mardi 10 octobre 2017 - par Christian Laurut

La faillite annoncée de la société industrielle

Le problème majeur de la société industrielle n’est pas tant la perspective de sa décroissance économique , mais bien plus celui de sa faillite comptable. Ces deux conjectures sont toutes deux inéluctables, mais la décroissance économique est plutôt une bonne nouvelle, alors que la faillite comptable en est une bien mauvaise.

En effet, la décroissance de la production des biens et services va induire une adaptation immédiate de l’espèce humaine, car nous savons depuis longtemps que la qualité principale de l’homme c’est précisément sa formidable capacité d’adaptation, sous réserve toutefois que des dispositifs néfastes ne viennent gêner, ou même étouffer, son potentiel inné de réactivité. En parlant de dispositif néfaste, nous pensons notamment au système politique et législatif qui sera en mis en place durant cette décroissance. Nous reparlerons de cette question un peu plus tard.

A bien des égards, la raréfaction des ressources naturelles énergétiques et minérales, qui va entraîner la décroissance de l’activité industrielle, va également régler dans le même temps bon nombre de problèmes crées précédemment par le développement de cette même activité, et notamment :

  • L’empreinte écologique et la pollution diminueront, tandis que les territoires livreront à nouveau une production conforme à leur biocapacité, c’est à dire à leur capacité à produire une offre continue en ressources renouvelables utilisables et à absorber les déchets découlant de leur consommation.
  • L’agriculture sera débarrassée des intrants chimiques issus des hydrocarbures : engrais, pesticides, herbicides, fongicides et autres produits phytosanitaires de synthèse. Les sols retrouveront progressivement leur composante naturelle arable et le spectre de leur stérilisation définitive s’éloignera.
  • Les aliments cesseront d’être toxiques et les maladies liées à cette toxicité n’apparaîtront donc plus. L’hyperactivité et le stress générés par la société industrielle diminueront et, avec eux, les innombrables affections somatiques induites.
  • La vitesse cessera d’être le paramètre déterminant de toute action humaine et la mécanique sociale pourra ainsi se réajuster sur le rythme de la nature.

Bref, les bénéfices que l’homme tirera de cette décroissance seront multiples et les inconvénients, qui paraissent, aujourd’hui, catastrophiques aux yeux des individus dont l’imaginaire est colonisé par la religion croissanciste, seront avalés progressivement et sans difficulté par ces nouveaux individus devenus « citoyens de la décroissance ». L’histoire de l’homme montre qu’il a toujours su s’adapter à toutes les situations et que le catastrophisme n’existe que dans l’esprit de ceux dont l’intérêt personnel est mis en danger par le changement entrevu.

Le reflux inéluctable de la civilisation industrielle ne doit donc pas nous inquiéter !

De même, il ne paraît pas nécessaire de vouloir hâter sa survenue par des mesures autoritaires et coercitives décrétées par une minorité de personnes prétendant tirer leur légitimité d’une éthique supérieure, ou « savoir mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple »

Il est, par contre, de toute première urgence de laisser les lois physiques suivre leur processus, car seule sa visibilité concrète est de nature à faire comprendre à l’homme moderne combien l’équation industrielle est erronée. Il est fondamental que chaque citoyen puisse se rendre compte « par lui même » que le système industriel n’est pas durable, qu’il est condamné au déclin par la simple application des lois de la thermodynamique et de l’entropie.

Ces lois nous enseignent que l’utilisation industrielle des ressources naturelles énergétiques et minérale conduit à une dissipation de ces éléments qui n’est pas récupérable. Elles nous apprennent également que la capacité d’un système clos, comme celui de la civilisation industrielle, perd irrémédiablement de sa capacité à évoluer au fur et à mesure qu’il évolue.

Mais ces lois fondamentales restent théoriques et quelque peu complexes aux yeux des citoyens. Ce n’est qu’en constatant « de visu » leur application dans la vie quotidienne qu’ils pourront en saisir la limpidité aveuglante.

Toute action politique impulsée par une élite minoritaire pour accélérer le processus de décroissance ou même construire artificiellement une société dite « sobre et frugale », même si cette action est inspirée par de bons sentiments, ne peut que porter en elle les ferments de la tyrannie et de l’obscurantisme.

La tyrannie, parce que les lois envisagées par ceux qui s’affichent aujourd’hui objecteurs de croissance visent à planifier toute la production de biens et service dans son ensemble, interdire la publicité sous toutes ses formes, et introduire une réglementation drastique dans tous les domaines de la vie quotidienne des citoyens….

Mais surtout l’obscurantisme, parce que la mise en place de ce programme autoritaire ne permettrait pas aux citoyens de comprendre par eux mêmes le mécanisme physique, et quasi-mathématique, de la décroissance industrielle.

En résumé, la décroissance, ce n’est pas le problème ! Elle est en marche et va nous ouvrir les yeux. Grâce à sa survenue, l’homme découvrira des lois physiques qu’il ignorait, ce qui le rendra plus intelligent. Et, en fin de compte, il s’adaptera comme il l’a toujours fait et comme il saura toujours le faire.

Alors, direz-vous, si la décroissance n’est pas le problème, quel est le problème ? Eh bien le vrai problème, c’est le spectre de la faillite et la probabilité de la banqueroute !…..

Dans le chapitre précédent, nous avons démontré que la société industrielle était en déficit comptable. Cela veut dire que son compte d’exploitation présente un déficit cumulé croissant depuis la fin des trente glorieuses, pour peu que nous fassions figurer en charges, des postes comptables ignorés volontairement par les officines de gestion de l’oligarchie régnante. Ces officines, vous l’avez compris, sont les gouvernements des différents pays développés de la planète.

Dans un compte d’exploitation classique, il convient de porter en charges les dépenses, et en produits les recettes. Les dépenses de la société industrielle sont représentées par les achats de matières premières et les rémunérations de toutes sortes. Les produits sont les ventes, c’est à dire le chiffre d’affaires, ou encore la production de biens et services.

Par souci de simplification, nous laisserons volontairement de côté les valeurs comptables issues du rôle perturbato-régulateur, ou régulato-perturbateur, de l’Etat c’est à dire les prélèvements obligatoires et les subventions.

Nous avons déjà indiqué que le mode de pensée économique de la société industrielle et, par voie de conséquence, son mode de présentation comptable est ce qu’il convient de nommer celui d’une« économie de flux ». Une économie de flux est une économie ne prenant en compte que les flux de produits entrants et sortants et la valeur ajoutée dégagée lors de leur transformation industrielle.

A l’opposé, une économie de stock comptabilise la diminution ou l’augmentation des stocks de ressources entrant dans la fabrication des biens et services, ainsi que le coût de l’impact sur l’environnement de cette fabrication.

Nous avons déjà signalé que la société industrielle ne diffusait pas de compte d’exploitation, ni de bilan de son activité économique, et se bornait à livrer quelques soldes intermédiaires de gestion, dont le fameux PIB. Mais si elle était poussée à le faire, sous la pression, par exemple, d’une opinion publique particulièrement intriguée par cette lacune, nul doute qu’elle nous produirait un compte de résultat parfaitement équilibré, avec en charges ses achats de matières premières et les rémunérations servies, et en produit son chiffre d’affaires obtenu. Cette présentation prendrait probablement cette forme :

Mais, comme pour le PIB, cette présentation serait fallacieuse car issue d’une simple vision de flux, ignorant les charges inhérentes à une économie de stock, qui, seule, présente une vision réaliste de l’activité humaine.

Cette présentation comptable réaliste prendrait en compte la variation des stocks des ressources naturelles énergétiques et minérales consommées par la civilisation industrielle, ainsi que les coûts induits sur l’environnement.

Ainsi que nous l’avons déjà indiqué, le résultat d’exploitation de la société industrielle présenté de cette manière est devenu négatif après la fin des trente glorieuses, c’est à dire vers le milieu des années 1970, alors qu’il avait été équilibré jusqu’à cette date. Voyons pourquoi ….

Si les gouvernements avaient raisonné en économie de stock, il auraient du inscrire en actif du bilan de départ de la société industrielle, c’est à dire grosso modo autour de 1820, la valeur de la totalité de la dot terrestre que la société industrielle se proposait de prélever pour ses activités futures, soit l’intégralité des ressources énergétiques et minérales, additionnées de la biomasse au delà du taux de renouvellement.

Par la suite, et à l’issue de chaque exercice, il aurait fallu comparer le stock final avec le stock initial et inscrire en compte de résultat une variation négative, c’est à dire une charge. Il aurait également fallu inscrire en charges supplémentaires, la perte annuelle de matière organique générée par le mode de vie urbanisé et industrialisé, concernant notamment les déchets alimentaires et les déjections humaines ne réintégrant plus les sols arables.

En outre, il aurait fallu inscrire en charges des provisions pour régénération de la composante naturelle des sols cultivables au fur et à mesure que l’agriculture industrielle se développait et en dégradait l’humus. Enfin, avec la mise en place de l’industrie nucléaire, il aurait fallu inscrire des provisions pour risques d’accident et pour charges de démantèlement.

Ces charges spécifiques bien qu’en augmentation constante chaque année auraient pu toutefois être compensées jusqu’aux années 1970, grâce à la forte rentabilité de la société industrielle, elle même rendue possible par des coûts d’accès très bas aux ressources naturelles.

Ce compte d’exploitation en économie de stock, sincère mais néanmoins équilibré, aurait pu être présenté ainsi :

Voyons pourquoi les coûts d’accès aux ressources naturelles étaient si bas avant les années 1970.

La première raison est d’ordre technique, car les prospecteurs ont prélevé en priorité les ressources facilement accessibles, négligeant ainsi celles qui nécessitaient des investissements et des matériels onéreux, ou des conditions de travail difficiles. Pour illustrer ce fait, il suffit de savoir que le coût d’extraction dans les champs de pétrole les plus faciles du monde, ceux de Gawhar en Arabie Saoudite, est de moins de 2 dollars le baril, alors que la fracturation hydraulique pour l’obtention d’huile de roche mère dans le bassin de Bakken aux USA, n’est rentable qu’au delà d’un prix de 40 dollars. 

La deuxième raison est d’ordre politique, car nombre de ces ressources se situaient dans des pays du sud colonisés par l’oligarchie occidentale et que leur coût d’acquisition était de fait limité aux seuls frais techniques.

Ces deux facteurs favorisants ayant progressivement disparu vers la fin du vingtième siècle, le coût d’acquisition de ces ressources naturelles s’est élevé d’autant, créant simultanément un déficit structurel, durable et croissant du compte d’exploitation de la société industrielle présenté en économie de stock. Du coup, après la fin de l’âge d’or des ressources faciles, notre compte d’exploitation en économie de stock, se présenterait ainsi :

Mais alors une question se pose : si ce déficit existe bel et bien, comment est-il financé ? Tout gestionnaire d’entreprise sait parfaitement qu’on ne peut pas maintenir durablement une activité déficitaire et que le seul moyen de traiter un déficit est de réaliser un apport financier. Si cet apport est un don, le déficit est purement et simplement annulé. Si cet apport est un prêt, il est simplement masqué, par ce qu’il faudra faire des excédents de gestion dans les exercices à venir pour dégager les sommes nécessaires à son remboursement.

La question suivante est donc : comment la société industrielle traite-t-elle son déficit comptable ? Par le don ou par le prêt ?

Pour pouvoir financer ce déficit par le don, il faudrait que des extra terrestres viennent nous rendre visite et nous offrent des richesses nouvelles. On peut toujours rêver, mais il ne semble pas que ce cas soit en passe de survenir.

La réalité est donc que ce déficit est financé par le prêt. Mais, dans ce cas d’espèce il s’agit d’un prêt d’un type très particulier que nous pourrions qualifier de prêt à soi-même, ou de création monétaire, ou, si vous préférez encore, de monétisation de la dette. Ce qui nous amène à conclure qu’en fait, ce déficit n’est pas financé du tout.

Cet astucieux maquillage a débuté aux USA en 1971 lorsque Nixon abandonna l’étalon-or, puis en France lorsque la loi de 1973 confia le pouvoir de création monétaire aux banques. Son mécanisme est le suivant : à partir du moment où il devient patent que la quantité de monnaie basée sur une contrepartie en bien intermédiaire n’est plus suffisante pour financer la recherche et l’extraction des ressources naturelles, il faut élaborer un système permettant de créer de la monnaie à partir d’autre chose, et ceci afin de pouvoir payer les rémunérations des individus chargés d’aller chercher les ressources ou de fabriquer les outils pour le faire.

D’où l’abandon de l’étalon-or et la toute-liberté donnée aux banques privées pour créer de la monnaie ex-nihilo, c’est à dire à partir de rien, ou encore d’une version modernisée de la fameuse « planche à billet ». Ce dispositif permet ainsi de payer les acteurs économiques en monnaie de singe, ou en fausse monnaie, selon le terme que vous préférez.

L’ennui, c’est qu’il arrivera forcément un moment où il faudra bien rembourser cette dette colossale qui a permis jusqu’à présent de masquer (mais de simplement « masquer »), le déficit comptable de la société industrielle. Et c’est là que se situe le principal problème à résoudre pour l’oligarchie industrielle.

Pour nous autres, simple citoyens administrés par les élites oligocratiques, le problème ne sera pas tant de subir la décroissance de notre mode vie, mais plutôt le risque d’assister impuissants à la décroissance de nos encours bancaires par la magie maligne du clavier informatique, et malheureusement d’une façon aussi rapide qu’ils ont été créés par la magie angélique de ce même clavier.

Cette dette abyssale, dont la toute faible partie émergée est la fameuse dette publique de l’Etat oligarchique pourrait être en effet très facilement réduite, voire annulée, par la confiscation de tout ou partie de nos liquidités individuelles. Une mesure de ce type a d’ailleurs été récemment proposée par le FMI, sous la forme d’un prélèvement autoritaire de 10% sur le patrimoine de chaque citoyen, avec pour objectif avoué de combler le déficit de la société industrielle

Nous voyons donc bien que ce péril monétaire, cette « implosion fiduciaire » que tout le monde redoute, bien plus encore que la décroissance, est directement lié au déficit d’exploitation de la société industrielle, ce qui rajoute à la démonstration par les « lois physiques », une démonstration, par les « lois comptables », de l’impossibilité d’équilibrer durablement le système de la civilisation industrielle.

Ces éléments nous rapprochent mathématiquement de la faillite, tout en nous rappelant au caractère permanent des lois de l’univers et notamment à celle-ci, brillamment énoncée par Nicholas Georgescu Roegen : « l'entropie d'un système clos augmente continuellement et irrévocablement vers un maximum, c'est-à-dire que l'énergie utilisable est continuellement transformée en énergie inutilisable jusqu'à ce que la première disparaisse complètement ».

( Extrait de l'ouvrage "Vers la démocratie directe" )



51 réactions


  • Francis, agnotologue JL 10 octobre 2017 09:12

    Bonjour Christian Laurut,
     
     j’ai trouvé votre article très bien fait et convainquant jusqu’à ça :
     
    ’’L’ennui, c’est qu’il arrivera forcément un moment où il faudra bien rembourser cette dette colossale qui a permis jusqu’à présent de masquer (mais de simplement « masquer »), le déficit comptable de la société industrielle. Et c’est là que se situe le principal problème à résoudre pour l’oligarchie industrielle.’’

    En vous rappelelant la blague ad’hoc (si vous devez 1000 € à la banque c’est votre pb, si vous devez un million c’est le pb de la banque), je note qu’après une incursion vers des considérations universelles vous en revenez décidément à une vision catégorielle.
     
    Je m’explique : la comptabilité publique est en effet une comptabilité oligarchique qui considère que les ressources naturelles appartiennent à l’humanité, laquelle est dominée par l’oligarchie. Et vous proposez de changer cet état de fait. Mais pourquoi alors, la collectivité devrait-elle rembourser à l’oligarchie la dette que l’oligarchie lui doit ? !
     
    C’est pourtant bien ce que vous proposez, si j’ai bien compris, quand vous écrivez : ’’ la fameuse dette publique de l’Etat oligarchique pourrait être en effet très facilement réduite, voire annulée, par la confiscation de tout ou partie de nos liquidités individuelles.’’
     
    Moi je veux bien rembourser la dette publique à hauteur de 10% de mon patrimoine, mais je demande alors que celui dont le patrimoine est 100 fois le mien rembourse à hauteur de 99,1 % du sien, si vous voyez ce que je veux dire.
     
    A vous lire ...


    • Christian Laurut Christian Laurut 10 octobre 2017 13:27

      @JL
      Le remboursement de la dette via la confiscation de nos avoirs citoyens n’est évidemment pas ce que je prône, c’est au FMI (le vautour du Tiers Monde) qu’en revient l’idée !... La dette doit naturellement être annulée via la confiscation des avoirs de l’oligarchie. Merci de me donner l’occasion de clarifier ce point.


    • Francis, agnotologue JL 10 octobre 2017 13:55

      @Christian Laurut
       
       nous sommes bien d’accords ;
       
      A ce sujet, je viens de lire sur un relevé mensuel de comptes une petite note qui précise : « Les sommes figurant sur le(s) compte(s) suivants(s) sont protégées par la garantie de l’État dans la limite du plafond défini par la loi. (www.garantiedesdepots) ».

      La liste des comptes protégés en l’occurrence se limite au seul livret A de la personne (plafonné à 23000 €), et ne sont mentionnés ni son compte courant ni son compte épargne logement..
       
      Or le site www.garantiedesdepots.fr précise  :

      "Lorsqu’une banque n’est plus en mesure de rembourser les dépôts de ses clients, le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) indemnise ceux-ci jusqu’à 100 000 € (...) 

      La directive « DGSD2 » adoptée le 16 avril 2014 (2014/49/UE) transposée dans le droit français depuis fin 2015 et assortie de 5 arrêtés d’application publiés en date du 27 octobre 2015, a introduit plusieurs avancées significatives pour les déposants :

      -un élargissement de la garantie à tous les dépôts et à toutes les devises, européennes ou non  ;"

      Je crois qu’il va falloir réagir.
       
       smiley


    • Francis, agnotologue JL 10 octobre 2017 16:12

      A y regarder de près, les autres comptes figurent aussi dans la liste. J’ai rien dit.
       


    • wawa wawa 11 octobre 2017 12:18

      @JL
      de toute façon le fond de garanti d’est approvisionné qu’a hauteur de 2 Geuro, l’ensemble des dépot banquaire est 2000 Geuro, et il ne reste que 4 ou 5 banque, alors si une fait defaut, la garantie....

      bref la « décroissance des encours bancaires » aura bien lieu un jour ou l’autre.


  • Laulau Laulau 10 octobre 2017 09:16

    « L’ennui, c’est qu’il arrivera forcément un moment où il faudra bien rembourser cette dette colossale qui a permis jusqu’à présent de masquer »

    Quelle est la limite de cette dette qui obligerait à rembourser ? Et pourquoi le moment de rembourser « arrivera forcément » ? Cette dette n’est qu’un nombre, masque qui permet à ceux qui la détienne de terroriser les états et les peuples. Un nombre n’a pas de limite.


    • Armelle Armelle 10 octobre 2017 10:56

      @Laulau
      « Quelle est la limite de cette dette qui obligerait à rembourser ? »
      « Et pourquoi le moment de rembourser « arrivera forcément » ? »

      Vous irez dire ça aux particuliers qui détiennent env. un tiers de cette dette à travers des placements en assurances vie par exemple qui sont ni plus ni moins et pour bcp d’entre eux, les économies d’une vie !!!

      Vous leur direz qu’il ne s’agit que d’un « nombre » !!!

      Pfffffff Cultivez-vous avant de ressasser toujours vos éternelles âneries


    • Laulau Laulau 10 octobre 2017 11:07

      @Armelle
      Puisque vous êtes si cultivée, répondez aux questions :
      Quand est-ce que cette dette sera remboursée ? La création monétaire mondiale (et donc la dette) ne fait qu’augmenter à un rythme effréné qu’est ce qui va l’arrêter ? Un coup de sifflet mondial, du style « arrêtez tout, on rembourse » ? Et on rembourse avec quoi ?


    • Laulau Laulau 10 octobre 2017 11:11

      @Armelle

      Vous n’avez manifestement pas lu (ou pas compris ?) l’article.


    • Armelle Armelle 10 octobre 2017 13:59

      @Laulau
      Je ne vois pas le rapport avec la cueillette des olives
      Sinon heu...Je l’ai lu bien sûr et l’ai bien compris, venant de vous ça ne sert à rien d’être condescendant. 
      Je répondais juste à votre commentaire, qui montre d’ailleurs à quel point vous vous foutez de la notion d’engagement. Les emprunts que notre état fait chaque mois (ou chaque semaine je ne sais pas), assure le financement du sacré beau modèle que vous n’avez cesse de défendre et dont vous profitez comme tout le monde et vous diriez à ceux qui vous viennent en aide, « allez vous faire foutre » ? Jolie mentalité !!!
      Mais faut pas s’étonner en même temps, vous cautionnez un modèle que Keynes vous aura bien vendu, avec pour seule et perpétuelle solution ; la relance par la dépense !!! bah voyons !!! L’état depuis des lustres est dans une constante démarche de dépense pure, et sans aucune politique d’investissement ni même de recherche d’économie, construisant du même coup une véritable bombe à retardement pour nos enfants mais aujourd’hui la masse n’est pas disposée à faire le moindre sacrifice, attention hein les fameux « zaquis » c’est pas rien !!! Comme nos fonctionnaires d’opérette aujourd’hui qui manifestent entre autre pour le retour du jour de carence !!! J’aurais honte quand on sait que certains n’ont même pas de quoi bouffer !!!
      Et puis inutile de ressasser ce « fameux » prétexte des intérêts de la dette qui seuls ferait notre malheur car sur nos 90 milliards de déficit, ils ne représentent que la moitié, l’autre est du déficit STRUCTUREL, qui sous entend que nos voyous en 3 pièces dépensent en fonctionnement systématiquement plus qu’ils ne prélèvent, tout ça pour soigner de façon privilégiée sa horde d’exécutants pour garantir sa pérennité en toute sécurité et en toute légitimité et financer sur le dos du contribuables des syndicats leur permettant d’avoir un salariat « à peu près » docile !!!
      Vous ne devez pas avoir lu bcp de livres d’histoire, car si tel était le cas, vous sauriez, ou auriez conscience que dans des cas comme celui-ci, c’est soit on rembourse effectivement ou bien ce qui arrive est bien pire que se serrer la ceinture et faire de sérieuses coupes sombres dans les dépenses !!!
      Décidément la génération d’après guerre aura franchement été une génération de merde. Non seulement elle aura profité des trente glorieuses avec le plein emploi sans se soucier du lendemain pour laisser en plus une véritable poubelle, mais en plus et pour ne pas perdre ses acquis se permet d’endetter les générations futures à travers une cavalerie d’emprunt que certains aujourd’hui prétendraient ne pas avoir à rembourser ? C’est un comble !!! Le comble de l’égoïsme et du « jenfoutre »
      Mais enfin, hein, à chacun sa vision n’est-ce pas ?
       


    • Laulau Laulau 10 octobre 2017 14:15

      @Armelle
      Bon à part quelques insultes, je ne vois pas beaucoup d’argument dans tout ça. Tout ce que je peux constater c’est que vous vous polarisez sur les dettes publiques, qui ne sont qu’une toute petite partie de la dette. Les banques créent ex nihilo des milliards et des milliards chaque année si bien que la masse monétaire mondiale permettrait d’acheter plusieurs fois le monde entier et tout ce que vous trouvez à dire relève de la vieille propagande d’usurier du 19eme siècle.


    • Laulau Laulau 10 octobre 2017 14:20

      @Armelle
      Pardon, pas d’usurier mais de rentier du 19eme siècle.


    • Armelle Armelle 10 octobre 2017 14:33

      @Laulau
      Alors déjà, il ne me semble pas vous avoir insulté !!!?!? Vous délirez un peu je pense ou alors c’est le syndrome du caliméro qui vous guette !!!
      Et puis ne vous en déplaise, la dette de 2100 milliard est la dette publique !!! Les dettes que génèrent les banques auprès des acteurs de la consommation n’ont absolument rien à voir, elles se cumulent au niveau du pays en terme de dette globale, c’est tout. C’est encore une preuve d’ailleurs que vous n’avez pas compris grand chose à la crise de 2008 qui nous poursuit car encore une fois si vous vous étiez documentez, vous sauriez que ce sont les états, en particulier aux états unis, qui ont incité les banques à vendre du crédit à tout va, même aux ménages n’ayant pas la capacité de remboursement, tout ça pour naïvement espérer relancer l’économie !!! ... Encore et toujours du Keynésianisme, vous vous trompez de coupable !!!
      Les banques ne sont qu’un outil pour les politiques économiques que mènent nos « fameux » politico-technocrates aussi nuls les uns que les autres, de gauche comme de droite.
      Alors je vous invite à relire et relire l’histoire, la comprendre, et faire un peu d’économie car vous racontez n’importe quoi
       


    • Armelle Armelle 10 octobre 2017 14:51

      @Armelle
      ...Et si les banques aujourd’hui dans l’état actuelle de l’activité ne créaient pas d’argent à travers le prêt, ce ne serait pas 6 Millions de chômeurs que vous auriez mais 15, 20 que sais-je !!!


    • Alren Alren 10 octobre 2017 16:06

      @Laulau

      La « dette » c’est l’obligation de remboursement en monnaie fiduciaire -appuyée plus ou moins sur l’économie réelle d’un prêt en monnaie scripturale par une banque privée, en argent que la banque ne possède pas.

      Il ne viendrait à personne l’idée de « rendre » à quelqu’un quelque chose que ce quelqu’un ne possède pas. Mais pour les prêts bancaires ce n’est pas le cas ! Il faut changer cela par la loi, revenir à la réalité de ce qu’est en fait un prêt bancaire, c’est-à-dire rien d’autre que de la confiance d’un fournisseur au vu de ce transfert sur son compte de cette fausse valeur en échange d’un bien ou service bien réel qu’il fournit. À la rigueur c’est cette confiance qu’il faudrait rémunérer, confiance qui joue le rôle de lubrifiant dans les rouages économiques, rien de plus.

      Quant à la « faillite » de la société industrielle c’est une illusion de financier spéculateur qui pense que les jeux -à gain nul- de mouvements de capitaux en lui assurant de forts revenus s’il est « chanceux » (délit d’initié) permettent de se passer de production de bien et services (qu’il consomme bien évidemment !).

      Cette illusion a été nourrie par la désindustrialisation des pays avancés au profit (à tous les sens du terme) des pays à bas coût de main d’œuvre. Mais la production industrielle croît actuellement dans le monde qui n’a jamais été aussi riche de produits.

      Et la soif bien naturelle des pays les plus pauvres d’égaler notre niveau de vie fait qu’il n’y a aucune perspective de décroissance prévisible. Même si cela doit épuiser la planète.

      La décroissance volontaire, « philosophique » est une vision de gavé, qui serait d’ailleurs bien en peine de vivre avec moins que ce qu’il a actuellement !!!


    • Laulau Laulau 10 octobre 2017 17:04

      @Armelle
      Citations :

      Pfffffff Cultivez-vous avant de ressasser toujours vos éternelles âneries.
      Le comble de l’égoïsme et du « jenfoutre »
      Jolie mentalité !!!

      ça c’est pour le langage fleuri. Ensuite vous m’attribuez des idées que je n’ai pas et en faisant les demandes et les réponses vous n’avancerez pas beaucoup pour me convaincre.
      Je vais vous donner ma version (marxiste et pas keynésienne) de la croissance récente et démesurée de la dette dans son ensemble. Pour produire au meilleur prix les capitalistes ont délocalisé la production dans des pays où l’on peut avoir de la main d’œuvre quasi gratuite. Mais pour réaliser des profits il ne suffit pas de produire, il faut vendre ces produits à des personnes solvables, aux USA par exemple. Mais les susdites délocalisation ayant passablement paupérisé les populations étasuniennes et pour leur permettre d’acheter on a développé des crédits hypothécaires plus ou moins véreux que l’on a ensuite transformé en actions vendues sur le marché international. Alors je ne sais pas sur l’ordre de qui ces escroqueries ont été réalisées (états, banques ?) mais peu importe, l’origine de la crise de 2008 est là et pas dans le keynésianisme qui vous semble l’origine de tous les maux.


    • Le421... Refuznik !! Le421 11 octobre 2017 08:27

      @Laulau
      Eternel problème de vendre plus à des gens que l’on a paupérisé.
      En plus, certains de ces « connards » se mettent à refuser d’acheter de l’inutile pas cher !!
      Malédiction, horreur !!


  • rhea 1481971 10 octobre 2017 09:26
    • Il est possible de démontrer avec les champs morphogénétiques que
    • nous sommes dans l’erreur depuis 1787 ( année de l’élaboration de
    • la constitution des États Unis ) , que la société industrielle à provoquer
    • la surpopulation, que nous allons atteindre le peuplement maximum
    • de la planète ce qui va entrainer des troubles de la mémoire 
    • ( une épidémie de la maladie d’Alzheimer ).
    • Soyons optimistes.

  • babadjinew babadjinew 10 octobre 2017 10:39

    Analyse plus que pertinente mais malheureusement déjà anticipé par l’oligarchie. D’ailleurs, nous, les riens, les sans dent, les fainéants et autres noms d’oiseaux dont on nous qualifie pour signifier nos ignorance sommes déjà les dindons de cette farce manipulatoire depuis l’avènement du bankster micron......  


    L’oligarchie et donc les banques depuis plus de 10 années maintenant misent tous leurs kopecs sur le dur. En gros la terre. Depuis 10 années toutes les banques de la planète ce jettent littéralement sur tout lopin de terre en vente, et, le stock sur le long terme. En vue justement d’anticiper l’inéluctable effondrement économique de nos systèmes basé sur des monnaies de singes.

    Le micron en taxant le foncier à outrance tout en détaxant le financier est en train de faire un énorme cadeaux à ses marionnettistes qui ce précipiterons sur ces juteux placements fonciers qui ne manqueront pas d’émerger......   

    Du coup quand adviendra la décroissance physique l’oligarchie qui sera propriétaire du fonciers (arable ou constructible d’ailleurs) continuera à rester toute puissante dans sa tour d’ivoire...  

    Merci pour votre excellent article, puisse les peuples prendre conscience qu’ils ce doivent de ce réveiller intelligemment si un chaos d’une ampleur sans précédent ils veulent éviter....

    Wake Up !!!!   

  • rhea 1481971 10 octobre 2017 11:22
    • Je peux fournir les calculs de ce que j’avance, mais c’est l’omerta.
    • Ce sont des calculs dans l’ordre impliqué, nous vivons dans l’ordre
    • expliqué, c’est censuré même sur agora-vox.

    • wawa wawa 11 octobre 2017 12:25

      @rhea 1481971

      j’aimerai beaucoup voir ces calculs.
      un petit copier-collé çà ne mange pas de pain.

      et sinon la fumette, c’est de la bonne ?


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2017 11:49

    En Indes, tout un village (même les personnes âgées) ont déménagé pour permettre le retour du Tigre du Bengale. 


  • Spartacus Lequidam Spartacus 10 octobre 2017 12:25

    Une ressource n’est « ressource » que parce que l’homme l’a décidé. Point.


    Elles sont inépuisables, puisqu’une chasse l’autre et on ne sait faire qu’avec 0.0001% des matières de la terre. 
    Les ressources obéissent à la règle de la destruction créatrice...

    La ressource du mammouth qui a fait vivre des générations est épuisée, le cheval étant devenu plus cher que le moteur à explosion, le renouvellement c’est fait naturellement.

    Raisonner en économie de stock est un non-sens car cela nécessiterait de connaitre la valeur de stock et valoriser une ressource à valeur dynamique régulée par l’offre et ma demande est impossible autant que chacune n’a pas une valeur constante..

    Et exposer que l’offre de service viendrait à disparaître, alors que le service prend sa source dans la ressource de la matière grise est là encore un non-sens...

    • Christian Laurut Christian Laurut 10 octobre 2017 13:33

      @Spartacus
      La « matière grise » n’est pas une ressource susceptible de générer à elle seule de la production industrielle. Dit autrement, la technologie humaine permet d’aller chercher les ressources naturelles , mais s’il n’y a plus de ressources naturelles à aller chercher, la techno ne sert plus à rien.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 octobre 2017 14:44

      @Christian Laurut


      Les ressources naturelles sont infinies....
      L’espace est là.
      Titan regorge d’hydrocarbures...
      Des lac complets...
      Sans compter les planètes inexplorées.
      Le laser transporte l’énergie sur des milliards de kilomètres...

      Le cerveau se téléchargera dans une clé USB avec une pile au lithium de 1.5V....
      On modifiera à coup d’OGM l’humain pour qu’il vive ailleurs

      La vie éternelle se rapproche...

      On va en décembre greffer une tête d’un paraplégique sur un autre corp...

      La capacité d’adaptation de l’homme est infinie..
      L’industrie du téléphone mobile n’a que 15ans. L’industrie du déplacement dans l’espace n’a pas encore été crée...
      L’industrie se modifie...mais ne meurt pas...Elle est juste différente.

    • Christian Laurut Christian Laurut 10 octobre 2017 17:05

      @Spartacus
      On ne peut aller chercher une ressource que si l’énergie dépensée pour cela est inférieure à l’énergie récupérée une fois la ressource obtenue. C’est le fameux TRE (taux de retour énergétique). Autrement dit, si on utlise 1 KWh pour obtenir 0,5 KWh, cela ne marche pas. Ce n’est pas une question d’argent, mais une simple loi physique. C’est la raison pour laquelle, nous n’irons jamais chercher les hydrocarbures de Titan !....


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 octobre 2017 21:54

      @Christian Laurut

      On ne vas pas chercher, les hydrocarbures se transforment sur place et l’énergie se transporte par laser à travers le vide sidéral...

      Avec des mers d’hydrocarbure, on ne comptera pas la perte énergétique du transport.
      Et entre la terre et Titan il n’y a que du vide sans aucune résistance physique...

      Malthus avait prévu qu’on ne nourrirait pas la planète, il n’imaginait pas l’évolution des techniques de production, la fin de la famine et l’absortion de millions d’individus possible....

      Je vous rassure, les ressources sont infinies...Et c’est pas demain la veille qu’on en aura plus.
      Et celle épuisées seront tout simplement remplacées par d’autres que nous ne connaissons pas encore...
      Les ressources sont comme les espèces, Darwinniques...

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 octobre 2017 08:40

      @Spartacus
      Je vous rassure, les ressources sont infinies

      Et en 2024, le 100m se courra en moins de 7 secondes...
      Une évidence.

      Pour vous.


    • babadjinew babadjinew 11 octobre 2017 11:12

      @Spartacus


      Des ressources infini !?!?!? Et la marmotte le chocolat elle emballe.......

      Avec le stress hydrique que connait actuellement notre petite planète comment faites vous pour être aussi obtus que naïf ? 

      L’eau l’une des ressources des plus importante pour toutes vies n’a JAMAIS été d’une telle rareté. L’eau potable, des 10n de millions de personnes en sont privés chose qui ira en ’emplifiant encore au fil des années. Venez pas me parler de la désalinisation dont les résultats catastrophique ce font déjà intensément sentir dans le sud de l’Espagne. 

      La technologie a certes de larges marges de manœuvres pour utiliser toujours plus de ressources malheureusement nos esprits primitifs ce contentent de les utiliser sans intégrer une forme de logique circulaire. 

      Bref vos utopies technologiques verront certainement le jour, un jour, mais certainement pas dans les 30 prochaines années. De surcroît ajouter du carbone extra terrestre alors que nous subissons déjà les effets de notre consommation terrestre (montée des eaux et réchauffement) est pure FOLIE !!!

      Vous incarné à merveille ces vieux Dinosaures du 20eim siècle qui n’ont toujours pas comprit qu’en 1989 quand le monde rouge est tombé le notre aurait du aussi ce remettre en question histoire d’imaginer une économie à obligation circulaire plutôt que de lâcher les fauves du toujours plus.....

      L’adaptation ne pourra ce faire que sous une forme de circularité qui intègre l’ensemble de nos éco-systémes et certainement pas/plus par le simple pillage/gaspillage de ressources !

      Wake Up !!!!        

  • pipiou 10 octobre 2017 12:28

    La faillite de la société industrielle est annoncée depuis tellement longtemps qu’on va finir par s’impatienter.

    Bon mais l’auteur nous dit qu’on est en décroissance.
    vous l’avez bien vu la baisse de la consommation de petrole et de la pollution ?


    • Christian Laurut Christian Laurut 10 octobre 2017 13:35

      @pipiou
      Nous sommes entré en décroissance du résultat d’exploitation, mais pas encore en décroissance de la consommation (grâce ou à cause, précisément, de la monnaie endettée !).


    • pipiou 10 octobre 2017 13:55

      @Christian Laurut

      c’est pourtant vous qui parlez de décroissance de la production, faudrait savoir.


    • Christian Laurut Christian Laurut 10 octobre 2017 17:08

      @pipiou
      Je n’ai jamais écrit que la décroissance de la production était déjà là. Elle est pour demain.


    • pipiou 10 octobre 2017 21:49

      @Christian Laurut

      Ah d’accord.
      Sachant que le monde a été créé en 7 jours alors demain c’est dans un milliard d’années (à la louche).

      Votre theorie économique me va.


    • wawa wawa 11 octobre 2017 12:28
      • @pipiou

      qui sait si le peakoil n’a pas été atteint en nov 2017, attendons un peu, çà ne sera peu être pas si long !


    • Christian Laurut Christian Laurut 11 octobre 2017 13:15

      @pipiou
      Si la société civilisée est apparue il y a1 semaine (révolution néolithique), la société industrielle est apparue il y a1 seconde, et son déclin devrait commencer d’ici à quelques dixièmes de secondes.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2017 14:29

    Jour de Lot(h). 

    • Dans sa chanson Femme de LothHubert-Félix Thiéfaine écrit « Ne vous retournez pas la facture est salée », référence à la destruction de Sodome.

  • gogoRat gogoRat 10 octobre 2017 20:42

    "le système industriel n’est pas durable, qu’il est condamné au déclin par la simple application des lois de la thermodynamique et de l’entropie."

     On attend toujours en vain une contre-argumentation digne de ce nom et du haut degré de connaissances scientifiques et économiques de ce Georgescu Roegen qui a initié dans le monde entier la saine prise de conscience qui inspire ce propos implacable et très respectable !


  • HELIOS HELIOS 10 octobre 2017 22:48

    **********

    ... va entraîner la décroissance de l’activité industrielle, va également régler dans le même temps bon nombre de problèmes crées précédemment par le développement de cette même activité, et notamment :

    • ..........
    • La vitesse cessera d’être le paramètre déterminant de toute action humaine et la mécanique sociale pourra ainsi se réajuster sur le rythme de la nature.


    *********

    La diminution de la vitesse va surtout steriliser l’activité humaine !!!

    Qu’est-ce que la vitesse ? c’est juste une contraction du temps qui fait que l’homme a trouvé le moyen, en accélérant son activité, a vivre plus « de vie » dans son cadre d’existence.
    Bien sur, rien n’est indispensable, mais la vitesse donne a l’homme une maitrise de son activité en en réduisant l’impact sur sa propre vie.
    Plus, encore plus, plus vite, plus loin avec moins d’effort et plus de sécurité.

    jamais, pour de simples raisons humaines et philosophiques l’homme ne ralentira sans renoncer, et dont l’aboutissement serait le nihilisme, le retour à la resignation et ben entendu la fin de la dignité.

    La fin de la dignité, justement c’est ce que cherchent ceux qui, en tout et pour tout veulent imposer des limitations a l’industrie, a l’activité économique -comme d’ailleurs aux déplacements- etc.

    Cela ne veut pas dire non plus d’etendre indefiniment le productivisme et d’imposer la croissance, mais d’arbitrer et de faire le choix d’une forme de qualité bien étudiée qui ne soit limitative de l’esprit humain.

    bon, ce message est surement incompréhensible a ceux qui acceptent qu’une route a 4 voies soit limitée a 50 !

    • Le421... Refuznik !! Le421 11 octobre 2017 08:37

      @HELIOS
      Plus, encore plus, plus vite, plus loin avec moins d’effort et plus de sécurité.

      http://www.sudouest.fr/2017/10/10/anthony-mora-est-parti-sur-une-autre-route-3846929-1916.php

      Mon copain Anthony aussi était à la quête de cela.

      Moi, mon accident, je m’en suis bien sorti, finalement, et pas lui.
      Par contre, le jour où l’on a compris quelles étaient les limites, on acquiert une sérénité certaine.
      Sur Terre ou ailleurs...


    • Christian Laurut Christian Laurut 11 octobre 2017 13:19

      @HELIOS
      Le principe de base de la société industrielle d’aujourd’hui, c’est : « plus vite, plus loin, moins cher ». Demain il faudra s’adapter à celui-ci : « moins vite, moins loin, plus cher ».


    • HELIOS HELIOS 11 octobre 2017 15:32

      @Le421


      ... désolé, que dire de plus ! mais ne prenez pas un exemple a la lettre.
      On ne règle jamais un problème général avec un cas particulier.

      la nature de l’homme est de progresser.

      L’homme progressera, non pas en se passant de quelque chose, mais en gagnant en performance, en securité, et en acquerant d’autres pouvoirs... tout cela restant dans le cadre individuel du plaisir.

      Une societe sure a 100% n’interesse personne, car elle est porteuse d’une alienation. Tout est dans l’arbitrage de cette l’alienation, la position du curseur est surement different pour les uns et les autres, c’est pour cela que vous citez votre exemple.

      l’homme n’est pas une fourmi !
      .

    • HELIOS HELIOS 11 octobre 2017 15:35

      @Christian Laurut


      exemple : croyez vous que le moins vite, moins loin et moins cher de demain, soit moins rapide, plus proche et plus couteux qu’aujourd’hui ? 

      il y a toujours la valeur absolu et la valeur relative....

    • Christian Laurut Christian Laurut 11 octobre 2017 19:59

      @HELIOS
      Pour être précis il s’agit de : « moins vite, moins loin et PLUS cher ! »


  • Le421... Refuznik !! Le421 11 octobre 2017 08:31

    Je suis tout à fait perplexe en regardant cette société qui nous fait la figure de « la fuite en avant ».
    Mon proverbe préféré dit :« Si haut que monte l’arbre, il n’atteindra jamais la Lune !! »
    Or, l’infini n’existe pas dans un monde fini.
    Mathématiquement, il suffit d’une simple fraction avec un zéro au dénominateur.
    Mais dans la réalité.
    Et même mathématiquement, l’infini reste une vision de l’esprit.
    Et rien n’est plus proche de l’infini, en image, que le néant !!


  • wawa wawa 11 octobre 2017 12:49

    globalement très bon article.

    2 petit bemols méthodologique :

    1)"Si les gouvernements avaient raisonné en économie de stock, il auraient du inscrire en actif du bilan de départ de la société industrielle, c’est à dire grosso modo autour de 1820, la valeur de la totalité de la dot terrestre que la société industrielle se proposait de prélever pour ses activités futures, soit l’intégralité des ressources énergétiques et minérales, additionnées de la biomasse au delà du taux de renouvellement.« 
    .
    comment connaitre la totalité de la dot terrestre que la société industrielle se propose prélever ?
    cela supposerai de reactualiser sans arret le capital de départ »sous forme de don« .
    cette réactualisation serai propice a moult maquillage de la part de l’oligarchie.
    .
    .
    2) les provisions pour dégradation des ressources naturelle ne sont pas forcément fixes, la terre ayant la capacité de »s’auto épurer« certes souvent en des temps incompatible avec la comptabilité humaine. il faudrait donc effectuer des »reprise de provision« pour compter cela
    m^me la pollution radioactive s’estompe avec le temps,
    .
     tchernobyl, 30 ans après, semble devenir peu a peu tout à fait habitable, avec des sols reconstitués.de m^me, la déprise agricole, permise par les fossiles a permis de reconstituer une partie du »capital forestier" dans certaine zone tempérées.


    • Christian Laurut Christian Laurut 11 octobre 2017 13:27

      @wawa
      1. Effectivement la valorisation ne pouvait se connaître à priori (en 1820). Par contre on peut en avoir un aperçu a posteriori (c’est à dire aujourd’hui puisqu’on connaît a peu près les réserves disponibles des ressources finies). Le redressement comptable peut donc s’effectuer de façon rétro-active et ce ce que j’ai tenté de faire.
      2. Les provisions que je comptabilise ne concernent que les travaux de remise en état biologique des sols, qui sont incompressibles, sauf si on décide de geler toutes ces surfaces pendant 20 ans et que, par voie de conséquence, on accepte de mourir de faim.


  • lloreen 11 octobre 2017 14:27

    Pour comprendre l’escroquerie de la dette, je vous invite à lire le livre
    BANKSTER:VOL AU-DESSUS DE TOUT SOUPCON : https://oppt.fr/bankster_oppt.pdf.


  • lloreen 11 octobre 2017 14:30

    La solution est un monde sans argent, telle qu’elle est développée dans le contributionisme.
    Je vous invite à regarder et à diffuser cette vidéo.
    http://www.dailymotion.com/video/x5gq4mo


    • HELIOS HELIOS 11 octobre 2017 15:46

      @lloreen

      A propos de la video et au dela de tous les arguments qui ne sont pas pris en compte dans chaque exemple de cette video... en réalité la proposition ici faites est simplement de remplacer l’argent (unité de compte) par une « unité de participation ».

      Bref, change-t-on le monde en changeant le libéllé de la monnaie ?

  • lloreen 12 octobre 2017 11:49

    Il ne s’agit pas de changer un libellé de monnaie puisque l’on parle de gratuité.
    Chacun qui prend part au projet contribue à son niveau gratuitement en mettant ses compétences, ses talents, ses dons, ses qualités et ses envies au service de sa société et reçoit en échange ce dont il a besoin gratuitement.

    Quant à changer le monde, qui peut donc sérieusement y prétendre ?
    L’intérêt premier du contributionisme est dans un premier temps de permettre à ceux qui souhaitent l’expérimenter, de se désolidariser d’un système auquel ils n’adhèrent pas ou plus. Vous avez bien compris, je suppose, que le capitalisme est une escroquerie basée sur le système de la dette et que par conséquent, tout être sensé ne peut imaginer un instant être endetté -sur la base de morceaux de papiers imprimés- envers des gens qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam s’occupant de leurs seuls intérêts et très souvent à son détriment et à qui il devrait prêter allégeance pour se faire dicter sa conduite et sa vie.

    Le second point très important est celui de pouvoir évoluer au sein d’une communauté de personnes poursuivant un même but, ce qui entraîne une dynamique permettant l’accroissement rapide de richesse partagée.

    Quant à un dernier point, non négligeable, il concerne l’instruction de tous qui ont tout intérêt à se former dans la mesure où l’aspect primordial consiste à pouvoir transmettre le maximum de connaissances pour faire évoluer une structure.

    L’énergie gratuite sert évidemment à se désolidariser entièrement des fournisseurs dans la mesure où la technologique le permettant existe depuis le début du XXème siècle.


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