vendredi 15 février 2019 - par Bernard Conte

La puissance de l’argent et la fin de l’esclavage

La très grande majorité des économistes considère que le capitalisme s’adapte pleinement aux variations, parfois erratiques, de son environnement. Ainsi, le système s’ajusterait aux « chocs » tant internes qu’externes dans une stratégie essentiellement défensive. Au contraire, j’affirme que pour atteindre son objectif d’exploitation maximale à moindre coût, le système capitaliste déploie une stratégie offensive de façonnage de son environnement. Il impose un ajustement structurel permanent à la société dans son ensemble[1]. Dans sa recherche du profit maximal et de l’asservissement du plus grand nombre, il procède par étapes successives qui façonnent les structures de la société. Chaque phase correspond à une configuration spécifique du rapport social qui prépare la suivante.

Lorsqu’une configuration d’exploitation donnée se révèle moins profitable qu’une autre option, le système modifie l’organisation initiale. Pour ce faire, il mobilise ses agents (ses auxiliaires) dans les domaines politique, littéraire, médiatique, juridique… pour rendre le changement plausible pour les populations. Bien souvent, les raisons mises en avant pour justifier l’ajustement des structures sont d’ordre moral, philosophique, humanitaire… plutôt qu’économique.

La fin du système esclavagiste, objet de ce texte, semble bien répondre à la logique capitaliste de recherche du profit maximal.

 

L’abolition de l’esclavage dictée par la recherche du profit

Une configuration d’exploitation à la longévité plus que séculaire a été l’esclavage. De nos jours, l’Histoire focalise sur la traite des noirs, surtout atlantique. Souvent présentée comme une victoire des défenseurs des droits de l’homme et de la philosophie des Lumières, l’abolition de l’esclavage apparaît à certains comme un simple ajustement de structure en vue de réduire les coûts d’exploitation pour rehausser les profits.

Le système esclavagiste se caractérise par une faible productivité et des coûts de reproduction élevés qui obèrent sa rentabilité par rapport à un recours à de la main-d’œuvre « libre ». Par exemple, au XVIIIème siècle, la majorité des physiocrates[2] condamne l’esclavage pour des raisons économiques en comparant les « coûts économiques selon que l’on a recours à l’esclavage ou à une main d’œuvre libre[3] ». Sur le plan économique, l’abolition de l’esclavage s’imposait.

 

La faible productivité du système esclavagiste

 « La faible productivité de l’esclave tient, en effet à sa paresse, mais cette paresse nous dit Dupont de Nemours est : "son unique jouissance, et le seul moyen de reprendre en détail à son maître une partie de sa personne, que le maître a volée en gros. L’esclave est inepte, parce qu’il n’a aucun intérêt de perfectionner son intelligence. L’esclave est mal intentionné, parce qu’il est dans son véritable état de guerre toujours subsistant avec son maître"[4] ». Outre sa productivité basse, le système de production esclavagiste se caractérise par des coûts de reproduction élevés.

 

Les coûts de fonctionnement élevés

Les coûts de production sont liés aux obligations des maîtres ainsi qu’au nécessaire renouvellement rapide de la force de travail. D’une part, même si elles ne sont pas suivies à la lettre, les obligations du maître vis-à-vis de l’esclave inscrites, pour la France, dans le Code noir de 1685[5] (instruire, nourrir, vêtir, loger, soigner…) représentent des dépenses non négligeables. D’autre part, les dures conditions de travail des esclaves réduisent leur durée de vie active. « Turgot note que "ces travaux excessifs [imposés aux esclaves] en font périr beaucoup, et il faut, pour entretenir toujours le nombre nécessaire à la culture, que le commerce en fournisse chaque année une très grande quantité[6]" ».

Dans un contexte d’appropriation privée des biens communautaires (les communs), comme le phénomène des enclosures en Angleterre, renforcé par une législation visant à supprimer les droits coutumiers comme le droit de vaine pâture, le droit de chasse..., il existe un volant de main-d’œuvre « libre » taillable et corvéable à merci pour un salaire à peine équivalent au minimum de subsistance.

Le coût élevé du système esclavagiste et sa faible productivité obèrent sa rentabilité comparée à celle de la production faisant appel à de la main d’œuvre « libre ».

 

Le défaut de rentabilité de l’esclavage par rapport à la main-d’œuvre libre

Dans la Richesse des nations, Adam Smith « démontre que l’esclavage n’est pas rentable, ou plus exactement que l’ouvrage fait par des esclaves est en définitive le plus cher de tous, argument qui repose sur trois affirmations.

D’abord, l’usure d’un esclave comme d’un serviteur libre est aux frais du maître : c’est une évidence pour le premier et le salaire payé au second doit permettre de « perpétuer la race des compagnons et des serviteurs ». Or, la frugalité du serviteur libre entraîne un coût de reproduction moindre que l’usure de l’esclave car « les désordres qui règnent en général dans l’économie du riche [le propriétaire d’esclaves] s’introduisent naturellement dans la gestion [de l’esclave] ».

Ensuite, la productivité physique de l’esclave est faible car, à la différence du métayer et plus encore du fermier qui ont un intérêt évident à accroître le produit total, l’esclave ne reçoit aucune incitation de ce type. Cet argument est essentiel, selon Adam Smith, pour expliquer la disparition progressive en Europe de l’esclavage au profit du travail salarié. Enfin, l’économiste écossais fait observer qu’il est très rare qu’un esclave soit inventif : toutes les améliorations techniques apportées à la production sont le fait d’hommes libres[7] ».

Adam Smith critique l’esclavage pour des raisons économiques et non pas morales, en considérant que le travail libre est plus productif. La phase capitaliste de l’accumulation primitive qui met en concurrence le travail libre et celui de l’esclave sera l’une des causes de la crise de l’économie esclavagiste. Les perspectives de profit générées par la substitution du travailleur libre à l’esclave vont conduire à modifier les structures d’exploitation de la main-d’œuvre en mettant fin au système esclavagiste.

 

La justification de l’ajustement structurel qui met fin à l’esclavage

L’Essai sur les désavantages politiques de la traite des nègres du Britannique Thomas Clarkson (1789) justifie l’abolition de l’esclavage par des arguments économiques. « En abolissant l’esclavage, les marchés américain et surtout africain s’ouvriraient. Un nouveau commerce pourrait voir le jour qui serait très avantageux pour le royaume britannique : il permettrait de « civiliser » les Africains, d’accroître leurs besoins et donc les exportations de produits manufacturés. L’argument économique (jusque-là très peu relevé par les historiens) est essentiel car les abolitionnistes, par cette rhétorique, soulignent que « l’abolition ne peut être profitable que dans la collectivité dans son ensemble ». C’est non seulement une mesure juste mais utile[8] ».

Pour mettre fin à l’esclavage, il fallait convaincre les populations et condamner cette pratique en mettant surtout en avant des raisons politiques, philosophiques, religieuses, éthiques… Pour Olivier Pétré-Grenouilleau, « l’abolitionnisme est aussi lié, dès le début, à des formes de sociabilité clubs, académies, cercles... et de mobilisation journaux, pétitions, porte à porte, meetings.... Quasiment partout, l’abolition fut décidée à la suite de longs débats, dans les Assemblées et entre différents groupes de pression. Des débats arbitrés par l'opinion publique et par un État devenu de plus en plus régulateur[9] ».

Ainsi les leaders d’opinion[10] (écrivains, philosophes…), les médias, la « société civile », ainsi que la classe politique ont été instrumentalisés pour façonner l’opinion publique et lui faire accepter, puis réclamer, la fin de l’esclavage. En mettant en avant des raisons « nobles », le système justifie un ajustement structurel qui lui permet de modifier les conditions d’exploitation du facteur travail pour des profits plus élevés. L’État, aux ordres, légifèrera pour l’abolition de l’esclavage comme il l’avait fait pour son instauration.

Contrairement à certaines lectures et analyses humanitaires et normatives de l’esclavage et de son abolition, il apparaît donc que le système capitaliste a provoqué l’abandon de l’exploitation esclavagiste pour des raisons liées au profit.

Je reviens plus longuement sur cette question dans un ouvrage en préparation. Je tenterai d’y démontrer également que la colonisation a été abandonnée pour des raisons de manque de rentabilité. Après les indépendances, elle cédera la place au nationalisme-clientéliste[11] (ou fordisme périphérique) qui permettra de restructurer le système socio-économique et de surendetter les Etats. Au début des années 1980, en recherche permanente de profits toujours plus élevés, le système imposera l’ajustement structurel néolibéral qui entérine le pillage sans entraves des populations du Sud et, plus généralement, la Tiers-mondialisation de la planète[12].

Dans tous les cas, pour justifier le passage d’une étape à la suivante devant l’opinion publique, le système mobilise ses agents (complices ?) et en instrumentalise d’autres (naïfs ?) pour présenter le changement comme logique, comme un progrès sans alternative.

 

[1] Ce thème général est l’objet d’un ouvrage en cours de rédaction.

[2] Étymologiquement, physiocratie veut dire : gouvernement (du grec « kratos ») de la nature (du grec « physio »). Le chef de file de l’école des physiocrates était François Quesnay dont l’œuvre la plus connue est le Tableau économique (1758) qui présente la circulation des richesses entre trois classes sociales : (i) la classe productive (les fermiers), (ii) la classe stérile (les individus occupés dans des activités autres que l’agriculture) et (iii) la classe des propriétaires terriens. Ce tableau préfigure la comptabilité nationale moderne.

[3] Alain Clément, « Du bon et du mauvais usage des colonies : politique coloniale et pensée économique française au XVIIIe siècle », Cahiers d'économie politique / Papers in Political Economy, 2009/1 (n° 56), pp.118.

[4] Ibidem p. 119.

[5] Le Code noir (1685) réglant la vie des esclaves noirs dans les îles françaises, http://dmcarc.com/le-code-noir-1685-reglant-la-vie-des-esclaves-noirs-dans-les-iles-francaises/ consulté le 07/11/2018.

[6] Alain Clément, art. cit. p. 119.

[7] Jean-Yves Grenier, « Faut-il rétablir l’esclavage en France ? » Droit naturel, économie politique et esclavage au XVIIIe siècle, Revue d’histoire moderne & contemporaine n° 57-2, 2010/2.pp. 7-49. [citation p.9].

[8] Philippe Artières, « Des avantages de l’abolition de l’esclavage », En attendant Nadeauhttps://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/07/27/grenouilleau-esclavage/ consulté le 06/11/2018.

[9] Olivier Pétré-Grenouilleau, « Le siècle des abolitionnistes », https://www.lhistoire.fr/le-si%C3%A8cle-des-abolitionnistes, consulté le 04/02/2019.

[10] Voir par exemple, Montesquieu, De l’esprit des lois, [1758] http://classiques.uqac.ca/classiques/montesquieu/de_esprit_des_lois/partie_1/de_esprit_des_lois_1.html consulté le 06/11/2018 ; Condorcet, Réflexions sur l'esclavage des nègres, Flammarion, Paris, 2009 [1ère édition 1781] ; Abbé Grégoire, De la traite et de l'esclavage des noirs, Collection : Arléa-Poche, Paris, 2016 [1ère édition, 1815] ; Harriet Beecher Stowe, La case de l’oncle Tom, Poche - Lgf – Paris, 1986. [1ère édition 1857].

[11] Cf. Bernard Conte, « Côte d’Ivoire, clientélisme, ajustement et conflit », DT-101, CED, université Bordeaux IV, 2004.

[12] Cf. Bernard Conte, La Tiers-Mondialisation de la planète, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux, 2013.



47 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 15 février 2019 11:39

    Tant qu’il subsistera des Macron la puissance de l’argent nous écrasera ....


    • Rantanplan Paracétamol 15 février 2019 11:43

      @zygzornifle

      ... ou l’inverse !


    • tibidi 15 février 2019 22:42

      @zygzornifle Hé oui. c’est pour cela qu’une révolution douce, pacifique, une révolution des fleurs comme on en a vu en Egypte, en Tunisie sont des doux rêves.
      Moubarak et Ben Ali ont été remplacés par d’autres pions.


  • Francis, agnotologue JL 15 février 2019 11:49

    Je pense que ce qui caractérise les idéologies c’est leur manque d’adaptabilité : elles sont entièrement dans le contrôle.

     

    A l’opposé des idéologies, un système qui ne serait que dans l’adaptabilité ne serait pas viable.

     

    Le capitalisme a prouvé son vigueur au delà même du supportable : le capitalisme est un modèle de pragmatisme, que je définirais comme le parfait équilibre entre adaptabilité est contrôle.

     

     Robert Escarpit disait : « Je reconnais un honnête homme à ce qu’il se contredit. Un vrai salaud ne se contredit pas, il se recoupe, et c’est tout différent. »

     

    Vu que le Capitalisme se nourrit de ses contradictions, il faut croire que pour l’ancien rédacteur au journal Le Monde, le Capitalisme était un honnête homme.


    • Rantanplan Paracétamol 15 février 2019 11:52

      @JL

      le capitalisme, c’est une sorte de darwinisme rédigé par le lion


    • Francis, agnotologue JL 15 février 2019 13:27

      « Cela avait commencé il y a un certain temps. Il était surtout question d’argent, finalement. Les personnes morales tenaient la planète par les couilles.

      Vus du ciel, les êtres humains n’étaient plus l’espèce dominante. Ils servaient tout juste de combustible aux groupes mondiaux, ces créatures abstraites, dont la mortalité restait à prouver. On pouvait en encore l’écrire, peut-être même que certains trouveraient l’idée intéressante. »

      Luc Chomarat, « Un petit chef d’œuvre de littérature »


    • Vilo26 17 février 2019 12:24

      @JL

      Oui et je partage l’idée.. quoi qu’on fasse on est cuit.. de toutes façons les dés sont jetés depuis longtemps.. je voudrais retourner dans les arbres moi.. et devenir un Bonobo.. ils ont tous compris eux.. depuis le début.. voilà un Bonobo que j’aimerais être smiley pas vous ?


  • hehah 15 février 2019 12:22

    Flashnews :

    .

    Dettinger est en « résidence surveillée », pour 1 an, +1 de rab s’il fait le malin.

    Ils avais trop peur de se retrouver avec Nk manifestant devant la zonzon.

    .

    Je suis déçu, j’avais préparé une légion d’honneur en bois de 2m de haut en prévision de cet événement, grand classique de la résistance pacifique.

    .

    ++


  • maQiavel maQiavel 15 février 2019 12:46

    Très bon article.

    A noter que ce sont les gains de productivité lié au machinisme qui ont rendu le salariat plus rentable que l’esclavage. Avant cela, la main d’œuvre esclave était plus compétitive que la main d’œuvre salariée.

    Sinon, cela fait penser à une petite vidéo rigolote.


    • cathy cathy 15 février 2019 13:24

      @maQiavel
      Tout dépend de quelle rentabilité on parle. Si ce n’est que du trafic humain, c’est rentable, mais si ce trafic doit rentrer sur le marché économique légal, ce n’est plus rentable. Deux économies s’opposent.


    • maQiavel maQiavel 15 février 2019 14:25

      @cathy
      Là on parle du système esclavagiste , donc d’un mode de production légal. 


    • julius 1ER 15 février 2019 19:06

      @maQiavel

      c’est tout à fait çà et l’on voit bien que les périodes se recoupent, la « Guerre de sécession » etatsunienne en est la parfaite illustration avec un Nord industriel en pleine expansion et un Sud ancré dans un modèle agricole totalement esclavagiste !


    • Bernard Conte Bernard Conte 16 février 2019 11:23

      @maQiavel
      sympa la vidéo... un excellent résumé


  • Spartacus Lequidam Spartacus 15 février 2019 14:00

    Le capitalisme a mis fin à l’esclavage.... Bonne nouvelle.

    On dit la vérité sur le reste au gens ?

    La capitalisme a aussi mis fin aussi à la famine sur terre. C’est par l’appel du profit que le capitalisme a fait l’effort d’acheminer les denrées là ou elle manquent le plus. Les dernières famines absolues ont disparu de la terre.

    Le capitalisme est aussi la motivation qui permet a chacun de donner le meilleur de soi-même pour des gens inconnus. Pour le profit les gens se lèvent le matin, se respectent et ne se méprisent pas grâce au commerce intra-humain.

    Le capitalisme est social car il permet a chacun d’avoir du pain quotidien et même le choix des types de baguettes pour se nourrir. Le vil boulanger se lève à 5h du mat pour faire du pain que pour le profit.

    Le capitalisme c’est la paix, il permet des échanges dans la paix ou les parties s’entendent sans se haïr pour un échange.

    Le capitalisme des continents entiers de la misère endémique. Toute l’Asie avec l’économie de marché est sortie de la misère endémique. C’est pour le profit que les immeubles à Hong Kong, Shangaï, Kuala Lumpour, Séoul ont étés construits.

    Le capitalisme a multiplié par 10 000 la richesse en 150 ans que l’on fait 1500 ans de féodalisme. Rien qu’avec l’idée du profit.

    Le capitalisme a augmenté la durée de vie sur terre. Un simple type comme Bill Gates a vacciné plus sur terre que tous les pays. Il l’a fait pour le profit d’avoir encore plus de clients potentiels.

    De la à expliquer aux gauchistes que la lutte contre l’idée de faire des profits et l’égalitarisme est plus préjudiciable à l’humanité, car elle en condamne le développement et son enrichissement global même s’il est inégal.

    Ils refuseront cette vérité. C’est toute leur sentiment d’utilité sociale socialiste et communiste qui se ferme devant eux.

    Leur dire que le marché est plus humain qu’ils le pensent est un coup a ce que Karl Marx se retourne dans sa tombe.


    • KIM KIM 15 février 2019 14:27

      @Spartacus Plus personne ne remet en cause l’économie de marché, mais plutôt le marque de régulation sous couvert de liberté. Mettez un brochet et 10 poissons rouges dans un bassin et expliquez bien qu’ils sont tous libres et égaux. Revenez une semaine plus tard il ne restera que le brochet. Parler de gauchisme est un peu dépassé, non ?


    • Spartacus Lequidam Spartacus 15 février 2019 14:34

      @KIM KIM
      Un bassin est un marché fermé. 


    • pemile pemile 15 février 2019 15:02

      @Spartacus « Un bassin est un marché fermé. »

      La planète terre n’est aussi qu’un grand bassin.


    • julius 1ER 15 février 2019 19:11

      @KIM KIM

      sauf que si le brochet s’appelle Spartacus il va bouffer tous les poissons ... et va s’apercevoir trop tard que quand il ne reste plus rien dans le bassin il va dire comme le vieux chef indien ... que l’argent ne se mange pas !!!!


    • Le421... Refuznik !! Le421 15 février 2019 20:03

      @Spartacus

      Un bassin est un marché fermé. 

      Alors que la Terre est sans limites... Ben voyons !! Venant de vous, aucune surprise.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 16 février 2019 09:48

      @pemile

      « La planète terre n’est aussi qu’un grand bassin. »

      Non. Dans un le bassin les poissons n’ont pas la liberté qu’ils ont dans la mer et ça change tout.
      Des centaines de millions de bassin ouverts les uns sur les autres.


    • baldis30 16 février 2019 22:39

      @Spartacus

      Ô que l’adjectif de votre réponse vous sied parfaitement !


  • Julot_Fr 15 février 2019 14:12

    L’oligarchie sans nation control la planche a billet ainsi que le cadre reglementaire. Ils sont en train de demolir la concurrence par le peuple en detruisant la classe moyenne productive. Il n’y a quasiment plus de capitalisme. Par contre il y a des esclave de la dette.. c’est a dire qu’on travaille toute notre vie pour remborser des emprunt d’argent dette virtuel car les oligarques manipulent tous les prix, en particuler dans l’immobilier.


  • Tzecoatl Claude Simon 15 février 2019 14:39

    Etre capitaliste, c’est à moitié pour les gougeons :

     hameçonner avec de la fausse monnaie pour leur faire pisser de faux produits ;

     l’élitisme, la science et la politique n’y sont plus que d’affaire ;

     aider les individus et les sociétés à s’auto-détruire dans le productivisme, l’hypocrisie, la lâcheté, et le divertissement ;

     pouvoir se prévaloir de ses faveurs sur celui qui n’en a pas ;

     investir dans des produits pour amener les individus à leur propre fiasco, les intoxiquer de leur luxure et autres vices ;

    Mais bon, sous le fumier, y’a quelques bons trucs.


    • pipiou 15 février 2019 18:23

      @Claude Simon
      D’ailleurs les pays non capitalistes se portent beaucoup mieux smiley
      C’est pour ça qu’ils n’ont pas inventé cette horreur qu’est Internet


  • benyx benyx 15 février 2019 15:27

    Quand Léon Blum créa les congés payés en 1936, le tourisme s’est développé en créant plus de richesse. Le système capitaliste, opposé au départ, en tira profit.


    • CN46400 CN46400 16 février 2019 10:04

      @Jeekes
      « Pour leur plus grand bénéf ! »
      Bien sûr, mais cela n’enlève rien au plaisir des vacances, et quand on rentre, on retravaille, pour d’autres « bénèfs » !....
      C’est la preuve de l’extraordinaire puissance du capitalisme pour accumuler le capital bien au delà des véritables besoins, mais aussi de son incapacité à le partager équitablement.
       De même que les écureils passent leur temps à dissimuler des graines qui finissent par germer avant d’avoir été retrouvées, les capitalistes entassent des fortunes qui, souvent, ne servent à rien. C’est pour cela que les jours du capitalisme sont comptés, dépassé par l’intelligence humaine qui ne cesse de progresser, et qui finira bien par résoudre l’équation.


  • pipiou 15 février 2019 18:21

    Plutôt naïf comme « démonstration ».

    Pour des travaux très basiques l’esclave est moins cher que l’homme libre, y a pas photo.

    Mais justement l’argument économique a été construit de toutes pièces par des âmes bien intentionnées car il soutenait les arguments moraux qui sont en effet les vrais raisons de l’abandon de l’esclavage.

    Car un argument economique est argument technique et en apparence « objectif », contrairement à un argument moral. Donc c’était une manière de convaincre ceux qui n’acceptaient les arguments moraux.


  • CN46400 CN46400 15 février 2019 20:08

    Le capitalisme n’exploite pas pour le plaisir, il exploite pour le profit.

    Tout dépend du profit, l’esclavage comme son abolition, le chômage comme le travail, l’artisanat comme le taylorisme, le paiement aux pièces comme au mois, à la semaine ou à l’heure.

    Tout dépend de la situation, des circonstances et surtout de la lutte entre le prolétaire qui doit travailler pour vivre et le bourgeois qui cherche à vivre, le mieux possible, du travail d’autrui.


  • CN46400 CN46400 15 février 2019 20:51


    L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes.

    Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte.

    Dans les premières époques historiques, nous constatons presque partout une organisation complète de la société en classes distinctes, une échelle graduée de conditions sociales. Dans la Rome antique, nous trouvons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au moyen âge, des seigneurs, des vassaux, des maîtres de corporation, des compagnons, des serfs et, de plus, dans chacune de ces classes, une hiérarchie particulière.

    La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes Elle n’a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d’oppression, de nouvelles formes de lutte à celles d’autrefois.

    Cependant, le caractère distinctif de notre époque, de l’époque de la bourgeoisie, est d’avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées  : la bourgeoisie et le prolétariat.

    Des serfs du moyen âge naquirent les bourgeois des premières agglomérations urbaines ; de cette population municipale sortirent les premiers éléments de la bourgeoisie.

    La découverte de l’Amérique, la circumnavigation de l’Afrique offrirent à la bourgeoisie naissante un nouveau champ d’action. Les marchés des Indes Orientales et de la Chine, la colonisation de l’Amérique, le commerce colonial, la multiplication des moyens d’échange et, en général, des marchandises donnèrent un essor jusqu’alors inconnu au négoce, à la navigation, à l’industrie et assurèrent, en conséquence, un développement rapide à l’élément révolutionnaire de la société féodale en dissolution.

    L’ancien mode d’exploitation féodal ou corporatif de l’industrie ne suffisait plus aux besoins qui croissaient sans cesse à mesure que s’ouvraient de nouveaux marchés. La manufacture prit sa place. La moyenne bourgeoisie industrielle supplanta les maîtres de jurande ; la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division du travail au sein de l’atelier même.

    Mais les marchés s’agrandissaient sans cesse : la demande croissait toujours. La manufacture, à son tour, devint insuffisante. Alors, la vapeur et la machine révolutionnèrent la production industrielle. La grande industrie moderne supplanta la manufacture ; la moyenne bourgeoisie industrielle céda la place aux millionnaires de l’industrie, aux chefs de véritables armées industrielles, aux bourgeois modernes.

    La grande industrie a créé le marché mondial, préparé par la découverte de l’Amérique. Le marché mondial accéléra prodigieusement le développement du commerce, de la navigation, des voies de communication. Ce développement réagit à son tour sur l’extension de l’industrie ; et, au fur et a mesure que l’industrie, le commerce, la navigation, les chemins de fer se développaient, la bourgeoisie grandissait, décuplant ses capitaux et refoulant à l’arrière-plan les classes léguées par le moyen âge.

    La bourgeoisie, nous le voyons, est elle-même le produit d’un long développement, d’une série de révolutions dans le mode de production et les moyens de communication.

    A chaque étape de l’évolution que parcourait la bourgeoisie correspondait pour elle un progrès politique. Classe opprimée par le despotisme féodal, association armée s’administrant elle-même dans la commune , ici, république urbaine indépendante ; là, tiers état taillable et corvéable de la monarchie, puis, durant la période manufacturière. contrepoids de la noblesse dans la monarchie féodale ou absolue, pierre angulaire des grandes monarchies, la bourgeoisie, depuis l’établissement de la grande industrie et du marché mondial, s’est finalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l’Etat représentatif moderne. Le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière.

    La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.(...)

    (Karl Marx-Le Manifeste communiste-1848)


    • Spartacus Lequidam Spartacus 16 février 2019 10:28

      @CN46400
      Même ton Karl Marx et ton Hengels ont été obligé d’admettre que la recherche du profit capitaliste avait apporté beaucoup sur terre.

      Tu crois qu’on peut en dire autant avec maintenant 100 ans de dizaines d’essais débiles de socialisme ?

      "La bourgeoisie, pendant son règne d’à peine cent ans, a créé des forces productives plus massives et plus colossales que toutes les générations précédentes réunies. Soumission des forces de la Nature à l’homme, machines, application de la chimie à l’industrie et à l’agriculture, navigation à vapeur, chemins de fer, télégraphes électriques, défrichage de continents entiers pour la culture, canalisation de rivières, populations entières surgies du sol - ce que le siècle précédent avait même un pressentiment que de telles forces productives sommeillaient dans le giron du travail social ?"

      Karl Marx

      "la révolution industrielle… a porté le pouvoir productif du travail humain à un niveau tel que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il est possible, compte tenu d’une division rationnelle du travail entre tous, de produire non seulement la consommation abondante de tous les membres de la société et pour un fonds de réserve abondant, mais aussi de laisser à chaque individu suffisamment de loisirs pour que ce qui vaille vraiment la peine d’être préservé dans une culture historiquement héritée - science, art, relations humaines - est non seulement préservé, mais converti monopole de la classe dirigeante sur la propriété commune de toute la société, et se développa plus avant.

      Hengels



    • CN46400 CN46400 16 février 2019 11:46

      @Spartacus
      "Même ton Karl Marx et ton Hengels ont été obligé d’admettre que la recherche du profit capitaliste avait apporté beaucoup sur terre."
      Certes ils font partie de mon capital intellectuel, mais pas de mes propriétés. C’est précisément à cause de leurs constatations qu’ils déduisent que sur cette terre le capitalisme, bien que plus social que le féodalisme, ne sera que de passage. Une étape sur la longue marche tendue, et jamais vraiment finie, vers l’égalité...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 16 février 2019 15:10

      @CN46400
      « la longue marche tendue, et jamais vraiment finie, vers l’égalité  »

      Croire que crever l’oeuil de la belle plus belle fille rendra égal aux moches.


      Même les chinois ont compris que égalitarisme était une utopie criminogène et sont passé à l’inégalitarisme assumé capitaliste.

      Depuis ils ont croissance et richesse inégale dans une pauvreté plus rare.


    • CN46400 CN46400 16 février 2019 17:23

      @Spartacus
      Certes on ne connaît pas dans le détail la situation en Chine, mais on peut avancer que chaque jour la vie y est, pour tout un chacun, meilleure que la veille et moins bonne que celle du lendemain.
       Le capitalisme chinois est, comme le préconisait Lénine avec la NEP, aux ordres de l’état, et pas l’inverse. Comme quoi ce système ne manque pas de facultés d’adaptation. Et je pense même qu’en Chine il va continuer d’évoluer progressivement en liaison avec l’évolution des compétences des prolétaires.


  • UnLorrain 16 février 2019 09:58

    L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maitre. Ça convient a toutes et tous ? Ok je dors,enfin. @+ .


  • phan 16 février 2019 18:11
    L’auteur a oublié le point ? dans son titre : « La puissance de l’argent et la fin de l’esclavage ? » parce que l’argent crée la dette et l’esclavage moderne continue.


    Wall Street s’est construite sur l’esclavage. Pour repousser les indiens qui voulaient reprendre leurs terres, les premiers colons à occuper les lieux, des Hollandais, firent construire par des esclaves le mur qui donne son nom à la rue. Et, pour gérer le colossal commerce d’êtres humains du pays, en 1711, des officiels de New York établirent un marché à esclaves à Wall Street.
    Beaucoup de banques américaines de premier plan, y compris JP Morgan et Wachovia Corp, ont gagné des fortunes sur l’esclavage et acceptaient des esclaves comme « garanties ». JP Morgan a récemment admis qu’elle avait « accepté approximativement 13 000 esclaves comme garanties sur des prêts, et avait pris possession d’approximativement 1 250 personnes esclaves. »


    L’esclavage, au sens propre du terme, n’a jamais quitté les États-Unis. Le pays l’autorise dans un cas, celui d’une peine de prison ferme. D’où, peut-être, son taux d’incarcération, le plus élevé au monde.
    Les USA abritent 4,4% de la population mondiale et à eux seuls, 22% de la population carcérale mondiale.

    À l’époque, l’esclavage se réduisait à des chaînes en métal, aujourd’hui l’esclavage est invisible mais bien présent.

    • maQiavel maQiavel 16 février 2019 19:06

      @phan

      Les articles sont très intéressants.

      Attention cependant à vos deux derniers liens : « l’esclavage » y est synonyme de servitude. Or toutes les variétés de servitude d’humain ne peuvent être réduit à l’esclavage. L’esclavage est une forme particulière de servitude au sein de laquelle un être humain peut être une propriété légale échangeable sur un marché concurrentiel. Les prisonniers américains condamnés au travail forcé sont dans une position de servitude mais ce ne sont pas des esclaves. 


  • Bernard Conte Bernard Conte 16 février 2019 20:14

    Petite citation sur la main-d’œuvre libre et la naissance du capitalisme : « Contrairement à ce que prétendent certains économistes, le capitalisme n’est pas né d’abord d’une révolution technologique industrielle. La »révolution« capitaliste a débuté par un capitalisme agraire, concentrant les terres, supprimant l’agriculture vivrière, expulsant les ayant-droits paysans, développant la rentabilité à tout prix. Elle ne provient pas d’un artisanat s’étant mécanisé. Les artisans ont été dépossédés et prolétarisés, comme les paysans et les pauvres des villes. La grande masse de la population anglaise est passée de la possession de ses (petits) moyens de production, de ses outils, des terres qu’ils exploitaient, des relations ancestrales et solidaires, à une situation de totale dépossession des moyens de production. »


    • maQiavel maQiavel 16 février 2019 20:20

      @Bernard Conte
      Elle est de vous ? 


    • maQiavel maQiavel 16 février 2019 21:52

      @Bernard Conte

      Robert Brenner n’aurait pas écrit autre chose en tous cas.


    • Bernard Conte Bernard Conte 17 février 2019 09:15

      @maQiavel
      Thomas More...décapité...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 17 février 2019 09:41

      @Bernard Conte
      Zola ! les misérables. 
      Encore une légende socialiste a faire pleurer dans les chaumières.

      Les paysans se sont souciés en premier d’être un peu moins pauvre. Pas se se lier à la terre.
      C’est l’offre industrielle qui les a fait bouger, pas une spoliation inventée par des haineux du capitalisme.

      Les paysans anglais n’ont été dépossédés de rien du tout.

      Des lois comme celles de Speenhamland ont même essayé d’aider les paysans Anglais de la misère et les garder dans les fermes.

      Les métiers agricoles sont des métiers difficiles, les revenus aléatoires liés aux intempéries et le travail sur les animaux limite la liberté individuelle de circulation, et la vie en communauté sociale familiale ne permet pas l’émancipation individuelle.
      Les revenus agricoles étaient très mauvais.

      Les gens ont choisit librement les industries. Même exploités les paysans ont préféré une vie à l’usine ou la mine qu’aux champs.

      De la même manière qu’au Bengladesh aujourd’hui, les gens vont travailler dans des usines insalubre en ville plutôt que de vivre aux champs.
      Simplement parce que la misère industrielle et le travail en usine est moins pénible que celle des champs.


    • CN46400 CN46400 17 février 2019 11:33

      @Spartacus
      « Simplement parce que la misère industrielle et le travail en usine est moins pénible que celle des champs. »
      Et, surtout, d’un meilleur rapport pour la force de travail. C’est sur cette base que se sont réalisé, de l’Angleterre à la Chine, toutes les industrialisations...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 18 février 2019 11:38

      @CN46400
      Non.
      Lit donc le nobel Kuznets.
      La richesse vient par étapes.

      Et l’industrialisation a été inventée en Chine au 1er empire avec l’arbalète a pièces détachées remplaçables.


    • CN46400 CN46400 18 février 2019 12:39

      @Spartacus
      Ouais, le meilleurs moyen de faire croire à l’éternité du capitalisme, c’est d’affirmer qu’il existait déjà au temps des chasseurs cueilleurs. Reste à le démontrer...
      Avant 40 mes parents faisaient partie des 5 millions d’exploitations agricoles françaises, il en reste 300 000 ; moi je suis passé dans l’industrie because la paye, pas de secret. Et c’est bien l’exode rural qui, partout, a alimenté l’industrialisation moderne.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 18 février 2019 16:33

      @CN46400
      On cite l’économie de l’empire mésopotamien (3360-312 avant J.-C.) comme un exemple du capitalisme. Factorisation de la petite propriété agricole, commerce artisanat et premières banques prêt.
      Le capitalisme subit des crises mais revient toujours.
      Le capitalisme Romain en 476 a été détruit par les vandales (sortes de cocos de l’époque) et fait entrer le monde pendant 1000 ans d’age sombre appelé moyen age.
      Quand il n’y a pas de capitalisme, c’est pire que tout.


    • ninportequoi 19 février 2019 12:39

      @Spartacus
      Avant sa destruction par des marxistes 1400 ans avant Marx (si, si, c’est ce que vous dites) le « capitalisme romain » dont vous parlez avait déjà connu de gros problèmes lors de la longue révolte de ses esclaves conduits par Spartacus (le vrai, pas un des multiples guignols qui s’en réclame). Cette révolte vaincue, 6000 esclaves ont étés crucifiés le long des voies romaines.
      Ce qui démontre plusieurs choses.
      -Que le capitalisme a utilisé intensivement l’esclavagisme dans son développement. Ainsi que le servage, le colonalisme, le nationalisme, les génocides, l’impérialisme, le nazisme entre autres joyeusetés, suivant les époques et suivant ses besoins.
      -Qu’il est absolument sans pitié face à toute remise en cause de ses méthodes et de ses intérêts.
      -Que vous ne connaissez rien de l’histoire d’un système économique dont vous chantez les louanges dans vos milliers de commentaires.


  • pepe 17 février 2019 07:55

    beaucoup trop long a expliquer et prouver, mais comme pour survivre j ai du devenir un esclave, bon a 200K par an mais un esclave qd meme,

    c est pas un pb avec votre intelligence, en fin pour certains des fois ca peut etre plus dur,

    mais sinon on est programme ds l ADN pour etre un esclave, donc pour asservir aussi, d ailleurs on est tjrs l esclave de quelqu un ca peut etre sexuel avec un fouet, un dieu avec une croix, ou un croissant, prefere trempe ds le cafe, mais on ne peut y echapper a part comme moi de commencer a intuiter et sublimer,


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