vendredi 23 octobre 2020 - par Robert Bibeau

La mascarade électorale américaine, édition 2020 (la suite)

 Rarement, une élection présidentielle aura suscité autant de controverses au sein de la classe dominante américaine. Panélistes, journalistes, analystes à la solde ont porté jugement et cherche encore à comprendre le « mystère » Donald Trump,  qui pourtant n’a rien de mystérieux ni d’imprévisible. Donald Trump a été choisi et poussé sur le devant de la scène politique pour ce qu’il est et pour accomplir ce qu’il a fait depuis quatre ans.

 

Le mystérieux et imprévisible Donald Trump

 Rarement, une élection présidentielle aura suscité autant de controverses au sein de la classe dominante américaine. Panélistes, journalistes, analystes à la solde ont porté jugement et cherche encore à comprendre le « mystère » Donald Trump,  qui pourtant n’a rien de mystérieux ni d’imprévisible. Donald Trump a été choisi et poussé sur le devant de la scène politique pour ce qu’il est et pour accomplir ce qu’il a fait depuis quatre ans. Ce qui ne règle en rien le pétrin dans lequel l’Amérique s’empêtre, mais les ploutocrates espèrent futilement inverser le cours de l’histoire, allant jusqu’à espérer un “Nouvel Ordre Mondial” (sic) sous le capitalisme technologique, scientifique et numérique. L’Amérique des riches, en crise économique et sociale profonde, a conscrit cet homme d’affaires et son équipe de réactionnaires qu’elle espère en mesure d’inverser le mouvement descendant de l’impérialisme décadent. Rien n’y fera pourtant, on n’arrête pas un train qui déraille, on l’évite, ou on le pousse au fond du ravin pour qu’il y trouve sa fin.

 

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 Dans les pages qui vont suivre, nous allons démontrer que les élections « démocratiques » bourgeoises – peu importe qu’elles soient orchestrées et manipulées discrètement ou ostensiblement – sont anti-ouvrières et ne visent qu’à sauvegarder désespérément « l’État providence » pour les riches. Ces élections présidentielles – comme toutes les autres – ne visent qu’à désarmer et à compromettre la classe prolétarienne et l’inciter à remettre son sort entre les mains de l’État fétiche, l’état-major central du grand capital. La pseudo démocratie des riches est un leurre pour distraire la classe prolétarienne de sa mission historique. 

 Le mythe de « l’État profond », présenté comme une déformation de l’État bourgeois, qu’il suffirait de contrer et de réformer, ne vise qu’à masquer l’hégémonie de classe du grand capital sur l’État fétiche, son conseil exécutif. Nous ne croyons pas à l’existence d’un groupe de conspirateurs qui manipulerait l’État de droit bourgeois à l’encontre des mandataires désignés par le grand capital à travers le traditionnel processus électoral. La collusion et l’opposition entre alliés et concurrents font partie des pratiques du mode de production capitaliste et ne pourront être éradiquées sans éliminer ce dernier.

 Les ouvriers américains qui ont été protégés de la contamination politique gauchiste ont conservé de saines réactions face au « tout à l’État bourgeois fétiche » et ils se sont spontanément approprié des slogans comme « Moins de gouvernance c’est sain, encore moins c’est très bien » ce qui les a amenés, voyant l’inanité des tentatives de conquête électoraliste de l’appareil étatique capitaliste par les gauches plurielles, à rejeter toute participation aux mascarades électorales municipales, étatiques ou fédérales. Le prolétariat européen, contaminé par les idées de la gauche parlementaire et de la droite réformiste, tarde à rejeter le cirque électoraliste capitaliste. L’inanité de ces futiles activités pseudo démocratique leur apprendra à s’en éloigner. Récemment le prolétariat français a fait un grand bond en avant dans cette direction avec les Gilets Jaunes anti-électoralistes. https://les7duquebec.net/archives/253109 et la résistance au terrorisme sanitaire étatique qui se mène entièrement hors des partis politiques bourgeois – de gauche comme de droite : https://les7duquebec.net/archives/259154 

 Les bobos qui tentent de mobiliser le prolétariat afin de l’amener à voter en faveur de tel ou tel parti politique s’acquitte de leur engagement en faveur de la prolongation du pouvoir politique bourgeois reposant sur le pouvoir économique capitaliste. Sans contrôle du pouvoir économique, la conquête « démocratique » du pouvoir étatique est utopique. Il faut d’abord instituer la « démocratie » économique (le pouvoir ouvrier sur les moyens de production, de commercialisation et de communication) si l’on souhaite imposer la « démocratie » politique prolétarienne (la dictature du prolétariat pour un temps de transition nécessaire. Attention, la dictature de la classe prolétarienne, non pas celle d'un parti politique). 

 

La propriété de la force de travail salarié 

 Ainsi, sous le mode de production capitaliste la classe bourgeoise est propriétaire des moyens de production, de commercialisation et de communication, excepté de la force de travail qui appartient à chaque salarié qui n’a d’autre choix cependant que de vendre son bien, son temps de travail, aux capitalistes ou à l’État fétiche des riches. La classe capitaliste possède et contrôle tout le pouvoir social dans les instances économique, politique, médiatique et idéologique, sauf, cette parcelle de pouvoir économique, politique, médiatique et idéologique attachée à la propriété individuelle de la force de travail. Le salarié peut en disposer et refuser de l’aliéner, dans les limites cependant de la dictature imposée par la classe hégémonique sur l’ensemble des activités de la société, même quand cette dictature prend le nom de « démocratie ».

 Ce faisant, le prolétariat voit s’étioler le seul pouvoir social qu’il possède – refuser de travailler et de produire du surtravail et de la plus-value –. La misère populaire s’aggravant, les organisations politiques traditionnelles, celles de l’alternance gauche-droite, qui depuis longtemps ne constituent plus une alternative, sont de plus en plus déconsidérées au point de devoir céder leur place à une force que les oligarques en place qualifient de « populiste » ou « d’extrémiste suprémaciste » comme hier ils les qualifiaient de « fascistes ». Ce phénomène largement répandu est la manifestation d’une modification de la domination qu’exerce la grande bourgeoisie dans son alliance de classe traditionnelle avec la petite bourgeoisie. 

 Tom Thomas formule ainsi cette problématique « La crise économique génère rapidement sous nos yeux une crise politique. Crise relative à l’État donc, qui ne peut plus, comme le peuple croit généralement que c’est son rôle, assurer la croissance, l’emploi, le niveau de vie, la santé, bref « le progrès » dans le bien-être général. Les partis traditionnels dits de droite ou de gauche qui se succèdent régulièrement au gouvernement, et plus généralement les « élites » politicomédiatiques et patronales, sont déconsidérés chaque jour davantage. Des membres de cette bourgeoisie dirigeante constatent eux-mêmes (…) que « les extrêmes se renforcent » (…) une enquête du Crédit suisse montre le lien mécanique entre taux de chômage et vote pour les partis extrémistes (…) que ces élites stigmatisent comme ‘populistes’ ». https://les7duquebec.net/archives/259027

  Tom Thomas semble ignorer que cette corrélation entre la croissance de la désespérance sociale et la croissance du vote pour les extrêmes électoraux est voulue et entretenue par le grand capital mondial parfaitement conscient que les anciennes formations du cirque politique classique ne mystifient plus les électeurs potiches. Le sondage du Crédit suisse ne constituant qu’un coup de sonde du patronat afin de vérifier si l’appât « extrémiste » fonctionne adéquatement où s’il demande des ajustements. C’est pourquoi le premier geste de révolte que la classe dominée et exploitée doit poser c’est de refuser d’accréditer le fétichisme étatique, et de refuser de participer aux mascarades électorales où différentes équipes de prétendants à l’intendance des pouvoirs politique et idéologique s’affrontent au service de la classe hégémonique.

 L'économie capitaliste prenant du mieux le mouvement ouvrier connut des déboires et s’affaissa pendant les « Trente Glorieuses ». C’est via les médias du prolétariat, que les petits bourgeois infiltrèrent, que le mouvement ouvrier fut miné idéologiquement, reflet de son affaissement politique et économique. C’est aussi via les nouveaux médias sociaux (numériques), non sectaires et non dogmatiques que l’idéologie révolutionnaire du prolétariat renaîtra, parallèlement à ses luttes économiques (grévistes).

  C’est la raison pour laquelle le capital médiatique et ses larbins journalistes, éditorialistes et politiciens mènent campagne contre le soi-disant « complotisme » et les « Fake News » dont ils sont les principaux propagateurs. Les prolétaires révolutionnaires croient que la bonne façon d’user de leur pouvoir politique et idéologique, à l’intérieur de la société capitaliste sous dictature « démocratique » bourgeoise, c’est de refuser de cautionner ces comédies électorales, cette parodie de « démocratie populaire ». Par ces activités de dénonciation et de décryptage des mascarades électorales, la classe prolétarienne consolide sa détermination et refuse toute collaboration avec la classe bourgeoise, y compris avec la petite bourgeoisie, aujourd’hui qualifiée de classe « moyenne » citoyenne (sic), et elle exprime ainsi son mépris du pouvoir et des institutions capitalistes et appelle à leur abolition.

De toute façon, que la gauche le veuille ou non, spontanément la classe prolétarienne exprime son refus de collaborer à son aliénation et s’abstient de plus en plus massivement de voter. Aux États-Unis, au cours de la campagne électorale de 2016, 46 % de la population habilitée à voter ne s’est pas présenté aux urnes, de ce nombre, une majorité de prolétaires et il en sera ainsi lors de l’élection de 2020. En France, au cours de l’élection présidentielle de 2017, plus de 70% des ouvriers se sont abstenus de voter pour l’un ou l’autre des polichinelles présentés lors du cirque électoral. Chaque fois que la mystique électoraliste recule l’alternative révolutionnaire progresse. 

 

La suite la semaine prochaine ou encore ici :

 

En français sur le site web de l’Harmattan (13 euro en PDF)

 

HARMATTAN : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=59199

 

AMAZON : https://www.amazon.ca/démocratie-aux-Etats-Unis-Robert-Bibeau/dp/2343144672/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1521149336&sr=81&keywords=robert+Bibeau&dpID=41f0Kjchz1L&preST=_SY264_BO1,204,203,200_QL40_&dpSrc=srch

 



20 réactions


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 23 octobre 2020 09:09

    Après les tartines d’articles « valeurs de la république » de ces derniers jours, celui-ci est une bouffée d’air frais.

    Avouez tout de même que la « comédie électorale » US est mieux scénarisée qu’en France. Émeutes, complots, suspens... Et ça ne s’arrêtera pas avec l’élection puisqu’on peut déjà prévoir les accusations de fraude électorale...


    • Clark Kent Séraphin Lampion 23 octobre 2020 10:09

      @Opposition contrôlée

      c’est comme pour les séries télé ou les films : pour de l’action et des effets spéciaux, il faut avoir les moyens d’Hollywood, sinon ça donne dans « Plus belle la vie ».


    • charlyposte charlyposte 23 octobre 2020 18:09

      @Opposition contrôlée
      La démocratie est pourtant bien contrôlée ! smiley


    • Croa Croa 23 octobre 2020 23:00

      À Opposition contrôlée,
      C’est plus qu’une accusation, il y aura de la fraude et de sa réussite ou pas dépend le résultat. C’est un secret de polichinelle que cette élection passera par une grande proportion de votes par correspondance peu fiables et que les enjeux sont énormes... Bien trop pour laisser ça aux seuls citoyens américains !


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2020 10:20

    Bonne analyse. C’est pourquoi Dieu va reprendre la main et nommer son grand Roi sur la France

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-couvre-feu-l-etincelle-qui-va-227848#forum5881307

    Le ménage sera fait par le Grand Roi comme décrit dans le psaume 72 (71 dans la vulgate).

    « De Salomon. O Dieu, donne tes jugements au roi, Et ta justice au fils du roi !

    Il jugera ton peuple avec justice, Et tes malheureux avec équité.

    Les montagnes porteront la paix pour le peuple, Et les collines aussi, par l’effet de ta justice.

    Il fera droit aux malheureux du peuple, Il sauvera les enfants du pauvre, Et il écrasera l’oppresseur.


    Devant lui, les habitants du désert fléchiront le genou, Et ses ennemis lécheront la poussière.

    Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs, Les rois de Séba et de Saba offriront des présents.

    Tous les rois se prosterneront devant lui, Toutes les nations le serviront.

    Car il délivrera le pauvre qui crie, Et le malheureux qui n’a point d’aide.

    Il aura pitié du misérable et de l’indigent, Et il sauvera la vie des pauvres ;

    Il les affranchira de l’oppression et de la violence, Et leur sang aura du prix à ses yeux. »


    • Julyo Julyo 23 octobre 2020 11:32

      @Daniel PIGNARD

      Et, en conséquence de tout cela, l’Opposant sera kiké. 


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 24 octobre 2020 10:17

      @Julyo
      Je n’ai pas compris ce que vous voulez dire.


    • Julyo Julyo 25 octobre 2020 15:21

      @Daniel PIGNARD

      Apparemment, pas grand monde a compris.
      Vous dites :«  Dieu va reprendre la main et nommer son grand Roi sur la France » ;
      Vous décrivez donc une situation apocalyptique (mais pourquoi (que) sur la France ?) et la conséquence de ce que vous décrivez est la restauration du règne de Dieu qui implique ipso facto la chute de l’Opposant qui est une des nombreuses appellations de celui que l’on nomme communément « le diable », actuellement régisseur du monde que l’on connaît. 


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 26 octobre 2020 08:54

      @Julyo

      Bien sûr, ce ne sera pas que sur la France, mais ça commencera par la France et comme vous l’avez bien vu, ce sera de nouveau le règne de Dieu et évidemment l’opposant devra rendre gorge. L’or et l’argent des riches fait sur le dos des moissonneurs est rouillé. (Jacques 5 :1-6)


    • Julyo Julyo 26 octobre 2020 13:10

      @Daniel PIGNARD

      Les riches ont effectivement du souci à se faire.
      /richesses : Proverbes 23:5 :5Jetteras-tu tes yeux sur elles  ? … Déjà elles ne sont plus  ; car certes elles se font des ailes, et, comme l’aigle, s’envolent vers les cieux.
      Pourquoi ça commencera sur la France ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 26 octobre 2020 13:38

      @Julyo

      Sept preuves que cela commencera par la France :

       

      1-Nous sommes arrivés au temps de l’Apocalypse décrit dans Daniel 7 dans le 4è animal, ce 4è animal est la démocratie sans le livre avec la France qui le porte à son paroxysme (les 10 rois + la petite corne = les 10 mandats présidentiels de la 5è République + Macron élu par des entourloupes)

       

      2-La fille ainée de l’église, « le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une NATION qui en rendra les fruits. » (Mt 21 :43-46)

       

      3-sa ressemblance avec la vieille ville de Jérusalem,

      http://www.villemagne.net/images/perso/la-vieille-ville-de-jerusalem.gif

       

      4-la ressemblance de la tache de sang sur le Linceul de Turin avec le buste de Louis XVI,

      https://effondrements.wordpress.com/tag/profil-de-louis-xvi-sur-le-linceul/

       

      5-la traduction en chiffre romain du nombre 666 = DCLXVI = Décès Louis XVI.

       

      6-Daniel 7 nous parle d’un grand Roi élu par Dieu qui doit venir et faire régner les saints du Très-Haut, à rapprocher de la prophétie de Saint Rémi au baptême de Clovis

      « Vers la fin des temps, un descendant des Rois de France règnera sur tout l’antique empire romain. Il sera le plus grand des rois de France et le dernier de sa race. »

       

      7-Luc 17 :22-30 nous dit que ce Grand Roi arrivera après deux grands cataclysmes or de nombreuses prophéties annoncent la destruction de Paris :

      http://lapieceestjouee.blogspot.com/2017/01/la-destruction-de-paris-dans-les.html


    • Julyo Julyo 26 octobre 2020 21:01

      Daniel PIGNARD

      Je ne retiendrais que la 1ere pour sa référence biblique - la 7eme étant trop vague.

      Effectivement, macron avec son anagramme de monarc =roi est un bon candidat.

      Cette 11e petite corne est particulièrement vicieuse et bien que faible au départ de son émergence inattendue (élu par entourloupe) elle arrivera à beaucoup de puissance.
      De mémoire, elle fera passé le faux pour le vrai et inversement ce qui correspond bien à Macron _ qui en plus se prénomme (l’)Emmanuel. Ça colle ! smiley De surcroît, c’est un partisan du blasphème...

      Cependant, 10 mandats présidentiels ne représentent pas 10 rois, en l’occurrence on en trouve que 7 puisque 3 ont fait 2 mandats. (Ça me fait quand même tout bizarre de représenter F Hollande en tant que roi. En réalité, c’est pas possible.

      J’ai suis aussi très mal à l’aise avec Sarkozy. Et pis tiens, à partir de Pompidou y’en a pas un pour récupérer l’autre !) 

      Plus communément admis, il serait plausible qu’un roi représente plutôt une nation pour un dernier empire -la petite corne qui surprend, qui serait romain (traité européen de Rome). smiley

      Bien entendu, je n’affirme rien n’étant pas suffisamment costaud en exégèse, sinon , que, tel qu’on est mal parti avec le Macron, il est possible que nous soyons à la porte de temps exceptionnels à vivre.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 27 octobre 2020 09:27

      @Julyo

      Cette déduction, les règnes successifs, a été possible quand les 7 rois d’Apo 17 ont été vus dans les papes successifs :

      Les 7 rois : https://www.agoravox.fr/commentaire5619855


    • Julyo Julyo 27 octobre 2020 12:41

      @Daniel PIGNARD

      Ces 7 rois dont vous parlez sont, sans aucun doute, tellement c’est clair avec l’indice des 7 collines, les papes successifs postérieurs à Latran.
      A mon avis, le « pape de la lune » est inévitablement à compter ; il a bien existé en tant que pape élu.
      Ils sont 8, la soluce est vraisemblablement celle que vous exposée : « Comme elle est un huitième roi et qu’elle est du nombre des sept, cela veut dire que le pape François est double ....... » Il se trouve deux papes élus vivant en même temps.

      Ce qui se passe actuellement du coté du Vatican est inédit et très révélateur des temps de l’apocalypse avec ce pape très « spécial » qui va mener l’église dont il est le chef (infaillibilité) à la perdition (l’analogie avec la prostituée est claire).

      Il va falloir regarder attentivement ce qui va se passer de ce coté là. Ce qui est surprenant c’est que les catholiques de base ne se révoltent pas face aux outrances auxquelles ils assistent et restent fidèles. 

      Les temps à venir (restants) sont désormais facile à compter qui correspondent, en limites qui encadrent, au temps qui reste du règne de ce dernier roi. Je pense que le début de la fin, strictement identifié en tant que durée va commencer, un peu comme le confinement : un jour on est libre et le lendemain on se retrouve confiné. Un peu, comme il était annoncé pour la création de l’état d’Israël qui était prédite devoir se faire en un jour (déclaration d’indépendance)....

       Pour ceux qui s’intéressent à la révélation, il va falloir regarder, constater, déduire...conclure sur les faits objectifs que nous avons sous les yeux, confrontés aux écrits. Et agir en conséquence.


  • zygzornifle zygzornifle 23 octobre 2020 12:40

    Venez gouter a la notre en 2022 ....


  • lisca lisca 23 octobre 2020 13:29

    Ce n’est pas une élection comme les autres, avec des enjeux principalement économiques.

    C’est une guerre de civilisation, historique, parfois héroïque. Deux mondes s’affrontent, ou encore c’est le combat de la lumière contre l’ombre.

    Les supporteurs de Trump sont extrêmement motivés, contrairement à leurs ennemis mortels : les clintoniens ; si Trump (en soi pas très fort, mais ils n’ont pas le choix) perd, l’Amérique profonde (à opposer à l’Etat Profond et ses suiveurs/électeurs) crève, c’est aussi simple que cela.

    Et pas que l’Amérique profonde : nous aussi, les Européens qui nous considérons libres et non muselables, dotés d’une âme. Et aussi tous les dignes éléments des autres peuples ou presque, pour la même raison.


  • kako 23 octobre 2020 16:43

    Je ne suis pas du tout un partisan de Trump, bien au contraire ; cependant je suis obligé de constater qu’au vu de l’opposition qui lui fera face le 3 novembre il a toutes les chances de l’emporter. Une chose m’a frappé : il n’y a pas si longtemps lors d’un meeting, dans ce qu’il est convenu d’appeler le pays profond, ses militants chantaient tous en choeur « Trump nous t’aimons » ... Si vous avez lu Machiavel vous aurez surement noté ce passage dans « le Prince » : « L’affection du peuple est la seule ressource qu’un Prince puisse trouver dans l’adversité » ! Il semble bien que le « Prince » Trump, face à l’adversité, face à sa défaite annoncée, bénéficie de cette affection. Je vous laisse méditer sur la suite ... 


    • Croa Croa 23 octobre 2020 23:18

      À kako,
      L’enjeu est trop important pour laisser Trump au pouvoir. Trump est riche mais ses adversaires le sont bien plus encore au point d’avoir les moyens de corrompre énormément de gens et donc de pourrir une élection difficile à contrôler car avec beaucoup de votes par correspondance.
      D’évidence le peuple américain soutient Trump pourtant bizarrement les sondages publiés lui sont défavorables. De ce coté-ci de l’Atlantique Trump est très mal vu. Or ici les membres de l’État profond ont la main sur tous les médias... Ça sent mauvais tout ça !


  • Croa Croa 23 octobre 2020 23:07

    À l’auteur,
    L’ État profond n’est pas un mythe. smiley
    Tu devrais lire le n°2 de Front Populaire consacré justement à l’État Profond (En vente chez ton marchand de journaux et aussi là par exemple )


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