jeudi 12 décembre 2019 - par Jean Dugenêt

La grève générale, le début classique de la révolution

Dans « Où va la France ? » Trotsky écrivait à propos de la grève générale de juin 1936 :

« Ce ne sont pas des grèves corporatives. Ce ne sont pas des grèves. C'est la grève. C'est le rassemblement au grand jour des opprimés contre les oppresseurs. C'est le début classique de la révolution. »

La mobilisation du 5 décembre a été assurément un immense succès avec 1,5 million de manifestants d’après la CGT et moitié moins d’après le gouvernement. C’est sans doute la plus forte mobilisation depuis mai 1968. Cette mobilisation s’est reproduite le 10 décembre avec moins de manifestants mais un mouvement de grève qui s’amplifie et prend un aspect de plus en plus insurrectionnel. La grève est reconductible par décision d’assemblées générales. Les syndicats doivent suivre. La mobilisation des étudiants et lycéens n’est pas encore pleinement au rendez-vous mais le mouvement s’étend dans ce secteur à la suite de la mobilisation des profs. Nous nous dirigeons vers la grève générale.

La mobilisation recouvre deux aspects : un bras de fer engagé à propos de la réforme des retraites dont nous exigeons le retrait et, au-delà de ce bras de fer, la question du pouvoir qui est posée de mille façons. Le mot d’ordre repris dans toutes les manifestations « Macron démission » appelle une question : Par qui remplacer Macron ? Et il faut dès maintenant apporter des éléments de réponse en sachant d’ailleurs que le mot d’ordre « Révolution » s’est fait aussi entendre bien des fois.

Ce fut le cas notamment jeudi soir après la manifestation parisienne quand s’est réunie l’Assemblée Générale de l’Education Nationale Île-de-France avec plus de 120 établissements représentés. Nous avons aussi maintes fois entendu ce mot d’ordre dans les manifestations des gilets jaunes. Il traduit un haut niveau de conscience. Chacun voit que l’état de putréfaction où nous a amené le macronisme appelle de profonds changements pour que le peuple puisse retrouver un mode d’existence acceptable.

Le bras de fer au sujet de la réforme des retraites et l’objectif d’un changement radical de politique sont évidemment liés.

Commençons par le bras de fer. C’est la huitième réforme des retraites en 25 ans soit, en moyenne une réforme tous les trois ans.

En voici la liste :

  • 1991, la publication du livre blanc préconise d’allonger la durée de cotisation ;
  • 1993, réforme Balladur : durée de cotisation portée de 37,5 annuités à 40 dans le privé ;
  • 1995, le plan Juppé abandonné suite à une mobilisation populaire. Il concernait la sécurité sociale et les retraites ;
  • 2003, la réforme Fillon élargit aux fonctionnaires la durée de cotisation à 40 ans ;
  • 2007, réforme des régimes spécifiques des sociétés de service public (EDF, GDF, SNCF, RATP, Banque de France, etc.) ainsi que les professions à statut particulier (clercs de notaires, élus et employés parlementaires) ;
  • 2010, réforme Woerth : fin du principe de la retraite à 60 ans ;
  • 2014, réforme Touraine : allongement de la durée de cotisation d’un trimestre tous les trois ans pour atteindre 43 ans ;
  • 2019, réforme Macron.

Rappelons qu’avant ce que nous appelons la grande trahison de 1981-83 (voir notre livre « De François Mitterrand à Jean-Luc Mélenchon »), il ne serait venu à l’idée de personne d’affirmer qu’il fallait reculer l’âge de départ en retraite. Il était évident, pour tout le monde, que le progrès dans tous les domaines, notamment dans l’amélioration de la productivité suite à l’automatisation, devait amener au contraire à une amélioration allant dans l’autre sens.

La réforme Macron comme les précédentes, vise à faire travailler davantage les exploités en les payant moins au cours de la vie. Nous savons que s’ils font passer celle-là, ils n’auront de cesse d’en trouver de nouvelles jusqu’à la seule limite indépassable : faire crever tous les travailleurs au boulot. Encore une fois, ils veulent faire croire que cette réforme vise à mettre fin à des privilèges. Cette caste décadente qui se vautre dans la luxure et les scandales à n’en pas finir pour ne défendre qu’une poignée d’ultra-riches voudrait nous faire croire qu’ils luttent contre des privilèges. S’il y a actuellement des disparités qui les dérangent dans les retraites, il y a toujours moyen de niveler par le haut. Nous avons tous compris que le seul but est encore une fois de permettre aux ultra-riches de gagner encore plus en diminuant, sur cette question comme sur d’autres, le coût du travail. Cela suffit ! Assez de mesures prises pour enrichir cette caste. Rappelons les cadeaux que Macron et l’Union Européenne leur ont déjà fait :

  • Suppression de l’ISF ;
  • Suppression dès 2019 de l’« exittax » un impôt destiné à juguler « l’évasion fiscale » des chefs d’entreprise ;
  • Baisse de l’impôt sur les sociétés ;
  • Baisse des cotisations salariales (le salaire indirect des travailleurs) ;
  • Augmentation de la CSG ;
  • Baisse des APL ;
  • Suppression des contrats aidés.

Alors nous ne céderons pas. Nous n’offrirons pas cette plus-value supplémentaire aux copains milliardaires de Macron. J’ai cité Bernard Arnault, Xavier Niel, Patrick Drahi, David de Rothschild, Arnaud Lagardère pour ne parler que de ceux que Macron fréquentait avant même d’être candidat à la présidence de la république.

Au-delà du bras de fer pour l’abandon de la réforme des retraites, nous demandons beaucoup plus.

Nous voulons l’annulation de tous ces cadeaux faits aux plus riches au détriment des travailleurs. Nous voulons aussi revenir sur toutes les réformes réactionnaires mises en place ces dernières années à la demande de l’Union Européenne (loi Macron, loi El Khomri…).

En premier lieu, nous exigeons les mesures de solidarité envers les victimes de la répression :

  • Amnistie pour tous les manifestants condamnés depuis novembre 2018 ;
  • Indemnisation des manifestants estropiés par les forces de répression de Macron.

En fait, c’est bien d’une révolution qu’il s’agit car la satisfaction de nos revendications ne pourra se faire qu’avec un gouvernement des travailleurs qui sera en totale rupture avec ce gouvernement aux ordres de l’Union Européenne qui n’œuvre que pour le bénéfice d’une petite caste d’hyper-riches.

Plus que jamais, nous demandons : « Macron démission » et il faut faire des propositions concrètes pour remplacer Macron et son gouvernement.

Nous demandons l’instauration d’un gouvernement provisoire des trois grandes organisations ouvrières PCF, PS et FI qui sera chargé de mettre en œuvre la sortie de la France de l’UE et la convocation d’une assemblée constituante qui jettera les bases d’un véritable gouvernement des travailleurs dont le peuple lui-même définira les modalités.

Nous disons bien que ce gouvernement provisoire sera chargé de mettre en œuvre la sortie de l’UE car, il ne serait pas acceptable qu’à la suite de Sarkozy, Hollande et Macron, ce gouvernement entérine le déni de démocratie de 2005-2008. Rappelons que les français ont voté « Non » au référendum de 2005 sur la proposition de constitution européenne qu’ils ont donc rejetée. En 2008, le congrès scélérat de Versailles a modifié la constitution française afin que le parlement puisse ratifier le traité de Lisbonne qui reprenait ce que les français avaient rejeté.

S’il y a un doute sur la volonté du peuple d’en finir avec cette institution ultra-réactionnaire – ce que nous ne pensons pas – alors, il sera possible au besoin d’organiser un référendum. Si nécessaire, il faudra mettre un autre gouvernement en place pour qu'il soit favorable au Frexit.

Nous sommes apriori favorable au gouvernement PCF, PS, FI car il est légitime sachant qu’aux dernières élections présidentielles, s’il y avait eu un seul candidat à la place de Jean-Luc Mélenchon et Benoit Hamon, il aurait été élu.

Macron et son gouvernement ont abandonné la légalité républicaine (voir les chapitres « La Vème république est morte » et « Un régime totalitaire et fascisant » dans notre livre « Macron démission - Révolution  »). Il faut prendre les mesures qui découlent de cette situation. Tout au long du processus, qui ne devrait pas durer plus de quelques semaines, pour aboutir à un véritable gouvernement des travailleurs, le peuple devra rester mobilisé. Les assemblées générales qui ont mis en place les comités de grève continueront à contrôler les comités d’usine, d’entreprise, de ville avec si possible un Comité Central National de Grève.

Il reviendra aux assemblées générales souveraines et à chacun des comités de prendre toutes les mesures qui s’imposeront pour gérer les situations.

 



132 réactions


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2019 09:56

      @capobianco
      Et vous, évitez de faire croire au Père Noël.
      .
      Rapport Perruchot sur l’argent des syndicats.
      Ils se partagent 4 milliards par an.

      Le système français est unique. Alors que dans tous les pays comparables 90% des ressources des syndicats de salariés proviennent des cotisations de leurs membres et du placement de leurs réserves, en France les cotisations des membres ne couvrent que « 3 à 4% » de leurs budgets.

      Le reste provient de sources très variées, difficiles à mettre au jour : « mises à disposition » de personnel et de locaux par des administrations et de grandes entreprises publiques et privées, subventions accordées sur les fonds de la formation, de la Sécurité sociale, de l’assurance-chômage, des handicapés, des assurances vieillesse complémentaires, du 1% logement, subventions de l’État et des collectivités locales, etc.

      D’après le rapport, les ressources des syndicats de salariés atteignent ainsi 4 milliards d’euros par an, soit 3 à 4 fois les ressources des syndicats anglais ou allemands, qui ont pourtant 5 à 10 fois plus de membres.


      En 2015, le patronat et les syndicats se sont partagé 116 millions d’euros, au titre du dialogue social. Si c’est pareil chaque année, faudrait vérifier.

      La CGT : 17,5 millions d’euros

      La CFDT : 17,3 millions d’euros

      FO : 13,9 millions d’euros

      La CFTC : 11,7 millions d’euros

      La CFE-CGC : 11,7 millions d’euros

      Medef : 11,3 millions d’euros

      CGPME : 5,8 millions d’euros

      UPA : 2,1 millions d’euros


      Quand les syndicats (et le Medef) siphonnent l’argent des chômeurs.

      De quoi s’agit-il ? De 4,5 millions d’euros qui sortent des caisses de cet organisme paritaire pour se déverser dans celles de la CGT, de la CFDT, de FO, de la CFTC, de la CGC, de la CGPME, de l’UPA et du Medef.

      .
      Caisse noire de l’ IUMM, les dons en liquide aux syndicats.

      L’ancien patron de l’UIMM a en outre précisé que ces aides se présentaient sous deux formes :

      • La première, sous forme de chèques, "concernait des achats d’espaces publicitaires à prix d’or ou des location de stands, également à prix d’or, ou encore par l’achat de journaux syndicaux« , a énuméré l’ancien patron en précisant qu’il s’agissait en réalité »d’une façon d’habiller les contributions" de sa fédération.
      • Le reste des aides étaient données « en liquide » de façon « plus discrète », parce que « cela n’était pas suffisant, c’était un prétexte qui avait ses limites ». "C’était en quelque sorte une forme d’abonnement. Mon prédécesseur m’avait indiqué les montants qu’il fallait verser et je m’y suis tenu", a-t-il assuré.


    • capobianco 13 décembre 2019 12:17

      @Fifi Brind_acier
      La réponse rapide avec de multiples liens comme d’hab ? Vous aviez prévu le sujet ? Sacré robot...


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 décembre 2019 17:49

      @capobianco
      Je pense important de faire des nuances dans les critiques. En particulier, il faut reconnaître que les militants qui se tournent vers des organisations ouvrières politiques ou syndicales sont toujours animés de bonnes intentions. Je ne parle pas ici de ceux qui en tirent un salaire mais des militants bénévoles. Il n’empêche qu’ils ne peuvent pas tous avoir raison en étant dans des organisations différentes et il n’y a aucune raison de faire des concessions sur les principes quand les militants discutent entre eux.
      En ce qui concerne les syndicats, il est certain que ce sont les outils indispensables pour se défendre au quotidien dans les entreprises. Cela n’empêche pas de penser que les appareils, composés de professionnels (souvent des mis à disposition ou des permanents) sont énormes en France au regard du nombre des syndiqués et ceux-là ont des intérêts distincts de l’employé ordinaire d’une entreprise. Il est permis aussi de penser qu’il défendent leur source de revenu et il est bon d’y voir clair à ce sujet. Une partie du fric vient de la CES et le fric est toujours donné pour encourager le « dialogue social » afin d’éviter les mobilisations qui feraient obstacles au plan du financeur. C’est ni plus ni moins de la corruption. Le fric de la CES sert à défendre l’UE et ses plans anti-ouvriers.
      Il y a donc cette double nature dans les syndicats entre les aspirations de la base des militants et la réalité de la politique des dirigeants.
      « Je n’hésiterai pas à parler dans ce cas de loyauté » avait dit Bernard Thibault pour justifier de ne pas appeler à la grève générale lors d’une précédente mobilisation contre une réforme des retraites. je ne pense pas qu’il parlait d’une loyauté à l’égard des syndiqués.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 décembre 2019 09:43

      @Fifi Brind_acier

      Le mouvement des gilets jaunes est complexe à analyser. Ils disent qu’ils sont apartisans parce qu’ils veulent absolument rester en dehors des partis politiques qu’ils estiment tous corrompus. Maxime Nicolle l’a dit d’une manière exagérée puisqu’il a eu une formule du genre :« tous pourris, Asselineau comme les autres ». Je m’excuse de ne pas pouvoir citer exactement mais c’était quelque chose de ce genre que je ne peux, bien évidemment, pas approuver. Cependant, en même temps je comprends qu’ils aient un dégoût de tout ce système de partis tellement il y a de corruption.

      Il faut bien être conscient que la FI essaie néanmoins de multiplier les démarches pour influencer les gilets jaunes. J’ai fait quelques citations à ce sujet (voir ci-dessous) et on peut penser que quelques gilets jaunes y sont sensibles comme François Boulo qui a la même position que la FI à propos du Frexit. Juan Branco n’est pas très clair non plus en tant qu’ancien avocat de la FI. Il n’est pas à proprement parler un gilet jaune mais il les soutient et il est très proche de Maxime Nicolle. Je suis fort aise de sa dernière intervention à propos de Ruffin. Cela remet les pendules à l’heure.

      Je note tout de même que dans la préface du livre « Maxime Nicolle Fly Rider — Gilet jaune », il écrit :
      « Un corps propre qui tint malgré la violence et le harcèlement, et qui peu à peu apprit à s’orienter, trier, filtrer entre ceux qui, entre les trolls de l’UPR et ceux d’Alain Soral, les macronistes et les fabulistes, tentaient de le manipuler... »

      Ainsi, quand il fait la liste de ceux qui ont tenté de manipuler Maxime Nicolle, non seulement il ne parle pas de la FI, mais il croit bon de donner un traitement particulier à l’UPR car au lieu de parler des militants de l’UPR, il parle des « trolls de l’UPR » sans fournir la moindre explication.

      C’est d’autant plus étrange, de la part de quelqu’un qui se dit plus honnête et scrupuleux que tout le monde, que d’autres leaders des gilets jaunes affirment clairement que c’est avant tout la FI qui fait des démarches pour tenter de les débaucher.

      Voici un extrait de mon livre à ce sujet :

      "Nous avons la certitude qu’il y a eu des tentatives de récupération de la part d’au moins ce parti politique. Dans une vidéo de YouTube intitulée « Priscilla Ludovski fatiguée par les approches de la France Insoumise » on peut entendre Priscilla Ludovski (PL) interviewée par Aude Lancelin (AL)

      « - (PL). (…) des tentatives de récupération fatigantes. Ils sont là depuis le début du mouvement. Les politiques, ils sont très, très, très tenaces.

      • (AL) Par exemple ?
      • (PL) Eh bien… Au départ, dès le début de ma médiatisation, en tous cas, octobre, novembre (2018), j’ai été beaucoup approchée par les plus grands partis dont un qui est très actif et qui tente encore jusqu’à la semaine dernière. Mais c’est hallucinant ! Ils viennent me voir en manifestation. Je ne sais quel est… Si, on sait quel est leur but. Mais, je veux dire. Quand c’est rejeté et que c’est déjà dit et redit, c’est assez fatigant de voir qu’il ne lâche pas l’affaire.
      • (AL) Vous pensez à qui ?
      • (PL) A la France Insoumise par exemple. Ils sont assez, assez, assez tenaces. Oui ! Mais bon… »

      Sur la même vidéo, on voit Eric Drouet (ED) interviewé par un journaliste (J1) lors d’une émission « Les grandes gueules » :

      « - (ED) Il y a eu Jean-Luc Mélenchon. Il y a eu du Front National. Il y a eu de tout.

      • (J1) On est venu vous voir en disant : « Eric, Rejoins-nous ? »
      • (ED) Ah ! Oui. Eh bien, c’est arrivé plusieurs fois. Oui.
      • (J1) Et vous dites quoi à chaque fois ?
      • (ED) Toujours « Non ». C’est un mouvement qui est apartisan donc on est là pour faire avancer les choses d’un autre côté. On n’est pas là pour mettre une politique plus qu’une autre en avant ».

      Interrogé le lendemain sur France Inter par un autre journaliste (J2), Alexis Corbière (AC) de la FI s’exprime sur cette question.

      « - (J2) Eric Drouet l’a dit hier : il a eu des propositions politiques nombreuses.

      • (AC) Eric Drouet a bien raison de dire que lui il veut garder les gilets jaunes dans sa pluralité et qu’il n’est pas là pour se faire débaucher par des forces politiques. Nous n’avons jamais proposé ça. »
      Qui croire ? Que croire ?



  • Loulou 12 décembre 2019 17:21

    Une petite vraie révolution populaire a eu lieu, les représentants du pouvoir Mondialiste à Paris ont eu peur, un petit peu seulement. Les malins ! Ils ont vite mis fin à cette grande espérance, à ce réveil de la France profonde, à ces casseurs de radars, ces occupants de ronds-points, ces envahisseurs des beaux quartiers Elyséens. C’est fini ! Police partout ! LBD, grenades, matraques, retour des voltigeurs, ah, pas pour les dealers des quartiers, non, pour les porteurs de gilets jaunes, les vrais dérangeants, ceux dont l’esprit s’était éclairci, non pas à l’écoute de France Info, non, mais des réseaux dits sociaux qu’il a convenu de baillonner ! Pas de réformes des retraites, de la sécu, du chômage avec les vrais gilets jaunes ! Mais voilà, c’était sans compter sur les rouges, sur les excités toujours Marxisés, les bobos à trottinettes, les faux écolos à éoliennes, les faux militants, les féministes et autres leurres pour idiots ! Et de chasser du peuple ceux qui ne pensent ni ne parlent comme eux ! Et de diviser et d’en appeler aux « heures les plus sombres », et d’attaquer dans les manifestations ceux qui croient encore chanter « Aux armes, citoyens ! », brandir des drapeaux provinciaux, filmer d’honnêtes reportages, vouloir enfin la vraie Résistance unissant toutes les opinions pour récupérer par le nombre, la volonté et la détermination la Souveraineté volée.

    A BAS ! A BAS LES VOLEURS ! Macron, Philippe et toute leur clique ! A l’Elysée ! A l’Assemblée ! Notre sang a tous est de la même couleur ’il doit couler, nous avons droit à la vraie liberté, à l’information vraie !


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 décembre 2019 19:39

      @Loulou

      Je ne comprends pas tout ce que tu as écrit mais je partage globalement tes sentiments. Je suis au moins assurément d’accord avec ce qui suit :

      "vouloir enfin la vraie Résistance unissant toutes les opinions pour récupérer par le nombre, la volonté et la détermination la Souveraineté volée.

      A BAS ! A BAS LES VOLEURS ! Macron, Philippe et toute leur clique ! A l’Elysée ! A l’Assemblée ! Notre sang a tous est de la même couleur ’il doit couler, nous avons droit à la vraie liberté, à l’information vraie !"

      Quoique, j’aimerais que notre sang ne coule que dans nos veines.

      Merci pour ta contribution.


  • ribouldingue ribouldingue 12 décembre 2019 17:40

    Remettons les pendules à l’heure concernant le vote de 2005. Il n’y a pas eu que les français qui ont voté contre le traité de Lisbonne. Il serait bien de rappeler que les irlandais et les néerlandais avaient aussi rejeté ce traité fait sur mesure pour les ultra riches. Aujourd’hui les effets se font ressentir plus que jamais de cette politique du « marche ou crève » à l’encontre des peuples rendant de plus en plus vulnérable les classes dites moyennes, celles qui passent constemment à la lessiveuse quand elles ont encore la chance d’avoir un emploi. Les entreprises ont bien compris que la main d’œuvre était devenue trop chère ici bas, et que grâce au traité de Lisbonne passé en force par le bon docteur sarkozy en février 2008, les entreprises n’avaient plus qu’à aller piocher dans les pays, là, où la main d’œuvre étrangère se fait payer à coup de bols de riz et en fermant à tour de bras les industries en France et de mettre sur le carreau des millions d’ouvrier(e)s ou de faire le chantage à l’emploi utilisé par les entreprises pour faire avaler toutes sortes de couleuvres aux salarié(e)s ; comme l’augmentation du temps de travail, les salaires au rabais, le travail le dimanche etc... Quant aux services publics européens ou "services d’intérêt général"( SIG,) correspondent à une conception européenne des services publics. Fondée sur la libre concurrence libre et non faussée, l’Union européenne a par ailleurs dû encadrer les activités marchandes visant à satisfaire l’intérêt général et conçu le statut de service d’intérêt économique général (SIEG). Cette riche idée pondue et dictée a été pondue par la directive de Frits Bolkestein. Il ne faut pas alors s’étonner que les entreprises publics se privatisent (EDF-GDF, les cantines scolaires, la DDE, ADP bientôt etc...

    Bolkestein est un néerlandais alors que son peuple avait rejeté le traité de Lisbonne en même temps que les français. Cela prouve bien que tout était ficelé avant même que le référendum des peuples des 28 pays européens n’était qu’un leurre.

    Depuis 2005 les peuples n’ont de cesse de manifester contre cette construction européenne le brexit en est la preuve puisque ce sont les petites gens qui rejettent cette politique ultra libérale en se tournant vers l’extrême droite. Sortir de l’Europe pour revenir à l’état nation. Oui cela peut-être possible à condition de faire comme l’Allemagne ré industrialiser le pays en favorisant les PME PMI. Favoriser l’agriculture locale et les circuits courts. Pour ce faire, il faut commencer par mettre un grand coup de savate au cul de la FNSEA syndicat de l’agriculture intensive et empoisonneuse collabo de la politique libérale qui ne se soucis pas des endettements des paysans. Ceux là même, qui sont endettés faute de ne plus pouvoir rembourser leurs dettes se suicident. L’Europe craque de tous les côtés et c’est à se demander si les ultra libéraux ne sont pas les marches pieds des partis d’extrême droite. Où pire les ultras libéraux sont des fascistes avançant masqués sous couvert d’être des démocrates. Si ce n’est pas le cas alors c’est à s’y méprendre.


    • Sparker Sparker 12 décembre 2019 18:00

      @ribouldingue

      Bah l’extrême droite est compatible avec l’ultra-libéralisme, à partir du moment où c’est autoritaire ils sont à l’aise.
      Et ça tombe bien l’ultra-libéralisme et soluble dans l’extrême droite, le laboratoire chilien pinochien en à été le promoteur mondial. Y’a pas d’illusions à se faire.
      L’extrême droite française et menée par des bourgeois opportuniste pourtant JMLP n’avait pas ce discours racialiste à une époque, mais bon quand on veut faire des affaires faut s’adapter...

      Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d’Algérie l’entrée et l’intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant : « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions ?
      • Jean-Marie Le Pen, 2e séance du 28 janvier 1958, Assemblée nationale, dans JO - Débats parlementaires - Assemblée nationale (1958), p.310-311, paru 1958, Journal officiel.



    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 décembre 2019 19:42

      @ribouldingue
      "Sortir de l’Europe pour revenir à l’état nation. Oui cela peut-être possible à condition de..."

      Cela est possible... sans conditions.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 décembre 2019 19:49

      @Sparker
      L’ennui c’est le FN appelle à refuser la réforme, alors que la Droite demande de travailler jusqu’à 65 ans !


    • Sparker Sparker 12 décembre 2019 20:29

      @Fifi Brind_acier

      Il défendent un référendum il me semble, ils ne se mouillent pas trop...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 décembre 2019 22:06

      @Sparker
      Oui, Marine demande un referendum, c’est le moyen de calmer les manifestants.
      Mais c’est quand même marrant de voir les Républicains qui font de la surenchère avec Macron sur l’âge de la retraite.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 décembre 2019 07:39

      @ribouldingue

      Il est en effet utile d’élargir le débat au niveau européen voire même mondial.
      Il est certain que l’UE est rejetée par les peuples d’Europe mais s’impose comme une dictature.
      Après tous les bâtons mis dans les roues pour bloquer la volonté des anglais exprimée dans un référendum il va bien falloir que les européistes se décident à plier leur bagages.
      Tous les discours auxquels nous avons eu droit sur AgoraVox à propos de la double notion de démocratie et autres sornettes vont être remballés.

      Ces temps-ci les discours changent beaucoup. Il y a seulement deux semaines nous avions des articles entiers qui garantissaient, statistiques et sondages à l’appui, qu’Emmanuel Macron était certain d’être réélu en 2022... Je sens un peu plus d’hésitations à ce sujet...


    • Sparker Sparker 13 décembre 2019 11:53

      @Jean Dugenêt

      La question est de savoir si lui va vouloir se représenter... ce qui n’est pas sur...
      Et si oui, l’inertie du système qui fait qu’il s’ébroue avec lenteur peut le ramener à l’Élisée par défaut d’autres solutions.
      Etre élu avec 15/20 % fait relativement peu de monde à convaincre pour l’emporter au final.
      Ce système est vérolé et irréformable.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 décembre 2019 16:22

      @Sparker

      « La question est de savoir si lui va vouloir se représenter... ce qui n’est pas sur... »
      C’est ce que j’expliquais à ceux qui prenaient leurs désirs pour des réalités quand ils affirmaient que Macron allait emporter les élections en 2022. J’ai dit et répété qu’on ne savait même pas qui serait candidat.

      Il est exact qu’on ne voit pas pour l’instant un autre candidat des milliardaires poussé en avant par les médias comme c’était le cas pour Macron à [d-5ans] c’est à dire à la date actuelle ramenée à l’élection précédente soit décembre 2014. Cela faisait déjà 3 mois que la campagne médiatique pour promouvoir le produit Macron était lancée, avant même qu’il soit ministre et donc bien avant que sa candidature soit annoncée. Le nouvel Observateur titrait « Macron l’homme de la situation ».

      J’en déduis qu’actuellement les milliardaires n’ont pas d’autre candidat. Soit ils espèrent encore maintenir Macron à la présidence soit ils sont en retard sur leur calendrier par rapport à [d-5ans].


  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 décembre 2019 18:15

    « S’il y a actuellement des disparités qui les dérangent dans les retraites, il y a toujours moyen de niveler par le haut »

    C’est en lisant ce genre de phrase que chacun comprend que les « révolutionnaires » 

    sont quasi tous des bouffeurs de gamelle de l’état qui n’ont rien a foutre des autres....

    C’est 2 poids 2 mesures, l’injustice et l’inégalité la plus odieuse.

    Les privilèges et droits spéciaux pour leurs castes et droit commun pour les autres...

    Une grande farce de nantis de la gamelle de l’état qui vomit ceux qui payent leurs privilèges.....

    Evidemment retraite à 50 ans pour tous c’est tellement possible et une explication a la con de la perversion intellectuelle du gauchiste qui adore faire des laïus dithyrambiques de quelques uns très riches mais se refus par immoralité exploser les millions de personnes privilégiées des régimes spéciaux qui se gavent d’impôts et de taxes sur la population....

    Manifester pour faire perdurer des inégalités sociales, c’est simplement abject....

    L’argent de l’état n’existe pas. Les régimes spéciaux, ne sont pas payés par l’état, mais par les gens et les impôts et taxes....

    C’est cette caste de gauchistes qui vous vend de l’égalité qui réduit le pouvoir d’achat de la population pour sa gueule et que pour cela....

    L’argent magique du gauchiste pour sa gamelle de régimes spéciaux, c’est la poche de tous les gens....

    Regarder l’envie et la haine pour que tous payent des impôts et l’envie de vous appauvrir pour leur tronche..

    Exemple

    Ils veulent un gros impôt sur les sociétés, comme si c’était les sociétés qui payaient l’impôt...

    La vache ne paye jamais les impôts sur la vache, c’est le consommateur de lait comme la société qui augmente ses coûts et appauvrit tous les gens...

    Triste gauchistes....FI, PCF, PS 90% des votants sont des fonctionnaires, assimilés et subventionnés..... Et ça se croit « représentatif »  Quelle farce !


    • capobianco 12 décembre 2019 19:23

      @Spartacus
      «  chacun comprend que les « révolutionnaires » 

      sont quasi tous des bouffeurs de gamelle de l’état qui n’ont rien a foutre des autres.... »

      Vous faites allusion aux 40 milliards du cice ?

      «  l’envie de vous appauvrir pour leur tronche.. »

      Vous parlez toujours des bénéficiaires du cice qui devaient créer 1 million d’emploi ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 décembre 2019 19:44

      @Spartacus

      "l’injustice et l’inégalité la plus odieuse.

      Les privilèges et droits spéciaux pour leurs castes et droit commun pour les autres...

      Une grande farce de nantis de la gamelle de l’état qui vomit ceux qui payent leurs privilèges....."

      C’est un plaisir d’entendre Spartacus crier sa haine des propriétaires d’esclaves d’hier et des milliardaires d’aujourd’hui...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 décembre 2019 20:00

      @Jean Dugenêt
      Spartacus à une copine dans les médias, Agnès Verdier-Molinié !
      .
      Elle squatte les écrans pour parler d’économie, auréolée d’une réputation de chercheuse à l’Ifrap. Une prouesse extraordinaire pour une fondation ultra-libérale très éloignée de toute rigueur scientifique, experte du lobbying au Parlement, arrosée par de mystérieux mécènes et noyautée par des chefs d’entreprise...


      Vidéo d’Agnès sur RTL


    • generation désenchantée 12 décembre 2019 20:08

      @capobianco
      Marrant les « taxes carbones » ont été mise en place juste pour financer le CICE , la théorie du « RCA » permet sous couvert de lutte contre le « rca » dont l’origine « anthropique » n’a pas été prouvé , de spolier les gens de leurs argents sous forme de taxes carbones et d’ imposer les gens a des niveaux jamais atteint auparavant


    • Spartacus Lequidam Spartacus 12 décembre 2019 20:22

      @capobianco

      Le CICE, on te prend 100 et on te redonne 2 l’année suivante en réduction d’impôt pour l’année suivante à, N+2. Quel cadeau.

      Y’ab qu’un gauchiste qui y veut y croire, mais le gauchiste est fonctionnaire, il croit que les entreprises c’est Zola et n’a jamais entendu parler d’une balance et d’un compte de résultat.... Et ça se voudrait patron, sans avoir un minimum de bon sens ou assumer ses contradiction indécentes a préférer les inégalités de caste.  smiley

      Par ailleurs si c’est un « cadeau » les entreprises publiques sont les premières a en croquer... EDF et SNCF les nantis de la gamelle en croquent un max..

      Tu sais ces entreprises de privilégiés, et leurs salariés au droit spécial de ne pas payer des cotisations pole emploi qui chient sur les salariés du secteur privé, qu’ils adorent voler en sotant des niaiseries sur les riches pour se donner bonne conscience de se savoir passager clandestin du profit statutaire.....

      Le concept de l’inégalité la plus immonde, l’inégalité en droits.

      Alors on assume pas son paradoxe égalitariste qui s’arrête à ses privilèges ?

      Les élus et fonctionnaires gauchistes dans le même bateau de voler les gens et le peuple par les droits spéciaux....


    • Sparker Sparker 12 décembre 2019 20:35

      @Spartacus

      Blablabla en boucle largemet discrédité depuis un moment...
      3% des retraités pour 1.5% de budget, waahh !!
      Tu mollis spartac...
      Trouve autre chose.


    • capobianco 12 décembre 2019 21:04

      @Spartacus
      «  Y’ab qu’un gauchiste qui y veut y croire, mais le gauchiste est fonctionnaire, il croit que les entreprises c’est Zola »
      Que répondre à de telles stupidités ? Dormez bien...


    • Sparker Sparker 12 décembre 2019 21:23

      @capobianco

      C’est le 25ème dimension là... smiley


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 décembre 2019 21:42

      @Fifi Brind_acier
      Oui je la connais.
      J’ai pensé un moment que c’était d’elle que parlait Jacques Attali qui, jouant au prophète, avait dit que ce serait une femme qui succéderait à Macron.
      Je crois que maintenant c’est grillé. Ce n’était pas la bonne piste. Les milliardaires ont pensé reconduire Macron. Ils doivent maintenant se poser des questions. Je serais étonné qu’il la ressorte. Quoique leurs journaux font beaucoup de pub à cet extraordinaire institut de recherche sans chercheur (c’est ce qui fait son aspect extraordinaire) qu’est l’Ifrap.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 décembre 2019 13:11

      @Spartacus

      Ces salauds de gauchistes seraient même prêts à voler d’honnêtes milliardaires.


  • lloreen 12 décembre 2019 22:04

    https://francais.rt.com/france/68863-bruxelles-soutient-reforme-retraites-selon-thierry-breton

    Cette mesure est la conséquence de la privatisation du système monétaire (« loi Rothschild 1973 menée avec la collaboration du gouvernement Pompidou, un ex-directeur de la banque Rothschild et pour ainsi dire, un feu collègue de l’actuel dirigeant républicain Macron, associé-gérant de la maison Rothschild, laquelle sponsorisa sa nomination à la tête du gouvernement de la corporation française.

    https://www.valeursactuelles.com/politique/coulisses-politiques-quand-rothschild-sponsorise-macron-72133

    Les français ont tout intérêt à se rassembler derrière le conseil national de transition qui a déjà élaboré un programme et crée une »Cour Suprême" qui a demandé aux français d’approuver le mandat d’arrêt à l’encontre de Macron et de ses complices pour crimes contre l’humanité.

    https://www.conseilnational.fr/transition-programme/

    Proclamation d’une Cour Suprême

    https://www.conseilnational.fr/proclamation-dune-cour-supreme-francaise/

    Demande d’approbation des mandats d’arrêt délivrés par la cour suprême.

    https://www.mesopinions.com/petition/justice/approuver-mandats-arret-delivres-cour-supreme/52273


  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 15 décembre 2019 10:37

    Je soupçonne Macron d’être orgueilleux, certes dominateur mais à la fois un pantin inféodé à quelques obédiences, influences les plus aigris, revanchardes que la république française à la capacité de conserver dans son opacité et sa noirceur la plus criminelle .
     

    Il se déroule une guerre souterraine entre les bourgeois, les financiers et les élites étatiques ..... 

    S’ils n’en sont pour l’instant qu’au niveau des idées. Le niveau suivant celui de l’engagement physique se rapproche....

    Quand le premier sang(élimination physique de masse) sera t il versé ? 

    Le petit jeu des opportunistes du moment joué par la police est de mauvais goût . Voir dangereux !


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 décembre 2019 22:51

      @SPQR Sono Pazzi Questi Romani

      Je ne sais pas s’il y a " une guerre souterraine entre les bourgeois, les financiers et les élites étatiques ..... 

      « 
      Dans le chapitre »Qui dirige la France ?« de mon livre »Macron démission -Révolution", j’explique que s’ils devaient se réunir les grosses fortunes qui dirigent le pays formeraient une assemblée qui ressemblerait fort à une réunion des parrains de la mafia (Patrick Drahi, Xavier Niels et les frères Bouygues s’opposent pour le secteur des télécoms ; Arnault et Pinault sont en guerre pour le contrôle du juteux marché du luxe...) cependant, ils se mettent tous d’accord pour la politique contre les acquis ouvriers : attaques contre les retraites, le SMIC, la sécurité sociale ; augmentation de la TVA et de la CSG ; diminution du salaire différé que constituent les charges sociales ; diminution des impôts sur les sociétés pour augmenter le bénéfice des actionnaires ; suppression de l’ISF...
      Il faut craindre une montée de l’agressivité contre les travailleurs plus qu’entre eux et il faut se préparer à se défendre.


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