vendredi 22 juin 2018 - par LilianeBaie

L’horreur qui vient ou comment s’en débarrasser

L'horreur s'annonce, elle est à nos portes, elle est là. Dans nos entreprises, nos foyers. Dans nos cœurs. L'ultralibéralisme triomphant s'infiltre dans nos vies mais, aussi, dans nos pensées. Par nos votes, par notre passivité et, parfois, avec notre assentiment, nous laissons gagner l'oligarchie obscène qui a juré la mort de la démocratie sociale. La fin de notre démocratie.

La guerre actuelle est une guerre médiatique. Les armées en sont les médias de masse, les outils, tous ceux de la propagande et de la manipulation des foules, des journaux en ligne aux réseaux sociaux, de la télé au cinéma, du calendrier des événements politiques à celui des grands-messes destinées à distraire le peuple...

L'abrutissement généralisé qui nous conduit à l'impuissance se sert, paradoxalement, de ce qui devrait nous en libérer, c'est-à-dire de l'information. Un événement susceptible de nous émouvoir est monté en épingle au moment précis où un sujet controversé est traité à l'Assemblée nationale. Parfois même, notre attention est déportée sur un nouveau sujet d'indignation au moment où l'agrégation des indignations était en train de prendre. Ainsi, les 24h du Mans de l'information nous font tourner la tête sans que l'on ne puisse jamais relier les faits entre eux ni construire une réflexion, et encore moins une stratégie. Le maître des horloges, comme il s'est décrit lui-même, étant le chef d'orchestre incontesté de cette mise sous hypnose collective. Cela lui a bien réussi lors de son ascension fulgurante, pourquoi s'arrêterait-il en si bon chemin ?

Et ce chemin, c'est quoi ?

J'ai mis du temps à écrire ce billet parce que je baissais les bras à l'avance à l'idée de recenser toutes les atteintes à notre État social, aux droits de l'homme, toutes les attaques aux mécanismes redistributifs et protecteurs : tout y passe, des droits à la retraite, aux lois protégeant les salariés, du dépeçage des services publics à la vente au privé des biens publics, des aides aux pauvres et aux malades et handicapés, au droit d'asile et à la simple humanité qui nous fait obligation de protéger autrui de la mort.

Nous pleurons quand nous voyons un enfant s'enfoncer dans l'eau pour y mourir parce que les pays riches qu'ils ont choisi pour survivre ont décidé de ne pas organiser le sauvetage de nos frères humains qui se noient. Mais nous avons pleuré aussi lors du premier « démantèlement » d'un camp de Rroms, lorsque un enfant au regard triste regardait l'objectif après avoir assisté à la destruction de son habitation au bulldozer. On pleure une fois, et puis on s'habitue... C'est comme ça que ça marche. La montée de tous les totalitarismes, comme l'installation de tous les systèmes pervers, individuels et collectifs, se fait en général peu à peu. On se rend compte qu'on est dans la nasse, et complice, quand on a accepté sa reddition depuis longtemps, mais sans le savoir. Ainsi dans le cas des violences conjugales, certains spécialistes recommandent d'intervenir dès les premières claques car, souvent, celles-ci trahissent une emprise qui s'est déjà mise en place et, parfois, depuis longtemps.

Or, des claques, nous en avons déjà reçues. Beaucoup.

Je ne vais donc pas faire l'inventaire. Je vais juste rappeler que ce Président, et donc ses députés avec lui, avançait sous le couvert d'un manteau de lumière « en même temps » de droite et de gauche. Or il n'est ni l'un, ni l'autre. Pas de gauche, bien sûr, il est même à l'opposé de tout ce que représentent les valeurs de la gauche. Ne vient-il pas de dire qu'il faut « responsabiliser » les pauvres pour que les aides qu'on leur donne les conduisent à l'emploi ? Sinon quoi ? La mendicité ? Et les vrais responsables, les actionnaires qui licencient dans des entreprises bénéficiaires pour gagner encore plus d'argent, on ne les responsabilise pas ?

Mais il n'est pas vraiment de droite non plus : en tout cas, pas de celle qui a une tradition d'équilibre des pouvoirs, où on favorise les riches, certes, mais en restant un minimum humain et en respectant la démocratie.

Non, plus de ces freins passéistes, la start-up Nation va de l'avant, en écrasant les faibles, et en pressurant au maximum les classes moyennes.

La question est, dans la mesure où nos lois sont, encore un peu, démocratiques, pourquoi ça marche ? Pourquoi acceptons-nous cette action destructrice de ce que notre pays a mis des siècles a élaborer ? Et tout ça en quelques mois, même si le prédécesseur faussement de gauche avait bien avancé le processus, suivant celui de droite qui avait largement commencé cette politique d'alignement sur les USA et leur système politique.

Ma réponse à cette question dépend de ce que j'ai évoqué au début de ce texte. Le fait que la propagande ait pris le dessus dans pratiquement toutes les informations qui nous parviennent n'a pas qu'un effet d'influence : cela a un effet d'aliénation.

Et là, je vais avouer que je suis complotiste. Parce que tout va dans le même sens, celui de l'acceptabilité des mesures anti-peuple par le peuple. Et les moyens utilisés commencent par l'abêtissement global de la population par un enseignement où la part de l'histoire, de la géographie, de l'analyse, la capacité à comprendre et élaborer des textes complexes, l'enseignement des alternatives économiques au libéralisme sont réduits à la portion congrue. Cet abêtissement est favorisé par les programmes télévisuels abrutissants, où, souvent, la ridiculisation du plus faible est mise en avant, mais aussi par une surabondance de programmes visant à instituer la peur (séries policières, « enquêtes » sur la criminalité, etc.).

Et, pour les personnes qui ont, théoriquement, des capacités de réflexion, un autre mécanisme est utilisé : la connivence. Les pauvres et leur supposé manque d'ambition, les syndicats, et leurs stratégies d'un autre âge, les groupements politiques qui continuent à défendre un vrai projet de gauche, et leur « idéalisme dépassé », voire leur « radicalité » dangereuse et irresponsable : tout est fait pour amener les « bacs+3, 4, 5... » à se désolidariser des politiques alternatives au libéralisme triomphant, grâce à l'image volontairement dévalorisée de ceux qui défendent ces alternatives. On les convie à « ne pas être dupes » et « rester pragmatiques », du genre « on ne peut refuser la mondialisation ». Pensons au terme « islamo-gauchiste », ou à la systématisation des critiques du leader de la France insoumise, ou à la réduction volontaire de ce mouvement à l'image d'un rassemblement de groupies sans cervelle.

Depuis la première théorisation de la manipulation des foules par le neveu de Freud, Edward Bernays, dans son livre « Propaganda » (en accès libre sur le site de l’éditeur Zones, c'est ici) en 1928, les stratégies de « fabrique de l'opinion publique » ont fait d'énormes progrès. Aidés par les apports de la psychologie sociale et les recherches en marketing, les experts de la « comm' » en politique ont un véritable pouvoir et nous ne pouvons pas ignorer leurs stratégies sans courir le risque de se laisser mener à l'échafaud sans lever le petit doigt. C'est d'ailleurs ce qui se passe...

C'est difficile d'admettre que l'on s'est fait rouler. Combien des électeurs de Macron et des députés « en marche » reconnaissent qu'ils se sont faits avoir ? Peu. Soit ils disent « Il applique son programme », soit « Mélenchon est un rigolo et le PS on a déjà donné », soit « On n'allait quand même pas prendre le risque d'avoir Le Pen au pouvoir ». Sur ce dernier point, il faut savoir qu'une bienheureuse règle a empêché de publier les sondages avant premier tour sur une possible victoire de Marine Le Pen au second. En effet, dans le cas d'un duel avec chacun des principaux candidats, Jean-Luc Mélenchon, François Fillon, et Emmanuel Macron, Marine Le Pen perdait au second tour avec des taux voisins (c'est ici sur Wikipedia). Or, seul le duel Macron-Le Pen était officiellement sondé, ce qui a laissé croire qu'il était le seul à pouvoir la battre. Et voilà comment on modèle l'opinion publique.

Pour aider à comprendre

Souvent, si l'on entend parler d'une femme qui vit une violence conjugale on a cette réflexion « C'est qu'elle est d'accord, sinon, elle partirait ». Et bien non, ce n'est pas si simple. A cause de l'emprise. L'emprise, c'est un mécanisme qui se met en place par une succession de petites attaques avec, en alternance (ou... en même temps) des valorisations ou de la séduction. Très vite, la personne qui vit ce chaud-et-froid se met à guetter chez l'autre les signes de son mécontentement et à tenter de complaire à son futur bourreau dans l'espoir de retrouver le nirvana du début de la relation. Pour que ça marche, il faut que la victime ait peur, consciemment ou inconsciemment, et que le « maître » joue de la culpabilisation de ses victimes.

Ainsi, c'est la maltraitance qui crée l'emprise. C'est ce que j'appelle le syndrome de l'esclave : pour mettre quelqu'un en esclavage il faut mal le traiter. On induit ainsi une peur qui va le conduire à se culpabiliser et s'auto-dénigrer. La culpabilisation et l'infériorisation étant les deux leviers intimes actionnés par l'abuseur.

Cela ne vous rappelle rien ? Oui, c'est ce qui se passe souvent dans le management contemporain, où, sous prétexte d'autonomie, on prétend rendre les salariés responsables de leur projet, alors qu'ils ne sont souvent en aucune façon responsables des manques de moyens alloués pour réaliser le-dit projet. Il n'empêche, le but est atteint, non pas celui de la réalisation du projet, mais celui de la soumission du salarié, soumission qui passe par un sentiment d'infériorité et d'incapacité. En plus de la peur d'être mal noté, majorée par le spectre du chômage. C'est pour cela que les salariés actuels, comme les femmes maltraitées, tombent malades ou se suicident plutôt que de se révolter.

Selon moi, ces stratégies d'emprise sont utilisées au niveau des États, et pas seulement en France : c'est dans le monde entier que l'exploitation de l'homme par l'homme ne passe plus par des coups de triques, mais par une emprise qui fait penser aux victimes qu'elles ont plus à perde qu'à gagner à s'opposer à ce qu'elles subissent.

Ajoutant que, comme dans toutes les stratégies perverses, la pratique « diviser pour régner » est essentielle.

Et précisons aussi que, malheureusement, ces systèmes ne fonctionneraient pas sans les « jaunes » ceux qui appliquent les règles aliénantes en prenant garde de ne pas se poser de questions : le killer d'emploi qui ne réfléchit jamais à la souffrance que ses pratiques créent. Les actionnaires petits porteurs des fonds de pension qui ne pensent pas non plus à la question du coût humain de leurs petits bénéfices. Les cadres qui se laissent amener à mépriser leurs salariés comme s'ils étaient des fraudeurs et des fainéants alors qu'ils savent que les services fonctionnent avec des réductions grandissantes d'effectif...

Et, à un niveau plus global, ceux qui, bien que authentiquement de gauche, ne votent pas pour « ne pas se salir les mains » et qui, du coup, portent la responsabilité de l'élection d'un type plus à droite que ce que notre pays a connu depuis bien longtemps. Ceux qui votent contre leurs idées pour « voter utile », ce qui est utile à l'autre camp. Ceux qui propagent les opinions qu'on veut qu'ils aient sans réfléchir, mais en se croyant très malins. Ceux qui condamnent ceux qu'on leur désignent, à tort, comme les responsables de leurs maux : les salariés de base, les chômeurs, les fonctionnaires, les migrants, les étrangers, les musulmans, les bénéficiaires des aides sociales, etc.

Ceux qui disent qu'il y en a marre des cheminots parce que ça commence à bien faire, cette grève : oui mais, depuis quand une grève de deux mois est-elle ignorée aussi superbement par le pouvoir ? Et si le gouvernement était revenu sur son projet de privatisation, elle serait finie depuis longtemps, la grève... Et les mêmes, quand le service ferroviaire fonctionnera aussi mal que le fret ou le service du rail anglais privatisé, reviendront-ils sur leur point de vue ? Pas sûr. Parce que c'est difficile d'admettre que l'on a été manipulé. Et une fois qu'on a accepté la désignation d'un bouc émissaire, il est difficile de revenir en arrière...

Et ce monde va si vite que le lavage de cerveau est facile.

La seule façon de sortir de ce système, passe, selon moi, par le fait d'en dénouer les mécanismes, d'en mettre en évidence les stratégies cachées. Après, bien sûr, il va y avoir du travail, qui va nécessiter de s'engager et d'agir collectivement. Sans cela, on va tout droit vers l'horreur.

Et donc, en attendant cette mobilisation à venir, continuons à aller de l'avant, bons petits soldats obéissants que nous sommes, en marche vers l’abîme :

Une, deux, une, deux, une, deux...



77 réactions


  • Clocel Clocel 22 juin 2018 10:01
    « Mal nommer les choses c’est ajouter aux malheurs du monde ». Albert Camus

    Il n’y a jamais eu de démocratie, nulle part, donc si quelque chose est mort, ce sont vos illusions et les artifices qui les entretenaient...

    Alors, la Droite, la Gauche, le Centre et la petite boite fendue qui va avec, vous pouvez tout foutre à la benne, l’essentiel est ailleurs.



    • Oscar Ollo Oscar Ollo 22 juin 2018 14:32

      @Clocel

      Je me demande qui me hérisse le plus entre les oligarques qui me tondent indirectement la laine sur le dos en fuyant leurs obligations et les beaux penseurs qui vilipendent les élections tout en rêvant d’un système qui fera mon bonheur malgré moi. Je n’ai pas patiemment construit ma vie à force de travail et de réflexion pour laisser un quarteron de révolutionnaires décider à ma place. Quant aux oligarques, ce ne sont pas eux qui m’empoisonnent la vie par leur absence d’éducation et leur sans-gêne revendicatif si ce n’est vindicatif.

      Au fond je l’aime bien la petite boîte fendue. C’est vrai qu’elle ne permet pas de changer grand-chose, mais au moins on évite ceux qui seraient encore bien pis. 

      Il y a ceux qui rêvent de sortir la France de l’Euro(pe) et qui vous expliquent comment ce sera mieux après. Il y en a qui poussent le cynisme jusqu’à monter des argumentaires juridiques pour qualifier la dette d’odieuse. Ah oui, ça nous fera une belle jambe quand, après avoir gagné sur le plan juridique, nous nous verrons fermer les robinets.

      Il y a ceux qui trouvent qu’on n’est pas encore assez égaux et qui rêvent de couper tout ce qui dépasse.  Quand je vois ce que je paie comme impôts et taxes et le service pitoyable que je reçois en retour, je n’ai aucune envie de contribuer encore plus. 

      Il y a ceux qui rêvent de mixité sociale. Ils n’ont sans doute jamais connu un quartier populaire avec sa crasse et ses incivilités, le tout dans l’indifférence si ce n’est la complicité des autorités.

      Mais heureusement, tant que  se boufferont le nez, leur grand soir ne sera pas près d’arriver.


    • Clocel Clocel 22 juin 2018 15:52
      @Oscar Ollo

      Dommage pour vous, la petite boite fendue et des illusions qui allaient avec, arrivent au terme de leur contrat.

      Mission accomplie !

      Fini le bon temps où l’on pouvait retrancher ses insuffisances z’et autres dissonances cognitives derrière le sacro-saint suffrage universel, on va revenir à du dur où on ne choisira même plus la couleur de la cage.

      Mais,,, rassurez-vous, ce n’est pas un quarteron de gauchistes virils qui vous fera mettre en levrette, mais d’authentiques pervers patiemment engraissés par les renoncements successifs des « suffrageurs » toujours satisfaits d’eux-mêmes.



    • Oscar Ollo Oscar Ollo 22 juin 2018 16:36

      @Clocel


      C’est bien ce que je disais. Hors de la petite boîte fendue, rien que de la violence. Et vous, vous imaginez que vous serez du bon côté du manche sans doute ?

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 16:41

      @Oscar Ollo
      Ceux qui veulent sortir la France de l’UE ne font en général pas partie du quarteron de révolutionnaires que vous décrivez. S’il n’y avait pas cette approximation grossière je serais assez d’accord sur l’ensemble. (Quant à la petite boîte fendue, elle pourrait servir si les électeurs étaient plus autonomes, mais on ne va pas changer les électeurs « pour leur bien ». Ceux qui ont essayé de les changer... étaient en effet bien pires).


    • Croa Croa 23 juin 2018 12:00

      À Clocel
      « Il n’y a jamais eu de démocratie », oui c’est vrai mais il y en eu tout de même un semblant et un minimum de respect du peuple au XXe siècle. Le foutage de gueule actuel est vraiment inédit.


    • Clocel Clocel 23 juin 2018 12:32
      @Croa

      Moi je dirais plutôt qu’on a ménagé les larbins et les reproducteurs aussi longtemps qu’on en a eu besoin.

      Mais ce temps est fini, ils n’ont même plus besoin des consommateurs puisque le fric se reproduit par scissiparité, qu’il ne vaut rien à l’extérieur du casino et que l’essentiel de la captation se fait par pillage.

      On va garder quelques spécimens de vulgum pecus pour le larbinat de base, comme cobaye et banque d’organe sur pattes, mais il est clair qu’ils vont tailler dans le gras d’une façon ou d’une autre. Virus numérotés, guerres, famines, liste non close.

      L’économie mondialisée prépare à ça.

      Relire le Kissinger des années 70, c’était écrit en toute lettre.


    • zelectron zelectron 24 juin 2018 10:07

      @Clocel
      vrai !
      j’ajoute qu’une démocratie sans contrôle est un leurre.
      « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (...) Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu, l’Esprit des Lois, Livre XI, Chapitre IV
      En démocratie, le pouvoir vient des citoyens et donc seuls, ceux là seuls, sont fondés à exercer leur devoir et droit de contrôle et sanction envers les abus des « autorités constituées » dont il est dénié d’être non seulement juges et parties mais qui plus est jugés par leurs pairs.
      Ce sont les citoyens qui doivent contrôler les agissements des élus et les sanctionner si besoin en est.
      Il est spécifié ici que venants de toutes les parties de l’échiquier politique et de la société civile (du cantonnier au président de multinationale) il appert que pour ne pas gêner ceux qui sont en activité, ceux là en sont dispensés, les retraités en revanche, en bonne santé, s’y obligent.


    • Ecométa Ecométa 24 juin 2018 11:05

      @Clocel
      Mal nommer les choses, ou mal les définir, ne pas, ne plus les définir du tout, ou en oublier leur définition, tout réduire à la chose pour la chose, à la chose imbécile, comme le fait la méthodologie dite de l’individualisme méthodologique rationalo technoscientiste, ou son pendant le positivisme technoscientiste du « comment sans le pourquoi » … c’est ajouter au malheur du monde !
       
      Comment s’y retrouver dans un tel non-sens commun : un tel manque d’entendement ?
      Qui se soucie des acquis intellectuels du 20 è siècle ou encore du principe cognitif de Pascal ? Qui enseigne cela pourtant essentiel, même fondamental en termes de savoir ?
      Qui, dans cette époque de fuite en avant rationalo économico technoscientiste, totalement paranoïaque et schizophrénique ; qui se soucie de ce nouveau savoir, combien lucide, éclairé, issu de la nouvelle physique, la quantique ? Un nouveau savoir, qui bientôt aura un siècle, et qui limite la connaissance, tant dans le domaine du « raisonnement » avec le « théorème d’incomplétude » de Gödel et Chaitin, ou le « théorème d’incertitude » d‘Heisenberg, que dans celui de « l’action » avec le « théorème d’impossibilité » d’Arrow qu’il convient de relier au principe cognitif de Pascal « toute chose étant … il est impossible de comprendre le tout sans … » !
       
      Aussi à l’impossibilité de la perfection ; il y aurait ainsi une impossibilité de poser un algorithme d’optimisation dans les problèmes humains car la recherche de l’optimisation dépasse toute puissance de recherche disponible et rend finalement non optimale, voire pessimale, la recherche d’un optimum. On est ainsi amené à une nouvelle incertitude entre la recherche du plus grand bien et celle du moindre mal.

      Qui s’en soucie ? Tapez, « acquis intellectuels du 20 è siècles » ou « principe cognitif de pascal » sur GOOGLE ; il y a, là, un vide sidéral, et pourtant tout est là pour une meilleure compréhension des choses, physiques comme métaphysiques humaines !


    • mmbbb 24 juin 2018 18:51

      @zelectron Je ris Cahuzac a echappe a la prison Exemple evident d une democratie plutot d une oligarchie


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2018 19:36

      @Oscar Ollo

      Il y a ceux qui rêvent de sortir la France de l’Euro(pe) et qui vous expliquent comment ce sera mieux après.

      Vous savez que la politique économique et sociale de Macron et de ses prédécesseurs n’est que l’application des GOPé ? C’est l’application des Traités européens. Vous avez compris que l’ UE est au service de la finance et des multinationales ?

      Donc sortir de l’ UE et de l’euro, c’est retrouver la capacité de décider en France, en fonction de l’intérêt général, et pas de la finance et des multinationales, qui ne tiennent pas du tout à ce qu’on sorte de l’ UE.

      Demandez-vous pourquoi ils sont si opposés au Frexit que l’UPR est censurée par les médias depuis bientôt 12 ans ? Les autres Partis ne sont pas censurés, ils veulent tous rester dans l’ UE & dans l’euro. 

    • hervepasgrave hervepasgrave 25 juin 2018 07:39

      @Clocel
      Bonjour,
      Autant l’article et ce que tu dis là est juste,mais l’un et l’autre vous manquez de courage.C’est bien jolie de faire concis (soit disant pour faire des articles et commentaires clair !),mais quelques mots et détails supplémentaires aideraient certainement mieux a faire comprendre a nos moutons de Panurge la réalité.Parler dans l’article des grèves de la sncf soit mais ,le plus important serait par exemple de dire que celle-ci n’est pas le fruit du hasard,mais un bon moyen de faire taire toutes revendications en laissant et aidant sournoisement les gens a détester « l’autre » en l’occurrence les grévistes, servent cet état de non droit.Diviser pour mieux régner est là mis en application.Silence de l’état « eh ! bien joué les artistes » on ne peux faire mieux pour faire passer l’inacceptable.Et si cela fonctionne ,vous pouvez être certain qu’ils feront la même chose pour toutes les revendications qui suivront.Quant à toi deux phrases assassines « c’est bien c’est beau ! mais ce n’est que de l’air ,rien de compréhensible pour le premier pékin venu ?! » Car il aurait certainement plus réaliste ou approchant de dire que nos principaux partis politiques n’étaient que l’effet miroir des deux principaux partis politiques étasuniens.En mode gentils/civilisés pour la version Française.Et que l’’arrivée ,la fabrication du président Macron n’est qu’un fruit commun de tous ces partis.Que les dépités de ce parti fantôme ne sont que de petits personnels au ordres.Je devrais dire des préfets aux ordres. Pourtant même cette élection fantôche devrait poser des questions graves et fondamentales sur la démocratie.Que dire ? est-il besoin de rappeler que le spectacle et les festivités étaient mises en lumières avant le résultat final.C’était là médiatisé .Non ! personnes n’a rien vu « que les gens sont cons,devrais-je dire,les derniers des ânes » Dire que ne pas avoir été voté est une des causes de cet état actuel est tout aussi débile et contre productif pour la démocratie.Car dans la réalité la population dans son plus grand ensemble avait et en a marre de ces politiques tous confondus qui déversent notre pays a leurs profits .« Un raz le bol général ,mon capitaine » Alors s’il n’y avait pas eu autant d’actions de destructions autour du fait de ne pas voter elle est l’œuvre aussi bien de tous les conservateurs que des soit disant révolutionnaires ou opposants .Le résultat aurait été le même « Macron président,mais sans électeurs !oui ! la même minorité qui ne vive que par et pour le fric ,les reste ils s’en contre foute ! Le jeu aurait été net .Du carte sur table »Alors gueuler ,critiquer ,écrivez vos proses mais d’une certaine manière vous nourrissez la bête .


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 juin 2018 10:26

    Couper les fils et se permettre de dénoncer les manoeuvres. C’est déjà pas mal. 


  • Jean Roque Jean Roque 22 juin 2018 10:40

     
     
     
    « Votez Rothschild ! » Collabobo négrier cgtiste
     
     


    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 16:42

      @Jean Roque

      Je lis dans l’article : " Et les mêmes, quand le service ferroviaire fonctionnera aussi mal que le fret ou le service du rail anglais privatisé, reviendront-ils sur leur point de vue ? Pas sûr."
      -> En effet, sûrement pas, car il fonctionne déjà aussi mal !

    • hamida11 22 juin 2018 17:25
      @Jean Roque

      Votez Staline, Kim jong Un, Maduro, Mao, Mélenchon ? Ah le bel eden socialiste égalitaire.Que de beaux exemples de concorde sociale.

      Non ! Finalement, à choisir, puisqu’on le peut encore, je préfère, comme la majorité des français, qui, eux, peuvent voter, le Président Macron et vous laisser sous les vieilles lunes avec les pleureuses de service : « Donnez, donnez donnez moiaaa »

    • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 23 juin 2018 08:49

      @Jean Roque




                   Pas Gogochons ?

    • mmbbb 24 juin 2018 19:08

      @hamida11 « « Donnez, donnez donnez moiaaa » non ca ce sont les Roms lorsque je les croise Quant a Macron » Donnez, donnez donnez moiaaa » non c est vous qui allez « donner » ou plutot payer par votre impot Il est pour une immigration massive comme Merluche et ces jeunes de gauche qui le suivent. La famille Leaonarda combien ? « Donnez, donnez donnez moiaaa » non ca c’est le contribuable francais qui est vraiment tres con Quoi qu il en soit , vous devriez avoir un peu plus de discernement gauche droite francaise même combat Quant a la concorde , vous devriez aller dans certaines banlieues Je ne sais pas si nos « sauvageons » ont lu le livre rouge , ils s en tapent Quant a votre cher Macron , il finira par se mettre l Europe a dos dont la cause est le probleme migratoire Son arrogance est deletere


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 juin 2018 10:50

    Fuyez votre ombre, elle vous rattrape. sortez du nombre et rejoignez l’in« fini » ; vous serez libéré,....


  • Jeff Parrot Jeff Parrot 22 juin 2018 10:50

    bof, face au besoin d’alienation et d’adiction du citoyen a tout ce qui peut permettre d’echapper au reel (medias, untertainment, drogues...) que proposez-vous ?


  • Jason Jason 22 juin 2018 10:52

    Bonjour,


    Très bien vu. Vous faites là un tableau saisissant de nos sociétés.

    La question reste lancinante : que faire devant l’horreur économique, comme le répétait Viviane Forrester en 1996 ?

    Le lois n’y changeront rien tant que l’appareil Pouvoir-Lois reste dans les mains des mêmes. Et c’est là toute la finesse et perversité du « système » tant décrié par la droite et la gauche. Je ne vois pas d’issue à part une prise de pouvoir, par qui ? Pour qui ? Comment ?

    Oisif, je me suis plongé dans les textes de Montesquieu, Considérations sur la chute de l’Empire Romain... Eh bien, les même mécanismes de la politique étaient déjà à l’oeuvre il y a 2000 ans. Et cette phrase surtout (à peu près) : Le plus souvent le peuple n’aspire pas à un changement de régime, il veut simplement changer de maîtres. C’est ce qui s’est passé à l’issue de notre bonne Révolution française. La nouvelle république aurait pu inscrire : « Changement de propriétaires ».

    On en est là, hélas.

    • LilianeBaie 22 juin 2018 14:42

      @Jason

       « Je ne vois pas d’issue à part une prise de pouvoir, par qui ? Pour qui ? Comment ? »
      Comme le dit François Ruffin, et d’autres, il faudrait donner le pouvoir à ceux qui ne le veulent pas. En tout cas, le système démocratique, avec l’équilibre des pouvoirs, mais, surtout, la possibilité des contre-pouvoirs, me semble la moins mauvaise des solutions. A part que les électeurs, lors des dernières législatives, judicieusement situées juste après les présidentielles, ont préféré « donner au Président la capacité d’agir ». Non, c’est d’agir sans garde-fous avec une chambre à sa botte. Et là, on est loin de la démocratie, on se rapproche dangereusement du pouvoir absolu, comme dans l’engagement que les députés ont dû prendre vis-à-vis du mouvement pour ce qui est de leur vote (ce qui me semble pratiquement inconstitutionnel puisque le vote des députés doit être libre (ici)).
      Bref, les citoyens demandent un maître, mais parmi ces derniers il y en a qui vont occuper leur fonction dans l’intérêt de leurs administrés, ou du moins qui vont en tenir compte, et d’autres qui vont utiliser leur fonction pour s’enrichir, ou enrichir leurs amis, ou mener à bien une croisade, par exemple contre la démocratie ou l’État social. Ou tout ces derniers projets « en même temps »...

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 16:56

      @Jason

      Viviane Forrester, une des premières utopistes du monde sans travail, si je ne me trompe ? Le livre commençait bien mais arrivé au milieu je n’ai même pas fini.

      « Le plus souvent le peuple n’aspire pas à un changement de régime, il veut simplement changer de maîtres. » -> C’est là tout le jeu de la « démocratie » d’aujourd’hui, 100% d’accord. Cette impression de renverser le sortant pour le punir en le remplaçant par un pseudo-différent assure un certain défoulement pacificateur. (En réalité il y a encore des échappatoires électorales mais les pré-élus connaissent bien le comportement moutonnier des électeurs).

      C’est aussi, à l’inverse, ce qui est utilisé en masse pour stimuler les révolutions « colorées » : Tous les soucis viennent alors de la personne elle-même du maître, il faut le renverser quitte à mettre le pays à feu et à sang. Ca se termine soit par un chaos meurtrier soit par un nouveau maître 10 fois pire mais ami du « monde libre ».

    • Jason Jason 22 juin 2018 16:57

      @LilianeBaie


      Merci pour votre commentaire.

      Quant à donner le pouvoir à ceux qui n’en veulent pas selon la boutade de François Ruffin, j’ai lu cela quelque part dans un livre de Margaret Meade, Moeurs et sexualité en Océanie, il y a longtemps. L’anthropologue décrivait une situation dans laquelle au sein d’un tribu, il était considéré comme déshonorant d’avoir le pouvoir, et il était quasiment mis au ban de son groupe. Celui à qui la tribu donnait le pouvoir se considérait comme très malheureux et il était quasiment mis au ban de son groupe. Comme il y a déjà beaucoup de malheureux (réels ou imaginaires) en France on n’aurait pas de mal à trouver un candidat.

      Pour ce qui est du reste, changement de régime et donc de constitution et du rôle du Parlement ? Ou bien changement de maîtres ? J’ai bien peur que ce soit la deuxième formule qui prévaille.

      Je ne peux m’empêcher d’évoquer ’68 où il n’y a pas eu de recherche radicale et active, de prendre le pouvoir. Et les gens aujourd’hui sont bien moins remontés qu’alors. A moins que ?

      J’ajouterai un alinéa. Notre président, homme providentiel, a bien indiqué dans de grandes lignes ce qu’il comptait faire, mais il n’a jamais parlé de ce qu’il ne pouvait pas faire eu égard à l’endettement national et aux pressions du Capital et du Patronat. La liste, bien plus intéressante que le reste, serait la bienvenue.

    • Jason Jason 22 juin 2018 17:18

      @V_Parlier


      A moins de fabriquer des maîtres génétiquement modifiés, ce qui ne saurait tarder. Un peu comme chez les abeilles, mais en mieux. Qu’en pensez-vous ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2018 19:42

      @LilianeBaie

      Vous vivez dans l’ illusion, Macron ne décide de rien d’important.

      Tous ceux (dont Ruffin) qui ne veulent pas sortir de l’ UE & de l’euro font croire que c’est Macron qui décide. Ce sont les Traités européens qui décident.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2018 20:14
      @LilianeBaie
      Merci pour votre article, il traduit le profond désarroi de bien des Français qui ne comprennent pas comment on en est arrivés là.

      Le pouvoir absolu, il est à Bruxelles, ce sont les lobbies et la Commission européenne. L’UE est une dictature qui ne dit pas son nom. Vous pouvez voter pour changer de bourricot, vous aurez toujours la même politique, celle qui arrange la finance et les multinationales.

      Reportage de FR3 sur les Institutions européennes et comment s’est décidé la prolongation pour 5 ans du Glyphosate. Prenez le temps de regarder cette vidéo, vous comprendrez que Macron (ou n’importe qui d’autre voulant rester dans l’ UE) n’est qu’un marionnette.

  • Clocel Clocel 22 juin 2018 11:20
    Tiens ! Mais où sont nos dealers de pilules bleues ? smiley



    • Jason Jason 22 juin 2018 11:34

      @Clocel


      Ils sont au Parlement, dans les ministère et à la présidence. Vous ne saviez pas ? C’est tellement évident !

    • Clocel Clocel 22 juin 2018 11:47
      @Jason

      Nan ! Je pensais à ceux du site, les Fergus, Spartacus z’et autres « viagristes » grands pourvoyeurs de rustines et d’arguments à deux balles !



  • Ciriaco Ciriaco 22 juin 2018 12:39
    Sur l’information, j’avais esquissé une méthode d’analyse, basée sur des outils de statistiques linguistiques, ici, en prenant l’exemple de Mr Mélenchon dans le journal Le Monde en ligne.

    L’analyse, qui reste simple et à portée, faisait resortir des éléments plutôt édifiants. Mais on peut aller bien plus loin, notamment en contextualisant de manière plus générale, pour relever aussi les traits distinctifs de diversion.

    Une contextualisation aurait par exemple pu indiquer qu’alors que l’enquête sur la finance de la campagne de Macron démarrait, buzzait 2 jours plus tard le fameux « pognon de dingue » ou le « Monsieur » adressé à un collégien.

    Si j’en avais le temps, je ferais bien ce travail. En donner l’idée n’est cependant pas inutile, si quelques bons entendeurs naviguent dans les parages.

    • Ciriaco Ciriaco 22 juin 2018 12:57

      @Ciriaco

      J’ajoute, quant au fond de l’article, que si le constat est sombre, il est aussi impératif de tracer des lignes de construction. La critique est importante du point du rapport de force, mais elle est aussi une fosse dans laquelle il ne faut pas systématiquement tomber, tant du point de vue de la constitution d’une opinion qui soit réellement politique, que du point de vue de l’horizon qu’il faut ouvrir.

      Bien trop ignore en effet que des choix sont possibles, qu’ils sont en fait sociologiquement nécessaires au sein - et non simplement contre - des mécanismes de marché.

  • Albert123 22 juin 2018 12:46

    « Pas de gauche, bien sûr, il est même à l’opposé de tout ce que représentent les valeurs de la gauche. »


    Avec la petite sauterie à l’Elysée d’hier soir, entre gay pride et partouze au château du prince sur fond de musique techno, on est bien dans l’esprit libertin / libertaire de gauche.

    Pensons au terme « islamo-gauchiste »

    ça tombe bien avec l’affaire Médine, ses connections avec les frères muzz et le PIR, les 14.000 € filé par E Phillipe alors maire du Havre, on en a une incarnation bien concrète, qui ne doit pas déplaire à une bonne parti de la FI coté Obono.

    Le seul problème avec le macronisme c’est qu’il s’essaye justement au grand écart impossible du gauchisme : célébrer les LGBT / féministe et flatter les islamistes homophobes et ultra patriarcaux tout en fustigeant les blancs pas aptes à penser la banlieue française.

    Et ce n’est ni Blanquer ni les lois non appliquées sur la gestion du phénomène migratoire qui donne l’impression d’une politique de droite.



    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 17:02

      @Albert123

      Merci de rappeler en effet tout cela !
      La seule différence entre Macron et la gauche mondialiste (pléonasme) est que ce dernier annonce clairement la couleur (en bref : les pauvres, vous allez en chier), alors que son ex-patron enfumait les travailleurs pauvres avec une remarquable hypocrisie, remettant à demain les inévitables conséquences de leur politique européiste et néolibérale. Macron c’est le PS qui fait son « coming-out » néolibéral.

      C’est bien la seule différence. Tout le reste se résume bien par ce que vous évoquez.

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 17:05

      @V_Parlier
      (Et j’ajouterais : La SNCF je m’en cogne, c’est déjà tout pourri. Quant à l’hôpital, sujet autrement plus grave, le trio Sarkollandomacron fait dans la continuité la plus totale : Eradication par la mise à niveau des hôpitaux publics sur le standard d’un pays en faillite : Plus de personnel, plus de matos, zone de non-droit...).


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2018 19:46
      @V_Parlier
      Vous avez tort de ne pas vous intéresser à la SNCF, la méthode utilisée est la même pour tous les services publics. Les laisser pourrir pour expliquer ensuite que seule la mise en concurrence et le privé peut les sauver.

      C’est l’application de l’article 106 du Traité de fonctionnement de l’ UE : les services publics doivent être mis en concurrence avec le privé.

  • zygzornifle zygzornifle 22 juin 2018 12:47

    Par nos votes, par notre passivité et, parfois, avec notre assentiment....


    Hé oui le mougeon atteint du syndrome de Stockholm amateur de ballon d’Hanouna de télé-réalité et autres débilités est responsable , sa médiocrité le rattrape rien qu’a regarder les taux d’audience , plus c’est con plus ça marche , bientôt il va rigoler en lisant la notice de son médicament et sa descendance se crétinise pour le plus grand plaisir de nos gouvernements , plus c’est con moins ça réagit , ça brame , ça beugle mais n’agit pas  .... 

  • nanofi 22 juin 2018 16:03

    Bonjour,


    Pas sur que ca mérite a une de la une cette histoire sans fin.

    Les conditions ne sont pas réunies, pas de révolte sans famine.
    Vos habiles maitres ont tiré les leçons du passé et ne vous affamerons pas.
    Vous serez fichés et pucés, génétiquement modifiés, et resterez occupés et gras.

    Enfin, sauf ceux qui préférerons mourir.

    ++

    • gnozd gnozd 22 juin 2018 17:45
      @nanofi

      ...’fectivement, pour l’instant il y a encore de quoi bouffer dans nos pays nantis.
      Mais encore quelques dizaines d’années d’augmentation du chômage liée à une immigration incontrôlée (et d’ailleurs incontrôlable, de toutes façons !) le tout sur fond de pénurie énergétique et de raréfaction des ressources, on aura peut-être les conditions réunies...

      Perso, j’en doute : les révolutions n’ont jamais été faites par des gens affamés, ne vous en déplaise. Sinon ce serait la révolution permanente dans les faubourgs de Calcutta, ou sur les rives du Gange, ou dans n’importe quel ghetto du monde.

      Non, faut être en forme pour faire la révolution, ne serait-ce que pour porter sa kalach et crapahuter dans le maquis.

      @ l’auteur

      Tiens justement, vous avez un budget kalachnikoff ?

  • eddofr eddofr 22 juin 2018 16:16

    Bonjour,


    Arrêtez d’appeler « libéralisme » ou « ultralibéralisme » ce qui n’en est pas.

    Comme les nationalistes ce sont attribué le terme de patriotes,

    Les ploutocrates se sont attribué le terme de libéraux.

    Mais cela n’a rien à voir.

    En fait, libéral, libéralisme est un mot avantageux, admirable même, surtout dans son acception anglophone.

    Et il ne représente absolument pas la Ploutocratie que la caste dominante est en train de nous construire.

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 17:13

      @eddofr

      Le terme « néolibéral » est tout indiqué :

      * « Néo » signifiant : Qui s’en rapproche, qui lui ressemble. Ca prend comme prétexte l’utopie du libéralisme économique pour assurer ce que demandent les grands lobbies. Ca mélange cette utopie au libertinisme pour afficher de la prétendue « pensée libérale ».
      * Même principe que « néoconservateur » : Qui prend appui sur un électorat socialement conservateur pour l’embobiner dans une quête impérialiste au service des multinationales.

      Ni l’un ni l’autre ne sont conservateurs ou libéraux. Mais ça s’adapte aux anciennes traditions des sociétés. Aux USA on a des néoconservateurs, ici ou a des néolibéraux, mais dans les grandes lignes les objectifs globaux sont les mêmes.

      Après ça, il y a toujours des idiots utiles pour écrire des articles de bisounours, véritables repoussoirs qui légitiment les néolibéraux. Que voulez vous...

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 17:23

      @V_Parlier
      (Ma dernière remarque ayant une portée plus générale que le cadre du présent article, plus mitigé mais pas très convaincant pour ma part).


  • keiser keiser 22 juin 2018 16:41
    @ L’auteur

    Et ben ...
    Quel triste constat .
    Mais justement, ne pensez vous pas que votre vision du Dark absolu.
    Ne pourrait contribuer à votre descente dans les abysses  ?
    Il faut faire attention à la puissance du Dark qui met sa propre source en abîme. smiley

  • Xenozoid 22 juin 2018 16:47

    Le mythe de la normalisation

    L’homme moderne ....

    Texte

    Le mythe de la normalisation

    L’homme moderne....(bourgeois), dépend de l’existence d’un courant mythique pour justifier son mode de vie. Il a besoin de ce courant parce que ses instincts sociaux sont aussi biaisés que la démocratie elle-même : il pense que quel que soit ce que veut ou fait la majorité, cela doit être vrai. Rien ne pourrait être plus terrifiant pour lui que de sentir aujourd’hui : qu’il n’y a plus une majorité, si toutefois elle ait une fois vécue

    Notre société est tellement fragmentée, si divers, qu’à ce stade, il est absurde de parler d’une « majorité ». C’est un mythe en partie préfabriqué par l’anonymat de nos villes. Presque tout les personnes que nous croisons dans la rue sont étranger : on relègue mentalement ces chiffres anonymes à la masse sans visage que l’on appelle le grand public, à laquelle on attribue quelques propriétés, on pense à des étrangers comme possédants. Ils doivent faire partie de la majorité silencieuse, cette force invisible qui fait que le monde est ce qu’il est, on suppose que ce sont les mêmes « gens normaux » vu dans des publicités télévisées.
    Mais le fait est, bien sûr, que ces publicités font référence à un idéal inaccessible, afin de garder tout le monde exclu et insignifiant. Le « grand public » est analogue à cet idéal, car il tient tout le monde en laisse sans jamais faire une apparition, et possède le même degré de réalité que la famille parfaite dans la dernière réclame du dernier dentifrice.
    Personne ne se soucie de cette masse absente, plus que les enfants bohème de la bourgeoisie. Ils se chamaillent sur la façon d’orchestrer leurs manifestations pour rallier " la masse » a leurs idées radicales, comme s’il y avait toujours une masse à appeler !
    Leur société est désormais composé de nombreuses communautés, et la seule question est ,quelle communauté devraient ils approcher ... et s’habiller conforme, parler correct, n’est probablement pas la meilleure façon de faire appel aux éléments les plus potentiellement révolutionnaire de la société.
    En dernière analyse, la soi-disant audience « grand public » ,qui s’imagine, pour déguiser ses manifestations et événements politique n’est probablement que le spectre de leurs bourgeois de parents, gravée au fond de leur inconscient collectif comme un symbole d’adolescent en manque d’estime et de culpabilité qu’ils n’ont jamais quittés. Ils feraient mieux de couper leurs liens avec la bourgeoisie tout en se sentant libre d’agir, de regarder, et de parler, peu importe qui les regarde, même quand ils essaient de faire avancer une cause politique : sans objectif politique atteint avec des militants en tenue de camouflage, il pourrait être plus important de commencer la lutte pour un monde dans lequel les gens n’auront pas à déguiser pour être pris au sérieux.

    Et bien sûr, leurs enfants ont appris cela, aussi, même parmi les plus rebelles et radicaux des non-conformistes, les mêmes règles sont en place : ne mettez pas en doute votre place dans le groupe, n’utilisez pas de mauvais signes extérieur et ne souscrivez pas aux mauvais codes. Ne dansez pas quand vous êtes censé être tranquille, ne parlez pas quand vous êtes censé danser, n’oubliez pas vous êtes surveillé. Assurez-vous que vous avez assez de fric pour participer aux différents rituels. Pour garder votre identité intacte, identifiez-vous aux sous-cultures et styles, alignez vous à des bandes et des modes et à la politique qui en sont associées. Vous n’oseriez pas risquer votre identité, n’est-ce pas ? C’est votre seule protection contre une mort certaine aux mains de vos amis. Sans identité, sans frontières pour vous définir, vous devenez du vide, dans le néant . . . n’est-ce pas ?

    Une chose étrange s’est produite. Bien que ces personnes aient eu le courage de remettre en question l’existence de Dieu, allant même jusqu’à la refuser à ceux qui croyaient encore, ils n’ont pas osé remettre en doute la moralité que ces lois avaient mandaté.
    Peut-être que cela ne leur est tout simplement pas venu à l’esprit, après tout, tout le monde avait grandi maintenus par les mêmes convictions sur ce qu’était la morale et en était venu à parler de bien et de mal de la même manière, alors peut-être qu’ils ont simplement supposé que c’est évident, ce qui ést bon et ce qui est mal que Dieu soit là pour l’appliquer ou non.. on en peux seulement en conclure que l’univers,est très instable....

    Dans une atmosphère d’hystérie et de paranoïa collective, les récits des autorités ou/et autorisés n’ont pas besoin d’avoir de sens ou de résister à n’importe quel examen approfondi. Leur but premier n’est pas de tromper, mais plutôt de délimiter un territoire idéologique acceptable, d’expression et d’émotion auquel les gens « normaux » doivent se conformer. Au-delà des limites, se trouvent les ténèbres extérieures de « l’anomalie » et de « l’extrémisme », dont aucune personne « normale » ne veut. Pour éviter d’être jeté dans cette obscurité extérieure, les gens se conformeront aux absurdités les plus absurdes et paranoïaques que vous pouvez imaginer.
    Les classes dirigeantes le savent, et c’est pourquoi elles s’en moquent si vous réfutez leurs récits sur Twitter ou sur un site web « déshonorant » qu’ils ont rendu pratiquement invisible de toute façon. Ils ne discutent pas des faits ou de la vérité ... ils marquent les limites de ce territoire « normal » et attirent des gens effrayés.

    bien malin qui voit quoique ce soit

     

    Le mot « bourgeois »ou « ultra con » peut être amusant ou rebutant pour le lecteur tout autant que la révolution, convaincu qu’il est que la résistance efficace au statu quo est impossible et donc même pas la peine d’être examiné. Lecteur, ignorez votre incrédulité assez longtemps pour au moins envisager ou non si une telle chose pourrait être utile, et alors poussez plus loin, assez longtemps pour reconnaître cette incrédulité pour ce qu’elle est..... désespoir !

     


  • Wildbill 22 juin 2018 17:00
    J’adore la photo « JEUNESSE EN DANGER ! » dans les quartiers bourgeois de Paris.
    Qu’est ce qu’on peut être con quand on est jeune !

    • V_Parlier V_Parlier 22 juin 2018 17:19

      @Wildbill
      Parfois oui. Et aussi quel titre surfait. Comme horreurs qui nous attendent je vois potentiellement bien pire mais ce n’est pas dans le logiciel de l’auteur.


    • Jason Jason 23 juin 2018 14:12

      @Wildbill


      Et les jeunes de répondre : qu’est-ce au’on peut être c.... quand on et vieux !

    • Jason Jason 23 juin 2018 14:15

      @Jason

      Erreur,  est vieux

  • Stella2b 22 juin 2018 17:37

    Cet article résume presque exhaustivement le contexte actuel.

    Avant les présidentielles, on sentait bien l’affaire venir...Malheureusement, ce genre d’article n’est lu et compris que par une majorité de convaincus, qui se trouve être une minorité de citoyens.
    On aura beau le répéter, avec tous les meilleurs arguments du monde «  L’œil ne voit que ce que l’esprit est prêt à comprendre » ( Henri Bergson ) et, comme le dit l’auteure de cet article, c’est à croire que tout est fait pour abêtir le peuple, à commencer par le rythme de vie qui ressemble plus à une spirale infernale qu’à vraiment une vie, qui fait que, le soir venu, il n’y a plus d’énergie pour se creuser les méninges, seulement un « temps de cerveau disponible » pour avaler les pubs et les programmes débilitants puis s’écrouler dans son lit, histoire de récupérer suffisamment pour retourner faire l’esclave le lendemain matin, tout çà pour arriver ( ou pas ) à payer les factures.... 
    Certains livres ne sont plus aux programmes des lycéens, tels « le discours de la servitude volontaire », et la plupart de ceux qui ont lu « 1984 » ne font même pas le rapprochement avec ce qu’il se passe actuellement.
    J’ai espéré une prise de conscience en 2017, maintenant, je n’y crois plus. 
    Je me dis qu’à force de ponctionner les pauvres, ils n’auront plus les moyens d’abonder ce système nauséabond et peut-être finira-t-il par se désagréger.
    Personnellement, j’évite autant que je peux de dépenser mes faibles revenus dans les produits issus de ce capitalisme mortifère. Je fais mon jardin, n’achète pas de produits transformés de quelque nature que ce soit, j’essaie de me débrouiller en faisant le maximum par moi-même. J’appelle de tous mes vœux que chacun en fasse autant, pour que cette manne indigne se tarisse et que ces milliardaires arrogants et inhumains cessent de s’enrichir aussi indécemment. 
    L’argent ne s’emporte pas dans la tombe et, quand on voit combien le fil de la vie est ténu, il est bien plus important d’être heureux, de faire le bonheur de ses proches
    et de profiter de chaque instant qui nous est donné.
    Le mouvement qui fait qu’un nombre croissant de personnes sort du « système » et s’exile à la campagne pour y cultiver un lopin de terre et simplement profiter de la vie est un signe. Certains ont compris que le changement viendrait de chacun d’entre nous, dans l’entraide et la « sobriété heureuse » prônés par Pierre Rabhi. 


    • gnozd gnozd 22 juin 2018 18:32

      @Stella2b


      Pas facile de faire son jardin quand on habite une barre en béton. Et même si il prenait l’envie aux habitants de ces joyeuses contrées de cultiver sur le peu de pelouses qu’on peut trouver entre les parkings, ça nourrirait pas grand monde vu la concentration verticale...

    • gnozd gnozd 22 juin 2018 18:36

      @Stella2b


      Et quand à ceux qui ont compris l’histoire de la « sobriété heureuse », il doivent représenter moins d’1 % de la population : jetez un oeil dans les grandes surfaces le premier samedi de chaque mois et regardez ce qu’il y a dans les caddies, vous m’en direz des nouvelles.

    • Stella2b 22 juin 2018 20:47

      @gnozd

      Pourquoi ne pas larguer les amarres, aller repeupler les campagnes loties en terres arables et y retrouver nature et joie de vivre ?

    • Stella2b 22 juin 2018 21:02

      @gnozd

      Je sais et vois ce que vous dites à propos des supermarchés.
      Peut-être ces idées finiront-elles par avancer jusqu’à représenter un nombre significatif...à force de vivre dans les contraintes, la pollution, la promiscuité, la violence, la pauvreté, voire la misère de l’esclavage moderne.Quand on regarde cette fourmilière, on se demande comment tous ces humains arrivent à supporter de telles conditions de vie, quel sens reste-t-il à leur vie ? 
      En tous cas, pour le mince 1% de ceux qui ont fait ce choix, ils ne le regrettent pas, vivent heureux, même avec presque rien, prennent le temps de profiter de la nature,de sa beauté et de sa générosité,  se passent du superflu dont on nous bassine qu’il est indispensable et au moins, jouissent de leur existence en cessant d’alimenter ce système destructeur pour la planète et ses locataires..et en plus, ils contribuent à revitaliser nos belles campagnes malheureusement laissées à l’abandon.

    • Stella2b 22 juin 2018 21:17

      @gnozd


      Je sais très bien ce qu’il y a dans les chariots des supermarchés et çà me navre.
      Je ne sais pas quel sens on peut donner à sa vie quand on est esclave, à trimer comme un fou juste pour payer ses factures et ne pas avoir le temps de voir ses enfants grandir. Je me demande comment font tous ces malheureux pour supporter la violence et l’injustice de notre société.
      C’est pourquoi je pense que même si 1 seul % décide de quitter tout çà pour prendre le temps de vivre, en se passant de tout ce superflu et en tournant sa vie vers ce qu’il y a de plus essentiel, c’est un bon exemple, qui finira, petit à petit, par faire tache d’huile.
      Ce mouvement avance et c’est tant mieux pour ceux qui le décident.
      Il y a des milliers d’Ha de terres arables qui sont abandonnées. Qu’est-ce qu’on attend....pour être heureux....

    • Croa Croa 23 juin 2018 12:11
      À Stella2b
      FAUX, voter contre la mafia au pouvoir ou s’exiler à la campagne C’EST PAREIL  !  Dans les deux cas tu reste minoritaire pour ne pas dire marginal. Donc tu ne changes rien (ou si peu ) à ce monde qui fonce vers l’abîme.

    • Stella2b 23 juin 2018 14:58

      @Croa

      Que proposez-vous pour convaincre une majorité de citoyens d’en faire autant ?
      Pierre Rahbi, ( et d’autres ) qui sillonne la France depuis des lustres ne convainc qu’une minorité parce que nous ne sommes pas encore assez malheureux pour décider de vivre autrement.
      Je ne suis pas assez imaginative pour trouver la solution ...mais peut-être l’êtes-vous ?

    • Croa Croa 24 juin 2018 11:51
      À Stella2b,
      C’est simple, en plus de sillonner la France, il faut faire la une en gros des média de masse.
      .
      Ce n’est pas une question d’imagination mais de moyens. Moi je ne dispose pas de ces moyens, toi peut-être ?

    • Macondo Macondo 24 juin 2018 14:03

      @Stella2b et @gnozd ... Bonjour et merci. L’humanité toute entière - sa survie ou sa disparition - tiennent dans votre bel échange. Néanmoins, même si j’ai bu les paroles de Stella2b, je ne suis pas pressé du tout de les voir quitter les gigapôles. Entre eux et moi, chaque dizaine de kilomètres de lacets franchis, mesure une cinquantaine années, c’est ça, en vrai, le fameux concept « espace-temps » ! Nos ciels illuminés d’été ne sont rien, lorsque vibre leur p. d’engin. Leurs « visites » sont accélérées, furtives, invasives. Ils repartent frustrés. Non, soyons forts même si les larmes nous coulent par torrents, rendons-leur la liberté, ouvrons la cage de nos territoires, évitons de retenir ces oiseaux beaucoup trop ré-oxygénés pour y survivre ...


    • Stella2b 24 juin 2018 21:17

      @Croa


      Non, j’ai des moyens très modestes et du coup, des réponses modestes aux problématiques : par exemple, en faisant très attention à qui je donne les quelques € qui me restent quand j’ai payé mes factures ( eau, électricité, assurances etc comme tout le monde ) donc, j’évite de donner de l’argent par exemple à Mon....o dont je désapprouve les méthodes. Quand je prends ma voiture, je fais le maximum de mes contraintes et après je ne l’utilise plus le reste de la semaine, ainsi je diminue mon impact sur la pollution et je prive les pétroliers de quelques recettes, je boycotte tout ce qui trouble ma conscience et ma philosophie de vie. J’achète un pain local et bio, je complète la production de mon potager avec des producteurs locaux, comme tout ce que je peux acheter qui est produit à côté de chez moi. Je n’achète pas de nourriture transformée, je cuisine beaucoup, je fais mes confitures, certaines conserves et je congèle quand j’ai trop dans le potager...je continue à éduquer mes 
      ( grands ) enfants en ce sens en leur montrant l"exemple....enfin, que de petites choses à mon niveau. Je ne regarde pas la télévision et mes enfants ont été habitués à cela.
      Et puis j’essaye de convaincre autour de moi qu’il faut si peu de chose pour être heureux : une promenade dans la nature, un repas de pâtes cuisinées partagées entre amis...toutes ces choses simples qui ont été remplacées par des loisirs chers et sophistiqués dont on nous fait croire qu’ils sont le bonheur..faire de son mieux pour rester en bonne santé c’est déjà du bonheur quand on voit combien de jeunes personnes sont malades ou décèdent prématurément. 
      Malheureusement, la pub fait beaucoup de ravages sur nos consciences en nous faisant oublier toutes ces choses au profit d’autres qui rapportent beaucoup d’argent aux 1% qui se gavent au point de ne plus connaître les limites de leur fortune et l’indécence de ne pas non plus savoir comment la dépenser. Alors non, décidément, à ceux-là, je ne veux pas donner 1 centime...autant de fois que je le peux, en évitant d’acheter toutes leurs mer....es.
      Je reviens encore à Pierre Rabhi qui explique combien notre argent a du pouvoir et en cela, il a parfaitement raison.
      Si nous sommes des millions à arrêter de remplir les poches de ces gens, nous deviendrons une vraie résistance à ce système.

  • Macondo Macondo 22 juin 2018 17:43
    Bonjour. Un cri très audible avec de belles sonorités bien porté par le texte. Néanmoins je m’interroge, au sujet de ce moment proche à venir où un immense stock de palettes entassées recouvrira entièrement le château et ses dépendances représentatives faisandées, n’arrivant pas à avoir un avis vraiment tranché sur la nécessité préventive d’une évacuation ...

  • Jean Keim Jean Keim 22 juin 2018 18:59

    Il se trouve des individus pour briguer le pouvoir, ils pratiquent la démagogie pour arriver à leur fin mais ils ne peuvent réussir et se maintenir que si d’autres individus les acceptent, tout ce cirque est le résultats de névroses avérées des uns et des autres à l’image de leur confusion, alors comment espérer un changement si la nature de la névrose, c’est à dire en fait son origine n’est pas perçue ?Pourquoi un individu se pense comme un leader et d’autres individus se pensent comme suiveur ?

    Que nous découvrions un jour que le président machin est en fait aux ordres de qq. ploutocrates ne changera pas grand chose au désordre ambiant, si nous étions des personnes saines d’esprit machin et ses ploutocrates n’auraient aucune chance de parvenir à leur fin.
    Dans les élections italiennes il s’est encore trouvé des gens pour voter Berlusconi, tout au moins celui qui le représentait, c’est incroyable ; après les rafales de mensonges de Hollande, Macron ou un autre d’ailleurs n’aurait dû avoir aucune chance, autrement dit tout le monde devrait déserter les urnes surtout quand il s’agit de choisir entre le cancer et le cancer.
    D’ailleurs une personne saine d’esprit peut-elle seulement avoir envie de se lancer dans une carrière politique ?


  •  C BARRATIER C BARRATIER 22 juin 2018 21:48

    On en revient du libéralisme sauvage, on revient à un pilotage par l’Etat
    On revient de loin, MILTON FRIEDMAN nous avait lavé le cerveau
    Macron n’est pas dans cette logique de l’école de Chicago
    En table des news ;

    Libéralisme : Friedman, pensée unique http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=99

  • UnLorrain 22 juin 2018 22:01

    Arrêt de lecture a « on pleure de voir le regard triste du jeune rom etc » Vrai ou fausse cette photo vu chez un blogueur ? La photo montre un rom,adolescent je pense,il est dans un caddy,il s’est fait tabassé la gueule a mort,face tumefié au delà du concevable,par le camp des caillera ce formidable tabassage. Le rom,peut être bien issu de consanguinité et rendu ainsi débile mental était fatalement envoyé du côté caillera faire de menu larcins dans l’espoir que débile il serait excusé,mais il y a eu sans doute une fois de trop. Autour de moi,de partout,je ne vois que communautarismes,résultante du socialisme mortifere.


  • Blé 23 juin 2018 06:55

    Beaucoup de petites choses commencent à bouger dans le fin fond des campagnes et petits bourgs. Ces petites choses ne font pas de bruit mais elles prouvent que les gens commencent à se poser des questions qu’ils ne se posaient pas avant l’élection de Macron.

    Dans la petite ville où j’habite, très très à droite, cette semaine j’ai vu des parents très très à droite manifestés ce qui signifie que même des aveugles et des sourds redeviennent un peu voyant et un peu moins sourds car leurs enfants (primaire et secondaire) sont en première ligne dans la politique de Macron. Il y a une augmentation du nombre d’élèves à l’école primaire et l’académie a décidé de supprimer un poste et demi d’enseignant à la rentrée. Les enseignants ne savent plus comment faire leur métier dans des conditions aussi difficiles. Ils deviennent tout simplement des « gardes d’enfants » car pour ce qui est de l’enseignement les conditions le rende impossible.

    Les écoles privées attendent avec patience que les pommes soient mûres pour faire leur beurre. Soit l’école publique où les enfants sont parqués,

     soit l’école privée où on enseignera réellement afin de doter les enfants d’une culture.


    • LilianeBaie 23 juin 2018 08:30

      @Blé

      « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps » C’est d’Abraham Lincoln, mais tout-à-fait adapté à ce que nous sommes en train de vivre. 
      Oui, les yeux des citoyens se décillent, malgré la lourdeur de la propagande médiatique. Parce que les conséquences de la politique « à droite toute » et «  sus à l’Etat social » commencent à toucher personnellement les gens : baisse des petites retraites par augmentation de la CSG, diminution des APL.. Mais aussi l’echec de parcoursup et le fait que des étudiants, même brillants, ne pourront pas choisir ce qu’ils souhaitent ( quant aux autres... ). Et la violence de ce gouvernement apparait peu à peu lors des manifestations, à l’occasion de l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes, vis-à-vis des réfugiés... À ce sujet, si on met en parrallèle le battage médiatique et les jolies images qui ont entouré la naissance et le baptème d’un bébé panda dans un zoo et la mort d’enfants migrants dans la Méditerranée, parce que nos pays choisissent de ne prendre aucune mesure pour les sauver cela devient, à mon sens, obscène.

    • foufouille foufouille 24 juin 2018 19:03

      @LilianeBaie

      il te suffit d’accueillir de nombreux réfugiés chez toi. ce sont en grande majorité des hommes jeunes et en bonne santé. si un par soir ne te suffit pas, 21 devrait suffire.
       smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2018 19:57

      @LilianeBaie

      Si vous vous informiez sur le site de l’ UPR, vous auriez su ce qui est en train d’arriver. Depuis 11 ans Asselineau et l’ UPR expliquent le fonctionnement de l’ Union européenne, que tous les Partis politiques vous cachent.

      « L’Europe vous escroque. » Demandez vous pourquoi ils ne citent jamais le moindre article des Traités européens !?

  • Croa Croa 23 juin 2018 12:30
    Pour l’auteur le pouvoir « n’est pas vraiment de droite non plus : en tout cas, pas de celle qui a une tradition d’équilibre des pouvoirs, où on favorise les riches, certes, mais en restant un minimum humain et en respectant la démocratie. »
    .
    Pourtant SI !  Et c’est quoi cette droite cachée qui n’a plus rien d’humain et ne respecte plus la démocratie sinon tout simplement l’extrême droite ?
    .
    ( Ceux qui sont montré du doigt comme extrême droite par les médias de la véritable extrême droite ne sont évidemment qu’un LEURRE placé là juste pour nous abuser. Par ailleurs aucun fascisme ne pourrait survivre sans soutien des puissances d’argent et comme par hasard ce soutient n’est assuré qu’au système actuellement en place et à aucun autre. Donc ceux qui ont voté Macron par peur de Mme Le Pen sont de sacrés couillons ! )

    • Stella2b 23 juin 2018 16:18

      @Croa
      Là nous sommes d’accord : On fait « monter » artificiellement Mme Le Pen au premier tour et on la brandit comme un épouvantail au 2 ème tour, tel un joker, pour apeurer les citoyens crédules à voter comme l’a décidé la ploutocratie.

      Les ficelles étaient particulièrement grosses en 2017 et pourtant, beaucoup se sont fait avoir, qui le regrettent déjà amèrement.
      Au vu du taux d’abstention aux dernières présidentielles, les citoyens sont 
      ( quand même ) de moins en moins dupes.

  • jjwaDal jjwaDal 23 juin 2018 13:18

    La masse est ignorante des causes et des effets dans une large mesure, mais souhaite-t’elle vraiment savoir ? Sur le papier le citoyen/consommateur a bien plus de pouvoirs qu’on n’y songe au premier abord, le rôle de la minorité hyper riche et dans les sphères dirigeantes est de tout faire pour que ces pouvoirs ne soient pas utilisés. D’où le contrôle des médias de masse par une minorité très influente et qui défend ses intérêts, incompatibles avec toute idée d’élever le niveau de conscience (économique, politique, sociale, etc) des citoyens. Diviser pour règner est plus que jamais d’actualité, d’où la quête perpétuelle de boucs émissaires (chômeurs, retraités, émigrés, fonctionnaires, etc...), qui ne sont jamais ni les décideurs et les conséquences de leurs décisions, ni même le système économique tel qu’il fonctionne.
    Enormément de choses dépendent de nous et nous pouvons faire un « doigt d’honneur » à ce système de psychopathes au quotidien. Qui nous oblige à ravager les écosystèmes en mangeant quotidiennement des bouts de cadavres ? (oui, la viande). Qui nous oblige à pisser, chier dans plus d’eau potable, à saupoudrer notre environnement d’un cocktail chimique via l’agriculture conventionnelle, à choisir un emploi nous condamnant au véhicule automobile pour les trajets, à casser notre réseau relationnel et de compétence en passant un temps catastrophique en interactions avec des machines (ordinateur, console, téléphone portable, télévision, etc), à alimenter les actionnaires des grands distributeurs qui nous mitonnent des caisses robotisées d’ici peu et maintiennent les producteurs sous la menace permanente...
    Qui nous oblige à être tellement ignorant de tant de choses basiques alors que nous avons bien plus de temps libre que dans le passé ?
    Bien sûr que cette planète est un asile (je le savais à 15 ans), mais personne ne peut nous obliger à sombrer dans le découragement, le cynisme, le nihilisme, la dépression.
    Bien sûr que trop parmi nous ont oublié que notre cerveau ne doit pas devenir un dépotoir pour les contes de fées délirants de l’« élite » qu’on nous met en tête de gondole à chaque élection présidentielle par ex.
    Au quotidien des alternatives se créent et se développent grâce à une minorité un peu plus informée. Il ne tient qu’à peu que plus de monde rejoigne toutes ces alternatives qu’il faut incarner et faire vivre pour servir de « Plan B », le jour où une masse critique aura compris que nous suivons une très méchante trajectoire collective.


    • LilianeBaie 23 juin 2018 14:41

      @jjwaDal
      Merci pour votre commentaire.

      Oui, d’abord la prise de conscience. Ensuite l’action, collective. 
      Entre autres leviers d’action sous-utilisés, il me semble que l’on néglige le boycott. Ces gens et leurs amis ont besoin de notre consommation. On peut planter ses propres radis, mais on peut aussi choisir politiquement ce qu’on achète comme radis...


    • jjwaDal jjwaDal 23 juin 2018 19:39

      @cettegrenouilleci
      Peut-être parce que vous accordez trop d’importance à ce qui se passe dans le petit village gaulois. Pour les USA, le « Plan B » c’est l’ouvrage de Lester Brown et en général c’est un projet alternatif structuré.


    • Jason Jason 24 juin 2018 09:53

      @cettegrenouilleci


      Faire simple, démonter, déconstruire et expliquer, expliquer toujours, autant d’efforts venus d’un village ou d’une tour, voilà ce qui devrait être la charte d’Agoravox.

      La simplicité sans le simplisme, c’est tout l’art d’accéder à l’essentiel.

  • Arthaud Arthaud 23 juin 2018 17:12

    Merci à l’Auteur, merci à quelques commentateurs avisés ..


    Je garde l’ensemble comme référence pour nos « séjours offgrid » et nos « plans offgrid d’entreprises »


    L’analyse de situation se précise .. bien des auteurs en avaient commencé l’étude : Thoreau, Bernanos, Céline, Le Père UBU, Huxley, Orwell, Debord, Muray ... 1000 autres déjà. Séguéla, « Above-the-average-Joe » ..

    - La situation désastreuse ? Me Ne Frego

    - L’action ? Désertion ! Mise en mode offgrid, voir en mode « ghosting » ..

    Et, au pire, « Dieu pourvoira » .. ne sommes-nous pas, nous, dans le camp des Saints ? 

    Let us ghost up the river, thru the forest .. tout en précisant que l’ensemble des bipèdes n’est pas concerné. 

    Encore merci

    NB : on peut annoncer sans risque de se tromper la fin de l’industrie de la réclame, la fin de l’industrie de l’amusement publique, la fin de l’industrie du tourisse, la fin de l’industrie du spectacle, la fin d’un certain nombre de choses .. La Kehre


  • SABRU 25 juin 2018 00:11

    Il y a un tas de choses... Personne n’ose dire que l’homosexualite et les autres libertinages, ainsi que les avortements etc. conduisent a la destruction du pays. Evidemment... La France, regarde plus loin dans l’histoire ou cette propagande libertine commence, au moins au 18 siecle et meme plus tot... Et ben non, on nous dit que c’est normal et que ca peut meme s’appeler mariage !


  • lloreen 26 juin 2018 16:46
    L’horreur ne s’en vient pas..Elle est là depuis des millénaires sauf que pas grand monde ne s’en rend compte.
    La première des horreurs, millénaire, est l’esclavage qui contrairement à ce que beaucoup croient , n’a jamais cessé d’exister.
    La deuxième horreur, dont découle la première, est l’adoration du veau d’or. Otez ces deux poids est comme par magie, le monde commencera à se porter mieux.

  • lloreen 27 juin 2018 10:17

    pardon : (...)et comme (...).


Réagir