vendredi 19 décembre 2008 - par vincent p

La crise mondiale, le temps des remises en cause...

Quelles valeurs de société pour les peuples en berne ? Pour nos gouvernants en perte de croissance ? Dans quel genre de valeurs, de culture, d’esprit, de propos, devons nous élever nos enfants ? Je me demande à combien s’élève le nombre de ceux souhaitant vraiment changer de valeurs ?

"Que peuvent les lois, là où seul l’argent est roi ? " Pétrone

Désormais, quand le système se grippe on en réclame un autre de ses représentants. L’important ce n’est plus l’homme, mais la marchandise, le monde de la finance au dessus de tout. L’amour du siècle, leur " verbiage " aux conduites si habituelles, nos dirigeants ne sont guère économes, certes pour prendre l’avion, discourir mais pas plus ! A l’image de l’homme actuel, se révélera toute la faillite des systèmes. À l’intérieur des murs et des palais dorés, que connaissent-ils de leur monde en piteux état ? Le plus petit des petits qui le nourrit, en s’occupant de sauver les marchés qui ravagent et affament tout ! Qu’apprend l’homme moderne de son histoire ? Des élus, des dirigeants de tous bords moins entretenus feraient davantage de bien à des familles. Malheureusement les réformes ne font pas d’un juste non plus un diable, tout juste un politicien pressé, comme tant d’autres parfois endiablés. Aux actes de désespoirs de plus en plus nombreux vers quoi allons nous ? C’est si brutal toutes ces faillites coup sur coup, et l’on fait croire bien hâtivement que les problèmes sont résolus par d’autres pirouettes de plus.

Le politicien s’affaire, le citoyen réclame, mais la nature ne soigne plus. Comment faut-il voir le progrès de l’homme ? Que ceux qui s’empressent de paraître bons à l’antenne sont des justes ? Nous rêvons tous d’un monde meilleur un jour ou l’autre, consciemment ou non mais en avons nous seulement encore le temps de changer de valeurs ? C’est comme si à chaque fois que nous voulions que les choses changent, nous retombions dans les mêmes conduites. L’histoire n’apprend rien à l’homme moderne ! Dans le continuel petit manège au changement, rien ne change, on ne progresse pas, on est continuellement sollicité à choisir celui-ci ou un autre s’il y a défaillance. Ils gouvernent, ont des titres, mais refusent d’admettre la déroute de leur monde. Il y a pourtant des évidences qui sautent aux yeux. Ce que démontre l’histoire est que l’homme n’est pas toujours créateur de richesses, n’embellit pas la nature, préférant surtout piétiner les fleurs et les jardins pour des normes pressantes de conduite. De jour en jour vers quel genre de valeurs, nous dirigeons nous ? Quels en seront les gagnants et les perdants ? Les grands dirigeants ne devraient pas faire des promesses de paix et de sécurité, quand bien même pour de miroitantes choses, comme seules bouées de sauvetage. Et ça se déplace ici ou là en avion, en voiture et l’on fait croire que l’on est proche des gens, alors que ce n’est que fausseté bien orchestrée. Pourquoi tant de désenchantement, toi qui voulais éclairer le monde. Ils disaient le Titanic insubmersible, impossible disaient-ils, les premières classes du Titanic étant bien évidemment avantagées, les premiers pour obtenir une place dans les radeaux.

Je ne nage pas seulement grâce à l’argent, au seul indice phare du fret maritime, mais nage grâce à l’eau qui trouve le temps d’apprendre à nager. Pas de changement si l’homme se rouage sans cesse ! Si seulement nos dirigeants n’étaient pas élus à faire les malins. De l’histoire de France pas toujours bénie des Dieux, qui est fier de nos élites si navrantes ? Pourquoi Le royaume de France devrait-il se tenir au-dessus des autres peuples, décoré et couronné par Dieu le Père en personne, de prérogatives extraordinaires. " La France, fille aînée de l’Eglise ", mon œil oui, elle a surtout engendré tant de mauvais dirigeants et ça continue dans la précipitation. Après le G6 le G20, Le Fond Stratégique Des Caisses Vides n’a bien sur pas pour vocation de garantir autrement. J’attends le plan de relance de la ménagère de 50 ans pensant à sa permanente, si seulement ce genre d’effets d’annonces pouvaient rassurer. Et plus ils en font, et plus ils en finissent par pousser les êtres aux valeurs les plus aliénantes, sans réfléchir.

A la terre promise d’être mené par des procédés plus " sécuritaires " contre les déviants, à une nouvelle Rome, fausse Jérusalem de paix, de tolérance, de coeur. Auguste disait au sujet D’Hérode : " Mieux vaut être le chien d’Hérode qu’un de ses enfants ! ". Lui qui avait tant de pouvoir, fit tuer sa femme, ses enfants et tant d’autres. Flavius Josèphe raconte : " Son pouvoir finit par le rendre fou, ne supportait personne au dessus de lui. Bénéficiant d’un soutien total et aveugle de l’administration de Rome qui incluait un territoire important ". Il semble que l’homme n’ait jamais totalement abandonné l’idée de dominer un jour ou l’autre le monde par le seul triomphe des armes, de l’argent. Et un pays se lèvera contre un autre et un royaume contre un royaume, dans la sordide compétition, aux contradictions culturelles et croyances difficilement tenables, pour quel pacte de stabilité ? Qui l’emportera sur l’humanité demain ?

" Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, et l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements." Honoré de Balzac

Faisons bien attention de ne pas être trop marqués par de trompeuses valeurs, une grande chimère. Que survient-il lorsque l’éthique ne devient plus qu’accessoire ? Hélas tout enfant, à qui on coupe les ailes, n’en réchappera pas vivant. Quelle perte d’argent pour l’enfant qui rêve encore. S’élever au-dessus des nuages, contempler le ciel, parler avec un ange… Est-ce encore permis lorsque tout devient si conditionnel ? Où est le choix lorsque les dés sont pipés partout ? Quelle est la réelle motivation de ceux voulant sincèrement ou non le changement, mais qui dans le même temps ne veulent pas vraiment changer, sauf bien illusoirement ? Ce n’est pas seulement de pain, d’argent, d’actions, d’empressement, qu’une société progresse ! Que disent nos dirigeants : " Il y a des peuples, des cultures différentes, on les connaît dans leurs gènes, mais en faut-il des différents ?" Le monde serait davantage apeuré d‘apprendre ce qu’on lui cache, prépare, jusqu’à se fourvoyer en les décorant en public " Ad Vitam Eternam ".

Ce qui est annoncé : Développement, progrès mondial pour tous, n’est en réalité que l’expansion, l’excroissance d’un système multiple, d’un mode de vie insensé, laminant tout sur son passage. Les cultures, les peuples, la nature, les espèces, n’obéissant plus à rien, à aucune règle, nuisant à l’équilibre, à l’ordre naturel des choses, sans réel souci de retenue, de sollicitude, d’équité. Ne voyons nous pas monter l’angoisse des peuples, inquiets du fracas de la mer et de son agitation ? Au fil du temps, l’homme en sera conduit par des gens ayant de bien curieux critères d’évolution en société courant après les premières places, les honneurs, la notoriété, les médailles, le pouvoir, et autres choses qu’apportent l’argent, la présomption de réussite, incarnant et personnifiant trait pour trait le système mis en place. Ayant parfois, suivant leur emploi du temps de l’indifférence, de l’intérêt immédiat ou non à parler de tel sujet. Accablant tant les autres de préceptes et de leçons cela prétend faire le bien du monde ! Et dans le désir de changer les meubles, quelle autre tête du système préférons nous suivre ? Qu’est-ce qu’une échelle de valeur ? Qu’est-ce qui fonde réellement nos valeurs ? Pauvre vieil homme qui se meurt de ne plus voir ses enfants le dimanche, comme cette vieille femme de 80 ans. C’est le déchirement de tant de familles, il est bien évident que tant que cela continuera nous ne nous en sortirons pas tous sains et saufs :

" L’histoire de l’humanité est une course entre l’éducation et la catastrophe… " disait H.G.Wells

En réalité nous n’avançons pas certes dans la précipitation et la prétention des choses produites en vitesse sans cesse, pour nous en rassurer de progresser devant les peuples ébahis de nous suivre. Quelle différence de traitement entre ceux qui se pavanent et ceux qui ne trouvent plus la force de crier leur condition ! Combien sont-ils dehors ? C’est leur quotidien, leur supplice, leur chemin de croix. J’étais si occupé à vendre de l’eau, à faire de l’argent que je n’arrivais plus à voir l’état des terres, des rivières, de l’océan, du ciel. Etais-je encore un homme capable de prendre conscience de l’état dans lequel je me trouvais ? Et c’est alors que se produit la grande crise mondiale inévitable, violente, comme dans les pratiques les plus désolantes. Fausse continuité de l’histoire, tant de mascarade, de faux semblants. Pour les plaisirs de nos dirigeants ayons bonne conscience, faisons preuve d’un certain standing, ayons des goûts et des valeurs raffinés, produisons et travaillons plus pour gagner plus et puis quelques pièces pour les médiocres, qu’ils courbent l’échine, comme les mécréants, qu’ils deviennent rentables, jetables, qu’ils se taisent et produisent boulets aux pieds, comme tant de vauriens, la vie en société c’est d’abord ce que nous vous en montrons fièrement les premiers. La culture ou la vente de son pays n’est que plus réussie lorsque tout le monde n’y trouve rien à dire. Il est pourtant annoncé dans les Ecritures qu’un temps viendra où les hommes cesseront de prendre des vessies pour des lanternes. Vous savez ce langage si normal, si terre à terre pourrait-on dire, que tout à chacun prononce habituellement, mais qui hélas ne libère plus guère les esprits et les cœurs.

Si plusieurs millions d’hommes vous suivent, et que vous constatez que le monde ne s’en porte pas mieux avec vos ami(e)s puissants et riches à vos cotés, demandez-vous où avez-vous principalement fauté ? Certains sont si apeurés de voir leur vocabulaire si peu répandu dans les têtes qu’ils en perdent l’esprit de s’adresser autrement aux peuples par l’intermédiaire de leur parti, de leurs médias. Les hommes se nourrissent quotidiennement de mots, de distinctions, certains gagnent bien leur vie pour cela, ils s’écrouleraient sans eux. De cet homme moderne, électeur ou élu qui rêvait tant de satisfaire à la fois les folles demandes contradictoires et intenables de ses semblables, galvanisant jusqu’à l’outrance verbale un même mode de vie induisant tant de peuples en erreur, que constatons-nous ? Plus ils sont réélus à nous montrer ce que nous ne sommes pas parvenus à dépasser et plus leur petit manège continue, ça les arrange bien. Folle époque suicidaire, il semble que "la grande boucherie" se prépare de nouveau pour le XXIème siècle. Qui n’est pas affecté, épuisé, préoccupé, meurtri, en son âme et conscience, ne sent le fort besoin intérieur d’un autre "son de cloche" ? Qui ne se rend pas à l’évidence du sens des événements en cours à part ceux qui ne comprennent rien à rien, quand bien même vous leur diriez qu’ils ont des bouchons dans les oreilles, de la boue dans les yeux !

Il y a des famines qui sont bien plus dérangeantes à faire toucher du doigt, est-ce quelque chose de tangible, palpable, concret, les famines spirituelles des pays riches ? Nous n’allons pas dans le bon sens, c’est évident. La banquise disparaît, les neiges fondent, la température grimpe, les rivières et les fleuves sont empoisonnés, s’assèchent à une vitesse jamais observée par les anciens, l’eau commence à manquer, à être revendu à prix d’or, les déserts progressent, les terres deviennent infertiles. Pourquoi tant de murmure, de désespoir parmi les peuples ? Et on se divertit et on joue partout à des jeux d’argent comme à Las Vegas, tant de joueurs de flûte, de pipeau, comme au temps de Lot, mais les canicules et les famines deviendront vite insupportables, alors que feront les nations qu’on aura toujours poussées à vivre ainsi ? Nous sommes bien au bord de quelque chose de dramatique pour l’humanité, mais non on préfère se voiler la face, nous imaginer pouvoir indéfiniment jouer au créateur, petits insectes que nous sommes à l’échelle de l’univers. C’est bien connu sans le commerce mondial, une civilisation humaine cesserait d’évoluer, les astres de tourner, le vent de souffler, les dirigeants de mener le monde en bateau, la pluie de tomber, les fruits de pousser, les bêtes de paître. Les trafiquants d’armes s’en mettent plein les poches honneur à la patrie. Et l’on s’étonne que des peuples en finissent par perdre la mesure, le repos, la santé. Une certaine forme de conduite que l’on voudrait imposer partout. C’est la prétendue liberté des êtres, que l’on préfère mener à l’abattoir, tant conditionné en chacun, c’est l’hypnose, l’illusion, tant de réclames, de suggestions, partout présentes sur les murs : Produisez - Consommez - Achetez - Ayez de beaux affects - Et surtout ne pensez plus à rien - Nous mesurons, surveillons et pensons tout à votre place, Comme l’a dit autrefois le petit Jésus dans une crèche, le cigare à la bouche, les poches pleines d’argent, c’est le grand sortilège mis en place.

" Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l’argent essaiera de prolonger son règne jusqu’à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains . " Abraham Lincoln (1809-1865)

Et si les grands argentiers n’étaient que de piètres bâtisseurs comme jadis les fils de Caïn ? Qui croit encore à leurs boniments de marchands dans le luxe, le faste et l’opulence ? Ce langage moderne sans cesse enjolivé, magnifié, agrémenté, si fier ou flatteur, si déroutant et déconcertant à la fois, si dominant ou vital continuellement prometteur de choses, de bienfaits qui fait peu rêver la lune aussi, subjuguant tant de monde même le dimanche maintenant, dévorant tout, à l’activité dirigeante de vouloir sans cesse presser le monde, à ne vivre que pour la seule relance forcenée du commerce mondial. Relisons les Saintes Ecritures à leur égard : De marchandises d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, d’étoffes de lin, de pourpre, de soie et d’écarlate, de bois odoriférant de tout genre, de toute espèce d’objets en ivoire, et de toute espèce d’objets en pierres précieuses, en airain, en fer et en marbre, de cinnamome, de senteurs, de parfums, d’encens, de vin, d’huile, de fleurs de farine, de blé, de bêtes de somme, de brebis, de chevaux, de chars, d’esclaves, d’hommes. Et plus encore, de toutes ces choses si étourdissantes, enivrantes, délicates, pour nos dirigeants en manque de croissance, de popularité, de satisfaction. Il est clair que cela leur deviendra de moins en moins évident de captiver irrésistiblement, avec tant de faillites, c’est naturellement insuffisant la prostitution d’un monde.

Alors même que la poutre qu’ils ont dans l’œil, fait d’eux les plus aveugles ! Que voyaient les prophètes survolant le temps, l’histoire, les époques, les civilisations, voyant les causes et les effets s’enchaînaient inexorablement. Qui aurait le moins intérêt à ce que les choses changent parmi les Pharisiens et les Sadducéens de notre temps ? Assurant à tant de dirigeants dévoyés, distinctions, privilèges, trônes, puissance et gloire jusqu’au terme de leur existence terrestre, leur continuelle raison d’être ! Il est bien évident que tant que ce langage mènera le monde, l’humanité n’en sortira pas indemne, déjà deux grandes guerres mondiales, apparemment cela ne leur suffit pas. Mais qu’apprennent les enfants à l’école ?

Comment nager dans l’éventualité d’un risque majeur provoqué inconsciemment ou non par l’homme, serons nous capables de le surmonter dans nos valeurs actuelles ? Et si au cœur du plus refoulé, réprimé, enfoui de nos automatismes, machinal, programmé, se trouvait une petite lueur d’espoir venant d’un autre âge moins désastreux. Une promesse a été faite autrefois à des prophètes, quelle est donc cette promesse comme une vieille légende dérangeante qui ne faudrait jamais faire entendre ou traduire… ?



1 réactions


  • ProPeace 20 décembre 2008 02:57

    Votre article me rappelle "affreusement" ce que doit penser la majorité des citoyens, à savoir, si on veut résumer en une phrase :

    "Le système va mal, on va droit dans le mur... Il faut changer les choses !"

    Oui mais voilà.
    Personne ne semble savoir, ou n’ose dire, ce qui est à l’origine du problème.
    Personne n’accuse, personne n’ose dénoncer les responsables.

    Le "système"... Le nouvel ennemi...

    Résultat, le jour où l’étincelle allumera le brasier,
    on assistera à un grand n’importe quoi, un (2005)²...
    Nos voitures, nos écoles, nos bibliothèques, nos petits commerces, et tout ce qui nous est important à nous citoyens, disparaîtra.

    Mais tout ne disparaîtra pas...

    Resteront intactes les chateaux modernes, comme l’Elysée, le Palais-Bourbon, le Palais du Luxembourg, le Conseil Général de chacun de nos départements, les sièges des OMC, FAO, et nombreuses autres institutions de collaboration au système.
    Resteront intactes les sièges des complexes des Bouygues, Lagardère, Dassault, Areva, Total, et consors. Les banques.
    Resteront intactes les studios de TF1, d’Universal. Le siège du CSA.

    Resteront intactes les centaines d’autres lieux où se cré l’esclavage moderne...

    Finalement, le pouvoir restant opérationnel, on fera croire au bon peuple qu’il s’est ré-approprié son pays (le scénario est peut-être déjà écrit), mais il se réveillera innocemment avec un système toujours plus totalitaire, le coup de nerf général n’ayant été que pure aubaine.

    L’alternative ?
    Viser juste.

    Pour ça, il faut faire en sorte que nous tous soyons en accord sur les responsables de notre situation, avant le jour J.

    Un seul mot d’ordre : s’informer, et surtout, informer les autres.

    Un début : le documentaire "Zeigeist 2 - Addendum", parfait à mon sens pour comprendre une partie du problème.
    http://www.zeitgeist.gxzero.com/addendum.php

    Sauf que...
    je n’y crois pas.

    Tout comme je ne crois pas à la solution "de rêve" proposée dans le documentaire "Zeitgeist 2"...

    Trop peu sont suffisamment informés.
    Trop peu de temps...

    Avec l’espoir que je me trompe, qu’il y ait plus de Justes tapis dans l’ombre que je ne le pense, que nous ne jouerons pas le jeu de ceux que nous devrions combattre. Ne cassons pas tout... Juste ce qui doit l’être.


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