vendredi 11 octobre 2013 - par ddacoudre

L’imbécilité est-elle une partie intégrante de l’intelligence humaine

Dans un monde où il n'y a jamais eu autant de monnaie disponible autant de richesse, autant de milliardaires, comment dans une civilisation qui n'a pas son pareil dans l'histoire humaine, l'on peut être en crise ? L'imbécilité est telle de nos jours qu'elle est un critère d’intelligence.

Voilà 35 ans que nous menons des politiques d'austérités et de rigueurs pour aider à l'investissement productif et préserver l'emploi. Cela a débuté avec la démission de Chirac en 1976 et la première nomination de R. Barre. Exception faite d'une relance malencontreuse sous le premier septennat "Mitterrandien" nous vivons dans des crises permanentes pour le bon peuple, tandis que les financiers et d'autres s'enrichissent « éhontément ».

A tout bon socialiste il conviendrait de réguler cette dérive capitalistique, voire faire front et porter la "révolution" dans les Etats qui exploitent leurs citoyens pour être les plus compétitifs. De ce fait, ils rendent le Bien Être légitime auquel nos savoirs, notre travail, nos technologies et nos luttes sociales nous ont amené, « comptablement » trop coûteux et inacceptables. Au point qu'il faut que les pays développés renoncent à leur Bien Être que financent les dites charges, ou l’endettement d’où le slogan "vivre au dessus de ces moyens", qui remonte à Barre, pour s'aligner sur ceux qui n’ont pas eu le même développement « géo historique » que l’occident.

 

Tous les cinq ans nous avons droit aux mêmes slogans

De plus les élites que nous avons instruites dans nos écoles, nourries au sein de la République se parent de l’immoralité présumé de l’économie pour justifier sans honte l’austérité et la rigueur qu’ils imposent au bon peuple, arguant que ce sont les riches qui créaient des emplois par l’investissement.

35 ans que cela est démenti par la réalité, ce n’est pas un jour, pas une semaine un mois, 35 années, mais personne n’en à cure ou l’on a l’esprit bouché ou l’on est imbécile. Et tous les cinq ans nous avons droit aux mêmes slogans des candidats, tous pour l’investissement productif pour la lutte contre le chômage. Sans rire depuis le temps, il faut tout de même être imbécile pour reconduire ceux qui nous promettent la solution au prix d’une constante rigueur et austérité, dont seule une frange de riches bénéficie plus amplement que le reste de la population, même si les français ont acquis du patrimoine, même si la misère a reculé, il en demeure des fractures, une sociale et une intellectuelle

 

La réforme des retraites, ce parfait exemple

Avec la réforme des retraites nous sommes dans le droit fil de cette imbécilité, pire elle se pare d’un argument de mauvaise foi totalement contre-nature, nous vivons plus longtemps nous devons travailler plus longtemps. Toute son existence l’homme ou l’humain l’a passé à rechercher s’il pouvait faire travailler un autre à sa place (animaux ou esclaves). Contraint de s’atteler au travail (la contrainte volontaire) il n’a de cesse de chercher des solutions pour y substituer des machines qui le soulage, et augmente son espérance de vie. C’est donc l’inverse, c’est parce que l’humain a recherché en permanence à se soustraire au travail et aux affres qu’il engendrait que nous avons progressé. (Pardonnez-moi le raccourci car c’est un peu plus compliqué compte tenu de la place sociale du travail). En fait nous posons mal la question ce que nous recherchons ce n’est pas un travail mais une source de revenu qui donne accès à l’autonomie économique qui nous permet d’acquérir les biens et services que nous réalisons par une activité travail. Ce n’est pas la même chose.

Cela ne retire en rien la place vitale du travail, mais pose la problématique du sens de l’existence si le travail n’est plus la seule nécessité existentielle. Mais surtout ce qui nous occupe, quelles nouvelles sources de revenu pour compléter celle devenue insuffisante du travail dans sa répartition au sein de la population dans une société d’organisation économique capitaliste.

L’évolution de l’économie dans le monde et nos moyens de productions imposent d’avoir cette réflexion, il semble que l’intelligence ne soit pas de s’interroger, mais de choisir la formule la plus imbécile, « on vit plus longtemps travaillons plus ».

 

Nous avons dans nos économies très automatisées plus de main d’œuvre qu’il n’en faut

Ce n’est pas qu'il n’y a pas du travail pour tous, c’est que nous n’avons pas besoin du travail de tous pour produire ce que nous désirons, ce n’est pas la même chose, ni ça ne conduit pas au même genre d’interrogations. Si depuis 35 ans nous nous étions posé la problématique sous cet angle peut-être aurions-nous eu d’autres possibilités à explorer que de rouler sur cette autoroute du désastre qu’est la pensé unique. http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-autoroute-du-desastre-113203819.html

Mais si nous voulons donner du travail à tous c’est simple, comme au temps des Canuts il suffit de casser les machines et nous manquerons de mains-d’œuvre.

Ainsi 35 ans après nous en sommes encore aux mêmes thèmes et ils génèrent leurs effets néfastes, car si je chambre un peu les citoyens ils ont conscience de cette durée qui se manifeste politiquement dans les votes (abstentions blancs) mais plus insidieusement par des stratégies et des choix fascisants.
Notre société, ne manque ni de "capabilité", ni de savoirs, ni de technologies, ni de main d'œuvre, ni de capacité de compenser les matériaux en voie d'extinction, ni de quoi nourrir l'humanité, elle n'a pas besoin du travail de tous, la robotique pallie largement au travail humain. Alors où est la difficulté. Peut-être dans nos têtes, incapables de nous réformer pour incorporer dans nos existences toutes ces merveilles de facilité que nous avons créés sur l'empilement des savoirs siècles après siècles.
Toutes les majorités, tous les gouvernements et notre président aujourd'hui avec sa majorité soutiennent l'investissement, dois-je vous rappeler les déclarations de chacun. Rien n'y fait, rien depuis 35 ans à une embellie près sous le septennat "Mitterrandien".
Les gouvernements successifs ont passé leur temps en programme d’amenuisement des prélèvements obligatoires qui ne sont que la source des chiffres d'affaires des entreprises qui vivent sur l'hédonisme de notre société. Ils en ont appelé comme notre président à devenir compétitif, sans jamais dire que pour atteindre ce résultat ce que qui est envisagé c'est la diminution des salaires et des avantages sociaux qui sont le chiffre d'affaire de ceux qui retirent leurs dividendes de la croissance. Même nous en reviendrons à Germinal que cela ne nous sauverait pas.

L'évolution de cet après guerre et sans précédant dans l'humanité et nous la gérons avec des bagages culturels des siècles passés seulement actualisés aux technologies comme celles des communicants qui ne vendent que des mirages et des affiches publicitaires.


Croyez vous que depuis 35 ans ce sont des incapables qui ont dirigé l'état et les entreprises. C'est notre élite et tout cela pourquoi, pour refuser d'admettre que l'organisation Capitaliste du travail n'est plus adapté à l'évolution des Savoirs et technologies disponibles, il en restreint même les potentialités, en s'accaparant tout ce qui est seulement monnayable.


Aux siècles derniers des hommes qui formaient l'élite ont suivi le scientisme raciste qui était la pensée dominante dans l'occident, aujourd'hui nous suivons celle de la loi du marché et réduisons l'existence à une comptabilisation.

Nous avons les cerveaux vides de toutes innovations sociétales, (si ce n'est régresser au nom de faux prétextes comme celui de travailler plus parce que l'on vit plus longtemps alors que nous n'avons pas besoin du travail de tous). Nous avons par la pensée unique tari le débat d'idées nous ne pouvons donc pas en avoir. L’on ne peut tenir compte de ce que l’on ignore. Nous avons donc dans ce siècle l’obligation d’emmagasiner des Savoirs et de nous ouvrir à la diversité pour donner à nos cerveaux de la matière à malaxer pour être créatifs et innovants.

Ce n’est pas ce que nous faisons. Il en découle inévitablement des peurs devant un monde complexe dont les moyens de communication font circuler les hommes et les choses qui deviennent incompréhensible aux ignorants et aux peureux. Alors devant les difficultés que cela génèrent ils n’ont d’autres ressources que le repli et l’exclusion, et au lieu de remettre en cause ce qui les aliène, l’organisation Capitaliste, ils rejettent ce qui est leur « liberté » le libéralisme.

Cela conduit au développement d’un ennemi fatal qui est le Fascisme.

C’est ce qui ressort d’une enquête réalisé par le CEVIPOF en janvier 2013 qu’il intitule les nouvelles fractures. http://www.cevipof.com/fr/france-2013-les-nouvelles-fractures.

Contrairement à une image d’Epinal le fasciste n’est pas un méchant monsieur que l’on reconnait, c’est monsieur tout le monde dans toutes les classes sociales avec une prédilection pour les ignorants et les plus âgés. L’on n’est pas fasciste par intuition ou parce que l’autre a fait de ce qualificatif une insulte, alors que sans le savoir il véhicule des choix et une opinion qui le sont.

Des critères objectifs existent et ont été avancés à la suite de l’étude du développement du fascisme dans le monde après la deuxième guerre mondiale. Un des spécialistes en était Robert Paxon.

Les plus connus sont la recherche d’un chef autoritaire, l’anti libéralisme, l’anti parlementarisme (tous corrompus) la désignation et la stigmatisation d’un ennemi de l’intérieur qu’il soit politique ou communautariste, le nationalisme qui engendre le repli sur soi, une forme de brutalité par une volonté de contrôle des individus, et plus généralement il s’oppose à l’humanisme.

L'opinion glisse inexorablement vers la "fascisation"

Pour ceux qui s’intéressent à l'opinion des Français nous savons depuis longtemps que l'évolution de cette opinion glisse inexorablement vers la "fascisation". La dernière étude du cevipof de janvier le confirme et j’ai retenu trois des critères essentiels qui y conduisent :

  1. Les Français se cherchent un chef pour rétablir l'autorité 87%, le plus haut score est au FN, UMP, FG, respectivement 97%, 98%,et 74% le plus petit score et au PS avec 70% ; ceci s'oppose de fait naturellement au régime parlementaire, dont nous avons fait le wagon de traîne en faisant suivre l'élection du président de celle du parlement. Il n'y a donc rien de surprenant dans cette évolution.
  2. La méfiance, la mondialisation et le replie sur soi, des valeurs inverses au libéralisme (à ne pas confondre avec le capitalisme) recueillent 78, 61 et 58%. Les meilleurs scores se trouvant chez le FN 95,82, 92%, puis l'UMP 78, 49, 53% et le FG 75, 73 et 61%.
  3. Enfin, l'ennemi de l'intérieur, il y en a deux :
  • le politique corrompu qui ne tient pas compte des idées des français et roule pour lui, nous avons là 62,72, et 82% le meilleurs score au FN 87, 98, 94% suivit du FG 64,67, 80% et l'UMP 55, 73, 85%.
  • L’immigration et l'islamophobie avec les différents effets communautaristes ou intégristes au fil des buzz. "il y a trop d’étranger en France, et l'on ne se sens plus chez soi recueille 70 et 62% dont 99 et 95% au FN et 83 et 75% à l'UMP. La religion musulmane et jugé incompatible avec les valeurs de la société française pour 74% dont 94% au FN, 81% à l'UMP, 72 au Modem, 67 au FG et 59 au PS.

Nous avons là les trois critères qui vont peser dans le débat des municipales, comme les prémisses de l’affaire récente des Roms, et dont l’on comprend que Valls sur la base des l’indications de cette étude se place pour 2017, tout comme Fillon qui y pense aussi a conscience de cette évolution et se trouve hésitant entre enfourcher ses critères pour avoir une chance d’être élu ou rester le social démocrate de droite qu’il est.

Sur ces thèmes le PS a tout à perdre, et comme il ne peut rien gagner sur le champ économique il y a fort à parier qu'il sera le grand battu de ces élections.

Mélenchon a une partie de son électorat qui est "populiste", car favorable à ces thématiques, mais en tout état de cause il a intérêt à offrir une alternative au FN, ce qui n'est pas acquis.

Il y a peu de chance que l’opinion des français change, elle devrait même s’amplifier dans cette voie.

Nous vivons dans des mondes imaginaires, parce qu’ils sont imaginaires avec toutes leurs souffrances et joies, nous pouvons en changer, parce qu’ils sont imaginaires nous avons des possibilités quasi infinis de dérouler d’autres existences, mais dans notre vieux continent habitué à ses scléroses n’érige que des autoroutes du désastre par ces citoyens les plus instruits que soutiennent les plus ignorants.

En conclusions, l’imbécilité doit être une partie intégrante de l’intelligence humaine et je ne préfère pas savoir où je l’ai été !

http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html
http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-
114768419.html
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html

 



34 réactions


  • Nicolas_M bibou1324 11 octobre 2013 10:49

    L’imbécilité est-elle une partie intégrante de l’intelligence humaine ?


    Définitivement oui. Il suffit de voir ce pays où l’espérance de vie n’a jamais été aussi grande, ce monde où la pauvreté n’a jamais été aussi réduite, où l’accès aux soin n’a jamais été aussi facile, où la mortalité infantile n’a jamais été aussi faible. Et il suffit de voir que certains nous parlent de choses aussi insignifiantes et non essentielles à la vie que sont l’emploi, la richesse, l’économie ou la politique. Et là, on n’a pas de doute que le bêtise fait partie intégrante de l’humain.

  • devphil30 devphil30 11 octobre 2013 11:11

    Merci ddacoudre pour cet article totalement juste dans son analyse.


    Comme vous le dites aujourd’hui avec nos économies automatisées , il n’est plus possible de fournir du travail à tous , le travail proposé se révèle de plus en plus avilissant.

    Le travail fourni s’apparente à une forme d’esclavage des temps modernes.

    Dans une monde dit civilisé et moderne , nous en sommes encore au des méthodes et à des classes sociales en lutte pour permettrent l’enrichissement maximal d’une minorité au dépend de tous.

    La fin des trente glorieuses à sonné le glas d’une période de croissance néfaste au patron car synonyme de dépendance envers les salariés , la situation est inversée depuis les années 80.

    Les politiques nous vantent la croissance , la reprise , l’emploi etc ...mais il faut bien comprendre que plus jamais ce type de situation ne pourra exister sauf crise capitaliste issu du fascisme , de la montée des extrêmes , du rejet de l’autre et d’une conduite destructrice de l’humanité afin de mieux reconstruire une fois de plus ....

    En Europe , nous avons eu une grande période de guerre jusqu’à 1815 et le fin du règne de Napoléon , ces guerres n’étaient en rien lié au capitalisme mais à partir de 1870 avec la guerre avec la Prusse et avec l’industrialisation , nous sommes passé dans un monde capitaliste qui n’aspirait qu’a produire , détruire , conquérir qui recherchait des matières premières stratégiques , un monde équilibré de puissance en Europe cherchant chacune à prendre le dessus tant en Europe que dans les autres parties du monde lors de la colonisation.

    On sait ce qu’il est advenu ensuite en 1914 et en 1939 , ces deux guerres mondiales débutant en Europe on conduit le monde au plus près de l’abîme , ces guerre ont enrichi des industriels sur le sang de la population.

    Les causes de 1939 sont proches des situations que nous vivons actuellement , espérons que les hommes seront plus sages et responsables ( pas les responsables mais les peuples ) et ne se laisseront pas berner par des discours de haine conduisant à des situations sans issue.

    Les exemples actuels de l’évolution des mentalités en Europe ne sont pas faits pour rassurer 

    Philippe 

     



     

    • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 14:08

      bonjour delphi30

      effectivement c’est difficile d’avancer sans devoir faire des reculs destructeurs.
      en Sicile à Taormina si mes souvenirs sont bons il y a une église ou tous les envahisseurs n’ont pas détruit l’oeuvre des précédents mais y ont ajouté la leur. C’est ce que nous ne savons pas faire.

      cordialement. vicno.web4me.fr orage de plume - Recherche Google.


  • Buddha Marcel. 11 octobre 2013 11:42

    l’intelligence n’est pas la guerre, la compétition qui élimine la majorité donc le business , pas l’argent qui sépare les hommes, le bcp trop pauvre ou riche car seul je ne peux m’exploiter je dois donc la voler cette richesse monétaire, n’est pas le chômage organisé, la famine organisée,la destruction de cultures ancestrales, de techniques anciennes pour empêcher les gens de vivre et les voler l ’école on l’on dit quoi penser et apprendre a vivre les uns contre les autres au travers du mythe du meilleur et ne jamais donner le gout éventuel à aller sur le chemin pour se connaitre (surtout pas, la libération du maitre commence par là)elle n’est pas la torture, la pollution, les théories jamais démontrées , les 3 religions du « croire » car croire n’est pas savoir,....elle doit avoir par contre un rapport avec la paix réelle, le travail collectif volontaire pour les besoins vitaux, la compassion dans le sens Grecques de la tragédie « la passion d’être avec les autres, les choses, les animaux, etc etc »

    Je le sais par expérience, nous avons perdu cette partie du cerveau qui a cette intelligence, on ne le sait pas du tout..je pense même que nous continuons à régresser sur l’exact mauvais chemin...l’intelligence ne veut rien de spécial pour elle, elle est pour tous, elle est collective,il n’y pas d’intelligence personnelle mais des QI...l’intelligence n’a pas de maitre, ni d’esclaves, elle sait ou ne sait pas mais elle ne croit pas........elle n’a forcement pas de dieu,ami terrifiant imaginaire....etc...
    Cela dit,rien n’empêche personne d’aller sur ce chemin de la connaissance de soi....pour voir ce qui s’y trouve....mais ceci est un non sujet absolu et de + en +.....

    salutations.


    • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 14:27

      bonjour bouddha marcel

      tu dis beaucoup de choses, je ne peux tout reprendre, mais pour l’essentiel Revel (Mathieu Ricard) à sorti un nouveau livre « Plaidoyer pour l’altruisme. La force de la bienveillance »qui rejoint ton point de vue.
      L’humain est mystique et développe des organisations évanescentes, c’est sa richesse car il peut en changer dans l’infinité des possibilités qu’offre la nature que ce soit sur notre planète ou dans le cosmos.

      cordialement.
      vicno.web4me.fr orage de plume - Recherche Google .


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 11 octobre 2013 14:02

    Bon. C’est vrai ; tout est vrai. Mais rien de nouveau. La fascisation des esprits, comme un cycle inexorable... vrai aussi, y’a qu’à lire ce site.
    Voter titre m’avait surpris, mais votre conclusion rétablit les choses. Séparer l’intelligence de la connerie en est une de plus. Si la seconde est bien un degré sur l’échelle de la première, reste à savoir mesurer cette échelle... si elle existe ! En tous cas le transport du débat sociétal vers « la nature humaine »... attention à ne pas nous fasciser nous-mêmes ! L’autre jour, on parlaut d’instinct sur ce site, ou même d’instinct de territorialité... au nom de quoi il fallait chasser les roms, etc...
    On est pas des bêtes, c’est vrai quoi...


    • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 14:33

      bonjour Emmanuel

      l’humain est naturellement xénophobe, la civilisation emporte de canaliser cette tendance innée, mais c’est un dur travail d’apprentissage qui lorsqu’il se relâche, l’innée ressurgit.
      Les Taoïstes parlaient en ce sens du vieil homme qui nous habité toujours.
      cordialement. vicno.web4me.fr orage de plume - Recherche Google.


  • Maître Yoda Castel 11 octobre 2013 15:46

    Si l’imbécilité ne faisait pas partie intégrante de l’intelligence, nous ne serions pas sur terre à nous emmerder...


  • L'enfoiré L’enfoiré 11 octobre 2013 16:40

    Anecdote de l’imbécillité sur imbécillité ?

    Je devais rendre une visite à quelqu’un. 
    Je mets une grosse tune dans le bastringue.
    Je ne me rends pas compte que je ne suis pas au bon endroit et que je ne suis pas bien parqué.
    Je vais de l’autre côté de la rue à 200 mètres.
    Je reviens bien dans les temps. Un papillon est venu déposé sa carte de visite.
    J’appelle l’intéressé.
    - Et oui, Monsieur, vous avez un ticket pour la commune d’à côté.
    est-ce smiley ou smiley




    • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 20:24

      bonjour l’enfoiré

      merci de ton commentaire, il faudra éduquer les tunes pour qu’elles distingues les limites administratives. Où va-ton si maintenant les tunes deviennent ignorantes.

      cordialement. à+


    • CAVALE 14 octobre 2013 06:40

      Bonjour l’enfoiré et merci d’autoriser l’imbécillité à voler avec ses deux L...


  • chmoll chmoll 11 octobre 2013 16:40

    faut demander à BHL


  • Dwaabala Dwaabala 11 octobre 2013 17:51

    Notre société, ne manque ni de « capabilité », ni de savoirs, ni de technologies, ni de main d’œuvre, ni de capacité de compenser les matériaux en voie d’extinction, ni de quoi nourrir l’humanité, elle n’a pas besoin du travail de tous, la robotique pallie largement au travail humain. Alors où est la difficulté. Peut-être dans nos têtes, incapables de nous réformer pour incorporer dans nos existences toutes ces merveilles de facilité que nous avons créés sur l’empilement des savoirs siècles après siècles.

    Tout votre article tourne autour de ce nous.
    L’intelligence comme partie intégrante de l’imbécillité
    demanderait de ne pas oublier qu’il existe une classe d’hommes dont l’existence est la recherche du profit.
    Et d’après ce que vous avouez, il est peu probable que vous en soyez puisque vous en ignorez jusqu’à l’existence.


  • Laurenzola Laurenzola 11 octobre 2013 20:36

    Ne pourrait-on pas simplement dire que l’intelligence, c’est une prise de conscience de l’étendu de notre propre imbécillité ?


    • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 21:06

      bonjour Laurenzola

       je ne sais pas combien d’ouvrage j’ai pu lire sur l’intelligence, et je ne sais toujours pas ce que sait. Est-ce les humains qui s’apprêtent à aller dans les étoiles ou l’aborigène qui ignore que nous existons.J’ai bien aimer votre formule, car toutes les civilisation ont pensé détenir l’intelligence d’une vérité absolue qui c’est avéré être une imbécilité qui c’est écroulée.
      l’intelligence serait pour moi l’aptitude, ignorant ou instruit, à trouver le juste propos des choses pour allez vers ce que Théodore Monod appelai l’hominisation, c’est à dire l’élévation de l’humain, car il ne faut pas oublier qu’il était aussi un catholique.

      cordialement. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.


    • Laurenzola Laurenzola 11 octobre 2013 22:31

      @L’auteur

      Je vous propose ma conception très personnelle de l’intelligence.

      Elle pourrait par exemple se définir en 3 formes :

      L’intelligence déductive (la raison)
      L’intelligence émotionnelle (le sentiment)
      L’intelligence spirituelle (l’amour)

      Vous remarquerez que je ne considère pas l’amour comme un sentiment, il est, dans ma compréhension personnelle, transcendant.

      Que pensez-vous de cette approche ?


    • ddacoudre ddacoudre 12 octobre 2013 12:29

      bonjour laurenzola

      L’intelligence déductive (la raison)
      L’intelligence émotionnelle (le sentiment)
      L’intelligence spirituelle (l’amour)

      pourquoi pas la raison c’est l’aptitude à analyser les événements de notre environnement qui atteignent notre système émotionnel par nos sens et déclenchent la réponse dans un ensemble très largue que l’on appelle l’esprit qui est en fait la totalité de notre être dont l’on n’a conscience que d’une petite partie.
      cordialement.


  • ddacoudre ddacoudre 11 octobre 2013 20:49

    bonjour Dwaabala

    Dans ce monde nous ignorons, je reprend le nous c’est à dire l’humain, ce qu’est la vérité, tous ceux qui on crut la détenir ont opéré des massacres, et ce n’était point au nom de la recherche du profit mais pour le bien être de l’humain. je pourrais développer en quoi l’ignorance est édificatrice et combien vouloir tout savoir peut-être destructeur.
    Aussi si des hommes se donnent pour seul objectif la recherche du profit ils s’écrouleront comme se sont écroulés toutes les sociétés qui avaient défini une valeur absolue à atteindre. je ne pense pas avoir écrit que j’ignorais l’existence de ceux qui dans la course à l’investissement et à la lutte contre le chômage ont retiré pour leur compte les marrons du feu, ou les profits comme vous l’indiquez. mais en fait les ignorants(ceux qui n’ont pas appris) contribuent au maintient de intelligentsia qui a parfaitement conscience elle, qu’elle utilise une organisation économique faite pour faire du profit. j’explique cela dans le Capitalomètre"
    cordialement.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 octobre 2013 21:33

    L’intelligence est le plus haut degré de l’imbécilité ,et l’imbécilité le plus haut degré d’intelligence .


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 octobre 2013 10:09

    En fait l’imbécillité est une sorte d’intelligence limitée à seul un point de vue, incapable de considérer les choses dans leur interdépendance. Par exemple s’occuper de son nid sans s’occuper de la branche, ou s’occuper de la branche sans s’occuper de l’arbre, etc. Donc l’intelligence de l’ego est toujours de l’imbécillité.


  • mpag 12 octobre 2013 12:21

    Il ne s’agit pas d’imbécillité mais de la conséquence de notre évolution psychologique 

    En clair nous ne sommes plus fait pour vivre dans notre monde 
    Notre cerveau est façonné par son interaction avec notre environnement mais son évolution est très lente pour acquérir des caractères biologiques et évolutive et par conséquent s’avèrent incompatible avec les bouleversement rapides de nos modes de vies

    En clair notre cerveau actuel est profilé pour résoudre les problème de l’époque préhistorique 
    gout du risque, aversion pour la perte et inversement, prédisposition à la violence sont les conséquences de notre évolution
    la bourse, le capitalisme, et la violence gratuite sont leur réponses.

    • ddacoudre ddacoudre 13 octobre 2013 20:26

      bonjour mpag

      j’ai compris ton raccourcie.
      Nous naissons tous avec un bagage génétique qui jusqu’à ce jour subissait peu l’influence des sociétés culturelles, ou imaginaires ou mystiques, choisit le terme qui te convient qui furent une réponse du cerveau cérébral pour répondre aux émotions traité par le cerveau reptilien, et encore comme certains neuroscientifiques en réponse aux interactions des organes qui interféreraient entre elles et donc la conscience nous échapperaient mais qui influenceraient les choix du cerveau cérébral
      Cela laisse comprendre que nous ne disposons pas du libre arbitre et que les réponses conscientes que nous donnons nous sont dictés, je vais dire par l’environnement,dans lequel bien entendu nos propres réponses interfèrent.
      C’est pour cela que François Roustang disait l’on a jamais vu le culturel envahir le génétique.
      Aujourd’hui nous savons que nous pouvons modifier nos gènes. Cela pose un problème éthique, car l’homme parfait que nous poursuivons depuis des millénaires n’est qu’un être imaginaire issus de notre réponse cérébrale à des émotions dont l’une essentielle est l’aptitude à survivre qui rebondi sur le bien être pour repousser la mort et la souffrance, mais si d’aventure nous pouvions génétiquement supprimer la soufrance nous suprimerions de fait également ce que nous appelons le bonheur.

      Nous sommes capable d’avoir un cerveau qui rejoint tes souhaits, mais ce n’est pas l’humain qu’il faut changer, mais son environnement qui lui fait édifier des monde imaginaire qui on encore dans leur relation besoin de la réponse primitive du cerveau reptilien, ce que soulève.
      Notre monde d’aujourd’hui ne peu se permettre le luxe d’être ignorant, non que nos savoirs ne soient pas des erreurs qui se feront jours, mais nos savoir permettent de comprendre et d’être tolérant, même si nous devons exclure tout ce qui nous tue pour repousser la mort.
      Il semble que nous n’ayons pas compris que les réponses bourse capitalisme etc sont effectivement des transfiguration d’une fausse image de ce que nous avions compris du monde. le Dominant Alpha n’est là pour soumettre les autres pour son plaisir, mais pour être le meilleur géniteur afin d’assurer une descendance chaque fois meilleure.
      Ces notre anthropomorphisme qui à une époque nous a fait regarder les animaux à l’orée de nos propres structures culturelles imaginaires.
      mais en tout état de cause aujourd’hui il n’es pas normal que nous ne soyons pas capable d’enseigner aux hommes comment fonctionne un cerveau avec lequel ils vont devoir passer leur vie, même si certainement nous commettons des erreurs.

      cordialement.


  • soi même 13 octobre 2013 14:05

    Pour comprendre le rapport que vous décrivez dans l’article, il est toujours intéressant de recourir à ses étymologies :


    intelligence

    « Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 « faculté de comprendre » (Benoît de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 19972) ; 2. 1370-72 « être spirituel » (Oresme, Ethiques, éd. A.D. Menut, livre I, chap. 16, note 22) ; 3. ca 1500 « relation plus ou moins secrète entre différentes personnes » (Ph. de Commynes, Mém., éd. J. Calmette, t. 1, p. 20) ; ca 1500 intelligences « relations secrètes, complicités » (Id., op. cit., t. 1, p. 52) ; 4. 1559 « acte ou capacité de comprendre » (Amyot, Péricl., 30 ds Littré). Empr. au lat.intelligentia, intellegentia (dér. de intellegere «  comprendre ») « action de comprendre », « faculté de comprendre », également attesté en lat. médiév. au sens de « bonne entente, commun accord » (cf. Nierm.) et « être spirituel, ange » (ca 1205 ds Latham).  » 

     imbécillité
    Étymol. et Hist. 1.
    3equart xives. « faiblesse, débilité, manque de forces physiques » (Bersuire, Tit. Liv., ms. Ste Gen., fol. 22 vods Gdf.) ; 2. a) 1509 « faiblesse des qualités intellectuelles » (Lemaire de Belges, Illustr., II, 1 ds Hug.) ; b) 1680 « faiblesse d’esprit, bêtise » (Rich.) ; 3. 1541 « débilité morale » (Calvin, Instit., II, p. 83 ds Hug.). Empr. au lat. class.imbecillitas « faiblesse physique ; de réflexion, de caractère ».

    Si l’on prend votre titre pour une question ; 

    L’imbécilité est-elle une partie intégrante de l’intelligence humaine.

    Il est évidente que la répons et non, et dans que vous décrivez et plus tôt, l’utilisation de processus logique qui démarre sur des concepts tronqués, Fait que nous pouvons voir à l’œuvre, une intelligence remarquable se déployer pour aboutir à du concentré de la bêtise humaine en action.

    Et comme la nature humaine en général est Orgueilleuse et cultive la Vanité, Il ne faut surtout pas attendre de ses lumineux esprits la reconnaissance qu’ils se sont trompés !

    Si notre société humaine n’aime pas les incompétents, on comprend mieux leurs raisons qui les poussent à ne pas reconnaître les ravages de leurs bêtises ! Et qu’ils persistent et ne renoncent pas à être jusqu’au-boutiste dans leurs raisonnements, car à leurs niveaux, ce sont les imbéciles qui ne comprendraient pas leurs lumineuses actions. 

    .


  • CAVALE 14 octobre 2013 06:47

    L’orthographe aussi, bien que certains prétendent qu’elle est la science des ânes, mais laissons ses « L » à l’imbécillité, elle pourra s’envoler comme la c......


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