La disparition d’un grand scientifique mais également d’un lanceur d’alerte
Nous garderons tous en mémoire le prix Nobel de médecine pour la découverte du virus du Sida, le combat de Luc Montagnier pour dénoncer le virus fabriqué à Wuhan et le scandale des injections.
Luc Montagnier est aussi celui qui dénonça le scandale du sang contaminé par le Sida et le scandale de l’hormone de croissance. Le système ne lui pardonna jamais… Honte à ceux qui ont voulu le discréditer …
Merci tout le monde🙏
Questo vaccino non protegge assolutamente, è riconosciuto da tutti, anzi, favorisce altre infezioni. La proteina utilizzata è tossica. Ci sono tanti morti e tanti giovani sportivi che hanno problemi cardiaci per colpa di questo vaccino !@RadioGenova#COVID19 pic.twitter.com/7LiABl3QnL— Luc Montagnier (@LucMmontagnier) January 16, 2022
https://twitter.com/i/status/1481955058170449922
Ce grand Monsieur aura tout fait pour aider #Mauricette il y a encore quelques jours il me disait « on va la sauver » Je viens d’apprendre le décès de ce grand professeur au grand cœur. À la fois triste et fier d’avoir croisé son chemin. Luc vous me manquez déjà
Jusqu’au dernier jour de sa vie, il se sera battu pour le soin des malades malgré les intimidations de ceux pour qui la médecine se résume au business.
Tout sera alors fait pour le discréditer…
SI LES POUVOIRS PUBLICS L’AVAIENT ECOUTE…
En 1980, celui qui n’était pas encore le codécouvreur du virus du SIDA, mais qui était déjà un virologue reconnu, avait été sollicité par France Hypophyse pour donner son avis sur la sécurité des procédés utilisés dans la purification de l‘hormone de croissance d’origine humaine.
Lue, vingt-huit ans et cent dix morts plus tard, devant le tribunal, sa note résonne douloureusement aux oreilles des familles des victimes. Il y soulignait les limites de la technique de purification qui, écrivait-il, ne saurait suffire à « inactiver des virus, même moyennement résistants » et recommandait qu’une « attention particulière soit portée au danger de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), maladie certes rare mais dont les sujets porteurs de l’agent infectieux peuvent être beaucoup plus nombreux ». En conséquence, le professeur Montagnier suggérait des mesures destinées à « diminuer les risques », à savoir l’élimination, parmi les donneurs d’hypophyse, « de tous les sujets morts d’une affection virale aiguë, d’une encéphalopathie d’origine virale ou non virale, ou ayant présenté des troubles neuropsychiatriques graves dans les deux années précédant leur décès ».
POUR LE SANG CONTAMINE EGALEMENT
Le professeur Luc Montagnier n’est pas un témoin comme les autres. L’aura du découvreur du virus LAV, agent causal du sida, semble le placer dans cette situation particulière qui donne une coloration absurde au rituel judiciaire. On se surprend à se demander pourquoi il lui faut dire sa profession et jurer de dire la vérité. Car ce témoin est respecté des deux côtés de la barre. Manifestement, pour les avocats des victimes comme pour ceux de la défense, et même, semble-t-il, pour l’accusation, il est l’arbitre, l’autorité indiscutable, la vérité.
Une vérité toute en nuances que le professeur Montagnier exprime pourtant clairement. Ainsi, répondant à une question de Me Michael Zaoui, avocat d’hémophiles contaminés, donne-t-il un regard global. » C’est un drame pour les personnes contaminées et il ne s’arrête pas en 1985. Pour moi, l’affaire continue et le meilleur service que l’on peut rendre aux victimes, c’est de trouver les moyens d’empêcher l’évolution vers la maladie. La société leur doit réparation a posteriori, pour certains malheureusement, en s’occupant d’eux tout particulièrement. «
Le virologue de l’Institut Pasteur se penche ensuite sur le cas particulier des hémophiles contaminés. » Il y a eu faute de la société, faute de l’Etat à leur égard, par la sous-estimation du risque qu’on leur a fait encourir. C’est là qu’il y a scandale. » Interrogé par l’avocat général, Christine Thin, sur le chauffage des produits destinés aux hémophiles, le professeur Montagnier n’élude pas les incertitudes. » Ce n’est pas un problème de tout ou rien. Au début, on n’était absolument pas sûr que la technique du chauffage était efficace. Elle était préférable à utiliser. J’ai été convaincu en février 1985. » Et plus tard, il ajoute : » En 1985, on savait que le chauffage inactivait le virus, mais le CNTS et d’autres n’ont pas réalisé l’importance de cette connaissance. «
Dans sa modération, la phrase est pourtant sévère pour le docteur Garretta car, chez ce témoin si particulier, la plus légère réprobation sonne comme une gifle. Aussi, le docteur Garretta entame-t-il un dialogue avec le professeur Montagnier. Le ton de l’ancien directeur du CNTS se fait presque suppliant. Il veut savoir si la décision prise en mai 1985 de chauffer les produits était » une bonne décision « . Le virologue confirme : » Oui, c’était une bonne décision. Elle aurait peut-être dû être prise plus tôt. » De même, pour la surcontamination provoquée par la fourniture répétée de produits non chauffés aux hémophiles séropositifs, le professeur Montagnier indique : » A l’époque, et encore maintenant, on n’a aucune certitude d’aggraver le sida par de nouvelles contaminations. Mais, dans le doute, il valait mieux s’abstenir. » Plus généralement, le professeur constate : » Quand il y a un risque en matière de santé publique, c’est aux décideurs de prendre ce risque en compte. _ Vous voulez parler du ministre de la santé ? _ Du ministre de la santé et des décideurs dont vous étiez, M. Garretta. «
Silence total des médias officiels sur le décès d’un de nos très rares prix Nobel, Luc Montagnier. L’ AFP veut-elle la passer totalement sous silence ou salir le grand scientifique ?
Rien de rien six heures après l’annonce officielle de son décès, rien en dehors d’accusations à l’encontre de France Soir qui une fois de plus a fait le job
Attendons-nous au pire : ils vont à nouveau le salir et oublier son rôle essentiel de lanceur d’alerte !