mercredi 7 mars 2018 - par Jean Beaumont

La politique économique d’Hitler avant 1938

L'endettement de la plupart des pays industriels dépasse, ou frôle, pour un grand nombre, leur PIB annuel. Une telle situation mondiale est si dramatique qu’on peut se poser la question de savoir si il a existé un exemple dans l’histoire contemporaine d’un homme politique renversant la vapeur en très peu d’années, éradiquant le chômage, stoppant l'inflation, et renflouant les caisses ?

Oui il y en a un, sans conteste, mais prononcer son nom équivaut à convoquer Belzebuth.

John Kenneth Galbraith, l'un des économistes américains les plus influents et les plus lus du XXème siècle (conseiller de plusieurs présidents, ancien ambassadeur en Inde est l’auteur de plusieurs dizaines de livres traduits dans de nombreuses langues) est formel. Pour information, Galbraith enseigna l'économie à l'université de Harvard pendant des années. Voici ce qu’il a notamment écrit au sujet de l’Allemagne : « L'élimination du chômage en Allemagne durant la Grande Dépression, sans inflation – et avec la dépendance initiale envers les activités civiles essentielles – fut un signe de réussite. On n’en a rarement fait l’éloge et on n’en a guère parlé. L'idée qu’Hitler ne pouvait faire aucun bien s'étend à son économie. La politique économique du régime hitlérien impliqua des emprunts à grande échelle pour les dépenses publiques et les travaux publics : voies ferrées, canaux et réseau autoroutier. Il en résulta une action bien plus efficace contre le chômage que dans tout autre pays occidentaux. À la fin des années 30, le plein emploi avec des prix stables furent instauré en Allemagne. Ce fut un exploit absolument unique dans le monde industriel. Hitler anticipa également la politique économique moderne, en reconnaissant qu'une méthode rapide en faveur du plein emploi n'était possible qu’associée au contrôle des salaires et des prix.  » Répétons-le, l’auteur de ces lignes n’est pas un ancien membre de la division Das Reich, mais un économiste enseignant à Harvard.

Hitler était en fait un disciple de Gottfried Feder (1883-1941) économiste qui avait souligné dans ses travaux la « criminalité de la dette » dans son fameux « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure » (ouvrage par ailleurs à tonalité antisémite). Il se trouve qu’en 1914, les nations belligérantes avaient abandonné le standard-or afin de financer la guerre sans être limités par une contrevaleur, rappelant fort notre situation actuelle où, il faut le répéter, on crée de la monnaie en échange de lettres de créances qui équivalent peu ou prou à du papier-Q. 

En octobre 1919, Hitler donne son premier discours sur le sujet de la dette à Munich, devant un maigre auditoire, dans un café. De discours en tribunes, son audience s’élargit à mesure que l’hyperinflation lamine le pouvoir d’achat des allemands ; son audience est bientôt conforté par la faillite des banques allemandes et autrichiennes, puis celles des banques américaines, peu avant lors du krach de 29. Selon Hitler, « fabriquer de la monnaie à partir de rien est une activité criminelle ». John Garraty (un historien américain peu suspect de complaisance, il a combattu le troisième Reich sous la bannière étoilé) écrit ceci : « Hitler lança dès 1933 une attaque tous azimuts contre le chômage... Il stimula le secteur privé grâce à des subventions et des dégrèvements fiscaux, encouragea les dépenses de consommation par des moyens comme les prêts de mariage, et entreprit un programme de travaux publics sans précédent. »

Ensuite viendront la guerre et ses tragédies, la folie d'un homme plongeant l'Europe dans le sang et le crime, faisant oublier ce qui a précédé. 

Il est logique que l'on ne retienne du nazisme que les persécutions déjà actives contre les juifs de la période 1933 à 38, mais la réussite du système économique mis en place par Hitler dans la même période fut si patente que l'historien reconnu Evan Burr Bukey (professeur émérite au J. William Fulbright College of Arts and Sciences, ce docteur en Histoire a reçu en 2014 le prestigieux « Karl von Vogelsang National Award for History and Social Sciences » du gouvernement australien) s’avança jusqu’à la qualifier de « l'une des plus remarquables réussites économiques de l'histoire moderne. » Ainsi par exemple, d'un pic de 5 millions de chômeurs en 1932, l'Allemagne n'en comptait plus que 400 000 en 1938… 

On n'ignorera pas, toutefois, le caractère sulfureux de ces analyses sacrilèges. 



101 réactions


  • nono le simplet 7 mars 2018 18:09

    contrairement aux légendes Hitler est arrivé au pouvoir dans un climat de déflation et de rigueur et non d’inflation comme dans les années 20 ... il récolte les fruits de la politique de Brûning ... c’est fréquent en Allemagne comme Kolh-Merkel


    • flourens flourens 8 mars 2018 09:24

      @nono le simplet
      le seul qui puisse être pris en exemple c’est FD Roosevelt, avec son new deal, et je rappelle une taxation à 90% des plus riches, on ne peut pas dire que se soit la production d’armes qui ait sauvé l’Amérique comme pour le reich, puisqu’à la déclaration de guerre en 1939, les USA avaient moins de tanks que la Pologne et moins de divisions que la Suisse, mais elle a été en mesure de fournir le monde entier en matériel pendant 6 ans, et ça grace au new deal, alors oui, c’est une réussite


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 12:06

      @nono le simplet

      Un peu simple, pour ne pas dire plus, de comparer Merkel à Adolph. 
      On remarquera déjà que Allemagne a ouverte ses portes en grand aux migrants, alors que les nazis les expulsaient, avant de les liquider. 
      On peut polémiquer, sans verser dans l’excès, car alors dans la caricature, le risque est grand de perdre tout crédit, ce qui est dommage, quand on a des points de vue qui méritent débat
      La parenthèse nazie reste une traumatisme en Allemagne. pour les enfants des bourreaux. Ce peuple au moins a eu le courage de se confronter à son passé, et de ne pas l’arranger à sa manière. 
      Ce ’n’est pas le cas des polonais, dans cette triste affaire de négationnisme et d’arrangement avec le passé dont on ne parle pas ici, qui est de nier la participation au crime. Un mérite à la bétise des dirigeants : Ils ramènent la mémoire en la niant....
      Ce n’est pas le cas en Espagne, qui n’a jamais fait le procès du franquiste, lui permettant de toujours rouler en roue libre, comme cette triste affaire de bébés volés à leurs parents légitimes, qui fut institué envers les familles républicaines, et qu’on continua jusqu’aux abords de ce millénaire. 
      Comme pour un homme, le passé nié finit toujours par remonter. Quand ce n’est pas sur un divan ce sera dans la répétition. La crise catalane est une expression là aussi d’un passé non expurgé.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 mars 2018 12:22

      @velosolex Un polar sur les bébés volés en Espagne : Mala vida de Marc Fernandez.


    • nono le simplet 8 mars 2018 12:46

      @velosolex

      je n’ai pas pensé, en l’écrivant, à cette interprétation de mes propos ... évidemment, en relisant on peut le comprendre différemment de ce que j’ai voulu dire ...
      ce n’était pas une comparaison sur tous les plans, bien sûr, mais Angela a récolté les fruits d’Helmut sur le plan économique ...

    • velosolex velosolex 8 mars 2018 13:36

      @nono le simplet
      C’est élégant de le préciser. Ces billets sont souvent trop courts pour être précis. On peut dire que même l’allemagne s’est avérée tirer assez bien ses marrons du feu, étant obligé de ne pas être une puissance économique, et de financer une part importante de son budget à la part militaire, comme en France. 

      J’ai du mal à comprendre comment on peut ne pas mutualiser les budgets militaires, une base d’une europe qui ne serait pas que bureaucratique et qui explique le malaise induit par cette affaire. 

    • velosolex velosolex 8 mars 2018 13:37

      @velosolex
      « une puissance économique, »...Je voulais dire une puissance nucléaire


    • Et hop ! Et hop ! 8 mars 2018 18:48

      @velosolex : «  J’ai du mal à comprendre comment on peut ne pas mutualiser les budgets militaires, une base d’une Europe qui ne serait. »


      Pour la simple raison que les différentes nations qui font partie de l’UE (et non de l’Europe) n’ont pas les mêmes intérêts, la même politique étrangère, les mêmes ennemis, ils sont même parfois en rivalité.

      L’UE est un traité de libre échange, ça ne pourra jamais être une fédération comme les USA qui réunissent des États qui n’ont pas d’histoire, qui sont tous peuplés d’immigrés parlant américain (après avoir exterminé les peuple autochtones).

      L’Europe ce qui n’est pas du tout comparable avec l’Amérique du Nord, car elle est composée d’États états nations très anciens ayant chacun leur langue, leurs traditions culturelles, religieuses, politiques, ethnique, une très grande originalité et diversité qui font sa richesse. 




  • Diogène Diogène 7 mars 2018 18:13

    1. la dette de l’Allemagne après 1918 était une dette de guerre ! Rien à voir avec l’endettement des états actuels qui n’est pas sain mais qui ne peut pas s’analyser de la même façon.


    2. le forcing industriel allemand reposait sur la production d’armes de destruction massive destinées à dominer des peuples réduits en esclavage. Ce projet avait reçu le financement de propriétaires de capitaux partageant ce projet et espérant faire de gros profits à terme. Une bonne partie de ces capitaux étaient américains.

    3. la célèbre construction d’autoroutes avait des buts militaires et policiersavant tout.

    • Rincevent Rincevent 7 mars 2018 18:53

      @Diogène

      ‘’… dette de guerre…’’ PLUS crise de 29, qui culminera en 32 pour les Allemands. Quant à la politique des grands travaux, là aussi, il n’a fait que poursuivre ce qu’avait commencé le gouvernement von Schleicher en 1932.


    • mmbbb 7 mars 2018 19:34

      @Diogène Les allemands n avaient pas trop a forcer L industrie lourde et leurs ingenieurs performant ont su donner a l Allemagne une armee performante L aile delta est d origine allemande le reacteur egalement ( en concurrence avec l Angleterre ) , la fusee moderne V 2 est aussi d orrigine allemande.... L Italie et l Espagne n avaient pas les memes capacites le monde libre n auraient pas recouvrer sa liberte aussi rapidement Hitter etait parano et ne faisait pas confiance a ses generaux Il ne sut pas federer un projet d arme alors que les amerloques avaient mis le paquet Boeing fut sauve de la faillite par l industrie de guerre


    • Diogène Diogène 8 mars 2018 08:30

      @jlouisjoly


      Krupp ne fabriquait que des nounours et les usines Ford en Allemagne ne produisaient aucun camion militaire, ... aux USA non plus, d’ailleurs...

    • JP94 8 mars 2018 18:05

      @Diogène
      Dette jamais payée ...( tout au plus 13% pour ce qu’elle devait à la France).

      Ensuite, réduction des salaires, camps de concentration d’abord pour les communistes et les syndicalistes....
      Pour recevoir les capitaux ( des futurs alliés) il fallait que ceux-ci aient de sérieuses garanties... et ces garanties étaient la suppression des syndicats, la perte des droits et la casse des salaires ainsi que la guerre à venir , l’annexion de l’Autriche, puis de la Tchécoslovaquie... avec le pillage de la France par exemple... Tout cela était su d’avance ...le réarmement de la Ruhr, ,la récupération de la Sarre
      Eh oui, en mars 39, l’Allemagne, après avoir envahi Autriche et Tchécoslovaquie, que fait-elle ? eg bien elle demande et obtient de Londres, où il se trouvait ,l’Or des banques centrales de ces pays est donné aussitôt à l’Allemagne, sans rechigner.... inédit !!
      On a payé en France jusqu’à 500 millions par jour de frais d’Occupation...
      Une course effrénée à la destruction de l’excédent de capital dans un cadre de crise structurelle dont c’était la dernière solution ... si c’est ça votre économie saine et prospère.

      Il faut analyser les liens organiques entre capital allemand et capital américain... anciens.

      Ne pas négliger que dès 1926, l’Allemagne était dans le Cartel International de l’Acier ( CIA !) avec la France où donc on se répartissait les marchés.. seulement l’Allemagne, comme elle a violé le Traité de Versailles, a aussi violé les accords du cartel est dépassant les quotas alloués, ceci sans jamais payer d’amende donc au détriment des autres signataires du traité, lésés ... mais passifs.. A ce compte-là évidemment ça tourne mieux . !

    • Goldored Goldored 8 mars 2018 19:12

      @jlouisjoly
      Encore un nostalgique de l’extermination !
      Quel allemand a été esclave des juifs avant Hitler et qu’Hitler aurait libéré ?
      Parce que pour l’inverse, des juifs - mais aussi des citoyens de l’Europe entière - mis en esclavage par Hitler et ses sbires, si vous le souhaitez, on peut vous en trouver des noms. Pas millions.


    • jlouisjoly 8 mars 2018 20:21

      @Diogène
      Vous enchainez les sophismes.Indigne d’un philosophe.


  • Rincevent Rincevent 7 mars 2018 18:31

    Je ne suis pas persuadé des compétences économiques d’Adolf. Par contre, celles de son ministre de l’Économie, oui. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht

    Une fois que ce dernier a réussi à redresser la situation, Hitler l’a écarté car, à partir de 1938, il s’agissait de passer à une économie de guerre et là, Schacht n’était pas d’accord. Tous les bénéfices de ce redressement seront aspirés dans l’effort de guerre (mais c’était aussi le but), avant de finir dans un Berlin en flammes…


    • Cateaufoncel 7 mars 2018 18:36

      @Rincevent

      J’ai moi aussi été surpris de ne pas trouver mention de Hjalmar Schacht, mais aussi des effets Mefo, destinés à relancer l’économie sans augmentation de la masse monétaire...


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 mars 2018 19:46

      @Rincevent. Toi aussi tu as remarqué que Hjalmar Schacht, le plus keynésien des keynésiens, est passé au trou de mémoire.

      Il est arrivé au Mark d’avoir quatorze cours de change différents selon la transaction. Il vaut mieux un régime très autoritaire pour jouer à ce jeu là.

    • mimi45140 8 mars 2018 13:46

      @Cateaufoncel
      Oublier  Hjalmar Schacht ne parait pas surprenant au vu de son efficacité à réduire la dette,à l’heure actuelle ce dernier serait la bête noire des financiers ,il ne faut pas oublier que monsieur  Hjalmar Schacht n’a pas mis que les pauvres au régime sec, les spéculateurs ont bien dégustés ,il faut se rappeler que c’était aussi lui quelques années auparavant qui avait jugulé l’hyperinflation allemande,non, oublier tout votez pour l’Europe et surtout croyez MACRON le nouveau produit miracle. Monsieur  Hjalmar Schacht faisait parti des personnages acquittées au procés de NUREMBERG.


  • Montdragon Montdragon 7 mars 2018 18:39

    Chuuuut pas trop fort !!
    Oui, on sait, une fois débarrassée de l’influence xxxxxxxxxx une économie dirigée peut être optimale !
    Allez hop, j’appelle la Stasi.


    • Xenozoid 7 mars 2018 18:45

      @Montdragon
      essaie le crédit agricole,ou paris bas...la stasi n’est plus là,tu perd ton temps
      tu deviens obsolette,tu as pondu des oeufs ?
      et tu sais que les dragons
      ils font cela avec de la masturbation...
      bonne ponte, le printemps arrive


    • Montdragon Montdragon 7 mars 2018 19:21

      @Xenozoid
      Tiens xeno ! Ca roule ma poule ?
      Ça fait bien 2 ans que tu ne me parles pas mais tu viens pondre ta crotte, d’autant plus que c’était lisible mes félos l’ami !
      Quant à la Stasi, c’est une joke pour initiés.
      Moralité, ne pas réagir trop vite, allez couché, rantanplan.

      ps : mon pseudo est un toponyme, ducxx.


    • Xenozoid 7 mars 2018 19:22

      @Montdragon

      ,tu aimes ça ?,,,brrrrr


    • Montdragon Montdragon 7 mars 2018 19:31

      @Xenozoid
      Tu redeviens ésotérique et je ne comprends plus....
      Toi venir prendre cachet bleu hein bwana.


    • Xenozoid 7 mars 2018 19:35

      @Montdragon

      garde tes oeufs ,j’en veux pas...


    • Montdragon Montdragon 7 mars 2018 19:49

      @Xenozoid
      May I say you’re a little piece of shit darling ?


    • Xenozoid 7 mars 2018 19:52

      @Montdragon
      yes of course,but i still do not want your eegs,my dear


    • Montdragon Montdragon 7 mars 2018 20:44

      @Xenozoid
      Don’t have any life ? Call the number FUCK-XENO-999 and a new friend will appear !
      Enjoy !


    • Xenozoid 7 mars 2018 20:50

      @Montdragon

      i am always kind too know who are the xxxxxxxxxx you are talking about,call me crazy


  • Elixir Elixir 7 mars 2018 19:53

    Par contre au niveau écologie, personne ne semble faire l’éloge de sa politique, même pas l’auteur, c’est bizarre...


    • mmbbb 7 mars 2018 20:13

      @Elixir les fours crematoire devaient pollues en effet Emission de dioxine mais bon c ’etait principalement en pologne


    • Attila Attila 7 mars 2018 21:01

      @Elixir
      Ah,oui, c’est bizarre !
      Sans doute que personne n’a lu :
      — « Le nouvel ordre écologique » de Luc Ferry. Éditions Grasset.
      — « Jeunesse et genèse du nazisme », thèse de doctorat d’histoire de Georgette Mouton.

      .


    • Et hop ! Et hop ! 8 mars 2018 19:15

      @Elixir : 


      Il était aussi végétarien, on ne voit pas non plus l’auteur le présenter comme un des fondateurs du mouvement Vegan.

  • Xenozoid 7 mars 2018 21:02

    ne dit t’on pas les guerres se font toutes dans l’usure ?


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 mars 2018 21:21

    Hitler fils spirituel de Bismarck et aujourd’hui Merkel . La Mitteleuropa comme empire.Rien ne change chez les chleus.


  • velosolex velosolex 7 mars 2018 21:28

    Le « miracle » allemand, avant son enfer, n’est pas trop difficile à comprendre, et s’articule l’un avec l’autre. Emprunt massif pour faire repartir la machine de guerre, avec l’assurance qu’une fois vaincue, les créditeurs auront au mieux droit à un bras d’honneur. La réduction du chômage s’accompagne sur les grands chantiers pharaoniques, comme ceux des jeux de Berlin, de la préférence de l’emploi de la pelle au celui du bulldozer, qu’on équipera bientôt d’un canon.

     Tout le monde trouve monsieur Hitler formidable, dans cette cécité de ceux qui cherchent un rempart contre Staline. Un Reich prévu pour 1000 ans, qui perdra bientôt tout sens des réalités, jusqu’à sa chute. Mais le sens de l’économie stricte et froide perdurera, pour atteindre et dépasser l’abime. 
    On l’oublie, mais cette machine de guerre mafieuse s’empressa, avec le blitzkrieg de mettre la France sous tutelle, une condition indispensable avec l’impôt de guerre énorme, pour pouvoir continuer l’effort de guerre, alimenter le niveau de vie des allemands, et à plumer les autres, dans la plus grande affaire de gangstérisme au monde.
     Captation de toutes les richesses, avec parfois d’ailleurs un coup de mains des supplétifs. Ainsi, pour l’illumination des juifs, transport, alimentation et destruction finale, chaque pays donnait une taxe aux nazis : Ils pouvaient ensuite se payer sur la bête en récupérant les biens fonciers. Cheveux, dents, tout est source de profit, de transformation. On fait du savon avec la graisse des corps. La force de travail est récupéré jusqu’à la mort planifiée. Jamais le cynisme économique ne partagea autant son lit avec un tel régime totalitaire. La marche arrière n’existera pas dans cette tentative inédite de colonisation d’un continent , où ne devaient survivre qu’une classe d’esclave pour servir leurs maitres. 

    • nono le simplet 8 mars 2018 12:57

      @velosolex
      ne pas oublier les grands industriels avec Krupp père et fils à leur tête qui ont misé sur Hitler dans les années 30


  • McGurk McGurk 7 mars 2018 21:39

    C’est tout de même très vite résumé, quand même.

    Hitler s’appuyait sur des réseaux de très puissantes entreprises, et ce dans tous les domaines, qui finançaient largement son régime. Rappelons tout de même qu’elles avaient des esclaves, des vrais, (juifs, prisonniers politiques, etc.) à disposition et qu’eux ne peuvent réclamer de salaire. Normal que dans ces conditions l’économie marche bien mieux...

    Le pari était tout de même extrêmement risqué d’à la fois emprunter massivement et en plus de faire une « politique de grands travaux ». Parce qu’effectivement, cette dernière mesure ne marche que sur le très court terme et ne garantit absolument pas une quelconque stabilité économique à moyen ou long terme.

    Je me dois de rappeler que cette politique n’était pas si « allemande » (ou hitlérienne) car celle-ci à bénéficié de la complicité de nombreux entrepreneurs étrangers (ex : Henry Ford - et ses amitiés nazies) et puissances étrangères (comme la Grande Bretagne avec l’importation de pétrole). Le résultat n’est donc pas tellement dû à la volonté d’un homme (plutôt un monstre) mais d’un grand nombre d’acteurs économiques, nationaux et étrangers qui y ont vu une opportunité de faire du profit.

    Rajoutons également que pour monter son projet, Hitler a bénéficié très tôt de l’appui de la bourgeoisie allemande et de son soutien financier. Ca aide...


    • velosolex velosolex 7 mars 2018 22:40

      @McGurk
      Le nazisme et ses supporters, c’est une parabole extrême du capitalisme ; Vision à très court terme, sans aucun état d’âmes des dommages induits, les exigeant même. 

      Seuls compte les investissements, les bénéfices. La dernière tentative de colonisation, concernant cette fois ci l’europe, pour une version inédite. ...
      .Un régime qui ne connait pas le doute, qui ne peut l’admettre, qui n’a qu’une seule vitesse, la marche avant du bulldozer, et un slogan simpliste voulant tordre jusqu’au principe d’humanité, et même de réalité..... 
      Une course vers la mort et vers le profit, les états d’âmes anesthésiés par le culte du chef, et les amphétamines, avec Wagner en fond sonore....Un tableau de jerôme Bosh avec le diable comptant ses sous, et alimentant les fours...
      L’horreur économique est toujours présente, quoique plus soft, plus élégante..On n’évite maintenant la couleur brune. 

    • velosolex velosolex 7 mars 2018 22:47

      @McGurk
       « cette dernière mesure ne marche que sur le très court terme et ne garantit absolument pas une quelconque stabilité économique à moyen ou long terme. »


      C’est pourquoi dés le départ du projet, la guerre est nécessaire et planifiée....
      La vache grasse qu’est la France va fournir la relève ensuite de ce qu’offraient les banquiers...

      .La guerre est une autre façon de faire de la politique, mais aussi de l’économie. 
      Les Polonais offrent une autre illustration du challenge, avec cette récupération inédite des biens juifs, disparus un jour on ne sait où, sans laisser la moindre adresse.....

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 mars 2018 23:04

      @velosolex

      Plus compliqué que cela .


    • velosolex velosolex 7 mars 2018 23:41


      Aita Pea Pea 


      Tout était planifié dans « mein kampf ».
      Sauf la destruction de Berlin....
       Il est vrai que la version française était expurgée des passages douloureux pour nous . Un éditeur parisien eut l’indécence de publier le texte original, et l’envoya aux députés pour qu’ils le lisent entre deux siestes...On n’interdit l’ouvrage car portant atteinte aux droits d’auteur. 

    • velosolex velosolex 7 mars 2018 23:44

      @velosolex
      Quelques références utiles : La france de Vichy, de Robert Paxton

      Terre de sang, et plus généralement toute l’oeuvre de Timothy snyder


    • Jean Roque Jean Roque 8 mars 2018 13:15

      @velosolex
      Quand on a pas lu, il ne fut pas repêter comme un gauchiste ce que dit journalope. Dans Mein Kampf, Hitler dit :
       
      - qu’il ne faut pas ouvrir 2 fronts comme en 14
      - qu’il faut rester en paix avec les anglais, les cousins germains
      - que l’ennemi héréditaire, la France, n’est de peu importance face à la nécessité de conquérir des colonies à l’Est, qu’il faudrait mieux s’entendre.
      etc.
       
      Ce qui n’a pas été exactement son pgrm, il a déclaré la guerre d’abord à l’Ouest puis sur 2 fronts et finalement à la terre entière quasiment... Quand aux juifs, la solution qui fut envisagé par les nazi était de les expédier, aux US, qui refusèrent, en Palestine, à Madagascar ! Comme Staline qui fit un république juive vers la Mongolie
      Chamberlain voulait le couloir de Dantzig pour faire passer l’armé allemande en Prusse Orientale, et que tous les pays de l’Est s’allient avec le allemands pour attaquer l’URSS. Et finalement Staline l’a joué finement.


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 14:11

      @velosolex
      Il est vrai que je n’ai pas lu cette soupe infâme, comme tant d’autres qui ne tiennent pas à entrer en catalepsie. Le code civil est moins barbant. Mais j’ai lu assez pour me faire un idée de ce que les députés français et nos gouvernants ne semblaient pas voir eux aussi, ne l’ayant sans doute aussi pas lu, et faisant confiance à ce sauveur d’un peuple. 

      Le diable habillé en prada en quelque sorte. Je connais les points de détail que vous avancez, et dont on pourrait conjoncturer à l’infini. Pour le plan Madagascar, dont Anna Arendt parle dans « Eichman à Jerusalem » ne nous leurrons pas, cela fait partie du cosmétique ; Eichman fit semblant d’y croire pour ménager le réel ! ...Il n’y avait aucun moyen de faire passer des millions d’homme dans une mer infestée des sous marins britanniques. Aucun budget disponible dans cet effort qui aurait demandé des fonds considérables, dans une économie tournée vers l’effort de guerre et l’annexion. Les ersatzgruppen avaient déjà depuis longtemps commencé à fusiller les juifs et le tziganes à l’est, et les malades mentaux avant même le début de la guerre, n’existaient plus. 
      Comme vous le dites, et qui fait la thèse de Timothy Leary dans « terre de sang », le but ultime s’articule autour d’un empire de 1000 ans, et de l’annexion des terres pour l’agrandissement à l’est....La grande affaire et l’obsession d’Hitler qui conditionne tout le reste
      Après les juifs, ce sont bien sûr les ukrainiens et les russes qui auraient été liquidé dans cette logique de la table rase. 
       Il n’existe pas de plan B pour tous les peuples, dont on veut prendre les terres, ou l’argent. L’euthanasie comme métaphore suffira comme solution finale et sera cette fois ci assumé après la conférence de Wansee. 
      Adolph avait compris qu’il lui serait difficile de se lancer sur plusieurs fronts. C’est pourquoi la technique du blitzkrieg qui marcha en france et qui était d’ailleurs le seul modèle, fut tenté en Angleterre. La résistance de churchill le fit changer de tactique. Il lui fallait préparer l’invasion de l’URSS qui démarra là aussi à toute allure, et surprit les soviets. On l’a oublié, mais les nazis avant les v2 avaient une arme secrète...La drogue administrée à haute dose à ses soldats, la pervitine, qui rendaient les combattants invincibles. 
      Les junkies d’Adolf Hitler - France Inter

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 mars 2018 14:21

      @velosolex

      La drogue qui manquait le plus à Hitler était le pétrole.


    • pemile pemile 8 mars 2018 14:40

      @Aita Pea Pea « La drogue qui manquait le plus à Hitler était le pétrole. »

      A défaut, mettre de mettre un tigre dans le moteur, il mettait de la coke dans le moteur des Tigres ? smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 mars 2018 14:49

      @pemile

      Bonjour.L’etait Koursk dépendant mais l’a pas eu sa dose.


    • Ben Schott 8 mars 2018 17:21

      @velosolex
       

      « Il est vrai que je n’ai pas lu cette soupe infâme »
       
      Alors dans ce cas, on la ferme humblement, petit génie.
       


    • Odin Odin 8 mars 2018 18:26

      @velosolex

      « Il est vrai que je n’ai pas lu cette soupe infâme »

      Avant de vouloir réécrire la période 39/45, on s’informe et la lecture de « cette soupe infâme » est l’une des bases pour analyser cette période. C’est comme parler du communisme sans savoir qui finança le bolchevisme. 

      « Il n’y avait aucun moyen de faire passer des millions d’homme dans une mer infestée des sous marins britanniques. »

      Pour améliorer vos connaissances à ce sujet, je vous invite à vous renseigner sur l’histoire du paquebot allemand Saint Louis durant le printemps 1939 et de son terrifiant périple. 

      « La drogue administrée à haute dose à ses soldats »

      Il est vrai qu’avec des infos venant de France Inter, je comprends mieux votre problème d’analyse.


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 19:21

      @Odin
      Par odin, on voit ceux qui ont lu les sagas vikings....Sans blague vous avez lu cette soupe ?........ J’ai mieux à faire qu’à lire « Mein kampf ». ....Qui l’a lu ici ?...J’en connais les grands traits, j’en ai parcouru des extraits significatifs. Ca me suffit....Il y a trop de bons livres pour lire les mauvais.... Je sais trop bien où ce livre de cuisine a mené...Je connais l’errance de ce pauvre « saint louis », relevant où en était l’antisémitisme en ces années. « Le complot contre l’amérique » de Roth, est un excellent roman que j’ai lui lu, et qui est un livre de science fiction partant du postulat de la victoire de Lindbergh, nazi notoire, sur Roosevelt, et ce qui aurait pu suivre, dans cette Amérique du « saint louis ».... Car Roosevelt n’eut pas une victoire facile. Maintenant je ne cherche à épater personne, je ne prétend surtout pas être exhaustif, je donne et partage des informations sur le ton le plus courtois possible. La pervitine n’est pas un fake, ...Ou alors vous êtes le seul à garder le contact dans un monde délirant....

      Hitler avait boosté ses troupes lors des offensives éclairs, ce qui laissa désemparé par exemple les français se battant contre des soldats aux forces semble t’il inhumaines, faisant des percées sans jamais se reposer, arrivant ainsi à Paris en une attaque éclair. Pour information, la percée des Ardennes fut identifiée par des aviateurs français, mais l’état major refusa de la croire possible. Un bombardement aurait pourtant changé l’histoire dans ce qui fut le plus grand embouteillage de l’histoire. Gilbers, dans Germania, une excellent roman sur le Berlin devasté, parle lui aussi de la pervitine. L’industrie pharmaceutique fut donc convoquée non seulement pour gazer les juifs, mais pour autant booster les troupes, et même ses dirigeants, opiomanes notoires. Le complot contre l’Amérique - Philip Roth - Babelio

    • Et hop ! Et hop ! 8 mars 2018 19:21

      @Jean Roque : «  Ce qui n’a pas été exactement son pgrm, il a déclaré la guerre d’abord à l’Ouest puis sur 2 fronts et finalement à la terre entière quasiment. »


      Qu’est-ce que vous racontez ? C’est l’Angleterre qui lui a déclaré la guerre, en entraînant le gouvernement Daladier qui aurait dû obtenir une loi du Parlement et qui s’est mis dans l’illégalité constitutionnelle. 


    • Odin Odin 8 mars 2018 20:58

      @velosolex

      « Sans blague vous avez lu cette soupe ? »

      J’ai lu beaucoup de « soupes » ce qui m’a permis de prendre du recul pour analyser l’histoire de notre pays.

      « Je connais l’errance de ce pauvre « saint louis », relevant où en était l’antisémitisme en ces années. »

      Sur ce sujet, afin de compléter vos connaissances sur cette période,

      je vous conseille Philippe IV dit « le Bel ».

      Bonne soirée.


    • jlouisjoly 8 mars 2018 20:59

      @Jean Roque
      Vous faites aussi le gauchiste.Hitler n’a jamais déclaré la guerre a l’ouest


    • Ben Schott 9 mars 2018 07:13

      @velosolex                                                                                                                          
       

      « J’ai mieux à faire qu’à lire « Mein kampf » » Tu as certainement mieux à faire aussi que déblatérer ici sur des sujets que tu ne connais pas.
       
      « Qui l’a lu ici ? » Moi.
       
      « Il y a trop de bons livres pour lire les mauvais » Hitler ne visait pas le Nobel de littérature. C’est un ouvrage historique, dont tu parles sans en avoir lu la moindre ligne.
       
      « Je sais trop bien où ce livre de cuisine a mené » Tu as peur qu’après l’avoir lu il te vienne l’idée de construire un camp d’extermination dans ta cave ?
       


    • nono le simplet 9 mars 2018 07:39

      @velosolex
      Un bombardement aurait pourtant changé l’histoire dans ce qui fut le plus grand embouteillage de l’histoire

      c’est pas faux mais bombarder avec quoi ? avec les 150 bombardiers démodés et très lents ? avec quelle couverture de chasseurs ?
      l’essentiel de la flotte aérienne allemande était en soutien de l’attaque et ce ne sont pas les quelques Dewoitine et Hurricane qui pouvaient quelque chose contre les 600 Me 109 qui couvraient l’attaque ... il n’ y avait pas de Spitfire dans le ciel, seul capable de rivaliser avec les Me 109 ...

  • Jean Roque Jean Roque 7 mars 2018 22:28

    Il faut expliquer le système de Schaft comme le fait Delaisi dans son bouquin.

    Les congés payés ont été instaurés en 33 par les nazis, avec leurs fameux centres de vacances ouvriers de la mer Baltique. Mais 8m2 la piaule pour 4... fallait aller se baigner !


  • UnLorrain 7 mars 2018 23:05

    @ velosolex

    Vous avez oublié les abatsjours en peau humaine ( jolis motifs ce modèle ci,il avait des tatouages,recherchés huhu ) godasses et autres portefeuilles,la peau bien tanné devenant le cuir a cet usage. Ilse Koch savait le business il me semble avoir lu quelque part.

    A mercantile mercantile et demi dirait on.


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 10:10

      @UnLorrain

      Vous avez raison mais ces faits macabres ne furent qu’anecdotiques, et condamnés d’ailleurs par les supérieurs nazis, qui tenaient à une image lisse, tant que faire se peut. Les éléments de langage étaient importants chez eux. Même si la solution finale devait rester un secret, il est évident que cela générait des états d’armes. Des debriefs étaient prévus : Les exécuteurs devaient concevoir que bien que leur tache était rude, ils devaient en être fiers, puisque qu’ ayant le courage, pour la cause commune de se dépasser ainsi. Voilà comment on transforme un salaud en héros. 
       Les victimes n’étaient pas tués, mais euthanasiées. La science et ses professeurs étaient omniprésents, pour la forclusion du réel. 
      Voilà comment on conditionne tout un peuple ayant déjà le gout de la discipline vers le pire. Cette histoire est à la rencontre d’une culture dévoyée, d’une crise, d’un moment historique précis, et sans doute d’autres facteurs économiques, et structurels, comme on dit, quand on ne sait plus quoi dire.
      Rien de tel que la page nazie pour nous donner des pistes sur la manipulation.... 

    • Ben Schott 8 mars 2018 12:12

      @velosolex
       

      « La science et ses professeurs étaient omniprésents, pour la forclusion du réel »
       
      Ah la vache ! Tu pourrais pas arrêter un peu de charabier ?
       
      Et privilégie la qualité à la quantité.
       


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 13:30

      @Ben Schott
      J’observe avec amusement que vous me suivez comme un chien, fasciné par mes écrits, et tout autant reniflant les trottoirs, étourdi de vos propres déjections. 


      Cela est en adéquation avec ce texte, traitant du rapport maître et esclave

      En quoi pour une fois, en mettant le museau dedans, vous êtes au cœur du sujet !

      Vos aboiements de clébard planqué derrière la grille me distraient, mais ne changent rien à mes préférences. 

      Je préfère de loin les chats, hors celui qui me sert d’avatar, à cause de sa hauteur de vue et de son ironie. 
      D’ailleurs il n’y a pas de chat policier.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2018 13:42

      @velosolex


      Félix le Chat l’était à sa manière burlesque. Remettant de l’ordre dans le chaos,...

    • Ben Schott 8 mars 2018 17:14

      @velosolex
       

      « fasciné par tes écrits » ?
       
      Oui, une telle incommensurable vacuité qui émane de ta logorrhée est fascinante ! Toi l’expert en tout, vélocipède, tu aurais dû connaître un destin bien plus prestigieux que celui d’apporter ta lumière aux cons d’Agoravox ! Dommage !
       
      Oui, moi le clébard, je pisse sur tes tiags.
       


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 23:13

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Je vis précisément dans une région de grand chaos minéral et de forêts, propre aux légendes et aux ombres. Le propre des légendes celtiques et germaniques. Les fées m’attirent, et les gnomes hideux ne me font pas peur. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 mars 2018 10:42

      @velosolex


      Vélosolex, je vous invité à lire : Jean-François Vézina : Danser avec le chaos. J’ai regardé hier une émission sur arté concernant les Dragons qui m’ont toujours fascinée. Je me souvient dans mes lointains souvenur d’un film qu racontait l’histoire d’une petite fille qui était devenue amie avec un Fafnir dans une grotte. Elle lui avait ôté une épine du pied qui lui faisait mal. Le film, comme : Crin blanc m’avait beaucoup touchée. Un peu comme le : Ballon rouge,......

  • Paul Leleu 8 mars 2018 00:11

    une politique de relance massive, financée par la perspective des prédations impériales dans les pays vaincus ? 


    Mais il faut dire que les capitalistes avaient plongé l’Allemagne (et le monde) dans une misère exangue, avec leurs banques et leurs guerres déguelasses. Donc les Allemands ont pété les plombs. 

    Pour finir, ils se sont fait battre par les communistes russes, ce qui est quand même une sacrée ironie de l’Histoire. 

    Hitler et les nazis sont responsables d’un effondrement civilisationnel et historique sans-doute irrécupérable pour l’Europe. Leur folie a non seulement conduit à des horreurs, mais en même temps, a anéanti (définitivement ?) l’Europe en tant que civilisation et population. La racaille américaine a trouvé place nette pour dérouler sa chienlit anti-humaine. 

    Peut-être que si Hitler avait eu un autre projet pour l’Europe ça aurait été plus intéressant. Mais d’un autre côté, il n’aurait peut-être pas fanatisé les foules avec un projet plus mature, ni trouvé les financements bourgeois (la perspective d’une guerre pour solder la criser, mater les peuples et éviter la révolution).

  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 8 mars 2018 02:05

    hitler c’est un peu comme khadafi.
    Au début ca partiais d’un bon sentiment (hitler & kadhafi et tant d’autres de cet acabit)
     
    L’auteur n’a pas assez expliqué aussi l’immense responsabilité de la France (14-18) qui à acculé ensuite l’allemagne dans une catastrophe économique sans précédent (veimar etc) directement issu des pénalités de guerres.
     
    Je conseille l’exellent bouquin économique qui traite de cette époque de pierre jovanovic ou d’ecouter ses deuxs conférences sur le sujet avec alexandre, vous apprendrez bcp ainsi que les documents historiques d’époque s’y accollant.
     
    L’immense scandale et déroutes des deuxs freres banquiers de l’époque, ceci est dans un vieux marianne d’une 10ene d’années que je ne possède hélas plus pour ceux qui onts eu la chance de l’avoir eu entre les mains.
     
    Enfin cet ensembles de faits historiques qui onts placé ce type à la place ou il s’est retrouvé.
    Je ne parles bien sur pas du role des Américains (lourde responsabilté, car bcp savaient ce qu’il s’y tramais.
     
    Et la suite... bah tout le monde sait (enfin en principe)
     
    L’histoire est toujours complexe, et difficile à appréhender, l’injustice et l’idéologie chapeautant le tout crée très souvent des dictatures féroces, ou c’est tpoujours l’individu lambda qui au bout regle la facture finale.


  • UnLorrain 8 mars 2018 09:24

    @ Cadoudal @ Ouam

    Je me prête a penser depuis quelques temps,et d’avoir parcouru Bloy,Mirbeau, qui ont dans plus d’un de leurs ouvrages « démontrer » que la misère,le pauvre,doit être éliminé. Eliminer par ce qui pourrait être une « main invisible »ou plus précisément,des mains qui y travaillent,dans l’ombre.


  • bob de lyon 8 mars 2018 09:41

    L’auteur n’a pas assez expliqué aussi l’immense responsabilité de la France (14-18) qui à acculé ensuite l’Allemagne dans une catastrophe économique sans précédent…

    Bonjour,

    Je vous propose un autre prisme de cette histoire.

    Pas si simple. Il faut se remettre dans le contexte et les mentalités de l’époque. Tout l’art de l’historien que je ne suis pas.

    D’abord, il y eut 1870 et l’indemnité kolossale réclamée par la Prusse que la France paya ((eh oui ! nous on paye, depuis Jean Le Bon, Bertrand Du Guesclin ou François 1er, question d’honneur probablement, voir la suite…).

    Ensuite la guerre de 1914-1918, où pas une parcelle du territoire allemand ne fut occupée, ni détruite et où aucun équipement industriel ne fut détruit…

    Que l’empreinte démographique de la guerre – important différentiel entre population – est au désavantage de mon pays (je suis Français, et je n’y peux rien mais j’en suis content)… Ce qui explique l’état d’esprit pacifiste de 1939 et en partie l‘étrange défaite. (Nous étions pacifistes, est-ce bien sérieux ?).

    Bref, que le remboursement de la dette allemande fut alimenté par des prêts consentis par la banque U.S. J-P. Morgan* (Président du Trust de l’acier en 1914, imaginons !….) qui avait pourvu les caisses de l’Angleterre et de la France pendant le conflit, jusqu’au jour où cette banque réclama brutalement le remboursement des dettes à… la France ! (Ah ben alors ! et là nous sommes restés bien seuls).

    Enfin, que la compensation des dommages de guerre réclamée par le Traité de Versailles a bon dos ; elle ne fut jamais intégralement payée ! (faudrait le souffler aux Grecs !). Probable que l’auteur du texte que vous commentez en a tenu compte.

    « Les Allemands savent pleurnicher » (c’est Goethe qui le dit, pas moi ; je n’oserais pas).

    Quant à l’Allemagne, lorsque Hitler arriva au pouvoir les réformes étaient sur les rails et portaient déjà leurs fruits.

    Il en profita pour le malheur de mes parents.

    Anecdote subsidiaire :

    *En 1915, John Pierpont Morgan s’est pris deux balles de revolver dans l’os iliaque ; une de .32 et l’autre de .38, distribuées par Erich Muenter, armé d’une arme dans chaque main.

    Muenter — atteint de maladie mentale : l’idéalisme ! — était outré du commerce de masse réalisé par les profiteurs de guerre.

    À cette époque, quelques courageux savaient quoi faire d’un banquier, cupide ou pas (euh là, j’hésite), qui se glorifiait d’être éventuel arrière descendant de pirate caraïbe.

    Bien fait pour sa gueule au Morgan ! Hélas, il n’en est pas mort (je me lâche, il y a prescription !) Muenter s’est suicidé. J’ai une petite pensée pour lui. Il parlait sept langues paraît-il ?

    Bonne journée.


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 11:49

      @bob de lyon

      On a beaucoup ergoté sur le traité de Versailles, et les dommages de guerre soit disant énormes. 
      Ors la dette que la France dut régler à l’Allemagne après la guerre de 70 est proportionnellement la même. Et la France régla rubis sur l’œil, sans rechigner, dans une parenthèse d’expansion économique. 
      Sans compter que les exigences de la France en 1918 sont beaucoup plus justifiées, car la guerre de 70 n’impacta pas le territoire allemand. 
      Par contre en 18 plusieurs départements français sont impropres à toutes cultures, et la machine industrielle anéantie...
      Donc elle est non seulement légitime, mais indispensable...Il est facile de refaire l’histoire après coup, mais les populations françaises n’auraient pas supporté en 20 qu’on passe l’éponge sur trois millions de morts..Le problème vient que les allemands ne l’ont pas vécu ainsi, et que la présentation des faits ( le coup de poignard dans le dos) a été démagogiquement employé par les politiciens pour relancer le nationalisme...
       Nous revenons donc à la responsabilité des politiques qui n’ont pas su empêcher en 14 un conflit évitable. Et là, la responsabilité est partagée. 
      L’interprétation économique des faits est liée à notre époque, qui a tendance à concevoir qu’en ces termes étroits qui sont les lunettes de notre temps, comme le religieux servait l’expansionnisme quelques siècle plus tôt. ....Le nationalisme et le patriotisme faisaient encore disjoncter du réel bien des hommes à l’époque. Nous y revenons d’ailleurs, cherchant à concevoir des solutions simples envers des problèmes complexes. 
      Une évidence : Nous n’avons plus les moyens de nous lancer dans ce genre d’aventure qui n’était déjà plus en adéquation avec le vingtième siècle ; Nous avons épuisé la terre, nous avons grillé tous nos jokers. Il faut l’admettre, la terre est plus ou moins devenue une sorte d’épave rafistolée, de bric et de brac, avec des matières premières et des espèces en voie de disparition, une atmosphère polluée. 
      La guerre des pirates et des corsaires c’est fini. Il nous faut tous maintenant vivre sur l’ile de la méduse, si nous arrivons à la trouver

  • microf 8 mars 2018 10:50


    Non Hitler n´était pas le seul qui ait réussit en très peu de temps, il ya un autre, le Président Thomas SANKARA du Burkina-Faso qui bat même le record, il n´est resté au pouvoir que 4 ans 2 mois et 11 jours. Pendant ce temps au pouvoir, d´un pays oú l´on mourrait presque de famine, il en a fait un pays auto-suffisant en tout, et économiquement viable.

    Voici ses objectifs lorsqu´il arrive au pouvoir en 1983 qu´il quitte suite á un assassinat le 15 octobre 1987.

    Source wikipédia

    "Il déclare que ses objectifs sont : « Refuser l’état de survie, desserrer les pressions, libérer nos campagnes d’un immobilisme moyenâgeux ou d’une régression, démocratiser notre société, ouvrir les esprits sur un univers de responsabilité collective pour oser inventer l’avenir. Briser et reconstruire l’administration à travers une autre image du fonctionnaire, plonger notre armée dans le peuple par le travail productif et lui rappeler incessamment que, sans formation patriotique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance ». Il s’entoure de cadres compétents, défend la transformation de l’administration, la redistribution des richesses, la libération de la femme, la responsabilisation de la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc. Le 4 août 1984, la République de Haute-Volta est renommée Burkina Faso6.

    Comités de défense de la révolution

    Son gouvernement retire aux chefs traditionnels les pouvoirs féodaux qu’ils continuaient d’exercer6. Il crée les CDR (Comités de défense de la révolution), qui sont chargés localement d’exercer le pouvoir au nom du peuple, gérant la sécurité, la formation politique, l’assainissement des quartiers, la production et la consommation de produits locaux ou encore le contrôle budgétaire des ministères. Parfois, ils refusent après débats certains projets nationaux, comme celui de l’« école nouvelle », qu’ils jugent trop radical6. Les CDR auront toutefois tendance à se comporter en milice révolutionnaire faisant régner la terreur, luttant contre les syndicats (jugés dangereux car liés à l’opposition du FPV et du PCRV). Thomas Sankara dénonce toutefois certains excès des CDR, souvent liés à des disputes internes6.

    Concernant la démocratie, il développe une pensée originale : « Le bulletin de vote et un appareil électoral ne signifient pas, par eux-mêmes, qu’il existe une démocratie. Ceux qui organisent des élections de temps à autre, et ne se préoccupent du peuple qu’avant chaque acte électoral, n’ont pas un système réellement démocratique. […] On ne peut concevoir la démocratie sans que le pouvoir, sous toutes ses formes, soit remis entre les mains du peuple ; le pouvoir économique, militaire, politique, le pouvoir social et culturel »6.

    Politique intérieure

    Les dépenses de fonctionnement diminuent pour renforcer l’investissement. Les salaires sont ponctionnés de 5 à 12 % mais les loyers sont déclarés gratuits pendant un an. À Ouagadougou, une friche est réhabilitée en zone industrielle. Le nouveau régime vise à développer une économie ne dépendant plus de l’aide extérieure, que Thomas Sankara décrit ainsi : « Ces aides alimentaires […] qui installent dans nos esprits […] des réflexes de mendiant, d’assisté, nous n’en voulons vraiment plus ! Il faut produire, produire plus parce qu’il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés ». Les importations de fruits et légumes sont interdites afin d’inciter les commerçants à se fournir dans les zones de production situées dans le Sud-Ouest du Burkina Faso ; cela est favorisé par la mise en place de nouveaux circuits de distribution et d’une chaîne nationale de magasin. Les CDR permettent aussi aux salariés d’acheter des produits depuis leur lieu de travail6. En 1986, le Burkina Faso atteint son objectif de deux repas et de dix litres d’eau par jour et par personne. Le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation pour les Nations unis déclare au sujet de Sankara : « Il a vaincu la faim : il a fait que le Burkina, en quatre ans, est devenu alimentairement autosuffisant ». Les fonctionnaires sont incités à porter l’habit traditionnel (Faso dan fani), ce qui conduit de nombreuses femmes à obtenir un revenu propre en tissant ce vêtement directement chez elles6.

    Soucieux d’environnement, il dénonce des responsabilités humaines dans l’avancée du désert. En avril 1985, le CNR lance ainsi les « trois luttes » : fin des coupes de bois abusives et campagne de sensibilisation concernant l’utilisation du gaz, fin des feux de brousse et fin de la divagation des animaux. Le gouvernement mène des projets de barrages alors que des paysans construisent parfois eux-mêmes des retenues d’eau. Thomas Sankara critique également le manque d’aide de la France, dont les entreprises bénéficient pourtant en majorité des marchés liés aux grands travaux6.

    Symboliquement, une journée du marché au masculin est instaurée pour sensibiliser au partage des taches ménagères. Sankara avance aussi l’idée d’un « salaire vital », prélevé à la source d’une partie du salaire de l’époux pour le reverser à l’épouse5.

    Source wikipédia


  • microf 8 mars 2018 10:52
    @microf Suite. Thomas Sankara
    Politique internationale

    Au niveau international, sa politique rencontre une approbation du mouvement altermondialiste, dans la mesure où il critique les injustices de la mondialisation, le système financier, l’importance du FMI et de la Banque mondiale et la dette des pays du tiers-monde les maintenant dans un cercle vicieux. Le Burkina Faso ne contracte ainsi pas de prêts avec le FMI, l’organisation voulant imposer ses « conditionnalités ». Thomas Sankara considère en effet ce système comme un moyen de « reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers »6. L’aide économique française est réduite de 80 % entre 1983 et 1985. En décembre 1985, le régime malien de Moussa Traoré entre en guerre pour quelques semaines avec le Burkina de Sankara5.

    Thomas Sankara définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son « Discours d’orientation politique », écrit en septembre-octobre 1983 par Valère Somé et enregistré dans la salle du Conseil de l’Entente puis diffusé à la radio le 2 octobre 198312. Ainsi, en novembre 1986, Thomas Sankara avait attaqué la France de la cohabitation en présence de François Mitterrand et devant les caméras pour avoir accueilli Pieter Botha, le Premier ministre d’Afrique du Sud, et Jonas Savimbi chef de l’UNITA, l’un et l’autre « couverts de sang des pieds jusqu’à la tête »13. De ce fait, aux yeux de Thomas Sankara, ces gouvernants « en portent aujourd’hui et toujours la responsabilité »14. Au sujet de la dette, anticipant la réaction des pays occidentaux, il insiste à Addis Abeba en 1987 sur la nécessité d’un refus collectif des pays africains de son paiement : « Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence »5.

    L’assassinat

    Thomas Sankara est devenu gênant, du fait de sa lutte contre le néocolonialisme, menaçant la place de la France en Afrique ainsi que le pouvoir des autres chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, au comportement plus docile6. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné lors d’un coup d’État organisé par un de ses camarades les plus proches, Blaise Compaoré (plus disposé à soutenir les intérêts de la France, de la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et du Mali de Moussa Traoré qui soutiennent ce renversement6). L’implication de la Libye de Mouammar Kadhafi a parfois été alléguée (en dépit du soutien politique et matériel qu’elle apportait à Sankara). Quelques jours plus tard, il est déclaré « décédé de mort naturelle » par un médecin militaire5. (

    Les responsables et les circonstances de sa mort restent assez mystérieux. Le gouvernement français de l’époque — un gouvernement de cohabitation avec Jacques Chirac Premier ministre et François Mitterrand président de la République — ainsi que plusieurs autres gouvernements africains proches de la France15,8 sont ainsi soupçonnés d’avoir soutenu cet assassinat, de même que Kadhafi [réf. nécessaire]16,8.

    Source wikipédia


  • moussars 8 mars 2018 12:03

    Atterant et effrayant article !
    Comme le démontront facilement de nombreux auteurs volontairement classés complotistes pour une partie d’entre eux (les autres sont ignorés, écartés, freinés dans leurs publications), sans la collaboration active et totale, depuis le milieu des années 20 mais aussi durant la guerre) des grandes entreprises industrielles et des banques américaines (dans tous les secteurs militaires au premier chef), des plans Dawes et Young, de l’hypocrisie de la Suisse, du Portugal, de la Suède..., jamais le régime nazi n’aurait pu mener la guerre et le redressement économique comme il l’a fait !
    Lisez Sutton, Pauwels et bien d’autresd dont les très nombreuses notes et références imparrables sont affligeantes pour les amelocques.
    Les U.S.A. auraient dû être présentes à Nuremberg, mais de l’autre côté.
    Et ce n’est pas le grand-père Bush qui me contredira, ni les frères banquiers Warburg, l’un allemand, l’autre américain et fondateur de la Reserve Federal par exemple qui contrediront les faits...
    Même Goebbels n’a fait que copier le comportement de Bernays et celui de la commission Creel, à l’origine de la maltraitance des américains d’origine allemande et du port d’un signe distinctif jaune dans certaines régions.
    L’histoire est faite par les vainqueurs comme on dit...


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 12:14

      @moussars
      Vous oubliez les japonais qui furent eux aussi parqués. Une petite différence, de taille, tout de même, ils ne furent pas anéantis...La contention des ressortissants des pays ennemis sur le sort national est une vieille histoire, qu’on peut comprendre en temps de guerre. Elle est bien plus vieille que cette guerre là. 

      Facile de refaire la guerre quand elle est finie, et de conjoncturer sur les lachetés,et les aboutissants. 

    • Jean Beaumont Jean Beaumont 8 mars 2018 12:43

      @moussars

      Hélas Agoravox n’empêchent pas les sots ( et heureusement, au fond) de pondre leur bachotages tiré de wikipédia... 

    • Odin Odin 8 mars 2018 18:39

      @velosolex

      « Vous oubliez les japonais qui furent eux aussi parqués. Une petite différence, de taille, tout de même, ils ne furent pas anéantis. ».

      Là, je pense que vous avez un gros, très gros problème.


    • velosolex velosolex 8 mars 2018 19:29

      @Odin
      J’ai comme l’impression qu’odin= Ben shott. 

      Ressemblance crasse évocatrice. 

    • Ben Schott 9 mars 2018 07:18

      @velosolex
       

      Non, il te vouvoie encore, lui.
       
      Mais te plains pas, nous sommes les rares à commenter ta logorrhée, t’as remarqué ? Ça te donne encore l’illusion d’exister.
       

       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 mars 2018 10:44

      @velosolex


      Je vois que nous ami un « emmerdeur » commun" : Ben Schott (voir Nabum),....

    • Ben Schott 9 mars 2018 10:49

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       

      Nabum vous a éconduite, alors vous tentez votre chance avec Vélocipède ?
       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 mars 2018 11:43

      @Ben Schott


      Ce qui vous dérange fondamentalent, c’est que des personnes qui ont des affinités communiquent entre elles. Nabum est du genre oursin. Parfois disponible, mais le plus souvent en position d’attaque. 

    • Ben Schott 9 mars 2018 11:50

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       

      Non, ce qui me dérange fondamentalement est d’autre ordre que les pompeux cornichons qui ne suscitent chez moi que l’envie d’un attentat pâtissier virtuel.
       
      Et gloup et gloup !...
       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 mars 2018 11:54

      @Ben Schott

      Si vous évoquez notre ami belge Noêl Godin, sachez que je connais le personnage et qu’il serait loin de vous apprécier, étant très proche de Van Eigem. Mais au sein de la gauche, il y a de nombreuses tendances et la vôtre n’est certainement pas la mienne,...

    • Ben Schott 9 mars 2018 12:00

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       

      « il serait loin de vous apprécier »
       
      Puisque vous le connaissez, posez-lui donc la question !
       
      Mais prévoyez quand même une serviette, un attentat pâtissier est si vite arrivé !...
       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 mars 2018 12:09

      @Ben Schott


      Je viens de relire la biographie de Guy Debord que mes amis ont bien connu entre 1960-65. Ce n’était que ruptures, trahisons, remises en question permanentes. tout ce petit groupe s’est séparé, chacun construisant son propre chemin et sa propre histoire.D’ailleurs, le titre est : Les Naufrageurs", Pour la tarte, je préfère les cerise noires,...Vous me semblez proche de la rendance libertaire Cohn Bendit (j’ai une amie qui l’a très très bien connu : un sale type,...)

    • Ben Schott 9 mars 2018 18:50

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       


      Digression.
       


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2018 12:31

    Hitler et l’économie.... Auschwitz n’était-il pas comparé à l’anus du monde avec ses chambres à gaz. Il avait parfaitement saisi ce que Freud voulait signifier par stade anal. Occultant le caractère : sadique,....J’ai regardé une émission sur Arté qui montrait le livre parfaitement tenu d’un comptable nazi. A chaque juif tué, correspondait une oeuvre d’art spoliée. Exact, ils avaient le sens des affaires,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2018 12:56

    Manuel du parfait Dictateur : tenir les individus par le ventres et les bas instincts : ceux de la survie qui ramène l’être humain en apparence le plus civilisé à l’état de bête....De Mao à Staline en par Hitler et Mussolini (qui était socialiste avant que d’être national), c’est toujours le même processus. Les italiens suite aux dernière élections parlent de vote guidé par la : Pancia. Même Freud l’évoquait : un peuple affamé perd tout sens du réel. Même si les économiste se vantent justement de représenter : ce réel,... Et Bernays aé effectivement une grande part de responsabilité dans cette barbarie. Le beau-frère de Freud, qui n’avait compris de la psychanalyse que le profit qu’il pouvait en tirer vidant l’essentiel de l’oeuvre de son « rival » . N’publions qu’il trafiquait AUSSI de la fausse monnaie. Pauvre Freud,...pris dans un chantage familial et financier,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2018 12:58

    Manuel du parfait Dictateur : tenir les individus par le ventre et les bas instincts : ceux de la survie qui ramène l’être humain en apparence le plus civilisé à l’état de bête....De Mao à Staline en passant par Hitler et Mussolini (qui était socialiste avant que d’être national), c’est toujours le même processus. Les italiens suite aux dernière élections parlent de vote guidé par la : Pancia. Même Freud l’évoquait : un peuple affamé perd tout sens du réel. Même si les économistes se vantent justement de représenter : ce réel,... Et Bernays a effectivement une grande part de responsabilité dans cette barbarie. Le beau-frère de Freud, qui n’avait compris de la psychanalyse que le profit qu’il pouvait en tirer vidant l’essentiel de l’oeuvre de son « rival » . N’oublions pas qu’il trafiquait AUSSI de la fausse monnaie. Pauvre Freud,...pris dans un chantage familial et financier,...


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 8 mars 2018 13:11

    C’est dingue le nombre d’historiens que l’on peut croiser ici ^^


  • babadjinew babadjinew 8 mars 2018 13:26

    Triste de constater que les dinosaures parfois sont jeunes !!!!

    Les magnifiques autoroutes d’hitler toutes de béton faites comme référence ecconomique de ce 21 eim siécle articuler par des ressources toujours plus rare et du carbonne trop présent !!!!

    C’est une farce j’espére......

    A moins qu’en ses temps sombre ou le spectre infâme de pseudo surpolation plane tel un charognard au dessus de nos têtes l’induction de la solution final à la sauce NWO ne soit le but de ces lignes......

    Laisons donc les chauchemards du 20 eim siècle la ou ils sont et occupons nous des chauchemards du 21eim qui risquent d’être fort plus glauques que tous ceux du passé si nous ne nous reveillons pas trés vite !!!!

    Wake Up !!!!


  • Christian 8 mars 2018 14:06

    1. Prêts monstrueux par la finance internationale. Normal, le monde capitaliste avait de quoi craindre le socialocommunisme, version bolchévique
    2. Collaboration germano-soviétique depuis le traité de Rapallo en 1922
    http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=38170

    C’est cette contradiction inouïe qui rend compliquée l’histoire de la SGm, à la fois le financement international du réarmement allemand pour contrer la puissance soviétique et en même temps la collaboration germano-soviétique. C’est d’ailleurs toujours occulté officiellement....c’est dire si l’histoire est surtout une question d’opinions et idéologique. Y compris chez les historiens.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 mars 2018 15:04

    Dommage qu’il n’y ait pas eu sur Ypres une tombe numérotée 88 . Mais qui dit qu’un autre connard n’eût fait les mêmes saloperies. L’Allemagne était prête,Bismarck et sa pensée régnaient. Un boche est un boche ,foi de mes aïeux et toujours valable.


  • CARAMELOS CARAMELOS 8 mars 2018 17:34

    Salut les Écureuils.

    Ce qui m’interpelle le plus ç,est de savoir comment des États peuvent créer de tels déficits et s’endetter à de tels niveaux ? Comment des peuples peuvent accepter ces taux d’endettements ? Question naïve me diriez-vous. 
    Une partie de la réponse : sommes nous encore dans des démocraties ? Là dette ne servirait-elle pas à asservir un peu plus chaque année le quidam de base ? 
    Sous le régime du nain 600 MDS de dette en plus ,sous Hollandusnullus tout autant... Jupiter sera t-il aussi performant ? 
    Préparez vos noisettes on va casquer !!!
    Bien à vous.
    Caramelos.

  • Et hop ! Et hop ! 8 mars 2018 19:38

    « Hitler était un disciple de Gottfried Feder (1883-1941) économiste qui avait souligné dans ses travaux la « criminalité de la dette » dans son fameux « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure » »


    Cette mesure antisémite a eu immédiatement la réponse du milieu de la finance :


  • soi même 8 mars 2018 20:10

    Il va sans dire Cyril Antony Sutton est absent des cours sur l’économie des années 30, car il est évident si l’auteur avait connue ses travaux, il est évident, il n’aurait pas écrit un torche cul enthousiasme sur la réussite des nazis a jugulé le chômage.


  • Aaltar Aaltar 9 mars 2018 12:35

    L’Histoire et l’économie ne se regardent pas de façon figée et le tableau dépeint est plus que trompeur.
    S’il ne faut pas nier le plein emploi de l’Allemagne à la fin des années 30, il ne faut pas non plus dissocier de cet effet que plus de 85% de l’activité du Reich était tourner vers l’effort de guerre (effort qui n’a pas débuté le lendemain du 1er septembre 1939).
    Hitler a lancé toute son industrie et son économie dans la marche à la guerre et l’ensemble de la nation avance vers ce bouleversement. La politique initiée par Hitler n’avait aucune chance de passer à coté de ce sur quoi elle a été construite et elle était essentiellement destinée à produire le conflit que nous avons connu.
    La politique des grands travaux qui sauvent l’économie d’un pays est un trompe l’oeil. Les USA qui avaient adoptés le New Deal finissaient depuis quelques temps de constater l’essoufflement de la manœuvre et eux non plus sans cette guerre ils n’auraient pas su tenir bien longtemps. L’Allemagne à la veille de la guerre est au bord de la banqueroute et sans la guerre son économie se serait effondrée car totalement sous perfusion de crédits.
    Car tout est là dans ce mirage des grands travaux : le crédit. Rien ne se fait sur fonds propres ou privés, l’état emprunte et il injecte massivement ces liquidités (faute d’investisseurs) dans des grands travaux couteux. Le résultat à court terme est de l’emploi et de la croissance avec une masse de liquidité circulant et dynamisant l’économie. Le compte de fée prend fin quand il faut commencer à rembourser ce que l’on doit à ses créanciers et au delà de 5-10 ans, les effets bénéfiques ne suffisent plus à dégager assez de ressources pour l’état afin qu’il puisse couvrir ses dettes. Nous arrivons alors à la situation de l’Allemagne (programmée comme telle dés le début) où la finalité est bien cette guerre qui va circonscrire toute économie classique.
    Actuellement, nous sommes tellement impactés par le poids de notre propre dette qu’il serait absurde de penser que nous disposerions de crédits possibles pour mener une politique audacieuse de grands travaux (bye bye Mélanchon et se rêves utopiques qui sans les banques n’aura rien comme moyen d’agir - autrement qu’en fait une inflation de masse j’entends). L’Allemagne était programmée pour faire la guerre, industriellement et économiquement, c’est d’ailleurs ce levier qui lui a permis d’avoir les crédit pour s’y préparer. L’Amérique et son new deal n’auraient pas passer le cap des années 40 sans participer à la guerre, la récession de 1937 soufflait le vent d’un effondrement structurel et ce malgré des politiques de relance nombreuses durant toutes les années 30.
    La réalité des choses est qu’il est assez facile de prédire ce qui finit par nous être présentée comme une fatalité ponctuelle, les principaux acteurs savent très bien le jeu qu’ils jouent et savent très bien qu’il n’est pour nous (la plèbe) que de leur laisser suffisamment de marge de manœuvre pour nous mener, non pas où il serait bon qu’on soit mais, où ils veulent.


  • julius 1ER 9 mars 2018 18:18

    Hitler a dépensé sans compter et tous azimut .... 


    et ce sont les autres pays qui ont payé la note !!!

    tu parles d’une réussite des villes et des pays rayés de la carte , 60 Millions de morts et des centaines de milliards de l’époque de destructions massives ....

    il faudra attendre le milieu des années 70 pour que la France retrouve le niveau de PIB des années 30 sans oublier que dans un pays totalitaire comme l’Allemagne Nazie vous ne pouvez pas vous fier aux chiffres donnés par Hitler et ses sbires puisque par essence il contrôlaient tout et pouvaient faire dire ce qu’ils voulaient aux chiffres ...

    il faut être d’une grande naïveté pour croire aux bienfaits du nazisme !!!!!!

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