vendredi 14 juin 2019 - par Desmaretz Gérard

La lumière nous en fait voir de toutes les couleurs !

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a publié le 14 mai 2019, son rapport sur les risques sanitaires de la lumière naturelle du soleil et des écrans à LED. « La lumière bleue, c'est la couleur la plus phototoxique pour l'œil. Elle va engendrer un tas de processus photochimiques qui vont engluer la rétine. (...) Si l'on s'y expose la nuit, ça décale l'heure du coucher et ça altère la qualité du sommeil. Mal dormir, ça a des effets sur le long terme. (...) Le principal danger n'est pas lié à l'intensité de la lumière, mais à l'heure à laquelle on y est exposé  » (Dina Attia). 

Une source de lumière peut être naturelle : le soleil, les étoiles, ou artificielle, c'est à dire avoir été conçue par l'homme pour émettre de la lumière : flamme d'une bougie, filament d'une ampoule, LED, etc. Un objet qui n'est pas source éclairante par lui même ne peut pas être vu en l'absence totale de lumière, mais dès qu'il est éclairé, il diffuse une partie de la lumière qu'il reçoit et se comporte alors comme une source de lumière secondaire. La lumière ne se propage pas instantanément entre la source et le récepteur, elle voyage à 300 000 km/seconde (célérité), la lumière met environ 8 minutes pour nous parvenir du soleil et plusieurs années pour venir des étoiles les plus proches (années lumières).

Dans un milieu transparent et homogène, la lumière s'y propage en ligne droite et tout objet placé dans son faisceau lumineux constitue un obstacle. Un objet est dit opaque lorsqu'aucune lumière ne peut le traverser, translucide lorsque la lumière qui le traverse est déviée n'importe comment (verre dépoli, papier calque), et transparent lorsque la lumière qui le traverse est déviée de manière régulière (vitre, eau). Lorsqu'un rayon lumineux passe obliquement d'un milieu transparent dans un autre, il subit un changement de direction ; la réfraction résulte du fait que la lumière ne se propage à la même vitesse dans tous les milieux transparents (223 000 km/s dans l'eau, 197 531 km/s dans le verre). Plus l'indice de réfraction est grand, plus la vitesse de la lumière dans ce milieu est faible. L'indice ne peut être inférieur à l'unité, il vaut 1,33 pour l'eau, 1,5 pour le verre « Flint » (300 000/197 531), et 2,4 pour le diamant.

Au mois de mai 2016, une question a taraudé quelques esprits scientifiques, la robe présentée par la marque Roman Originals était-elle bleue et noire, ou blanche et or ? tout le monde ne la percevait pas de la même couleur ! Un chercheur du MIT avança que les personnes ayant vu des rayures blanches et or (30 %) étaient plus sensibles à la lumière du soleil, et que celles qui les avaient aperçue bleue et noire (57 %) étaient influencées la lumière artificielle. « Cette différence proviendrait d'une stratégie que notre cerveau met au point pour définir les couleurs, et comme les modèles cérébraux diffèrent, les perceptions aussi. (...) Les personnes qui ont tendance à rester éveillées tard sont habituées à la lumière artificielle alors que celles qui vivent au rythme du soleil ne verront pas le spectre rouge de celle-ci. L'âge et le sexe sont aussi déterminants, les personnes âgées et les femmes participant à l'étude ont principalement vu la robe de couleur blanche et or ». Les chercheurs qui ont recréé les conditions de la prise de vue ont découvert que la robe était exposée à la lumière naturelle du soleil par la fenêtre de droite, mais qu'elle était également éclairée par la lumière artificielle du magasin !

La lumière que l'on perçoit blanche est fait composée de plusieurs couleurs dont la somme donne le blanc, et leur absence totale le noir. L'atmosphère n'est pas un milieu parfaitement transparent, elle se comporte comme un filtre sélectif qui laisse passer certaines longueurs d'onde et moins bien d'autres. Newton a démontré que toutes les couleurs monochromatiques composant le faisceau de lumière blanche atteignant un prisme étaient séparées par réfraction et déviées dans des directions différentes pour former le spectre des couleurs de l'arc-en-ciel s'étalant de 390 nanomètres (1 nm = 1.10-9m) à 780 nm (bande de longueur d'onde d'une octave), dont les tons extrêmes correspondent aux infrarouges et aux ultraviolets (invisibles). Le classement des gammes de couleurs : rouge 780-622 nm - orange 622-597 - jaune 597-577 - vert 577-492 - bleu 492-455 - violet 455-390 n'est qu'une convention, car les couleurs du spectre se chevauchent mutuellement. L'indice de réfraction N est d'autant plus élevé que la longueur d'onde (λ) est petite : n= 1,56 pour le violet et 1,52 pour le rouge, (en approximation N 1/λ2). Le rayon émergent violet est donc plus dévié que le rouge puisque l'indice qui lui correspond est un peu plus élevé. L'aberration chromatique des objectifs résulte de ce phénomène et explique le déplacement de la mise au point en lumière IR.

En mélangeant trois faisceaux lumineux émettant chacun une couleur dite primaire : bleu (445 nm), vert (555 nm), rouge (650 nm), on obtient le blanc (principe de la synthèse additive que l'on retrouve à la base de tous nos écrans), et lorsqu'on en retranche une couleur primaire, la combinaison des deux autres donne une couleur complémentaire, le vert + rouge = jaune, bleu + rouge = magenta, et vert + bleu = cyan. Si les couleurs secondaires sont à leur tour combinées, elles restituent les couleurs primaires. Une couleur est dite saturée quand elle ne contient pas de lumière blanche et monochromatique qu'une seule couleur (laser). Pour mémoire, l'imprimeur utilise la synthèse soustractive, le mélange des trois couleurs : magenta, cyan et jaune assombrit la couleur jusqu'à donner le noir (trichromie). Le procédé en quadrichromie consiste à ajouter le noir pour gagner en intensité, en netteté et améliorer le contraste.

La lumière visible a une double nature, elle est une onde électromagnétique comprenant des corps corpusculaires (photons) capables de produire des vibrations situés dans une plage de fréquence de 769 térahertz (violet) à 384 THz (rouge). L'énergie de l'onde est proportionnelle à sa fréquence, plus l'onde vibre rapidement, moins grande est la distance parcourue en une période (T=1/fré) d'où une plus grande énergie (E en joules est égale à la constante de Plank fois la fréquence). L'œil humain est un récepteur sélectif, à énergie égale, toutes les les radiations lumineuses ne produisent pas la même sensation. En vision diurne, le maximum de sensibilité se situe dans la bande jaune-verte (555 nm), et en vision nocturne vers le bleu (513 nm). Si le jour l'œil perçoit les couleurs comprises entre 380 et 780 nm, en vision nocturne cette bande se réduit à la partie 400 à 600 nm et le seuil d'éblouissement se situe vers 105 lux.

Parler de sensations colorées serait plus exact que de couleurs. La neige nous apparaît blanche parce qu'elle réfléchit la lumière blanche qui l'atteint avec une force égale dans toutes les gammes spectrales. Si l'on perçoit le feuillage d'un arbre, vert, c'est parce que ses feuilles réfléchissent les radiations vertes qui l'illuminent et qu'elles en absorbent les autres en proportions variables sous formes de nuances, ce qui nous permet de différencier le vert sapin, d'un vert forêt. La rétine réagit aux impulsions lumineuses transmises aux cellules sensibles et au cerveau via le nerf optique. Les cellules sont de deux types. Six millions cônes sont sensibles aux couleurs, comme l'œil peut distinguer entre deux lumières monochromatiques un écart de de 2 nanomètres, il peut donc distinguer jusqu'à 300 couleurs ; les 100 millions de bâtonnets sont en plus forte concentration dans une zone en forme de couronne entourant la fovéa, et renferment une substance photosensible (le pourpre rétinien) qui réagit uniquement aux variations d'intensités lumineuses. Les bâtonnets distinguent les zones plus ou moins contrastées et perçoivent seulement les cercles de luminosité des couleurs.

La couleur n'existe que par la lumière. Si l'intensité lumineuse varie selon le moment de la journée ou de la source de lumineuse (naturelle, artificielle), la feuille nous paraîtra plus claire en plein soleil ou plus foncée sous une lumière faible. Le rapport des brillances extrêmes représente l'intervalle compris entre la plage la plus lumineuse et la plage la plus sombre. Si cet intervalle peut atteindre 1/500 en contre-jour, le contraste moyen est d'environ 1/50, la partie sombre réfléchit donc 50 fois moins de lumière que la partie la plus claire.

La quantité totale de lumière émise par une source lumineuse correspond à son flux lumineux mesuré en lumens (lm) et à son intensité lumineuse en lux (lx). Si une bougie allumée nous semble lumineuse dans l'obscurité, il faut en regarder la flamme attentivement en plein jour pour la percevoir. L'intensité lumineuse est proportionnelle au flux lumineux, elle indique combien de lumens tombent verticalement sur une surface par mètre carré. Si un projecteur émet un flux lumineux de 4 000 lumens sur un écran de 2 m2, l'intensité lumineuse sera de 2 000 lux, si on éloigne l'écran de façon à doubler la surface éclairée, l'intensité lumineuse tombera à 1 000 lux. Si la valeur de l'intensité lumineuse produite par le soleil à son zénith est d'environ 100 000 lx, elle sera de 10 000 lx à l'ombre, et tombera à 0.2 lx au clair de lune. Le flux lumineux en lumens permet d’évaluer l’efficacité ou le rendement d'une source. Une ampoule à incandescence produit environ 15 lumens par watt, tandis que les LEDs dépassent les 100 lumens par watt (1 lm = 0.193 cd/m²), elles consomment donc cinq fois moins d’électricité (le watt reste l'unité de mesure de la puissance électrique).

Toutes les lumières qui produisent la sensation de blanc n'ont pas obligatoirement la même composition, le spectre de l'arc électrique est beaucoup plus riche en bleu-violet et ultraviolet que celui de la lumière solaire, tandis qu'il est moins riche en jaune et en vert. Quand la lumière passe à travers un gaz, certaines longueurs d'ondes sont absorbées et sa décomposition être étudiée à l'aide d'un réseau ; un film transparent sur lequel des traits parallèles équidistants sont gravés (800 traits par millimètre). L'observation du spectre d'un néon, par exemple, ne montre plus un spectre continu, mais une succession de raies séparées par des plages noires. La lumière émise ne contient pas toutes les couleurs, mais seulement celles dont on peut voir les raies dans le spectre.

Tout corps porté à une température supérieure au zéro absolu (-273° C, température de l'azote liquide) rayonne sur une longueur d'onde d'autant plus courte que la chaleur est élevée. La Tc permet de caractériser la nuance de blanc (chaud de 2840-3460° K, neutre 4170° K, froid 5030-6510° K) en faisant référence au rayonnement d'un corps noir (il n'émet de lumière que par incandescence et non par réflexion). Lorsqu'on chauffe un corps noir, il commence par rougir vers 500° C, puis jaunir et blanchir vers 10 000°, au-delà, sa teinte et sa luminosité ne sont plus visibles par l'œil humain. Dire que la lumière du jour est de 5 500° K, signifie que la lumière du soleil a la même couleur qu'un objet noir placé dans un four porté à 5 500° K - 273° C, soit 5 227° C. Cela explique qu'un cliché pris à midi présente une dominante bleue tandis que pris le soir il présentera une dominante rougeâtre. Lorsque le soleil est bas sur l'horizon, il présente une température d'environ 2 000° K, au levant ou couchant 3 000° K, au milieu de la journée 5 500° K, par ciel couvert 7 000 à 9 000° K, et un ciel polaire 10 000 à 20 000° K.

La notion de température de couleur concerne également les sources de lumières artificielles : bougie 1500° K, ampoule à incandescence 2 000° K, tube fluo 4 500° K. Les photographes qui utilisaient un film argentique étalonné pour la lumière du jour et qui photographiaient sous une autre source lumineuse, se devaient de placer un filtre coloré approprié devant l'objectif pour décaler la longueur d'onde et ainsi compenser l'écart de température. Un filtre ne peut qu'absorber de la lumière et non en créer, les filtres sont donc plus actifs sur les rayonnement de température élevée. Un filtre est dit positif quand il diminue la Tc, et négatif quand il la renforce. Un filtre jaune par exemple, absorbe le bleu et abaisse la Tc, tandis qu'un filtre bleu l'élève en absorbant du rouge et du jaune (avec les appareils numériques, il suffit de faire la balance des blancs ou de sélectionner dans le menu la nature de la source utilisée).

La diminution de l'intensité lumineuse et son spectre en automne et en hiver seraient la conséquence d'une baisse de la vitalité, de troubles du sommeil, de stress, de dépressions saisonnières. La lumière bleue de nos Smartphones, téléviseurs et tablettes qui présente la fréquence la plus courte et la plus haute énergie, serait à l'origine de : perturbations du cycle circadien (jour/nuit) - fatigue visuelle - maux de tête - risques accrus des cancers (seins et prostate) - cardiaques - de diabète - d'accroître la cataracte et le risque de dégénérescence maculaire ! On considère que la lumière inférieure à 455 nm (bleu-violet) devient nocive après une exposition d'une trentaine de minutes. L'Anses « invite le consommateur à choisir des éclairages peu riches en bleu avec des températures de couleur inférieures à 3 000 kelvins. (...) Concernant les écrans, l'idéal serait de s'en écarter"deux heures avant le coucher ». Pour continuer à lire Agoravox dans les meilleures conditions, le logiciel, F.lux (gratuit) vous permettra de filtrer la lumière bleue de votre écran d'ordinateur et ainsi d'améliorer votre confort visuel.

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11 réactions


  • Étirév 14 juin 2019 11:16

    Vous nous rappelez que « La lumière que l’on perçoit blanche est composée de plusieurs couleurs dont la somme donne le blanc, et leur absence totale le noir.  ».

    Ceci est faux.

    La lumière solaire est blanche ; elle doit sa couleur à la nature de son agent comburant, l’oxygène. La couche lumineuse qui recouvre l’hémisphère diurne de la terre est blanche, blanche comme toutes les lumières électriques produites par une source d’électricité alimentée par la décomposition de substances oxygénées. Un grand nombre d’étoiles brûlent, comme notre soleil, aux dépens d’un élément comburant qui engendre une lumière blanche.

    Toutes les lumières sont élémentaires, aucune ne se décompose.

    La vieille théorie de la lumière blanche unique et se décomposant en 7 couleurs élémentaires est une erreur qu’il faut reléguer avec la théorie de la transmission de la lumière et avec celle de l’attraction.

    S’il n’existait qu’une seule lumière blanche se décomposant, les astres dont la lumière est verte ou rouge n’auraient donc qu’une fraction de la lumière totale qui serait notre privilège.

    Pourquoi serions-nous doués d’une couleur composée tandis que les autres systèmes n’auraient qu’une couleur élémentaire ?

    Evidemment, Newton ne connaissait pas les étoiles colorées quand il a imaginé cela. Il faisait sa loi pour notre petit monde, il faisait de notre soleil le type de tous les soleils. C’est aussi naïf que de supposer la terre le centre de l’Univers et l’homme le but de la création.

    Il n’y a pas de raison pour que notre soleil ait été privilégié et possède une lumière complète, tandis que tant d’autres n’auraient eu en partage qu’une lumière élémentaire, c’est-à-dire incomplète.

    Que devient la prétendue loi de Newton dans des mondes autour desquels la couleur blanche n’existe pas, dans des mondes éclairés par des soleils verts, rouges, bleus, etc.

    Toutes les couleurs sont des couleurs élémentaires manifestant la propriété lumineuse des éléments radiants émis par chaque soleil.

    Chaque lumière est une, indivisible. Le blanc est, tout entier, la couleur engendrée par les radiations des soleils blancs, il ne se décompose pas, il ne se divise pas, il est toujours et partout du blanc.

    On savait, longtemps avant Newton, que la lumière blanche du soleil est remplacée par les teintes de l’iris lorsque l’on regarde le ciel à travers un prisme de verre. Sénèque l’avait remarqué, Kepler s’en était occupé, mais personne ne s’était soucié d’en rechercher la cause, pas plus, du reste, qu’on avait pensé à chercher l’origine des couleurs. La chimie n’était pas née : comment aurait-on pu résoudre ces problèmes qui sont tout entiers de son domaine ?

    Newton vint, et, avec cet esprit inquiet qui le caractérisa, il voulut trouver toutes les causes ; il remua tous les problèmes et formula des lois que l’ignorance de ses contemporains et celle de leurs descendants accepta facilement et propagea, car elles sont arrivées jusqu’à nous, entourées du respect superstitieux que les erreurs savent si bien conquérir.

    Newton, ayant imaginé que la lumière solaire était décomposée, voulut la décomposer. Pour opérer cette décomposition, il pratiquait au volet d’une fenêtre qui fermait hermétiquement une chambre, une toute petite ouverture, de façon à ne laisser pénétrer qu’un filet de lumière ; il arrêtait ou déviait ce rayon au moyen d’un prisme, et il voyait alors se produire sur le mur du fond de la chambre, ou sur un écran, une image colorée, le spectre, c’est-à-dire les sept couleurs placées dans leur ordre naturel. Il conclut de là que la lumière du soleil était décomposée.

    Etrange conclusion, car on cherche vainement quel rapport il peut exister entre ce phénomène et une décomposition de la lumière du soleil. L’habitude seule nous fait accepter de pareilles déductions.

    Si la lumière solaire était décomposable, on devrait pouvoir la décomposer par des moyens chimiques partout où elle existe, puisque chaque rayon coloré possède des propriétés chimiques spéciales que l’on pourrait utiliser pour cela. On devrait, de même, en mêlant les sept couleurs reformer du blanc, cela n’est pas davantage possible. Les sept couleurs, mélangées sur une palette dans des proportions quelconques, ne donnent jamais du blanc.

    Quant à la petite expérience qui consiste à faire tourner un disque sur lequel sont peintes les couleurs élémentaires, elle ne prouve pas du tout ce qu’on veut lui faire prouver.

    Par le mouvement de rotation, on amène la confusion des couleurs, notre œil alors, qui ne peut plus les distinguer parce que l’impression qu’elles font sur la rétine est trop rapide, ne les voit plus du tout, et, ne les voyant plus du tout, nous voyons du blanc, c’est-à-dire la couleur de la lumière solaire qui est interposée entre le disque et nous. Mais en faisant tourner le disque moins vite, c’est-à-dire en laissant aux couleurs le temps d’arriver à notre œil, l’impression colorée recommence à se produire ; nous recommençons à voir les couleurs. Il n’y a rien de plus dans cette expérience. Elle ne prouve qu’une chose : c’est qu’il faut que l’émission d’une lumière colorée dure un temps déterminé pour qu’elle soit perçue par notre œil.

    Suite


    • Gollum Gollum 14 juin 2019 12:17

      @Étirév

      Vous racontez des âneries une fois de plus..

      La lumière blanche du soleil, qui vous semble si particulière, provient du fait que le soleil est à mi-vie...

      Dans sa jeunesse il fut une étoile bleue comme toute étoile jeune. Très chaude.

      Dans sa vieillesse il deviendra une géante rouge. Comme toute étoile arrivée en fin de parcours... et ne disposant plus que de très peu d’énergie à fournir. Et donc peu chaude..

      Enfin il n’y a pas d’étoiles vertes : https://www.youtube.com/watch?v=9dse-QsKCds

       smiley


    • popov 14 juin 2019 14:23

      @Étirév

      La lumière solaire est blanche ; elle doit sa couleur à la nature de son agent comburant, l’oxygène.

      Cette affirmation est on ne peut plus fausse : d’abord l’énergie du soleil n’est pas produite par un réaction chimique impliquant l’oxygène, mais par des réactions de fusion thermonucléaires.
      Ensuite, même si c’était le cas, dans une combustion à l’oxygène, c’est plutôt le combustible qui détermine la couleur de la flamme (exemple raie jaune du sodium).
      Et comme le signale Gollum, il n’y a pas d’étoiles vertes, sauf peut-être pour les daltoniens.


    • amiaplacidus amiaplacidus 14 juin 2019 16:21

      @Étirév

      À partir de :

      "La lumière solaire est blanche ; elle doit sa couleur à la nature de son agent comburant, l’oxygène.".

      inutile de lire la suite.


    • Jean Keim Jean Keim 15 juin 2019 08:21

      @Étirév

      Tiens ! Je croyais que l’énergie du Soleil provenait de réactions thermonucléaires qui transformaient l’hydrogène en hélium ???

      S’il y a bien de l’oxygène dans le soleil en proportion moindre que l’hydrogène, il me semble qu’il y en a très peu dans l’espace.


  • Gollum Gollum 14 juin 2019 11:41

    À noter qu’en symbolique des couleurs, curieusement, les choses sont à l’envers..

    Le rouge, qui a le moins d’énergie (d’où le fait qu’un corps biologique à basse température dégage des infrarouges) symbolise l’activité et l’agressivité alors que le bleu (hautement énergétique) évoque le calme de la nuit, de la mer...


  • popov 14 juin 2019 14:16

    @Desmaretz Gérard

    Bon article de vulgarisation.

    Une petite erreur de vocabulaire : « rayonne sur une longueur d’onde d’autant plus courte que la chaleur est élevée. » Il aurait fallu écrire température.

    Et puis, en toute rigueur, c’est un peu plus compliqué que cela : un corps chaud émet toujours dans toutes les longueurs d’onde mais dans diverses proportions. Si on porte en graphique l’intensité de la lumière émise en fonction de la fréquence, on s’aperçoit qu’il y a un pic très prononcé. C’est la position de ce pic qui se déplace vers les fréquences élevées lorsque la température augmente.

    Pour la petite histoire, on peut rappeler que cette courbe ne peut être expliquée par la physique classique. Max Plank en a d’abord trouvé la forme mathématique exacte par essais et erreurs. Il s’est ensuite rendu compte que pour l’expliquer, il fallait supposer que l’énergie totale d’un mode de vibration électromagnétique ne pouvait varier que par quanta d’énergie et non de façon continue comme le prévoyait la physique classique. Ce fut le point de départ de la physique quantique.


  • sls0 sls0 14 juin 2019 20:12

    A l’époque de la photo argentique il y avait des films pour le jour et pour l’éclairage tugstène. Un filtre dégrade toujours. J’avais un agrandisseur qui travaillait en additif avec les couleurs primaires, il y avait un meilleur rendu qu’un agrandisseur en soustractif.

    Le pire était l’éclairage tubes fluorescents.

    La première photo on visait une chartre de gris pour l’étalonnage au labo.

    Savoir jouer du flash en plein jour pouvait faire la différence. Savoir diffuser et réfléchir la lumière du soleil aussi.

    Un négatif ou une diapo était limité en contraste il fallait en tenir compte, il n’y avait pas le cerveau qui filtre et interprète les signaux envoyé par les yeux.

    Quand on regarde une photo on voit sans l’interprétation du cerveau, le soir le cerveau corrige un peu les couleurs, il enlève du rouge.

    Maintenant on voit, on tire une photo et on voit le résultat.

    A l’époque argentinique, avant d’appuyer sur le déclencheur il y avait plein de paramètres à prendre en compte car l’erreur ne se voyait que beaucoup plus tard quand l’occasion de la photo était passée.

    Regarder dans un filtre orange et on voit orange, pour un film noir et blanc ça dramatise la scène.

    Un peu nostalgique de l’argentinique, par contre pour la photo astronomique vive le numérique.


    • amiaplacidus amiaplacidus 15 juin 2019 08:25

      @sls0

      Au temps de l’argentique, il ne m’arrivait pratiquement jamais de faire des photos passables. Parfois le hasard faisait de quasi miracles et j’obtenais une photo plus ou moins bonne.
      Mon « sens esthétique » et mon sens de l’économie (chaque photo coûtait) faisait que j’en prenait relativement peu et, les lois de probabilité jouant, j’en obtenais peu de correctes..

      Maintenant, grâce au numérique, je peux mitrailler sans souci. Alors, toujours le hasard, mais avec infiniment plus de tirage, fait qu’il m’arrive d’avoir des photos correctes, et même de bonnes photos.


    • sls0 sls0 16 juin 2019 04:21

      @amiaplacidus
      Oui l’argentiniique c’était beaucoup de paramètres à maitriser.
      Pour des photos de maillots de bain, entre le portique qui servait pour se changer, tenir la toile pour diffuser le soleil, les 1200 joules de flash et le groupe électrogène ad hoc ça faisait pas loin de 200kg à trimbaler. Faire une belle photo ça demande de la préparation sans compter le 300 f2,8 canon qui était top pour ce type de photo qui coutait bonbon.
      Quoi que le numérique le poids doit être le même. La retouche est plus facile.
      Un bouton c’était le stick vert et la poudre, maintenant avec photosphop c’est plus facile.
      Mon studio, mes appareils et mon labo je l’ai donné à la fille d’une amie qui voulait en faire son métier.
      C’est l’exigence de l’argentinique qui lui a appris le métier.
      Pour monsieur tout le monde, le top c’est le numérique, on mitraille et statistiquement on aura du bon visible directement.
      On ne trouve plus le bouquin neuf sinon pour le cadrage et l’expression de la photo il y avait « l’art du cadrage et de la composition » de Duc qui était une merveille pour réussir un cadrage photo, tableau voir bande dessinée. Même avec un cul de bouteille si c’est bien cadré on réussi une photo. En grand format j’avais encore un lubitel de fabrication russe, très moyen en piqué le lubitel mais quelle douceur pour le portrait.
      Il y a le technique bien sûr mais qui s’inquiète de la marque des pinceau d’un Rubens ou Van Gogh ?


  • ricoxy ricoxy 15 juin 2019 13:56

     

    A quelle lumière Dieu fait allusion quand il prononça sa formule magique : « Que la lumière soit ! » ?

     


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