La folie guerrière des 3 derniers présidents français
Souvenez-vous : Sarkozy avait dit en public à Hollande lors d'une interview en extérieur je crois après un débat télé "quand on fait une guerre on la fait vite et bien" en faisant allusion à "sa" guerre de Lybie, au moment de la campagne présidentielle de 2012... J'avais été choqué par l'impudence de Sarkozy, connaissant un peu les dessous mafieux de l'affaire libyenne... Et cela n'avait pas manqué de ressortir... fin Août 2013 lorsque notre inénarrable François Hollande faillit tout casser d'une colère noire quand Obama lui eût dit NON à la dernière minute pour intervenir en Syrie. Nos Rafales étaient prêts à Saint-Dizier... Le Figaro avait même parlé de ce mémorable coup de colère, sans en chercher les causes toutefois, et cela me rappela immédiatement la source de cette colère qui était bien dans cette pique de vantardise de Sarkozy qui atteignit apparemment en plein dans le mille l'ego de Hollande, président qui rappelons-le ici se vit comme "le plus tueur de la Vème", d'après celui "qui ne devrait pas dire ça"...
Eh bien Macron a vécu cette histoire dans les coulisses et en a tiré sa propre hubris destructrice. Sa soumission atlantiste aussi frustrante que galopante, ajoutée au prestige encombrant du président combattant qui en France reste avant tout incarné par De Gaulle qu'il cite à tort et à travers, vont-ils finir par déclencher "en même temps" que nos envois de "non guerre" (composés d'armes, de munitions, d'instructeurs, de pièces), la 3ème crise d'ego guerrière de notre République mal en point qui n'a pas besoin de ce "ça" pour exploser façon puzzle ?
Suite aux accords bilatéraux de ce week end avec le clown made in Hollywood Zelensky, accords glapis sur un ton martial en conférence de presse, mais dont nous ne savons rien du contenu stratégique (sauf que multiplier les accords bilatéraux de défense comme le fait Zelensky a un furieux air de préparation de guerre mondiale comme avant 1914), il apparait aujourd'hui en capacité de déclencher quasiment tout seul une intervention armée de la France aux côtés de l'Ukraine. N'a-t-il pas annoncé seul depuis Stockholm, sans consultation référendaire ou parlementaire, qu'il mettrait "bien sûr" notre force de dissuasion au service de l'OTAN ? Ne serait-il pas aussi complètement remonté par ce stupide défi qui date de Sarkozy ? Et comme notre impérialisme mué en laisser-faire est malmené en Afrique par la Russie (USA et Chine aussi mais quand on haït on ne compte pas non plus), il en meurt d'envie me murmure-t-on à l'oreillette.
Si l'entourage de Biden autorise l'OTAN à intervenir au sol (avec ou sans l'ONU ils s'en moquent et l'ont déjà prouvé avec l'Irak2 fort heureusement sans nous, initiateurs du dernier grand discours diplomatique de l'Occident donné à l'ONU par M. de Villepin le vendredi 14 février 2003), Macron lui sera le premier à courir à Kiev !
Nous nous trainons des piailleries de coqs en rut en guise de diplomatie internationale. Voilà où est tombée la diplomatie de la France, faute de pouvoir désormais "faire de la diplomatie" puisque nous ne faisons plus qu'éxécuter les ordres de Washington dès qu'un coup de feu est tiré... Nous français sommes mal embarqués avec des déficients du bulbe pareils. La nation française est en danger, car nos présidents sont devenus des laquais susceptibles qui ne maitrisent même plus leurs humeurs. Faute de pouvoir faire de la diplomatie, notre président-laquais s'appreterait-il à se venger sur les français en les envoyant par dépit combattre les russes ? Car il est vrai qu'il a déjà commencé par les éborgner...