lundi 27 novembre 2017 - par Pierre-Gilles Bellin

La France est-elle en train de renoncer à la transition énergétique ? La vacance de Monsieur Hulot

La loi de 2015 sur la transition énergétique l’annonçait : « la politique énergétique nationale a pour objet de réduire la part du nucléaire (…) à 50 % à l’horizon 2025 ». Novembre 2017 : sous le regard de Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, Nicolas Hulot le lâche : on oublie ce pan de la loi. Pour atténuer cet effet d’annonce, Monsieur Hulot annonce de faciliter la pose des éolienne flottantes (en passant de 7 à 15 ans la durée d’installation - sic), un malus-bonus pour le bâtiment selon l’isolation des biens immobiliers (aux ressources à définir) ; mais en fait paraît avoir renoncé à l’essentiel de la transition énergétique. Explications.

Retour dans le futur

2006 : sortie du Pacte écologique, de Nicolas Hulot. L’une des idées-phares du fondateur de la Fondation du même nom, c’est notamment l’idée de créer un vice-Premier ministre pour l’environnement. Celui qui fera signer ce pacte à la plupart des candidats aux présidentielles de 2007 contre la renonciation à sa candidature pourrait-il être ce vice-Premier ministre, lui demande David Pujadas dans son 20 h du 6 novembre ? Réponse de l’écologiste : « − Il faudra à ce poste-là quelqu’un qui ait une solide expérience institutionnelle. » − « C’est-à-dire ? » (D. Pujadas) − « En l’occurrence un autre profil [que le mien], et je pense qu’à gauche et à droite il y a des gens tout à fait capable de remplir cette mission. » C’est stupéfiant de réécouter cela aujourd’hui.

Nicolas Hulot aux présidentielles de 2012 : écologiste, oui, candidat d’Europe écologie les verts (EELV), non

Extrait des réponses aux questions des militants au candidat à la candidature d’EELV aux présidentielles de 2012 (ce sera Eva Joly qui l’emportera, en interne du moins). Nicolas Hulot : « Parlons simplement de ma propre position sur le nucléaire. J’ai entendu dire que j’avais changé d’avis. Alors moi je vais vous dire comment je fonctionne : il y a des sujets sur lesquels j’ai des avis tranchés, instantanés. Il y a des sujets sur lesquels je mets plus de temps à avoir un avis tranché. Parce que c’est parfois facile d’être comme ça dans des visions immédiates (…) mais moi j’avais en tête une chose, c’est que la crise climatique est ce que considère être la crise majeure (…) Je n’ai jamais été un pro-nucléaire, j’ai été plutôt nuancé (…) Fukushima pour moi c’est la démonstration de trop. Parce que moi j’ai une idée de la civilisation qui est la suivante : évidemment que nos sociétés doivent prendre des risques, mais si on est plus capable de… comment dire ? Maîtriser dans le temps et dans l’espace les conséquences d’un risque, c’est là que pour moi s’arrête l’acceptable. Et si je n’étais pas convaincu au moment où je vous parle qu’on peut en sortir, et que on peut en sortir sur un laps de temps qui restera à discuter, disons à l’échelle d’une génération au maximum, et qu’on a tout intérêt y compris économiquement, au-délà des risques (…). Non moi je pense qu’il faut qu’on sorte d’un principe qui a dominé dans nos sociétés, de deux principes d’ailleurs, le principe économique et le principe technologique... Le principe technologique c’est que jusqu’à présent tout ce qu’on savait faire on le faisait… sans l’évaluer par un processus démocratique, sans savoir la pertinence, en gros si cette technologie ou ce saut technologique participaient à améliorer la condition humaine. C’est un changement de paradigme, je pense il faut aussi donner aussi un sens à la technologie, et je pense que le nucléaire n’a plus de sens aujourd’hui. » (voir ici).

Nicolas Hulot « ministre ‘‘ d’état ’’ de la Transition écologique et solidaire » : pas un mois sans renonciation

Seul ministre d’état excepté celui de l’intérieur, Nicolas Hulot n’a pas connu un seul mois sans renonciation. Ministre d’état, c’est un titre, non une fonction. Il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur l'agriculture, par exemple ; autre exemple, plus cruel, son autorité nominale sur les transports est une fiction. Naïveté ? Temps forts :

̶ Absence d’empathie ? Pour le centre d'enfouissement de déchets radioactifs de Bure, Nicolas Hulot a-t-il dénoncé quelquepart les violences policières contre les militants pro-nature ? En tout cas, je n’ai pas trouvé. A-t-il plaidé pour un peu plus de "douceur" auprès du ministre de l’intérieur (ou ce dernier a-t-il instrumentalisé les débordements pour l’affaiblir ? Des cadres dans la sécurité ont-ils décidé de se "faire l'écolo" ?) A Bure, dans la zone du centre d’enfouissement des déchets nucléaires, la population contre ce projet doit répondre à une forme d’oppression inadmissible : https://www.mediapart.fr/journal/france/200917/bure-ils-pointaient-leurs-armes-droit-sur-nous. Par Jade Lindgaard. Près de 150 gendarmes ont mené plusieurs perquisitions visant des opposant.es au projet Cigéo d’enfouissement de déchets nucléaires mercredi 20 septembre. Les militant.es dénoncent une opération disproportionnée et témoignent d’une pression policière constante. A mon sens, Nicolas Hulot devait dire non : sans réaction, il donne le permis de continuer. Mais il divorce alors de la masse des militants sur le terrain.

− L’agriculture bio : avec le boom des conversions en bio (32 264 fermes, + 12 % en 2015), il manque 600 millions pour financer les aides au maintien et les aides à la conversion pour 2018, 2019 et 2020. La bio, 6,5 % de la surface agricole utile, 7,3 % des exploitations, 10,8 % des emplois, reçoit 5 % des aides européennes. Voir ici la manifestation à Rennes.

− Le glyphosate : les autorisations européennes étant données pour dix ans, que veut dire une autorisation de « trois ans » ? Tweet de Corinne Lepage : Pipeau !! La décision est européenne et se fait sur10 ans,pas 5.Incompétence évidente. Jusqu ou les mesures contre la sante et le climat ??? https://t.co/Zsipx6kIkJ — Corinne Lepage (@corinnelepage) September 25, 2017

− L’échec de la COP 23 : le président de la république le dit lui-même : « le seuil de l’irréversible est franchi ». Dans leur lettre lettre ouverte dans Biosciences, 15 000 scientifiques de 184 pays sont en tout cas désormais convaincus de l’effondrement inéluctable de la biodiversité. De manière concrète, où est le ministre sur ce sujet ?

L’inertie d’un système : est-ce fichu ?

En effet, pour réussir une transition, le besoin de financement du pays augmente, voire double : l’échec du nucléaire, la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables, le coût du passage du parc automobile à l’électrique, l’isolation des logements double le besoin de financement du pays. Ne sont pas pris en compte dans ce graphique les investissements dans la biodiversité… Si l’on veut que l’agriculture industrielle respecte celle-ci, il y a une baisse des rendements d’une quinzaine de pour cents, compensable par la réduction de la consommation de viande. N’est pas pris en compte le coût des catastrophes naturelles (exemple : les 4 milliards du cyclone à Saint-Martin).

A part l’image de Monsieur Hulot, quelles conséquences ?

La prolongation des centrales nucléaires résout une partie de l’équation du sur-endettement (à court terme : en 2020, selon la banque Morgan Stanley ̶ août 2017 −, charbon, gaz, nucléaire coûteront plus chers que l’éolien et le photovoltaïque). Nous n’avons pas les moyens d'une transition énergétique, et la situation actuelle souligne à quel point la loi votée sous Hollande était creuse, la réussite diplomatique de la COP 21 non concrétisable. Quant à la biodiversité, elle ne bénéficie que de faibles incitations, et de bien peu d’imagination institutionnelle : il y a peut-être trop longtemps que nous vivons hors sol dans des environnements artificialisés. Circonstance aggravante, l’élection de 2017 s’est faite pour ou contre l’extrême-droite, et non sur l’enjeu climatique. Le ministre de l’écologie a donc bien peu de légitimité. En outre, les mouvements sont si rapides, ses équipes si peu étoffées, que tout ne peut le porter qu’à de nouvelles renonciations. Monsieur Hulot est instrumentalisé par une pédagogie exactement inverse de celle qu’il a porté, et à mon avis il lui sera impossible d’apporter des correctifs à la dégradation de son image. Il a proclamé ce que l'on attendait, qu'il fallait maintenir le nucléaire, et désormais il doit paraître bien inutile aux yeux de certains au gouvernement, et peut-être même à ses propres yeux. Pour la décennie qui vient, sa renonciation servira contre tous les anti-nucléaires. C'est le pire dans ce piège, incroyablement malin, car la plupart des gens n'iront pas voir plus loin. Telle est la raison du broyage de cette icône médiatique par la real-politik. Au-delà, est-ce le signe de la mise en place pragmatique d’un marché de l’effondrement, du chaos, sur fond d’une dette publique dont on sait qu’elle ne sera jamais soldée, d'un accident nucléaire dont on sait qu'il ne sera jamais payé ? Tout semble possible.

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Le graphique « La convergence des crises » ci-dessous montre que si la France souhaite s’engager dans une transition bio-énergétique, elle se heurte à un mur financier (il faudrait qu’elle multiplie par deux son endettement actuel)
Pour éviter le mur financier d’un endettement public croissant, le mieux est de prolonger le plus possible des centrales nucléaires qui présentent l’avantage d’être amorties financièrement. Selon la Cour des comptes, la prolongation de la durée de vie des centrales de 10 ans en 2014 entraîne à elle seule une baisse des provisions au bilan comptable de 3,3 milliards d’euros, et ainsi de suite si on les prolonge encore. La hausse du résultat entraînée par cette prolongation est estimée à elle seule entre 500 et 700 millions d’euros par an. Cela permet de supporter l’augmentation en cours du devis pour Bure... mais le mieux serait alors de repousser Bure. EDF échappe pour un temps à la faillite, ainsi qu’Areva. Sur les tranches anciennes, le coût du Mwh est de 60 euros, et sur l’EPR de 114 euros (les bio-énergies devenant concurrentielles par rapport à celui-ci). D’une manière générale, les coûts d’exploitation sont en forte hausse (+ 20% de 2000 à 2013). Un accident nucléaire majeur coûterait 450 milliards d’euros, médian 120 milliards : il faut donc provisionner ce risque au minimum pour maintenir la rentabilité d’EDF.


69 réactions


  • Pimpin 27 novembre 2017 10:14

    L’idéologie face aux réalités ! 


    • JeanTerre JeanTerre 28 novembre 2017 15:43

      @Pimpin
      Ce n’est pas une histoire de réalité mais de volonté, tant qu’on accepte le lobbying, les politiques menées ne servent à rien.
      Il faut juste des politiques qui ont les C.


  • Pimpin 27 novembre 2017 10:23

    Le réchauffement climatique dû au CO2 apparaît de plus en plus comme une arnaque, le glyphosate n’a pas le caractère dangereux qu’on dit, et ne se trouve pas dans les récoltes pour peu qu’on l’utilise correctement (contrairement à ce qui se pratique aux US qui eux auront le droit de nous vendre des aliments qui en contiennent), le nucléaire apparaît bien comme la source d’énergie la plus adaptée pourvu que les moyens nécessaires en sécurité soient mis en oeuvre.


    • Nanar M Nanar M 27 novembre 2017 12:49

      @Pimpin
      Tout va bien dans le meilleur des mondes.
      Merci Pimpin pour cette bouffée d’optimisme.


    • mmbbb 27 novembre 2017 20:34

      @Pimpin merci il est d autant plus etonnant que certains agriculteurs ne consomment pas les fruits et legumes qu ils produisent . Ils ne le cachent meme pas ces enflures ils se font filmer et le disent sans ambages . Quant aux nucleaire la j etais en desarcord avec l ingegieur d EDF qui venait defendre son pain, ce point essentiel c est le recycage des dechets a tres longues durees de vie qui est problématique Quant au démantèlement de ces centrales, il semblerait que cela ne soit pas aussi simple Il y a d autres voies qui ne semblent pas être privilégies comme le thorium , Donc comme beaucoup dans ce media tel Jolaxti, Spartaccus et tant d autres, vous procédez par dissociation des problemes en omettant le cote negatif C ’est trop facile et frise la malhonnête


  • files_walQer files_walQer 27 novembre 2017 13:40

    Le réchauffement par le CO2 n’est probablement pas une réalité. Ou alors que l’on me démontre que les conclusions des recherches du scientifique danois Henrik Svenmark sont fausses. 

    Je rappelle qu’elles ont été validés par un autre chercheur du CERN. « Le Secret Des Nuages ».

    Le GIEC c’est « voici la conclusion, quels faits pouvons-nous trouver pour la soutenir »
    Aucune crédibilité.

    Sinon, le Linky fait aussi partie de cette loi sur la transition énergitique.Donc, le CO2 = pipo et le Linky = non merci !!!


    par ailleurs :

    Nous protestons contre la censure dont a été victime l’article du 17/11/2017 de Doctorix sur les 11 obligations vaccinales.

    Adresses hérbergant cette lettre :

    Lien 1 :

    http://www.alterinfo.net/REFUSONS-L-OBLIGATION-VACCINALE_a134466.html

    Lien 2 :

    https://lesmoutonsenrages.fr/2017/11/19/demande-dentente-prealable-pour-examens-pre-vaccinaux/#more-108114

    Lien 3 : (deux lettres censurées de Doctorix)

    https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/11/19/refusons-lobligation-vaccinale/

    (je n’ai pas utilisé la fonction permettant d’obtenir un lien cliquable car il y a un bug si l’on a plus d’un lien par message, on se retrouve avec la même adresse - message aux développeurs)


  • Hector Hector 27 novembre 2017 14:18

    Monsieur Hulot va bientôt prendre des vacances bien méritées comme le dirait Jacques Tati.


    • baldis30 28 novembre 2017 14:11

      @Hector
      bonjour ,

      certes pour des vacances c’est d’accord mais les bateaux pneumatiques peuvent aussi se manipuler avec des rames, surtout sur des plans d’eau aussi calmes que celui situé entre Dinan et Saint-Malo ... Pas besoin de 200 CV un seul âne aux rames suffirait...

      -


  • Hallala Hallali 27 novembre 2017 15:58

    La grande réussite de la vie de Nicolas Hulot : empêcher les chasseurs d’Ortolans bruants de s’adonner à leur passion, alors que ces oiseaux sont en fait décimés par la chimie de Monsanto, comme tous les insectes qui ne se collent plus à nos pare-brise....
    Mais Ushuaïa lui rapporte des sous, tant mieux ! Et son poste de ministre aussi lui permet de bien vivre avec des promesses qui ne seront jamais tenue, je pense aux 17 centrales nucléaires qui tourneront, usées au-delà de la corde ! Bonne vacances Monsieur Hulot ! Bonjour à Monsanto. n’oubliez pas la petite enveloppe ! Et vive le dicamba.... non ce n’est pas une nouvelle danse c’est le nouveau nom du glyphosate qui devenait encombrant.


    • baldis30 28 novembre 2017 14:12

      @Hallali
      bonjour,

      ne seriez-vous pas un peu jaloux ?  smiley  smiley


    • Hallala Hallali 28 novembre 2017 18:32

      @baldis30
      Jaloux ? De l’argent comme cela, c’est bien grâce à ses « exploits » antécédents qu’il a pu gagner sa place actuelle. Qu’il en profite ! Mais qu’il ne raconte pas de salades, et qu’il ne s’esquive pas quand il faut répondre. 
      Je lui en veux, égoïstement, pour les ortolans. J’aurais tellement aimer, en tant que gourmet, en déguster une fois. 
      Mais je lui laisse sa place dans son panier de crabes, j’ai passé l’âge. Bon vol aux petits ortolans.


    • Hallala Hallali 28 novembre 2017 18:33

      @baldis30
      Bonjour quand même !!!


  • HELIOS HELIOS 27 novembre 2017 16:48

    ... bonjour, bonjour...


    Tout le monde sait et savait que Nicolas Hulot etait la caution « écologique » de Macron.

    Une fois cela dit, je trouve assez amusant toutes ces recriminations ... Hulot fait comme il peut pour permettre a un pays comme la France de disposer de l’energie qui lui est necessaire actuellement (pas celle d’hier) avec les mêmes moyens qu’hier.. ; alors qu’elle devrait préparer l’avenir avec les moyens de demain que certain imaginent sans le nucleaire !!!

    Et tout cela avec des voitures électriques et le remplacement de tout ce qui consomme du gaz ou du pétrole par de l’électricité.

    Soyons une minute raisonnable et cherchons une solution intelligente, réalisable et perenne au moins pour les 50 prochaines années

    Avant de prevoir des révolutions, même si nous les appelons « transition energetique -au passage cela ne veut rien dire sémantiquement- commençons par s’attaquer a ce qui est le plus significatif, je veux parler du transport, le chauffage et le recyclage ce qui occupe le plus de matiere première et ensuite nous agirons sur les consommations diffuses.

    Dans un contexte de liberté, aussi bien collectives qu’individuelles, ce sont des ayatollas qui tentent d’orienter la politique ecologique alors qu’il faudrait probablement des diplomates et des scientifiques, les uns pour informer et moderer les autres.

    Par exemple, le transport... evidement que l’usage du petrole entraine une pollution, mais le passage au tout electrique n’eliminera surement pas plus que ce qui est concerné par ce remplacement. Les particules fines emises par le goudron (ou le beton) de la route ainsi que celles des pneumatiques ne disparaitront pas.
    Avant de prendre des mesures liberticides organisons nous et orientons les recherches sur des investissements efficaces. Pour le carburant, acceptons que l’electrique est tres bien pour les centres urbains et inutilisable a l’heure actuelle en dehors de ces centres car aucun systeme commercial n’existe (type echange rapide de batterie standard) et s’il s’en developpe ce sont des systemes captifs spoliateur du consommateur.

    Dans tous les cas une ecologie »punitive« est exactement le modèle qui entraine le rejet immediat et durable de toute adaptation ou evolution des usages. Nous le voyons avec les actions de A Hidalgo...

    Quand a la politique, pratiquée par ceux qui accedent au pouvoir est entachée d’une »corruption" - je ne trouve pas de bon mot pour exprimer leur soumissions aux forces commerciales- au point qu’elle ne prend plus en compte les interet, certes divergents, de toute une population de citoyens, mais les interets seuls de ceux qui exploitent, rançonnent et se nourissent de l’ensemble des ressources humaines et economiques du pays.

    Bon, je ne vais pas en faire un article, n’est-ce pas.... en tout cas, c’est mon point de vue humaniste et souverain sur moi-même.

    • roby roby 27 novembre 2017 17:41

      @HELIOS
      Et vous roulez en 4X4 n’est-il pas ?


    • raymond 2 27 novembre 2017 19:10

      @HELIOS
      L’énergie solaire est une des énergies les moins chère et le sera de plus en plus voir loi de Moore . Le nucléaire devient avec force rafistolage de plus en plus cher, le nucléaire « moderne » et « sur » MDR lui n’est plus concurrentiel.
      Le stockage ; on sait que les technologies là aussi évolue très vite.
      Conclusion soit on attend tranquillement tchernufuku ou on change de monde.
      Hulot est une calamité.


    • HELIOS HELIOS 27 novembre 2017 19:54

      @roby


      ... oui !

      Rouler en 4x4 ne veut pas dire consommer plus qu’un vehicule 4x2.

      Il n’y a pas de honte a utiliser une vehicule adapté aux conditions de circulation. Vous seriez surpris du cout global du vehicule que j’utilise... je ne citerai pas la marque pour ne faire de peine a personne.

      Le jour où seront disponibles des vehicules a hydrogène, il est probable que je choisirai cette forme d’energie - a usage identique, evidement -

      en attendant que les vehicules electriques plus intelligents (moteurs electriques, 2 ou 4, dans les roues) a des prix effectivement refletant la technologie employée, je ne me permettrai pas d’abandonner le diesel actuel et son filtre a particules.

      rappelons qu’un vehicule electrique devrait couter moins de la moitié prix qu’un vehicule actuel sur la base de son cout de construction.


    • Croa Croa 27 novembre 2017 20:32

      À HELIOS,
      « Rouler en 4x4 » n’est qu’une image. Il ne faut pas prendre ça à la lettre car effectivement une 4x2 peut tout à fait être encore pire. Le fait est que les 4x4 sont toujours de grosses bagnoles, à l’exception de la Méhari 4x4 (celle qui a la roue de secours sur le capot) et de la 2CV bimoteur encore plus ancienne.
      De toute façon la tendance est au mastoc, 4x4 ou 4x2 mais surtout 4x4. Et ces grosses bagnoles consomment plus, forcément !
      *
      « un vehicule electrique devrait couter moins de la moitié prix qu’un vehicule actuel sur la base de son cout de construction. » Tout à fait sauf que lorsque un truc devient « tendance » le réflexe habituel des marchands n’est surtout pas au plus simple et pas cher donc ces véhicules ne peuvent être que chiadés et luxueux car ça rapporte bien plus comme ça !


    • mmbbb 27 novembre 2017 20:42

      @HELIOS deux remarques que vous semblez omettre le tout electrique comment sont fabriquées les batteries ? il me semble que l element chimique de base est le lithium Par nature ces reserves de lithium sont limitees Par ailleurs comment procede t on pour produire de l electricite Hypothèse d ecole , si tous les pays du monde se convertissent a la voiture electrique ces solutions sont elles viables ? Les ecolos nous rebattaient les oreilles avec le « bio carburant » Desormais c est termine. Aucune decouverte scientifique ne permet pour l instant d avoir la solution


    • raymond 2 27 novembre 2017 20:52

      @HELIOS
      La technologie évolue plus vite que vous. Connaissez vous avec un exemple parmi d’autres la technologie sodium-ion ?
      Il y en a bien d’autres j’ai du mal à suivre...


    • Croa Croa 27 novembre 2017 23:30

      À mmbbb,
      Oui, disons plus exactement que « la solution » ne peut pas être dans la technologie (en tout cas pas principalement.) Car la solution est politique et rien d’autre ! (Mais renoncer à la croissance et s’orienter vers la sobriété est inconcevable pour les “élites”)


    • HELIOS HELIOS 28 novembre 2017 00:10

      @Croa

       «  Car la solution est politique  »


      La solution n’est pas plus technique que politique... elle est civilisationnelle.

      Dans un monde de liberté, on peut difficilement imaginer une restriction de circulation sauf a en revenir au moyen age. La liberté individuelle de se déplacer, et pas du tout en prenant un transport en commun, ne peut pas se regler sauf evidement par la force.

      Même si demain il n’y a plus d’intervention publique pour entretenir des voies de circulation, même si on retabli un peage généralisé et même si tous les vehicules se louent (c’est a dire qu’ils n’appartiennent plus a des particuliers) cela ne fera que tres legerement et au début seulement, baisser les déplacements en ecremant les plus pauvres.

      je vois tres difficilement un retour a la traction animale... donc existera toujours un moteur pour propulser le « vehicule » !!!

      En bon ingénieur, je pense que le mieux est d’accompagner la volonté de telle manière qu’elle soit compatible avec les exigences de la nature... et cela ne peut se faire qu’avec un brin d’intelligence et de bon sens et bien sur la recherche de technologies toujours plus performantes. Je ne veux pas imaginer un monde qui ressemblerai au heures les plus sombres de l’URSS.

      ... d’ou ma perception sur l’electricité et l’hydrogène facilement extractible grace au soleil.

    • HELIOS HELIOS 28 novembre 2017 00:21

      @mmbbb

      ... j’entends bien votre remarque, mais elle est déjà dépassée. 

      En participant a un jury, j’ai ecouté et entendu des jeunes candidats qui proposaient un systeme astucieux ... bien que cela necessite un approfondissement que je n’ai pas encore le temps de faire (n’etant ni physicien ni chimiste)... il s’agissait non pas d’une batterie rechargeable en injectant de l’électricité pour sa charge mais en changeant seulement les électrodes et l’électrolyte.

      ... dans ce que j’ai compris le systeme est composé d’un reservoir contenant l’electrolyte et d’un ensemble d’electrodes rapidement interchangeables. lorsqu’elles sont dégradées, il suffit d’en remettre des neuves pour retrouver la capacité initiale.

      imaginez donc votre reservoir toujours plein -d’electrolyte- et un tiroir-electrodes a changer en quelques secondes dans une station ? et même s’il faut aussi changer le liquide...
      bon pour ce que j’en dis.... il faut attendre les futures réalisations....

    • Doume65 28 novembre 2017 00:23

      @Croa
      « les 4x4 sont toujours de grosses bagnoles, à l’exception de la Méhari »
      Et la panda, qu’est-ce que tu en fais ? Existe aussi en version moderne. Plus ou moins au même prix qu’une Duster 4x4, avec lequel on peut consommer moins de 5 l aux 100 km si on est doux.


    • HELIOS HELIOS 28 novembre 2017 00:31

      @raymond 2

      ... bonsoir... je connais les batteries sodium-soufre grace a mes relations avec le CEA, si c’est de celles là dont vous voulez parler.

      Cela ne veut pas dire que cette solution est bonne ou mauvaise... elle est probablement plus economique que le lithium, mais souffre(!) de probleme de temperature, si ma memoire reste bonne.

      Cela ne dispense pas toutefois de produire de l’electricité et de l’acheminer jusqu’au point de recharge... recharge qui même si elle est accelérée par rapport aux autres types de batteries reste neanmoins toujours trop longue.

      On re-examinera le probleme lorsque un arret-recharge sera competitif avec un arret-plein de carburant.

    • Doume65 28 novembre 2017 00:36

      @raymond 2
      « La technologie évolue plus vite que vous. Connaissez vous avec un exemple parmi d’autres la technologie sodium-ion ? »

      Sodium ou potassium, oui. Avec un potentiel bien supérieur au lithium. Et c’est l’inventeur des deux technologies qui le dit.


    • Croa Croa 28 novembre 2017 12:07

      À HELIOS,
      C’est pareil, changer de civilisation ne peut relever que d’une action politique. Une révolution est une action politique extrême. C’est peut-être par là qu’il faudrait en passer !
      .
      La traction animale, ce n’est pas si bête que ça. Je connais plusieurs maraîchers (tous bio) qui n’ont plus de tracteur mais un ou plusieurs chevaux à la place.
      Par ailleurs sur mer revenir à la voile ne serait pas bête non plus, à condition de s’en tenir au nécessaire bien sûr car pour transporter des containers effectivement ce n’est pas la solution. (Faire tout venir de Chine en container n’est pas une solution d’avenir de toute façon.)


    • roby roby 28 novembre 2017 13:44

      @Croa

      Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.

      La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans ! AFP/DANIEL ROLAND

      Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.


    • baldis30 28 novembre 2017 14:16

      @HELIOS
      bonjour,

      « Le jour où seront disponibles des véhicules a hydrogène, il est probable que je choisirai cette forme d’énergie - a usage identique, évidement - »

       ça jamais ! ou alors pour mettre tout le monde en danger !Est-ce que ceux qui avancent cette chose-là savent de quoi ils parlent ?  smiley smiley


    • Doume65 29 novembre 2017 10:50

      @HELIOS
      « On re-examinera le probleme lorsque un arret-recharge sera competitif avec un arret-plein de carburant. »
      Ou on sera moins con en remplaçant l’arrêt-recharge par un échange de batterie vide contre une chargée. Pourquoi s’obstiner dans les solutions idiotes ?


    • HELIOS HELIOS 30 novembre 2017 15:44

      @Doume65

      ... tout simplement parce que lorsqu’on vous refilera un batterie censée faire 500 km alors qu’elle n’en fera que 300 (c’est un exemple... on pourrait parler de conservation de la charge, d’amperage etc) vous n’aurez que vos yeux pour pleurer.

      Pourquoi croyez vous que que chacun veut sa voiture personnelle ? vous accepteriez vous, de laisser votre Clio neuve ou presque contre une autre qui a déjà 100 000 km ? même le temps d’un voyage, elles marchent pareil, pourtant....

    • mmbbb 3 décembre 2017 10:31

      @Croa tous les chantres de la décroissance notamment HULOT Y BERTRAND et les ecolos politiques, ne semblent pas donner le bon exemple. Ils me rappelle les sermons du cure , Peu de monde semble pouvoir vivre austèrement, voila le reste ce ne sont que des discours inaudibles .


  • BA 27 novembre 2017 17:34

    L’Union européenne, c’est super.

    L’Union européenne, c’est la croissance économique.

    L’Union européenne, c’est le plein emploi.

    L’Union européenne, c’est le progrès social.

    Et, bien entendu, l’Union européenne, c’est l’écologie !

    Dernier exemple en date : aujourd’hui, la France a voté contre le glyphosate, mais 18 autres pays européens ont voté pour, donc il y aura du glyphosate dans toute l’Union européenne.

    L’UE renouvelle le glyphosate pour 5 ans, colère des ONG.

    Les Etats membres ont accepté lundi de réautoriser pour 5 ans le glyphosate lors d’un comité d’appel après plus de deux ans de débats intenses sur cet herbicide controversé.

    C’est une surprise, à trois semaines de la date d’expiration de la licence actuelle, tant les divisions semblaient insurmontables, le Glyphosate étant devenu une question sociétale après son classement comme « cancérogène probable » en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (un organe de l’OMS).

    Les neuf pays qui avaient déjà dit non au cours d’un premier vote le 9 novembre ont campé sur leur position, selon des sources européennes, le scrutin se déroulant à huis clos.

    La France notamment a réitéré son opposition. Dimanche, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique Brune Poirson avait réitéré l’engagement de Paris en faveur d’une sortie progressive du glyphosate et d’une durée plus courte d’autorisation.

    "Ce n’est pas un signal clair pour une élimination progressive du glyphosate. Le combat doit continuer", a tweeté lundi après-midi la ministre luxembourgeoise de l’Environnement Carole Dieschbourg.

    Cette fois, 18 pays ont soutenu la proposition de la Commission — contre 14 au tour précédent —, permettant tout juste d’atteindre le seuil de plus de 65% de la population de l’UE nécessaire pour une majorité qualifiée.

    Le changement de cap de l’Allemagne a pesé dans la balance, alors qu’elle s’était abstenue le 9 novembre. Selon une source proche du dossier, Berlin a demandé des modifications au texte proposé en lien avec des restrictions sur l’usage privé du glyphosate et le respect de la biodiversité.

    La ministre allemande de l’Environnement Barbara Hendricks, membre du Parti social-démocrate (SPD), s’est aussitôt émue de ce vote dans un communiqué. Elle explique avoir signifié une nouvelle fois son opposition à une nouvelle autorisation, "même sous certaines conditions" à son homologue à l’Agriculture, qui appartient lui aux conservateurs de la CSU.

    "Il était clair que l’Allemagne devait s’abstenir« , a estimé Mme Hendricks.

     »Le vote d’aujourd’hui montre que quand nous voulons, nous pouvons partager et accepter notre responsabilité collective dans la prise de décision", s’est félicité le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis, dans un communiqué.

    - Un million de signatures -

    La Commission avait affiché sa désapprobation face à l’absence de décision claire au sein du comité d’experts. Si l’impasse avait perduré lundi, l’exécutif européen aurait dû lui-même trancher.

    Elle s’était appuyée pour tabler sa proposition sur le feu vert de ses agences scientifique, l’Efsa et l’Echa (sécurité alimentaire et produits chimiques) qui n’avait pas classé la substance comme cancérogène, s’appuyant sur d’autres études.

    La Commission va maintenant adopter une décision avant que l’autorisation actuelle n’expire le 15 décembre.

    La décision a provoqué la colère des ONG qui se sont battues farouchement contre une réautorisation.

    "Cinq années de glyphosate supplémentaires mettront notre santé et l’environnement en danger, et c’est un revers majeur pour les méthodes agricoles plus durables", a tempêté Adrian Bebb de Friends of the Earth Europe.

    Une pétition officielle demandant la disparition progressive du glyphosate dans l’UE, classée « initiative citoyenne européenne », a récolté plus d’un million de signatures. Elle a été déposée auprès de la Commission qui doit y répondre d’ici le début de l’année prochaine.


    • Eric F Eric F 27 novembre 2017 19:44

      @BA
      s’il s’agissait d’un plan de réduction de 20% par an sur 5 ans, ce serait une sortie progressive, mais sans ce genre de plan, on sera au même stade dans 5 ans.
      Par ailleurs, il devrait être autorisé (en quantité limitée) pour désherber des chemins ou bordures non cultivées, mais traiter une parcelle de plusieurs hectares quelques jours ou semaines avant de resemer, c’est aberrant.


    • baldis30 28 novembre 2017 14:20

      @Eric F

      bonjour,

       « Par ailleurs, il devrait être autorisé (en quantité limitée) pour désherber des chemins ou bordures non cultivées »

        NON, NON et NON... parce que c’est là où il y a le plus de solutions alternatives ! smiley


    • joletaxi 28 novembre 2017 14:25

      @baldis30

      votre avis, on s’en tape, je fais des stocks de roundup, des fois que les zozos verts et autres ayatolas de comptoir finissent par arriver au bout de leurs idioties


    • baldis30 28 novembre 2017 18:43

      @joletaxi

       Mon avis vaut le vôtre et très largement parce que ce que j’ai écrit c’est mon expérience pratique habituelle sur le terrain .... sans aucune autre considération que l’usage d’un moyen à la portée de tous ... et sans effort physique

       


  • Eric F Eric F 27 novembre 2017 19:38

    L’écologie punitive est de retour, avec l’augmentation des taxes sur les carburants et double augmentation pour le gazole, un malus pour les logements mal isolées (ce ne sont pas ceux des gens les plus fortunés), etc. , mais la France ne représente que 1% des rejets mondiaux de CO2 (en 2013 sur 35,3 milliards de tonnes dans le monde, 0,37 pour la France), alors que le transport international en rejette 3 fois plus, sans compter le transit .
    La France rejette en moyen 5,7 t CO2/habitant , alors que la « vertueuse » Allemagne championne de l’éolien en rejette 10,2 t/habitant (les centrales à charbon relaient les jours sans vent)


    • raymond 2 27 novembre 2017 21:05

      @Eric F
      1% des rejets avec 66 millions sur 7milliards grâce au nucléaire bien sûr. On peu remplacer une centrale nuke par du charbon mais aussi plein d’autres solutions un peu d’imagination SVP.


    • raymond 2 27 novembre 2017 21:14

      @Eric F
      Concernant la légende du remplacement du nucléaire par le charbon : une recherche rapide et un article du monde avec un beau graphique :
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/22/en-allemagne-le-charbon-n-a-pas-remplace-le-nucleaire_5066912_4355770.html
      Le monde ce n’est vraiment pas Greenpeace.


    • Eric F Eric F 27 novembre 2017 22:40

      « @raymond 2
      toujours est-il que la part de thermique est très supérieure à celle de notre pays, d’où le taux de rejets par habitant 80% plus élevé, et pas seulement CO2 mais particules, oxydes d’azote et tout le toutim.
      Regardez la fin de l’article dont vous avez donné le lien sur les morts liés aux émissions de particules liées au charbon, aboutissant à la conclusion suivante : »La France, quant à elle, est le pays le plus touché par la pollution provenant de l’étranger (1 200 décès annuels sur 1 380).


    • raymond 2 27 novembre 2017 23:21

      @Eric F
      Oui une transition ne se fait pas en 1 an ou 2 vous me sortez encore une vieille lune. Le monde change et le technologie aussi, la France n’est pas l’Allemagne Glalement les Allemands ferment des centrales au charbon et nous on rafistole nos vieilleries nucléaires. Soyons positif lisez ce communiqué du CNRS pas de Greenpeace :
      http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5323.htm


    • Croa Croa 27 novembre 2017 23:43

      À Eric F,
      Il faut arrêter avec ce qualificatif « punitif ». Il ne s’agit de punir personne mais de récompenser les sobres car de toutes façons il faut bien payer des impôts. Ce n’est pas mieux de pouvoir agir sur le montant de la facture à payer ? 


    • baldis30 28 novembre 2017 14:25

      @Eric F
      bonjour,

       Puisqu’on vous a dit que l’Allemagne était.....VERT TUEUSE

      vous devez le croire

      si vous ne voulez pas le croire .... circulez il n’y a rien à voir !


  • Croa Croa 27 novembre 2017 23:48

    Oui, Hulot a trahis son propre « Pacte ». Comment le machiavélique Macron s’est-il acheté Hulot ? Mystère... Sauf que c’est nous tous qui allons le payer !


    • francois 28 novembre 2017 15:54

      @Croa
      Faut être un optimiste optimiste pour croire que le pacte de Hulot allait être la solution. Le problème est mondiale, pas Ardéchois ou Corse 


      Nous allons payé et c’est comme ça depuis qu’il y a des puissants (peu) et des dominés (des masses)

    • Croa Croa 28 novembre 2017 19:24

      À francois,
      Ardéchois ou Corse, non bien sûr. Le problème est mondial en effet mais ça concerne tous les niveaux politiques et donc premièrement le niveau National. Ceci dit les ardéchois et les corses ne sont pas les pires ! Chaque nation doit prendre sa part bien sûr il il serait irresponsable d’attendre que les autres s’y mettent : Le pacte a encore toute sa pertinence même s’il ne concerne que les Français (la volonté des français pour en sortir.)


  • Doume65 28 novembre 2017 00:24

    « Tweet de Corinne Lepage : Pipeau !! La décision est européenne et se fait sur10 ans,pas 5.Incompétence évidente »

    Sur le coup, c’est Lepage qui dit des conneries, vu que l’UE a finalement autorisé le Glyphosate pour 5 ans.


  • Zord Zord 28 novembre 2017 09:24

    Un ministre de l’écologie a peu de pouvoir au sens d’un gouvernement.
    Un gouvernement a peu de pouvoir au sein de l’europe.
    L’europe a peu de pouvoir face aux multinationales.
    Alors bon, c’est bien rigolo de taper sur Hulot, mais en l’état actuel, le système fait que lui ou un autre ne ferait pas mieux.


    • Croa Croa 28 novembre 2017 19:36

      À Zord
      FAUX, il suffit de le vouloir. La France Insoumise, par exemple, le veut avec sa « Règle Verte ». (§38 de « L’avenir en commun ») Les marcheurs ne le veulent pas, c’est clair car il s’agit d’une marche de collaborateurs soumis aux dictas de l’Union Européenne.
      .
      Avec son Pacte écologique Hulot ne faisait que demander un engagement en ce sens. C’était une bonne idée mais en acceptant un rôle de grouillot dans le gouvernement collabo de Macron il a trahis son propre pacte, ni plus ni moins !


    • Zord Zord 28 novembre 2017 22:24

      @Croa

      Désolé mais peu importe qu’on le veuille ou pas,

      J’ai du mal à saisir la différence entre un ministre de l’écologie avec un gouvernement En marche, et un ministre de l’ecologie d’un hypothetique gouvernement FI.

      L’un comme l’autre seront dans l’europe. A partir de là, Hulot ne fait pas mieux ni pire qu’un autre. Il n’a juste aucun pouvoir.

      A moins que ca y est, c’est officiel FI est clairement pour la sortie de l’europe ?

      Tiens et pour appuyer mon propos, l’exemple du glyphosate est parfait. Vouloir n’a pas suffit.


    • Croa Croa 29 novembre 2017 08:50

      À Zord,
      Bon alors entrons dans les détail puisque tu ne veux pas comprendre...
      .
      Vouloir c’est aussi placer en priorité. Pour la Ø les priorités sont clairement exprimées et la Règle Verte en est une. L’Union Européenne n’en est plus une, ce qui est clairement le sens du plan B de la Ø. Cette stratégie est différente de celle de l’UPR qui place le Frexit carrément dans ses priorités mais peu importe au fond que l’on soit clairement pour une « sortie de l’Europe » comme l’UPR ou que le maintien dans l’EU ne soit pas la priorité puisqu’en cas de conflit le résultat sera le même.


    • Zord Zord 29 novembre 2017 10:23

      @Croa

      « Vouloir c’est aussi placer en priorité. Pour la Ø les priorités sont clairement exprimées et la Règle Verte en est une. »

      Sauf que luxe d’avoir des priorités, c’est possible en dehors de l’Europe.
      Et Je pense que l’Europe n’en aurait rien à faire de la « règle verte » de FI, et qu’elle ne se gênerait pas de mettre à l’amende la France si elle n’en faisait qu’à sa tête.


    • Doume65 2 décembre 2017 17:19

      @Zord
      « ca y est, c’est officiel FI est clairement pour la sortie de l’europe ? »
      On peut toujours rêver, le monde onirique valant bien le nôtre.

      Cela dit, la France ne pourra jamais quitter l’Europe. Mais elle peut quitter l’UE.


  • erichon erichon 28 novembre 2017 10:32

    Mitterrand aura eu la peau des communistes , Hollande celle des socialistes , Macron celle des écologistes et de la droite modérée.


  • zygzornifle zygzornifle 28 novembre 2017 12:36

    Hulot le bulot rentre dans sa coquille chaque fois qu’il y a un accroc, en fait son pied c’est de taper sur les automobiliste qui vont bosser tous les matins pour le nourrir copieusement lui et sa bande de bras cassés ..... 


  • Roberton 29 novembre 2017 03:19

    En Angleterre : Parc éolien de 402MW avec 67 turbines de 6 MW et coût de 1,9 M$, 2 EPR de 1.600 MW pour 18,5 M$, les 2 EPR sont 8 fois plus puissant en nominal, l’équivalent éolien coûterai 15,2 M$. Rendement EPR 80 %, éolien 25 % max. Donc environ 2600 MWh pour les EPR et 100MWh pour l’éolien. Une production en moyenne 26 fois supérieure. Coût de construction pour produire 1 MWh, EPR : 7,1 Million $ - éolien : 19 Millions $ . Vie utile EPR : 60 ans , éolien 25 ans max. Combien coutera la thermique pour pallier à l’intermittence et refaire un parque éolien dans les 60 ans de l’EPR ? Pour discuter de l’énergie il faut des données !!! La transition énergétique est une impossibilité physique qui se verra le jour où nous n’ aurons plus accès au pétrole. Donc sans transport pour acheminer les matières premières, toutes nos marchandises et principalement l’ agriculture (100l/ha de diesel).

    https://www.upi.com/Energy-News/2017/11/22/New-wind-farm-in-service-off-the-British-coast/7061511348159/?utm_source=sec&utm_campaign=sl&utm_medium=6

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-hinkley-point-trop-chere-erreur-strategique-selon-un-rapport-parlementaire-758868.html

    l’ éolien https://www.youtube.com/watch?v=NtIgcNR5ulc  imaginez maintenant construire une usine nucléaire, un barrage, etc.…, tout cela sans accès au pétrole !!! 


    • Croa Croa 29 novembre 2017 09:09

      À Roberton,
      « éolien 25 % max. » FAUX, c’est de l’ordre de 90% avec les dernières générations de turbines en prises directe (un onduleur adaptateur transforme les 4 ou 5Hz du générateur synchrone en 50Hz), les ailes à pas variable s’adaptant au mieux en permanence au vent disponible. En cas de tempête les ailes passent en drapeau mais cela correspond à un arrêt total de l’éolienne donc ça ne compte pas.
      Par ailleurs les parcs d’éoliennes sont installées dans des endroits régulièrement ventés donc les potentiels de production sont connus à l’avance. Si la production dépasse les besoins on mets des éoliennes en drapeau, donc la solution consiste à en installer plus qu’on en a besoin.
      Actuellement les ressources fossiles sont très bon marché et les investissements nécessaires bon marchés mais ça ne baisse plus contrairement au renouvelable, encore chers coté investissements (gratuits en ce qui concerne le fonctionnement) mais dont le prix baisse régulièrement (c’est encore plus vrai pour le photovoltaïque que pour l’éolien.)


    • Roberton 29 novembre 2017 20:42

      @Croa 

      90% de rendement alors expliquez le graphique de la page 5 de RTE !!!!!!! entre puissance installée e production mensuelle des différentes énergies !!!!

      http://www.rte-france.com/sites/default/files/apercu_energie_elec_2017_10.pdf


    • pemile pemile 29 novembre 2017 20:53

      @Roberton "Donc environ 2600 MWh pour les EPR et 100MWh pour l’éolien. Une production en moyenne 26 fois supérieure."

      Rhhoo ! En prenant comme exemple 3200MW de nucléaire contre 402MW d’éolien, quel est le sens de ce genre de calcul biaisée ?


    • Roberton 29 novembre 2017 21:13

      @pemile

      Ce qui est intéressant c’ est l’énergie fournit et non la puissance installée, 2 EPR de 1600MW avec 80 % de rendement produiront 1600 x 2 x 80% ≈ 2600 MWh (énergie par heure) et l’éolien de 402 MW x 25 % ≈ 100MWh vous pouvez alors calculer combien va vous coûter l’investissement par MWh produit c’est ce qui intéresse l’investisseur pour comparer les différents moyens de production.


    • pemile pemile 30 novembre 2017 10:35

      @Roberton "vous pouvez alors calculer combien va vous coûter l’investissement par MWh produit"

      En prenant en compte les démantèlements et de la gestion des déchets pendant plusieurs milliers d’années dans le cas du nucléaire ?


    • Roberton 30 novembre 2017 12:51

      @pemile

      En se basant sur ce qui à déjà été fait aux USA, c’est 10 à 20% du prix de la construction des plus récents, vous ne laissez que le circuit primaire en attente pour au moins 20 ans avant de terminer le démantèlement, c’est valable aussi pour les raffineries, l’éolien etc.. Il y a une solution pour les déchet radioactifs dangereux, mais interdit aujourd’hui par les Nations Unis, après les excès des années 60 de jeter des futs de 200 l dans la mer. Vitrifier les résidus (de l’antiquité on retrouve des amphores, des bouteilles au fond des mers, sur le Titanic, la vaisselle, les verres en cristal sont en parfait état) et les mettre dans des torpilles pour s’enfoncer profondément par 4000 m de fond dans les sédiments marins au milieu de l’atlantique sous la surveillance des UN, tranquillité pour les prochaines 50 millions d’années grâce à la tectonique des plaques et le refroidissement naturel. Solution recommandée par les spécialistes du nucléaire. Comme toujours personne ne prend l’initiative de revoir les traités.  


    • pemile pemile 30 novembre 2017 23:33

      @Roberton "le démantèlement, c’est valable aussi pour l’éolien"

      Entre votre excès d’utilisation des caractères en gras (c’est pour donner du poids à vos arguments ?) et ce genre de biais ridicules, vous allez nous donner des liens validant ce cout de démantèlement aux USA (qui viennent de signer cet été avec Areva pour démanteler la cuve de la centrale Vermont Yankee sans vouloir dire le montant !)


    • joletaxi 30 novembre 2017 23:45

      @pemile

      mon avis cela coûtera moins cher que ceci

      http://toryaardvark.com/the-united-states-is-littered-with-more-than-14000-abandoned-wind-turbines/

      quand on pense à tout le CO2 qu’il a fallu déverser dans notre pauvre atmosphère, pour produire le ciment qui est maintenant et pour plus longtemps que les pyramides dans le sol

      dans dix mille ans, les chasseurs cueilleurs( le capitalisme se sera autodétruit confirmant les géniales prédictions de Nostradamus... oups Melanchonus) qui tenteront de cultiver tomberont sur ces blogs, qui les intrigueront autant que les statues de l’ile de paques pour nos explorateurs


    • pemile pemile 1er décembre 2017 00:30

      @joletaxi « more than 14000 abandoned wind turbines »

      C’est du gros hoax lancé en 2010 par un anti éolien (Andrew Walden) repris par ce charlot de Tory Aardvark, (repris par le charlot joletaxi) vous allez nous donner le détail de ce décompte de 14000 ?


  • roby roby 29 novembre 2017 11:33

    L’ARNAQUE DES EOLIENNES

    Non seulement les industriels corrompent les élus pour avoir leur accord, (ou les propriétaires des terrains), mais pour installer une éolienne, il faut : 

     40 tonnes de ferraille et entre 800 à 1500 tonnes de béton, rien que pour la base. 

     

    S’ajoutent, évidemment, les tonnes d’acier nécessaire pour l’éolienne et les pales....

     

    Ferraille, acier et béton = mines, minerais, usines de traitement, aciéries, transports par camions, trains et bateaux. Des détails qu’ils se gardent bien de faire entrer en jeu. Un oubli, sans doute. 

     

    Ce sont les consommateurs qui payent ce qu’EDF reverse aux exploitants des éoliennes : 5 milliards par an, qui correspond sur la facture EDF à la ligne CSPE, soit de 100 à 150 euros par an par facture.

    Si j’ai bien compris, tout ce qui est « renouvelable » dans cette affaire, c’est le vent et les factures EDF...


    • Croa Croa 29 novembre 2017 16:03

      À roby « 40 tonnes de ferraille et entre 800 à 1500 tonnes de béton » VRAI, mais pour une grosse éolienne de 1 à plusieurs MW, c’est à dire pour un engin susceptible de couvrir les dépenses en énergie d’un gros bourg ou d’une petite ville. Rapporté à la part par abonné ça fait bien moins que ce que tu dis.


    • pemile pemile 29 novembre 2017 20:58

      @roby « 40 tonnes de ferraille et entre 800 à 1500 tonnes de béton, rien que pour la base. »

      Vous allez aussi nous dire que la durée de vie d’une base est de 25 ans ?? smiley


  • BA 29 novembre 2017 11:41

    La construction européenne, c’est uniquement une affaire de politique intérieure allemande.

    Si nous voulons comprendre pourquoi il y aura encore du glyphosate dans nos assiettes, dans nos bouteilles, dans nos verres, nous devons observer la politique intérieure de l’Allemagne.

    Le ministre de l’Agriculture allemand s’appelle Christian Schmidt. Il est membre d’un parti conservateur de droite, la CSU.

    Pour préparer les élections régionales de Bavière de septembre 2018, le ministre conservateur Christian Schmidt a choisi de plaire à ses alliés la Fédération des fermiers allemands (DBV) et la Fédération de l’industrie des pesticides et engrais (Industrie Agrar), qui sont pour le glyphosate. La Bavière est une terre d’agriculteurs, les agriculteurs sont pour le glyphosate, et Christian Schmidt veut conserver leurs votes.

    (Pour l’anecdote, la ministre de l’Environnement allemande, Barbara Hendricks, était contre le glyphosate. Elle est membre du parti social-démocrate, le SPD.)

    Une élection régionale en Bavière ! Voilà comment une élection régionale en Bavière entraîne comme conséquence le maintien du glyphosate dans toute l’Union européenne !

    La construction européenne est anti-écologique.

    Lisez cet article :

    Glyphosate : les dessous de la volte-face de l’Allemagne.

    en dupant le SPD, qui l’a accusé dès lundi soir de « rupture de confiance grave », le ministre conservateur a pris le risque de détériorer le climat déjà délétère qui règne entre les deux camps. « Peut-être espère-t-il conserver des votes », s’interroge un rival politique bavarois. Après son mauvais score aux élections fédérales de septembre, la CSU a les yeux rivés sur les élections régionales qui auront lieu en Bavière en septembre prochain.

    Siège des industriels Siemens, BMW ou Audi, la Bavière est aussi une terre d’agriculteurs. Et la CSU est la première alliée de la puissante Fédération des fermiers allemands (DBV) et de la Fédération de l’industrie des pesticides et engrais (Industrie Agrar).

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/030946867173-glyphosate-les-dessous-de-la-volte-face-de-lallemagne-2133968.php


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