4569&debut_articles_rubrique=15


    • Dosadi 16 juin 2009 13:54

      Même si je suis prêt à douter du consensus actuel sur le réchauffement climatique vu que je ne suis pas un expert sur le sujet, je ne suis pas prêt de gober un « scoop » de Fox News.


    • Dosadi 16 juin 2009 14:54

      Merci pour cet article ! Il est triste de voir à quel point la protection de l’environnement peut être instrumentalisée pour profiter du marché des droits d’émission, instaurer des taxes ou récupérer des voix aux élections. Personnellement, je suis pour la préservation de l’environnement par respect pour la nature et non à cause d’un éventuel réchauffement climatique qui viendrait ME poser des problèmes. Mais c’est dur de convaincre à partir de là, car en parlant de « respect pour la nature », on touche à l’affectif, ce qui exclut une argumentation rationnelle.


    • Tzecoatl Tzecoatl 16 juin 2009 15:13

      @Dosadi :

      Croyez moi, ce scoop n’est pas de la Fox, mais bien évidemment la Fox l’a relayé.

      Quoiqu’il en soit, lorsque les scientifiques se mettent à faire de la politique, ce n’est pas bon signe pour la science. Et les politiques, que font-ils ? De la science ou plutôt de la para-science smiley

      Pour ma part, en toute bonne foi, je me suis dit que n’étant pas plus bête qu’un autre, j’allais essayer de connaitre le fin fond de l’affaire, pour tenter de me faire un avis réellement scientifique là-dessus. Je n’ai pu constater que les courbes de CO2 et de températures de deux protagonistes n’étaient pas les même. Bref, fin de l’analyse pour quelqu’un comme moi qui n’a pas l’intention d’aller carotter aux pôles à des fins personnels.

      Et surtout, je ne voudrais pas être le joli gogo de tout les moralisateurs que les politiques ont pris sous leurs ailes. Nous culpabiliser pour mieux nous enfumer, c’est bien leur signature, pas de faussaires à 100 km.

      Et cet idiot de Paul Mc Cartney (franchement, ça me fait pitié d’en arriver là) qui vient de sortir le pas de viande le lundi pour lutter contre le réchauffement climatique et le pêt des vaches. Une chose est sûre, son régime végétarien lui a sévèrement réduit la taille du cerveau, et cela est une certitude scientifique.
      http://www.7sur7.be/7s7/fr/1524/Cuisine/article/detail/418085/2008/09/16/Le -cerveau-se-retrecit-chez-les-vegetariens.dhtml


    • Tzecoatl Tzecoatl 16 juin 2009 15:38

      @Dosadi :
      « respect pour la nature »

      C’est trop vague pour fonder un projet politique. 10000 ans voire plus que l’on transforme la nature à nos fins, ça le faisait jusqu’’au XIXème.

      Si le respect de la nature, c’est comme je le constate essentiellement des citadins qui viennent moraliser les campagnards en leur compulsant bien et mal, illustration notoire d’une nostalgie naturo-phantasmagorique, il vaut mieux s’arrêter de suite et leur conseiller de se mettre au vert afin de conjurer cette nostalgie.

      Si le respect de la nature, c’est un nonisme citoyen diabolisant tout et n’importe quoi, réussissant à faire passer n’importe quels arguments farfelus, il vaut mieux oublier un tel principe.

      La seule issue pour l’écologie de mon point de vue, c’est l’écologie scientifique, et connaissant les difficultés à transiger de cette science là, cette écologie scientifique se doit d’être assortie d’un principe de précaution pour les nouveautés technologiques (mais cela est déjà prévu, notamment via REACH) et d’un principe de conservation pour ce que l’on fait déjà. Cela me semble sage afin d’éviter certains délires remettant en cause nos sociétés, mais également de les protéger des apprentis sorciers.

      Cependant, la moralisation écologique a des vertus puisqu’elle permet de résorber quelques comportements les plus voyants. Mais comme toute morale, telle religieuse, il s’agit avant tout de dénoncer ce qu’il y a devant la porte du voisin plus que la sienne. Par exemple, les plus grands inquisiteurs des pratiques agricoles sont également ceux qui sont les plus pollueurs, à savoir les jardiniers de loisir.


    • geko 16 juin 2009 16:13

      "Par exemple, les plus grands inquisiteurs des pratiques agricoles sont également ceux qui sont les plus pollueurs, à savoir les jardiniers de loisir.« 

      Bien vu Tzecoalt
       »Une enquête réalisée en juillet 2003 par l’AREL et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse auprès de 500 jardiniers lorrains a montré que près de 80 % d’entre eux ne connaissaient pas les risques pour l’environnement liés à l’utilisation des pesticides alors qu’ils sont près de 90 % à en utiliser." AREL

      Ils y en a même qui passent du roundup pour désherber la surface qu’ils vont cultiver smiley


    • Dosadi 16 juin 2009 16:29

      Oui, c’est vrai que le respect de la nature est un concept qui doit évoquer des images différentes en fonction des gens. Je ne pense pas être un adepte de la nostalgie naturo-phantasmagorique, s’il s’agit de vivre tout nu dans les arbres ou ce genre de choses. Mais par exemple, étant citadin, je pense que les villes pourraient être plus agréables si on empêchait les voitures personnelles de circuler en centre-ville. Les transports en commun et les jambes devraient suffire. Je ne vais pas m’étendre parce que je m’éloigne du sujet (le réchauffement climatique) mais je voulais juste dire qu’on peut remettre en cause certaines pratiques (en l’occurence le niveau d’utilisation de la voiture) tout en ayant les pieds sur terre.

      Pour en revenir au réchauffement climatique, je suis totalement d’accord pour remettre en cause tout ce qui est susceptible d’être manipulé pour des raisons politiques. D’autant plus qu’il est difficile de se faire soi-même une idée lorsqu’on n’est pas un spécialiste du domaine.

      Quant à la façon dont l’écologie doit être abordée, je suis d’accord sur le principe de précaution, en particulier lorsque les recherches sont menées par des entreprises privées qui recherchent avant tout le profit. Je ne suis par contre pas sûr de ce qu’il faut comprendre par principe de conservation.

      Reste la question de savoir s’il vaut mieux préserver l’équilibre des écosystèmes ou faire comme bon nous semble et nous adapter en fonction des conséquences. Je serais pour le principe de précaution, sans doute à cause de ce respect pour la nature que j’ai du mal à m’expliquer, mais l’homme étant ce qu’il est, il y aura toujours des gens pour se croire plus malins qu’elle.


    • Tzecoatl Tzecoatl 16 juin 2009 17:52

      "Oui, c’est vrai que le respect de la nature est un concept qui doit évoquer des images différentes en fonction des gens. Je ne pense pas être un adepte de la nostalgie naturo-phantasmagorique, s’il s’agit de vivre tout nu dans les arbres ou ce genre de choses. Mais par exemple, étant citadin, je pense que les villes pourraient être plus agréables si on empêchait les voitures personnelles de circuler en centre-ville. Les transports en commun et les jambes devraient suffire. Je ne vais pas m’étendre parce que je m’éloigne du sujet (le réchauffement climatique) mais je voulais juste dire qu’on peut remettre en cause certaines pratiques (en l’occurence le niveau d’utilisation de la voiture) tout en ayant les pieds sur terre.« 

      C’est à n’en pas douter, un choix de collectivité. En même temps, j’ai l’impression ici que vous assimilez écologie et bien-être. Et ces deux choses là sont loin de se promener systématiquement ensemble, même si l’amélioration fulgurante de nos conditions de vie au XXème porterait à le croire.

      Pour ma part, j’ai testé ma »citadinité", et ça a fait pschitt, c’est tout.

      "Pour en revenir au réchauffement climatique, je suis totalement d’accord pour remettre en cause tout ce qui est susceptible d’être manipulé pour des raisons politiques. D’autant plus qu’il est difficile de se faire soi-même une idée lorsqu’on n’est pas un spécialiste du domaine."

      Je vous rejoins tout à fait, c’est à mon avis la seule position tenable. Par ailleurs ne me sentant pas particulièrement coupable (la France émet assez peu de carbone, je suis à titre personnel nettement moins consommateur de biens physiques que de biens culturels), je serais bien en peine d’imposer aux autres ce qui n’est que des doutes. Et il m’est d’avis que l’écologie a d’autres chats à fouetter (préservation de la biodiversité, 7ème continent, etc).

      Il y a quelques années de cela, l’association Greenpeace avait diabolisé le chlore. Je ne voudrais pas être la victime conciliante de ce genre d’hystérie.

      "Quant à la façon dont l’écologie doit être abordée, je suis d’accord sur le principe de précaution, en particulier lorsque les recherches sont menées par des entreprises privées qui recherchent avant tout le profit. Je ne suis par contre pas sûr de ce qu’il faut comprendre par principe de conservation."

      Le principe de conservation stipulerait que lorsque qu’une technologie est déjà utilisée et que sa nocivité n’est pas formellement démontrée, elle puisse continuer à être utilisée . Le principe de précaution ne s’appliquerait qu’à des technologies (molécules agrochimiques par ex) qui essaient de rentrer sur le marché. C’est un peu léger, c’est vrai, mais je ne connais pas de cadre théorique d’une écologie qui nous mettent à l’abri de la sensiblerie, de l’émotivité, de la manipulation, de l’hystérie collective, même si j’en rêve secrètement.

      "Reste la question de savoir s’il vaut mieux préserver l’équilibre des écosystèmes ou faire comme bon nous semble et nous adapter en fonction des conséquences. Je serais pour le principe de précaution, sans doute à cause de ce respect pour la nature que j’ai du mal à m’expliquer, mais l’homme étant ce qu’il est, il y aura toujours des gens pour se croire plus malins qu’elle."

      Je ne suis pas certain que déséquilibrer encore plus la nature nous servent à grand chose. Les conditions naturelles de l’homme occidental étant plus rudes que sous d’autres cieux (la misère étant parait-il plus douce au soleil), cet environnement a certainement influencé sa vision transformatrice des choses, que l’on synthétise sous le doux nom de matérialisme. La vie étant désormais plus douce en Occident (les pirogues chargés d’africains sont sans doute une preuve), perséverer serait sans doute une grave erreur. Mais vouloir subordonner l’humanité à mère Nature en serait une autre. Quoiqu’il en soit, je conserverais mes distances avec cette bien-pensance, autant féconde que dangeureuse pour le simple fait qu’elle est souvent une nouvelle idéologie moralisatrice basés sur des croyances infondées.


  • Dosadi 16 juin 2009 13:48

    L’écologie politique prospère,elle vole de victoire en victoire,le monde apprend enfin à produire autrement,ce qui se traduit surtout pour l’instant par la destruction de millions d’emplois industriels et des millions d’hommes plongés dans la misère et le dénuement vont enfin apprendre à consommer autrement et pour l’instant beaucoup moins ou plus du tout.

    Je pensais que c’était dû aux délocalisations plutôt qu’à l’écologie politique qui, paraît-il, va créer des emplois via le développement des énergies renouvelables.

    Manger, boire, dormir sous un toit, se chauffer, se soigner, avoir une bagnole, partir en vacances, un travail, un salaire, une retraite, on en a des frémissements quand on pense à tout ce gaspillage, il était vraiment temps que nos gouvernements interviennent.

    Je suis d’accord là-dessus, mais au premier degré. Vu le nombre d’aliments sous emballage vendus, l’intérêt écologique de transporter une personne dans un véhicule pour cinq, ou la popularité des plages bétonnées, y’a des progrès à faire. Certes, le gouvernement ne montre pas l’exemple en gaspillant des milliards et en libéralisant à outrance, mais il est là parce que Sarkozy a été élu et ce n’est pas une raison pour en faire autant.


  • Gazi BORAT 16 juin 2009 14:18

    « nous sommes quelques-uns à nous dire que Chérèque et Thibault ne vont pas nous promener indéfiniment, comme des ânes, à travers les rues de Paris, nous sommes quelques-uns à penser à la grève générale et même plus si affinités »

    Une grêve générale et insurrectionnelle ?

    wAOw !

    Et pourquoi pas un ferraillage de caténaires ?

    Juste ciel ! Le journalisme citoyen se radicalise..

    gAZi bORAt


  • Fergus fergus 16 juin 2009 16:38

    Bravo pour cette mise au point divertissante et... cinglante. 


  • L'enfoiré L’enfoiré 16 juin 2009 17:00

    @L’auteur,
     Voilà que j’ai de la concurrence et j’aime. Vu nos âges respectifs ne devrait-on pas jouer parmi les bobos ? Pas longtemps d’ici, je m’amusais en lisant que les bobos étaient cuex qui n’avaient pas voté MODEM. Là, je n’avais pas de problème à me trouver dans le nombre avec le plus grand humour. Pourtant, on analyse avec humour ou on essaye. Ici, c’est réussi, n’ayez crainte. L’écologie, je ne la vois positive que quand elle fournit de l’emploi, pas quand elle en détruit. Il y a du potentiel, à nous de chercher les meilleurs filons. 
    En Belgique, l’écologie est la seule qui a gagné. Oh, pas avec les mêmes arguments qu’en France d’après ce que j’ai pu lire ici. La comparaison vaut le détour.
    Un article sur mon site et qui n’a pas encore trouvé le quotas de points pour passer sur antenne, devrait montrer un aspect de l’Enfoiré. Autre latitude, autre histoire. 


    • Tzecoatl Tzecoatl 16 juin 2009 18:57

      « je ne la vois positive que quand elle fournit de l’emploi »

      J’aimerai partager cet optimisme, mais lorsque je vois les nouveaux producteurs d’électricité, suite à la libéralisation de l’énergie imposée par Bruxelles, alimenter le réseau à coups d’investissements dans le solaire, et que ces apports de Kw sont strictement nuls, je me demande si l’on ne marche pas sur la tête en subventionnant un libre-marché strictement inutile.

      Si l’on avait voulu réinventer le fait de payer des personnes à creuser des trous et à les reboucher, on ne se serait pas pris autrement. Autant directement payer les individus pour rester chez eux à rien foutre.

      Mais il est vrai que tout le foin fait autour du réchauffement climatique, s’il n’est pas fondé scientifiquement, a au moins le mérite de préparer les choses pour la chute de la production de pétrole, fameux pic de Hubert que l’on aurait déjà passé. Il aurait été plus rationnel de communiquer directement sur ce pic, mais les belles images de Yann Arthus Bertrand ssont certainement plus racoleuses qu’une interruption de débit d’un puit de Gawhar.


  • viking 16 juin 2009 19:56

    grève générale. A vos rang !Fixe ! Pour maxim http://www.chambre-claire.com/PAROLES/Greve-Illimitee.htm


  • amipb amipb 16 juin 2009 20:33

    Ca, un article ? Ou plutôt un avis personnel rempli de haine ? Même s’il y a quelques arguments, et si je suis plutôt d’accord concernant Mr Cohn Bendit, je vois mal comment Mr Hulot aurait pu nous faire découvrir toutes ces images incroyables sans avoir un minimum de moyens de transport rapides.

    OK, il n’est certainement pas le mieux placé pour parler d’écologie, mais ses voyages lui ont sans doute permis d’apprécier la diversité de la nature, et sa fragilité. Si Mr Hulot était un extrémiste, je comprendrai votre réaction, mais ce n’est pas le cas, et son action ne peut donc qu’être bénéfique.

    Après, on peut toujours tergiverser...


  • Vitalia 16 juin 2009 20:49

    Dans la liste Europe-Ecologie, il n’y avait pas que Daniel Cohn-Bendit (que j’aime bien pour son franc-parler, hou la vilaine), mais aussi, par exemple, Eva Joly, qui dit et fait des choses intéressantes contre la corruption financière.

    J’ai lu le Manifeste de cette liste avant de voter pour elle. Je fais donc partie de l’écurie des bobos à l’oreille desquels l’homme roux a su parler. Mais je n’ai pas pu regarder Home car les commentaires m’ont ennuyée. Cela dit, si le film a sensibilisé des gens à l’écologie, tant mieux.

    Peut-on construire un projet de société aujourd’hui sans tenir compte simultanément de l’économie, de la culture, de l’environnement , et dans le cadre de l’Europe ?

    J’ai voté Europe Ecologie parce que cette liste défendait un projet de ce type, et que les deux leaders sont des européens, qui ne sont pas présidentiables.

    Quel souffle d’air pour des élections européennes dont la plupart des partis ont fait une élection franco-française !


    • logan 17 juin 2009 09:03

      Voter pour des projets c’est une chose, mais encore faut-il s’assurer qu’ils vont bien défendre ces projets une fois élus. Malheureusement voter Europe Ecologie, PS ou modem, ou UMP n’avait que très peu d’importance vu qu’ils ont soutenu tous ensemble les traités européens qui instituaient des politiques ou des règles qui empèchent ces projets de se réaliser, qui sont contraires aux idées qu’ils vous vendent, et vu qu’une fois au parlement européen ils ont jusqu’à présent co-géré ensemble l’europe libérale.

      Etes-vous bien sure de voter de manière utile en votant pour ces gens dont les projets et les discours ne correspondent plus depuis très longtemps à leurs actes ?


  • herbe herbe 16 juin 2009 21:28

    J’ai aimé le ton de l’article, mais tout comme le commentateur précédent le signale il ne faut pas tomber dans le piège de la réduction à Dany le vert, c’est ce qu’induisent les politiques roublards comme à l’UMP qui « ripolinent » en vert. Il ne faut surtout pas oublier Eva Joly, José Bové et les autres qui ont fait une campagne remarquable et considérablement élargi le débat....


    • amipb amipb 16 juin 2009 22:49

      Je ne vois pas ce que ces gens ont apporté, contrairement à un Lalanne (houla, je vais me faire lyncher !) particulièrement critique et pertinent, et au programme de l’Alliance nettement plus agressif que celui de Mr Cohn Bendit pour qui le traité constitutionnel européen était une bonne chose.

      La Vème république doit être mise au rencart, car elle n’a permis que l’aliénation du peuple par un pouvoir arrogant, aux alternances factices, et avec des contre-pouvoirs particulièrement fragiles. Contre-pouvoirs en route pour la disparition pure et simple, sous le couperet Sarkozyste.


  • maxim maxim 16 juin 2009 23:05

    ouais mais Lalanne .....avec ses bottes de sept lieues et son petit Poucet colistier Patrick Drevet ,qui a l’air d’un dégourdi sans malice ,et je ne sais plus qui en troisième position pas plus fûté que les compères ,franchement ça fait pas sérieux ....on dirait trois idiots du village qu’ont trouvé un couteau !.....


  • ernst 17 juin 2009 02:38

    Et pour quelle raison faut-il absoudre, alors qu’il ne s’agit pas d’une rumeur sans fondement mais bien d’une confession venant de l’intéressé lui-même, Dany-le vert ?...


    Je m’esscuse bien, mais, même vert, un suborneur d’enfant reste à mes yeux un criminel. Un malade qui ne peut en aucun cas venir me donner des conseils de moralité civique, politique ou écologique.

    Ce type devrait être en taule, comme d’autres qui n’ont pas fait pire mais sont objets de vindictes publiques. On se demande pourquoi cette aménité électorale...

  • Antiaméricain Antiaméricain 24 juin 2009 18:30

    Drole...jusqu’a un certain point. L’écologie est une chose qui a du bon comme du mauvais. Certains mettront en avance l’argument suivant : il y eut d’autre réchauffement climatique au cour du temps. Vrai. Mais il se trouve que ceux ci se produise régulièrement, le suivant n’a été qu’accélérer par l’hatitude de l’homme ces dernieres années. Peut on négliger le fait que : primo, des espèces disparraisse à un rythme affollant,secondo la déforestation ne fait que s’accélér, plongeant directement la terre dans un four et tertio, la couche d’ozone deviendra bientôt un vestige de notre planète pourrissante, cause de la pollution ? Un réchauffement climatique sur cette planète n’a jamais été causé par autre chose que la chaleur tout au long de l’histoire et aujourd’hui, l’homme, jeune et entêté, le cause par un comportement négligeant envers sa « maison ». Quant aux écologistes qui pollue, il sont comparables aux socialistes qui roule en porshe et qui habite le 16eme ou encore aux communistes qui porte du Lacoste, la politique est le fait de transmettre ses idées au peuple, mais en aucun cas de se comporter comme le peuple : n’importe quelle parti politique aujourd’hui se conduit en antonyme avec ses idées, la différence avec les écolos c’est qu’au moins leurs idées sont bonnes !


  • jean3_14 25 juin 2009 09:21

    C’est bien de se soulager les espadrilles.

    Mais pas une seule ligne d’analyse : etre dans le constat c’est bien mais un peu court.

    Croire ou faire semblant de croire que les mesures « écologiques » de la bande à sarko ont quoi que ce soit à voir avec l’écologie c’est plutôt réducteur pour ne pas dire plus.

    Bien sur que sarko, PS, modem Cohn Bendit, Hulot Arthus Bertrand , ce sont des gros pas beaux bobos .... et alors ?! ....

    Que proposez vous ?

    Qhand vous pointez le bout de l’oreille on voit tout de suite « touche pas à ma bagnole »

    Mais oui ce sera nécessaire d’instituer de grosses taxes carbone. S’il vous plait lisez jusqu’au bout et ne saucissonnez pas mes propos. De grosses taxes carbone sont possibles tout en augmentant le mieux vivre de ceux qui ont mois de 2 fois le SMIC.
    Oui c’est possible que tout ce qui est collecté par une taxe peut etre redistribué à ceux qui ont le moins dans le but de mettre en place une POLITIQUE de moindre consomation de combustible fossile. Je pourrais en écrire beaucoup la dessus, refléchissez un peu et vous verrez par vous même.

    Bien sur c’est tellement plus simple de proner la grève générale !

    Grève générale ? ... mais pour faire quoi ? Qu’elles sont vos proposition concrètes ?


  • rakosky rakosky 25 juin 2009 13:30
    S’il est un océan que nulle pollution ne menace,c’est bien l’océan de bienveillance attendrie qui baigne ,entoure et protège nos amis déclarés des fleurs et des petits oiseaux.
    Plus un seul de nos dirigeants,qui ne se penche avec une tendresse inquiète et une douce sollicitude sur notre si jolie planète,qui n’évoque avec effroi le réchauffement climatique et la fonte des glaces sur les terrasses de la Croisette.
    Même ceux qui jour après jour bombardent l’ Afghanistan ont la voix brisée d’émotion en évoquant le sort des pauvres bébés phoques,il parait qu’ Hitler lui même adorait son chien,ce qui nous rassure un peu sur la nature humaine.
    La fable que l’on nous sert et qui fait les délices des plus crétins d’entre nous,nous parle d’une très ancienne communion de l’ Homme et de la Nature,un très ancien Paradis perdu où nous pouvions gambader librement au milieux des gentils animaux et manger des fraises ou des racines,forcément biologiques.
    Il semble,malheureusement,que le cours de l’histoire humaine ait été bien différent que ce que l’on veut bien nous raconter et que nos ancêtres aient eu quelques démêlés avec nos amis les bêtes et que Home ne fut pas toujours très Sweet avec nous,n’en déplaise aux rebelles subventionnés.
    Ainsi,selon certaines rumeurs répandues dans les milieux scientifiques,les plus noirs soupçons pèsent sur nos ancêtres quant à la disparition du mammouth,de l’ours des cavernes,ou du tigre à dents de sabre,il paraitrait même que la plus grande partie des aurochs qui broutaient paisiblement l’herbe tendre des grandes plaines de l’ Europe,auraient disparu dans les flammes des barbecues néolithiques..
    Nos si coupables ancêtres ont bel et bien chassé et traqué des animaux,pour les cavernes,pour la viande,les os avec lesquels ces vilains fabriquaient des armes et même les fourrures et les peaux avec lesquels ils protégeaient leurs corps.
    Si seulement ils avaient pu continuer à courir cul nu comme nos sympathiques bobos du Lavandou,combien de vies auraient été sauvées et si seulement ils s’étaient contentés de brouter ou manger des salades,le cours de l’histoire en aurait été changé.
    Dans leur révolte insensée contre l’ordre naturel,les hommes ont aussi construit des villes et des villages,dans lesquels s’est développée la division du travail,la spécialisation des taches,la lente accumulation du savoir technique et scientifique et comme il fallait bien nourrir tout ce monde là,il a bien fallu augmenter les rendements agricoles,le fatal processus menant à l’apparition des OGM était ainsi initié.
    Dans les campagnes,sans doute lassés de bouffer des racines et aussi dans le but de constituer des réserves permanentes de nourriture,on s’est mis à sélectionner les graines,à semer de manière préférentielle certaines variétés de blés et à pratiquer la sélection,pas naturelle du tout,du mouton,du porc de la vache et de tout ce qui pouvait fournir de la viande ou du lait.
    Tout ceci était certes très nuisible à la variété biologique,mais très pratique pour bouffer
    Les Pharaons de l’ Egypte,comme tous les chefs des grands Empires,avaient bien d’autres occupations que de chasser les Hébreux dans le désert,ils devaient construire des digues ,aménager les rives des fleuves,construire des complexes systèmes d’irrigation,constituer des greniers à blés,toutes choses qui répugnent à nos libéraux et sauveraient pourtant 1 milliard d’homme de la faim permanente.
    Nous pourrions poursuivre avec les grands défrichements en Europe,expliquer que la richesse des sols de la grande plaine européenne n’est pas une donnée naturelle,mais le produit du travail accumulé de générations de paysans ,mais à quoi bon parler à ces gens.
    A quoi bon parler à ceux qui considèrent tous les fruits de notre civilisation comme un héritage maudit avec lequel il faut en finir.
    A quoi bon parler avec ceux qui considèrent que mourir à 30 ans dans la foret équatoriale est le nec le plus ultra de la liberté,alors qu’eux mêmes ne traversent le Sahel ou l’ Amazonie qu’avec une caravane de quarante camions chargés de vivres et d’équipements
    Quoi de moins naturel que la division de la société en classes,que l’exploitation de l’homme par l’homme,que le règne sans partage de la loi du profit ,que la soumission de toute décision ou action humaine au principe de la concurrence libre et non faussée,à la loi d’airain du marché.
    Pourtant,le libéralisme est l’horizon indépassable de ces gens là,les diktats de l’ Union européenne sont la seule loi écrite à laquelle ils se référent et qu’ils respectent avec la soumission tranquille qu’ils partagent avec le plus vieil ami de l’homme.
    Prenez le problème de l’eau avec lequel on nous rabat les oreilles,comme si les moyens techniques de production d’eau douce n’existaient pas,comme si les techniques de retraitement des eaux usées n’étaient pas parfaitement au point et comme si surtout le seul obstacle à la mise en œuvre et au déploiement de ces techniques n’était pas économique et financier.
    Des millions d’hommes sont privés d’eau potable,tout simplement parce qu’ils ne constituent un marché solvable,parce que le marché de la distribution de l’eau est dominé par quelques grandes multinationales dont le contrôle a été renforcé par les privatisations.
    Il en faut du cynisme et une absence de tout scrupule pour nous conseiller de prendre des douches et de moins tirer la chasse d’eau et il en faut de la connerie humaine pour croire que l’on va sauver la planète en laissant flotter ses étrons ou en les enterrant dans le jardin..
    Que l’on veuille me pardonner,mais je ne crois pas en l’autorité morale ou scientifique d’un champion de saut à l’élastique et d’un aventurier politique,je ne crois pas en la compassion de Sarkozy ou d’ Obama pour les hommes ou pour les bêtes,ni pour quoi que ce soit.
    Je crois que l’humanité a un mode d’existence particulier qui repose sur la transformation du milieu naturel,de la socialisation et la division du travail..
    Je crois au progrès scientifique et en la possibilité pour l’humanité de parvenir à un monde libéré de la faim et capable d’offrir à chacun un travail ,un toit et un couvert..
    Je crois qu’il existe,en Afrique et ailleurs,des millions d’hectares de terres qui n’attendent que le soc de la charrue,les semences et les moissons et l’eau des grands fleuves mise au service de l’irrigation.
    Je crois que l’ouvrier français ou américain a le droit de vivre de son travail et par son travail de produire les richesses dont le monde a tant besoin.
    Je crois que le rêve de Sarkozy d’un France sans usines et sans ouvriers est un rêve de barbare et une menace contre tout ce qui fonde notre civilisation et qu’il faut crétin comme un député socialiste pour ne pas prendre cette menace au sérieux.
    Je crois que toutes ces foutaises de développement durable ,de commerce équitable ne sont qu’un masque et un prétexte,un leurre idéologique pour justifier la destruction engagée de l’économie réelle et la subversion de tous les droits sociaux..
    Je crois que ceux qui veulent repousser à 70 ans l’âge de la retraite,qui veulent fermer nos écoles et nos hôpitaux,détruire notre système de santé et fermer nos usines,ne sont pas qualifié pour défendre les baleines,les otaries,ni rien de ce qui vit et respire sur cette Terre.
    Je crois enfin que l’humanité se trouve en état de légitime défense contre ces Huns et ces Vandales et qu’il est temps de se battre pour la reconquête de nos droits,pour le rétablissement de notre souveraineté,pour l’interdiction de tous les licenciements et pour en finir avec les plus grands prédateurs que la terre n’ait jamais portés.

    • jean3_14 25 juin 2009 15:46

      Voilà bien des généralités pour la plupart frappées du coin du bon sens et donnant à voir une certaine générosité à l’égard des humains. En ce sens on peut souscrire à une bonne partie de ces propos.

      Mais c’est quoi « la reconquête de nos droits », le « rétablissement de notre souveraineté » ?

      Comment concrètement peut-on « interdire tous les licenciements » ?

      Où sont les propositions concrètes ? ... Il en faudra bien pourtant quelques unes si ont souhaite que les choses changent..

      Prenons un exemple : le problème de l’eau. Il est évident que sur notre planète il n’y a pas UN problème de l’eau ( comme il y a UN problème de CO2 ) mais DES problèmes de l’eau. Ces problèmes sont multiples et locaux.
      La solution passe principalement par une saine gestion des ressource naturelles. La technique est seconde (je ne dis pas secondaire, je dis seconde). Est -il normal de dévaster les basins versants, de polluer les nappes phréatiques et de faire ensuite appel aux « mêmes » pour dépolluer et distribuer. Bien sur que non. La gestion de l’eau est un problème multidimensionnel. Elle concerne la gestion saine de l’espace collectif, aussi bien en ce qui concerne la qualité de l’eau ( politique agricole induisant une très faible épuration finale )que la construction de réseaux de distribution empruntant forcément l’espace collectif.

      On voit que le problème fondamental de l’accès à l’eau met en évidence une chose que toute personne sensée devrait toujours avoir à l’esprit  : une « ressource », un « bien » public, doit être géré publiquement, collectivement. L’espace collectif relève du collectif.

      D’une façon très concrète ça implique que la gestion de l’eau ne peut ne doit pas être du domaine privé.

      Il en est de même pour le réseau routier, le réseau ferré, le réseau gaz, le réseau électrique, le réseau « téléphonique » le réseau hertzien.

      Cela implique aussi la suppression totale des panneaux publicitaires de l’espace visuel collectif.

      Il est possible et nécessaire d’appliquer ces mesures tout de suite, sans attendre une quelconque autorisation d’une instance supranationale.

      C’est une bonne façon d’avancer et d’aider tous les habitants de notre planète à faire de même.


  • jean3_14 28 juin 2009 16:17

    Il semble qu’il soit plus facile de vitupérer que de faire des propositions concrètes, applicables dans ce monde réel, qui soient porteuses de sens et ouvrant sur un autre avenir possible.


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