samedi 16 mai 2015 - par morice

L’US Air Force, gérée par des épiciers ?

C'est mon vieux compagnon de presse spécialisée le Fana de l'Aviation qui m'en a averti, dans son numéro du mois d'avril. Et l'histoire vaut en effet le détour. Figurez-vous que les gens du Pentagone, qui semblent gérer leurs stocks au stylo près, alors qu'ils dépensent sans compter dans des gabegies mémorables dans des engins approximatifs, ont décidé de sortir de son cimetière un avion-zombie, et pas n'importe lequel. Un B-52H, débarrassé de son cocon de plastique pour reprendre l'air, afin de complèter la liste des appareils de la catégorie, l'un d'entre eux, incendié, s'étant avéré irréparable, il y a quelque temps. Le vénérable engin a de nouveau fait rugir ses réacteurs au dessus de Davis-Monthan pour rejoindre la base de Barksdale pour être fignolé (il ne rejoindra ses collègues que l'année prochaine). Au moment où on nous bassine sur les avions dits de 5eme génération (un terme discutable) et les merveilles de l'électronique, avouez qu'il y a de quoi sourire avec ce vieillard à pilotage par câbles, ressuscité... au nom il est vrai un peu prédestiné : il s'appelle en effet "Ghost Rider"... 

L'histoire a commencé lors d'une visite de maintenance habituelle (enfin pas vraiment, l'avion avait déjà eu un problème auparavant). Celle du modèle 60-0049 de B-52H, envoyé au 49e TES (centre detest) pour effectuer des essais d'évaluation de nouveaux systèmes d'armes, avec son compère le 60-003, siglé lui aussi encore au 11e BS. L'appareil avait participé en 1999 à l'opération Noble Anvil, à savoir au bombardement de l'Otan de l'ex-Yougoslavie. On peut le voir ici avec sous les ailes deux missiles AGM-142 "Have Nap" en mai de la même année, arrivant à Fairford (en Angleterre). Des "Popeye" israéliens au nom modifié (pour faire plus sérieux ?). Un bidule guidé visuellement et pouvant emporter une charge perforante, une première sur ce type d'avion. Sur la base de Barksdale, les B-52 font parfois l'objet d'incidents sérieux, tel celui du 5 septembre 2013, un frein (celui du diabolo numéro 3) ayant pris feu alors qu'un avion était en train se se parquer. Ça, ce n'était rien en comparaison de l'incident de Minot d'octobre 2007, où un avion avait survolé les Etats-Unis avec 6 bombes nucléaires armées, un incident en évoquant d'autres du même tonneau dans les années 50 et 60... (lire ici et là également). D'autres incidents ont eu lieu durant la carrière du monstre des airs, avec parfois des surprises comme ici avec un vestige retrouvé... 50 ans après l'accident du 24 janvier 1963.

Le 28 janvier 2014, rebelote avec une fuite d'oxygène et une étincelle malvenue dans le cockpit, survenue lors de la grande maintenance du 0049, après chaque cycle de 450 heures de vol, une visite qui dure 14 jours d'affilée, et où l'avion est complètement désossé par 11 rampants (ici l'appareil en travaux en novembre 2014). Cette fois-ci, les dommages étaient trop importants, la structure du cockpit ayant été endommagée, l'appareil était bon pour la casse : cela revenait moins cher d'en remettre un des treize mis au rencart au cimetière des avions que d'essayer de retaper la bête brûlée. Il y avait eu un blessé dans l'incendie. L'affaire n'avait pas fait grand bruit dans le presse, l'USAF préférant parler ce jour-là d'un exercice à... Pearl Harbor à partir de la base d'Andersen à Guam. Voici les photos les plus récentes le concernant, en date du 26 avril 2014 à Barksdale (après l'incendie donc, qui ne semble pas se voir extérieurement). A noter qu'extérieurement ça fait belle lurette que l'engin a perdu son canon de queue, vestige de la seconde guerre avec B-17 et B-29 : ses quatre canons, vite remplacés par un seul M61 Vulcan ont été rapidement tous deux enlevés sur tous les appareils restants. Pour les missiles de croisière (nucléaire !), c'est en pylone, à l'extérieur.

Ne reste plus en effet que la solution de sortir de sa tombe désertique un des derniers exemplaires de B-52H. Un des rares modèles encore actif sur les 744 construits, le dernier exemplaire, de type H, justement étant sorti en... 1962 (notre "remplaçant" n'a qu'un an de moins !). Aujourd'hui, il ne reste donc plus en service que 58 B-52H, stationnés au 5th Bomb Wing de Minot AFB dans le Nord Dakota et 18 de l'Air Force Reserve Command au 917th Wing de Barksdale. Soit 76 engins exactement, le 1/10eme de la flotte d'origine des camions à bombes (voir ici) mais aussi les 76 exemplaires acceptés par les russes lors du dernier accord SALT signé en février 2011. En gros, les américains n'ont pas le droit d'en maintenir plus en vol... alors qu'il n'en ont donc plus aujourd'hui que 12 en stock, sous cocon, maintenus prêts à être utilisés.

Pourquoi avoir tant tenu à respecter ce chiffre d'apothicaire ou de compte d'épicier, ne cherchez pas à comprendre. Il y en a un, quelque part au Pentagone, qui détient une feuille sur laquelle c'est marqué 76... et si l'un d'entre eux se vautre, eh bien on fait tout pour qu'il y en ait à nouveau 76. C'est un peu kafkaïen, un tantinet ridicule (que sera le rôle d'un appareil de moins, est-ce celui-là qui effectuera la mission du siècle ou en a-t-on vraiment besoin. là ne semble pas être la question). Mais le fait est là : quelqu'un a signé un papier et mis un tampon pour qu'on sorte de sa tombe un bazar vieux de 54 ans, le numéro 61-0007, choisi parmi les "1000" à savoir une catégorie d'avions entretenus pendant au moins 4 ans dans un état assez correct pour pouvoir être remis en vol rapidement (le principe marche aussi pour les autres, comme ici pour l'A-10, chez qui ça ne coûte "que" 43 000 euros pour le remette en route). En photo, les douze restants, soigneusement mis à part à Davis Monthan, les autres étant progressivement "scrappés" (ici au Texas). Ne reste plus qu'à se pencher sur ce qui est aussi un cauchemar de plombier : ce que montre cette étonnante photo (ici à gauche) prise dans la baie avant du train d'atterrissage, vers la cloison arrière du cockpit....

Enfin, rapidement, cela veut dire après deux mois et demi de remises à niveau diverses, de vérifications et de tests. Ce qui n'est pas une mince affaire sur un engin doté de 8 réacteurs... qui sont tout sauf jeunes (la cellule de l'avion affiche 17 000 heures de vol !). En octobre 2012,le plus récent des B-52 (le modèle 61-040) a en effet franchi le cap des 50 ans d'existence. Des TF33, bichonnés certes, mais eux aussi d'un autre âge : c'est en effet la version civile du JT3, dérivé du J-57, qui a volé la première fois avec le premier Boeing 707-120 le 22 juin 1960. Extérieurement, ça se voit, quand il vole, ça s'entend et ça se sent quand huit exemplaires laissent derrière eux leur panache de carbone (dû à l'injection d'eau en sortie de réacteur). Le temps de transférer du 0049 ravagé les composants nécessaires, dont une navigation Norden numérique et un équipement Satcom (il venait d'être mise à niveau !) et le revoilà en vol... d'essais : le programme de remise à niveau ne sera terminé qu'à la mi-2016 !!! Et tout cela à un coût : le nettoyage et la remise à neuf d'un B-52, ce n'est pas un coup de polish seulement comme pour les bagnoles, au fond d'un garage de banlieue. Selon les techniciens, il n'y a eu à changer que les réservoirs internes et les tuyaux de desserte du kérosène, et c'est tout. La fantaisie du respect du chiffre 76 (auquel les américains sont très attachés) a coûté la bagatelle de 13 millions de dollars ! Ce qui n'a pas empêché l'Air Force de présenter la chose sous le terme "d'économie" : Selon le capitaine. "Chuck McLeod, un officier de carrière de la logistique et de l'élargissement de l'équipe l'avance de son B-52 SPO de l'équipe de régénération, "la récupération d'un B-52 d mis à la retraite et au '"cimetière" épargne l'argent des contribuables. Il a poursuivi : « C'est beaucoup trop cher de réparer l'avion endommagé ou de fabriquer un nouveau bombardier (? ??), alors qu'il n'y a pas eu de nouveau B-52 depuis 1962." Il eût été moins cher de ne pas le remplacer du tout, pourrait-on persifler.

L'engin est l'objet de tous les soins, mais ses colègues aussi, depuis qu'on s'est aperçu que le B-2 était loin d'être une réussite et que le B-1 était plus fragile qu'imaginé au départ. Alors on dépense des millions pour mettre à jour le tas d'aluminium. On le recâble entièrement en bus de données, on lui met de beaux et grands LCD en cockpit, et on lui colle un ordinateur digne de ce nom, l'ensemble étant appelé Combat Network Communication Technology (CONECT) : les premiers ont été posés en 2009 en tests. Le contrat, finalisé l'année suivante porte sur 8 ans de chantiers de mises à niveau diverses pour la somme de... 12 milliards d'investissements au total. très bonne vue du cokpit ici. Chaque tas de ferraille transformé aura donc reçu à la fin près de 158 milions de dollars de soins (L'engin ne valant que 53, 4 millions en 1998 (et seulement 9, 28 en 1962, à sa sortie d'usine).). Avec un beau gag au millieu, expliqué ici candidement par une revue spécialisée (Wired)  : "CONECT rend beaucoup plus facile de modifier les objectifs en vol, un gros avantage dans un avion qui passe régulièrement 14 heures en altitude. Les écrans LCD rendent l'information compliquée plus facile à comprendre. Et le système fonctionne sous Windows, ce qui réduit le temps d'apprentissage et peut permettre aux équipes de faire des choses comme l'utilisation de Microsoft Word pour rédiger des rapports pendant les accalmies dans le vol."... la crainte de l''écran bleu de la mort n'ayant pas effleuré les responsables du Pentagone... Z'ont intérêt à avoir une connection téléphonique qui marche, pour le service après-vente ("allo Microsoft, ça a planté, que dois-je faire ?"... "Evacuez l'avion, ou rebootez !!! ").

Actuellement, on teste toujours le remplacement de la soute rotative du B-52, répondant ainsi à la mise à jour décidée en 2013 de pouvoir emporter des "smart bombs". Le nouveau bidule s'appelle un Conventional Rotary Launcher (CRO, la maladie des millitaires US de mettre des sigles partout), pouvant emporter des "smart weapons" de type 1760, remplaçant les bombes guidées par GPS (Joint Direct Attack Munitions ; ou par laser. L'envoi de ces nouvelles bombes JDAM exige non seulement le changement du rack mais aussi l'installation d'un bus d'informations pour pouvoir les lâcher au bon moment. Le nouveau rack rotatif emportera ainsi 24 GBU-JDAM-38 de 500 livres ou 20 GBU-31 de 2 000 livres. 

Mais il lui faudra aussi changer un jour ses réacteurs... car cela fait longtemps que l'on a testé des TF-39 (ceux du Lockheed C-5 Galaxy) à la place, dont 4 exemplaires prendraient la place des 8 précédents à bout de souffle, mais que le Pentagone n'a jamais trouvé l'argent pour le faire. Or ça commence à urger, pour un simple problème de pompe à essence. A savoir aussi qu'en kérosène, en effet, ce n'est pas donné : l'avion contient 47 000 gallons, le kérosène étant à 1,57 dollars le gallon (il a baissé de moitié ces derniers mois !) un décollage à plein coûte, même avec les prix bas actuels, plus de 73 000 dollars (en septembre 2014, il fallait presque 200 000 dollars pour le remplir...). D'autres on fait le calcul sur une plus grande échelle, pour imposer l'idée de nouveaux réacteurs indispensables pour les 35 ans à venir : "le B-52H est programmé pour voler environ 22 000 heures par an et avec ces moteurs existants, il consomme 3 310 gallons par heure (12 500 litres), ce qui fait qu'un seul B-52 consomme 275 millions de litres par an de carburant !!!). Après remotorisation, le taux de consommation de carburant horaire devrait calculé diminuer d'environ 33 pour cent, à 2 218 gallons par heure. Aux heures de vol programmés, ce est une économie d'environ 24 millions de gallons de carburant par an, soit 840 millions de gallons sur le reste de vie (35 ans) de la cellule du B-52H. Des études antérieures de remotorisation ont calculé la valeur économique de cette réduction en multipliant le nombre de gallons enregistrés par le prix en vigueur chez le Defense Energy Support Center (DESC) pour le carburant. C'est basé sur le prix "DESC FY03" à 1,20 dollars. la méthodologie utilisée dans les études antérieures pourrait réduire les coûts d'environ 29 millions par an, soit environ d'un milliard de dollars sur la durée de vie restante estimée du B-52 à 35 années". Evidemment, derrière les calculs d'épiciers, il y a le lobby des constructeurs de moteurs, et ici General Electric, premier candidat à la modification. Le Pratt & Whitney PW2000 (appelé aussi F117) étant aussi en lice, car déjà utiisé sur le C-17 et le Boeing 757... "ce serait une victoire pour l'environnement", note avec humour foxtrot alpha. Il y en a 304, de moteurs à fournir (sans parler des stocks supplémentaires de rechange)... et ce n'est pas donné... chaque moulin vaut en effet 8,4 million de dollars. Il faut donc aligner 2,5 milliards de dollars pour changer toute la flotte existante (sans compter les moteurs de rechange).

Tout ça alors que la guerre assymétrique d'un Daesh ou des Talibans, ou avant eux les Viet-Congs a démontré que le tapis de bombes, à part laminer les civils, était plutôt peu efficace et qu'en ce domaine, un bon vieux monstre très laid à tronche de phacochère était dix fois plus efficace. Oui mais voila : le F-35 a bouffé tous les crédits qui restaient de l'aventure F-22 ou du V-22, et il ne reste plus grand chose à ronger. Le B-2 est tellement fragile qu'à chaque sortie on craint qu'il ne rentre pas entier, et ce, en dehors de toute adversité. Il craint... la pluie. Le F-22 a besoin d'un drôle d'avion (on va voir lequel bientôt) pour causer avec ses collègues, vu qu'il est l'autiste de service, le F-35 lui ne sortira jamais par temps chaud (ou alors avec des citernes au sol peintes en blanc ce qui est un sommet, il faut l'avouer). L'arsenal guerrier US n'a de sens qu'il ne fait que nourrir un looby et rien d'autre, et la sortie de la naphtaline d'un avion de 50 ans n'échappe pas à cette règle. C'est un système clos : on pointe sur un tableur, et on demande au contribuable US de payer, en l'embarquant dans une propagande pitoyable et guerrière sur la défense de la Nation. En attendant, il peut toujours attendre des soins fournis par l'état en cas de maladie : aux Etats-Unis, patrie cocardière des vieux avions repeints à neuf, il vaut mieux être riche, en bonne santé et posséder un bon flingue qu'être noir et habiter Ferguson...

 



28 réactions


  • foufouille foufouille 16 mai 2015 10:30

    mauvaise note car article mauvais.
     smiley


    • foufouille foufouille 16 mai 2015 13:38

      @cyrus
      vérifie ses liens et infos.


    • Rincevent Rincevent 16 mai 2015 15:27

      @cyrus

      +++ Je souscris point par point à votre analyse. C’est à cause de tout ça que j’ai fini par décrocher des articles de morice, alors que, souvent, les thèmes m’intéressent. J’y retourne parfois, comme aujourd’hui, mais comme rien n’a changé je n’arrive plus à aller jusqu’au bout. Tant pis.


    • morice morice 16 mai 2015 17:14

      vérifie ses liens et infos.


      ce qui veut dire quoi ? que vous êtes incapable de troller seul ???


    • morice morice 16 mai 2015 17:15

      mauvaise note car article mauvais.


      la grammaire étant meilleure chez vous, je suppose ?


    • morice morice 16 mai 2015 17:16

      mais comme rien n’a changé je n’arrive plus à aller jusqu’au bout. Tant pis.


      a part avouer être fainéant, je ne vois rien de constructif là...

    • Rincevent Rincevent 16 mai 2015 17:40

      @morice

      Décidément vous êtes inaccessible à la moindre critique et la réaction atrabilaire arrive vite. En psychologie on appelle ça psychorigidité, c’est un trait de caractère pas une pathologie et donc ça ne se soigne pas...


    • morice morice 16 mai 2015 17:43

      C’est quoi vos arguments sur ce TEXTE ?


      sa longueur ?

      si votre connaissance des faits de ce monde est fait de tweets, je vous PLAINS !!!
      Vous n’en avez développé aucun, et avez évoqué une série qui étudie depuis plus de 5 ans le trafic mondial de cocaïne, en prenant chaque pays concerné et en mettant à jour les données.

      Et vous voudriez que ça tienne sur un timbre poste ??

      Franchement c’est se foutre du monde !

    • morice morice 16 mai 2015 17:52
      vous vous foutez du monde et on en a la PREUVE `

      vous êtes allé commenter ce texte il y a 4 jours à peine :

      Le rôle de l’URSS dans la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)

      Rincevent (---.---.---.42) 12 mai 15:49

      il est aussi long, et possède 53 renvois de bas de page, ce qui en fait un truc encore plus chiant à lire.

      vous vous foutez du monde, et on a donc la preuve :

      le texte est ici :


      et là, comme par hasard, pas une critique sur la longueur ou la complexité à le lire

      j’appelle ça deux poids deux mesures ; un jour ça vous fait chier, l"autre pas.

      C’est bien autre chose que vous visez ici, donc..... et c’est bien l’auteur, avec un faux argument !

    • foufouille foufouille 16 mai 2015 18:06

      @morice
      toi connaîtreheu internetheu ?
      toi avoir correcteur phraseheu en ligneheu ?
      verstanden.


    • Rincevent Rincevent 16 mai 2015 18:51

      @morice

      Alors là, c’est intéressant… Dans cet article sur le rôle de l’URSS, j’ai juste réagi à une affirmation qui me semblait outrée et inexacte. Pour le reste, il s’agissait d’un copié-collé du texte d’une historienne qui ne m’apprenait pas grand chose que je ne savais déjà, donc j’ai pu le lire rapidement et je me suis épargné les 53 renvois, figurez-vous. Quant à évaluer ce qui m’est lisible ou pas, souffrez que ce soit moi qui en décide…

      Après, votre réaction paranoïde (« on » en a la PREUVE, deux poids deux mesures, comme par hasard, c’est l’auteur que vous visez, etc.) confirme bien ce que j’écrivais plus haut et me laisse froid (à la rigueur amusé).


  • Mowgli 16 mai 2015 15:46

    Moi, ze « lis » morice seulement pour les belles zimazes. morice, c’est mon Playboy à moi  smiley 


  • morice morice 16 mai 2015 17:13

    « sans reelement apporter beaucoup de news »


    saviez vous pour ce B-52 ? 

    NON

    savez vous les dépenses engagées 

    NON

    savez vous le problème du remplacement futur ou non et des coûts ?

    NON

    Saviez vous à quel point cette GABEGIE ne sert à rien pour les guerres actuelles ?

    NON

    alors vos critiques, je m"assois dessus.

  • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 16 mai 2015 19:51

    Article insuffisamment documenté, beaucoup d’approximations, un style aussi fantaisiste que l’argumentaire.

    Des images et des phrases complètes recopiées de Wikipedia

    Bref, pas très sérieux tout ça !


  • soi même 16 mai 2015 22:24


    bonsoir morice, vous êtes pénible tête à claque et c’est avec une certaine tristesse que je vous le dit, il est évident que vous êtes un moi tout seul et que vous avez cure de l’avis des autres !

    Sur le fond , quel est l’information valable que vous apporté, une ligne deux lignes peut être , tous le resté est qu’un emballage de praline.

    Désolé pour la dernière fois, vous avez vécus une épreuve qui à la réflexion je me suis comporté comme un abrutie car j’ai mis du temps à comprendre ce que vous avez subit !


  • morice morice 16 mai 2015 23:28

    Sur le fond , quel est l’information valable que vous apporté, une ligne deux lignes peut être , tous le resté est qu’un emballage de praline.`


    1) les B-52 sont comptés à un près dans un traité avec les Russes : vous le saviez ?
    2) les américains ont des incidents qu’ils ne divulguent pas.
    3) leurs stocks (coûteux) sont entretenus pour en faire des avions utilisables. 
    4) leurs mises à jour sont constantes et coûtent des fortunes : les « blocs ».
    5) l’avion le plus utilisé à plus de 50 ans.
    6) aucun moteur neuf n’a jamais été mis sur un B-52 !
    7) la consommation de kérosène est apocalyptique !
    8) la dernière mise à jour c’était pour mettre Windows à bord (imaginons une arme nucléaire gérée par Microsoft ; si vous ça ne vous effraie pas, moi, si.)
    9) le F-35 a bouffé tous les crédits laissés par le F-22, qui avait déjà bien bouffé.
    10) l’argent dépensé dans ses tas de ferraille permettrait de faire combien d’hôpitaux ?

    Sans développer, ça fait déjà dix lignes et non pas deux. Mais comme vous êtes aussi prétentieux, vous connaissez bien sûr les 8 autres...

    Figurez-vous que j’écris pour tout le monde, pas uniquement pour les spécialistes, ou les pseudo spécialistes comme vous.... y’en a qui apprennent des trucs en me lisant, et moi ça me suffit. Les Mr Je sais tout et je n’ai pas besoin de tartines, qu’ils aillent bouffer ailleurs.

    • soi même 17 mai 2015 00:08

      @morice ( Figurez-vous que j’écris pour tout le monde, pas uniquement pour les spécialistes, ou les pseudo spécialistes comme vous.  ) Pourquoi vous faites toujours passé se sentiment désagréable que vous mordez ?
      Les informations que vous dites, son si capitale que cela pour la marche du Monde ?


  • Pyrathome Pyrathome 16 mai 2015 23:36

    Des épiciers, oui, comme la meute de trolls ici-même.....


  • sls0 sls0 17 mai 2015 04:22

    Bonjour de la terre. Moi.
    Il y a des choses intéressantes que seul Morice trouve.
    Il y a des choses qui m’intéresse moins mais qui peuvent intéresser d’autres.

    Un bon enquêteur doit savoir trouver, Morice le fait très bien, ensuite il doit savoir faire un rapport compréhensible et synthétique, là ça coince un peu.

    Il arrive qu’on me demande de temps en temps de faire un schéma relationnel pour l’analyse pour une enquête car en l’état c’est inexploitable.
    Un article de morice c’est un bon entrainement pour ne pas perdre la main.
    Pour un enquête, le confus peut conduire à passer à coté de quelque chose d’important, pour un article de morice c’est lui qui passe parfois à coté du principal, les conséquences sont moins graves. Il a sa méthode et il est pas trop ouvert aux critiques même positives ou constructive, on fait avec et la victime au final c’est lui.
    Dans un commentaire avant celui-ci sur un sujet un peu scientifique j’écrivais avec des certitudes la science se fige, la remise en question la fait évoluer. C’est applicable pour tout il me semble même ici, je peux m’en faire une phrase type.

    Au sujet de l’article.
    La première apparition de l’assurance qualité c’est au service de la production de guerre américaine. On a vu les résultats c’est impressionnant en quantité, réponse au besoins, qualité, ect...
    Le but était connu et visible, avoir le meilleur matériel pour gagner.
    Pour être franc, le but actuel je ne le voit pas à part celui de se faire un max de blé sur le compte des contribuables américains et des alliés.
    Les résultats maintenant :
    La quantité : en dollars c’est visible, en matériels aussi, il coute beaucoup plus cher surtout.
    La réponse au besoin : se faire un max de blé de ce coté là c’est bon. Oui, il y a les militaires, ils font avec, leur fonction n’est pas de gagner mais d’être la justification.
    Qualité : ça n’a pas grand chose à voir avec la tonte du contribuable, on peut l’oublier. Oui il y a toujours les militaires, dans leur rôle de justificatif la qualité n’est pas vraiment nécessaire, c’est même assez incongru d’y penser.

    Pour celui qui croit que la qualité du matériels militaire baisse aux USA, s’il ne regarde qu’avec un regard strictement militaire il a parfaitement raison, s’il a le regard d’un actionnaire, c’est pas important. Comme 96% des députés et sénateurs sont en place grâce à des lobbys assez souvent militaro-industrielles, ce n’est pas trop un problème.

    14 jours de maintenance pour 450h de vol, c’est impressionnant, la consommation aussi, avec mon litre et demi pas semaine je me sens ridicule. 


  • foufouille foufouille 17 mai 2015 08:26

    meurice s’est censuré tout seul.
    vraiment dommage.


  • Selvagor 18 mai 2015 14:02

    Avec plus de 600 milliards de $, il faut bien en jeter un peu par les fenêtres quand les poches des politiques/généraux sont remplies.


  • R_o_n_r_o_n 18 mai 2015 19:56

    Moi j’aime bien. C’est intéressant.


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