samedi 30 août 2014 - par Claude Courty

La pyramide sociale inversée, ou le triomphe de la pauvreté

Que les chemins du progrès et de son partage soient semés d'embûches et que les pouvoirs, notamment politique, scientifique et religieux en soient comptables, rien ne paraît plus vrai ni plus légitime, mais n'est-il pas d'attitude plus sensée que celle qui consiste à vouloir mettre fin, à n'importe quel prix, à une évolution conduisant, en dépit de ses lenteurs et de ses ratées, au mieux être souhaité par le plus grand nombre ?

Lorsqu'ils ne réfutent pas la structure pyramidale de la société, il en est qui prétendent la renverser sur son sommet pour atteindre cet idéal d'égalité qui reposerait sur la disparition des riches. Fantasme des partisans d'un égalitarisme exigeant la mort des nantis, la base de la pyramide sociale doit ainsi écraser la société sous son poids, jusqu'à obtenir un nivellement généralisé, évacuant la richesse dans le triomphe des pauvres. Que ce triomphe, allant à contre courant du progrès, risque être celui de la pauvreté davantage que des pauvres, conduisant à la misère pour tous avant de sombrer dans l'inexistence sociale et la barbarie, n'est qu'un détail qu'il suffira de régler le moment venu. Quoi qu'il en soit, la pyramide inversée a ceci de remarquable qu'elle n'est plus une pyramide et tient davantage de l'entonnoir que de ce volume géométrique, universellement reconnu comme représentatif de toute organisation hiérarchisée et faite d'interdépendance entre ses membres.

L'inversion de la pyramide sociale n'est que sa déformation, par l'illusion d'une idéologie sommaire prétendant hisser à un sommet qui n'en est plus un – et qui est même son contraire –, la masse des individus en constituant la base ; négation extrême de ces individus en tant que tels, au profit d'une puissance faite du nombre. C'est aussi oublier un peu facilement que si tous nous profitons – aussi inégalement que ce soit – de siècles de progrès, celui-ci résulte des impulsions d'une élite dirigeant la masse, pour le meilleur et pour le pire, ce qui en fait précisément l'élite. Qu'une partie de cette élite puisse usurper sa position dominante ou en abuser, qu'il arrive à certains de ses représentants d'opérer dans l'imposture et l'incompétence, est une toute autre affaire qui ne dément pas davantage l'organisation pyramidale de la société que la valeur représentative du volume qu'est la pyramide.

La pyramide sociale inversée ne fait qu'exprimer une volonté de soumission de la raison à la force, de l'intelligence à l'instinct, de la civilisation à la barbarie, sachant au demeurant que les révolutionnaires les plus radicaux, les pires anarchistes, sont eux-mêmes structurés pyramidalement, avec leurs chefs (instigateurs, fomentateurs et meneurs en constituant l'élite) – le premier d'entre eux siégeant au sommet –, puis leurs cadres et leurs exécutants aux niveaux intermédiaires, même quand il arrive que les uns et les autres participent également à l'action.

Le renversement de la pyramide sociale est un geste dicté par l'angoisse existentielle et la conception morbide d'un désespoir tournant le dos à la réalité plutôt que de l'affronter. Hors du temps et de la raison, il préfigure cette déshumanisation à laquelle nous aboutissons tous ; ce néant où la politique pas davantage que la sociologie ou la démographie, l'ordre que l'anarchie ou que la dernière des idéologies, n'ont plus leur mot à dire.

La pyramide sociale ayant au moins le mérite d'être une représentation réaliste et suffisamment compréhensible, y compris par ceux qui la contestent, l'impossibilité absolue de la détruire peut les conduire à envisager son utopique retournement. Mais à quoi d'autre celui-ci pourrait-il conduire, qu'à édifier une autre pyramide ? Les exemples de l'aboutissement d'une telle utopie sont aussi nombreux que les échecs par lesquels se sont traduites les tentatives d'instauration du pouvoir de la base : des innombrables jacqueries qu'a connu de tous temps le monde à la révolution bolchevique et à l'effondrement du bloc soviétique, du fiasco de Cuba à l’évolution du communisme en Chine, en passant par l'Albanie, la RDA et bien d'autres pays, sans oublier le point d'orgue en la matière que fut le Cambodge de Pol-Pot et de ses Khmers rouges.

Il faut se souvenir que 12 ans après cette tentative de renversement de la pyramide sociale que fut sa Révolution qu’elle voulait universelle, la France avait un empereur, puis a connu d’autres monarchies et de nouvelles républiques, dont l’actuelle, qui ne satisfait pas davantage le citoyen que les précédentes, en attendant la suivante. Démonstration s’il en est que la révolte n’apporte de changement qu’en haut de la pyramide sociale, là où se joue une partie de chaises musicales, un pouvoir remplaçant l’autre. Mouvante mais impérissable, la structure de la société demeure la même et la masse qu’elle organise et qui croît sans cesse en nombre, ne fait que changer de maîtres ou s’en donne l’illusion, avec l'aide de sciences et de techniques porteuses, pour l'essentiel, de nos avancées sociales.

Une révolution chasse l’autre, et aucune n’a jamais rien durablement changé à l’ordre des choses.

D'ailleurs, qui de nos jours peut sérieusement imaginer qu'au lendemain de l'aboutissement de la lutte finale, le grand partage ayant eu lieu et chacun bénéficiant du revenu universel, la terre ne sera pas peuplée de ceux qui sauront le faire fructifier et de ceux pour qui il sera insuffisant ? Sauf bien entendu diktats d'un régime dictatorial – avec lui aussi un sommet dominant sa base – encore plus insupportable à l'homme que les pires inégalités.

C'est à confondre égalité devant la loi avec égalité de revenu que nous oublions que richesse et pauvreté, toujours relatives et existant l'une par l'autre, structurent la société et que les capacités faites de courage, de talent, d'ambition, de chance, de désir d'innover et d'entreprendre, de goût du risque, etc. sont des différences fondamentales de l'un à l'autre d'entre nous qui se compliquent avec le nombre.

 

Qu'en sera-t-il lorsque nous serons 10 milliards et plus ?



48 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 30 août 2014 17:28

    dans cette pyramide, certain de servent a rien ... et ne sont la que parce que nous le voulons bien !

    voir : LES RICHES SONT INUTILES…


  • Francis, agnotologue JL 30 août 2014 17:53

    J’ai relu trois fois le 1er § pour aboutir à la conclusion qu’il y avait comme du second degré, si ce n’est une erreur de formulation.

    Je lirai volontiers si l’auteur, Claudec, m’explique ce qu’il a voulu dire.


    • Claude Courty Claudec 30 août 2014 18:13

      JL (---.---.---.225) 30 août 17:53


      Mille excuses, mais le chapeau (ou §1), qui est une question, ne peut effectivement être compris que s’il est lié au titre de l’article. Or ce titre est incomplet. Il y a lieu de lire : « La pyramide sociale inversée par la lutte des classes, ou le triomphe de la pauvreté ».

    • Francis, agnotologue JL 30 août 2014 18:32

      @ Claudec,

      merci de la précision, mais je persiste :

      ’’vouloir mettre fin, à n’importe quel prix, à une évolution conduisant, en dépit de ses lenteurs et de ses ratées, au mieux être souhaité par le plus grand nombre’’ est une attitude qui ne me parait pas très sensé, bien au contraire. De sorte que la question posée me parait saugrenue.


    • Claude Courty Claudec 30 août 2014 18:45

      JL (---.---.---.225) 30 août 18:32


      Il me faut à mon tour vous demander en quoi vouloir mettre fin, à n’importe quel prix (je parle du prix insensé de la lutte des classes, rapporté à ses résultats) ne vous paraît pas très sensé. Ce en quoi nous serions plutôt d’accord,pour autant que nous parlions de la même chose.

    • Francis, agnotologue JL 30 août 2014 20:00

      Claudec,,

      votre question est incompréhensible, vous en avez mangé la moitié.


    • Francis, agnotologue JL 31 août 2014 08:17

      @ Claudec,

      vouloir mettre fin à une évolution conduisant au mieux être souhaité par le plus grand nombre

      est une entreprise insensée.

      Vous avez dit l’inverse.


    • Claude Courty Claudec 31 août 2014 11:51

      JL (---.---.---.225) 31 août 08:17


      La sodomisation des mouches ne facilite pas le dialogue, surtout lorsque les phrases sont sorties de leur contexte.

      « vouloir mettre fin à une évolution conduisant au mieux être souhaité par le plus grand nombre est une entreprise insensée. » ... dès lors qu’il s’agit de procéder par écrasement (c’est-à-dire destruction) de la pyramide sociale.

      Il ne faut tout de même pas négliger que la construction de notre société pyramidalement structurée) a nécessité des millénaires et d’innombrables sacrifices, au nom de ce mieux être. La condition humaine générale à tout de même sensiblement évoluée depuis l’origine de notre civilisation, même si le nombre de pauvres profonds a augmenté dans une mesure inacceptable.

      Simplement, il existe peut-être d’autres voies, moins sommaires, plus intelligentes que la lutte des classes pour progresser sur le plan social. Et pour le savoir, il faut commencer par identifier l’origine fondamentale de la pauvreté et des inégalités sociales. Pour moi, cette origine est de nature structurelle quantitative davantage que qualitative.

      Pour la suite, visiter attentivement (et si possible en laissant un instant de côté ses paris pris) : http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    • Francis, agnotologue JL 31 août 2014 12:35

      Je suis d’accord avec ça : La sodomisation des mouches ne facilite pas le dialogue, surtout lorsque les phrases sont sorties de leur contexte.

      Alors, pourquoi vous adonnez vous à ces pratiques ?


    • foufouille foufouille 31 août 2014 18:25

      1 - il aime ça

      2- il peut pas faire autrement

      3- ??

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 1er septembre 2014 08:08

      Claudec,

      vous êtes un orgueilleux qui ne reconnait pas ses fautes.

      Vous ne méritez pas d’être lu.


    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 09:27

      JL (---.---.---.225) 1er septembre 08:08


      Éviter les questions qui dérangent, en ironisant, mystifiant, invectivant, sont autant de stratagèmes empruntés à la vieille dialectique marxiste léniniste pour s’éviter l’épreuve pénible entre toutes qu’est d’admettre de s’être trompé. Situation d’autant plus pénible que celui qui y est confronté défend des idées reçues.

      Si je ne mérite pas d’être lu que faites-vous ici ?

      Je crois en tout cas que vous m’avez suffisamment lu pour comprendre que mon article ramène à la question qu’il pose dans son « chapô » et à laquelle vous n’avez pas répondu, préférant noyer le poisson en faisant diversion. Et cette question est, en résumé : Le renversement de la pyramide sociale, but proclamé de la lutte des classes, est-il le moyen le plus intelligent d’aider les pauvres ou au contraire, n’encourage-t-il pas leur multiplication, assortie de la généralisation d’une pauvreté banalisée ?

      Dans le doute, existe-t-il d’autres voies ? Le contrôle démographique en est-il une ?


    • Francis, agnotologue JL 1er septembre 2014 09:41

      ’’’Si je ne mérite pas d’être lu que faites-vous ici ?’’

      Mais je ne vous ai pas lu, cher monsieur (ou madame ?).

      Rappelez vous : j’avais posé un préalable.

      Admettez qu’il vous aura fallu du temps, des tergiversations et des rodomontades pour arriver répondre à ma question initiale par cette phrase : ’’Le renversement de la pyramide sociale, but proclamé de la lutte des classes, est-il le moyen le plus intelligent d’aider les pauvres ou au contraire, n’encourage-t-il pas leur multiplication, assortie de la généralisation d’une pauvreté banalisée ?’’

      Je dirai que si cette question vous parait correctement posée (et elle l’est syntaxiquement), pour ma part elle me parait tendancieuse. Qui a dit que le but proclamé de la lutte des classes c’est le renversement de la pyramide sociale ? Et c’est quoi dans ce contexte, le renversement de la pyramide sociale ? Une vue de votre esprit inquiet ? Qui plus est, c’est quoi, selon vous, un encouragement à la multiplication des pauvres ?

      Non, décidément, je n’ai aucune envie de lire un article introduit par des concepts aussi vaseux.

      Restons en là si vous le voulez bien.


    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 10:49

      JL (---.---.---.225) 1er septembre 09:41


      « Qui a dit que le but proclamé de la lutte des classes c’est le renversement de la pyramide sociale ? »

      Réponse : Karl Marx et ceux qui s’en inspirent encore. Que signifie la dictature du prolétariat ?

      À défaut de me lire, relisez vos sources, pour autant que vous les ayez lues.


    • Francis, agnotologue JL 1er septembre 2014 11:44

      Au temps pour moi.

      De fait, la dictature du prolétariat c’est une vieille lune, et plus personne n’y croit, ce n’est donc pas ça qui encourage - c’est vote mot - la multiplication, assortie de la généralisation d’une pauvreté banalisée.


    • epicure 1er septembre 2014 20:01

      @Par Claudec (---.---.---.53) 31 août 11:51

      "

      Il ne faut tout de même pas négliger que la construction de notre société pyramidalement structurée) a nécessité des millénaires et d’innombrables sacrifices, au nom de ce mieux être.
      "

      il faut négliger ce qui est faux, donc négliger ce que tu affirmes.

      La pyramide triangulaire n’est pas le fruit d’une volonté du mieux être du plus grand monde, mais bien le contraire, la volonté des intérêts d’un petit nombre. Ce qui a comme conséquence un système avec une trés grande majorité de pauvres.
      Les sacrifices des uns sont surtout faits pour que ceux qui restent en haut de la pyramide y restent.

      Mais depuis la société a changé, ceux en dessous du seuil de pauvreté sont minoritaires. Les classes moyennes sont plus nombreuses.


    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 21:05

      epicure (---.---.---.107) 1er septembre 20:01


      « il faut négliger ce qui est faux  » - D’accord, à condition de se donner sérieusement la peine de le distinguer du vrai, donc autrement qu’en contestant un raisonnement pas des affirmations contradictoires (exemple : les pauvres sont fortement majoritaires au 1er § de ton commentaire pour devenir minoritaires au dernier) ou dénuées de tout argument.

      1° - Pour ce qui me concerne, je n’affirme rien Je constate des faits observables par le premier venu et raisonne sur des chiffres fournis par les instances compétentes (ONU, BM, INED, INSEE, etc.) : passage de 500 millions à 7 milliards d’êtres humains en 20 siècles, 1,5 milliards de pauvres profonds, vivants avec moins de 1€ par jour, etc.

      2° - La structure pyramidale de notre société n’est de fruit de la volonté de personne. – ce que tu sembles avoir beaucoup de mal à comprendre ou à admettrer. Elle résulte de nos différences innées ou acquises. Ce qui peut par contre résulter de la volonté et surtout du comportement des hommes, ce sont : a/ le volume de la pyramide (population) b/ses proportions (pyramide plus ou moins élevée et/ou plus ou moins large, selon l’importance en nombre des catégories sociales qui la constituent)

      3° - Il est faux d’affirmer que les pauvres sont dorénavant minoritaires. Comme je l’indique par ailleurs, sur 7 milliards en l’an 2 000, Près de 5 se situaient au dessous du seuil de pauvreté.

      Définition du seuil de pauvreté selon http://www.toupie.org/Dictionnaire/Seuil_pauvrete.htm

      L’expression "seuil de pauvreté" désigne le revenu minimum en deçà duquel, dans un pays donné, une personne est considérée comme pauvre, c’est-à-dire ne disposant pas d’un niveau de vie convenable. Le seuil de pauvreté varie fortement selon la catégorie à laquelle appartient le pays, pays développés ou pays en développement.

      Le seuil de pauvreté peut être défini de deux manières :

      • Seuil de pauvreté absolue, calculé en fonction d’un panier annuel de consommation minimale pour assurer un niveau de vie tolérable. Il est utilisé dans les pays en développement et dans quelques pays développés comme les Etats-Unis.
        Pour la Banque mondiale, l’extrême pauvreté se situe à 1,25 dollar par jour (selon les prix de 2005). Le nombre de personnes vivant sous ce seuil est souvent difficile à évaluer :

          - manque de statistiques détaillées,
          - prise en compte des activités non marchandes (autoconsommation),
          - accès à des services publics.

        Pour que des comparaisons internationales puissent être effectuées en s’affranchissant du pouvoir d’achat des différentes devises, les seuils de pauvreté sont exprimés en parité de pouvoir d’achat.

      • Seuil de pauvreté relative, déterminé en fonction d’un pourcentage du revenu médian avant impôts par unité de consommation (UC). Dans une famille, on compte 1 UC pour le premier adulte, 0,5 pour les autres adultes et les enfants de moins de 14 ans et 0,3 par enfant de moins de 14 ans.
        En France le seuil de pauvreté est fixé à 50% du revenu médian (revenu pour lequel il y a autant de personnes au-dessus qu’au-dessous). Il est fixé à 60% pour l’Union européenne.
        Cette méthode tient compte du niveau de vie d’un pays. Elle donne une connaissance objective de la pauvreté ressentie par une fraction de la population, mais mesure surtout les inégalités dans la répartition des revenus.


    • epicure 1er septembre 2014 22:11

      @Par Claudec (---.---.---.53) 1er septembre 10:49

      la lutte des classes décrit le système actuel de confrontation entre les les intérêts des possédants et ceux qui ne possèdent pas les moyens de production (prolétariat).

      Marx ne parle pas de renversement de la pyramide sociale, c’est une mauvaise lecture , travestie que tu fais. Il parle d’un système qui fait disparaitre la notion de pyramide sociale telle que tu parles.
       

      La dictature du prolétariat, c’est le prolétariat qui prend le pouvoir à la place de la bourgeoisie, mais ce n’est pas une dictature au sens qu’on le conçois généralement ( avec un chef militaire etc... ), puisque c’est un système démocratique ( régime d’assemblée démocratique et non selon le système représentatif ), dans lequel le pouvoir politique n’est plus biaisé par la domination de la bourgeoisie sur la société.


    • Baasiste 2 1er septembre 2014 22:27

      une démocratie où est imposé le collectivisme quel que soit l’opinion majoritaire ? 


    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 22:27

      Trêve de plaisanterie ! Dictature du prolétariat est une expression sans ambiguïté et Staline, Castro, Pol Pot, pour ne citer qu’eux, ont été à coup sûr de grands démocrates. Nous sommes tous en mesure de juger du succès de la formule là où elle a été appliquée.


      NB - La démographie (science naissante à son époque) était bien le dernier des soucis de Marx. Quant à ses émules et successeurs, il n’y ont vu pour la plupart qu’un outil susceptible d’accroître leurs troupes, ou de les assainir le cas échéant.

    • epicure 2 septembre 2014 20:52

      @Par Claudec (---.---.---.53) 1er septembre 22:27
      Trêve de plaisanterie !!!!!
      Tu parles de marx sans connaitre la pensée de marx.

      Ce n’est qu’un argument par l’ignorance que tu me rétorques.

      Les gars que tu me cites ne sont pas des marxistes.... ils ont créé la dictature sur le prolétariat, et pire polpot a créé la dictature contre le prolétariat( génocide des ouvriers des villes )
      D’ailleurs staline est le plus gros persécuteur de marxistes au monde.
      Donc tout ce que tu dis est faux.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_du_prol%C3%A9tariat

      « 
      À l’époque, la dictature, dans le vocabulaire des Lumières, s’opposait à la tyrannie ; elle évoquait une vénérable institution romaine : un pouvoir d’exception délégué pour un temps limité, et non pas un pouvoir arbitraire illimité26 ».
       »

      Pour Marx, le régime libéral n’était qu’une dictature bourgeoise, donc la notion de dictature du prolétariat n’est qu’un écho à ce concept.

      Et c’est bien une visino plus démocratique que le régime représentatif libéral qu’il proposait.

      "

      Le concept est ainsi présenté comme se rapprochant de la démocratie directe.

      Il y a toutefois deux spécificités[réf. nécessaire] : la dictature du prolétariat nécessite une révolution prolétarienne préalable qui aboutit à la prise du pouvoir populaire. D’autre part, le pouvoir sera exercé par une seule classe sociale, le prolétariat.

      Friedrich Engels voit la Commune de Paris comme une application de la dictature du prolétariat. Ainsi, avec cet exemple, cette dictature se présenterait comme organisée de façon démocratique avec des élus mandatés au suffrage universel et révocables.

      "

      Ces deux définitions suffisent à prouver ce que je dis au sujet des dictateurs que tu cites.


    • epicure 2 septembre 2014 20:55

      @Par Baasiste 2 (---.---.---.200) 1er septembre 22:27

      mais le collectivisme c’est la conditions nécessaire à la vrai démocratie, puisque le pouvoir démocratie est collectiviste, et la collectivisation du pouvoir économique est le moyen de garantir la démocratie au niveau économique, et donc la non perversion du système politique apr une fraction de propriétaire, comme dans les régimes capitalistes libéraux.


    • Baasiste 2 2 septembre 2014 20:57

      la démocratie doit permette n’importe quelle type de société économique, la collectivisation contre le consentement de la majorité de la population n’est pas démocratique, la démocratie c’est le peuple qui décide aussi de la liberté éco.


    • Baasiste 2 2 septembre 2014 21:12

      staline et pol pot étaient communistes ainsi que lénine, la différence c’est que le prolétariat ne voulait pas gouverner pour appliquer le communisme, point donc le parti a du prendre la relève imposer le communisme au prolétariat qui ne voulait participer à aucune dictature rouge.


    • Claude Courty Claudec 2 septembre 2014 21:12

      epicure (---.---.---.107) 2 septembre 20:52


      « ...  : la dictature du prolétariat nécessite une révolution prolétarienne préalable qui aboutit à la prise du pouvoir populaire. D’autre part, le pouvoir sera exercé par une seule classe sociale, le prolétariat. »
      C’est précisément ce qui s’appelle renverser la pyramide sociale, à ce ci près que tu oublies le « lumperprolétariat » (cf.Marx), soit 1 milliard et demi d’êtres humains de nos jours.

      Ravi d’avoir affaire à un docteur ès marxisme, même si ça date un peu.

  • Claude Courty Claudec 30 août 2014 17:56

    Propos aussi stupide que le texte auquel envoi votre lien, et ceci pour une raison bien simple : richesse et pauvreté sont deux données relatives et existant l’une par l’autre. Comme le bien n’existe que par le mal et vice versa, la richesse n’existe que par la pauvreté et inversement. Sans riches pas de pauvres et sans pauvres pas de riches. La société est non seulement incontournablement faite des uns et des autres mais chacun d’entre nous est le pauvre ou le riche de plus riche ou de plus pauvre que lui.


    Pour approfondir cette réaction :

    http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


    • Claude Courty Claudec 30 août 2014 18:38

      Max Bézard (---.---.---.88) 30 août 18:02


      Bonjour,

      Je ne pense pas qu’il y ait contradiction mais simplement différence, m’intéressant pour ma part à la société des hommes et vous à celle des fourmis ou des abeilles.

      Quoi qu’il en soit, la représentation de la société de ces charmants insecte me semble pouvoir être, tout comme la nôtre, la pyramide, à ceci près que la leur est extrêmement plate, du fait de la réduction des individus et du partage des tâches à leur plus simple expression, comparativement à ce qu’il en est pour nous (sans jugement de valeur).

      En tout état de cause, rien à voir avec l’inversion de la pyramide sociale humaine dont je traite.

    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 10:42

      Max Bézard (---.---.---.88) 1er septembre 01:38


      Bonjour Max

      - Je ne pense pas que la monnaie (fiduciaire), qui n’est qu’un outil de facilitation des échanges, conduise à la concurrence et à la prédation. Il y a prédation sans monnaie de la part de nombreuses espèces et l’homme n’a pas besoin de cela ; sa vanité et sa cupidité (cette dernière pouvant être chez lui la simple déformation de ce qu’enseigne à toutes les espèces le combat pour l’existence) lui suffisent

      - Je persiste à croire qu’il y a loin de l’entomologie à la sociologie (des hommes). J’ai conduit quelques ruches il y a des années et l’observation (moins savante que la vôtre) de ses habitants ne m’a conduit, du point de vue qui nous intéresse ici, qu’à considérer que comme tout ce qui peuple la planète, les abeilles luttent pour leur survie et celle de leur espèce, avec les moyens qui leur ont été attribués par la nature. Et là est l’essentiel de mon refus de l’amalgame auquel vous vous livrez. En l’absence de tout jugement de valeur, quels progrès les abeilles et les fourmis ont-elles accomplis depuis qu’elles existent, qui puissent conduire à comparer leur société à celle des hommes ? Sauf poésie et romantisme bien entendu.

      - « ...  la société des fourmis n’a pas de chef, pas de hiérarchie, pas de Reine, mais un ministre de la ponte.  » Parce que selon vous, un ministre, qu’il soit de la ponte ou d’autre chose, n’occupe pas une position hiérarchique par rapport au reste de la population ? Pour ce qui est de la ruche, quel rapport d’interdépendance établissez-vous entre la reine, les ouvrières (celles qui butinent, celles qui nourrissent, celles qui font le ménage ; les larves, les soldats, les bourdons (les pauvres) ... ?

      - Agnostique, je vois un certain anachronisme (pour ne pas parler de contradiction) entre votre référence biblique au déluge et l’ineptie dont vous qualifiez le concept de dogme. Je crois par ailleurs bon de soulignerr que selon les Écritures c’est l’homme, à travers Noé, qui (guidé par le Tout-Puissant ?) a pris l’initiative de sauver les espèces en les embarquant à bord de l’Arche.

      - Enfin, concernant le fait de vous avoir ou non lu jusqu’au bout, privilégiant la méditation, je délaisse volontiers la lecture pour m’y livrer, me réservant de revenir à un texte selon la réflexion qu’il m’a inspirée. Quoi qu’il en soit, si je vous comprends bien, je dois vous féliciter pour le courage dont vous avez fait preuve en mes lisant, jusqu’au bout.


  • julius 1ER 30 août 2014 19:10

    lorsqu’ils ne réfutent pas la structure pyramidale de la société, il en est qui prétendent la renverser sur son sommet pour atteindre cet idéal d’égalité qui reposerait sur la disparition des riches. Fantasme des partisans d’un égalitarisme exigeant la mort des nantis, la base de la pyramide sociale doit ainsi écraser la société sous son poids, jusqu’à obtenir un nivellement généralisé, évacuant la richesse dans le triomphe des pauvres

    @l’auteur,
    je pense que cet article est une provocation, plein de présupposés et de clichés....un seul exemple vous parlez de la révolution bolchevik en disant qu ’elle a échouée , la révolution par elle-même a réussi c’est son objectif d’émancipation qui a échoué justement à cause de la pyramide que vous semblez adorer, car certains se sont empressés de remettre une pyramide, comme vous les aimez, une petite élite en haut et les manants en bas...... d’ailleurs le problème n’est pas tant de faire la révolution que de savoir par quoi on remplace l’ordre actuel ??????
    il est bon de savoir avant, quelles idées et quels rapports de production on met en place le jour d’après.......
    au jour d’aujourdhui il serait totalement illusoire de ne pas savoir quelles idées force on veut voir triompher.... mais votre article n’est qu’une suite de clichés et de caricatures comme je l’ai dit en préambule... 

    • Claude Courty Claudec 30 août 2014 20:18

      julius 1ER (---.---.---.141) 30 août 19:10

      Je n’ai aucune admiration pour la pyramide, mais je considère ce volume comme spécialement représentatif de toute structure hiérarchisée. Elle est pour moi un outil d’observation m’ayant conduit à m’interroger sur le sort qui assigne à chacun d’entre nous une position sociale, par sa naissance, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Elle illustre en outre, de manière saisissante – pour celui qui veut y réfléchir – le rapport existant entre notre condition sociale et la démographie. Voir à ce sujet http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com Ce blog traite de la simple observation d’une réalité démographique, mise en relation avec la pauvreté et les inégalités de toutes sortes, laissant à chacun la liberté d’en prendre la part qu’il juge compatible avec ses propres convictions, aussi bien religieuses que politiques.


      Vous écrivez : « ... d’ailleurs le problème n’est pas tant de faire la révolution que de savoir par quoi on remplace l’ordre actuel ?????? » - Nous sommes parfaitement d’accord.


      Quant au succès de la révolution bolchevique : à quel prix ? Pour combien de temps ? Et avec quel résultat final, qui est le seul qui compte. Et rappelez-vous, ce sont bien les révolutionnaires eux-mêmes qui se sont (très fortement) structurés pyramidalement, comme pour toute organisation hiérarchisée et faite d’interdépendances.


    • julius 1ER 31 août 2014 08:29
      Quant au succès de la révolution bolchevique : à quel prix ? Pour combien de temps ? Et avec quel résultat final, qui est le seul qui compte. Et rappelez-vous, ce sont bien les révolutionnaires eux-mêmes qui se sont (très fortement) structurés pyramidalement, comme pour toute organisation hiérarchisée et faite d’interdépendance
      @Claudec,
      on pourrait faire tout un débat sur la révolution russe, sur ses tenants et ses aboutissants, mais là n’est pas le problème ..... vous devez vous rappeler que toute organisation révolutionnaire pourchassée par la police et quasi clandestine est hiérarchisée et fortement militarisée. C’est l’une des conditions de survie en milieu hostile.
      Mais n’oubliez pas non plus que Staline a massacré et éliminé tous les dirigeants bolchéviks de la 1ere heure, ce qui fait qu’il a totalement dévoyé la Révolution russe, mais là aussi c’est une autre histoire......... aussi dès 1924 la Révolution russe était confisquée par Staline qui allait s’approprier tous les leviers du pouvoir, là aussi vaste débat au sujet de la transparence politique.....

    • Claude Courty Claudec 31 août 2014 12:09

      Tout à fait d’accord avec vous.


      Je retiens toutefois de votre commentaire : « .... vous devez vous rappeler que toute organisation révolutionnaire pourchassée par la police et quasi clandestine est hiérarchisée et fortement militarisée. C’est l’une des conditions de survie en milieu hostile. », car il laisse entrevoir les raisons pour lesquelles notre propre société est structurée pyramidalement.

      Reste à aller au fond des choses pour identifier la (ou les) causes fondamentales de cette structuration et de ses conséquences (inégalités sociales) pour trouver des moyens plus intelligents et moins sommaires que la lutte des classes pour y remédier, dans la mesure du possible.

      De mon point de vue, LA cause est avant tout d’ordre démographique et d’ampleur planétaire, comme je l’exprime sur mon blog :

    • Claude Courty Claudec 31 août 2014 15:31

      Une remarque s’impose : Notre échange nous éloigne de la pyramide sociale au profit de celle du pouvoir. Or, même si richesse et pouvoir sont souvent souvent liés, il s’agit bien de deux concepts différents. La sagesse populaire l’exprime d’ailleurs très bien lorsqu’elle dit que les 3 moteurs de l’humanité, sont l’argent, le pouvoir et le ... sexe.


  • Le421... Refuznik !! Le421 30 août 2014 19:54

    C’est aussi oublier un peu facilement que si tous nous profitons – aussi inégalement que ce soit – de siècles de progrès, celui-ci résulte des impulsions d’une élite dirigeant la masse, pour le meilleur et pour le pire, ce qui en fait précisément l’élite...

    Je n’avais pas remarqué que l’intelligence était une denrée qui s’achetait.
    J’aurais même tendance à penser que les plus riches d’entre nous n’ont d’ingéniosité que dans la triche et la cupidité.

    J’ignorais que Einstein ou Marie Curie étaient de riches investisseurs chinois...
    Mais bon.
    Je dois certainement me tromper.
    Et ça se trouve sur E-Bay l’intelligence ?? En litres, en kilos ?? Combien par carton ??


  • Claude Courty Claudec 30 août 2014 20:22

    Le421 (---.---.---.69) 30 août 19:54


    Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre (ou comprendre).

  • Le421... Refuznik !! Le421 30 août 2014 20:30

    C’est aussi oublier un peu facilement que si tous nous profitons – aussi inégalement que ce soit – de siècles de progrès, celui-ci résulte des impulsions d’une élite dirigeant la masse, pour le meilleur et pour le pire, ce qui en fait précisément l’élite...

    Je n’avais pas remarqué que l’intelligence était une denrée qui s’achetait.
    J’aurais même tendance à penser que les plus riches d’entre nous n’ont d’ingéniosité que dans la triche et la cupidité.

    J’ignorais que Einstein ou Marie Curie étaient de riches investisseurs chinois...
    Mais bon.
    Je dois certainement me tromper.
    Et ça se trouve sur E-Bay l’intelligence ?? En litres, en kilos ?? Combien par carton ??


  • epicure 30 août 2014 22:14

     article complètement foireux  :

    la pyramide des richesses en France, et dans les pays occidentaux en ressemble en rien à son simplissime triangle.

    La pyramide de la France doit ressemble plus à une goutte d’eau  : http://avisdelecture.com/wp-content/uploads/2012/12/Goutte_deau.png

    avec une majorité dans les classes moyennes

    Un fond qui s’élargit des pauvres vers la classe moyenne ( 10-15% de pauvres ça ne fait pas une grosse base large), puis rétrécissement vers les plus riches.

    Mais plus étirée que l’image pour les riches.

    Après impôts et redistributions (aides sociales, la France est un pays avec un GINI assez bas.

    L’égalité ce n’est pas l’inversion de la pyramide mais idéalement une structure en losange écrasé, avec une majorité autour de la moyenne, et une petite minorité de pauvres, et de trés riches, et si possible l’absence de trés pauvres. mais avec des écarts de richesses pas trop importants comme actuellement.

    Les politiques d’égalité sur la pyramide : font remonter la partie la plus large vers la moyenne, et diminuent les écarts entre les plus riches et les plus pauvres.


    • Claude Courty Claudec 31 août 2014 11:27

      epicure (---.---.---.107) 30 août 22:14

      Enfin quelqu’un qui a une vision synthétique de la structure de notre société, même si, assez confusément, au travers de la goutte d’eau, du triangle, ou du losange, écrasé ou non. Encore un petit effort, la pyramide n’est pas loin. Il suffit de souligner qu’avec 1,5 milliard de pauvres profonds (c’est à dire vivant avec moins d’un € par jour et n’ayant rien à voir avec les pauvres indexés des pays avancés), il y a de quoi faire une base assez bien établie, pour une population totale de 7 à 8 milliards.

      Car n’oublions pas qu’à l’époque de la mondialisation, il faut raisonner mondialement. Lampedusa, Calais et bien d’autres endroits de moindre notoriété, prouvent que la question est bien d’ordre planétaire.

      Pour approfondir cette réaction et le concept de pyramide sociale, visiter, attentivement :

      http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com



    • epicure 1er septembre 2014 20:25

      D’une part la pyramide sociale est crée par les élites économiques.
      D’autre part dans de nombreux pays la natalité baisse avec l’amélioration des conditions de vie.
      Le pays où les conditions de vie sont basses, les femems discriminées, sont ceux où il y a le plus de natalité, c’est à dire la femme pauvre vie pour produire des enfants, et au vu des conditions de vie difficiles, misérables, il faut faire beaucoup d’enfants pour espérer en voir atteindre l’âge adulte.

      La pyramide est le fruit de la lutte des classes en fait ;
      si c’est les plus riches qui la gagnent la base s’élargit, et le sommet s’allonge. Ce qui signifie des familles misérables et donc beaucoup d’enfants.
      Si la lutte des classes se fait plus en faveur des travailleurs, à travers des luttes égalitaires, le sommet va diminuer, la base se rétrécir et monter, et la partie la plus large va monter encore plus vers la moyenne. SI on y ajoute une meilleure condition des femmes, la natalité va baisser fortement.

      Actuellement ce sont les riches qui la gagent.

      Si tu veux lutter efficacement contre l’expansion de masse de la base pauvre, tu sais ce qu’il te reste à faire : combattre les politiques favorables aux élites politiques qui favorisent la pauvreté et al misère.
      SI tu veux réduire la natalité dans le monde, il faut combattre pour l’amélioration de la condition des femmes dans le monde, et lutter contre les cultures sexistes propagées par les nombreuses religions classiques..

      IL n’y a pas de combats séparés en fait. Seuls les aveugles se fixent sur un aspect de la société (l’économique, les rôles sexués, etc... ), il faut comprendre comment les divers domaines s’articulent.

      Pas de changement social sans changement culturels, et pas de changements culturels sans changements social.

      Les conservateurs sociaux, sont aussi utiles que les libéraux anti-sociaux, parce que chacun ayant une vision borgne des problèmes.


    • Baasiste 2 1er septembre 2014 21:35

      si tu veux que la femme soit esclave du capitalisme et que le marché de consommateurs n’ait aucune barrières sexuelles, il faut abolir les différences sexuelles « sexistes » et empêcher de faire des enfants. si tu veux une femme livré qu’à ses besoins égoïstes consuméristes individualistes et qu’il n’y ait plus de place pour le sentimental-la vie humaine dans son coeur, il faut qu’elle n’ait aucun enfants. si tu veux que l’individu soit seul isolé face au marché détruis la famille, etc... le capitalisme-libéralisme joue sur deux tableaux : l’économique et sociétal-culturel-biologique même (notre ami epicure et ses amis capitalistes sont pour la fin des différences sexuelles biologiques par une éducation d’abord contre-nature et ensuite par la modif génétique et chirurgie, les ogm, le monde unisexe comme le veut attali, le clonage, le transhumanisme, etc...).


      d’ailleurs epicure appelles rôles sexuels : rôles sexués, c-à-d qu’il nie la biologie, l’homme est uniquement culturel et social, il est malléable à l’infini, logique du totalitarisme.

    • Baasiste 2 1er septembre 2014 21:49

      0 gosses et femme « libre » : armée de réserve du capitalisme que sont les demandeurs d’emploi augmenté de 100 % et consumérisme supplémentaire, en effet plus d’argent pour acheter des trucs àlakon inutiles sans gosses et avec double travail, mais malheureusement le double travail devient obligatoire avec les prix actuels des logements-de la nourriture-de l’énergie-du crédit et le manque d’allocs.


    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2014 22:14

      epicure (---.---.---.107) 1er septembre 20:25


      Je ne reviens pas sur le fait que la pyramide sociale n’est créée par personne. Tout au plus l’homme peu-il modifier son volume et ses proportions, Voir mon post précédent à ce sujet.

      Pleinement d’accord sur l’utilité et la priorité de la lutte contre l’ignorance et en particulier celle des femmes des milieux les plus pauvres. Les efforts en ce sens et les résultats obtenus ont d’ailleurs été particulièrement marqués au cours des dernières décennies et nous ne pouvons que nous en féliciter.

      À noter toutefois :

      1) Que si les pauvres pratiquent des taux de natalité qui sont jusqu’à 3 & 4 fois ceux relevés chez les riches, ils accroissent ainsi la multitude d’esclaves dont ils se plaignent en même temps qu’il ne soient nés que pour faire le bonheur des riches à leur propre détriment.

      2) La rupture avec la lutte des classes résidant dans le fait que les riches et les structures qu’ils financent sont au premier plan de l’effort d’éducation évoqué ci-dessus.

      Nous divergeons en ce qui concerne l’évolution de la pauvreté dans la pyramide sociale, pour une simple raison : la base de ladite pyramide est inamovible, et c’est bien en cela qu’elle se situe au niveau zéro de ce qui est la condition humaine avant d’être celui de la condition sociale.

      Pour approfondir ce point de vue, voir : https://docs.google.com/document/d/12_5cqNQYFxcRnjX8klzHQpibOTp5o6J0utKATnAV Ez8/edit


  • prolog 31 août 2014 09:06

    Encore le même thème ?
    - la pyramide est notre maitre.
    - la pyramide est inamovible.
    - Il faut accepter la pyramide.
    amen

    C’est basé sur quoi tout ca ? Bah Claudec lit l’avenir vous saviez pas ?

    Et du coup il faut faire quoi ? Bah, empêcher les pauvres de se reproduire, c’est évident quand même...

    On va pas recommencer ;), mais c’est quand même incroyable la quantité de postulats que vous prenez. Vous partez de la fin de la réflexion et vous bricolez un texte de plus. Mais les dessins sont rigolos cette fois.


  • Bubble Bubble 31 août 2014 15:25

    Claudec, je ne comprends vraiment pas pourquoi vous vous obstinez à ne pas vouloir prendre en considération le point de vue de la base de cette pyramide dans vos réflexions. Vous tournez en rond là.


  • Claude Courty Claudec 31 août 2014 16:00

    Bubble (---.---.---.93) 31 août 15:25


    Parce que considérer que la lutte des classes n’est pas la meilleure manière de parvenir à ses fins, ce n’est pas prendre en considération le point de vue de la base de la pyramide, peut-être ?

    Prendre en considération un point de vue n’est pas pour moi y adhérer, surtout lorsqu’il laisse de côté l’aspect fondamental de la situation à laquelle il se rapporte. Vous aurez compris que selon moi cet aspect fondamental est d’ordre démographique, en cela qu’une démographie incontrôlée va à contre courant de toute tentative d’équilibrage de la pyramide sociale ; or la lutte des classes se moque éperdument de la démographie.

    Comme il en est pour l’écologie, dont les ténors sont obnubilés chacun par un sujet (pollution, énergie, réchauffement climatique, etc.), au point d’en négliger que le premier responsable en est le nombre des prédateurs, ceux qui souffrent d’inégalité sociale, comme ceux qui prétendent les aider à en sortir, sont incapables d’imaginer autre chose que la lutte des classes.

  • Bubble Bubble 31 août 2014 21:08
    Je ne vous parle pas lutte des classes. Pour faire concret, parlons retraites. Un schéma : lien. A votre avis, combien de naissances pauvres sont expliquées par ce schéma ?

  • Claude Courty Claudec 31 août 2014 21:56

    Bubble (---.---.---.93) 31 août 21:08


    Alors, votre truc à vous c’est la retraite ?
    J’ai suivi votre lien ; un rapport avec mon article et ce qui devrait être la préoccupation majeure et prioritaire de tous : la démographie.

    La retraite étant le privilège des pays dont l’économie donne lieu à paiement de salaires et prèlèvements sociaux, pas étonnant que l’Afrique soit dans la situation décrite.
    Comment cette situation va-elle évoluer, alors que sa population est en voie de doublement ?
     
    Mais rassurez-vous, dans les pays où les retraités sont nombreux, leur bonheur pourrait ne plus durer très longtemps.

    Mais nous sommes hors sujet. Je pense donc à un article qui pourra s’intituler « Les retraités dans la pyramide sociale »

  • Yurf_coco Yurf_coco 1er septembre 2014 11:37

    C’est triste de pensé que sans riche on est rien. 


    Moi je connais des médecins, des profs, des informaticiens, des musiciens, des chercheurs, qui ne le font pas pour le pognon.

    Lorsque la France était un grand pays, qu’elle a développé le TGV, les fusées, les autoroutes, l’école etc... Ce n’était pas au nom de l’argent.

    Alors pourquoi croire qu’il faut des riches qui exploitent des pauvres pour qu’on avance ?
    De plus vous le dites vous mêmes la classe riche en abuse, et parfois est même contre productive... Mais vous persistez à suivre ce dogme de la richesse qui dégouline, pensant que l’humain ne vaut pas mieux que son avidité.

    Gardez votre idéale, moi je n’en veux point. La question n’est pas : « Quelle est la réalité actuelle ? », mais « Que souhaite on construire pour demain ». C’est la LA vrai question existentiel qui devrait nous turlupiner et pas l’inverse.

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