mercredi 13 février 2008 - par tvargentine.com

La nouvelle politique industrielle de la France

La France aurait encore une industrie ?

Avec Raymond Barre comme Premier ministre de Giscard d’Estaing en 1976, s’est enclenché un processus de fermeture d’usines et de suppression d’emploi dans des activités considérées comme très forte : l’industrie.

La "vision" du premier économiste de France de l’époque était purement comptable et consistait à laisser des entreprises en mauvaise passe, livrées à elles-mêmes, généralement en sous-capitalisation est donc dans l’impossibilité de moderniser leurs outils de production.

La gauche au pouvoir, après un zeste de social, a décidé dans "une vision sur vingt ans" (à l’époque j’écoutais l’argumentation de cette vision par des responsables socialistes) de partir du principe que l’industrie laisserait sa place aux services.

Leur vision était à vingt ans, une société de service en France où l’industrie n’aurait plus autant d’emplois et surtout plus de mines de charbon en France et plus de production d’acier en France, car nous n’en aurions plus besoin.

Bref, glisser ces emplois de la case "industrie" à la case "service".

La gauche en suivant cette politique n’aura fait qu’accroître la précarisation de la classe ouvrière durant des années en plan de restructuration, de reclassement et plan de reconversion...

Tout cela aux frais du contribuable !

Aujourd’hui, en tant qu’homme de gauche, faisons le bilan de la gestion de la gauche au pouvoir. Des dizaines de milliards de francs (à l’époque) investis pour reconvertir des salariés dans des activités de services pauvres avec des salaires de pauvre. Des dizaines de milliards de francs qui n’ont plus été investis dans les outils de production industrielle française. Des centaines de milliers de travailleurs pauvres sans parler des retraités dont la gauche au pouvoir n’a jamais rien fait.

Où était la politique industrielle de la gauche ?

Pour cette gauche techno et libéral (plus qu’à droite), l’industrie française n’existait plus et seuls les services seraient l’âge d’or de la France.

Aujourd’hui, avec la croissance mondiale, le prix des matières premières a explosé et nous nous retrouvons sans aucunes industries pour produire de l’acier, et plus aucunes mines de production de charbon pour ramener des devises à notre pays !

Bref, l’âge d’or, c’est maintenant et nous n’avons plus d’industrie !

Voilà donc les erreurs stratégiques de "ces visionnaires de gauche", de Michel Rocard à Jacques Attali, M. Delors, M. Bérégovoy qui, lui, aura surtout développé les services financiers pour mettre la spéculation à la portée de tous, au détriment des entreprises.

Le président Nicolas Sarkozy a rappelé mardi 5 février l’histoire de la société Alstom et la nationalisation qu’il avait dû faire pour recapitaliser la société et mettre le paquet sur l’investissement technologique.

Aujourd’hui, heureux sont les petits porteurs qui ont vu le cours de l’action flamber sur une société capitalisée et restructurée qui ne valait plus rien, après la gestion catastrophique d’un inspecteur des finances reconverti dans l’industrie par le pouvoir techno-socialiste : Pierre Bilger

Aujourd’hui M. Pierre Bilger dispose d’un blog ! http://www.blogbilger.com/blogbilger/

Mais les salariés du nouveau Alstom dispose d’un outil de travail moderne et d’un carnet de commande plein

C’est cela une politique industrielle, c’est savoir investir ou soutenir les entreprises afin qu’elles deviennent encore plus fortes dans leur secteur d’activité et soient exportatrices.

Encore merci Monsieur le président d’avoir sauvé Alstom de la faillite en invitant les lecteurs à écouter un vrai plaidoyer pour une politique industrielle. http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intChannelId=3&intVideoId=349



37 réactions


  • jako jako 13 février 2008 12:13

    Je ne peux que plusser bravo et en plus presque sans fotes


  • nick 13 février 2008 13:03

    @Lerma

    Ben voilà Lerma...comme quoi ton intense lobbying aura finalement payé...le voilà ton article...

    Et sinon, l’analyse, elle est oû ?

     


  • ZEN ZEN 13 février 2008 13:35

    Le Président appréciera, il a bien besoin de soutien en ce moment...Un beau geste !

    C’était : la Voix de l’Elysée...


  • Mescalina Mescalina 13 février 2008 13:42

    C’est très maigre, MAIS pour une fois il y a un point de vue, sur l’industrie, une question posée qui n’est pas stupide (indépendamment de la réponse). Les matières previennent deviennent le nerf de la guerre, je n’ai pas de réponse sur le sujet, Lerma à la sienne, et lui repprocher encore sa non analyse et son coté partisan serait TROP facile et hors sujet (pour une fois qu’il y en a un).

    Espérant lire des commentaires éclairés sur le sujet !


    • Mescalina Mescalina 13 février 2008 13:43

      matières premières


    • nick 13 février 2008 13:52

      Je suis d’accord avec vous...reprocher à ce cher Lerma son manque d’analyse, comme je l’ai fait plus haut, est effectivement très facile...mais néanmoins je maintiens...il n’analyse absolument rien, son article est creux...il a effectivement le mérite de l’avoir écrit...mais je persiste, son article c’est de la m...

      Et oui, je dois faire un peu (beaucoup) de Lermaphobie...mais à force de le voir écrire des posts plus stupides les uns que les autres, il en perd toute crédibilité...

       


    • Mescalina Mescalina 13 février 2008 14:13

      Profitez en, si vous avez un avis intéressant sur le sujet, pour en parler, en oubliant que c’est Lerma qui a lancé ce débat sur lequel (reconnaissons lui ce mérite) je suis sûr, il y a beaucoup à dire !

      Petit commentaire : mon "appel au débat éclairé comme meilleure réponse à la faiblesse de l’argumentation de Lerma" ci dessus se fait moinsser à tout va. Ne vous mettez pas au "niveau" de celui que vous critiquez, au risque de ne pas valoir mieux.


    • Alpo47 Alpo47 13 février 2008 15:12

      Booofffff, le seul avantage de cet article est pour lerma, de devenir plus difficile à replier, lorsqu’il va reprendre ses propos habituels...

      Il a mis le temps, mais il a fini par piger ...


    • ddacoudre ddacoudre 14 février 2008 01:07

       

      Bonjour mescalina.

       

      Le choix de la « spécialisation » de certaine production, pour parler de l’acier est du charbon tenait au fait que d’autres pays disposaient de minerais de meilleure qualités à des coût moindre.

       

      La mondialisation n’a pas commencé avec l’AGCS et l’OMC , qui n’en sont que la conséquence, elle n’auront que permis d’en afficher l’orientation politique et idéologique.

       

      Déjà sous Mr Giscard d’Estain des choix stratégique se développaient. Celui de l’énergie nucléaire est venu compenser la fermeture des mines et réduire la facture pétrolière.

      Sous son impulsion Mr R. Barre à fait un choix d’aide aux entreprises pour faciliter l’exportation et abandonner les Canard boiteux comme il disait.

       

      Socialement il a mis un terme à l’échelle mobile des salaires et développé l’idée de l’augmentation au mérite, tout en redonnant de la vigueur à l’usage de l’intéressement.

      Mr Chirac dans son ministère aura tenté lors des états généraux sur la sécurité sociale de l’ouvrir aux compagnies privés sans succès. Si mes souvenirs son bon Kessler était alors un jeune « patron » de AXA avant de devenir le n° 2 du MEDEF et de vouloir s’immiscer dans l’enseignement aujourd’hui comme il a tenté de le faire sur la Sécu.

       

      C’est avec Giscard que c’est développer la protection sociale autour des licenciements car tous les spécialistes savaient qu’une part de l’industrie lourde et de transformation allaient se réaliser dans les NPI comme il se disait à l’époque et que la technologie seraient une nouvelle source de richesse et de rentré de devise ainsi que le tourisme auquel l’Europe destinait globalement les régions et les pays du sud. Il ne faut pas oublier la gigantesque transformation de la viticulture du midi

       

      Bon nombre de projets qui sont réalisés à ce jour ont pris naissance à cette époque, dans l’aérospatiale dans l’aéronautique dans l’industrie automobile qui fut protégé du japonais jusqu’en 1999. Les services devenaient la puissance compensatrice pour le maintiens des emplois de transfert et les développement technologique les nouveaux métiers à venir. Coté monétaire on lui doit le serpent monétaire.

       

      Mitterrand n’a pas pu infléchir cette tendance malgré son désir marqué  de donner à l’état les moyens de tenir un rôle de partenaire économique par les nationalisations bancaires. Sa tentative de relance de l’économie par l’augmentation du pouvoir d’achat c’est soldé par un échec retentissant en faisant passer au rouge la balance commerciale et stoppant net la relance générale en voyant l’argent distribué se focaliser sur les produit plus concurrentiel venant de l’extérieur (déjà) conséquence de la période drastique de la lutte contre l’inflation qui avait fragilisé certain commerce de biens. En réponse Bérégovoy a privilégié les placements comme moyen d’accroître le pouvoir d’achat des familles sans peser sur les entreprises.

       

      La grande œuvre des socialistes aura été de réconcilier le monde du travail avec l’entreprise, plus que la reconnaissance de la loi du marché, pour le reste chacun a suivit les grandes lignes qui se sont engagés sous giscard. J’oublie certainement d’autres événements important économiquement comme des redéploiements industriels du type de Fos sur mer, des chantiers autoroutiers et ferroviaires, et la tendance des productions a fort taux de main d’œuvre à s’expatrier et un développement de l’artisanat et de la petite entreprise au coté de la grande distribution.

       

       

       

      Le plus significatif est l’orientation politique qui s’est dégagé avec l’écroulement de l’ex URSS qui a sonné le glas du débat politiques idéologique pour passer à celui de l’hédonisme et sécuritaire, et ce que nous appelons le consuméring avec son mettre d’oeuvre le Marketing.

      Globalement sans le développement des services ce serait la misère pour 70% de la population. Suivent les stats même si elle date un peu je n’ai pas cherché à les actualiser elle sont suffisamment indicative.

       

       Un examen des statistiques est éloquent : en 1866 l’agriculture employait 47% de la population, l’industrie 25,7% et les services 27,3%. En 1946 l’agriculture concernait encore 38% de la population, l’industrie 28% et les services 34%. En 1980 l’agriculture avait chuté à 8,8% de la population et a poursuivi son déclin jusqu’à ne représenter que 4,2% en 1999, l’industrie opérait une remontée à 35, 9% qui ne se confirmerait pas pour revenir à un niveau égal à celui de 1866 en 1999 soit 24,9%. Par opposition, les services ont poursuivi une courbe ascendante passant à 55,3% de la population en 1980 et à 70,9% en 1999.

       

       Naturellement ceci est en mettre en parallèle avec l’évolution des populations.

      La puissance industrielle française repose plus sur son indépendance énergétique et sa capacité innovante que sur une industrie lourde, mais la cherté du pétrole risque de modifier certains postulas.

       

      J’espère que j’aurais un peu satisfait ta curiosité.

       

      Cordialement.


    • Mescalina Mescalina 14 février 2008 11:15

      Merci bien pour cette analyse, enfin un commentaire qui répond au sujet !


  • Nobody knows me Nobody knows me 13 février 2008 15:05

    AAAAAAAAAAH !!!! Depuis le temps que je l’attends celle là !!! Allez un petit coup de générateur :

    Nous avons du mal à lire et à écouter tous cette goche caviar incapables de faire des propositions réalistes dans un projet de société l’aspiration légitime du progrès social bariolé à la bombe terrorisante à la pensée unique et simpliste du TSS d’un plan correspondant véritablement aux exigences légitimes du gouvernement.

    C’est donc une sorte de réflexion sur la progression de l’UMP dans tout le paysage l’illustration de cette insupportable vérité prenant en compte les préoccupations de la population de base dans l’élaboration d’une valorisation sans concession de nos caractères de modernité.

    Est-il encore possible après tant d’années sans que cela devienne une abstraction de la pensée unique avant de s’intégrer à la finalisation globale d’une réalité sociale vecue depuis des années déjà et que vos amis bobos ne peuvent pas connaitre tant qu’ils ne sont pas dedans

    Voilà, ça veut rien dire, comme les commentaires de lerma, c’est du trollage, comme les commentaires de lerma, mais qu’est-ce que ça fait du bien !!!!

    PS : Seb, vous auto-commentez vos articles ???!!!!


    • nick 13 février 2008 15:51

      @Nobody...il me parait effectivement clair que Seb et Lerma ne sont pas les meme personnes....

       

      @Seb

      Lorsque tu dis "parce que le fn dit "les francais d’abord" (quel que soit leur couleur)" je veux bien croire que pour toi le "quel que soit leur couleur" veut dire quelque chose mais penses tu vraiment que pour la direction du FN et la grosse majorité de ses militants il en soit de meme. A mon avis la direction du FN et ses militants préféreraient dire plutôt "les français, donc blancs, d’abord".

       

      Désolé Lerma pour avoir posté un commentaire sans lien avec ton article...mais bon tu m’en voudras pas j’imagine...t’as l’habitude...

       


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 février 2008 15:55

      Considérez mon intervention comme de la bêtise pure et simple, de la vengeance, de l’acharnement que nous avons tous pratiqué un jour ou l’autre (lerma le premier), ça en est.

      Concernant la politique économique du FN, je doute qu’une fermeture de toutes les portes et fenêtres soit très judicieuse pour sauver notre économie.

      Si on doit couper les ponts avec l’Afrique puisque c’est votre cheval de bataille, on est mal barré car pas mal de matières premières proviennent de là-bas (aux prix dérisoires où nos sociétés multinationales françaises doivent se les procurer en plus).

      Si on doit couper les ponts avec l’Europe aussi, comme le veulent certains énervés du FN, on fonce droit dans le mur.

      La politique économique du FN est tout sauf réaliste, comme l’ont été le national-socialisme et le communisme en leur temps. Sans compter la liberté d’expression qui en prendrait certainement un coup. Un détail me direz-vous.


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 février 2008 16:29

      Merde, j’ai oublié le capitalisme... C’est réparé.


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 février 2008 16:57

      on vivait tres bien avant sans l’europe

      Franchement, c’était mieux sans l’Europe ? 2 guerres, plusieurs pays rasés, je dis bof sur ce point là.

      A propos de la démocratie, je vous rejoins totalement. Les politiques actuels sont des usurpateurs. D’ailleurs, il me semble que c’est un secteur très prometteur la politique (cadeaux fiscaux, déplacements et frais de bouche gratuits, augmentations spectaculaires des salaires, logements titanesques à prix réduits, ...). Peut-être devrais-je songer à m’engager un peu plus ? smiley Ou devenir patron de TGE (40% d’augmentation en moyenne sur 2007)...

      Je ne puis me résoudre à croire cependant au FN, car Mr Le Pen me semble tout aussi corrompu et peu sincère que les autres politicards qui polluent nos écrans et nos journaux.


    • nick 13 février 2008 17:02

      oui le FN est largement pire que les autres...j’en suis absolument convaincu...

      Ne pas être raciste et être pro-fn...je comprends pas...franchement pas...


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 février 2008 18:16

      Je n’ai pour ma part aucune certitude, que des interrogations. Mon souci premier, utopique, serait plutôt de rétablir un équilibre dans le monde. Je pense que le moteur serait dégrippé si les pays en voie de développement pouvait participer dans notre économie, acheter, vendre, équitablement. Je me permets un petit écart humoristique : "Ensemble, tout est possible"... No comment.

      Je sais en tout cas que, vu ce qu’il s’est passé la dernière fois qu’on a laissé les extrémismes prendre le pouvoir, ça l’a pas fait, vraiment pas du tout. Et ca le fait encore : USA, Iran, Afghanistan, majorité de l’Amérique latine durant les années 50-80, Indonésie, Cambodge (remarquez la diversité des régimes cités politiquement et religieusement : catho, protestants, musulmans, droite, gauche, tout y est).


    • Emile Red Emile Red 14 février 2008 13:05

      Arffff, des anarchistes au PC....

      N’empèche que le Pen a des relations très, trop, amicales avec d’ex-nazis, avec des néo fascistes italiens et autres merdes du même accabit, qu’il remet perpétuellement en cause les dégats et agissements du reich, qu’il ne critique jamais la milice qui l’entoure et qu’il tape sur le pédé, le juif, l’arabe et le noir dès qu’il peut.

      N’empèche que le FN a déjà montré ses capacités de nuisance dans l’administration de plusieurs villes, soldée par poursuites et procés.


  • Christophe Christophe 13 février 2008 17:11

    Bonjour Lerma,

    Content de voir votre premier article, même si je juge les arguments un peu trop simplistes, mais je reconnais qu’il est difficile de construire un article sur le sujet que vous abordez en seulement quelques lignes.

    Tout d’abord votre notion d’industrie me pose problème. Vous centrez, a priori, votre approche sur l’industrie de produits semi-finis qui ne représente qu’une part de l’industrie française. Les hauts fournaux, l’extraction de minerais, ... tout cela peut être englobé dans votre analyse, mais pas l’industrie automobile (enfin que partiellement), ni l’industrie aéronautique (l’un des fers de lance français, avec les anglais en Europe), ni l’industrie nucléaire, ...

    Si vous regardez une carte de France sur le développement de l’emploi, vous y verrez effectivement que les zones minières comme les zones sidérurgiques ont subi de plein fouet la cessation d’activité de ces grandes industries d’antan. Mais ne parlez pas d’industrie au sens large !

    Pour ce qui concerne les autres industries, celles des produits finis, il faut savoir que ce que nous pourrions considérer comme des délocalisations sont souvent le résultat de compensations négociées entre l’industrie considérée et les Etats vers lesquels cette recherche de prise de part de marché s’oriente ; certes cela ne concerne pas tous les cas, mais il faut savoir dissocier les causes. Ces traitements sont très courant dans le cadre des marchés aéronautiques.

    Par contre, sur votre conclusion, je ne vois absolument pas le rapport avec notre Président actuel. Tout d’abord, il a fait parti d’un gouvernement qui, par exemple, a ouvert le capital de SNECMA en arguant qu’une entreprise public de droit privée ne pouvait étendre son influence sans être un minimum privatisée. Juste pour mémoire, SNECMA, société public avait depuis très longtemps crée un joint venture avec General Electric appelé CFM, leader mondial des moteurs d’avions (on ne peut pas mieux prendre pour des cons les français). Ensuite, ce même Groupe a été appelé à se faire acheter, pour les besoins de privatisation, par SAGEM ; vous vous rappeler, le mariage de la carpe et du lapin. De cette fusion / acquisition, nous constatons aujourd’hui qu’il n’y avait, et qu’il n’y a toujours pas le moindre projet industriel ; la séparation récente du groupe SAFRAN de SAGEM Communication sous l’égide de l’Etat (actionnaire principal du Groupe SAFRAN cédant cette branche à un fond de pension américain) devrait vous le faire comprendre. Cette mascarade n’avait donc qu’un seul et unique but d’ordre financier ; comme cette vente entre dans le cadre d’une pression du marché, principalement des investisseurs qui ne connaissent quasiment rien des stratégies industrielles potentielles.

    Je vous encourage donc à aller plus en profondeur dans votre analyse et à en tirer des conclusions qui ne sont pas d’ordre politique mais souvent industrielles ou financières. Ensuite viendra le temps de constater quelle position politique est tenue ; mais votre analyse succincte du problème et votre conclusion à l’emporte pièce ne démontre rien si ce n’est votre attachement à défendre la position de notre président qui n’a jamais été très clair sur ce type d’approche ; reportez-vous aussi à Airbus.


    • Djanel 13 février 2008 20:09

       

      La science cognitive vous a rendu bavard, Monsieur.

       

      Sachez donc que vous ne savez pas tout car vous n’avez pas su que Lerma avait publié 3 articles avant celui-ci. Donc 3+1 = 4 et il est donc non pas premier mais quatrième comme vous semblez l’ignorer.

       

      Le bon sens prés de chez vous, n’est pas chez vous.


    • haddock 13 février 2008 20:32

      Dom 22,

       

      J ’ allais te le dire  !


  • adeline 13 février 2008 18:01

    Bonsoir Lerma au sujet des fermetures de mines décidées par Giscard pour moi j’étais petite ont été expliquée par une preservation des reserves startégiques, il valait mieux piller la Mauritanie et garder nos réserves ici bien protégées qu’en pensez vous ?


    • Djanel 13 février 2008 19:56

       

      Calmos.. calme…calme… il faut se calmer, c’est djanel qui arrive.

       

      Lerma a publié 4 articles et non pas 2, alors que je n’ai pas encore été publié. Il y a du favoritisme sur AVox. Il est vrai que je n’ai rien proposé mais çà n’excuse pas tout.

       

      De toute façon Lerma peut publier tout ce qu’il veut, ses articles sont vides comme des paniers sans fond. On ne peut pas remplir.

       

      Quant à vous Calmos déguisé en Che Guevara vous êtes devenu le phénix  de ces lieux. Les petites pucelles finiront par vous poursuivre partout où vous irez pour d’obtenir de vous  un autographe signé à la pointe de la plume le CHE la terreur des flics de banlieue et du MEDEF réunis.


  • Le péripate Le péripate 13 février 2008 19:23

    Merci M Lerma d’avoir écrit un article qui démontre que nous étions dans l’erreur depuis les mérovingiens (au moins).


    • Nobody knows me Nobody knows me 14 février 2008 09:50

      Juste une remarque, Lerma, pouvez-vous me dire à qui Nicolas Sarkozy a réclamé un rapport pour débloquer la croissance, rapport dont il a dit qu’il l’appliquerait point par point ? ? ? A Jacques Attali, au même génie qui selon votre prose a mis la France dans le mur sous Mitterrand (ce sur quoi je ne vous donne pas particulièrement tort...).

      Je crois que qqs points ont déjà sauté sur ce rapport (un problème d’excès de vitesse et d’alcool au volant je crois). Malgré la prose d’auto-satisfaction de Mr Attali qui disait en gros : "ce rapport a été étudié par des experts, il n’y a pas besoin de le réétudier, il faut l’appliquer en entier ou le jeter à la poubelle", la "grogne" (nouveau terme pour "grève" sous notre empereur-président-roi) des taxis et autres travailleurs (vrais ceux là contrairement à ces commissions d’empaffés) a vite fait faire demi tour au gouvernement.

      J’ai quant à moi 2-3 endroits à proposer où il pourrait se le carrer son rapport d’experts.

      Je vous invite à consulter la liste des personnes ayant travaillé sur cette commission et comparer avec de simples gens comme nous (industriels, financiers, ...). L’écart est assez significatif c’est peu de le dire... Idem pour la commission Olivennes.


  • tvargentine.com lerma 13 février 2008 23:40

    Il semble que le Président Sarkozy,pour mieux tétaniser la gauche et sa culture de gouvernement (81/86 - 88-93 et 97-2002) a préféré prendre la personnalité de Jacques ATTALI pour proposer des réformes qui sommes tout ,constituent un programme de gouvernement sur 10 ans

    Regardons bien l’évolution de mai 81 à mai 91 ou de mai 91 à mai 2001 et vous verrez qu’en 10 ans la société change (en bien ou en mal mais elle change !)

    Que pourrait proposer la gauche ,qui se réclame de l’héritage de Mitterand,alors que son sherpa à durant des années dictés la vision industriel de la France ?

    Que pourrait proposer Ségolène ROYAL qui soit différent de ce que propose son ancien collégue de gouvernement de Mitterand ??

    C’etait à mon avis,un piège pour neutrraliser le PS

     


    • Emile Red Emile Red 14 février 2008 13:11

      Du moment que la société change, que dire...

      Euhhhh, et pourquoi la société devrait-elle changer ?


  • Céphale Céphale 14 février 2008 10:59

    La cause du glissement de l’industrie de production à l’industrie de service est beaucoup plus profonde qu’une simple option politique.

     

    Depuis 1945, l’enseignement supérieur s’est progressivement désintéressé aux sciences dures (physique, chimie, biologie) pour s’intéresser de plus en plus aux sciences molles (économie, finance, marketing). On peut y voir l’influence de la grande bourgeoisie dont les rejetons, légèrement feignants, réussissaient plus facilement au concours de HEC qu’à celui de Polytechnique.


  • donino30 donino30 14 février 2008 11:28

    Je ne connais pas les antécédents, mais je suis surpris de lire tant de monde se défouler sur l’auteur. L’article n’est certes pas extrêmement creusé mais j’ai lu nombre d’autres biens plus creux sur agvx. Et certaines questions soulevées sont intéressantes, vous feriez mieux d’essayer d’y apporter votre point de vue au lieu de vous marrer ironiquement.

     

    Pour en revenir à l’article, incontestablement l’intervention sur Alstom a été extrêmement bénéfique. Mais tout aussi incontestablement, systématiser de telles interventions de l’état aurait les effets pervers des traditionnels deficits abyssaux que connaissent la plupart des entreprises où l’état est majoritaire. Il faudrait étudier les raisons des cas qui ont fonctionné (Alstom, Air France, France télécom) de ceux qui ne fonctionneront jamais (SNCF, RATP, Assurance maladie). Quelle est la part d’interventionnisme qui fait qu’une entreprise va prospérer et qu’une autre va s’appuyer totalement , et de manière récurrente, sur cet interventionnisme ? A vue de nez, la différence entre les deux listes ci-dessus est la situation de monopole. Tout simplement. D’autres y verront plutôt une distinction service publique / autres entreprises... c’est avoir la mémoire bien courte : il n’y a pas si longtemps, la téléphonie était également un "service publique", et si la situation de monopole n’avait pas été brisée, soyez assurés mesdames et messieurs que nous en serions toujours à payer 50cts / minute les appels nationaux pour financer des retraites toujours plus avantageuses et autres activités sportives des agents Télécoms. Au temps de l’URSS, la compagnie aérienne locale était aussi un "service publique". Tout est question de point de vue et d’étroitesse d’esprit.

     

    Donc en résumé, interventionnisme et protectionnisme oui, mais à condition que les entreprises visées soient soumises à la concurrence. Comme ce qui est fait pour l’agriculture par exemple.


    • Nobody knows me Nobody knows me 14 février 2008 12:50

      Antécedents abyssaux de la part de l’auteur. On pourrait le comparer à une plaie qui se rouvre tous les jours. Il ne fait qu’essuyer les plâtres qu’il a mal coulés.

      il n’y a pas si longtemps, la téléphonie était également un "service publique", et si la situation de monopole n’avait pas été brisée, soyez assurés mesdames et messieurs que nous en serions toujours à payer 50cts / minute les appels nationaux pour financer des retraites toujours plus avantageuses et autres activités sportives des agents Télécoms.

      Justement, c’est avec des arguments comme celui-ci qu’on nous vend les privatisations. Les télécoms ont été privatisées en plein boom des technologies numériques. C’est d’ailleurs pas un hasard si nos chers politicards nous ressortent l’exemple de leur chapeau à chaque élection. Seulement dans les autres secteurs, si le marché n’est pas propice, l’innovation abscente, ça se cassera la gueule de toute manière. La seule différence, c’est qu’en plombant un peu l’Etat en restant public, des milliers de familles sont épargnées d’un licenciement douloureux et coûteux. Les augmentations des prix de l’énergie, par contre, on en entend pas énormément parler.

      De plus, on constate souvent que les entreprises privées profitent de la présence du public pour "bien fonctionner" et laisser le public essuyer les plâtres. Effet nuisible pour le public : se taper le "linge sale", coûteux et complexe. Article fort intéressant sur ce phénomène de privatisation de la Santé et de manipulation des chiffres dans Le Monde Diplomatique (Fév. 2008) "Traitement de choc pour tuer l’hôpital public" (une partie ici).


    • Emile Red Emile Red 14 février 2008 13:22

      Le culte de la privatisation qui fait mentir avec bonne foie, la SNCF n’est, aux dernières nouvelles, pas déficitaire.

      Les autoroutes ne l’étaient pas non plus, sans parler des banques qui, heureux crédit Lyonnais, ont provoqué leur privatisation d’elles même.

      Cependant il serait souhaitable de voir qui dirige ces ex société d’état, et on comprendrait mieux les intérêts de ces privatisations, n’oublions pas des membres des conseils de surveillance qui sont peu nombreux mais tous issus de la même nébuleuse politico-financière.


    • donino30 donino30 14 février 2008 22:21

       

      "Le culte de la privatisation qui fait mentir avec bonne foie, la SNCF n’est, aux dernières nouvelles, pas déficitaire."

      Avant de sortir des énormités pareilles il pourrait au moins prendre la peine de faire une recherche en 30 secondes. La SNCF, c’est 350 millions d’euros de déficit en 2006, 900 millions en 2007. Et le tout malgré un milliard d’euros de subventions publiques annuelles. Mes amis je crois que nous tenons le bouffon du roi. Vous allez voir il va nous faire le coût de "c’est à cause de la dette financière". Je veux bien essayer de débattre mais là c’est au delà de mes capacités, tant de mauvaise foi, je vous le laisse...


    • Emile Red Emile Red 15 février 2008 09:06

      Le bouffon aime les preuves...

      Où sont elles ?


  • franc 14 février 2008 15:46

    Article intéressant et pertinent-------------------------bravo Lerma

    une petite critique quand même----l’éloge du sarkozysme est un peu exagéré

    L’Allemagne qui a su gardé et développé un large tissus industriel avec de nombreuses PME performantes et exportatrices(machines outils) est largement excédentaire --------------------------et la France est dangereusement déficitaire


  • italiasempre 16 février 2008 22:35

    Heureuse de vous lire Lerma !

    article lucide et interessant .

    Dans l’espoir de vous relire bientot..ciao bello !


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