mardi 9 janvier 2018 - par Taverne

L’IA est stupide et dangereuse

Nous allons tenter de montrer ici que ce qui fait le danger de l’Intelligence artificielle, ce n’est pas son intelligence forte à venir mais au contraire sa stupidité irrémédiable. L’IA même forte est loin de pouvoir prétendre égaler l’esprit humain et même animal. Pour deux raisons au moins. Elle n’a pas l’instinct de survie, elle n’a la notion du juste. Or, même l’être le plus primitif possède ces deux fonctions. Et ces deux fonctions manquantes chez l’IA font que l’IA n’est pas accessible à la sensibilité, à l’émotion, à l’intuition. Ces trois choses ne peuvent qu’être simulées par une machine, pas vécues. Il en résulte que la plus grande partie de l’intelligence, sa part essentielle, échappe complètement à l’IA. A l’opposé, l’IA peut nous surclasser dans l’art de penser juste (voir mon article : une méthode pour penser juste) qui requiert du sang-froid, du recul, de la distance avec les choses et les émotions. Si on résume ainsi les faits : l’IA est à la fois stupide et dangereuse.

I – L’IA ne peut pas connaître l’idée du juste

Antonio Damasio, grande figure américaine des neurosciences, auteur notamment de « L’erreur de Descartes » et de « Spinoza avait raison », écrit dans son dernier livre paru, « L’Ordre étrange des choses » que les simples bactéries préhistoriques avaient déjà le sens du juste. En cela, il confirme ce que j’ai évoqué dans mon article (« La gestion des migrants et les faux dilemmes ») dans lequel j’explique que le juste possède un enracinement fondamental dans la nature même et que nous devons nous en inspirer avant d'échafauder des lois morales. Damasio explique que les bactéries qui sentent un « déserteur » le chassent parce que l’égoïsme de celui-ci met en péril la cohésion du groupe de cellules et donc à terme sa survie. Une cellule, tout un groupe d’animaux primitifs, est capable d’exclure un individu qui va contre la notion de juste, le juste étant une nécessité vitale collective.

Ce qui est juste trouve son fondement dans ce qui est bon pour soi ou pour le groupe, ce qui est injuste est ce qui est mauvais à l’échelle collective comme sur un plan personnel. Damasio donne l’exemple couramment observé dans la nature de la rétractation et de la détente : une cellule dont le métabolisme, les échanges sont satisfaisants se détend. Confrontée à un stress, elle se rétracte. (source : L’Obs n°2772). On peut le voir aussi avec les plantes dont les feuilles et les fleurs se détendent pour capter ce qui est bon (la lumière) et se replient pour se protéger. Cette règle naturelle trouve aussi à s’appliquer dans le groupe social qui se détend et fait preuve d’hospitalité envers les inconnus quand il va bien (nourriture en abondance) mais qui se repliera sur lui-même s’il se sent menacé. Une société évoluée doit perpétuer cette règle naturelle mais en dissociant bien les cas. J’ai donné l’exemple des migrants qui provoquent une peur panique excessive au sein de notre nation qui répond par des réflexes inadaptés et surtout injustes. Alors qu’elle pourrait lutter plus efficacement contre l’immigration non légitime et non souhaitable si elle savait raison garder. Mais surtout, ce qu’il faut avoir en tête pour reste dans le sujet, c’est que l’IA est encore moins apte que les êtres humains à apprécier les situations et à leur appliquer des réponses justes. L’IA n’étant pas d’origine naturelle, le juste est une notion qui lui échappe à jamais. Face à la question aussi complexe que l'immigration, ses réponses seraient épouvantables car elle inapte, fondamentalement, à approcher ce genre de complexité humaine et sociale.

II – L’IA n’est créative

Revenons à la thèse de Damasio. Cet auteur dit aussi que l’être vivant, tout comme le corps social, ne se transforme que lorsque sa survie l’exige. Ce sont les situations de souffrance qui nous poussent à rechercher des solutions. L’évolution naturelle n’ignore pas non plus ce principe. Mais l’IA n’est pas issue de la sélection naturelle et elle n’est pas équipée de l’instinct de survie. Son potentiel créatif est ainsi très faible, du fait même de la nature de sa conception. Elle n'a pas connu non plus les stades liés à l'avancée en âge, stades qui nous modifient considérablement et nous font avancer. L'IA est d'ailleurs incapble de comprendre l'idée de l'âge d'une personne !

Avec l’instinct de survie, il y a les émotions. Et ces émotions prennent toujours part à nos choix décisifs, que ce soit les émotions négatives (peur, dégoût, honte, tristesse, colère) que les émotions positives (joie, bien-être, empathie…). Et l'émotion de grandir telle que nous venons de l'évoquer ci-dessus. Quoi que l’on fasse, l’IA ne pourra jamais ressentir ces états, indissociables de la puissance de vie et de l’instinct de survie qu'elle n'a pas.

III – La condition humaine est étrangère à l’IA

Ceci est le troisième argument.

Si l’on pouvait dresser un profil d’une vie humaine standard, on listerait un certains nombres de choses que l’IA ne peut pas acquérir :

- nos buts dans la vie (bonheur, vérité, justice, liberté),

- nos moteurs (confiance, désir, volonté),

- nos méthodes (intuition, sensibilité, imagination, motivation, sens de l'effort et du dépassement),

- nos moyens (le savoir et l'ignorance délibérée de certaines choses, la mémoire et un certain oubli nécessaire, la vérité et l'art du mensonge et de la fiction incluant l'humour).

Dans cette liste, cherchez donc l'IA !

La conscience de la mort inévitable influe considérablement sur le comportement humain au point que ce dernier régle sa vie sur cette angoisse récurrente. Il deviendra croyant ou décidera de vivre vite (ou au contraire de se préserver au maximum pour durer longtemps). Il développera des valeurs et des croyances en réactions de l’idée de sa fin. Il développera des vertus pour gagner son salut, etc. L’IA en est incapable.

Autre exemple. Face à la souffrance, à son sentiment d’impuissance dans un monde infini et au sein duquel l’individu se sent fort peu de chose, l’être humain développe un égo, une volonté de puissance, ainsi que des mythes rassurants pour se donner de l’importance. Il développera va domestiquer sa propre nature, chercher à se dépasser. Il sera capable de sacrifice personnel ou d’héroïsme, deux idées inconcevables pour une machine qui n’a pas cette force issue de la nature. C’est ainsi que l’individu acquiert de la valeur à ses propres yeux, démarche nécessaire pour sa survie mentale et pour la construction de son identité. Chez l’IA au contraire, pas d’égo ni de volonté de puissance, ni d’identité forgée à la force des épreuves et dans la confrontation aux autres et aux aléas de la vie.

Quant au libre arbitre aussi, l’homme, la femme, peuvent choisir de diriger leur attention comme ils le décident : pour écouter un interlocuteur malgré le brouhaha ambiant, pour écouter une musique, pour regarder une chose qui l’intéresse , pour reconstituer un souvenir et le revivre (voir Proust). L’être humain choisit ses centres d’intérêt et définit en conséquence le champ de son attention et donc aussi le champ de sa conscience. L’IA est attentive seulement à ce que pour quoi on l’a progammée.

Enfin, il y tout l’aspect relationnel qui fait l’intelligence humaine. Un humain qui vivrait solitaire depuis toujours n’aurait ni identité ni le sens du juste, parce qu’il ne serait jamais entré en interaction avec des congénères. Il serait comme une machine dite "intelligente" : sans identité propre (créée de façon empirique et « naturelle ») et sans justice, sans empathie non plus (elle sera seulement programmée, simulée !). On sait que les interactions jouent un rôle important dans la formation des intelligences humaines prises isolément ou collectivement. C’est ainsi que les humains aiment communier ou se déchirer en mettant en scène des enjeux qui amplifient leurs émotions. Les humains ont besoin d’émotion et, pour ce faire, ils créent beaucoup d’histoire, se font la guerre, etc. L’IA n’a pas en elle un instinct qui la pousse à rechercher les émotions fortes.

Et, puisqu’il faut aussi le dire, elle n’a pas de désir sexuel et ne connaît pas le plaisir physique. Pourtant, l’amour enrichit notre conscience et notre intelligence générale. L’IA est aussi stupide sur ce point-là. Avouez que cela fait déjà beaucoup de points sur lesquels l’IA n’égale ni l’homme ni l’animal. Ni même parfois le végétal. L’interaction c’est enfin l’amitié, l’amour. Depuis toujours elles mènent le monde. Qu’adviendra-t-il si à l’avenir elles ne font plus partie des facteurs et des paramètres qui dessinent les grands choix de nos sociétés, de nos lois, de nos existences ?

Tous ces manques, irrémédiables, font de l’intelligence artificielle dite forte une source de danger très inquiétante pour nous dans le futur. L'intelligence artificielle est stupide et à trop vivre à son contact, l'homme risque de le devenir aussi. Il risque de perdre des points de QI (on dit que cela a déjà commencé) et pas seulement cette forme d'intelligence mesurable, mais sa sensibilité et son imagination aussi. Quand un être dépend avant tout de lui-même pour survivre et faire ses choix difficiles, sa souffrance et ses efforts participent au développement de son intelligence grâce aux réponses ingénieuses qu'il doit élaborer dans son autonomie totale pour faire face à tout cela. Mais s'ils se reposent sur des algorithmes pour prendre des décisions et sur les choix qu'on lui propose grâce aux traces laissées dans son ordinateur, il perd en capacité de jugement et en étendue d'entendement.

La machine n’aura jamais cette relation avec l’univers et le cosmos, cette communion avec la nature et avec notre corps. Elle n’a pas le sens de la danse, ni de la transe, ni la joie créatrice. Elle ne sentira jamais la palpitation de la vie, la sève de toutes choses, ni les sensations propre à l'intimité (trouble amoureux, pudeur, honte...). Il est une question, grande source de la philosophie et des sciences, qu'avec l'IA, l'homme pourrait ne plus se poser, une question qui pourtant l'a de tous temps accommpagné et a suscité la curiosité de son esprit : la question "pourquoi ?"

 



166 réactions


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 14:05

      @Aristide

      Question à l’IA : - Qu’est-ce qu’un article simplet ?
      Réponse de l’IA : - un-article-qui-n’est-pas-conforme-à-ce-qu’on-me-dit-de-penser.
      Seconde question à l’IA : - peux-tu dire pourquoi il est simplet ?
      IA : bug ! bug bug ! Aleeeeeeeeeeeeerte !

      L’IA comme outil très bien, comme intelligence de décision et de choix, et de réflexion : non.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 14:13

      @Taverne « L’IA comme outil très bien, comme intelligence de décision et de choix, et de réflexion : non. »

      j’ai utilisé le langage Prolog il y a bien longtemps pour écrire des systèmes experts, c’est un outil, sans intelligence, qui peut être utile dans certains cas pour des prises de décisions.


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 14:17

      @pemile

      Vous voulez dire « pour des aides à la décision » ?


    • pemile pemile 10 janvier 2018 14:18

      @Taverne

      PS : Dans le cas d’un assistant de conduite automobile qui prend la décision d’un freinage d’urgence sur détection d’un obstacle, vous n’acceptez pas cet « outil » ?


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 14:22

      @pemile

      Ce n’est pas une vraie décision, ça c’est une réaction.

      Qu’arrivera-t-il quand la vérité sera introduite dans l’IA par les « génies » qui gouvernent notre monde ? Trump et consorts confieront la tâche à des experts qui pensent comme eux. La vérité qui sera dans la machine sera la seule tolérée et tout le reste sera du mensonge. Vos décisions devront être conformes à la pensée de l’IA et donc autant que l’IA décide à votre place ce que vous voulez faire dans la vie, la personne que vous aimez, etc.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 14:24

      @Taverne « Vous voulez dire « pour des aides à la décision » ? »

      C’est souvent la cas, mais la différence est subtile. Dans un pré-diagnostique technique, la « décision » peut juste être : nécessité d’un audit approfondi.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 14:27

      @Taverne « Ce n’est pas une vraie décision, ça c’est une réaction. »

       ????

      « La vérité qui sera dans la machine sera la seule tolérée et tout le reste sera du mensonge »

      Vous parlez toujours de la détection d’un obstacle ??? (Genre le bus rempli de gamin sur le passage à niveau ?)


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 14:55

      @pemile

      Les grandes décisions sont dépendantes du contexte général dont notre rapport à la réalité et à la vérité.

      Si l’IA est programmée par le « génie » Trump (tel qu’il se qualifie lui-même) et si la tendance humaine à s’inventer des vérités alternatives et des complots (pas seulement en Corée ou en Chine) se poursuit sans cesse en se renforçant, à quoi croyez-vous que ressemblera la vérité officielle qui animera les IA ? Elle sera la vérité inoculée par ces « génies ».

      Dès lors, les décisions prises dans ce contexte de vérité universelle admise, seront d’un point de vue formel correctes en ce sens qu’elles seront conformes à cette vérité. Donc, tout va bien ? Laissons les choses ainsi aller ?

      Dans ce monde, nous ne serons plus en vérité.

      Etre ou ne pas être, voilà la question.


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 14:57

      Pour ce risque autrement plus grand que celui de la voiture, avez-vous un frein automatique efficace ?


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 15:17

      @Taverne


      Essayez deux secondes d’admettre que l’IA n’est pas un système préconçu, dont les fonctionnalités attendu sont fixées une fois pour toutes. Si les applications actuelles des concepts de l’IA le sont sur des objets précis, pour le moment, c’est du simplement à la complexité du sujet. 

      Pour le reste vous ignorez volontairement ou pas que ce que vous croyez spécifique de l’intelligence humaine ne l’est pas. La morale par exemple n’est pas innée, c’est le résultat d’une éducation , d’apprentissage,d’une culture ambiante, d’un environnement, ... 


    • pemile pemile 10 janvier 2018 15:27

      @Taverne « avez-vous un frein automatique efficace ? »

      Non, aucun frein magique si un véhicule traverse les voies juste trois secondes avant passage du train smiley


    • pemile pemile 10 janvier 2018 15:37

      @Aristide « l’IA n’est pas un système préconçu, dont les fonctionnalités attendu sont fixées une fois pour toutes. »

      Les IA n’aiment quand même pas les situations nouvelles jamais rencontrées lors de leur apprentissage

      https://www.macg.co/ailleurs/2017/07/le-kangourou-pose-probleme-aux-voitures-autonomes-98990


    • gaijin gaijin 10 janvier 2018 15:49

      @Aristide
      si vous m’avez lu je fais dater l’involution d’avant ( et justement de l’asservissement de l’homme par certains .....)
      la régression n’est pas due a la machine mais a l’usage qu’on en fait et au fait qu’il y a un effet rétroactif de nos activité sur la structuration de notre pensée ( perception , conscience etc ....)


    • gaijin gaijin 10 janvier 2018 15:53

      @pemile
      « Les entreprises lèchent les pieds des humains créant ses machines »

      certes mais il en faut très peu et il en faudra de moins en moins .....les autres ne servent plus a rien.
      il était plus fatiguant de faucher a la main mais est ce plus intéressant de pointer a pole emploi ?
      sans compter que les conducteurs de moissonneuse batteuse se suicident de bonheur .....
      y aurait il quelque chose de pourri au royaume du matérialisme ?


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 15:59

      @pemile


      Et alors, il y a des limites dans le système d’évaluation des objets en mouvement. Qui pourrait penser qu’un système de telle nature soit infaillible. Quel rapport avec le fait que le système apprend pour de nombreux autres objets ou animaux en mouvement. Et pas seulement par sa propre expérience mais aussi en bénéficiant de celles des autres. 

      Je n’arrive pas à saisir ce que vous pensez du sujet. Que voulez vous démontrer en pointant l’autocollant qui trompe la reconnaissance faciale, le kangourou pour les obstacles, ... Nul besoin d’aligner des exemples de dysfonctionnement, ils existent et existeront toujours quelque soit le niveau de maturité. 

      Mais ces dysfonctionnements ne remettent pas du tout en cause le principe mais mettent en évidence ses limites. Limites qui à ma connaissance sont aussi celle des hommes confrontés à des situations inconnues.


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 16:03

      @gaijin


      Régression par rapport à quoi ? Allons, tout l’apport de ce que vous nommez « mécanisation » a pu dégager l’homme de contraintes énormes, augmenter sa qualité de vie, ...

      « un effet rétroactif de nos activité sur la structuration de notre pensée » . Serait ce donc que notre conscience en soit altéré. 

    • pemile pemile 10 janvier 2018 16:15

      @Aristide « Et alors, il y a des limites dans le système d’évaluation des objets en mouvement »

      Sur un principe pourtant basique, l’estimation des distances !

      « Mais ces dysfonctionnements ne remettent pas du tout en cause le principe »

      Ils démontrent juste qu’une IA n’a aucun sens commun, aucun sens du réel.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 16:44

      @Aristide

      PS : d’un objet inconnu en mouvement


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 16:45

      @pemile

      Il semble que nous soyons en présence d’une intelligence réduite à des réactions d’ordre physique guidées par des schémas pré programmés et pour des missions bien identifiées. C’est une intelligence purement réactive même si elle apprend avec l’expérience, finalisée. Or, comme le dit Kant, l’homme est une fin en soi. 

      Il ne s’agit pas d’une intelligence complète, à savoir une conscience en lien direct et étroit avec le vivant (et pas seulement avec sa représentation mathématique), libre (non programmée par une autre intelligence), capable de saisir les concepts philosophiques attachés au temps et à la mort. L’intelligence animale et humaine n’est pas seulement réactive. Elle n’est pas limitée à une mission et peut choisir de faire ce qu’elle veut, pas seulement en réaction.

      Nous perdrons notre intelligence humaine si nous coupons le lien direct avec le vivant et que l’IA s’interpose entre le vivant et notre cerveau. Avec le virtuel, c’est déjà un peu le cas.


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 16:54

      @pemile


      Aucun sens commun, aucun sens du réel !!! Pas plus que les humains , car en Australie les accidents impliquant les kangourous sont très fréquent : 13.000 en 2004. Serait ce donc dans votre logique que ces humains impliqués n’ont aucun sens commun , ni sens du réel ? 

      Allons donc, voilà que la faille trouvé sur un animal au déplacement particulier qui a échappé au système de reconnaissance des objets en mouvement , vous permet donc de conclure à l’absence de sens commun. 

      Je ne suis pas sur que vous même soyez un spécialiste du déplacement des kangourous et j’ai bien peur que vos(*) contre-performances sur ce sujet démontrent votre absence de sens commun, de sens du réel.
      (*) Je me classe bien évidement dans ces humains qui bien que ne connaissant pas parfaitement les déplacements de ces animaux n’en sont pas moins pourvu d’un minimum de sens commun ou du réel. 


    • gaijin gaijin 10 janvier 2018 17:11

      @Aristide
      «  augmenter sa qualité de vie, ... »

      vous croyez ? vous croyez que l’ouvrier du 19ème ne supportant les cadences de travail qu’en se bourrant la gueule a perçu cela ?
      allez voir les types en burn out et parlez leur de leur meilleure qualité de vie .....
      demandez vous pourquoi dans un des meilleurs pays du monde ( la france ) la population est obligée de recourir massivement aux drogues diverses ( légales ou pas )
      certain profitent en effet des bienfaits de la mécanisation du travail des autres smiley mais c’est une minorité et si on sort de france je ne suis pas sur que les zambiens aient perçus une amélioration ....
      « Serait ce donc que notre conscience en soit altéré. »
      oui notre conscience aussi ....et notre relationnel, nos émotions......


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 17:25

      @gaijin

      C’est bizarre la tendance de tous ces révolutionnaires à éviter de voir un minimum de bienfaits au progrès., même si personne ne peut nier quelques défauts. 

      Voilà donc que le nostalgique nous parle du XIXeme siécle, au temps de la mécanisation. Serait ce donc que ces mêmes ouvriers travaillant dans les carrières avec comme seul outil la pioche étaient mieux traités. Le burn out en démonstration des méfaits de la technologie, de la mécanisation, ... avant c’était des accidents mortels, des handicaps, des maladies provoqués, ...Et en appeler au zambiens est le sommet de la démonstration. Une petite réponse sur tous ces zambiens qui fuient tout de même leur paradis exempt de mécanisation pour notre enfer technologique.

      Enfin une affirmation sans le début du commencement sur les conséquences sur notre conscience, nos relations, ...

    • pemile pemile 10 janvier 2018 17:36

      @Aristide « Aucun sens commun, aucun sens du réel !!! Pas plus que les humains, car en Australie les accidents impliquant les kangourous sont très fréquent »

      Vous ne connaissez pas le sujet et je sens que vous aller partir en sucette smiley

      "Allons donc, voilà que la faille trouvé sur un animal au déplacement particulier qui a échappé au système de reconnaissance des objets en mouvement"

      NON, dont la reconnaissance d’objet par du deep learning est incapable d’évaluer la distance ! smiley

      D’où, l’emploi plus généralisé de Lidar que de caméra.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 17:40

      @Taverne « Il ne s’agit pas d’une intelligence complète, à savoir une conscience en lien direct et étroit avec le vivant »

      Ni lien direct et étroit avec le réel et le sens commun.

      Une IA sera incapable de comprendre qu’un sapin de noel posé au milieu d’une route ne possède pas de racine.


    • gaijin gaijin 10 janvier 2018 17:43

      @Aristide
      " Une petite réponse sur tous ces zambiens qui fuient tout de même leur paradis exempt de mécanisation pour notre enfer technologique."
      vous comprenez rien a rien
      les zambiens sont un exemple : ruinés par l’exploitation du cuivre effectivement leur pays est dévasté ...on oublie de compter dans les bénéfices de la modernité le sort fait au gens des autres pays ( j’ admet tout a fait que chez nous ça va pas si mal pour la majorité des gens , encore que le progrès ait commencé a s’inverser ) par exemple quid des 20 millions de morts du congo belge ?


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 18:38

      @Pemile


      Allons, vos arguments d’autorité sont très faibles. Les deux système sont utilisés Caméra et LIDAR. Il y a aussi un radar. Assez logique chacun ayant ses propres qualités, influence de la pluie ou la neige. 

      Et comme tout système nécessitant une sécurité accru, des redondances avec des techniques différentes. 





    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 19:01

      @pemile

      J’irai encore plus loin : l’IA sera incapable de comprendre la signification de Noël.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 20:48

      @Aristide « Allons, vos arguments d’autorité sont très faibles. »

      Postulez chez Volvo pour apporter vos compétences dans la détection des animaux par caméra ?


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 21:10

      @Zip_N

      L’IA est non seulement totalement artificielle mais de plus la machine est une chose. Or, une chose n’a pas un statut équivalent à celui d’un être vivant. La chose est inférieure à l’animal. Un dictionnaire est programmé par l’être humain, il n’en est pas moins totalement artificiel. Même chose pour un ordinateur.


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 21:12

      @Zip_N

      « il était des dizaines de personnes qui l’ont bâti. » Oui et les pyramides d’Egypte aussi. On voit que l’argument n’est pas pertinent.


    • pipiou 10 janvier 2018 23:26

      @Zip_N
      Une calculette ne s’adapte pas et n’a aucune autonomie d’action.

      Avec l’IA on est à un niveau nettement supérieure d’autonomie.

      On sait très bien que l’on peut représenter le comportement humain comme une suite d’automatismes pré-établis, ou acquis durant la vie.
      L’homme est une « machine biologique ».
      On peut théoriquement reproduire le même comportement chez la machine artificielle.


    • pemile pemile 11 janvier 2018 00:18

      @pipiou "On sait très bien que l’on peut représenter le comportement humain comme une suite d’automatismes pré-établis, ou acquis durant la vie"

      Ben mon René, t’es encore au 17éme !


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 12:17

      @pemile

      Visiblement bouché, je n’ai parlé de cela, j’ai simplement dit que les systèmes sont multiples et redondants chez Volco et ailleurs caméra, radar, Lidar, ...

  • Aristide Aristide 10 janvier 2018 15:36

    Un exemple de comportement collectif de mini robots qui illustre bien que la notion d’intelligence artificielle n’est pas lié à une programmation figée 


    En s’inspirant des mouvements des termites pour construire leur nid, une termitière, les chercheurs ont mis en place un comportement organisé et intelligent d’un groupe de robots. Pourtant, chacun d’entre eux est dépourvu de réflexion et chaque engin ne répond pas aux ordres d’un conducteur de travaux. 

    La conclusion de l’article

    Puis, chaque engin décide seul de sa tâche. Ensemble, ils vont construire une sorte d’escalier pour gravir les degrés de la pyramide, signe de leur « intelligence collective ». Surtout, chaque robot s’adapte en cas de changement du plan ou d’une panne de l’un d’entre eux. Mais les conducteurs de travaux n’ont pas de soucis à se faire… Les hommes ne sont pas des robots ! Surtout, ce travail pourra déboucher sur l’usage d’automates dans un environnement hostile pour l’homme : radioactif, chimique ou sous-marin.

    PS : Pour Pemile , il y a même une petite vidéo. 

    • pemile pemile 10 janvier 2018 16:30

      @Aristide « il y a même une petite vidéo. »

      Avec le lien vers les algos c’est plus explicite et moins « magique »  :

      http://science.sciencemag.org/highwire/filestream/595348/field_highwire_adj unct_files/5/Werfel.SM.pdf


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 16:42

      @pemile

      Qui parle de magie à part vous, j’ai simplement posté le lien sur un article qui démontre qu’ un comportement collectif" non prévu a été mis en évidence à partir de robots qui n’avaient pas été prévus pour cela.


      D’ailleurs après avoir décrit les améliorations à apporter à leur robot, matériaux, batterie, ... la conclusion est la suivante 

      While addressing these challenges will require considerable additional work, our research prototype demonstrates the feasibility of implementing autonomous decentralized multi-robot construction, presenting a system in which multiple independent climbing robots use onboard sensing with no centralized vision or position reference to flexibly build user-specified structures.

      C’est clair non ? 

    • pemile pemile 10 janvier 2018 17:42

      @Aristide « C’est clair non ? »

      L’ensemble des robots partagent le plan de l’objet à construire, non ?


    • Aristide Aristide 10 janvier 2018 18:47

      @pemile


      Ils sont aussi au même endroit, ... pfff. Ils partagent un même plan , mais aucune règle de comportement collectif, aucun algo sur le sujet, .... C’est clair ?
      C’est bizarre comme vous ne voulez admettre que rien n’est prévu pour la collaboration et que pourtant, un comportement collectif a été mis en évidence. 

      Et ce n’est pas la première fois, des travaux du même type sur des « robots virtuels » avaient mis en évidence l’apparition de ce comportement collectif.


    • pemile pemile 10 janvier 2018 20:52

      @Aristide « C’est clair ?  »

      Ben non, je ne vois pas ce que cette réalisation avec des robots physiques apporte de nouveau dans le b-a-ba des systèmes multi-agents pour mériter cet article en 2014 ?


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 12:22

      @pemile


      Qui parle de nouveau, ces chercheurs ont mis en évidence ce que vous n’arrivez pas à comprendre : un comportement collectif pour atteindre un baut sans que quoi que ce soit d’autres que des comportements individuels soient mis en oeuvre.

      Dans vos message, d’abord vous ne comprenez pas ensuite vous parlez du plan partagé et maintenant rien de nouveau ...Vous allez inventé quoi pour éviter d’admettre les faits consatés par des chercheurs.

      PS : Arrêtez de me prêter des propos que je n’ai pas tenu. Cela devient fatiguant ...

    • pemile pemile 11 janvier 2018 12:33

      @Aristide "un comportement collectif pour atteindre un baut sans que quoi que ce soit d’autres que des comportements individuels soient mis en oeuvre."

      Oui, c’est le b-a-ba des systèmes multi-agents étudiés depuis 30 ans smiley


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 12:37

      @pemile


      Et alors, vous contestiez le fait par le simple argument du partage d’un plan, niant par le fait la démonstration d’un comportement collectif non prévu.

      Vous êtes affligeant.

    • pemile pemile 11 janvier 2018 14:15

      @Aristide « Et alors, vous contestiez le fait »

      J’ai contesté quoi ? Sourcez vos accusations svp ! smiley

      Le fait, en plus, d’imposer un parcours prédéfini pour ne pas avoir à gérer les problèmes de circulation inhérent à ce genre de SMA, en limite encore plus l’intérêt smiley


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 16:12

      @pemile


      Vous êtes affligeant de mauvaise fois, voilà que ce qui n’était pas nouveau il y a peu à vous entendre serait maintenant expliqué par un plan et par une obligation de parcours.


  • demissionaire bonalors 10 janvier 2018 19:05

    IA est base sur deux principes, l’apprentissage, et tous les possibles sont envisageables, donc seul l’intelligence permet de faire le tri, et les capacités massives de traiter des informations toutes aussi massives.

    Le système est d’autant efficace que l’apprentissage est pertinent, choix des inputs et outputs, et aussi, a l’image des statistiques, que l’échantillon est grand car plus proche de la réalité qu’il essaye de simuler.
    La seule intelligence est de trouver l’adéquation entre le design du réseau neuronal en couche et profondeur, et l’apprentissage des comportements, lui fonction des attentes en sortie, et des stimuli en entrée. D’ailleurs ça devient vite ingérable et imprédictible, on devrait inventer un méta modèle pour programmer les réseaux neuronales, il doit y avoir déjà des recherches la-dessus ?

    Rien de magique, mais seulement un outil, qui permet de simuler un raisonnement, sur des volumes et durées, ou notre cerveau ne peut comparer, car il n’est pas spécialisé, du fait de son intelligence embarquée que l’on appelle la curiosité.
    Cette inattention, ou hyper activité est propre aux jeunes enfants d’ailleurs, avant que nos cerveaux d’adultes se spécialisent ds l’art unique de faire bouillir la marmite,


    • demissionaire bonalors 10 janvier 2018 19:38

      Pour info une neurone a environ 10000 connections ou dendrites, un réseau neuronal de type IA cela se compte sur les doigts de la main.
      Les réseaux neuronales peuvent être rendus réflexifs et permettent ainsi un auto-apprentissage, mais on en est au tout début ....
      Le cerveau humain est programmé pour apprendre, on appelle cela la survie, le bien être, et a un stade ultime, la conscience, celle probablement de notre finitude, qui motive notre quête d’infini, d’éternel, d’inexpliqué, et nous permet de décrocher les étoiles, la lune a déjà été souillée par nos soins.


    • Taverne Taverne 10 janvier 2018 19:59

      @bonalors

      Rester vivant

      Intéressant. J’ai été suffoqué des progrès de l’IA en voyant ce robot faire un salto arrière sur place. On peut voir que cela progresse très vite. Néanmoins, sans chercher à établir une hiérarchie entre les choses de natures différentes, on peut dire que le Vivant est le sommet de tout, que l’homme en est une déclinaison et que l’IA est une déclinaison de l’homme qui l’a créée. Tout comme on peut dire que le règne animal englobe les mammifères qui englobe les hommes.

      L’IA ne dépassera pas l’homme en tant qu’être vivant. Le fait d’être vivant et en liaison étroite avec la Vie est un avantage considérable sur la machine aussi perfectionnée soit-elle. La vie est d’une telle richesse et d’une telle puissance...

      Et je pense que l’on doit toujours veiller à respecter le vivant et à ne pas rompre le contact avec la vie. Je pourrais reprendre un mot de Johnny : « rester vivant » !


    • pemile pemile 10 janvier 2018 23:25

      @Taverne « J’ai été suffoqué des progrès de l’IA en voyant ce robot faire un salto arrière sur place »

      Des progrès de la robotique plus que de l’IA, non ?

      Pour commencer à parler d’intelligence, il faudrait que ce robot puisse, après observation d’un humain faisant la roue, tenter en toute autonomie de s’entrainer à faire la roue ?


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 12:32

      @pemile

      Affligeante réponse bien au niveau de votre rigidité intellectuelle. Voilà donc que « Faire un salto » n’aurait rien à voir avec l’IA. Il faut en tenir une couche pour ne pas comprendre que tous les robots sont les premiers utilisateurs de l’IA ... Quant à l’intelligence artificielle, il n’y a que les débiles profonds pour ne pas comprendre que la comparaison incessante à ce que l’on nomme l’intelligence humaine est d’une bêtise insondable.

      Un système de conduite autonome des voitures ne pourra pas aller à la pizzeria et commander une napo et la déguster ... Abruti.

      En parlant de faire la roue, j’ai pensé à vous, un peu à la mode d’un paon ... 

    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 12:34

      @Taverne

      L’IA ne dépassera pas l’homme en tant qu’être vivant. 


      Voilà un titre qui aurait été plus acceptable. L’IA n’a d’ailleurs aucune intention dans ce domaine, pour le moment. 

    • Taverne Taverne 11 janvier 2018 13:04

      @Aristide

      Il fallait un titre accrocheur. Et cela permet le défoulement. Qui n’a jamais eu envie de se déchaîner sur l’IA et sur les machines ? Cela soulage un peu. Et puis cela vaut mieux que de s’en prendre à des gens ou à des bêtes.


    • pemile pemile 11 janvier 2018 14:23

      @Aristide « rigidité intellectuelle, faut en tenir une couche, débiles profonds, Abruti »

      Jamais long à partir en sucette smiley

      Quand à votre incapacité à juger les frontières des domaines de la robotique et de l’IA, que vous dire, continuez à baver derrière votre clavier si cela vous soulage !


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 16:15

      @pemile


      Allons, comme si la robotique ne devait faire appel à l’IA, deux sujets intimement liés. Enfin la débilité confirmé. 

      Une intelligence artificielle qui serait en suspension sans aucun lien avec le monde réel, pfff. Vous êtes affligeant.

    • pemile pemile 11 janvier 2018 16:46

      @Aristide « Enfin la débilité confirmé. »

      La votre ! Et la confirmation que vous tentez de donner des leçons sans maitriser le sujet.


    • Aristide Aristide 11 janvier 2018 18:48

      @pemile


      C’est celui qui dit qui l’est et na ... Vous touchez le fond ...

    • pemile pemile 11 janvier 2018 20:28

      @Aristide

      Votre bordée d’insultes révèle votre personnalité malade, quand à votre pas de robotique sans IA et pas d’IA sans robotique, là, au moins, vous me faites bien marrer smiley


    • Aristide Aristide 12 janvier 2018 11:50

      @pemile


      Intimement lié, la robotique et l’IA. Compris ? Non, pas étonnant. 



    • pemile pemile 12 janvier 2018 12:15

      @Aristide « Compris ? Non, pas étonnant. »

      C’est plus fort que vous, hein ? smiley



  • Taverne Taverne 14 janvier 2018 15:11

    J’essaierai de donner deux suites à cet thèse sur l’IA :

    - Les 7 voies du juste : manuel à l’intention des programmeurs pour inculquer le juste à l’IA.
    - Rester vivants : les 7 façons pour l’Homme de rester vivant face à l’IA.


    • demissionaire bonalors 14 janvier 2018 15:53


      @Taverne
      Bonjour
      Rester vivants : les 7 façons pour l’Homme de rester vivant face à l’IA.

      EUhhhh, c’est pas l’ IA le pb c’est l’arsenal nucléaire programmé sur un système d’alertes d’autant plus sophistique et sensible qu’il devient de moins en moins fiable ...
      La seule solution c’est la prise de conscience au niveau mondial des populations pour réellement forcer les gouvernements a désamorcer cette merde
      Sinon aujourd’hui il est clair que notre anéantissement est déjà programmé, IA reste juste un épisode de notre trop courte ascension technologique ...
      Je ne fais pas d’article car je n’ai pas de crédibilité sur ce forum, et surtout je ne suis pas bon a ça ...

      Bien a vous


    • Taverne Taverne 14 janvier 2018 16:22

      @bonalors

      Vous faites allusion à l’alerte d’Hawaï ? Moins sympathique que « Alerte à Malibu » ! Je n’écris pas d’article directement sur l’actualité.

      L’IA étant devenue incontournable, autant la rendre meilleure possible.

      La méthode des 7 voies du juste vaut aussi pour la politique qui est, en quelque sorte, une forme d’intelligence artificielle, puisqu’elle n’est pas humaine.


    • demissionaire bonalors 14 janvier 2018 16:43

      @Taverne
      Bonjour
      Mon cynisme n’est qu’ une armure, et surtout oblige nos cerveaux amorphes a réagir,
      Comme tous les enfants j’ai pratique la provocation comme un éveil et ode a la vie, et comprendre les femmes beaucoup trop tard smiley

      Non le cerceau humain, même du pire crétin, a des facultés incommensurables believe me
      Nos sociétés nous ont éduqués pour demander la permission, même celle de réfléchir et d’être intelligent, pas paraître
       smiley
      Bon dimanche


  • crabo21 15 janvier 2018 04:25

    L’I.A. n’existe pas, encore moins la forte.
    Il est interessant de considérer l’évolution du vivant depuis 3 milliards d’années et d’imaginer que cette I.A. forte est sans doute le moyen pour l’évolution d’avancer encore plus vite et plus fort. Le règne du biologique va se terminer et laisser sa place a quelque chose de plus intelligent, plus conscient , plus performant. Il est difficile d’imaginer cela du fait de notre egocentrisme mais la frontire entre naturel et artificiel va disparaitre, la frontiere entre biologique et non biologique aussi.
    Le naturel que la la construction inconsciente des choses : 3 milliards d’années d’évolution sans conscience. L’homme est le vecteur de cette inflexion : une évolution consciente cette fois.
    Prévision pour l’I.A. forte : un petit siècle peut-etre.
     


  • monsegu monsegu 18 janvier 2018 10:09

    Merci pour cette liste de ce qui distingue l’« humain » de la matière et de la vie « brutes », quelle que soit leur forme et leur mode de production.
    Pour :
    - se demander si nous sommes capables d’un « jugement collectif » afin de garder nos prérogatives d’humain(e)s,
    - voir les craintes de la CNIL (sur l’informatique et les libertés) au sujet de cette IA,
    Voir la page Mémolang contenant, entre autres, le lien solidaire vers cette page-ci :
    Mémolang_lien_ci_I
    À +


    • Taverne Taverne 18 janvier 2018 10:53

      @monsegu

      Merci pour le lien. J’ai survolé le rapport de la CNIL. Intéressant bien qu’assez technocratique.

      Je pense qu’il est possible d’inculquer à l’IA une part de jugement juste. Mais je distingue 7 niveaux sur l’échelle du juste, le premier, le plus basique étant la solidarité réflexe (vitale pour le groupe animal ou humain). Puis la réciprocité (qui naît avec le troc notamment) puis la légitimité (les chefs et les sages, par exemple. Conflit des légitimités Antigone - Créon, etc.), puis l’égalité (une idée très récente dans l’histoire de l’Homme), et enfin la solidarité. Cette graduation correspond aussi à peu près à une autre échelle que je conçois ainsi : vital, indispensable, nécessaire, utile, très souhaitable, souhaitable.

      En plus de ces sept niveaux, je considère qu’il existe deux formes de juste qui sont exceptionnels et dérogatoires et que l’on ne peut pas déléguer à l’IA : la charité et le juste radical (ce qui est dur mais juste, ce qui se tranche de façon nette à défaut de critère adéquat). Ce sont les deux formes extrêmes de justice qui requièrent toute la force de l’humanité.

      Dès que je trouve un moment, je rédige une suite à cet article pour parler de tout cela.


  • monsegu monsegu 21 janvier 2018 09:47

    @Taverne
    Oui, cette « graduation » ou progression, du « vital » au « souhaitable » rejoint/recoupe, pour moi, la progression - conflictuelle, dissonante - de l’égocentrique [pour une individu ou un groupe] à la solidarité (altruiste), - plus incertaine (comme orientation de pensée et d’action individuelle et collective), plus ’utopique’, dirai-je.
    J’ai vu ton article de suite que tu as déja fait :
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-boussole-du-juste-ou-comment-200792#forum5110099
    et cherche « monsegu » pour mon commentaire.


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