jeudi 29 novembre 2012 - par abelard

La folie libérale démontrée par l’exemple

La théorie libérale, aujourd'hui néolibérale, repose sur un pilier qu'elle croit solidement fondé : la concurrence est mère de toutes les vertus.

D'après ces idélologues, la concurrence entre agents, qu'il s'agisse d'entreprises ou d'êtres humains, mène au meilleur des mondes. Le meilleur service au meilleur prix, l'innovation constante, les meilleurs produits, ne peuvent être générés que par la concurrence "libre et non faussée" dérégulée et encouragée.

On pourrait facilement prouver qu'en théorie, la concurrence n'est qu'un moment dans l'histoire d'un marché. Quelle que soit la "niche" envisagée, la concurrence débridée comme toute fuite en avant, ne peut que déboucher sur une stabilisation monopolistique : une fois que le plus puissant a dévoré tous les autres. C'est ce qui se passe dans absolument toutes les industries de biens ou de service, quoi qu'en pensent nos économistes stipendiés.

Mais, plutôt que de me risquer à donner des cours d'économie théorique, je voudrais vous exposer un cas particulier que je connais bien : le marché du scénario en France.

Il se trouve que la profession de scénariste a tout, absolument tout, pour ravir les disciple de Ricardo ou de Hayek : aucune réglementation, aucune protection sociale, aucun droit au chômage, rien, nada, nichts. Est scénariste celui qui le dit. Est employable en tant que scénariste n'importe qui. A partir du moment où vous êtes capable d'écrire trois mots à la suite, vous êtes scénariste et personne ne viendra vous chercher des poux dans la tête.

Il s'agit donc d'une profession entièrement ouverte, concurrentielle et déréglementée. Un bonheur d'économiste, vous dis-je...

Donc suivant la sainte théorie développée par nos chers économistes libéraux, de cette concurrence totale devrait surgir le meilleur. Les meilleurs scénaristes pour écrire les meilleurs scénarios.

Or bizarrement, c'est exactement le contrairre qui se produit. Il suffit d'aller voir quelques films français pour s'apercevoir que ce qui rend les films aussi mauvais n'est pas la réalisation ou le jeu des comédiens, mais l'écriture. C'est assez étrange, n'est ce pas ?

Alors que les professions de réalisateur et de comédien sont encadrées, disposent d'un statut particulier (les fameux intermitents du spectacle) nous avons en France d'excellents réalisateurs et de très bons comédiens. Alors que livrés à la concurrence absolue, sans droits, sans filets, sans rien du tout, les scénaristes ne livrent que des trucs mal foutus qui feraient pleurer de honte leurs glorieux aînés. (Je pense à des gens comme Henri Jeanson, Pierre Bost, Jean Aurenche ou plus proches de nous Jean Gruault et Jean-Claude Carrière)

Parallèlement, et dans la patrie du libre échangisme à tout va, les scénaristes américains parviennent à écrire des films qui touchent le monde entier. Est-ce à votre avis à cause d'une concurrence plus féroce encore ? D'un "marche ou crève" cruel que l'on s'attend à trouver chez les inventeurs de l'école de Chicago ?

Eh bien pas du tout. Il existe aux USA un syndicat monopolistique et redoutable : la WGA. Ce syndicat, non content de protéger les droits des scénaristes, exerce de fait un pouvoir absolu sur l'écriture des films. Tout scénariste se doit d'y adhérer sous peine de se voir interdire de travailler. Tout producteur doit faire travailler les membres de la WGA sous peine de voir son film condamné. Etrange dans ce pays, non ?

Mais il faut reconnaitre que ça fonctionne à la perfection. Les membres de la WGA ne sortent pas de nulle part, ils ont appris leur métier (particulier et technique) et l'exercent ldans les meilleures conditions : ils sont bien payés et ont le temps de peaufiner leurs textes.

A force de fragiliser une profession qui demande un long apprentissage, un exercice quotidien, une rigueur absolue et une inventivité de tous les instants, nous en sommes arrivés à ne plus savoir ce qu'est réellement un scénario. Plus personne, et surtout pas parmi les "décideurs" ne sait juger un scénario à la lecture. Normal pour une profession tellement concurrentielle qu'elle a fini par disparaitre. Puisque tout le monde sait écrire un scénario, personne n'est à même de donner un avis...

Il en résulte ce qui arrive au cinéma français depuis maintenant de longues années. Il ne convaint plus que quelques critiques de "libémonderama" mais ne fait plus venir grand monde en salle.

Du côté des scénaristes, de ceux qui connaissent leur métier et qui ont vraiment du talent, c'est la désertion en masse. Vu qu'il est trés difficile et souvent impossible de vivre de ce métier trop mal payé et ignoré, nombre de scénaristes abandonnent leur profession. Ils font autre chose, du théätre comme Eric Assous, ou de la réalisation comme la plupart des scénaristes qui ont eu la chance de voir un de leurs films récolter le succés (G. Bitton et M. Munz par exemple)...

A cette aune, la fameuse "concurrence libre et non faussée" livre toute sa réalité. Elle n'encourage pas l'excellence mais la médiocrité.

... Le marché du scénario en France n'est qu'un exemple presque caricatural de ce qui attend toutes les professions dans le grand marché mondial. Voici venu le temps de la médiocrité arrogante...



108 réactions


  • Yves Dornet 29 novembre 2012 10:18

    il est un rempart contre la mondialisation libérale : la Nation.

    Lorsque l’on entend la patronne des patrons Laurence PARISOT tirer à boulets rouges sur la nationalisation possible d’ ArcelorMittal on comprend mieux son combat contre le RBM (Rassemblement Bleu Marine)

     


  • Le péripate Le péripate 29 novembre 2012 10:40

    Vous croyez qu’un exemple aussi tordu est une démonstration ? On pourrait répondre que les scénarios américains sont stéréotypés, ce qui se défend, ou mieux que le cinéma français étant dans son entier subventionné, soutenu, protégé on a le cinéma qui correspond, c’est à dire le plus souvent médiocre.

    Quoi qu’il en soit on est très loin d’une démonstration.

    • abelard 29 novembre 2012 11:08

      Ah enfin, mon bon peripapatte est de retour !
      Et toujours là où on l’attend, surtout quand il s’agit d’un sujet qu’il ne connait visiblement pas.
      Vous me dites que le cinéma américain est stéréotypé : ce n’est pas faux, à peu près comme toute la dramaturgie depuis les tragédies grecques. Peter Watkins, homme très recommandable a même défini ce qu’il appelle la « Monoforme hollywoodienne »... Mais ça n’enlève en rien au cinéma américain son formidable succès mondial, d’autant que les récits non stéréotypés, ils savent faire aussi, regardez un peu ce qui se passe du coté des « indépendants ».
      Vous me dites que le cinéma français est subventionné, protégé etc... On pourrait discuter du terme « subventionné » car l’argent du CNC provient d’un pourcentage sur le prix des entrées en salles. Il ne s’agit pas de l’argent des impôts. Mais cette remarque prouve que vous n’avez rien compris à mon texte.
      Vous me parlez de cinéma « en général » moi je vous parle de scénario.
      Au cas où vous n’auriez pas compris, je me répète. Le scénario en France n’est absolument pas subventionné. L’argent que l’on peut récolter pour monter un film se débloque à partir du moment où le réalisateur et le producteur peuvent donner un scénario à lire : c’est à dire quand le scénariste a terminé son travail !
      Vous comprendre ?

      Mon propos, par cet exemple est seulement de démontrer que la concurrence, libre, parfaite, non faussé etc... est une fumisterie, elle ne peut mener qu’à la médiocrité et cela pour des tas de raisons.
      La première, pour un scénariste, est qu’en l’absence de filets protecteurs il ne peut pas se consacrer entièrement à l’écriture d’un seul texte. Pour survivre, il est obligé de multiplier les projets, de faire le plus de choses possibles en même temps. Résultat : il ne réfléchit plus à ce qu’il fait, emploie les ficelles les plus usées et bâcle son écriture.

      Je suis certain que vous connaissez les règles d’un raisonnement scientifique : une théorie est valable tant que l’on a pas trouvé un exemple qui la contredit. Voilà, c’est fait.


    • Morpheus Morpheus 29 novembre 2012 16:26

      La production cinématographique hollywoodienne, stéréotypée ?

      Oui.

      Et pourtant, c’est bien de cet Empire honnit que nous viennent des scénarios aussi percutants que déroutants comme celui de Matrix (voir l’analyse remarquable de Matrix Happening), ou les nouveaux modèles d’écriture scénaristiques (le scénario choral) qui sont principalement (mais pas uniquement) développé dans l’univers des séries télévisées (Sons of Anarchy, Les Sopranos, Rome, Heroes, 4400, Deadwood, Game of Throne, etc.).

      Or, qu’est-ce qui fait un bon film ou une bonne série ? L’histoire. Un bon film c’est 1) une bonne histoire, 2) une bonne histoire et 3) une bonne histoire. Tout le reste, c’est de la technique.

      Les USA sont paradoxales : ils produisent des navets par wagons de 1000 chaque année, mais dans le lot, il se trouvent aussi des perles, d’excellents scénarios, des innovations, des ovnis, des films qui à coût sûr seront des film cultes, cela même s’il ne rencontrent pas nécessairement l’accueil du public en salle ou la faveur des critiques (je pense à l’excellent Fight Club, notamment).

      En France, force est de le constater, la plupart des films pèchent par leur scénario. Pour certains, on peut percevoir une sorte de course à l’échalote où l’on s’échine à faire du cinéma façon Hollywood, mais ça tombe complètement à plat dans 99% des cas. Les séries Françaises, dans leur grande majorité, sont d’une rare médiocrité (surtout lorsqu’ils essayent de faire de « made in USA » en nous pondant un énième « expert » version french touch, parfaitement ridicule). A côté de ces séries de merde, une série à petit budget et sans grande prétention comme P.J. fait figure de perle.


    • Le péripate Le péripate 29 novembre 2012 18:43

      C’est un sujet que je connais très bien, le cinéma.

      Un autre argument ?

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 10:56

      « Les USA sont paradoxales : ils produisent des navets par wagons de 1000 chaque année, mais dans le lot, il se trouvent aussi des perles, d’excellents scénarios, des innovations, des ovnis, des films qui à coût sûr seront des film cultes, cela même s’il ne rencontrent pas nécessairement l’accueil du public en salle ou la faveur des critiques (je pense à l’excellent Fight Club, notamment). »


      et si on comparait ce qui est comparable, l’Europe aux Etats Unis et la France à l’Etat de Californie ? 

  • jef88 jef88 29 novembre 2012 11:26

    La concurrence ! la vraie ! ce ne serait pas si mal que cela mais encore faudrait il qu’elle soit libre !!!
    actuellement pour la bloquer on a (liste non limitative) :
    - les normes (merci les lobbys)
    - les réglements (merci les lobbys)
    - les banques (mort à la PME)
    - le dumping (vive l’asie)
    - la « graaaande » distribution (je te tiens, je te tiens par la barbichette )
    alors la pauvre concurrence à du plomb dans l’aile ....


  • abelard 29 novembre 2012 12:00

    La concurrence, même vraie, même libre, même tout ce que vous voulez ne peut mener « naturellement » qu’au monopole ou à l’entente entre les différents acteurs.

    Que celui qui a pris un avantage sur ses concurrents finit par les dévorer, les racheter pour les tuer etc... est l’aboutissement logique et cohérent d’un « moment de concurrence ». Les exemples abondent.
    C’est même tellement connu que pour une loi « naturelle » elle demande a être encadrée très sévèrement (loi anti trust, loi anti ententes etc...) et même avec un arsenal de lois toujours plus étoffé, ça ne marche pas.


    • jef88 jef88 29 novembre 2012 13:49

      ça ne marche pas parce que les lois normes et réglements favorisent les « tueurs »


    • Mycroft 29 novembre 2012 15:23

      Bha non, justement, ce ne sont pas les lois qui favorisent les tueurs, c’est la nature. C’est le principe Darwiniste qui veut que seul les adaptés survivent, les autres crèvent. C’est un constat de l’ordre naturel.

      A nous de renverser cet ordre, pour que le tueur ne soit pas favorisé.


    • Morpheus Morpheus 29 novembre 2012 16:34

      [ ça ne marche pas parce que les lois normes et réglements favorisent les « tueurs » ]

      Sans blague ?!

      Elle est bien bonne.

      Cela ne vous saute pas au yeux que ces lois et ces normes favorisent les tueurs précisément parce que ce sont eux qui les ont écrites, ces lois et ces normes ? Il ne vous saute pas aux yeux que ce sont les riches et les puissants (donc les tueurs) qui édictent les lois ? Vous faites peut-être partie des gens qui sont encore dupe parce qu’ils croient que les députés et les ministres sont « indépendants » ? Les politiciens, quelque soit leur tendance, sont tributaires, pour leur carrière (pour leur élection - coûteuse - et leur réélection) de ceux qui les financent et qui les soutiennent dans les médias (les marchands de canons = des tueurs), ce qui fait qu’ils sont particulièrement sensibles et dociles aux lobbys - c’est-à-dire non seulement ceux qui « influencent » (c’est un pléonasme) les politiques, mais qui proposent des lois toute faites aux parlements (que ce soit en France ou à l’Europe, la grande majorité des projets de lois sont écrits, rédigés, par des officines privées payées par les lobbys bancaires, industriels et privés).

      A part ça, d’autres évidences à nous dire ?

       smiley


    • JohnS 2 décembre 2012 18:13

      Parce que le collectivisme constructiviste n’a pas besoin d’un nombre illimité de lois et d’interdit liberticide pour pouvoir exister peut-être ?

      T*card..


  • ZenZoe ZenZoe 29 novembre 2012 12:25

    L’auteur :
    Je vous suis complètement sur votre théorie sur la concurrence qui mène à une situation de monopole et s’annule elle-même à la fin. Il s’agit là des lois du marché et de l’économie.
    Je vous suis complètement sur la nécessité de donner la même protection à tous les acteurs individuels d’un même projet (faire un film en l’occurrence). Il s’agit là de protection sociale.

    Là où - pardonnez mon ignorance sur votre métier - je perd un peu les pédales, c’est que je ne vois pas le lien que vous faites entre les deux et que je demande ce que vous voudriez au juste. Vous voudriez être considéré comme un intermittent, vous voudriez que l’accès à votre métier soit réglementé ?
    Parce que pour la concurrence, ma foi, elle est la même pour tous les demandeurs d’emploi dans une profession donnée - il y a un trop plein et que le meilleur gagne (ou le plus malin) ! C’est d’autant plus vrai dans toutes les activités artistiques d’ailleurs : illustrateur, photographe, peintre, auteur-compositeur, chanteur d’opéra, saxophoniste, romancier, poète etc. J’en connais plus d’un qui rame aussi dans ces boulots-là (surtout les poètes).


    • abelard 29 novembre 2012 12:59

      Merci ZenZoe pour cette réaction intéressante,

      Pour parler spécifiquement du scénario, et non plus de la concurrence, bien des points restent à débattre... Le plus important reste : comment faire pour améliorer l’écriture des films français ?
      Aujourd’hui n’importe qui peut prétendre écrire un scénario, point de départ du montage d’un film dans tous ses aspects, aussi bien financier qu’artistique.
      Pour travailler, un plombier a besoin d’un CAP, un architecte d’un diplôme et un médecin d’un doctorat. Pour pouvoir figurer au générique d’un film un scénariste n’a besoin de rien, même pas de connaitre son métier.
      Il se trouve que le métier de scénariste est en grande partie technique. Il nécessite, comme je le disais, un long apprentissage. Or en le dérèglementant, toute la partie « artisanale » de cette profession particulière a disparue.
      Imaginez que votre plombier vous explique qu’il va refaire votre installation ; il n’a jamais soudé le moindre tuyau mais il sait ouvrir un robinet d’eau froide... Evidemment, il est beaucoup mois cher qu’un professionnel aguerri. Le résultat sera le même que pour les films français, ça fuira de partout... Si de plus vous disposez de quelques voisins journalistes à Telelibemondorama, ils vous diront qu’ils trouvent vos inondations très poétiques... A votre avis, combien de temps mettra le métier de plombier pour disparaitre ? Et au bout du compte qui aura gagné quoi ?
      ... Les plombiers n’auront aucun intérêt à apprendre leur métier. Vu qu’ils ne pourront pas espérer en vivre correctement pourquoi perdraient ils leur temps à apprendre à souder ? Et les « consommateurs » se résigneront à éponger. Ils apellleront ça, en tordant le nez, de la « plomberie française »...

      En ce qui concerne mes souhaits : je veux tout.
      - Je veux que personne ne puisse s’approcher d’un script s’il n’est pas qualifié pour le faire.
      - Je veux que ce métier, en tant que premier maillon d’une industrie, soit égal à tous les autres métiers. Qu’il bénéficie de protections, d’un salaire décent et de droits au chômage.

      Sans cette reconnaissance là, qui est celle de toutes les professions « techniques » (réalisateur est une profession technique reconnue et protégée) nous continuerons à avoir ce que nous avons aujourd’hui : de la crotte de gnou sur les écrans.


    • philippe913 30 novembre 2012 09:15

      mouais, argument fallacieux je pense.

      et si, parmi les mauvais plombiers, y’en a un qui fait correctement son boulot ?
      il sera très très demandé par les clients, augmentera ses prix et gagnera sa vie beauuuuucoup mieux que les autres qui, voyant ça, vont se former afin de faire pareil.

      que le libéralisme sauvage amène au monopole et aux abus, personne ne le nie, c’est une possibilité, et il faut de la réglementation par rapport à ça, mais seulement par rapport à ça.

      la concurrence libre et non faussée ne veut pas dire absence de réglementation.

      quand aux scénaristes, sans vraiment m’y connaître, ne pourrait on pas trouver d’autres explications ?
      —> les américains travaillent en équipe, et pas seuls.
      —> les mauvais scénarii ne sont pas la faute des mauvais scénaristes, seulement celle des mauvais producteurs qui les acceptent.


    • Laulau Laulau 30 novembre 2012 10:39

      et si, parmi les mauvais plombiers, y’en a un qui fait correctement son boulot ?

      Celle là, il fallait l’écrire ! Et c’est quoi un plombier qui fait correctement son boulot ? Un bon plombier non ?


    • Connolly 30 novembre 2012 13:03

      Non Laulau, la question aurait plutôt dû être celle-ci : c’est quoi un mauvais plombier qui fait bien son boulot ?


  • spartacus spartacus 29 novembre 2012 12:58

    Le cinéma est « ultra subventionné » par le contribuable. Qu’importe le résultat financier du film, le réalisateur pourra toujours continuer à dilapider l’argent du contribuable.

    Elie Chouraqui par exemple fait « navet » sur « navet », mais qu’importe ça continue.

    L’auteur qui vit sur un marché « subventionné » vient nous donner des leçons de libéralisme !

    Si comme le dit l’auteur, son marché était sur un marché libre, le résultat financier en salle forcerait le réalisateur à plus de rigueur et prendre un scénariste qui propose des scénarios qui amènent des clients en salles. 

    Bien au contraire, le texte de l’auteur montre que, comme le cinéma n’est pas un « marché libre », la qualité des scénarios n’a pas d’importance. 

    L’auteur de ce texte n’intellectualise pas que le scénario est payé par de l’argent public. 
    Un réalisateur qui veut faire des entrées s’achète le meilleur scénariste, comme le club de foot qui veut de l’affluence dans son stade s’achète les meilleurs joueurs.
    Un réalisateur Francais a comme but de recevoir des « subventions », pas de faire des entrées. Le scénariste il s’en tape. C’est loin de la libre concurrence. 

    • abelard 29 novembre 2012 13:03

      Le contribuable ne finance pas le cinéma. L’argent du CNC provient des recettes en salles. Merci d’apprendre à lire.


    • Le péripate Le péripate 29 novembre 2012 18:47

      Il n’y a pas que le CNC. Il y a une mille-feuilles assez incroyable d’aides diverses, dont les moindres ne sont pas celles des régions.

      Quant au CNC, c’est une magnifique bande de copains.

    • Le péripate Le péripate 29 novembre 2012 18:50

      Le système d’aide au cinéma est tellement complexe et fouillé que l’AFDAS, l’organisme chargé de la formation cinéma organise des stages et des formations pour apprendre à s’y retrouver.


      Et c’est pas simple en effet.

    • Robert GIL ROBERT GIL 29 novembre 2012 21:45

      allez, sparagus trouve moi un exemple d’une entreprise ou d’un particulier QUI NE PROFITE PAS D’ARGENT PUBLIC ?


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 10:58

      et vous pensez que l’argent public est gratuit ? 


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2012 11:15

      « et vous pensez que l’argent public est gratuit ? » (le P. libéral)

      A question idiote, réponse idiote. Mais essayons quand même :

      L’argent public, ce n’est pas de l’argent dépensé : c’est de l’argent dépensé autrement  !

      Remettre en cause l’argent public, c’est remettre en cause les choix du Pouvoir exécutif, autrement dit, les décisions du gouvernement ; autrement dit encore : c’est remettre en question la démocratie. C’est une question de choix de société.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 12:07

      ==> l’argent public c’est de l’argent pris à un gars ou à une entreprise, pour le donner à un autres gars ou à une autre entreprise, point. 


      Remettre en cause l’argent public, c’est remettre en cause les choix du Pouvoir exécutif, autrement dit, les décisions du gouvernement ; autrement dit encore : c’est remettre en question la démocratie. C’est une question de choix de société

      ==> le gouvernement est la pour EXECUTER les choix, et non pas les prendre !! Vous avez raison, c’est un choix de société. Le mien c’est la démocratie, avec un législatif élu par des électeurs, qui prend des décisions que le gouvernement execute, sous l’oeil d’un judiciaire indépendant. Le votre, c’est celui d’un autre systeme, dans lequel le peuple suit son dictateur ...

      mais puisque vous trouvez que l’argent public est bien dépensé, ca veut dire que vous etes pour : 
      - notre dame des landes
      - les opex de l’armée française (Tchad, Cote d’Ivoire, etc)
      - les controles policiers

      etc ? 

      Vous voyez bien qu ’on peut etre contre des dépenses publiques. 

    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 12:19

      « le gouvernement est la pour EXECUTER les choix, et non pas les prendre !! » : Ah oui ? Vous m’intéressez, là. Les choix de qui le gouvernement est-il supposé exécuter, selon vous ?


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2012 13:24

      Eleusis,

      ne faites pas les questions et les réponses pour moi, svp.

      La démocratie est une chose. Ce que nous connaissons en est une autre, le débat politique une troisième. Vous mélangez tout.

      Pour ce qui est de l’argent public : votre définition est primaire ; l’argent public c’est le prix que l’État et les collectivités locales, en situation de monopole par définition, récoltent de la façon qui leur convient, en quantité et en qualité, pour « faire marcher la boutique ».

      Bien sûr que je suis contre ND Des Landes, mais pas pour la raison que vous croyez : je suis contre ce montage financier avec Vinci.Est-ce que les « libéraux » l’ont dénoncé, ce montage ?!!!

      Mais je suis encore plus opposé aux autorisations d’exploiter les gaz de schistes qui nous tueront si nous ne savons pas nous y opposer, car sans eau potable en abondance, c’est la mort assurée de la nation : et l’exploitation des gaz de schistes ruineront les nappes phréatiques.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 14:33
       Traroth (xxx.xxx.xxx.53) 30 novembre 12:19

      « le gouvernement est la pour EXECUTER les choix, et non pas les prendre !! » : Ah oui ? Vous m’intéressez, là. Les choix de qui le gouvernement est-il supposé exécuter, selon vous ?



       Traroth , ne me dites pas que vous ignorez le fait que le pouvoir étatique est divisé en 3 : executif, legislatif et judiciaire, et que l’executif, c’est le gouvernement ? 

      Article 21 de la constitution de 1958 : 
      Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois.

      C’est pourtant clair, non ? Le peuple élit des représentants qui votent un budget et des lois que le gouvernement execute. 


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 14:40
      parkway (xxx.xxx.xxx.133) 30 novembre 12:47

      eleusis, et bastiat,

      si vous êtes contre l’argent publmic,

      vous êtres contre les autoroutes et les infrastructures en général ????

      les netreprises n’auraient donc pas besoins d’infrastructures ???,

      sans parler de celles de la culture et des loisirs....


      parkway , deja, sur Jorion, no comment, ses analyses idiotes sont polluées par son conflit d’intéret, je ne perdrais pas de temps à commenter. 


      Ensuite, il n’y a pas UNE infrastructure qui ne soit d’origine privée ou qui en puisse être géree par le secteur privé. Etre pour ou contre les infrastructures, ca n’a aucun sens comme question. La seule question pertinente est : qui paye ? 


      Les entreprises veulent des infrastructures ? Qu’elles paient. 


      La culture et les loisirs ? J’espere que vous plaisantez ... les écrivains, les peintres, les artistes ont-ils attendu la création de Partis Socialistes pour créer ? 

      Aller courir dans une foret, se balader sur une plage, il faut de l’argent public pour cela ? Meme les musées sont surtout alimentés par des donations.


    • JohnS 2 décembre 2012 18:16

      Et les recettes en sales elles viennent d’où ???


    • JohnS 2 décembre 2012 18:20

      @roberto gil :

      c’est bien le problème de nos Etats : à terme tout le monde essaie de vivre aux dépends des autres.

      Et non je ne suis pas d’accord pour que mes impots servent à financer votre petite association par exemple..


  • joletaxi 29 novembre 2012 13:25

    Comme si le libéralisme signifiait l’absence de règles
    .
    Un médecin libéral doit montrer son diplome (tiens cela serait une bonne idée de faire afficher avec quelle cote le médecin a eu son papier ?)
    Et aux USA, les syndicats sont autrement combattifs et efficaces pour défendre réellement les intérêts de leurs affiliés,cela a même mis par terre un géant comme GM.

    Et le métier d’écrivain ,encadré ou pas est soumis justement aux lois du marché.
    Un scénariste qui fait gagner de l’argent a plus de chance de travailler que le pondeur de navets, ici, comme aux USA.

    Pour autant qu’un exemple puisse infirmer une thèse, celui-ci n’est guère pertinent.


  • picpic 29 novembre 2012 14:05

    Évidemment que le libéralisme ne peut conduire qu’à la médiocrité...
    Peu importe les entreprises, leur but à toute c’est d’avoir la monopole, logique, cela veut dire le maximum de client. La première étape c’est que chaque entreprise combat la concurrence en essayant de la racheter et si tu ne sais pas racheter la concurrence, cela veut juste dire que c’est la concurrence qui va te racheter.
    D’une manière ou d’une autre, il finit par y avoir un monopole, une fois le monopole atteint, il ne reste plus qu’à s’atteler à diminuer le coût de fabrication et le vendre le plus chère possible pour satisfaire les actionnaires.
    Le but de chaque entreprise in fine, c’est de vendre de la merde le plus chère possible.


    • philippe913 30 novembre 2012 09:19

      « le libéralisme ne peut conduire qu’à la médiocrité »

      encore une fois, il est vrai que depuis qu’on vit dans un capitalisme industriel, et libéral, notre situation n’a fait que se détériorer.

      ah, comme je regrette les siècles passés, nous n’avons fait que nous appauvrir depuis 200 ans..


    • JohnS 2 décembre 2012 18:23

      @Philippe : c’est du second degré ??

      Je ne pense pas que vous suportiez de vivre dans la France d’il y a 200 ans ou même 50 ans.

      Pas d’eau potable dans les villages reculés jusque dans les années 60.

      Jeter un oeil à la courbe de la mortalité infantile. Pourquoi croyez-vous que nos grands-parents était dans des fratries de 10 enfants ?

      Ignorance...


    • philippe913 3 janvier 2013 15:00

      bien sur que c’est du second degré ^^


  • ZenZoe ZenZoe 29 novembre 2012 14:40

    Dans les métiers dit « culturels », celui qui va avoir le boulot est celui qui va faire vendre un produit, point. Je connais mal la problématique spécifique de la réalisation de films, mais je connais celles des métiers de l’écrit (chroniqueur, écrivain...) et des artistes commerciaux (graphistes, illustrateurs...). Votre chronique fait vendre le journal, votre graphisme fait vendre un bouquin, votre pub fait vendre un produit, vous serez rappelé pour d’autres missions. C’est tout. Après, on peut regretter que le talent passe à la trappe dans tout ça effectivement. Je connais beaucoup de graphistes sortis des écoles (Emil Cohl, Art-Déco, Estienne...) qui ont le même souci, avec des autodidactes sans technique qui proposent leurs services pour moins cher. Tout le monde s’improvise graphiste de nos jours et fait des cartes de voeux, des brochures, des tracts, alors que des diplomés attendent le client. C’est triste, encore une fois, mais on ne peut pas réglementer l’accès à tous les métiers, on est déjà assez emm. comme ça par l’administration en France ! Que chacun puisse tenter sa chance, c’est bien aussi. C’est le consommateur qui fera la différence au final.


  • wesson wesson 29 novembre 2012 15:17

    Bonjour l’auteur,


    je souscrit à votre papier car effectivement la WGA (Writer’s Guild of America in me semble - Guilde des écrivains Américains) s’est illustrée en 2007-2008 par une solide grève qu’ils ont fini par gagner après un mouvement qui a duré plus de 100 jours.

    Il faut dire que suite à cette grève, de nombreux networks Américains se sont tout simplement trouvés en panne d’épisode de séries, d’ailleurs un bon nombre de série de cette saison ont eu moins d’épisodes.

    Par contre, je confirme également que lors d’un voyage à Hollywood, j’ai vu ces gens au bord de la route qui tendait aux voitures qui passent des liasses de papiers censées contenir des scripts. C’est leur version des auto-entrepreneurs.



  • Mycroft 29 novembre 2012 15:33

    Autant je vous suis sur le principe de concurrence et ses conséquences, autant j’ai plus de mal avec l’exemple que vous prenez. Car la qualité des scénarios est quelque chose de tout à fait subjectif, sans réalité concrète.

    Vous faites apologies des scénario américains, et dénigrez les scénario français. Pourtant, j’ai envie de dire que les bouses américaines sont plus nombreuses que les françaises. Notamment sur les comédies US, quasi-systématiquement médiocre aux USA, parfois géniale en France.

    On peut évaluer objectivement la qualité d’une soudure (en fonction de sa résistance aux chocs et à l’usure), on peut évaluer un programme informatique. Évaluer une œuvre artistique, c’est juger des goûts. C’est juger sur un sujet qui est subjectif, et un jugement se doit d’être objectif.

    J’ai toujours du mal avec les « professionnels » des lettres et des arts. Ces gens qui nous affirment qu’il y a une bonne façon de se divertir.


    • SALOMON2345 29 novembre 2012 16:41

      Que le profit soit un vilain moteur, parfois, nul ne le conteste et que la cupidité produise les pires stupidités, personne ne le conteste non plus mais ici tout se mélange car qui peut mesurer - comme en science ou en technique - le TALENT ?

      MOZART à déjà subi quelques galères avant la gloire - davantage posthume même - et le problème piston et saloperies de business en tous genres n’est pas neuf, la Fontaine était déjà un courtisan (heureusement talentueux) mais enfin qui peut prétendre - sinon par son goût personnel - et oser dire le bien et le mal, le beau et le laid ? Un autre exemple - dans un autre domaine - a surgi lorsque des bras cassés se sont équipé de Macintosh pour se prétendre - sans bases graphiques ni études artistiques ni typographiques - être des graphistes et autre artistes maquettistes, en usant et abusant de l’électronique, appuyant sur tous les boutons comme des « musiciens » sur un synthé mais ignorants de tout solfège ! Bref, le débat date et comme vous, j’ai du mal avec les détenteurs du savoir quoi apprécier, ce qui est beau et bon, etc.... 
      Maintenant tout le monde sait que le fric est sans frontières et il me semble difficile d’établir une grille idéale et technique permettant de délivrer un DIPLÔME de scénariste : quels seraient les critères d’obtention ? 
      Combien de films français aux succès populaires furent boudés par les « académiciens » du cinéma - Truffaut notamment dans les cahiers du cinéma - ces contempteurs du plaisir de la masse pas assez « éduquée », selon ses doctes et seuls détenteurs de la qualité....

    • abelard 29 novembre 2012 20:48

      Je n’ai en aucune manière la prétention de dire le beau ou le vrai, ce n’est pas mon propos. Même si, pour citer Jules Renard,« je ne suis pas certain d’avoir du goût, mais j’ai le dégoût très sûr. »

      J’ai insisté, répétant plusieurs fois, que le scénario est un métier technique. Le talent entre en jeu, bien sûr, mais quand la technique est là.
      La profession comparable à celle de scénariste est architecte.
      Nous faisons la même chose, des plans précis, techniquement fiables, faisant intervenir l’invention et le talent, mais qui ne sont pas en eux mêmes des oeuvres au sens strict.

      Si, dans votre maison, vous brisez la fenêtre du salon en ouvrant la porte des toilettes, vous pouvez dire que « c’est mal foutu » et que l’architecte n’a pas fait son métier.

      C’est exactement la même chose en ce qui concerne le scénario. Il y a de bon scénarios et de mauvais scénario, techniquement parlant. Ce qui ne veut pas dire que la réussite d’un film est liée forcément à la qualité du scénario.
      Nombre de films à grand succès s’appuient sur des scénarios lamentables : personne n’a inventé la recette du triomphe et tant mieux.

      Si un bon scénario donne au pire un film moyen, un mauvais peut très bien remporter la timbale...


    • Mycroft 30 novembre 2012 09:59

      Et pourtant, en tant que simple consommateur, les scénarios des films américain me paraissent bien plus mal ficelés que ceux des films Français. Notamment au niveau de l’incohérence et du Deus Ex Machina, deux fautes de goût lourde. Par exemple, le dernier James Bond me parait bourré de passage complètement nul au niveau du scénario. L’esthétique du film est bonne et compense et j’ai envie de dire que c’est un peu pareil pour les bons films récent des USA : une belle esthétique, une musique génial, mais un scénario à jeter. Je n’ai pas dans mes souvenirs un film américain que j’ai aimé pour son scénario.

      Vous répétez qu’il faut de la technique pour faire un acte qui est en premier lieu artistique. La comparaison avec l’architecte me parait poser le problème suivant : on ne vie pas dans une maison parce qu’elle est belle mais parce qu’elle est pratique. Il y a des élément objectif dans l’appréciation d’un logement. Je ne vois pas ce qu’il y a d’objectif dans l’appréciation d’un scénario. La cohérence, par exemple, ne semble pas être importante pour vous (sinon vous ne considèreriez pas les films américains comme de qualité au niveau du scénario) alors que pour moi, elle forme l’essentiel.

      Alors bien sur, on ne peut pas faire un scénario sans savoir écrire, tout comme on ne peut faire de musique sans connaitre le solfège. Mais j’ai le sentiment que la technique du scénario dont vous parlez va au delà des simples règles du français.


    • abelard 30 novembre 2012 10:43

      @ Mycroft,

      L’architecture n’est pas que fonctionnelle, elle est aussi esthétique. On vit dans une maison parce qu’elle est pratique et aussi parce qu’elle est belle.
      En ce qui concerne le scénario vous avez tout à fait raison, la cohérence est un point extrèmement important pour l’évaluation objective d’un script. Vous me dites que le dernier J. Bond en manque, je ne l’ai pas vu hélas, je ne sais donc pas de quelle « cohérence » vous voulez parler.
      Pour moi, la cohérence est liée à la caractérisation des personnages. Un jaloux ne peut pas livrer sa femme en partage, un avare ne distribue pas son argent etc... Une seule incohérence de ce type ruine définitivement un film.
      Le scénario n’est pas un art, car il ne produit pas d’oeuvre au sens strict. Un scénario est un plan, un canevas, sur lequel les différents intervenants vont s’appuyer pour bâtir le film. Le scénario est un artisanat.
      Il existe bel et bien une liste de critères objectifs qui déterminent la qualité du scénario. En leur absence il est impossible d’estimer la qualité d’une écriture et le jugement se résume à : j’aime/je n’aime pas. Ce qui non seulement ne fait rien avancer mais de plus brouille tout. On en arrive à un gloubiboulga où tout est équivalent. Chaplin égale Pécas, Clouzot vaut Canet etc... La différence n’est qu’une affaire de goût.
      Dois je dire que je me bats contre cette façon de voir les choses ?


    • JohnS 2 décembre 2012 18:26

      Jorion = conflit d’intérêt comme la plupart des « économistes » auto-proclamés qui interviennent dans les médias en France...

      Si vous voulez lire de vrai économistes il faut sortir des sentiers battus..


  • alinea Alinea 29 novembre 2012 16:00

    je ne connais rien à votre métier donc ma réaction pourra tout à fait être à côté de la plaque ; mais ce que la lecture de votre article me suggère est ceci : dans un monde qui devient de plus en plus analphabète d’une part et d’autre part fait miroiter - ici- que quiconque sait aligner trois phrases pourra non seulement se faire connaître mais réussir ( un peu comme on gagne au loto si on joue), le cinéma par ailleurs brassant un paquet de fric et d’attentions de toutes parts, le gus plein de son ego sûrement génial, fonce, écrit, propose.
    Je suis convaincue que la création, comme la liberté, a besoin de strictes limites, ainsi donc, sans structures ni limites, l’esprit ne peut qu’être médiocre. Donc, par ma voie, je rejoins tout à fait ce que vous dîtes. Néanmoins, comment est-il possible qu’un réalisateur, un producteur et de multiples acteurs puissent accepter ce travail énorme qu’est un film ( sans compter le coût) s’il ne « l’habite » pas lui-même ( eux-mêmes) ? S’ils n’y voit rien d’intéressant ?
    À moins de méchante duperie, de j’ m’en foutisme aigu ou alors de médiocrité eux-mêmes, à moins de faire travailler le cousin de la concierge de sa maîtresse du moment, comment, en un mot, peut-on faire des « navets » ???


  • Eurasie 29 novembre 2012 16:17

    L’UE va bientôt supprimé « la préférence nationale » pour le cinéma français, bon retour des choses pour les propagandistes médiatiques ...

    Drogue au volant, excès de vitesse, insulte à agents, 200km/h sur le périph à contre sens, trafic de drogues, vol de la sécu, tel est le héros. Clichés consuméristes en veux tu en voilà, salle de bains de Seigneur, Maserati, Art et Décoration à tous les plans, jet privé avec champagne à volonté, aucune critique sociale tolérée, que de la diarrhée bien pensante consumériste qui flatte l’immigré héros et son bobo rassuré. Vous n’ avez pas encore reconnu ? Un peu de bumga bunga à la Berlu avec les masseuses asiatiques... Grand film pour des sexes poussant des caddies en écoutant du rap, espérant la Maserati capitaliste et les putes de la Caste ... démago pour lécheurs de culs du système et encenseur des abrutis dealers, forcément à grand succès à bobo ..
    Collusion classique, déjà dénoncée par Marx, entre le Capitalisme et le Lumpenprolétariat (le nègre du riche ... même pas en filigrane ...), le riche et l’ immigré contre le souchien présenté comme un débile aux entretiens d’ embauche ...ou un trouillard. Normal seul le souchien communiste ou nationaliste peut gêner le Seigneur Capitaliste, l’ immigré est son bon rappeur garde chiourme . La réalité crue en bobovision panégyrique.
     
    La Grande américanisation libérale
     
    ’Case Départ’ montre le juif et le noir, frères et victimes des blancs catholiques, sauf que les juifs étaient les grands armateurs négriers (Aaron MLopez la moitié du trafic négrier de New Port) ... comme des grands usuriers aussi. D’ailleurs le Code Noir du catholique Colbert réglementera les abus et retanionalisera ce commerce très juteux ... Dès 538 le boboïsme chrétien y trouvait à redire à l’esclavage, et l’Eglise avait interdit l’usure aux chrétiens (L’Islam aussi d’ailleurs). Les vendeurs d’escalves juifs suivaient déjà les armées romaines ...
     
    Lévitique :
    44 Comme pour vos esclaves, hommes et femmes dont vous pourriez avoir : vous pouvez acheter des esclaves, hommes et femmes parmi les nations qui sont autour de vous ...
    46 Vous pouvez les léguer à vos enfants après vous, d’hériter comme une possession pour toujours, vous pouvez faire des esclaves, mais sur vos frères, les enfants d’Israël, vous ne dominerez pas.
     

    Inféodé à la banque le gouvernement pseudo socialiste surenchérit sur le sociétal bobo et les effets de manche. Hollande va être un gouvernement de choc contre la classe ouvrière, alors que les valets médiatiques en prennent plein la gueule aussi ! À lui seul reviendra la tâche d’appliquer Super-Maastricht. Pour cela il va s’appuyer sur la petite-bourgeoisie et l’Immigration.
     
    Le côté Taubira-Belkacem-Benguigui étant le versant clérical bien-pensant de l’administration séculière Fabius-Moscovici-Valls.
     
    Et il sera d’autant plus idéologique qu’il servira la banque. Terra Betona a tranché depuis longtemps entre la petite-bourgeoisie ou le prolétariat. Bobo-immigré-minorité toute ! Pour la bastille existe-t-il des drapeaux homos a brandir à coté des algériens et turques ?
    La petite-bourgeoisie veut davantage de métissage, de velib, de mariages de pédérastes, de féminisme policier pour tir à la poulette, de fric aux assoces « un ballon pour chaque banlieue », et de vente de shit de qualité ... Le bobo, le zéro multiplicateur du compte de dealer !
    Les immigrés veulent plus de prébendes, plus de facilité pour les trafics de stupéfiants, donc moins de contrôle dit « au faciès », et encore plus de « passe-droit » (dite discrimination positive) ; comme à Science-Pot du regretté Monsieur des Coings le pompeux pédéraste qui est mort héroïquement comme il a vécu, par là où la rime s’imposerait. Avec un royal compliment de la cour des comptes.
    La Vieille-Mitte radical sexialiste qui a organisé artificiellement la guerre raciale, en faisant marcher l’immigration derrière l’Union des Juifs Étudiant la France, par le biais de « SOS-Le racisme » créée de toute pièce par l’Elysée, et à l’Elysée contre les vrais communistes comme Marchais. La lutte contre les discriminations est un dispositif de domination, qui brise les liens existants non conforme au marché : Divide et Impera. Les valeurs et le holisme n’y ont aucune place ; seuls sont réels les rapports de force du libéralisme.
    Le regroupement familial fut une défaite économique, il sera complété par l’UE fédéral de Goldman-Sachs.
    La guerre civile qui vient, ne sera pas mené physiquement par les banksters et leurs valets dorés journalistes : c’est la racaille des prétoires, ainsi que toute la petite-bourgeoisie gynécocratique soulevée contre « le mâle blanc hétéro sexiste et populiste » qui commence à être mobilisée. Les divisions Belkacem,Benguigui,Taubira en formation de strings serrés, (excepté pour la dernière, les collabeurettes du fantasme DSK ...) et leurs idoits utiles anti-capitalistes mondialistes indignés des bacs à sable et pro-colonisation libérale, contre les derniers hommes libres.
    Aux uns le devoir de répression des antisémites, des clients des prostitués, des automobilistes et des internautes mal-cliquant, aux autres les tâches de maintien de l’ordre social impérialiste, pas de quartier !

    Mais la grande terre nihiliste, baignée de sang, se réchauffera à la lueur de l’Est, qui fît croire à tant d’hommes que le Christ marchait à la tête de douze gardes-rouges de la Révolution.
     


  • Morpheus Morpheus 29 novembre 2012 16:39

    En fait, aujourd’hui, les bons films français sont des films ... Belges smiley

    (trait d’humour second degré qui n’en contient pas moins une part de vérité)


    • abelard 29 novembre 2012 20:50

      J’avoue que je suis un grand amateur de films belges.
      Leur système a visiblement du bon, car pour un tout petit pays, sortir en quelques années des films de la qualité de « La merditude des choses » ou de « L’iceberg », Bravo !


  • Mr-J 29 novembre 2012 17:08
    Le libéralisme entretient les différents maux économiques et les amplifie. Il est donc une dégénérescence de l’économie qui affaiblit à la fois l’individu et la nation, mais aussi la nature et la culture. Je trouve que ça commence à faire beaucoup.

    La mondialisation que nous vivons n’en est résolument pas une, car elle ne profite pas aux peuples mais bien aux bourgeois qui ont accaparer le pouvoir à la chute de l’ancien régime, les mêmes qui ont fait fortune avec le commerce triangulaire. Honnêtement pouvait-on s’attendre à la création d’un cercle vertueux venant des personnes qui ont compris que l’on s’enrichissait sur la misère d’autrui ?

    On voudrait faire croire au bon petit peuple que son salut réside dans l’esclavage en opposition à la pauvreté, que le nucléaire est vital pour l’économie alors qu’il est mortel pour la bio-diversité et encore bien d’autres absurdité qui tiennent plus de la névrotique que de la sincère rhétorique.

    Puisse ces dégénérés mentaux payer un jour pour les maux qu’il font subir à la terre entière.

  • kemilein 29 novembre 2012 17:42

    le paradis de la « concurrence » pour seul horizon porte un nom la Guerre, la Loi-de-la-Jungle, c’est ce qu’on faisait « avant » et encore les tribus s’entretuaient entre elles, mais interdit au sein même de la tribu.

    la Liberté dans leur superbe Ciel-des-Idées c’est la possibilité de faire ce qu’on veut sans tenir compte de personne, voler, truander, tuer, violer, c’est pas définition et construction le parfait contraire de la vie en « communauté », en « société »

    pour rappel ce qui fait de nous l’espèce « dominante / dominatrice / exterminatrice » de la planète c’est le contraire de la concurrence, mais bien une synergie et une synchronie pour « faire » « produire » « créer » « rechercher » « découvrir ».
    si nous étions seuls face a nous même, nous serions encore a casser des cailloux pour chasser du gnou. (et encore l’apprentissage de la taille nécessite une communauté instructrice)

    la théorie libérale est scientifiquement fausse, c’est au mieux une théologie et une tautologie.

    il convient seulement de la voir pour ce qu’elle est : un mythe qu’on se raconte car il est conforme a son contentement et sa jouissance.


  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2012 17:43

    Intéressant article. 

    A la télévision, je peux citer une bonne quinzaine de séries télé françaises de bonne voire très bonne qualité sur le plan des scénarios et dialogues (n’en déplaise aux masochistes toujours à dénigrer la production française), souvent avec un ton original, donc ma question : pourquoi ce que vous dites pour le cinéma n’est-il pas valable pour la télé ? 
    Par ailleurs, dans la BD aussi les scénaristes doivent se démerder je crois, trouver un dessinateur, sans syndicat protecteur.
    Bien évidemment,d’accord avec la tendance naturelle à la concurrence de finir en entente illégale, exemples et lois anti-trust suffisent à la prouver.

    • Chupa chups Chupa chups 29 novembre 2012 18:57

      Dans un système libéral, il y a toujours un alternative à une entente : si les producteurs de pétrole s’entendent entre eux, alors un agent peut en profiter pour arriver sur le marché en cassant les prix. Et devenir très vite très riche en envoyant aux oubliettes l’entente des autres acteurs.


    • abelard 29 novembre 2012 20:55

      Je ne suis pas très fan des séries françaises, encore trop timorées et frileuses à mon goût. Mais je vous accorde qu’il en existe de bonnes.

      La différence c’est que le système des séries française ne repose pas sur le génie génial d’un réalisateur à l’égo surdimensionné, mais sur une équipe de scénaristes qui sont payés pour écrire ensemble.
      Même si on est loin de la qualité des séries américaines ou anglaise, il y a un véritable soin apporté à l’écriture.
      La télé reste pour les scénaristes le seul endroit où exercer son métier sans risquer de mourir de faim.


  • tf1Goupie 29 novembre 2012 18:10

    Une caricature de caricature pour démontrer une théorie générale qui sied à l’auteur.
    ça c’est du scénario !!

    D’abord l’auteur confond concurrence et absence de régulation, dès le début. A partir de là on peut proclamer tout ce qu’on veut et traiter les économistes d’abrutis.

    Ensuite l’auteur explique la suprématie du cinéma américain à partir du seul critère de la concurrence entre scénaristes, mettant sous le tapis tous les autres facteurs : langue anglaise, prééminence historique de la télé et du cinéma américain, influence de la culture américaine, usine hollywoodienne etc...

    Quand on est aussi biaisé et manipulateur pour marteler ses convictions ça cache forcément quelque chose.
    De la bonne propagande brute de fonderie

    Et le citoyen agoravoxien il marche à donf ... pitié !


    • abelard 29 novembre 2012 20:59

      « prééminence historique de la télé et du cinéma américain »

      Quel âge as tu, mon bon tf1 ?
      Si tu es né dans les années 80, sans aucune idée du passé, tu as raison.

      Mais hélas, un rien de culture, un zest de connaissance de l’histoire du cinéma t’empêcheraient de proférer des sottises de ce genre.

      Le cinéma français a irrigué le monde entier... avant la nouvelle vague et la destruction du métier de scénariste.


    • tf1Goupie 29 novembre 2012 22:02

      « Le cinéma français a irrigué le monde entier... »
      Questions sottises toi t’es un champion.
      Bien sûr que les fréres lumières et que Godard étaient des références ... chez les intellos, un peu comme Fritz Lang et Marlène Dietrich.

      Mais dis-moi, quelle fragment de la population ça touchait ?? De quand date le dernier chef-d’oeuvre français qui a conquis la terre entière, franchement ?

      Et la télé Française qui est diffusée dans le monde entier c’est quoi ? Apostrophes, nounours ?

      Tu m’as l’air d’être un aristo de la pensée qui se regarde le nombril et se borne contempler des trophées d’un autre âge. Et qui avec sa barbe blanche traite les autres de sots.

      Il y a 100 ans la France était également une superpuissance coloniale et industrielle, tu venais de naître probablement...


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:03

      Vu ce que dit l’auteur sur la nouvelle vague, je ne suis pas sûr qu’il parle de Godard quand il parle de l’excellence du cinéma français... smiley


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:06

      « l’auteur confond concurrence et absence de régulation » : Mais les libéraux visent très exactement l’absence de régulation, justement. C’est ce qu’ils appellent « concurrence libre et non-faussée », même si c’est quelque chose d’impossible et qui ne serait d’ailleurs pas souhaitable.


    • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2012 11:15

      Il a pourtant raison, et sans remonter aux frères Lumière. N’oubliez pas que les Etasuniens sont réfractaires à toute culture étrangère, refusent de voir les films doublés, mais par contre sont ravis d’acheter les droits des bons films français ou autres. A mon avis, il faudrait donc compter dans les films à succès mondial tous les remakes comme ceux de Mon père ce héros, la Totale, les Diaboliques, etc, liste incroyable ici.

      Les comédies de Veber avaient d’ailleurs beaucoup de succès également en URSS, où de Funès, Bourvil, Richard étaient très connus. Delon est une légende au japon aussi célèbre que jadis Kirk Douglas chez nous.

    • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2012 11:18

      @tF1goupie, mais oui, il y a de la télé française qui se vend dans le monde entier, vous ne faites qu’afficher votre ignorance du sujet et votre mépris de tout ce qui est français, un vrai masochisme.


    • tf1Goupie 30 novembre 2012 16:15

      Apprenez à lire Krokodilo : je n’ai pas dis que la télé française ne se vendait pas, j’ai dit que la suprématie de la télé américaine, en terme de volumes, est incontestable ; dire le contraire est mahonnête.
      C’est d’ailleurs pour cela que l’on se bat pour limiter la pénétration des séries américaine en France, vous n’êtes pas au courant ?

      Alors me taxer d’ignorance c’est assez burlesque de votre part.

      Et il ne suffit pas de dire « il a raison » : donnez-moi des chiffres en matière de succès planétaire de films français (et pas des remakes).

      Les Chtis, la grande vadrouille, les parapluies de cherbourg... ?

      Pitoyables rodomontades qui se terminent en dénigrement du contradicteur


    • Krokodilo Krokodilo 1er décembre 2012 10:27

      Vous avez dit : « Et la télé Française qui est diffusée dans le monde entier c’est quoi ? Apostrophes, nounours ? » fallait être plus clair.


      Le marché américain, le plus important ua monde du point de vue économique, est totalement fermé aux succès français, étrangers en général, du fait de leur refus du doublage et de la distribution de ces films. Donc toute discussion à ce sujet est faussée par leur système de remakes systématiques des bons scénarios. Ils font ça en partie par xénophobie et en partie pour faire tourner la machine économique.

  • eric 29 novembre 2012 18:11

    Billevesees. Le liberalisme, ce n’est pas a la base, la concurrence, lais la liberte dans le cadre d’une ethique, materialisee par la loi, en ce qu’elle libere le pauvre et le faible par rapport au fort. Ce que l’on vous a appris a nommer liberalisme, n’est rien de plus qu’un modele pour tenter de comprendre le fonctionneent de marches. D’autre part, les scenaristes ne constituent pa un marche. Le marche, c’est la rencontre entre leur offre et une demande. De la meme fa on qu’un champs de blef, du ble ou un agriculteur ne sont pas des marches. Le marche, c’est e qui se passe quand quelqu’un achet a l’agriculteur son ble. Quand a la qualite, elle est evidemment tres subjective, en particulier dans un domaine ui se veut artistique et culturel. Tous ce que peut dire un marche sur la qualite d’une production, c’est si elle est achtee ou pas. Au cas precis, le deficit des indusgries culturelle francaises a l’export est heureusement couvert par l’excedent des exportation de fromage. Donc, ceux qui on la liberte d’aceter ou pas achege peu. Nous, entfe la taxe sur es billets, qui est un impot, et la diffusion sur les chaines publics de nombreux navets francais, nous somme obliges de payer. Si on croit aux vertus de la liberte, le constat que les etrangers achetent peu tenderai a confirmer que nos prodiits ne sont pas bons....Le caractere bureaucratique, clanique eg ideologique des conditions de fonctionnement de la profession, notamment la commission d’avance pour recette, y sont sans doute pour plus que la concurrence entre scenarisges. comme celle ci aussi esg degerminee par es types de fonctionnement, on peut en conclure que c’est bien le caractere socialste du systeme qui explique la misere de la profession. Vous en apportez une confirmation indirecte en constatant que les usa, pays liberal si il en est, ne connaissennpas le probleme.


    • alinea Alinea 29 novembre 2012 19:22

      Vous n’avez pas d’accents sur votre clavier ?


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:01

      @eric : Désolé, mais personne ici ne choisit le sens des mots. C’est un consens, une convention sociale. Le fait est que « libéralisme » désigne de nos jours un modèle économique basé sur le marché et la concurrence. Ca n’a effectivement pas toujours été le sens de ce mot et on peut déplorer cette dérive, mais on ne peut malheureusement rien y faire.


      Concernant le monde du scénario, le raisonnement de l’auteur est suffisamment simple pour que chacun puisse comprendre ce qu’il veut dire. Après, vous pouvez toujours couper les cheveux en quatre, ça ne change rien.

    • olfe olfe 30 novembre 2012 13:52

      à Traroth : Il n’y a pas que le mot « libéralisme » qui ait été détourné de sa première signification. Il me semble qu’il y a en France un parti qui se dit « socialiste » mais la politique qui en sort n’a plus rien aujourd’hui à voir avec le socialisme. C’est comme le communisme à la Russe ou à la Chinoise


    • sam turlupine sam turlupine 3 décembre 2012 09:17

      Par eric (xxx.xxx.xxx.20) 29 novembre 18:11

      Billevesees. Le liberalisme, ce n’est pas a la base, la concurrence, mais la liberte dans le cadre d’une ethique, materialisee par la loi, en ce qu’elle libere le pauvre et le faible par rapport au fort

       smiley smiley

      Et nous en avons la démonstration tous les jours ! smiley

      Billevesées, vous dites ? On peut le dire comme ça, effectivement. Ou alors, parler plus crument d’enfumage, de mensonge, de propagande, pour justifier un système qui offre juste la liberté à quelques uns de tenir tous les autres en servage, de « libérer le fort par rapport aux faibles » : la fameuse liberté du renard dans le poulailler...

       smiley


  • Chupa chups Chupa chups 29 novembre 2012 19:46

    "La théorie libérale, aujourd’hui néolibérale, repose sur un pilier qu’elle croit solidement fondé : la concurrence est mère de toutes les vertus.« 

    C’est quoi un néolibéral ? À la limite j’aurais compris un »néo-classique« , mais néolibéral je ne vois que de quel genre d’idées il peut s’agir ...

    Citez des noms. (Et non Milton Friedman n’est pas »néolibéral« , il est libéral point.)

     »D’après ces idélologues, la concurrence entre agents, qu’il s’agisse d’entreprises ou d’êtres humains, mène au meilleur des mondes.« 

     »idélologues« . Je ne relève pas (lolol quand même !)

    La concurrence dans le cadre de la liberté ne mène pas au meilleur des mondes. Il mène au moins pire : celui où l’holisme est oublié et où l’individu en lui-même est reconnu.

     »libre et non faussée« 

    Ça c’est néo-classique, et donc ça ne concerne pas tout les libéraux. C’est comme si je vous disait que le culte d’un dictateur désigne toutes les formes de communisme.

     »dérégulée« 

    Vous confondez avec déréglementer, ce n’est pas la même chose.

     »On pourrait facilement prouver qu’en théorie, la concurrence n’est qu’un moment dans l’histoire d’un marché. Quelle que soit la « niche » envisagée, la concurrence débridée comme toute fuite en avant, ne peut que déboucher sur une stabilisation monopolistique : une fois que le plus puissant a dévoré tous les autres.« 

    Expliquez-moi comment une entreprise puissante peut »dévorer« une autre entreprise ? Si le propriétaire de cette entreprise ne veut pas vendre, que peut faire l’autre entreprise ? Elle l’a là où je pense.

     »C’est ce qui se passe dans absolument toutes les industries de biens ou de service, quoi qu’en pensent nos économistes stipendiés.« 

    BLOCK !

     »Mais, plutôt que de me risquer à donner des cours d’économie théorique, je voudrais vous exposer un cas particulier que je connais bien : le marché du scénario en France.« 

    Pas assez visiblement.

     »Il se trouve que la profession de scénariste a tout, absolument tout, pour ravir les disciple de Ricardo ou de Hayek« 

    Vous faites un grand écart là : bien que Ricardo soit par certain considéré (je pense personnellement à tord.) comme l’un des penseurs de base de l’économie classique, il bien plus près de vos idées (marxisme je pense ?) que de celles de Hayek qui est un autrichien.

     »Donc suivant la sainte théorie développée par nos chers économistes libéraux, de cette concurrence totale devrait surgir le meilleur. Les meilleurs scénaristes pour écrire les meilleurs scénarios.« 

    Vous raisonnez avec une enclume sur la tête. Les libéraux se foutent complètement de savoir si les scénarios des scénaristes seront, ce que l’on veut c’est avant tout qu’il puissent bien gagner leur vie, comme tout le monde. Ce débat est idiot. Savoir un syndicaliste sera plus doué qu’un non-syndicaliste est complètement imbécile.

     »Or bizarrement, c’est exactement le contrairre qui se produit. Il suffit d’aller voir quelques films français pour s’apercevoir que ce qui rend les films aussi mauvais n’est pas la réalisation ou le jeu des comédiens, mais l’écriture. C’est assez étrange, n’est ce pas ?« 

    Il y a de très bon films français, qui brillent par leur écriture. Certains sont plutôt vieux (les oiseaux du paradis, que j’adore.), d’autres plutôt récents (les émotifs anonymes (avec un très bon scénario) ; de rouilles et d’os ; Gainsbourg ; Mesrine ; la cité de la peur (culte), etc ...)

    Dire que les scénaristes sont nuls revient d’autre part à dire que les écrivains français étaient sous la tutelle d’un organe central lors de leur écrits. Balzac, Flaubert, Zola, Hugo, Molière, Racine, Voltaire, Condorcet, Constant, etc...

    Aucun d’entre eux n’a jamais reçu aucun ordre de la part de qui que ce soit. Bizarrement depuis la seconde guerre mondiale, moment où l’état à décidé de prendre en coupe réglée les artistes, les œuvres se font plus rares ...

     »Eh bien pas du tout. Il existe aux USA un syndicat monopolistique et redoutable : la WGA. Ce syndicat, non content de protéger les droits des scénaristes, exerce de fait un pouvoir absolu sur l’écriture des films. Tout scénariste se doit d’y adhérer sous peine de se voir interdire de travailler.« 

    Ce que vous venez de faire se nomme une aporie. Les scénaristes Américains sont bons. Or les scénaristes américains sont inscrits à la WGA. Donc la WGA est bonne.

    Socrate est mortel. Un chat est mortel. Donc Socrate est un chat ?

    De plus c’est complètement totalitaire votre histoire. Et si je veux me séparer de cette institution afin d’écrire librement, je ne peux pas ? La liberté d’expression, ce n’est plus ce que c’était.

     »A force de fragiliser une profession qui demande un long apprentissage, un exercice quotidien, une rigueur absolue et une inventivité de tous les instants, nous en sommes arrivés à ne plus savoir ce qu’est réellement un scénario. Plus personne, et surtout pas parmi les « décideurs » ne sait juger un scénario à la lecture. Normal pour une profession tellement concurrentielle qu’elle a fini par disparaître. Puisque tout le monde sait écrire un scénario, personne n’est à même de donner un avis...« 

    Tout le monde ne »sait" (apprend-t-on à écrire des livres ? Telle est la question.) pas écrire un scénario, vous le dites vous-même en haut. La preuve, il y a plein de mauvais écrivains en France. Ou peut-être par-ce-que, tout simplement, des gens, on n’en croise pas à tout les coins de rue.

    M’enfin bref ....


    • Chupa chups Chupa chups 29 novembre 2012 19:49

      Grosse faute à la fin, pardon :

      « tout simplement, des génies, on n’en croise pas à tous les coins de rue. »


    • foufouille foufouille 29 novembre 2012 22:54

      Citez des noms.
      carassus
      peripathetique
      etc


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:52

      «  »Donc suivant la sainte théorie développée par nos chers économistes libéraux, de cette concurrence totale devrait surgir le meilleur. Les meilleurs scénaristes pour écrire les meilleurs scénarios.« 

      Vous raisonnez avec une enclume sur la tête. Les libéraux se foutent complètement de savoir si les scénarios des scénaristes seront, ce que l’on veut c’est avant tout qu’il puissent bien gagner leur vie, comme tout le monde »


      Vous faites erreur. Le but de l’économie n’est pas seulement de faire vivre ceux qui produisent. La société a besoin que leur production soit de qualité pour pouvoir prospérer. Les libéraux ont prétendent généralement que leur doctrine permettait d’arriver à ce résultat. L’auteur semble donc prétendre l’inverse.


    • Chupa chups Chupa chups 30 novembre 2012 19:41

      Le libéral s’en fout que le scénario d’un film soit bon ou mauvais. Si il le trouve mauvais, il n’achète pas, point. Si tout le monde fait comme lui, alors les scénaristes devront bien s’améliorer. Or aujourd’hui les gens aiment les films français : les scénaristes doivent écrire des choses pas mal tout de même.


  • kéké02360 29 novembre 2012 19:50


  • yvesduc 29 novembre 2012 21:35

    Auto-flagellation injuste. Le cinéma français n’a certes pas les moyens financiers des « grosses productions » étasuniennes, mais il sait produire des films d’une grande finesse, tels récemment « Parlez-moi de vous » et « L’apollonide », des films courageux comme « L’ordre et la morale », de l’émotion avec « Polisse », etc. Je suis d’accord en revanche sur le fait (évident) que le libéralisme ne débouche pas sur le « meilleur », mais sur les plus grandes inégalités.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 novembre 2012 21:51

    Pas le droit d’approcher d’un script .......
    J’préfère l’art des cloches qu’a l’art sous cloche .


  • Jean-Louis CHARPAL 29 novembre 2012 23:09

    Excellente analyse !

    La loi de la jungle n’a jamais rien apporté d’autre que des bonds en arrière et au final de dramatiques reculs de civilisation.


  • ddacoudre ddacoudre 29 novembre 2012 23:51

    bonjour abelard

    je ne connais rien en cinéma alors je ne parlerais pas de cela, mais le libéralisme c’est comme la liberté çà n’existe pas ou plus exactement c’est un concept qui permet de dire en son nom ce que l’on ne veut pas subir des autres.
    aujourd’hui il n’est qu’un vieux dogme éculé avec lequel l’on bassine le monde pour leur faire avaler une économie capitaliste qui détruit l’essence de libéralisme dans lequel les« dominants » assimilent le peuple à une monarchie et lui refusent le droit en tant qu’individu qui disposent de la liberté d’entreprendre de se constituer économiquement en groupement ou de vouloir fixer les choix économiques qui protègent leur intérêt individuel et collectif.
    s’il n’y avait pas de règles donc de possibilités de les transgresser nous ne serions que des « rats » dans un cloaque. (voir le lien) C’est pour cela que le libéralisme ne peut se départir de la nécessité de ne pas nuire à autrui. Or par la compétition c’est toujours ce qu’il advient et a force de chercher à supprimer le dernier l’on finit par se suicider car un jour l’on devient l’ultime inexistant. Heureusement que le libéralisme ne fonctionne pas et qu’il génère son propre antidote. Mais pour l’instant il permet aux puisant d’imposer leur économie et leur finance.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/du-rat-a-moi-7607770.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-ce-plan-comptable-qui-nous-fait-l-europe-111330768.html
    cordialement.


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 10:54

    difficile de tirer des conclusions de portée générale avec un constat fondé sur un jugement subjectif. Qui peut dire : les scénaristes français sont nuls, les américains tres bons, de manière scientifique et incontestable ? 


    • abelard 1er décembre 2012 11:54

      Je n’ai jamais dit que les scénaristes français étaient nuls, mais que la plupart des scénarios des films français le sont.
      Je n’ai jamais été d’accord avec Jeanne Moreau qui déclarait : « Si les ébénistes construisaient des chaises comme les scénaristes français charpentent leurs scénarios, tout le monde se casserait la figure. »

      Ce que j’affirme c’est que le métier, au sens de chemin de vie, artisanat, de scénariste à disparu. La plupart des scripts sont écrits par des gens qui ignorent tout de cette profession et qui d’ailleurs en exercent une autre : romanciers, journalistes, réalisateurs etc...
      Ce n’est donc pas étonnant si, les scénarios étant écrits par n’importe qui on obtienne n’importe quoi comme résultat.

      L’exemple qui m’a le plus frappé ces derniers temps est la mésaventure « Le jour des corneilles », film d’animation français.
      Un long métrage d’animation est une oeuvre de longue haleine, cinq ans de travail d’une équipe nombreuse, un budget très important... Et comme scénariste, une débutante qui de façon tout à fait normale accumule les fautes de débutant. Le film est plat et ennuyeux avec une chute stupide...
      Eh bien les critiques ont adoré, ils trouvent ça très poétique. Mais le public a boudé et le film est un ratage aussi bien artistique que financier...
      Le plus rageant dans l’histoire c’est que désormais les producteurs diront : « pas la peine de faire des films d’animation en France, ça ne marche pas ! »
      Et nombre de superbes projets se verront enterrés parce qu’une débutante prétentieuse n’a rencontré personne capable de lui dire : « Pourquoi ne pas apprendre ton métier avant de vouloir l’exercer ? »


  • Traroth Traroth 30 novembre 2012 10:55

    Un livre tout à fait édifiant concernant le libéralisme :


    « 2 ou 3 choses que l’on ne vous dit jamais sur le capitalisme », de Ha-Joong Chang. Pour se persuader que le libéralisme est une pure folie, même si vous êtes un adepte de l’économie capitaliste.

    L’auteur met à terre toutes les idées reçues, et ça fait du bien.

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 11:04
      Le libéralisme, vous connaissez ?
      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-liberalisme-vous-connaissez-126548

      sinon, le libéralisme et le capitalisme, ca n’est pas la meme chose. La preouve, il peut y avoir capitalisme d’Etat (France socialiste, Chine communiste). 

    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:22

      « le libéralisme et le capitalisme, ca n’est pas la meme chose » : Je ne dis pas autre chose dans mon commentaire.


      La régulation, ce sont des règles que les capitalistes ne peuvent souhaiter. La suppression de l’Etat, que les libéraux font mine de souhaiter, provoquerait non pas un marché libre, mais le chaos, car l’Etat, par le biais des lois et des moyens de les faire respecter, est la seule chose qui permet à celui qui a le plus d’argent d’être considéré comme plus fort que celui qui a les plus gros muscles ou le plus gros flingue !

      Tous le propos de Ha-Joong Chang est là : les règles pour encadrer la liberté du marché sont souhaitables, à l’inverse de ce que prétendent les libéraux. A tel point que beaucoup de règles sont comme une tâche aveugle qu’on ne voit même plus tellement elles vont de soi ! 

      Exemples de règles encadrant la liberté du marché telle que voulue par les libéraux, et que personne de sensé ne voudrait supprimer :

      -l’interdiction du travail des enfants
      -l’interdiction du trafic de drogues
      -l’obligation d’agrément des médicaments avant mise sur la marché
      -la propriété intellectuelle, sous toutes ses formes (brevets, droit d’auteur, marques...)
      -contrôle sur le commerce des matériaux fissibles
      -les normes de sécurité, comme pour les jouets, les automobiles, les produits alimentaires, etc

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 11:30
      les règles pour encadrer la liberté du marché sont souhaitables, à l’inverse de ce que prétendent les libéraux. 
      de quels libéraux parlez vous ? 

      Exemples de règles encadrant la liberté du marché telle que voulue par les libéraux, et que personne de sensé ne voudrait supprimer :

      -l’interdiction du travail des enfants
      C’est quoi un enfant exactement pour vous ? pourquoi vous voulez les empécher de travailler ? Pour empécher les pays du tiers monde de se développer ? 

      -l’interdiction du trafic de drogues
      cette interdiction coute plus cher (enrichissement des mafias) qu’elle ne rapporte (soulager la conscience des politiciens). Nul part, la prohibition n’a fonctionné. Interdire le trafic de drogue =, pour la France, 1/3 des prisonniers de notre pays sont en préventive, en attente de procès. 

      -l’obligation d’agrément des médicaments avant mise sur la marché
      c’est un sujet discuté

      -la propriété intellectuelle, sous toutes ses formes (brevets, droit d’auteur, marques...)
      c’est un sujet discuté

      -contrôle sur le commerce des matériaux fissibles
      source ? 

      -les normes de sécurité, comme pour les jouets, les automobiles, les produits alimentaires, etc
      c’est du protectionnisme occidental. 

    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:30

      Un seul mot manque, et le sens est inversé :


      La régulation, ce sont des règles que les capitalistes ne peuvent que souhaiter

    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:36

      Une des démonstrations que je trouve la plus fulgurante dans ce livre, c’est concernant la relation entre entreprenariat et prospérité économique.


      Chang n’hésite pas à dire clairement : il y a bien plus d’entrepreneurs en Afghanistan qu’aux Etats-Unis. Chaque gamin qui cire des pompes dans un coin ou qui vend des marchandises improbables sur un marché improvisé à Kaboul est un entrepreneur. Mais sa petite entreprise a peu de chances de devenir un nouveau Google. Pourquoi ?

      A cause de l’environnement sociétal : recherche publique, éducation, système financier, infrastructures...


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:40

      @Eleusis Bastiat : c’est pour ça que je parle de personnes sensées. Je suis bien certain que vous n’offrirez pas d’ours en peluche non-certifié NF à vos enfants pour Noël, allez. Et que quand vous êtes malade, vous achetez vos médicaments dans une vraie pharmacie et pas sur maidicamment-pa-chaires.com. Alors, un peu de bonne foi, s’il vous plait...


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 11:58

      Ca se discute. Mais merci de répondre sur le travail des enfants et le trafic de drogue, svp. 


    • Traroth Traroth 30 novembre 2012 12:30

      Pourquoi serais-je obligé de vous répondre sur tous les points ? Vous ne dictez pas les conditions, ici, je vous signale.


      En l’occurrence, j’accède à votre demande si polie :

      La place des enfants est à l’école. Là où ils pourront acquérir une éducation qui leur permettra d’échapper à l’esclavage que des gens comme vous voudraient leur imposer.

      Concernant le trafic de drogue, pour reprendre vos propres mots : c’est un sujet discuté. smiley Mais de toutes manières, votre raisonnement est spécieux : si l’interdiction n’est pas nécessairement la meilleure solution, je ne connais personne pour prétendre que le commerce parfaitement libéralisé soit la solution à ce qui reste malgré tout considéré comme un problème, la toxicomanie. On passera donc peut-être d’une interdiction à d’autres formes d’encadrement, à cause de la difficulté pour faire respecter ladite interdiction, mais certainement pas à un marché libre.

    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 14:49

      merci de votre réponse, Traroth . 


      Mais quand vous dites « La place des enfants est à l’école. », super, mais quand les enfants de Lorraine ou du Nord Pas de Calais creusaient dans les mines, il y a un siecle, l’Inde ou la Chine ne sont pas venus porter plainte contre nous pour concurrence deloyale. Les gens se débrouillent comme ils peuvent, surtout que la notion d’enfants est fluctuante. Avant 1974, c’etait sous 21 ans, mais en 1789, les gens se mariaient à 13-15 ans.



      vous ne connaissez personne pour prétendre que le commerce parfaitement libéralisé soit la solution à ce qui reste malgré tout considéré comme un problème, la toxicomanie ? C’est sur, vu que la toxicomanie est un probleme individuel ! On ne peut pas empecher quelqu’un qui va mal de se droguer, il faut agir sur les causes, et ca, seule cette personne ou son entourage peut le faire. 

    • JohnS 2 décembre 2012 18:29

      @Traroth :

      votre réponse est absurde. C’est justement les politiques libérales passées qui ont permit d’enrichir considérablement l’Europe et de sortir les enfants des mines et des champs.

      C’est exactement le même processus qui libérera les enfants du travail en Chine ou en Afrique...


    • Traroth Traroth 6 décembre 2012 14:28

      @John S : Non, c’est faux. Ce sont les luttes sociales qui ont sorti les enfants des usines, rien d’autre !


    • Traroth Traroth 6 décembre 2012 15:14

      @Eleusis Bastiat : vous, part contre, vous ne vous gênez pas pour ne pas répondre aux arguments : parlez-nous donc des jouets non-conformes que vous choisissez pour vos enfants, uniquement en fonction des principes du marché, et des médicaments que vous achetez sur maidicamment-pa-chaires.com !


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 30 novembre 2012 11:08

    il y a un marché pour tout. La réussite d’AB Productions dans les années 90, avec des séries simples mais distrayantes montre que les français peuvent faire des produits qui marchent.


  • Traroth Traroth 30 novembre 2012 11:29

    Le plus grand mensonge des libéraux, c’est de prétendre que l’économie est une science. L’économie, c’est de la politique, et c’est donc entièrement une question de choix.


    Par exemple, la notion de « too big to fail », cette espèce d’exception au principe du « marche ou crève » si cher aux libéraux, démontre clairement que leurs propres règles ne s’appliquent que quand ça les arrange. Ils donc fait le choix de déroger à des principes dont ils prétendent qu’ils sont aussi immuables que les lois de la physique. Je vous conseille d’essayer de transgresser la gravité, vous me raconterez comment ça s’est passé (ou plutôt : il y a peu de chances pour que vous racontiez, en fait...) ! smiley

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