jeudi 13 avril 2017 - par Nicolas Kirkitadze

L’Iran selon les Occidentaux : un pays d’obscurantisme et d’oppression

Ce dimanche, l'émission sensationnaliste Enquêtes Exclusives présentée par Bernard de la Villardière était consacrée à l'Iran, "le pays des ayatollahs" (qui est également celui de l'algèbre, de l'astrologie, des palais et de la tapisserie).

A grands renforts de clichés galvaudés et de sentences lénifiantes sur le fanatisme religieux ou la condition féminine, les journalistes de M6 ont tenté de nous faire plonger dans "l'enfer du pays de mollahs", rien que ça !

A travers des "témoignages chocs" et des "images exclusives filmées au péril de [leur] vie en caméra cachée" (sic), l'émission tente de nous dévoiler la vie quotidienne des Iraniens. Sans même évoquer l'enquête menée exclusivement à charge qui laisse planer le doute sur le parti pris desdits journalistes, nous relèverons le vide général qui en ressort : en effet, on n'y apprend rien de nouveau que ce que l'on sait déjà par le truchement des autres médias, et l'on reste sur sa faim, une fois le reportage terminé. On regrettera également que les représentants de l'état et du clergé iranien n'aient pas été interviewés par ces journalistes qui se sont contentés d'assembler

On y apprend que les femmes sont astreintes au port du voile intégral dans les lieux publics ; qu'elles risquent la lapidation en cas d'adultère ; que les pauvres jeunes – par peur de la "police religieuse" – se cachent dans des grottes pour y boire de l'alcool et forniquer en écoutant de la musique étasunienne ; que le pays applique la peine de mort par pendaison ; que l'opposition est muselée par un régime qui a fait de la religion sa pierre angulaire… un régime qui voudrait bien détenir l'arme nucléaire pour peser davantage dans la région… un régime qui soutient Bachar el-Assad et le Hezbollah.

A cela, il est impératif d'y apporter quelques corrections. Premièrement, la peine de mort en cas d'adultère concerne aussi bien les hommes que les femmes, même si étrangement les cas les plus médiatisés par l'Occident sont ceux qui concernent les femmes. Il s'agit en outre d'une peine inscrite dans la loi iranienne : son application n'a donc rien d'un lynchage ou d'un arbitraire, les contrevenants savent au moment du délit qu'ils violent la loi et risquent gros. Idem pour ces jeunes qui vont s'alcooliser et forniquer secrètement, en connaissance de cause. L'affirmation selon laquelle "ces jeunes risquent la mort pour avoir fait la fête" (répétée au moins trois fois dans le reportage, avec des trémolos dans la voix) est également fausse : ils risquent une amende, ou tout au plus, dix coups de fouet.

Quant à la pratique de la peine de mort, on se demandera sur quoi se basent ces journalistes pour asséner de manière péremptoire que "la majorité des personnes exécutées sont innocentes" et qu'il s'agit là d'exécutions "politiques". D'autre part, l'Inde et le Japon pratiquent également la pendaison sans que le bien fondé des exécutions menées par ces pays ne soit questionné.

Les affirmations quant aux pressions politiques dont souffrirait l'opposition sont certes exactes, bien qu'exagérées. Il n'a cependant pas été relevé que nombre d'opposants adoubés comme "démocrates" par l'Occident entretiennent des liens flous avec les États-Unis. Silence également sur les chercheurs nucléaires iraniens qui ont été liquidés par la CIA entre 2005 et 2010.

Enfin, nous ajouterons que ce "régime d'obscurantisme religieux" ne persécute pas les Chrétiens, qui peuvent pratiquer leur culte à condition de ne pas faire de prosélytisme. Le président Rohani avait ainsi souhaité un joyeux Noël aux chrétiens d'Iran le 25 décembre 2016… ce que le président français n'a pas fait pour la majorité catholique de son pays. En Iran, la fête de Noël touche également les Musulmans qui ont pris l'habitude, depuis quelques années, de décorer des sapins et de s'échanger des cadeaux, sans que ce soit interdit par les autorités.

Parlons également de la communauté juive qui peuple Téhéran, une communauté de 25 000 personnes qui vit et exerce son culte en toute légalité. Ils ont même un député au Parlement, un député qui ne ménage pas Israël et demande la condamnation des "crimes commis par les sionistes". Les Chrétiens, dont nous avons parlé plus haut, ont également deux députés qui les représentent.

Enfin, on ne peut parler d'Iran sans évoquer les païens mazdéens et zoroastriens qui célèbrent en toute quiétude des cérémonies issues du fond des âges. Environ 40 000 dans tout le pays, ils sont reconnus comme "minorité religieuse" par la Constitution de 1979 et bénéficient à ce titre d'une protection. Leurs lieux saints sont classés. Ils élisent un représentant au parlement et peuvent, comme tout citoyen, faire carrière dans l'armée ou la fonction publique. Aucun observatoire international n'a recensé de persécution à leur encontre, pas plus qu'envers les chrétiens ou les Juifs. Les bahaïs n'ont pas cette chance : considérée comme une "dissidence de l'islam" leur secte est interdite en Iran et ses membres risquent de fortes amendes, mais pas la mort contrairement à ce qu'ont pu prétendre certains journaliste malavisés.

Nous ne remettrons pas en cause l'honnêteté des journalistes français qui sont allés tourner ce reportage "au péril de leur vie" (sic). Peut-être craignaient-ils que le fait de montrer des aspects positifs et humains de la vie en Iran ne les exposât à la critique et aux accusations de collusion avec le régime iranien… Il est vrai qu'aborder de manière objective et neutre des pays comme l'Iran, la Corée du Nord, le Venezuela et d'autres contrées classées au rang de "territoire ennemi" par l'oncle Sam, peut être interprété comme de la sympathie envers lesdits régimes.

Car, ce n'est pas la première fois que l'on diffuse en France ce genre de reportage. Il y a plusieurs semaines, LCP a ainsi diffusé le film Persepolis suivi d'un débat où étaient conviés l'écrivaine Abnousse Shalmani, l'écrivaine Chahdortt Djavann et le chercheur Thierry Coville, spécialiste de l'Iran. C'est ce dernier qui a eu l'attitude la plus objective ; et pour cause, les deux écrivaines susnommées étant des opposantes assumées au régime iranien, ce qu'elles n'ont eu de cesse de clamer tout au long de l'émission. Il était donc regrettable qu'un débat oppose des personnes en tout d'accord entre elles… Parler du "régime" iranien sans donner la parole à ses soutiens ou représentants pose un problème de sources : tout journaliste doit savoir que les sources doivent être multiples et non procéder d'un même camp.

Or, ces reportages idéologiquement orientés sur des pays comme l'Iran, la Venezuela, la Corée du Nord et d'autres contrées classées au rang de "territoires ennemis" par l'oncle Sam traduisent un parti pris journalistique débouchant sur un reportage à but uniquement sensationnaliste : les envoyés spéciaux qui les filment ne cherchent pas tant à chercher le vrai qu'à chercher les preuves accréditant ce qu'ils tiennent pour vrai.

Loin de nous l'idée de blanchir le régime iranien de son autoritarisme et des crimes avérés qu'il a commis. Le propos est simplement de démontrer la partialité dont font preuve les médias occidentaux en traitant de ces pays. Que l'objectivité tienne lieu de complicité est une chose grave. On se souvient par exemple qu'une journaliste étasunienne avait réfuté le mythe selon lequel les talibans afghans couperaient les mains des petites filles qui se mettent du vernis à ongles. CNN s'était alors immédiatement séparée de la journaliste, l'accusant de collusion avec le régime du mollah Omar. La thèse de la reporteuse a par la suite été confirmée et la légende noir du coupeur de mains est bel et bien considérée comme un mensonge à l'heure actuelle.



43 réactions


  • leypanou 13 avril 2017 11:37

    Ce journaliste participe à la crétinisation de masse qui fait partie de son travail. Il n’en est pas à son premier travail d’enquêtes « bidons ».

    Et comme vous l’avez bien signalé, toujours vis-à-vis des mêmes pays ou sur des sujets « bidons ».
    Malheureusement, on touche ici nettement moins de gens que sa chaîne de télévision.

    Par contre, quand vous écrivez : « Loin de nous l’idée de blanchir le régime iranien de son autoritarisme et des crimes avérés qu’il a commis », dites lesquels ? Et puis autoritarisme, c’est très subjectif çà, vous allez bientôt voir avec l’amende Google si cela se met en place comme en Allemagne.


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 16:21

      Par contre, quand vous écrivez : « Loin de nous l’idée de blanchir le régime iranien de son autoritarisme et des crimes avérés qu’il a commis », dites lesquels ?

      @leypanou

      Vous avez raison de poser la question, mais l’auteur serait bien empêché de vous répondre : il n’en voit pas beaucoup, de crimes en Iran ; probablement pas plus qu’en France, pays de sales colonialistes qu’il conviendrait de rayer au plus vite de la carte du monde.
      Moi je vous répondrai que l’Iran est un pays musulman, et que cela exclut par la force des choses toute criminalité. Des crimes commis par l’état dans un pays musulman, cela ne s’est encore jamais vu, et les crimes commis par des particuliers dans ces états sont toujours beaucoup moins nombreux et moins graves que dans le monde judéo-chrétien. Pour une raison simple : l’islam, qu’il soit chiite ou sunnite, est une religion excessivement tolérante, animée d’un seul désir de paix et d’amour du prochain.
      Allah akbar !


    • njama njama 14 avril 2017 14:02

      @OMAR

      Méga-bombe larguée en Afghanistan : Snowden dévoile la véritable cible

      La frappe américaine portée jeudi dans l’est de l’Afghanistan visait les tunnels utilisés par les terroristes construits avec le soutien financier des États-Unis, a affirmé l’ancien agent des services secrets US Edward Snowden.

      Pour appuyer ses propos, M. Snowden a publié un article du journal américain New York Times où il est écrit noir sur blanc que la construction des tunnels de Tora Bora, un réseau de cavernes situées dans les montagnes de Safed Koh (est), a été « financée en partie par la Central Intelligence Agency (CIA) » dans les années 1980, quand la CIA soutenait les takfiristes face à l’URSS.

      « Tora Bora était une base fortifiée (…) un complexe construit pour les ‘moudjahidines’, qui a été en partie financé par la CIA », d’après le New York Times.


    • njama njama 14 avril 2017 14:59

      M. Snowden a publié un article du journal américain New York Times :

      http://shoebat.com/wp-content/uploads/2017/04/tunnels-copy-1024x677.jpg


  • Rodolphe de Gérolstein Boris 13 avril 2017 11:50

    Encore un article de propagande !

     
    En Iran, les femmes étant inférieures, elles n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Sans autorisation de leur mari, les femmes ne peuvent ni étudier, ni travailler à l’extérieur, ni voyager. 
     
    Elles n’ont pas le droit de divorcer et ne se voient jamais confier la tutelle de leurs enfants. Les femmes ne reçoivent que la moitié de l’héritage perçu par les hommes et au tribunal, leur témoignage vaut la moitié de celui d’un homme. 
     
    Les filles peuvent être données en mariage à partir de neuf ans et à partir de cet âge, elles sont pénalement responsables de tout ce qu’elles font. Elles peuvent donc être condamnées à mort. Et les femmes qui commettent l’adultère sont lapidées.



    • macchia 13 avril 2017 16:17

      @Boris
      Moïse Ancien Testament


    • Rodolphe de Gérolstein Boris 13 avril 2017 16:23

      @macchia
       

      Oui bon ancien testament ...... ben c’est ancien....
       
      les lapidations et peine de mort pour adult !re c’est en 2017
      les seul à appliquer leur vieux textes à notre époque c’est les mahométan.
       
      brulez les livres religieux, transformez vos églises, synagogues et mosquées en centre culturel ou bibliothèque pour le bien de tous.



    • popov 14 avril 2017 18:45

      @OMAR


      Petite précision, le divorce n’est pas reconnu dans l’église catholique, mais il existe dans l’église orthodoxe.

      Chez les mahométans, il existe le mariage provisoire : le type se marie avec une femme, lui remet une somme d’argent, passe une nuit avec elle et divorce le lendemain. C’est la prostitution halal, celle qui plait à Allah et que les Saoudiens ont réussi à faire accepter à l’Indonésie.

  • Rodolphe de Gérolstein Boris 13 avril 2017 11:53

    Quel merveilleux pays !

     

    Dans ce pays, on pend comme on fauche, on exécute plus de prisonniers – y compris des prisonniers politiques et des homosexuels (pour homosexualité) que tout autre pays du monde, sauf la Chine.

    Il n’est pas rare de comptabiliser plusieurs dizaines d’exécutions publiques par semaine dans le pays. Au Kurdistan iranien, on pend régulièrement pour motifs politiques. 

    En Iran, on flagelle pour avoir violé le jeûne du Ramadan.

    Les enfants peuvent assister, c’est instructif. 



    • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 16:11

      @Boris

      l’article de wikipedia qu’on trouve à cette page me paraît assez instructif. Je n’en recopie qu’un paragraphe, mais le reste mérite d’être examiné.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_en_Iran

      En violation probable de l’article 6.2 du Pacte international sur les droits civils et politiques[39] (qui dit que la peine de mort est réservée aux « crimes les plus graves »), le code pénal iranien[40] sanctionne de la peine de mort divers comportements, considérés comme des délits en droit iranien (ces peines relèvent de la catégorie hudûd en fiqh) :

      • l’adultère, sous diverses circonstances définies dans le code pénal[41] ;
      • la sodomie (définie comme une relation sexuelle entre deux hommes dans le code pénal iranien), active et passive, lorsqu’elle est consentante[42],[43] ;
      • le lesbianisme, à la troisième récidive[44] ;
      • la consommation d’alcool, après récidive (art. 179) ;
      • le vol à main armée (art. 185) ;
      • le blasphème envers les personnages importants de l’islam, sous certaines conditions[45].

      En décembre 2002, l’ayatollah Shahroudi, à la tête du pouvoir judiciaire, aurait adressé aux juges une directive leur demandant de suspendre les lapidations et les incitant à choisir d’autres formes de sanctions. L’Iran s’est donc, en principe, engagé depuis cette époque à ne pas appliquer la peine capitale par lapidation en dehors de condamnations pour faits graves (meurtres mais aussi viols).

      Si l’adultère reste officiellement à ce jour un crime passible de la peine capitale, celle-ci n’est théoriquement plus requise dans les faits d’adultère isolés. En revanche, elle reste requise quand l’adultère est associé au meurtre[46] ou pour certaines formes aggravées comme le viol, et concerne autant les femmes que les hommes, même mineurs au moment des faits[47].


  • MagicBuster 13 avril 2017 12:03


    On s’en branle de l’Iran - on est en France.
    En Iran les lois de l’Iran — en France les lois de la France.

    Il suffit d’interdire que les gens d’Iran pénètrent en France.

    C’est pas déjà fait ?


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 13 avril 2017 12:12

    « la peine de mort en cas d’adultère concerne aussi bien les hommes que les femmes »

    C’est un gros progrès vers l’égalité des sexes.


    • Marc Michel 14 avril 2017 10:07

      @Gilles Mérivac

      Merci pour cette réflexion ironique tragique. Elle résume l’article : minimiser les horreurs, par d’autres qui seraient moins horribles ce qui est étonnant c’est que l’auteur ne s’en rend pas compte. Je ne dois être qu’un occidental pas humain.


  • Hector Hector 13 avril 2017 12:29

    C’est vrai que ça a l’air cool comme pays.
    Mais dis-moi Kikimachinchose, pourquoi tu vas pas y vivre dans ce paradis au lieu de nous faire chier avec ta prose à deux balles ?


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 13 avril 2017 13:16

      @Hector

      Bonjour

      Je tiens à vous dire, M.Hector, que par votre commentaire aux accents xénophobes, vous ne faites pas honneur à votre pseudo qui est le nom d’un vaillant prince troyen : lui, il a eu la noblesse de rendre aux Grecs la dépouille de Patrocle et d’épargner Diomède désarmé.

      Enfin, pour en revenir au fond de votre propos, je ne comprends pas bien pourquoi je devrais aller vivre en Iran, dans la mesure ou je ne suis pas iranien et que le but de mon article n’est nullement de défendre l’Iran ou de blanchir leur régime des nombreux crimes dont il s’est rendu coupable.

      Etre objectif envers quelqu’un ne signifie pas éprouver de la sympathie. Si je dis que les Allemands n’y sont pour rien dans le massacre de Katyn, ça fait de moi un nostalgique du Reich ? Oui si je dis que Staline n’y est pour rien dans l’assassinat de Kirov (ce qui d’ailleurs est vrai) cela fait de moi un stalinien ? J’ai parlé dans cet article d’une journaliste états-unienne qui a été virée de CNN (j’ai hélas oublié son nom) pour avoir réfuté la thèse selon laquelle les Talibans couperaient les mains des petites filles se mettant du vernis à ongles. On a accusé cette reporter de guerre d’avoir des « sympathies » avec les Talibans. Or, il s’est avéré qu’elle avait raison. Dans nos sociétés, la diabolisation de l’ennemi est une constante : non contents de dévoiler leurs vrais crimes, nous aimons à en inventer d’autres. Cela s’appelle de la propagande.

      Ce n’est pas parce que je dédouane quelqu’un d’un crime qu’il n’a pas commis que j’en suis un sympathisant ou un soutien.

      Cordialement

      Nicolas Kirkitadze


    • MagicBuster 13 avril 2017 13:27

      @Nicolas Kirkitadze

      +1 point GODWIN (en un seul échange)

      Vous êtes payé combien pour distiller votre propagande  ?


    • Hector Hector 13 avril 2017 17:08

      @Nicolas Kirkitadze
      Vous dédouanez, en plus, de votre propre chef, quel orgueil.
      Si j’étais vous je reverrais mes classiques. C’est Achille qui a rendu la dépouille d’Hector à Priam, son père. Quant à Diomède,c’était une brute protégé par Athéna qui s’est même attaqué aux Dieux par orgueil, relisez vos classiques, ça vous fera du bien.
      Alors oui je suis xénophobe et pour cause. Aujourd’hui j’en ai ras le bol de l’islam, Chiite ou sunnite ou wahhabite, et cher Kikimachin, ma fille est Franco Marocaine alors votre discours d’enfant gâté ne me touche pas.
      Quand vous aurez mon âge et que vous aurez voyagé autant que j’ai eu la chance de le faire dans ma vie, revenez me parler de xénophobie.
      Et pour conclure, je vis aujourd’hui avec une japonaise originaire de Kobé.
      Autre chose ?


    • Dzan 13 avril 2017 23:17

      @Nicolas Kirkitadze
      Moi, un pays dirigé par des curés, je fuis.
      Nous, en France on les a foutus dehors une 1ere fois à la Révolution, la 2eme fois en 1905.


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 15 avril 2017 00:55

      @Hector

      Je ne les « dédouane » pas de mon propre chef. Je n’en ai ni le pouvoir judiciaire ni le pouvoir moral. Je dis seulement qu’en tant que citoyen et observateur je me méfie des accusations dantesques dont ils font l’objet dans les médias occidentaux. Idem pour d’autres pays (vous vous souvenez peut-être de l’affaire des bébés koweitiens tués par l’armée irakienne, qui s’est avéré être un gigantesque mensonge de la CIA) ou encore l’affaire de l’oncle de Kim-Jong-Un qu’il aurait fait tuer en le faisant dévorer par 120 chiens affamés, ce qui s’est également avéré faux. En fait, l’Occident aime diaboliser ses ennemis pour en faire le mal incarné. C’est tout ce que mon commentaire tendait à démontrer.

      Quant à l’adjectif « xénophobe » que j’ai employé, il m’apparaît justifié. Vous m’avez en effet appelé « Kirkimachinchose » à deux reprises... Je veux bien admettre que mon nom soit difficile à épeler pour un fransay 2 soosh, mais vous pouviez alors utiliser juste l’initiale « K » de mon nom ou m’appeler tout simplement par mon prénom... Non, il vous fallait (par volonté de rabaissement ou par provocation) mettre l’accent sur la consonance exotique de mon nom en le déformant et en montrant une détestation manifeste... Peut-être que Schicklgrüber, Kalterbrüner et d’autres noms vous sont plus sympathiques et plus faciles à épeler que le nom géorgien de Kirkitadze qui ne comporte que 10 lettres et 3 syllabes (le « e » final n’étant pas muet). Ceci dit, je ne vous en tiendrai pas grief : je suis partisan d’une liberté d’expression totale (à l’américaine) et vous avez tout à fait le droit de m’appeler « Kirkimachinchose » ou même « Schweinehund » si le coeur vous en dit. Je n’ai pas de problème avec cela, tant que vous ne vous en cachez pas et que vous assumez.

      Bien cordialement

      Nicolas Kirkitadze alias « Kirkimachinchose » et « Voleur de poules venu des pays de l’Est ».


    • Hector Hector 15 avril 2017 11:13

      @Nicolas Kirkitadze
      L’Iran, puis les USA, puis l’Allemagne et ses insultes et enfin les pays de l’est.
      Il semble que vous n’arriviez pas à vous situer.
      Toute discussion est vaine. Voyagez, et si vous trouvez un pays de par ce monde ou le citoyen est libre, alors faites le moi savoir. J’en serai surpris et heureux.
      Continuez, votre jeunesse est votre meilleur atout, mais évitez la cour des grands.
      Pardonnez moi mais je ne salue pas les imbéciles.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 13 avril 2017 13:32

    bonjour,

    Ce qui est excessif devient ridicule, comme visiblement ce reportage


  • jacques 13 avril 2017 14:16

    curieux article de la part d’un candidat fn...


    • Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 13 avril 2017 15:46

      @jacques

      Bonjour

      Cela fait belle lurette que je ne suis plus au FN. Si vous voulez tout savoir, j’ai découppé ma carte en confettis et l’ai envoyé à Nanterre en octobre 2015. Je ne suis absolument pas sur leur ligne politique qui est inspirée du zemmourisme (judéo-christianisme VS islam) je suis plutôt sur une ligne défendue par Blanrue et Marc George mais créée par AdB et Thiriart (islam et christianisme VS monde moderne) ligne qui a été pervertie par Soral et ses délires complotistes. Je ne me reconnais donc absolument pas dans le féminisme, le LGBTisme et le libéral-libertarianisme défendu par le FN. J’y reprendrai ma carte quand le FN aura compris que l’ennemi n’est pas l’islam mais le mondialisme, le sociétalisme progressiste, la finance et la désacralisation. Or, le FN d’aujourd’hui ressemble plutôt à la cour d’Henri III (si vous voyez ce que je veux dire...) Donc, non, je ne suis pas un « candidat FN ».

      Cordialement

      Nicolas K.


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 16:01

      je suis plutôt sur une ligne défendue par Blanrue et Marc George mais créée par AdB et Thiriart (islam et christianisme VS monde moderne) ligne qui a été pervertie par Soral et ses délires complotistes.

      @Nicolas Kirkitadze

      Ah, Blanrue ! Je me disais aussi...
      Tout s’en trouve du coup beaucoup plus facile à comprendre, et les lecteurs de cette page gagneront à faire un petit détour par celle-ci, où il est question aussi de l’Iran. Sous l’adresse, je recopie quelques paragraphes des plus éclairants.
      -----------------------------------------------------------------
      http://www.conspiracywatch.info/Paul-Eric-Blanrue-un-antisemite-tres-ordinaire_a637.html
      -----------------------------------------------------------------
      J’ai appris l’existence de Paul-Eric Blanrue quand il a publié en 2007 un livre intitulé Le monde contre soi. Se présentant comme une « anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme », c’était en réalité un petit abécédaire à l’usage de l’antisémite ordinaire. L’auteur, cependant, protestait de sa bonne foi. Il faisait œuvre d’historien, affirmait-il.
      Mêmes protestations vertueuses quand il publia en 2009 Sarkozy, Israël et les Juifs. Ce livre puait l’antisémitisme à plein nez ; mais comme il était aussi très anti-israélien, il bénéficia de quelques bonnes paroles de la part d’Alain Gresh, directeur adjoint du mensuel Le Monde diplomatique, et reçut le soutien enthousiaste de l’universitaire belge Jean Bricmont, un militant d’extrême gauche dont l’antisionisme est une des obsessions.
      Converti à l’islam
      En 2010, avec le même Jean Bricmont, il se lance dans une nouvelle croisade. Blanrue et Bricmont publient une pétition exigeant l’abrogation de la loi Gayssot, qui réprime la négation de la Shoah, et demandant la libération de Vincent Reynouard, un militant néo-nazi qui purge une peine de prison pour ce motif.
      En février 2011, on retrouve Paul-Eric Blanrue à Téhéran, en compagnie du conspirationniste Thierry Meyssan, de la négationniste Maria Poumier, et de Dieudonné dont la réputation n’est plus à faire. Il explique aux Iraniens pourquoi Hollywood refuse de dévoiler « les secrets du sionisme ».


    • Habana Habana 14 avril 2017 08:36

      @jacques
      C’est franchement complètement con ce que vous dites !!!

      Quel est le rapport entre le FN et le fait de parler de l’Iran ou d’un quelconque autre pays qu’il soit Musulman ou pas ?

    • Alren Alren 15 avril 2017 19:34

      @Nicolas Kirkitadze

      je suis plutôt sur une ligne défendue par Blanrue et Marc George mais créée par AdB et Thiriart (islam et christianisme VS monde moderne)

      Que vous avouiez être pour une union de l’islam et du christianisme contre le monde moderne (et le progrès humain) je l’avais compris à la lecture de votre première phrase :

      l’Iran, "le pays des ayatollahs" (qui est également celui de l’algèbre, de l’astrologie, des palais et de la tapisserie).

      D’abord l’astrologie comme science ... L’algèbre pratiquée en Iran a été largement surclassée par celle de l’Europe et depuis des siècles.

      Qu’il y ait des palais en Iran n’empêche qu’on en trouve bien plus ailleurs. Quant à la tapisserie, elle remonte certainement à l’âge proto-historique, époque où la civilisation se situait dans l’actuelle Anatolie.

      Bref, dès l’Antiquité et avant l’islam, la Perse qui est une province actuellement de l’Iran, n’a pas été le grand moteur de la civilisation occidentale ou indienne.

      Ceci éclairci, trouver normal que la lapidation soit appliquée aux adultères sous prétexte qu’une loi abominable et contraire aux droits et libertés les plus fondamentaux de la personne, vous exclut de fait de la communauté française dont la devise, je vous le rappelle est Liberté, Égalité, Fraternité et qui a offert au monde entier la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen.

      Vous oubliez également de dire que renier sa religion musulmane, être athée, être homosexuel, vous fait encourir la peine de mort précédée de coups de fouet. Vous approuvez aussi parce que c’est la loi locale ?


  • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 14:56

    On y apprend que les femmes sont astreintes au port du voile intégral dans les lieux publics ; qu’elles risquent la lapidation en cas d’adultère ; que les pauvres jeunes – par peur de la « police religieuse » – se cachent dans des grottes pour y boire de l’alcool et forniquer en écoutant de la musique étasunienne ; que le pays applique la peine de mort par pendaison ; que l’opposition est muselée par un régime qui a fait de la religion sa pierre angulaire… un régime qui voudrait bien détenir l’arme nucléaire pour peser davantage dans la région… un régime qui soutient Bachar el-Assad et le Hezbollah.
    ----------------------------------------------------------------------
    Rien de tout cela ne saurait nous apprendre quelque chose puisque tout cela est faux et archi-faux.

     -Les seules femmes qui portent le voile en Iran sont des femmes politiques européennes en visite à Téhéran dont tout le monde se moque puisque les iraniennes portent plus volontiers la mini-jupe et se baladent assez volontiers les seins nus dans les jardins publics et même les cours des mosquées, comme celle d’Ispahan. Si on veut des preuves, je peux sans difficulté trafiquer rapidement quelques photos.

    - L’adultère n’a jamais été puni en Iran. Tout le monde sait que c’est un pays où le nombre des cocus est infiniment plus grand qu’ailleurs, que si tous les cocus iraniens portaient des clochettes, les habitants des pays voisins et les marins sur la Caspienne seraient empêchés de dormir. C’est pour cette raison qu’il est formellement interdit aux cocus, dans ce pays libertaire en diable et expert dans toutes les cochoncetés, de porter des clochettes. Qui pourrait s’en émouvoir ?

    -La consommation d’alcool en Iran, celle des stupéfiants, et toutes les fantaisies sexuelles sont non seulement autorisées mais même encouragées par le gouvernement. C’est dans la grande cour de la mosquée bleue de Tabriz, faut-il le rappeler, que se tient tous les ans, dans la première semaine du mois de mai (c’est bientôt), une gay pride qui attire les homosexuels du monde entier. La zoophilie est elle aussi autorisée, mais l’ayatollah Khomieny, dans son petit livre vert, défendait qu’on mangeât la chair d’un âne qui avait été sodomisé dans les six derniers mois. On peut le comprendre.

    - L’iran est un des seuls pays dans le monde où la peine de mort n’a jamais existé. L’islam chiite est une religion de paix et d’amour, qui a la violence en horreur.

    - L’iran a toujours été un pays hostile au développement de l’arme nucléaire, malgré les menaces sans cesse répétées du premier ministre israélien qui voudrait « rayer l’Iran de la carte du temps ». Les Indiens, les Pakistanais, qui ne sont pourtant pas si loin disposent de l’arme nucléaire, mais l’Iran est d’un pacifisme irénique. Cela m’inquiète un peu, du reste : un pays qui ne prépare pas la guerre risque fort de ne jamais connaître la paix.

    -L’Iran a tout à fait raison, d’un point de vue éthique, et même si c’est au risque d’en pâtir, de soutenir Bachar el-Assad et le Hezbollah. El-Assad est un grand humaniste fort clairvoyant (il est ophtalmologiste) et très soucieux de rétablir la paix dans la région, tout comme le paisible Nasrallah, grand ami des Israéliens et de ces pauvres Libanais qui lui doivent tant.

    Merci à l’auteur pour un article qui rétablit si bien la vérité sur une réalité iranienne dont nous gagnerions grandement à nous inspirer. Le dernier phare de la civilisation, on ne le répétera jamais assez, c’est l’Iran. J’ai appris hier qu’Ahmadinedjad, ce grand génie politique, se portait candidat aux présidentielles. Les choses, en Iran, ne peuvent aller que du très bon au meilleur.
    Allah akbar !


  • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 15:18

    Parler du « régime » iranien sans donner la parole à ses soutiens ou représentants pose un problème de sources : tout journaliste doit savoir que les sources doivent être multiples et non procéder d’un même camp.

    à l’auteur,
    Vous avez parfaitement raison : si on avait laissé s’exprimer, derrière un joli bouquet de fleurs, le premier ministre iranien par exemple, il aurait vigoureusement démenti toutes ces horreurs qu’on prête au régime, et il faut toujours faire confiance, quand on est journaliste (je ne vais pas vous l’apprendre, puisque c’est votre métier), à ceux qui ont statutairement, parce qu’ils ont été élus par un peuple entièrement libre, le droit de dire la Vérité.

    En ce sens, l’évolution qui s’observe en Turquie est tout à fait excellente : les journalistes qui s’opiniâtreraient à raconter sur le régime de M. Erdogan ces mêmes mensonges qu’on voit constamment fleurir à propos de l’Iran, on les empêche désormais, par des moyens appropriés, de poursuivre leur odieux travail de sape. Beaucoup actuellement, sont emprisonnés, et ils ne l’ont certes pas volé. Si la peine de mort était rétablie, comme le souhaite le premier ministre, les choses en iraient encore mieux.

    C’est évidemment une solution qui ne paraît pas pouvoir s’adapter à l’Iran puisque la peine de mort n’y a jamais existé. C’est bien dommage.

    Allah akbar !


  • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 15:28

    Parlons également de la communauté juive qui peuple Téhéran, une communauté de 25 000 personnes qui vit et exerce son culte en toute légalité. Ils ont même un député au Parlement, un député qui ne ménage pas Israël et demande la condamnation des "crimes commis par les sionistes". Les Chrétiens, dont nous avons parlé plus haut, ont également deux députés qui les représentent.

    à l’auteur
    Vous nous apportez là une petite précision très intéressante. Votre député juif s’exprime au parlement iranien comme n’importe quel antisioniste palestinien. Ca m’aurait étonné aussi qu’on pût être juif ET sioniste en Iran, mais être juif ET sioniste, c’est un pléonasme : un juif antisioniste est forcément un antisémite. On peut donc être juif en Iran, à condition de cracher sur Israël et sur soi-même. C’est tout bénef pour le régime qui en sort renforcé dans sa détermination de « rayer Israël de la carte du temps ».
    Quand vous aurez à citer un député juif qui, au parlement iranien, fasse l’éloge d’Israël, votre argumentation aura peut-être l’ombre d’une pertinence, mais d’ici-là, si vous ne tenez pas à vous ridiculiser, il vaudrait mieux ne rien dire sur un pareil sujet, en espérant que personne ne vous pose jamais la question.


  • Pseudo 13 avril 2017 18:24

    L’iran est aux chiites ce que l’arabie saoudite est aux sunnites ! Ils ne valent pas mieux l’un que l’autre et représentent de graves menaces pour le monde ! Ils ne font que s’entretuer entre eux alors surtout laissons les faire !


  • popov 13 avril 2017 18:39

    Le petit livre vert de Khomeini


    Une très bonne lecture, il y a des passages hilarants.

  • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 21:53

    Popov,

    Le Petit Livre Vert de l’ayatollah Khomeiny - Dieu ait son âme ! - est une merveille. J’en rapportais un propos, un peu plus haut, à propos d’une zoophilie apparemment très bien tolérée en Iran, mais je n’avais pas eu le courage de retrouver le lien. Vous nous le fournissez très obligeamment et je me fais un plaisir d’en profiter pour recopier quelques réflexion touchant au pur et à l’impur qui sont de la plus haute teneur philosophique. La petite inexactitude de mon propos antérieur, dont on voudra bien m’excuser, s’en trouvera corrigée ipso facto.

    Khomeiny :

    8. Il n’est pas permis d’absorber les excréments d’animaux ou leurs sécrétions nasales. Mais mélangés dans une proportion infime aux autres aliments leur consommation n’est pas défendue.

    9.. La viande de cheval, de mulet et d’âne n’est pas recommandée. Elle est strictement défendue si l’animal a été sodomisé de son vivant par un homme. Dans ce cas, il faut emmener l’animal hors de la ville et le vendre.

    10. Si on commet un acte de sodomie avec le bœuf, le mouton ou le chameau, leur urine et leurs excréments deviennent impurs, et leur lait même n’est plus consommable. Il faut alors tuer l’animal au plus vite et le brûler, et en faire payer le prix au propriétaire par celui qui l’a sodomisé.

     11. Boire du vin et des boissons alcooliques est un péché capital, et est strictement défendu. Celui qui absorbe une boisson alcoolique ne conserve qu’une partie de son âme, la partie déformée et méchante ; il est damné par Dieu, ses Archanges, ses Prophètes et ses Croyants. Ses prières quotidiennes sont rejetées par Dieu durant quarante jours. Le jour de la résurrection des morts, son visage deviendra noir, sa langue pendra de sa bouche, sa salive coulera le long de sa poitrine, et il sera constamment assoiffé.


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 22:14

      ADDENDUM

      Dans l’intérêt même des lecteurs de cette page qui, pour la plupart, ignorent tout des lois divines touchant à l’essentiel et méconnaissent aussi bien ce qu’ils risquent en ne les observant pas, je me fais un devoir de recopier ci-dessous les recommandations qui ouvrent le texte dont Popov nous a fourni l’adresse. L’auteur de l’article auquel nous réagissons fait remarquer, à juste titre, que les ignorants parlent volontiers d’obscurantisme lorsqu’ils évoquent l’Iran. Or, nous avons là, avec ce petit livre couleur d’islam et d’écologie, quelque chose qui est l’exact équivalent du Discours de la méthode de René Descartes. Encore notre rationaliste se contentait-il des « règles pour la direction de l’esprit », sans aller plus loin. Rien chez lui sur l’art de pisser et de déféquer. Reconnaissons que c’est une grave lacune dont la philosophie européenne aura toujours grandement souffert. Citations sociales et religieuses Lois divines régissant la vie quotidienne

       de la façon d’uriner et de déféquer

       

      1. Il est nécessaire à chacun, au moment d’uriner ou de déféquer, de cacher son sexe à tous ceux qui sont pubères, même à sa sœur ou à sa mère, aussi bien qu’à un faible d’esprit et aux enfants en âge de comprendre. Mais le mari et la femme ne sont pas tenus de le faire.

      2. Il n’est pas indispensable de cacher son sexe avec quelque chose de particulier, il suffit de le faire avec sa main.

      3. Au moment de déféquer ou d’uriner, il faut s’accroupir de façon à ne pas faire face ou à ne pas tourner le dos à La Mecque.

      4. Il ne suffît pas de dévier son sexe, tout en faisant face ou en tournant le dos à La Mecque ; et il ne faut pas avoir le sexe exposé face à La Mecque ou en direction opposée à La Mecque.

      5.  Il est interdit d’uriner ou de déféquer dans quatre endroits :

      — les impasses, sauf avec l’autorisation des riverains ;

      — la propriété de quelqu’un qui n’a pas accordé cette permission ;

      — les  lieux du culte, comme certaines medersas ;

      — les tombes des fidèles, sauf si on veut les offenser.

      6.  Dans trois cas, il faut absolument purifier l’anus avec de l’eau :

      — quand l’excrément a été évacué avec d’autres impuretés, du sang par exemple ;

      — quand  une chose impure a  effleuré l’anus ;

      — quand l’orifice anal a été souillé plus que de coutume.

      En dehors de ces trois cas, on peut ou laver l’anus avec de l’eau ou l’essuyer avec une étoffe ou un caillou.



  • steklo steklo 13 avril 2017 22:05

    Et bien moi qui désirait m’informer sur la vie de la population iranienne à travers l’auteur et les commentaires, j’en suis toujours au même point


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 avril 2017 22:29

      @steklo
      De quoi vous plaignez-vous ? On vous a fourni l’adresse du Petit Livre Vert de l’ayatollah Khomeiny, dont l’autorité et les résolutions, depuis plus de trente-cinq ans, n’ont jamais été contestées. A partir de là, il me semble que vous pouvez comprendre l’esprit des lois iraniennes et les principes de son bon gouvernement.
      Vous aurez peut-être du mal à appréhender l’extrême subtilité philosophique de ces textes, dont je viens de recopier quelques passages particulièrement ardus. Ils requièrent, il est vrai, une une très grande concentration de l’intelligence qui peut faire défaut lorsqu’on est un peu fatigué par l’exercice d’un métier. Mais moi qui suis à la retraite après avoir passé ma vie à enseigner les lettres, je m’offre bien volontiers à les commenter pour la plus grande gloire de Dieu. Par dessus le marché, cela me sera probablement compté au jour du Jugement. 


  • njama njama 14 avril 2017 15:14

    La diabolisation de l’Iran relève de la manipulation médiatique au service de « l’entité sioniste » (une nébuleuse oligarchique colonialiste) pour briser ce qu’ils appellent « l’axe Téhéran- Damas- Hezbollah-Hamas » qui entrave et l’expansion d’Israël, et l’hégémonie sur les matières premières du Moyen-Orient, et les voies commerciales terrestres et maritimes.
     

    ISRAËL, LE SHAH D’IRAN ET LE PÉTROLE

    le « nucléaire iranien » apparaît de plus en plus comme un prétexte de l’État hébreu et de ses alliés pour entretenir la discorde avec l’Iran, pays souverain comme la Syrie, alors que le vrai sujet est l’hégémonie sur le pétrole dans la région.

    L’Iran du Shah était en vertu d’accords secrets le fournisseur quasi exclusif de pétrole à l’État hébreu, lequel transitait par l’oléoduc Eilat-Ashkelon, dont la construction fut décidée dans le cadre d’un accord israélo-iranien en 1968. Une fois à Ashkelon, le pétrole était chargé sur des navires à destination de l’Europe. La révolution iranienne mettra fin à cette entente.

    Renseignement intérieur... Ou l’histoire des oléoducs pétroliers irano-israéliens

    traduction d’un article de Haaretz, Saturday October 13, 2007 http://www.haaretz.com/print-edition/features/inside-intel-the-story-of-iranian-oil-and-israeli-pipes-1.230884

    "Jusqu’au milieu des années 1950, Israël recevait son pétrole d’Union soviétique, du Koweït (alors sous tutelle Britannique) et des compagnies pétrolières internationales. Mais dans les années 1955/1956 ces liens furent coupés et Israël fut forcé de trouver de nouvelles sources pour s’approvisionner. Israël conclut des accords secrets avec l’Iran, puis voulut le définir comme principal fournisseur pétrolier. Par crainte de détériorer ses relations avec le Monde arabe, l’Iran a alors hésité. Mais après la Campagne du Sinaï, en 1956, les Iraniens ont été convaincus et ont consenti à fournir du pétrole à Israël.

    Grâce à des unités de pompage et des conduites « réquisitionnées », (pour ne pas dire « volées »), à des sociétés italiennes et belges qui exploitait un gisement pétrolier à Ras Sudar, dans le Sinaï, Israël construisit un jour un oléoduc reliant Eilat à Ashkelon. La mise ne place de la conduite, de 40 centimètres de diamètre, fut financée par le Baron Edmond de Rothschild. Le projet fut dénommé « Tri-continental ». A la demande des Iraniens, qui voulaient alors dissimuler leur participation à la vente d’hydrocarbures à Israël à travers une Société commune, les parties établirent une association secrète la « Fimarco », enregistrée en juillet 1959 au sein de l’abri fiscal du Lichtenstein. L’Iran possédait 10 % de l’association. Les tankers transportaient le pétrole d’Iran vers Eilat, et de là il était réexpédié à Ashkelon par le pipeline....

    En 1969, le pipeline entre Eilat et Ashkelon étant achevé, des tankers géants furent achetés pour transporter le pétrole. En décembre 1969, le pétrole iranien commença à couler dans la grande canalisation. Un petit pourcentage de ce pétrole fut affecté à Israël.

    L’essentiel fut cependant chargé sur des tankers au terminal d’Ashkelon et envoyé aux consommateurs en Europe, principalement en Roumanie, le seul pays du bloc Soviétique qui continuait à entretenir des liens diplomatiques avec Israël.

    En 1970, 162 tankers livrèrent 10 millions de tonnes de pétrole au terminal. Ce fut l’année record du pipeline, mais le but ambitieux des 50 millions de tonnes par an ne fut jamais réalisé.

    Fin 1978, avec la chute du Shah, le pétrole arrêta de couler et les liens entre les deux pays se détériorèrent jusqu’à l’hostilité qui les caractérise à ce jour.
    ...

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=53893

    ISRAEL PETROLE & GAZ - Israël veut devenir un acteur majeur du développement régional dans les secteurs du pétrole et gaz.
    26 févr. 2008
    Israël cherche à devenir un acteur majeur dans le transport du pétrole brut du Caucase vers l’extrême Orient. Son principal atout actuel est l’oléoduc qui relie Ashkelon à Eilat.
    Le principe est simple : si Israël parvient à finaliser le projet de navette de super-tankers de 250.000 tonneaux entre Ceyhan (ville turque qui reçoit du pétrole d’Azerbaïdjan et de Georgie) et Ashkelon, alors Israël se servirait de son oléoduc et d’autres super-tankers de 280.000 à 310.000 tonneaux pour transporter le pétrole jusqu’à à Eilat, et Eilat pourrait alors servir de point de passage pour livrer l’Inde, le Japon, et la Chine.

    source : Israel Valley SITE OFFICIEL DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCE-ISRAËL

    http://www.israelvalley.com/news/2008/02/26/15976/israel-petrole-gaz-israel-veut-devenir-un-acteur-majeur-du-developpement-regional-dans-les-secteurs-du-petrole-et-gaz


    • popov 14 avril 2017 17:47

      @njama

      Je n’ai pas donné mon point de vue « occidental » ou autre sur l’Iran, pas un mot.

      J’ai juste donné la référence à des textes du père de la « république islamique ». À chacun de se faire une idée.

  • genrehumain 14 avril 2017 20:52

    « Les bahaïs n’ont pas cette chance : considérée comme une »dissidence de l’islam" leur secte est interdite en Iran et ses membres risquent de fortes amendes, mais pas la mort contrairement à ce qu’ont pu prétendre certains journaliste malavisés."

    Monsieur Nicolas Kirkitadze

    Ce que disent ces journalistes sur la persécution des baha’is est parfaitement vrai :

    Je vous conseille de consulter le site de l’ OPRA ( Office français de protection des réfugiés et apatrides) pour mieux vous informer.

    https://ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/151020_irn_bahais.pdf


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