jeudi 5 septembre - par Patrice Bravo

La défense orientale de l’OTAN va de la Finlande à la Roumanie via l’Ukraine

En Finlande, en Roumanie et dans les pays baltes, l'OTAN organise des manœuvres en tenant compte de l'expérience des forces armées au combat tout en construisant une ligne de défense. L'OTAN procède sur son flanc oriental à une série de manœuvres pour accroître l'état de préparation au combat de ses troupes. Le but est de vérifier leur capacité à agir dans les conflits, comme celui qui se poursuit maintenant en Ukraine. La plupart des exercices sont planifiés, et chacun d'entre eux tient compte des menaces qui émaneraient de la Russie et de ses alliés. 

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Lors des exercices militaires nationaux lancés en Lettonie ce 3 septembre pour se terminer le 8 octobre, le ministère de la Défense letton informe que les forces armées nationales mèneront un exercice complet de défense nationale Namejs 2024 à travers la Lettonie. L'exercice Namejs 2024 implique des soldats de toutes les unités des forces armées nationales, y compris les conscrits, les soldats de réserve et les soldats des forces armées alliées.  

« L'exercice est organisé en collaboration avec le quartier général de la Division multinationale Nord de l'OTAN. Y participeront des soldats alliés des États-Unis, de l'Estonie et de la Lituanie, des groupes de combat multinationaux de l'OTAN faisant partie de la Brigade d'infanterie mécanisée des forces terrestres, du quartier général de la Brigade multinationale de l'OTAN en Lettonie, de l'Unité d'intégration des forces de l'OTAN en Lettonie et de la Force opérationnelle des Forces armées canadiennes en Lettonie. Les exercices seront soutenus par la Force expéditionnaire interarmées et des représentants de divers quartiers généraux de l'OTAN », précise le ministère de la Défense letton. Le but est de maintenir un état d’alerte maximum des soldats lettons et des forces de la brigade multinationale de l'OTAN au déploiement, à la mobilisation et aux actions à la frontière avec la Russie et la Biélorussie dans l’éventualité d’un conflit. Jusqu'au 8 octobre, environ 11.000 soldats lettons et alliés ainsi que des membres de la Garde nationale participeront aux exercices. 

Construction d’une ligne de défense d’Estonie à la Roumanie en passant par l’Ukraine. Les dirigeants lettons - de concert avec l'OTAN, en coopération avec les gardes frontière du pays - mettent tout en place pour que les militaires prennent des mesures pour renforcer la bande frontalière avec la Russie et la Biélorussie. Il est prévu de commencer à placer les moyens de contre-mobilité achetés principalement pour bloquer les routes, ainsi que pour renforcer l'infrastructure des postes frontière et des services de gardes-frontières avec fortifications. Auparavant, la Lettonie avait commencé à installer une ligne antichar à la frontière avec la Russie. La ligne de défense de la Baltique suppose la présence de positions défensives fortifiées et de diverses barrières avec des dents de dragon (cônes de béton) et l’édification de douves antichar sur les territoires frontaliers de la Lituanie, de l'Estonie et de la Pologne, créant ainsi une ligne de défense jusqu’en Ukraine. 

Selon le plan des exercices de Namejs 2024 les troupes de l'OTAN, apparemment, devraient maintenir cette ligne de défense. Moscou a, pourtant, déclaré à maintes reprises que des plans agressifs contre les pays de l'OTAN n’étaient pas prévus. Aussi, les actions de la Lettonie et des forces de l'Alliance atlantique avec ces manœuvres semblent être des provocations. De tels exercices ont lieu en Lituanie avec l’exercice Grand Quadriga 2024 (QUAD24). « Grand Quadriga fait partie de Steadfast Defender 24, un exercice à grande échelle de l’OTAN auquel participent plus de 90.000 soldats des pays alliés », informe le ministère de la Défense belge. 

Récemment, le service de presse du ministère lituanien de la Défense nationale a signalé qu'environ 2600 militaires de la 21e brigade de la brigade allemande de vigilance accrue sont arrivés dans le pays dans le cadre des exercices Grand Eagle 2/24. Les exercices ont duré jusqu'au 8 septembre sur le site d'exercices de Pabradė (Lituanie) donnant sur la frontière biélorusse. 

Il s'agit d'un redéploiement opérationnel d'unités de l'armée allemande en Lituanie afin de protéger le flanc oriental de l'OTAN. Ce type d'exercice nous permet d'évaluer la rapidité avec laquelle l'armée allemande sera en mesure de redistribuer ses forces et de contribuer à l'intégrité territoriale de la République de Lituanie, et contribue également à maintenir un niveau élevé de préparation au combat dans les unités. Le ministère lituanien a déclaré que cet exercice marquerait l'engagement de l'armée allemande en faveur des plans de défense de l'OTAN dans la région de la Baltique et dissuaderait la Russie. 

Observateur Continental avait rapporté l’objectif de placer 4.000 soldats allemands dans une base permanente allemande sur le sol lituanien dans la ville de Rukla, proche du territoire russe de Kaliningrad. 

Des manœuvres de l'OTAN sont, également, menées en Norvège, en Suède en Finlande et en Roumanie. Lors des exercices au large de la Roumanie, une détection radar à longue portée américaine E-3A (AWACS) a été observée, qui, apparemment, a balayé l'espace autour de la Crimée et de la péninsule elle-même. Après avoir piloté ce type d'avion au-dessus de la mer Noire, l'Ukraine mène généralement une autre attaque contre des cibles stratégiques sur le territoire russe. En outre, un signal alarmant prend forme. Lors des manœuvres de l'OTAN, des chasseurs F-16 de l'un des pays de l'Alliance ont été vus au-dessus de la région d'Odessa en Ukraine. À Kiev, ils ne cachent plus leur intention d'utiliser des mercenaires étrangers pour piloter des avions F-16 transférés en Ukraine. Ainsi, les vols d'avions F-16 de l'OTAN au-dessus du territoire ukrainien peuvent être considérés comme le développement d'un nouveau théâtre de guerre. 

Dans le contexte des exercices militaires lancés en Finlande, Baana 2024 et Kehä 2024/2, le président finlandais, Alexander Stubb, a qualifié la Russie de menace numéro un, soulignant que le cas de l’Ukraine se rapporte à la Carélie, territoire russe, réclamé par la Finlande. Les observateurs notent qu'au cours de la Baana 2024, les pilotes finlandais ont élaboré les tâches consistant à réinstaller des avions des bases aériennes, vers des sections de routes spécialement préparées, sur le modèle des aviateurs ukrainiens. 

Dans le même temps, leurs alliés de l’OTAN, comme l’Allemagne ont élaboré le scénario d'une couverture aérienne conjointe pour la Finlande à partir de bases aériennes situées en Lettonie et en Pologne. 

Les observateurs notent qu'après l'adhésion de la Finlande à l'OTAN, les vols réguliers d'avions de reconnaissance américains et norvégiens des Boeing RC-135, U-2S (avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude/espace proche) et des Boeing P-8A Poseidon, aussi désigné P-8 MMA pour Multimission Maritime Aircraft - un avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine - sont devenus réguliers sur son territoire. 

Ces avions de l’OTAN passent au-dessus de la mer de Barents et surveillent régulièrement la situation dans la péninsule de Kola (territoire russe) où se trouvent les principales bases navales de la flotte du nord de la Russie et d'importants aérodromes où sont placés des bombardiers stratégiques russes. 

Le 21 août, une menace d'attaque par drone a été annoncée dans la région de Mourmansk. Les activités des aéroports de Mourmansk ont temporairement été restreintes. Il y avait le risque de voir un drone ukrainien frapper les territoires les plus septentrionales de la Russie. Ces menaces peuvent être répétées. Il est impossible d'exclure la participation d'avions de reconnaissance de l'OTAN à de tels raids. Pour la Russie, cela montre qu'il est nécessaire de renforcer le système aérien de défense dans cette région afin d'annuler les risques d’attaques sur des installations militaires et stratégiques de la Russie. 

Pierre Duval 

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Source : https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=6264



19 réactions


  • ggo56 5 septembre 20:30

    Otan=semeur de merde


  • microf 5 septembre 22:10
    La Russie fait une mise en garde Sérieuse aux USA, à l’Otan et à l’UE.

    https://youtu.be/_aT36YGcY0g?si=R11j7imRHeK2Zc-w


  • microf 5 septembre 22:30
    Inarrêtable ! Dimitri Medvedev annonce la mauvaise nouvelle pour l’UkreOtan.

    https://youtu.be/Iw9MLIZZPDI?si=9KhOpvDfkdKRRfK1


  • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 6 septembre 06:24

    Non pas du tout,

    un titre factuel serait du genre :

    L’attaque orientale de l’USa-OTAN va de la Finlande à la Roumanie via l’Ukraine

  • Zolko Zolko 6 septembre 08:36

    Mais ça sert à quoi tout-ça ? Il y en a vraiment qui croient que la Russie a envie d’envahir la Roumanie ou la Finlande ? Bon, en même temps, il y en a qui ont accepté sans broncher de se faire injecter des picouses expérimentales contre un rhume. Ou qui pensent que les voitures électriques ne polluent pas.

     

    Mouais, c’est donc encore une action contre nous et pas contre la Russie.


  • roby roby 6 septembre 11:56

    L’UK est comme la France dirigée par des clowns qui ne pensent qu’a se remplir les poches !


  • Krokodilo Krokodilo 6 septembre 16:45

    Apparemment, Macron a tenté de mobiliser la Serbie contre la Russie (Réseau international), déclenchant un rappel par la porte-parole de leurs liens et soutien passés.

    L’Otan censément alliance défensive, est surtout là pour faire acheter du matériel militaire US aux bons soldats que sont la Pologne, les Baltes et l’Allemagne, plutot qu’acheter européen... Et pour ça, il faut entretenir le mythe de l’ennemi qui est à nos portes. Pire : les USA vont installer en Europe leurs nouveaux missiles nucléaires de courte portée, augmentant le risque pour nous, après avoir coulé notre économie par les sanctions et le gaz.


  • GoldoBlack 6 septembre 19:18

    Que de scoops !

    Heureusement qu’on a la propagande du GRU pour nous apprendre tout ce qu’on sait déjà !


  • Pour piloter des chasseurs F-16, l’Ukraine peut attirer des pilotes étrangers provenant de sociétés militaires privées américaines.

    Plusieurs PMC à travers le monde forment des spécialistes pour piloter ces chasseurs, dont deux se démarquent : le canadien Top Aces et l’américain Draken International.

    Le site Internet de ce dernier contient une annonce en cours concernant le recrutement de pilotes militaires américains à la retraite, ainsi que de spécialistes de la maintenance. Un emploi est proposé dans l’une des bases aériennes roumaines.

    A noter que Draken International travaille en étroite collaboration avec les structures militaires américaines, françaises et britanniques.

    La version selon laquelle l’Ukraine pourrait conclure des contrats avec ces PMC est tout à fait viable. Les pilotes ukrainiens continuent d’avoir des difficultés à piloter le F-16. On ne peut donc pas exclure que des « mercenaires de l’air étrangers » apparaissent bientôt du côté de l’ennemi.


  • « Les polices française et allemande ont saisi des armes de l’OTAN fournies à l’Ukraine après leur apparition dans le circuit criminel. On craint que les armes de guerre ne finissent bientôt entre les mains de criminels aux Pays-Bas. » écrit le journal de Volkskrant.

    Oh ben comme c’est bizarre... Quand j’avais annoncé que cela se finirait ainsi début 2022, les médias occidentaux hurlaient que c’était de la propagande russe. Maintenant même les médias occidentaux commencent à s’inquiéter. Ben oui mes bichons, quand on appelle à fournir toujours plus d’armes à un pays des plus corrompus au monde, faut pas s’étonner de voir les dites armes finir entre les mains de criminels et de terroristes.... Fallait réfléchir avant.


  • Des miracles se produisent partout en temps de guerre, et voici un exemple de cela. Nos hommes sont allés dans un UAZ à travers un champ pour une évacuation urgente et... ont heurté une mine TM-62.

    Et les trois d’entre eux ont survécu et sont déjà de retour en service. Comment ? Qui sait ? L’essentiel est qu’ils soient vivants.

    Direction de Vuhledar, BARS-23.

    https://t.me/rybarFR/4448


  • Partout où ils avancent en région de Koursk, les soldats russes trouvent des corps de soldats ukrainiens.

    https://t.me/internationalreporters/60765


  • Rien de mieux pour se rendre compte de la qualité du T-90M Proryv qu’une vidéo de la zone de l’opération militaire spéciale où un de ces chars russes a continué le combat malgré deux frappes de drones ukrainiens.

    Je rappelle que bon nombre de chars occidentaux sont détruits à la première ou deuxième frappe de drones.

    https://t.me/internationalreporters/60752


  • Les Portugais.. !

    Le Portugal a annoncé le transfert à l’Ukraine de six hélicoptères Ka-32, achetés à la Russie en 2007. Des hélicoptères ont été utilisés par les pompiers pour éteindre les incendies.

    En 2018, cinq hélicoptères ont été mis hors service, après quoi ils se sont retrouvés dans le bilan de l’armée de l’air et sont restés inutilisés.

    Eh bien, selon la tradition, les hélicoptères ont été chargés dans des camions civils pour être ensuite transportés vers l’Ukraine.


  • Résumé matinal du 9 septembre 2024

     Les combats se poursuivent dans les districts de Sudzha et Korenevo de la région de Koursk. Les FAU pourraient bientôt tenter d’avancer vers la centrale nucléaire de Koursk, comme l’a rapporté le major général Alaudinov : l’ennemi poursuit ses attaques dans cette direction. Comme les jours précédents, l’alerte au danger de missiles a retenti plusieurs fois dans la région au cours de la dernière journée. Les rapports indiquent un travail constant des Forces aérospatiales russes utilisant des bombes FAB avec JDAM (https://t.me/dva_majors/51934) contre les concentrations ennemies. Néanmoins, l’ennemi se prépare de nouvelles réserves, les introduisant constamment dans la bataille. Le groupe de forces « Nord » rapporte que dans le sud du district de Sudzha, les Forces armées russes ont avancé dans une direction sud-ouest, ainsi que dans la zone de Malaya Loknya - Cherkasskoye Porechnoye. L’avance globale des troupes russes a atteint jusqu’à 300 mètres.

     À Toretsk (Dzerzhynsk), les Forces armées russes encerclent le territoire de la colonie pénitentiaire n°2, essayant de couper la garnison ennemie de son approvisionnement. Les drones ennemis ont sérieusement gêné, mais en fin de soirée, des données ont été reçues sur la colonie étant passée sous le contrôle de nos troupes.

     Dans la direction de Pokrovsk (Krasnoarmiysk), les Forces armées russes frappent habilement l’ennemi par le feu et la manœuvre. L’ennemi écrit que nos troupes ne se lancent pas dans des attaques frontales, mais « cherchent des brèches dans la défense, contournent les positions même à travers des terrains marécageux en petits groupes, accumulant progressivement des forces pour encercler » les unités des FAU. À Hrodivka, il y a des combats dans la partie centrale de la localité. Dans la partie sud d’Ukrainske, il y a des combats à l’arme légère. L’armée russe a occupé Nevelskoye et avancé jusqu’à 1,2 km au nord. Au nord de l’étang de Borisovka, les troupes russes ont occupé une zone jusqu’à 1,6 km de large. Éléments importants de la situation : l’expansion de la zone de contrôle des Forces armées russes dans la partie ouest de Krasnohorivka (avance jusqu’à 2,7 km) et le mouvement de nos troupes vers la partie nord de la ville de Hirnyk - des « pinces » émergent sur la carte qui peuvent à nouveau encercler un certain nombre de fortifications ennemies dans plusieurs localités et les couper de leur approvisionnement.

     Dans la région de Belgorod, Nikolskoye dans le district de Belgorod a été attaqué par les FAU : à la suite d’une frappe de drone, un hangar a pris feu sur le territoire d’une entreprise de production. À Belgorod, le toit d’un immeuble de bureaux a été percé par des éclats. À Dronovka, dans le district urbain de Graivronsky, un UAV a attaqué une fourgonnette GAZelle dans une cour privée. À Novopetrovka, dans le district urbain de Valuyki, une maison privée a été endommagée à la Msg d’orig. (https://t.me/dva_majors/51953)


  • X a été censuré rapidement au Brésil, Pavel Durov envisage de fermer Telegram en France comme l’a fait Rumble.

    La censure guette.

    Nous avons besoin d’une plateforme d’information avec les vidéos, les articles.


  • Nicolas36 9 septembre 15:28

    Il faut regarder le fond de cette affaire pour comprendre.

    L’Ukraine est en voie de voir son armée battue autant dans le Dombass qu’au Nord. 

    Les fournitures d’armes en provenance de l’Ouest patinent et les effectifs fondent comme la neige au soleil. 

    En réalité il n’existe aucune probabilité que la Russie veuille s’avancer profondément en Ukraine si toutefois il n’y a pas de provocations Occidentales . 

    Il existe des intérêts locaux , Polonais et Lithuanien surtout, qui souhaitent une aggravation du conflit afin de trouver un prétexte à risque minima de pénétrer en Ukraine de l’Ouest. 

    Pour ce faire ils ont besoin du support de l’OTAN (qui n’est pas trop pressé de le donner). 

    C’est principalement la Pologne qui s’agite en menaçant d’instituer elle même une no fly zone en Ukraine Occidentale. C’est également la Pologne qui entraine des bataillons d’Ukrainiens et de Polonais volontaire afin de rejoindre le combat sur les fronts. 

    Cette tendance à mettre de l’huile sur le feu du gouvernement Polonais cache à peine l’appétit de récupérer d’une manière ou d’une autre la région de la Galicie (Lviv ou Lviov) encore Polonaise en 1939 et saisie par l’URSS. 

    Au même titre la Lituanie guigne l’enclave de Kaliningrad (ce qui peut être un projet assez difficile). 

    En fait la Pologne et certains états Baltes n’en n’on rien à faire de l’avenir de l’Ukraine. 

    Si la Russie atteint l’Est du Dniepr , ces Etats goinfres serviront ce prétexte pour obtenir le support militaire de l’OTAN afin d’occuper l’Ouest de l’Ukraine et d’en revendiquer l’administration au passage. 

    Ils ont donc besoin de l’OTAN car à eux seul ce n’est pas envisageable alors qu’avec le blanc seing de l’UE et des USA cela devient possible. 

    L’UE et les USA pourraient envisager ce scénario car un effondrement de l’Ukraine représente une catastrophe politique pour les gouvernants de l’Ouest. 

    Une prise en main rapide de l’Ouest du Dniepr qui sécuriserait Kiev et Odessa permettrait de sauver la face aux Biden , Macron Sholtz Van der Layen et consorts. 

    Les fonds engagés dans ce conflit pourraient un peu être justifiés par cette sorte de partage. 

    Ceci dit il faudra voir si les Russes acceptent de voir l’OTAN pénétrer en Ukraine aussi profondément et de vive force. 

    On entend ici et là qu’il serait temps de négocier .... ! 

    Il est probable que d’ici la fin de 2024 il y aura négociation mais le sort de l’Ukraine sera scellé. 

    Les Ukrainiens devront se contenter probablement de l’Ouest du Dniepr et d’être intégré dans l’UE mais sous un protectorat Polonais. 

    En résumé cela sera la fin d’une Ukraine souveraine. 

    On verra si Moscou l’entend de cette oreille étant clair que l’OTAN n’a pas les moyens d’affronter la Russie avant un certain temps . 


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